Les grandes familles SAWADOGO, ZONGO, ZANGO, OUEDRAOGO, KONOMBO, SANKARA, à Yako, Arbolé, Mia, Ilyalé, Ouagadougou, Côte d'Ivoire, France, et États-Unis
Les familles alliées, TRAORE, OUEDRAOGO, BALIMA, NANA, NABYOURE, GUIGUEMDE, BEMBABA, SANDWIDI, MILLOGO, BOUGMA, BAGUEMZANRE a Ouagadougou, France, Côte d'Ivoire et aux Etats-Unis...
Très touchés par les prières, les marques de réconfort et les soutiens multiformes que vous leur avez témoignés lors des obsèques de leur fille, sœur, belle sœur, mère et grand-mère :
SAWADOGO Micheline Marie Josephine,
Rapelée a Dieu le 17/06/2025 et inhumée le 18/06/2025
Expriment leurs sincères remerciements et profonde gratitude :
- Aux prêtes
- A La CCB saint Francois D'Assise de Paglaayiri
- Aux jeunes et voisins de Paglaayiri
– Aux amis, Amies et connaissances, et tous ceux qui de près ou de loin nous ont assisté et dont les noms n'ont pu être cités de peur d'en oublier.
Par ailleurs, elles vous informent que des messes pour le repos de l'âme du défunt sont programmées comme suit :
PAROISSE NOTRE DAME Des APOTRES
Dimanche 7, 13, 20, 27 juillet 2025, messes de 7:00AM
Dimanche 03, 10, 17, 24, Aout 2025 Messes de 7:00 AM
PAROISSE NOTRE DAME de l'IMMACULEE CONCEPTION (CATHEDRALE)
Samedi 4, 12, 19 Juillet 2025 messes de 18h30
Dimanche 6 juillet 2025 messe de 5h30
Dimanche 13 juillet 2025 messe de 9ham30
Jeans 11:25 :"Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort."
Que Dieu le Tout puissant vous rende au centuple vos bienfaits.
(Union de prières)
L'ONG UWAKI-Maniema, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a organisé ce week-end une réunion de concertation sur le genre et les droits humains.
La MONUSCO a lancé, le mardi 1ᵉʳ juillet, les travaux de construction de trois salles de classe à l’École primaire de Makene, située dans la localité de Kekelibo, à une trentaine de kilomètres de la ville de Beni (Nord-Kivu). La cérémonie de pose de la première pierre a été présidée par le colonel Marcel Kaloni, administrateur assistant du territoire de Beni.
La grande famille TOÉ à Tiouma, Goin, Toma, Gassan, Ouagadougou, Canada, Allemagne, États-Unis, Sénégal, Côte d'Ivoire et les familles alliées.
Les familles ZERBO/LORI , PARÉ à Djouroum, Gassan, Tosson, Ouarkoye, Gabon, Côte d'Ivoire, Ouagadougou et les familles alliées.
Les enfants Claude , Sylvie , Anthyme et Fabrice ;
Les petits enfants Anabelle , Sophia , Lucas et Emma-Katty ;
Les frères et sœur Norbert, Fernand et Perpetue ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de Marcel TOÉ ingénieur électronicien à la retraite le mardi 01 juillet 2025 à Ouagadougou.
Programme des obsèques :
Vendredi 04 juillet à 18h30 : Levée du corps à la morgue de la clinique Suka.
Vendredi 04 juillet à 20h : Veillée de prière au domicile familial à Pissy.
Samedi 05 juillet à 11h30 : Messe et absoute à l'église Christ Roi de Pissy suivie de l'enterrement au cimetière municipal de Gounghin.
Que par la miséricorde de Dieu l'âme de notre bien aimé repose en paix !
Union de prière.
《Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur...ils se reposent de leurs travaux.》(Ap 14,13)
Jeudi 3 juillet 2025
15H : Levée du corps à la morgue de l'hôpital Yalgado
15h45 : Arrivée au domicile à Dassasgo
16h00 - 19h00 : Temps de recueillement
19h00 - 20h00 : Veillée de prière suivie de témoignages
Vendredi 4 juillet 2025
8h15 : Levée du corps pour l'église
9h00 - 10h30 : Messe célébrée à l'église Saint Camille
10h45 : Départ pour le Cimetière Municipal
Central St-Léon
11h30 : Inhumation
Merci de vous unir à nous dans la prière pour le repos de son âme
Localisation du domicile
1. Emprunter l'avenue Charles De Gaule en direction de la Pédiatrie ;
2. Au feu tricolore suivant la pharmacie Saint Camille, tourner à gauche ;
3. Longer la rue jusqu'au 4ème 6m à droite ;
4. Tourner à droite, le domicile est la 3ème cour sur votre gauche
La synergie des organisations de la société civile, des mouvements citoyens et du Barza intercommunautaire du Sud-Kivu a lancé, ce mardi 1ᵉʳ juillet, un appel pressant au gouvernement congolais pour autoriser la réouverture des banques dans les zones sous occupation armée. Selon ces structures, la fermeture prolongée des institutions financières plonge les ménages dans la précarité et paralyse l’économie locale.
Revue de presse du mercredi 2 juillet 2025
Vingt-trois otages des ADF ont été libérés par leurs ravisseurs mardi 1er juillet dans le territoire de Mambasa (Ituri). Selon des sources sécuritaires, ces personnes figurent parmi la cinquantaine de civils pris en otage par ces rebelles pendant leur incursion il y a une semaine au village d’Elaka. Des leaders communautaires de cette entité coutumière lancent un appel à l’armée pour poursuivre ces malfrats pour obtenir la libération d'autres otages.
Le législateur burkinabè ayant prévu des mécanismes disciplinaires pour prendre en charge les cas de manquement aux obligations professionnelles et déontologiques commis par les professionnels de santé, l'activation de ces mécanismes permettra de faire écho au limogeage de la directrice générale du CHR de Kaya pour des faits dont elle assume la responsabilité sans les avoir commis elle-même. Si tel n'est pas le cas, il y aurait une situation d'impunité qui pourrait contribuer à faire perdurer les pratiques incriminées qui semblent avoir la peau dure au sein des établissements publics de santé. C'est l'avis de Barthélemy Akouwandambou, entre autres consultant en droit et management publics, qui s'exprime dans cette tribune.
Le conseil des ministres du 18 juin 2025 a mis fin aux fonctions de la Directrice Générale du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Kaya, sans toutefois motiver cette sanction. C'est le Ministre de la santé qui, par la suite, au cours d'une édition du journal télévisé de la RTB, a expliqué que cette sanction est liée à des cas avérés de détournement de patients du CHR vers une clinique privée. Il précise qu'il est reproché à la Directrice Générale d'avoir fait preuve ‘'d'inertie'' face à cette situation. En d'autres termes, elle n'aurait rien fait pour sanctionner les auteurs des faits et, par la même occasion, mettre un terme à ce grave dysfonctionnement de l'établissement dont elle avait la responsabilité.
Suite à ces explications, plusieurs personnes, notamment à travers les réseaux sociaux, se sont posé des questions dont celles qui nous intéressent sont les suivantes : Pourquoi la Directrice Générale est-elle la seule à être sanctionnée (surtout qu'elle ne serait pas l'auteure directe du détournement de patients) ? Pourquoi les médecins et/ou les infirmiers [Aucun médecin n'est impliqué dans ces détournements de patients à cette étape de ses investigations selon l'ordre des médecins du Burkina, NDLR], qui ont probablement commis cette faute ne sont pas sanctionnés et quel est leur sort (puisqu'une inspection technique a été effectuée et que les auteurs directs sont certainement identifiés) ?
Au regard des informations disponibles à ce stade, nous pensons que le sort qui pourrait attendre les médecins et/ou infirmiers impliqués dans cette affaire devrait essentiellement se jouer sur le terrain de la mise en jeu de leur responsabilité disciplinaire. En effet, les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, infirmiers, sages-femmes/maïeuticiens), employés par un établissement de santé public ou privé, sont soumis à une double responsabilité disciplinaire : celle devant l'employeur (A) et celle devant l'ordre professionnel ou responsabilité ordinale (B).
A. La responsabilité disciplinaire devant l'employeur
En tant qu'agents d'un établissement public de santé hospitalier, les professionnels de santé sont, en principe, régis par la loi n° 057-2017/AN du 19 janvier 2017 portant statut de la fonction publique hospitalière. Cette loi organise un régime disciplinaire applicable en cas de manquement aux obligations professionnelles, d'atteinte à la discipline, de faute ou irrégularité commise par un fonctionnaire de la fonction publique hospitalière en raison, à l'occasion ou dans l'exercice de ses fonctions (articles 142 à 161).
