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Le Gouvernement congolais projette d’implanter le port sec de Kasumbalesa, dans le Haut-Katanga.
Le BC CNSS dames de la RDC séjourne depuis mardi 2 décembre au Caire (Égypte) afin de prendre part à la phase finale de la Women’s Basketball League Africa (WBLA), édition 2025, prévue du 5 au 17 décembre 2025.
Les Congolaises s’étaient qualifiées pour cette phase finale à l’issue des éliminatoires de la zone IV disputés en août dernier à Kinshasa.
La Ligue de football de Kinshasa (LIFKIN) a lancé, mardi 2 décembre, l’inscription des clubs de son entité sportive désireux de participer à la 60ᵉ édition de la Coupe du Congo de football.
Le président de cet organe faîtier de Kinshasa, Désiré Bonina, a précisé que cette opération se poursuivra jusqu’au 25 décembre courant.
À l’approche d’un congrès controversé sur le panafricanisme, l’ANC accuse le régime togolais de manipuler une cause noble pour se réhabiliter sur la scène internationale. L’appel vise particulièrement Doudou Diène, ancien enquêteur de l’ONU sur les violences de 2005.
Le régime togolais tente de récupérer le panafricanisme : la présence de Doudou Diène est une faute grave
Le 5 février 2005, après trente-huit années d’un pouvoir personnel implacable, le Général Gnassingbé Eyadéma disparaissait, laissant derrière lui un régime bâti sur la peur et la terreur, la brutalité et la confiscation du pouvoir. Le même jour, les Forces armées togolaises violaient ouvertement la Constitution en imposant son fils, M. Faure Gnassingbé, à la tête de l’État. Cette prise de pouvoir dynastique, rejetée par le peuple togolais, déboucha sur l’une des répressions politiques les plus sanglantes de l’histoire contemporaine de notre pays. Selon le rapport de la Mission d’établissement des faits de l’ONU, dirigée par M. Doudou Diène, près de 500 Togolais ont été assassinés, écrasés sous les balles d’un régime prêt à tout pour conserver un pouvoir au demeurant usurpé. Ces crimes restent impunis. Le régime, lui, est toujours là. Et Faure Gnassingbé, vingt ans plus tard, continue de se maintenir par la force, la fraude électorale et une ingénierie institutionnelle qui transforme le pays en monarchie héréditaire de fait. Aujourd’hui, ce même pouvoir prétend, dans une manœuvre aussi grossière qu’indécente, organiser un « congrès sur le panafricanisme ». Un régime qui a réprimé son peuple sans retenue, qui a constamment piétiné la souveraineté populaire et qui a passé des décennies à s’abriter derrière le soutien complaisant de certaines puissances occidentales, n’a aucune légitimité pour parler au nom du panafricanisme. Ce régime ne croit pas au panafricanisme. Ce régime tente de détourner et de dévoyer le panafricanisme. C’est dans ce contexte que la présence annoncée de M. Doudou Diène choque profondément. L’homme qui a documenté les massacres de 2005 ne peut devenir, même malgré lui, le paravent d’un régime qu’il connaît mieux que quiconque. En acceptant de participer à cette opération de communication, M. Diène prend le risque d’offrir au pouvoir togolais ce qu’il recherche désespérément : un brevet de respectabilité. La présence de M. Diène serait utilisée comme un assentiment moral, une réhabilitation symbolique.L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) affirme avec force : Aucun représentant honnête du panafricanisme ne peut se tenir aux côtés d’un régime qui a fait tirer sur son propre peuple, qui continue d’écraser les libertés publiques et qui s’accroche au pouvoir par la ruse et la violence. Aucun représentant honnête du panafricanisme ne peut se tenir aux côtés d’un régime dont la gouvernance calamiteuse demeure aux antipodes de l’idéal et des valeurs du panafricanisme. Le panafricanisme authentique est un combat pour l’émancipation des peuples africains, pas une tribune offerte aux autocrates pour se refaire une image. L’ANC appelle donc solennellement mais fermement M. Doudou Diène à renoncer à sa participation. Il en va non seulement de sa crédibilité personnelle, mais aussi de la mémoire des centaines de victimes dont il a porté la voix devant la communauté internationale. Le Togo n’a pas besoin d’un congrès de propagande. Il a besoin de vérité, de liberté et de justice. Fait à
Lomé, le 03 décembre 2025
Pour le Bureau National, Le Président,
SIGNE
Jean-Pierre FABRE
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La situation reste tendue à Katogota et Kamanyola depuis la matinée de ce mercredi 3 décembre dans le Sud-Kivu. Les Forces armées de la RDC (FARDC) et l'AFC-M23 se disputent depuis mardi le contrôle de ces localités, situées respectivement dans les territoires d'Uvira et de Walungu, le long de la RN5 à environ 50 km au sud de Bukavu.
Les combats ont repris tôt le matin à Katogota avant de s'étendre à Kamanyola, où les affrontements persistaient à la mi-journée.
Une dispute autour de 3 millions de centimes dégénère à Bordj El Bahri et mène à l’attaque de deux enfants par des chiens de race […]
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Mgr Donatien Bafuidinsoni, évêque d’Inongo, a publié mardi 2 décembre une lettre ouverte intitulée « Nos vies ont-elles encore de la valeur ? », appelant à des mesures urgentes pour lutter contre les naufrages récurrents dans la province de Maï-Ndombe.
