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Afrique

Renforcement des relations Burkina Faso – République de Tanzanie : l'Envoyé spécial de la Présidente Samia SUHULU est arrivé ce mercredi au Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 21:52

(Ouagadougou, le 16 avril 2025)

L'Ambassadeur, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, Monsieur Hermann Yirgouin TOE a accueilli cet après-midi du 16 avril 2025, Dr Jakaya Mrisho KIKWETE, Envoyé spécial de la Présidente tanzanienne, SEM Samia SUHULU.

Dr Jakaya Mrisho KIKWETE et sa délégation ont été dépêchés par la Cheffe de l'Etat tanzanien, pour une visite d'amitié, chez le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Cette visite s'inscrit dans la dynamique du renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la République de Tanzanie.

DCRP/MAECR-BE

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Rencontre de concertation entre la Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso (CDI-BF) et les caisses de dépôts de l'UEMOA : Consolider la coopération pour favoriser le financement des PME/ PMI

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 20:16

La Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso ( CDI-BF) a reçu dans ses locaux, le mercredi 16 avril 2025 à Ouagadougou, les caisses des dépôts de l'espace UEMOA. . Cette rencontre a permis aux différentes caisses de renforcer leur collaboration, d'échanger des expertises techniques et stratégiques, et de promouvoir une approche efficace pour le financement du développement notamment sur les enjeux du financement des PME /PMI vulnerables.

D'entrée de jeu, il est important de souligner que les caisses de dépôts et d'investissements jouent un rôle essentiel dans le soutien aux politiques publiques et aux grands projets à travers des investissements stratégiques. Elles participent également à stabiliser les fluctuations économiques et à faciliter la restructuration des secteurs stratégiques en crise.

C'est dans une ambiance conviviale et fraternelle que la rencontre de concertation entre la CDI-BF et les caisses de dépôts de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a eu lieu.
Pour contextualiser, cette réunion stratégique fait suite à un atelier organisé par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. La rencontre était axée sur un dispositif efficace de financement des petites et moyennes entreprises (PME).

Cette rencontre d'amitié et de travail a permis aux parties prenantes de partager leurs expériences

A cette rencontre de concertation de ce 16 avril, les parties prenantes ont pu entre autres : identifier des leviers de mise en œuvre : notamment les types de partenariats public-privé innovants. En outre, préparer des initiatives conjointes à l'échelle régionale. Aussi, jeter les bases de projets communs portés par le Forum des caisses (financement mutualisé et la mise en place de plateformes numériques de financement). Enfin, parvenir à une réponse structurée et adaptée aux besoins spécifiques des PME/PMI, pilier de la transformation économique durable des États de l'espace commun.

« Lors de cette rencontre, nous avons eu l'honneur d'accueillir le Togo qui est en train de réfléchir à la mise en place d'un tel instrument stratégique (Caisse des dépôts et d'investissements). Cela vient confirmer la pertinence de ces cadres de concertation et également, l'importance des activités que nous menons à travers ces caisses des dépôts et d'investissements » a justifié le directeur général de la CDI-BF, Pr Balibié Serge Auguste Bayala.

Pr Balibié Serge Auguste Bayala a qualifié cette rencontre « d'intérêt » pour les États de l'espace UEMOA

Et de renchérir : « au cours des échanges, nous sommes revenus sur certaines sujets d'intérêt de la précédente rencontre organisée par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. Nous avons mené la réflexion sur comment rendre efficace les mécanismes de financement et d'accompagnement des PME/PMI. Cela a permis d'identifier des sources possibles de mobilisation de ressources qui sont encore inexplorées ou qui méritent d'être explorées de façon plus approfondie, afin que nous puissions être un levier important au service de ces PME/PMI.

Nous avons également évoqué d'autres éléments qui sont des projets d'intérêt commun sur lesquels nous allons ensemble mener un plaidoyer, afin que cette mobilisation ou centralisation des ressources se déroule rapidement. Sans une mobilisation des ressources, il est difficile d'accompagner les PME/PMI et les politiques publiques », a-t-il expliqué.

L'union fait la force

Les convives du jour ont apprécié positivement la tenue d'une telle rencontre qu'ils ont qualifiée d'enrichissante.

Le représentant de de de la Caisse des dépôts et consignations du Sénégal, Ibrahima Thiaw a souligné l'importance d'avoir un dispositif harmonisé au niveau de l'espace commun afin que les interventions soient plus efficaces et coordonnées. Il a donc espéré qu'à la suite des échanges, ce dispositif soit mis en place pour le plus grand bonheur des États qui aspirent tous au développement socio-économique. Ibrahima Thiaw a confié avoir surtout apprécié les partages d'expériences des différents pays durant les échanges.

« Les échanges étaient fructueux », a déclaré Ibrahima Thiaw

En rappel, la CDI-BF est une institution financière publique à caractère spécial. Elle a été créée par la loi 039/2023 ALT du 05 octobre 2023. Elle a pour mission de mobiliser et de gérer efficacement les ressources financières pour soutenir le développement économique, social et environnemental du Burkina Faso en sécurisant l'épargne nationale en sa qualité de tiers de confiance et en soutenant les politiques publiques conduites par l'État et les collectivités territoriales, à travers des investissements stratégiques.

Pour suivre l'actualité de la CDI-BF cliquez ici :
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SB
Crédit photo : Bonaventure Paré
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Burkina/Sécurité routière : L'ONASER forme des acteurs sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 20:12

L'Office national de la sécurité routière (ONASER) organise les 16 et 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso un atelier de formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers et sur la sécurité routière. Cet atelier se tient au profit de 100 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) chargés de la prévention routière. Il est placé sous le thème : « La réglementation nationale et communautaire sur les contrôles routiers et la sécurité routière ». L'ouverture des travaux est intervenue ce mercredi 16 avril 2025 sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo.

Dans le cadre de sa mission de prévention routière, l'Office national de la sécurité routière veut organiser une série de formations au profit de 200 agents des Forces de défense et de sécurité. Il s'agit des acteurs de la police nationale, de la police municipale et de la gendarmerie nationale, chargés de la prévention routière. L'organisation de cette série de formations entre dans le cadre du programme d'activités 2025 de l'ONASER. Ce sont 100 agents qui seront formés les 16 et 17 avril à Bobo-Dioulasso et 100 autres, les 23 et 24 avril 2025 à Ouagadougou.

L'ONASER forme des FDS sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

De manière spécifique, ces formations permettront aux participants de connaître le cadre institutionnel national et communautaire de la sécurité routière ; de connaître et de s'approprier les textes réglementaires nationaux et communautaires sur les contrôles routiers et la sécurité routière ; et de se doter des différents textes réglementaires. Par ailleurs, les travaux permettront aux participants de connaître l'utilisation et l'importance de la boite de premier secours, et de renforcer les connaissances des FDS en technique de secours avant l'arrivée des professionnels.