Ce régime disciplinaire prévoit des sanctions de premier degré (l'avertissement et l'exclusion temporaire des fonctions de trente jours maximum) et de deuxième degré (le retard d'avancement, l'abaissement d'échelon et la révocation). Les sanctions de premier degré sont prononcées par les supérieurs hiérarchiques immédiats, sans consultation du conseil de discipline. Quant aux sanctions de deuxième degré, elles sont prononcées par le premier responsable de l'établissement (c'est-à-dire le directeur général ou la directrice générale), après avis du conseil de discipline. Il convient d'ajouter qu'en cas de faute d'une « extrême gravité », le premier responsable de l'établissement peut prononcer la révocation de l'agent fautif, sur autorisation du conseil d'administration de l'établissement, sans consultation du conseil de discipline.
Au regard de ce qui précède, on peut supposer que, dans le cas d'espèce, la Directrice Générale a été sanctionnée parce qu'elle n'aurait pas entamé de procédure disciplinaire à l'encontre de l'auteur ou des auteurs présumé(s) des faits incriminés. Toutefois, ne connaissant pas les détails de l'affaire, on ne saurait dire s'il appartenait aux supérieurs hiérarchiques immédiats (chefs de services médicaux ou médicotechniques, directeurs de services) ou au premier responsable (Directrice Générale) de prendre les sanctions disciplinaires qui s'imposent. Mais, dans la mesure où le Gouvernement a statué, ces conjectures sont sans intérêt.
En tout état de cause, cela ne signifie nullement que les auteurs présumés des faits incriminés devront rester impunis. En effet, dès lors qu'un nouveau directeur général ou une nouvelle directrice générale sera nommé(e), il lui appartiendra de faire le nécessaire pour que ces agents indélicats fassent l'objet de la procédure disciplinaire appropriée et qu'ils soient, le cas échéant, sanctionné(s). A condition, toutefois, que les faits ne soient pas frappés par la prescription.
B. La responsabilité disciplinaire devant l'ordre professionnel (ou responsabilité ordinale)
En 2012, le législateur burkinabè a créé cinq ordres professionnels dans le secteur de la santé, à savoir : l'Ordre national des chirurgiens-dentistes (loi n° 008-2012/AN du 17 avril 2012), l'Ordre national des infirmiers et infirmières (loi n° 017-2012/AN du 08 mai 2012), l'Ordre national des sages-femmes et maïeuticiens (loi n° 018-2012/AN du 08 mai 2012), l'Ordre national des pharmaciens (loi n° 027-2012/AN du 05 juin 2012) et l'Ordre national des médecins (loi n° 028-2012/AN du 05 juin 2012).
A titre de rappel, un ordre professionnel est un organisme constitué par l'ensemble des membres d'une profession donnée, et qui reçoit pour missions essentielles de représenter la profession et de veiller au respect des règles déontologiques de ladite profession. Il s'agit donc d'une forme d'autorégulation, puisque ce sont les professionnels, regroupés au sein de l'ordre professionnel, qui assument eux-mêmes la fonction de maintien de l'ordre et de la discipline en leur sein. En d'autres termes, l'Etat délègue aux ordres professionnels ses prérogatives de puissance publique pour faire respecter l'ordre et les bonnes mœurs au sein des professions concernées. Cette situation exceptionnelle se justifie par le haut niveau de technicité et par le caractère historiquement libéral de ces professions.
Ainsi défini, l'ordre professionnel est différent du syndicat et de toute autre association professionnelle. En effet, non seulement l'inscription au tableau de l'ordre professionnel est obligatoire pour tout professionnel concerné, mais aussi les attributions de l'ordre professionnel sont incomparables à celles de tout autre organisme professionnel. A titre d'exemple, les attributions de l'Ordre national des médecins sont les suivantes (loi n° 028-2012/AN, article 2) : veiller au respect, à la défense et à la promotion des valeurs fondamentales de la profession médicale ; veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine et à l'observance par tous les membres des devoirs professionnels ainsi que des règles édictées par le code de déontologie des médecins ; veiller au respect de la confidentialité des données personnelles de santé ; défendre l'honneur, l'indépendance professionnelle des médecins dont les décisions ne peuvent être dictées par d'autres considérations que l'éthique professionnelle, l'intérêt du patient et de la santé publique ; exiger une compétence reconnue garantissant la qualité et la sécurité des actes accomplis au service des malades et de la population.