L'Assemblée nationale a déclaré recevable la proposition de loi portant protection et promotion des droits des personnes du troisième âge, lors de la plénière du lundi 1er décembre. Initiée par le député Dédé Mopasa, élu d'Idiofa au Kwilu, cette loi définit le troisième âge à partir de 60 ans révolus, conformément aux recommandations des Nations unies. Elle vise à instaurer un cadre juridique solide pour garantir leurs droits et leur accès aux services sociaux de base.
Mesures phares proposées
Fin de cavale pour les auteurs d’une agression d’une rare violence qui avait secoué la wilaya de Skikda et indigné les réseaux sociaux. Les services […]
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La Cour de cassation de Paris a rejeté le pourvoi d’Eric Zemmour ce mardi, validant définitivement sa condamnation pour complicité d’injure publique et provocation à […]
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La CDPA publie un communiqué cinglant après le discours de Faure Gnassingbé. Elle y dénonce une démocratie de façade, une paupérisation massive et un régime « centralisé et autoritaire ». Elle appelle à la libération des prisonniers politiques et à une refonte complète des institutions, exhortant le peuple à se lever.
COMMUNIQUÉ DE LA CDPA
Discours sur l’état de la nation en trompe-l’œil :
quand la mise en scène remplace la démocratie
La CDPA a écouté avec lucidité le discours de monsieur Faure GNASSINGBE devant les députés. Derrière les formules bien tournées et la rhétorique de réforme, se dissimule une tout autre réalité : le Togo s’enlise dans une crise institutionnelle dissimulée par des artifices langagiers, sur fond de paupérisation massive et de régression démocratique assumée.
La CDPA a noté que ce discours proclame l’avènement de la 5[e] République comme un tournant historique. Mais ce tournant, loin d’être démocratique, est le fruit d’une révision constitutionnelle imposée sans référendum populaire. C’est donc un maquillage institutionnel au service d’un pouvoir verrouillé. L’Assemblée nationale reste l’apanage d’une seule famille politique, les contre-pouvoirs sont muselés, et le processus de refondation s’est fait sans la participation du peuple. La démocratie revendiquée n’est qu’une façade d’un régime centralisé, autoritaire, et farouchement fermé à la moindre idée d’alternance.
Monsieur Faure GNASSINGBÉ a évoqué l’équité, la justice sociale, la proximité. Mais comment parler d’équité quand sept Togolais sur dix vivent sous le seuil de pauvreté ? Quand les inégalités d’accès à l’eau, à l’énergie, à la santé ou à l’éducation entre Lomé et les zones rurales atteignent des sommets ? Aucun chiffre, aucun objectif, aucun plan concret n’a été annoncé pour inverser la tendance. Pire, le projet de loi de finances 2026, examiné dans une précipitation organisée, consacre l’essentiel des ressources à la dette et aux frais de fonctionnement, au détriment des investissements sociaux. Le peuple togolais n’a plus besoin de discours : il attend des actes.
Le discours se félicite du rôle du Togo comme médiateur régional et promoteur du panafricanisme. Mais quelle crédibilité accorder à un État silencieux face aux coups d’État constitutionnels ? À un régime qui réprime l’opposition chez lui, mais appelle au dialogue ailleurs ? À un gouvernement qui chute dans tous les classements mondiaux de gouvernance, de transparence et de liberté de la presse ? Le respect des droits humains à l’intérieur est le premier fondement de toute légitimité internationale. Le régime l’a manifestement oublié.
Le discours aligne des slogans économiques, mais les engagements budgétaires restent flous. La dette publique atteint 68 % du PIB, contractée au nom des Togolais, sans débat public, avec des emprunts à court terme qui hypothèquent l’avenir. Le secteur privé est étouffé par la corruption, l’arbitraire administratif, et une confiance absente. Sans justice fiscale, sans lutte réelle contre la prédation, sans accès équitable au crédit : il n’y aura pas de transformation, seulement la reproduction d’un système inégalitaire.
L’annonce de grâces présidentielles pourrait être saluée. Mais le silence assourdissant sur les prisonniers politiques interroge. Journalistes emprisonnés, syndicalistes réprimés, lanceurs d’alertes arbitrairement arrêtés ; mais aucune loi d’amnistie générale n’est proposée. On ne construit pas la paix en enfermant les voix dissidentes ; de même, on ne parle pas de justice quand on pratique la répression à tout vent.
Le Togo n’a pas besoin de discours rédigés par des plumes talentueuses. Il a besoin de rupture. De courage. De démocratie réelle. Le peuple n’est pas dupe : il voit, il vit, il souffre et il réclame non des hommages à ceux qui gouvernent, mais des comptes rendus à ceux qui subissent. Il exige qu’on ouvre les vannes d’une démocratie vivante, participative, équitable.
La CDPA appelle solennellement à :
· la libération immédiate de tous les prisonniers politiques ;
· la relecture urgente de la loi de finances 2026 pour en faire un outil de justice sociale ;
· la retraite politique des tenants d’un régime en place depuis plus de soixante ans ;
· la refondation constitutionnelle participative, menée avec le peuple et non contre lui.
Peuple togolais, lève-toi : la démocratie l’exige.
Lomé, le 3 décembre 2025
LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE LA CDPA
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