Des participants à la formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

La première phase de cette série de formations a débuté ce mercredi 16 avril à Bobo-Dioulasso. L'ouverture des travaux était placée sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo. Dans son allocution, il n'a pas manqué de souligner l'importance de la formation au regard des nombreux cas d'accidents enregistrés au Burkina Faso et particulièrement à Bobo-Dioulasso.

En effet, au Burkina Faso, le nombre d'accidents de la route reste élevé. L'Office national de la sécurité routière a enregistré en 2021 et 2022 respectivement 22 674 cas d'accidents de la route constatés avec 944 personnes tuées et 24 686 cas avec 1150 personnes tuées. Pour l'année 2023, ce sont 22 156 cas d'accidents de la route qui sont enregistrés avec 906 personnes tuées. Sur la période de 2019 à 2023, au total 113 409 cas d'accidents de la route constatés sont enregistrés, occasionnant 5 366 personnes tuées sur place.

Le conseiller technique du gouverneur de la région, Souleymane Drabo, a salué cette formation à sa juste valeur

Des chiffres interpellateurs quant à la nécessité de trouver ainsi des solutions pour inverser la tendance. Pour l'ONASER, cela passe notamment par le renforcement des capacités des acteurs de la sécurité routière. « Une des missions régaliennes de l'ONASER est la promotion de la sécurité routière. Et nous avons coutume de dire que la sécurité routière est l'affaire de tout le monde. Donc, pour une véritable implication des acteurs de la sécurité routière, l'ONASER a prévu de renforcer les capacités des FDS pour l'accompagner dans la réalisation de ses missions, parce que, lorsqu'on parle de sécurité routière, il y a les FDS qui ont un rôle capital à jouer. C'est pourquoi nous avons trouvé judicieux de renforcer leurs capacités », a dit Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, la directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, par ailleurs représentante du directeur général de l'ONASER.

Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, expliquant l'importance de la formation

Cette formation est assurée par des cadres de l'administration publique issus de l'ONASER, de la Croix-Rouge, de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) et de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Au terme des travaux, leurs capacités seront renforcées sur la réglementation nationale et communautaire en matière de contrôles routiers et de sécurité routière.

Au nom du gouverneur de la région, Souleymane Drabo a salué cette formation à sa juste valeur. « La ville de Bobo-Dioulasso est confrontée à de nombreux accidents, surtout sur la nationale n° 1 où l'on enregistre dans le mois plusieurs cas d'accidents avec des décès. Ayant toutes ces statistiques, l'ONASER a donc décidé de former les premiers acteurs qui sont sur nos routes, ceux qui suivent la règlementation en matière de sécurité routière et ceux qui appliquent les lois dans ce domaine. C'est pourquoi il était de bon ton que nous venions encourager les acteurs et leur témoigner toute notre reconnaissance déjà pour les efforts consentis sur nos routes et leur demander encore plus d'abnégation et de travail pour que nos routes soient plus sûres », a-t-il laissé entendre.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

Selon lui, l'organisation de cet atelier de formation permet de renforcer les capacités des acteurs afin d'avoir plus de résultats appréciables sur le terrain. Il estime que cela permettra de préserver beaucoup de vies. Il ne manque pas d‘exprimer ses attentes vis-à-vis de cet atelier. « D'abord, nous voudrions que les participants soient bien formés, car s'ils sont bien formés, ils arriveront certainement à mettre en œuvre la règlementation en matière de sécurité routière. Également, nous attendons qu'ils maîtrisent la règlementation en matière de sécurité routière, qu'elle soit communautaire et même intercommunautaire, afin qu'au terme de cet atelier, nous ayons des FDS exemplaires. Ce, pour faire respecter la règlementation sur nos différentes routes », a-t-il souhaité.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Décès de TAGNAN KARIM : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 20:00

Les grandes familles TAGNAN, NAMA, NIGNAN, NIANGAO, NACRO, NEBIE, DIASSO, BENAO, au Burkina Faso (Ouagadougou, Sapouy, Léo, Tiabien Kasso), Aux États Unis d'Amérique (Atlanta), en Cote d'ivoire, au Ghana et au Sénégal,

Les familles alliées ADOMBAZIE, TINTO, KALMOGO, NAZANGA, ZOUNDI, YONI, COMPAORE, NIKIEMA, SANKARA, ULUEME, OUEDRAOGO et KABRE,

Mme TAGNAN / ADOMBAZIE ÉVELYNE,
Les enfants : Tagnan Innocent, Clément, Dieudonné, Benjamin, Félicia, Maria
Les petits enfants : Ulrich, Wilfried, Cheik, Jessica, Tatiana, Célestin, Célestine, Alan, Yvan, Elke, Stella, Jecoliah, Sarah Joy, Elijah, Jeremy, Yannic

Remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont témoigné leur affection et leur soutien multiforme lors du rappel à Dieu de leur époux, père, frère, oncle, beau-père et grand-père, Monsieur TAGNAN KARIM le 02 avril 2025 et de l'inhumation le 07 avril 2025 au cimetière de Nagrin /route de saponé.

Ils remercient particulièrement le prophète des nations Emmanuel SAWADOGO et son épouse ainsi que et les fidèles du Centre International de Mission de Délivrance et d'Intercession (CIMIDI), le Prytanée Militaire du Kadiogo (PMK), les parents, amis, collègues, voisins, riverains de la cité an II et connaissances.
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que Dieu vous le rende au centuple !

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Orange Music Talents : Les finalistes chez le ministre en charge de la culture

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 18:38

Une délégation de Orange Burkina Faso, conduite par M. Christophe Baziémo, directeur général d'Orange Money, a rencontré le ministre de la culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, en présence des huit finalistes du concours Orange Music Talents. Cette rencontre, qui s'est tenue le lundi 14 avril 2025 à Ouagadougou, avait pour objectif de présenter les candidats et de discuter des objectifs du concours pour recueillir les conseils et recommandations du ministre.

Orange Music Talents est un concours de musique qui a parcouru les différentes régions du Burkina Faso pour déceler de nouveaux talents. Son objectif est de mettre en lumière ces artistes, de promouvoir les jeunes talents, d'accroître la visibilité des artistes locaux sur les scènes nationales et internationales, et de donner à ces jeunes l'opportunité de réaliser leurs rêves et de devenir des stars de la chanson burkinabè, comme l'a expliqué Zenabou Insa, responsable de la Marque et de la communication commerciale.
Le ministre a salué l'initiative de Orange Burkina Faso, qui vise à mettre en avant les talents à travers ce concours.

La responsable communication marque et commerciale de Orange Burkina Zenabou Insa en voile orange

« Je tiens à saluer cette initiative qui cherche à promouvoir la musique, un élément fondamental de notre culture. Notre objectif aujourd'hui est de travailler à donner une identité claire à la musique burkinabè. À moyen terme, nous souhaitons une musique burkinabè facilement identifiable, intégrant des valeurs et des instruments de notre terroir. Nous sommes résolument engagés à nous appuyer sur nos valeurs traditionnelles », a déclaré le ministre Ouédraogo.

Il a également encouragé les finalistes à proposer des chansons qui évoquent la combativité, le patriotisme et l'intégrité, des valeurs burkinabè à promouvoir pour donner une identité à la musique du pays.
Le ministre a exprimé son souhait d'être associé à la finale. « Nous pourrions envisager, avec Orange, de créer une compilation des huit candidats, un produit de la jeunesse à mettre sur le marché », a-t-il suggéré. Il a également assuré que si une seconde édition du concours devait avoir lieu, le ministère serait prêt à accompagner l'initiative.

Le ministre en charge de la culture, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo a invité les lauréats à composer des chansons qui traitent du patriotisme, de la combativité et de l'intégrité

« Il y a de nombreuses opportunités à explorer ensemble. Notre combat se déroule sur tous les fronts. Nous voulons nous assurer que dans les maquis et les discothèques, la musique burkinabè ait une place prépondérante. Il est évident que nous ne pouvons pas imposer aux consommateurs des produits de mauvaise qualité. Il est donc essentiel de travailler à offrir des productions musicales de qualité sur le marché, afin que les gens choisissent naturellement de consommer burkinabè », a conclu le ministre.
Le concours a été lancé le 26 septembre 2024, et la finale se déroulera le 23 mai 2025 à Ouagadougou.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Tensions entre Paris et Alger : "Une nouvelle phase de crise totalement inédite"

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 17:22
La crise diplomatique entre Paris et Alger s’intensifie de nouveau, à peine quinze jours après une brève accalmie. Mardi 15 avril, Emmanuel Macron a ordonné l’expulsion de douze agents consulaires algériens, en riposte à une mesure équivalente prise par Alger, accusée d’être à l’origine de cette nouvelle "dégradation brutale" des relations. Le décryptage de Farid Alilat, journaliste à Jeune Afrique.
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Burkina : Bouchées doubles pour l'adoption de la stratégie nationale de sécurité climatique et son plan d'actions opérationnel

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 17:05

La Commission nationale de planification du développement (CNPD), à travers son secrétariat technique, tient du lundi 14 avril au samedi 19 avril 2025 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest, un atelier pour analyser le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel. L'activité, qui se tient avec l'accompagnement du Programme des nations-unies pour le développement (PNUD) et l'Autorité du Liptako-Gourma (ALG), regroupe des acteurs issus de structures techniques intervenant dans le domaine de la planification et des spécialistes en matière de sécurité climatique. L'ouverture est intervenue dans la matinée du lundi, 14 avril 2025.

La multiplication des documents de planification du développement nécessite une coordination des acteurs de développement, afin de disposer de productions nationales de qualité et cohérentes avec la vision nationale de développement. C'est pour assurer une cohérence dans le système national de planification, qu'il a été adopté en juillet 2018, la loi 034/AN portant pilotage et gestion du développement (elle a pour objet d'asseoir une architecture cohérente du système national de planification en vue d'assurer un meilleur impact de la mise en œuvre des politiques publiques).

C'est en vue de l'opérationnalisation de cette loi, que le gouvernement a adopté, en juin 2019, le décret portant création attribution composition et fonctionnement de la Commission nationale de planification du développement (CNPD). Pour son fonctionnement, la CNPD est assistée d'un secrétariat technique, dont la principale mission est la préparation technique des différents documents de politique ou de stratégie à approuver par la CNPD avant leur adoption officielle. C'est dans ce schéma que s'inscrit le présent atelier, qui vise donc à examiner le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel et dont les résultats des travaux seront soumis aux membres statutaires à la prochaine session de la CNPD.

« Le secrétariat technique se retrouve d'abord pour examiner les documents par rapport à leur cohérence avec les documents d'orientation au niveau national et international et en regard également du respect des outils de planification au niveau du Burkina Faso notamment le guide méthodologique d'élaboration des politiques sectorielles », a, à l'ouverture des travaux, situé le directeur de la planification stratégique et sectorielle représentant, le directeur général de l'Économie et de la planification du ministère de l'Économie et des finances, Pingdebamba Sawadogo.

Pingdebamba Sawadogo.

Selon ce dernier, après cet atelier, le dossier sera soumis aux membres statutaires de la CNPD au cours d'une session, ensuite les observations formulées seront prises en compte avant l'adoption du document par le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement et celui de l'Économie et des finances à travers un arrêté conjoint, synonyme de quitus pour sa mise en œuvre.

Le point focal sécurité et climat au Burkina Faso, Ylassa Djenda du ministère en charge de l'environnement, rappelle au passage que les travaux de cet atelier technique qui réunit les experts de la planification et du développement au niveau national sont une des étapes du processus qui a démarré depuis 2023 avec le forum régional « Climat, paix et sécurité au Sahel » organisé en novembre à Bamako (en présence des ministres en charge de l'environnement du Burkina, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, et des représentants des ministères en charge de l'environnement de la Guinée, du Sénégal, du Tchad ainsi que les représentants de la Commission Climat pour la région du Sahel et l'Autorité du Liptako Gourma).

Ylassa Djenda

« Lors de ce forum, les ministres en charge de l'environnement du Burkina, Mali et Niger se sont retrouvés et ont fait une déclaration, appelée Déclaration de Bamako. Par cette déclaration, ils ont émis la volonté commune de disposer d'une stratégie régionale en matière de sécurité climatique, et c'est dans ce sens que chaque pays a désigné son point focal pour conduire les travaux et disponibiliser les stratégies pour chaque pays ; ce qui devrait conduire à avoir une stratégie régionale. Mais vu que chaque pays a ses outils qui guident la planification, le Burkina Faso a procédé au lancement du processus d'élaboration de la stratégie à Bobo avec toutes les parties prenantes grâce à l'appui technique et financier du PNUD et de l'ALG. Ce processus qui a été participatif et inclusif a abouti à l'élaboration de ce projet de stratégie et son plan d'actions validés par un atelier national le 30 septembre 2024 », détaille M. Djenda, précisant que toutes les étapes devront aboutir à l'adoption du document par le gouvernement.

Pour le spécialiste au programme Climat, sécurité et risques au sein du Liptako Gourma-PNUD, Pascal Yaka, il s'agit par ces ateliers, de voir quelles sont les différentes ressources (financières, techniques, organisationnelles....) dont dispose le Burkina, notamment avec l'accompagnement du ministère des Finances et celui en charge de l'environnement (le bras technique pour cette activité), pour pouvoir opérationnaliser cette stratégie.

Pascal Yaka

« Nous sommes des partenaires (Programme des nations-unies pour le développement) et ALG (Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma), qui ont accompagné techniquement et financièrement l'élaboration de cette stratégie ; de l'atelier de consultation à l'atelier national de validation. Nous entendons soutenir le Burkina Faso dans son opérationnalisation ; d'où notre accompagnement financier et technique de cet atelier, pour pouvoir contribuer davantage à la mobilisation des ressources aussi bien financières que techniques au niveau national, pour qu'il y ait une appropriation totale au plan technique, financier, organisationnel de cette stratégie pour une meilleure opérationnalisation. Le PNUD et l'ALG soutiennent très activement ce processus ; c'est l'une des premières fois que le Burkina Faso a une stratégie et un plan d'actions qui intègrent à la fois les aspects climatiques avec les aspects de sécurité et ceux de paix. Et connaissant donc la situation actuelle, nous, en tant que partenaires, soutenons activement cette stratégie, nous allons contribuer à mettre en œuvre et nous attendons également mettre les bouchées doubles pour que son opérationnalisation soit totale, pour promouvoir la résilience, la paix, la sécurité et le développement durable au Burkina Faso », motive Pascal Yaka.

O.L
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Amnesty appelle le Ghana à agir pour protéger les femmes accusées de sorcellerie

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 16:53
Au Ghana, des centaines de femmes, pour la plupart âgées, sont accusées de sorcellerie et contraintes de fuir leur communauté, alerte Amnesty international. L'ONG dénonce de graves violations des droits humains et appelle le gouvernement ghanéen à agir. En 2023, le Parlement ghanéen avait adopté un projet de loi criminalisant les accusations de sorcellerie, mais le texte n'a jamais été promulgué.
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Achille Mbembe : "L'Afrique est gouvernée par des vieillards qui peinent à rester éveillés"

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 16:17
L'historien et philosophe Achille Mbembe a accordé un entretien à France 24, dans lequel il porte un regard contrasté sur l'état de la démocratie sur le continent africain, entre coups d’État, présidents qui s'éternisent au pouvoir et alternances démocratiques. Achille Mbembe appelle à la fin du franc CFA et des bases militaires françaises en Afrique, exhortant à "passer à autre chose", aussi vite que possible. Pour l'intellectuel camerounais, la Françafrique est "objectivement terminée". 
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Présidentielle en Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam, candidat du PDCI

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 15:47
La campagne présidentielle s’accélère en Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam, ancien ministre et banquier international, est seul en lice pour être désigné candidat du principal parti d’opposition, un choix qui doit être entériné ce mercredi. Le décryptage de Stéphane Ballong, rédacteur en chef Afrique à France 24.
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Gabon : Le footballeur Aaron Boupendza est décédé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 15:30

Le monde du football gabonais est sous le choc. L'attaquant international gabonais, Aaron Boupendza, est décédé tragiquement à l'âge de 28 ans, des suites d'une chute survenue depuis le 11e étage de son immeuble en Chine.

Il évoluait sous les couleurs du Zhejiang FC. C'est la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) qui l'a annoncé à travers un communiqué en date du 16 avril 2025, présentant ses condoléances à la famille du joueur ainsi qu'à toute la communauté sportive.

Formé au CF Mounana avant de poursuivre sa carrière en France, Boupendza s'était distingué par son talent, sa vivacité et sa capacité à faire la différence dans les moments décisifs.

Avant de s'établir en Chine, l'attaquant avait brièvement évolué en Roumanie, témoignant d'un parcours riche en expériences internationales, à la hauteur de son potentiel.

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CITADEL remporte encore un financement compétitif international de 1 million de dollars pour la recherche en Intelligence Artificielle au Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 15:28

Le Centre d'excellence en Intelligence Artificielle pour le Développement (CITADEL) vient de recevoir un financement compétitif international d'1 million de dollars canadiens, plaçant le Burkina Faso au même rang que des puissances technologiques et scientifiques africaines comme l'Afrique du Sud, le Kenya ou le Ghana. Cette reconnaissance majeure, octroyée par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), vient couronner trois années d'excellence et d'innovation en intelligence artificielle au service du développement.

Créé il y a trois ans pour combler le fossé entre les avancées technologiques mondiales et les besoins spécifiques des pays en développement, CITADEL s'est imposé comme un acteur incontournable de la recherche et de l'innovation technologique au Burkina Faso, voire en Afrique de l'Ouest, désormais reconnu à l'échelle internationale. Quelques chiffres clés qui illustrent le succès de cette première phase :

49 bourses d'excellence de niveau Master octroyées à des étudiants issus d'universités publiques et privées du Burkina Faso.

5 bourses doctorales attribuées à des étudiants réalisant leurs travaux de recherche au Burkina Faso.

21 master classes/conférences invitées animées par la diaspora scientifique burkinabè, dont 4 interventions bénéficiant d'un financement spécifique pour les billets d'avion.

9 anciens fellows de CITADEL actuellement engagés dans des programmes doctoraux au sein de prestigieuses universités en Europe et en Amérique du Nord.

Cofinancement de 14 séminaires spécialisés en Intelligence Artificielle organisés par des universités publiques, privées et d'autres organismes.

Reconnaissance scientifique internationale : Grâce à CITADEL, le Burkina Faso a figuré pour la première fois parmi les pays représentés dans des conférences scientifiques internationales majeures en IA ou en Informatique (AAAI'23 aux USA, SANER'25 au Canada) en plus d'une vingtaine d'articles scientifiques déjà publiés dans des revues et conférences avec comités de relecture (AMCAI, AIAI'24, AIAI'25, IADIS'24, etc.),

Développement et intégration de modèles IA locaux, notamment , la traduction automatique et la synthèse vocale pour les langues locales (par exemple Mooré ↔ Français), la détection automatique d'accidents de circulation avec système d'alerte en temps réel, chatbot juridique, systeme de generation d'histoire droles tenant compte de la culture du Burkina Faso, etc.

Création de ressources et bases de données locales, incluant des ensembles annotés d'images et des corpus de données linguistiques pour les langues locales et servant à placer le Burkina Faso sur la carte technologique et scientifique mondiale.

Une vision ambitieuse pour le Burkina Faso

La vision de CITADEL, "From Talent Creation to Innovation Implementation in Responsible AI Through Collaboration" (De la création de talents à l'implémentation d'innovations en IA responsable par la collaboration), reflète l'ambition du centre de transformer le paysage technologique burkinabè et africain. Alors que l'Intelligence Artificielle reste largement dominée par les perspectives des universités des pays développés et des géants de l'industrie numérique, CITADEL œuvre pour démontrer le potentiel de l'IA à répondre aux défis spécifiques des pays les moins avancés.

Dans le cadre de l'annonce du financement international d'1 million de dollars octroyé à CITADEL, nos journalistes ont eu l'opportunité d'interviewer le premier responsable de l'Université Virtuelle du Burkina Faso qui héberge ce centre d'excellence burkinabè en intelligence artificielle. Voici les échanges qui permettent de mieux comprendre le bilan des trois premières années de CITADEL et ses perspectives d'avenir pour l'intelligence artificielle au Burkina Faso.

Journaliste : Parlez-nous de CITADEL, qu'est-ce que c'est ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Lancé en 2021, CITADEL, ou Centre d'Excellence Interdisciplinaire en Intelligence Artificielle pour le Développement, est une initiative stratégique portée par l'Université Virtuelle du Burkina Faso (UVBF). Il est coordonné par des chercheurs burkinabè travaillant dans le domaine de l'intelligence artificielle. Le centre a été sélectionné dans le cadre d'un appel à projets très sélectif lancé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) du Canada et l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida), dans le cadre du programme AI4D Africa (Intelligence Artificielle pour le Développement).

En effet le centre avait déjà en 2021 obtenu un financement de 1 057 100 dollars canadiens, pour une durée initiale de trois ans. Sur des dizaines de candidatures provenant de toute l'Afrique, le Burkina Faso était le seul pays francophone a avoir été retenu, ce qui témoigne de la pertinence scientifique et sociétale du projet, ainsi que de la notoriété scientifique internationale de son équipe de recherche.

CITADEL vise à utiliser l'IA comme levier de développement inclusif et durable, en formant une nouvelle génération d'experts africains, en développant des solutions concrètes à des problèmes locaux (santé, agriculture, sécurité, gouvernance, langues locales), et en construisant un écosystème de recherche et d'innovation robuste et ancré dans le contexte africain. Le projet est officiellement présenté sur le site de www.ai4d.ai .

Journaliste : Pouvez-vous nous rappeler les ambitions initiales du projet CITADEL et les résultats engrangés au cours de ces trois années ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Le projet CITADEL visait à répondre aux besoins spécifiques du Burkina Faso et de l'Afrique francophone en intelligence artificielle. Ses objectifs étaient de développer des infrastructures de recherche interdisciplinaires, promouvoir une IA responsable, établir des collaborations locales et internationales, former des talents locaux capables de créer des solutions d'IA pour résoudre des défis locaux concrets et promouvoir une recherche scientifique de haut niveau. Les travaux du centre CITADEL se focalisent sur 6 axes de recherche thématiques qui sont entre autres : la santé, l'agriculture et le Pastoralisme, la préservation des langues et patrimoines culturels, la Sécurité de biens et des personnes, la Sécurité et la FinTech.

Les résultats de CITADEL après trois années sont tout simplement remarquables, tant en matière de structuration d'un écosystème local de l'IA qu'en termes de production scientifique, de renforcement de capacités, et d'impact sociétal. Voici un panorama des principales réalisations.

Tout d'abord, sur le plan des infrastructures, CITADEL a mis en place un espace de travail collaboratif moderne au sein de l'Université Virtuelle du Burkina Faso. Ce centre, équipé de 24 postes de travail, est exclusivement dédié aux fellows du Master d'Excellence et aux doctorants. Il est soutenu par une infrastructure de calcul haute performance incluant un serveur doté de 4 GPU RTX A6000, permettant l'entraînement de modèles IA de pointe. CITADEL a aussi mis en place un environnement de rédaction scientifique (Overleaf open-source), et fourni des ordinateurs portables aux étudiants en difficulté, garantissant l'accès égalitaire à l'outil informatique.

Sur le plan de la formation, CITADEL a lancé et encadré deux programmes majeurs : le Master MIDS (Master Fouilles de Données et Intelligence Artificielle) et le programme Master d'Excellence, totalisant près de 150 étudiants formés en IA. 49 fellows du programme de Master d'Excellence sont encadrés sur des problématiques locales à fort impact (thématiques identifiées conjointement avec des institutions publiques/privées du Burkina). Ces étudiants proviennent de toutes les universités du pays et plusieurs d'entre eux ont obtenu des bourses de doctorat à l'international (9 au total : 5 au Luxembourg, 2 en France, 2 au Canada, dont une admission dans la prestigieuse centre de recherche MILA). En parallèle, 15 modules de cours sur l'IA ont été conçus et seront très bientôt mis en libre accès pour le grand public.

CITADEL s'est également imposé comme un acteur majeur dans la vulgarisation scientifique, à travers l'organisation de 21 conférences invitées depuis 2022 avec des experts de haut niveau, dont 4 venus de l'étranger avec une prise en charge de leurs billets d'avion. À cela s'ajoutent 14 séminaires co-organisés dans des universités à travers le pays pour promouvoir l'IA responsable.

En 2022, CITADEL a organisé une École d'été en intelligence artificielle à Koubri, sur une semaine. Les participants, composés d'étudiants et de professionnels, ont bénéficié d'une formation de qualité, ponctuée par un hackathon à l'issue duquel plusieurs prix ont été décernés. Le centre a également organisé divers ateliers et formations à destination du grand public ainsi que de groupes cibles spécifiques. CITADEL a co-organisé avec Tech Emerging Africa, IndabaX Burkina (editions 2023 et 2024 et organisera l'édition 2025 ), un rendez-vous annuel sur l'IA au Burkina Faso, et qui est également une initiative de Deep Learning Indaba qui se tient chaque année dans un pays en Afrique. Par ailleurs, CITADEL a été régulièrement sollicité pour intervenir et partager son expertise sur de nombreuses thématiques liées à l'IA, lors d'événements nationaux et internationaux.

Les collaborations locales et internationales sont un autre pilier du succès. CITADEL a mené des projets en partenariat avec des institutions comme la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC), le Ministère de l'Administration Territoriale a travers la Direction Générale des Transmissions et de l'Informatique (DGTI), le Le Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques, la Société Nationale d'Electricité du Burkina (SONABEL), et bien d'autres, avec des applications concrètes telles que : détection de fake news, la détection des Deep Fakes, la détection automatique d'accidents de circulation avec des remontées d'alertes temps réels pour accélérer les prises en charge, l'analyse des zones à fortes risque de criminalité dans la ville de Ouagadougou et la traduction automatique des langues langues locales. Pour cette dernière thématique, CITADEL dispose déjà d'un modèle de traduction automatique qui permet de traduire du texte en Mooré vers Français et vice-versa qui sera mis à la disposition du grand public dans les mois à venir et les autres langues seront couvertes au fur et à mesure. Nous travaillons également sur une IA qui va permettre de traduire automatiquement la voix (ex : écouter automatiquement en Mooré ce qui est dit en Français ).

Sur le plan entrepreneurial, CITADEL soutient les jeunes start-up en les favorisant dans certains appels d'offres, ce qui leur permettent de se développer. En partenariat avec Incub@UO, CITADEL a pu organiser deux camps d'idéations qui ont permis de sélectionner et primer de très bons projets d'IA qui résolvent des problèmes locaux dans plusieurs domaines. Ce soutien traduit la volonté du centre de transformer l'innovation technologique en opportunités économiques concrètes.

La recherche n'est pas en reste : une vingtaine d'articles scientifiques ont été publiés dans des conférences et journaux internationaux de renom, couvrant des thématiques comme la traduction automatique en langues locales, la cybersécurité, la santé, l'optimisation énergétique, ou encore l'optimisation des ressources dans l'analyse du réseau de caméras de la ville de Ouaga et de Bobo. CITADEL a aussi développé plusieurs modèles IA opérationnels, dont un chatbot juridique pour aider les citoyens à mieux comprendre les lois, un système de traduction Moore–Français, un chatbot sur la regulation des telecommunications, un systemes de generation d'histoire drôles, un système d'aide à l'enseignement à travers la génération de QUIZ automatisés et personnalisés permettant aux étudiants de mieux réviser, et à l'enseignant de pouvoir adapter le contenu de ses enseignement, des outils d'aide au diagnostic en santé comme l'AVC hemorrhagic, l'automatisation de la construction des ontologie sur la tuberculose, l'analyse de la sécurité alimentaire au Burkina Faso, et plein d'autres dans différents secteur.

Enfin, sur la scène régionale et internationale, CITADEL a renforcé sa présence par sa participation à plus de 10 grandes conférences internationales (Rwanda, Tanzanie, Tunisie, Nigeria, France, Canada, etc.), et a remporté le 1er prix du hackathon DigitalAfricaEdu à Abidjan en 2024 avec un projet de visualisation 3D interactive de l'anatomie humaine intégrant des modules d'IA, dont le but est de faciliter l'apprentissage des étudiants en médecine et de façon générale.

En résumé, les résultats sont non seulement visibles en chiffres, mais aussi dans l'impact tangible que CITADEL exerce sur l'écosystème technologique, éducatif et socio-économique du Burkina Faso et de la sous-région.

Journaliste : Les données sont au cœur des modèles d'intelligence artificielle. Comment CITADEL gère-t-il cet enjeu crucial ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Vous avez raison, sans données de qualité, il n'y a pas d'intelligence artificielle pertinente. C'est pourquoi CITADEL accorde une attention particulière à la collecte, l'organisation et la gouvernance des données. Nous avons noué un partenariat stratégique avec Open Burkina, une organisation spécialisée dans l'ouverture, la structuration et la valorisation des données. Grâce à leur expertise, ils arrivent à discuter avec les entreprises et structures qui disposent de données et qui peuvent nous les fournir et bénéficier en retour des solutions qui sont développées.

Journaliste : Comment CITADEL soutient-elle concrètement la formation dans les universités locales ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : CITADEL a financé et co-organisé des séminaires dans douze universités publiques et privées au Burkina Faso, apportant un soutien financier d'un million de francs CFA par institution et une expertise en ressource humaine sur demande de l'université. Ces actions visent à démocratiser l'accès à la formation en IA au niveau local.

Journaliste : Vous avez évoqué les bourses doctorales. Quel impact ont-elles eu ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Neuf étudiants ont reçu des bourses doctorales à l'international, notamment au Luxembourg, en France et au Canada. Ces bourses permettent d'acquérir une expertise avancée et de revenir enrichir notre écosystème local. Sur le plan national, 5 doctorants ont pu bénéficier du financement, l'un des travaux étant la détection automatisée du paludisme.

Journaliste : Qu'en est-il de la mise en place d'une stratégie nationale d'IA ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Il est vrai que le Burkina Faso ne dispose pas encore d'une stratégie nationale en matière d'intelligence artificielle à proprement parler. Cependant, d'importants efforts sont en cours. Récemment, le Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques (MTDPCE) a conduit une séance de travail à laquelle CITADEL a pris part, aux côtés d'experts et de représentants venus de plusieurs pays d'Afrique francophone. Cette rencontre a permis de définir les lignes directrices pour la gouvernance des données et l'utilisation éthique de l'IA pour l'Afrique. Ces lignes directrices constituent un socle fondamental pour l'élaboration de la stratégie nationale, actuellement en cours de rédaction et dont la publication est attendue dans les prochains mois. Le centre CITADEL, à travers ses experts et la contribution active de sa diaspora, joue un rôle central dans la rédaction de cette stratégie, qui permettra d'apporter des réponses concrètes aux nombreuses interrogations liées à l'encadrement et à l'usage responsable de l'intelligence artificielle dans notre pays.

Journaliste : Quelle est la place stratégique de CITADEL au sein de l'Université Virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : CITADEL est aujourd'hui le principal moteur de l'innovation scientifique et technologique à l'UV-BF. Grâce à ce centre, l'université est devenue une référence nationale en matière d'intelligence artificielle. Elle a obtenu à ce titre des postes d'enseignants-chercheurs spécialisés en IA. CITADEL a également permis à l'UV-BF d'être visible et reconnue sur la scène internationale, de nouer des partenariats stratégiques, et de former les premières grandes cohortes nationales d'experts en intelligence artificielle et sciences des données.

Journaliste : Quelles sont les stratégies mises en place pour renforcer la collaboration avec la diaspora ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : La diaspora est un pilier fondamental en matière d'expertise pour le Burkina Faso. Nous avons mis en place un programme structuré de mentorat et de co-supervision de mémoires et thèses, mobilisant des experts burkinabè établis à l'étranger. Ces derniers interviennent dans les formations (elle représente 75% des enseignants du Master Fouilles de Données et IA), les conférences invitées et la relecture des travaux scientifiques. Nous encourageons aussi les visites de recherche et l'engagement dans la conception de modules pédagogiques, afin que l'expertise de la diaspora bénéficie directement aux étudiants et au développement local. Les conférences invitées, spécialement dédiées à la diasporas, leur permettent de partager leurs expériences avec les chercheurs locaux, de tisser des liens et de stimuler la recherche sur la base de nouvelles approches applicables sur nos thématiques en local.

Journaliste : Comment CITADEL facilite-t-il l'adoption de l'IA au niveau local et institutionnel ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Nous intervenons à plusieurs niveaux : sensibilisation grand public, formation ciblée des décideurs et journalistes, et accompagnement technique des institutions. L'École d'Été en IA, les séminaires dans les universités, les conférences mensuelles, et les événements comme IndabaX Burkina ont touché plus de 2300 personnes. Ces cadres ont permis de démontrer le potentiel de l'IA appliquée aux problématiques locales.

Journaliste : Quelles initiatives spécifiques sont mises en œuvre pour toucher les populations marginalisées ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : CITADEL a conduit un programme dénommé Evangil'IAtion, financé par Gender At Work, pour démocratiser l'accès à l'information sur l'IA et sensibiliser, notamment en langue locale (mooré) dans les zones reculées. Ce projet a permis d'aborder les avantages et inconvénients de cette technologie, et surtout d'identifier des problèmes rencontrés par ces populations défavorisées que nous avons pu formuler en problématiques de recherche dans le but de développer des solutions d'IA pour résoudre certains. Dans ce cadre, nous avons collecté et traité plus de 1000 expressions en texte et en audio pour entraîner des modèles de traduction et de synthèse vocale car l'un des problèmes soulevés par les participants était le fait qu'ils ont du mal à commercialiser avec certains clients qui ne comprenaient pas la langue locale. Ce projet est mené en collaboration avec des ONG œuvrant pour les droits des femmes, ainsi qu'avec des sociologues afin d'intégrer une approche inclusive et sensible au genre. Ces travaux visent à réduire la fracture linguistique et numérique pour les populations non lettrées ou éloignées des centres urbains.

Journaliste : Une version 2 du projet CITADEL est-elle prévue ? Si oui, quelles différences majeures présente-t-elle par rapport à la version initiale ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Oui, une version 2 (CITADEL 2.0) débute en Avril 2025, clairement orientée Recherche/Action, est prévue. Elle s'appuiera sur l'expérience acquise pour renforcer l'impact concret de nos activités, promouvoir l'innovation orientée marché, influencer activement les politiques publiques et encourager les collaborations internationales étendues. Les objectifs clés incluent une meilleure compréhension des enjeux de l'IA, le renforcement des capacités locales en IA à travers la mise en production de solutions pratiques au bénéfice de la population, l'influence sur les politiques publiques pour une gouvernance responsable de l'IA et le développement intensif des collaborations inter-laboratoires au-delà des frontières nationales.

Journaliste : Quelles sont les opportunités de formation continue proposées par CITADEL ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Dans le programme de CITADEL 2.0, nous proposons des formations continues à travers des ateliers thématiques, des bootcamps, des hackathons, des sessions de certification, ainsi que des ressources pédagogiques en ligne (Open Educational Resources – OER). Ces programmes visent les professionnels en activité, les fonctionnaires, et les développeurs souhaitant se reconvertir ou approfondir leurs compétences en IA. Nous restons également disponibles pour accompagner les entreprises et les ministères qui souhaitent former leurs agents et faciliter l'intégration de l'IA dans leurs processus.

Journaliste : Quel est le taux d'insertion dans le monde professionnel de vos Fellows sortant ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Le taux d'insertion est à ce jour de 100%. Les étudiants après leur soutenance arrivent à s'insérer dans le monde professionnel dans des entreprises privées ou publiques.

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Pan-African Microfinance Burkina Faso, filiale Microfinance de Ecobank : Le guichet de Rood Woko est à nouveau disponible

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 14:00

Le guichet de la Pan-African Microfinance Burkina Faso en abrégé PMBF-SA du grand marché de Ouagadougou (Rood Woko) qui s'était fermé en 2024, est à nouveau rouvert. La réouverture officielle de ce guichet s'est tenue dans la matinée du mardi 15 avril 2025 en présence des premiers responsables de la microfinance et des clients, notamment les commerçants.

En rouvrant officiellement le guichet, le directeur général de la Pan-African Microfinance Burkina Faso, Césaire Romain Rouamba, sourire aux lèvres, s'est félicité de pouvoir une fois de plus répondre aux besoins de sa clientèle du grand marché de Ouagadougou (Rood-Woko). Il a remercié le conseil d'administration pour son soutien, tout en rappelant aux participants que son institution n'est pas à sa première expérience dans ce marché en ces termes : « nous étions déjà là, mais pour certaines raisons, nous avons dû fermer afin de revenir plus fort pour répondre à vos besoins. »

Le directeur général de la Pan-African Microfinance Burkina Faso, Césaire Romain Rouamba

Ainsi, cette réouverture effectuée par le directeur général s'est tenue également en compagnie de ses collaborateurs ainsi que du représentant des commerçants du marché, le Raagnaba Sougri Naaba, suivi du représentant des clients de la PMBF-SA, Issa Koanda.

Prenant à son tour la parole, le responsable marketing et communication de la PMBF-SA, s'est lui aussi exclamé de joie pour la réouverture officielle de ce guichet qui leur tenait à cœur. Car, leur présence à Rood-woko, dit-il, n'est pas une affaire de business, mais une mission : « Améliorer les conditions de vie des populations à faibles revenus, notamment les micros et petits entrepreneurs des zones rurales, périurbaines et urbaines du Burkina en leur offrant de façon efficiente et pérenne des produits et des services financiers et non financiers adaptés à leurs besoins », a-t-il laissé entendre.

Le Raagnaba Sougri, le représentant des commerçants de Roodwoko

Quant au Raagnaba Sougri Naaba, le représentant des commerçants du grand marché, c'était le moment tant attendu, parce que le besoin se faisait sentir, et voir cela se réaliser, ce n'est qu'à féliciter. Parce que tout cela permettra, avec les opportunités et les produits offerts, d'améliorer le travail des commerçants, a-t-il fait savoir.

Le représentant des clients de la PMBF-SA, Issa Koanda.

Même son de cloche chez Issa Koanda, l'un des clients fidèles de la microfinance. Pour celui qui dit être le client de la PMBF-SA depuis une dizaine d'années, c'est une joie que l'institution soit désormais plus proche. « Nous travaillons ensemble depuis et nous n'avons jamais eu de problème, donc, nous ne pouvons qu'être en joie qu'elle soit rouverte dans ce marché. Nous plaidons désormais pour les autres marchés aussi, comme le Dix Yaar, Sankar-Yaaré et autres », a-t-il expliqué, tout en invitant les nouveaux clients à faire leur propre expérience.

Les clients de la microfinance et les agents de l'institution (microfinance et commerçants) posent ensemble

Pour rappel, la Pan-African Microfinance Burkina Faso (PMBF-SA) a démarré ses activités de dépôt depuis 2010 et a de nos jours 14 guichets répartis sur l'ensemble du territoire national.
Choisir Pan-African, c'est choisir la solidité.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Burkina : L'Association des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs (AJJCM) présente officiellement ses activités

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 13:44

Le mardi 15 avril 2025, à Ouagadougou, l'Association des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs (AJJCM) a organisé une conférence de presse pour présenter officiellement ses activités, et plus particulièrement la première édition du Festival des communicateurs (Festicom). L'événement, qui se déroulera du 1er au 4 mai 2025, marque un tournant pour l'association qui s'engage à devenir un acteur incontournable dans le domaine de la communication et du journalisme au Burkina Faso.

Le Festicom, prévu sur quatre jours, du 1er au 4 mai 2025, se veut un moment clé pour la profession. Il est conçu comme une plateforme de réflexion et de célébration des métiers de la communication, du journalisme, du marketing et des médias. Son objectif principal est de créer un espace propice à l'échange d'idées, à la formation, à la valorisation et à la célébration des acteurs de ces secteurs essentiels à la société.

Lors de la conférence, le secrétaire général de l'AJJCM, W. Mathieu Sana, a souligné l'importance de cet événement : « Ce festival se veut un véritable rendez-vous pour tous les professionnels et passionnés de la communication, du journalisme, du marketing et des médias. Nous avons donc décidé de créer un espace d'échange, de formation, de valorisation et de célébration de nos métiers. » Selon lui, ce festival permettra aux participants de partager leurs expériences, d'apprendre les uns des autres, et de poser les bases d'une meilleure collaboration entre les acteurs du secteur.

« Le Festicom se tiendra sous le thème : Pour un Burkina résilient et prospère, jeune, engage-toi par une communication saine », W. Mathieu Sana, à droite de celui au centre parmi les trois personnes sur la photo

L'un des objectifs phares de Festicom est également de soutenir les jeunes talents et d'encourager la professionnalisation dans les métiers de la communication et du journalisme. L'AJJCM entend, par ce biais, contribuer à l'épanouissement des jeunes professionnels, tout en faisant la promotion de l'innovation et de la créativité dans un secteur en constante évolution. « Nous souhaitons mettre en lumière la richesse de notre secteur et encourager la relève. C'est une opportunité pour les jeunes de se former, d'acquérir de nouvelles compétences et de s'inspirer des plus expérimentés », a ajouté W. Mathieu Sana.

En outre, le festival sera marqué par la participation de divers intervenants professionnels et permettra de tisser des liens entre les différents acteurs et de promouvoir des partenariats qui permettront de renforcer les capacités des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs. Des ateliers et des conférences enrichiront le programme pour offrir aux participants des outils pratiques et des stratégies adaptées à leurs besoins et aux défis contemporains de leur secteur.

« L'ambition est d'offrir aux étudiants des filières du journalisme, du marketing ou des communications une formation théorique et pratique qui viendra renforcer les capacités déjà acquises dans les différents instituts et universités », Pascal Koama, président de l'AJJCM

L'Association des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs (AJJCM) s'engage à travailler de concert avec les universités pour offrir aux étudiants des conditions d'études pratiques et directement connectées aux réalités du monde professionnel. Selon le président de l'AJJCM, Pascal Koama, l'association se veut être un véritable pont entre les étudiants et le milieu professionnel : « Nous voulons permettre aux étudiants d'acquérir une expérience réelle en touchant du doigt les réalités du terrain. L'objectif est également de fournir aux entreprises, qui accueillent nos étudiants en stage ou en emploi, des compétences directement exploitables pour le développement de leurs activités. »

Yentemma Alex Lankoandé (stagiaire)
Lefaso.net

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Burkina/Santé : Le Pr Halidou Tinto distingué Prix d'excellence de la Pharmacie d'Afrique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 13:15

Dans une note en date du 15 avril 2025, publiée sur le réseau social Linkedin, le Pr Halidou Tinto est célébré par ses pairs pour sa nouvelle distinction. Éminent chercheur et directeur de l'Unité de recherche clinique de Nanoro (URCN), Pr Halidou Tinto vient en effet, d'être couronné lauréat du tout premier Prix d'excellence de la recherche et de l'innovation de la Pharmacie d'Afrique.

Cette distinction est initiée par l'Inter Ordre des pharmaciens d'Afrique (IOPA). Ce prestigieux prix récompense non seulement une carrière marquée par la rigueur scientifique, mais également un engagement profond au service de la santé publique en Afrique.

Ainsi, à travers cette reconnaissance, ce sont les pairs du Pr Tinto, pharmaciens et chercheurs du continent, qui saluent l'ampleur et l'impact de ses travaux, notamment dans le domaine des maladies infectieuses.

La cérémonie officielle de remise du prix est prévue pour le 1er mai 2025 à Tunis, à l'occasion de l'ouverture du 24e Forum pharmaceutique international. Cet hommage va bien au-delà de la reconnaissance individuelle.

Il met en lumière toute une dynamique collective portée par l'URCN, et symbolise la capacité de l'Afrique à produire une recherche d'excellence, ancrée dans ses réalités et tournée vers l'innovation.

Lefaso.net

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In Memoriam- Dr TRAORE Née Belem Poko Antoinette

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 13:00

« Le souvenir du juste est en bénédiction »
20 avril 2015 – 20 avril 2025
Voilà déjà 10 (dix) ans que le Seigneur a rappelé à Lui, notre mère, grande-mère, soeur, tante, amie,

Dr TRAORE Née Belem Poko Antoinette,-
Medecin Pédiatre et Consultante à l'UNICEF.
Dans la lumière de ce 10ème anniversaire,

La grande famille de Feu Baba Moussa TRAORE à Bobo-Dioulasso, Karangasso, Bouendé et Ouagadougou,
La grande famille BELEM à Gourou, Ouagadougou, Montréal,
Feu le professeur OUMAR TRAORE dit Barou à la cité AN III ;
Ses enfants : Moustapha, Kader, Baba Moussa et Ismaël et leur épouse, à Ouagadougou, Paris, Cotonou et Abidjan ;

Ses petits enfants : Kenza, Eryn, Ethan, Shaïma, Yannis, Jeevan, Loevan, Mayura, Kessy, Sathya, Warrys et Myvia,
Les familles alliées, ses amis, ses collègues, ainsi que tous ceux qui l'ont aimée, expriment leur profonde gratitude et vous traduisent leur remerciements, pour les nombreuses marques de soutien reçues.

Ils vous invitent à vous unir à eux par la prière ou le recueillement, le Dimanche 27 Avril 2025, à travers les messes célébrées à son intention, dans les paroisses suivantes de la ville de Ouagadougou :
l'Eglise de Dapoya,
La cathédrale,
Notre dame des Apôtres de la Patte d'Oie,
l'Eglise Paroissiale de Saint Jean XXIII,

Et également à Abidjan et à Vigneux-sur-Seine en FRANCE.
Union de prières.-Son amour continue de vivre en nous.

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En Afrique du Sud, des fermiers blancs veulent le soutien de Trump contre une loi d’expropriation

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 12:21
La réforme agraire en Afrique du Sud a suscité un débat politique intense ces derniers mois, créant des tensions avec Donald Trump et son administration. Une nouvelle loi autorise l'expropriation de terres non exploitées sans compensation, ce qui a poussé certains agriculteurs et militants à solliciter l'aide de Donald Trump et d'Elon Musk, affirmant que les Sud-Africains blancs étaient victimes de "persécution raciale". Mais d'autres agriculteurs dénoncent de la désinformation. À ce jour, aucune expropriation sans compensation n’a eu lieu. Reportage de Caroline Dumay, Tom Canetti et Stefan Carstens.
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Crise diplomatique entre Paris et Alger : expulsions réciproques

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 12:17
Emmanuel Macron a décidé d'expulser "douze agents servant dans le réseau consulaire et diplomatique algérien en France" et de rappeler pour consultations l'ambassadeur français à Alger Stéphane Romatet en représailles à des expulsions similaires annoncées par l'Algérie, a déclaré mardi 15 avril l'Elysée. Le décryptage d'Antoine Mariotti, chroniqueur international à France 24.
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Côte d'Ivoire : le principal parti d'opposition va désigner Thiam candidat à la présidentielle

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 12:08
La course à la présidentielle s'accélère en Côte d'Ivoire à six mois du scrutin : Tidjane Thiam, ancien ministre et banquier international, doit être élu mercredi 16 avril candidat du principal parti d'opposition, le PDCI, lors d'une convention à laquelle il est le seul à s'être présenté.
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