Dans le cadre de la mise en œuvre des compétences qui lui sont reconnues chacun des ordres professionnels de la santé a élaboré un code de déontologie qui a été adopté par décret. Du point de vue du contenu, les différents codes de déontologie ont consacré les règles déontologiques traditionnelles des professions de santé, à savoir : les devoirs généraux, les devoirs envers les malades, les devoirs envers les confrères et les devoirs envers les autres professions de santé. A ces devoirs classiques, les codes de déontologie des médecins et des pharmaciens, et dans une moindre mesure ceux des chirurgiens-dentistes et des sages-femmes et maïeuticiens, ont ajouté des règles relatives aux modes d'exercice de ces professions et à la recherche biomédicale.
Afin de sanctionner les manquements aux obligations déontologiques, chaque ordre professionnel de la santé a été doté d'une chambre de discipline, par arrêté conjoint, en 2014. En conséquence, chaque ordre professionnel devrait être en mesure d'enclencher la procédure disciplinaire ordinale à l'encontre de ses membres accusés d'infraction à la déontologie. Les ordres professionnels de la santé peuvent être saisis, à travers leurs conseils régionaux, par le ministre chargé de la santé, par l'autorité régionale, provinciale, par le procureur du Faso, par un praticien inscrit au tableau de chaque Ordre ou par le patient. C'est par une décision motivée, exposant les faits et les qualifiant en droit, que l'instance disciplinaire rend sa décision et prononce une relaxe, une mesure d'enquête ou une condamnation qui peut être : l'avertissement, le blâme, l'interdiction temporaire d'exercer, la radiation du tableau de l'ordre (la radiation implique une interdiction d'exercer puisque l'inscription au tableau de l'ordre est une condition sine qua non pour pouvoir exercer les professions de santé).
Il convient de souligner que les fautes déontologiques sont imprescriptibles et qu'en conséquence, un manquement déontologique peut être poursuivi sans limitation dans le temps.
Conclusion
Le législateur burkinabè a prévu des mécanismes disciplinaires pour prendre en charge les cas de manquement aux obligations professionnelles et déontologiques commis par les professionnels de santé. L'activation de ces mécanismes permettra de faire écho au limogeage de la Directrice Générale du CHR de Kaya pour des faits dont elle assume la responsabilité sans les avoir commis elle-même. Si tel n'est pas le cas, il y aurait une situation d'impunité qui pourrait contribuer à faire perdurer les pratiques incriminées qui semblent avoir la peau dure au sein des établissements publics de santé.
Au-delà des acteurs du CHR de Kaya, cette affaire est porteuse d'enseignements pour tous les cadres de l'administration publique. En effet, la sévère sanction infligée par le Gouvernement à la Directrice Générale de cet hôpital résonne comme un coup de semonce à l'endroit de tout manager public pour qu'il assume pleinement ses responsabilités, à travers un exercice rigoureux du pouvoir et de l'autorité qui lui sont conférés par ses fonctions (Le Ministre de la Santé l'a, du reste, expressément signifié aux directeurs généraux et directrices générales des hôpitaux publics).
Enfin, cette affaire constitue une opportunité pour pousser les ordres professionnels de la santé à mettre en œuvre les compétences disciplinaires qui sont les leurs et qui justifient en très grande partie leur création. C'est l'occasion également pour ces ordres professionnels, à travers les actions qu'ils entreprendraient, de permettre au grand public de les distinguer des syndicats et autres associations professionnelles.
Barthélemy AKOUWANDAMBOU Conférencier – Consultant en droit et management publics
Diplôme d'Administrateur des hôpitaux et des services de santé (ENSP - Ouagadougou)
Master Droit public, spécialité Services et politiques publics (Université de Rouen)
DU Droit et santé (Université de Montpellier)
Ressources documentaires :
– AKOUWANDAMBOU B., Recueil de législation sanitaire burkinabè, vol. 1 Professions de santé, Cabinet Yonodev', 2015.
– AKOUWANDAMBOU B., Cours de déontologie des professions de santé, ENAM 2018-2019.
– CHR de Kaya : Le ministre de la santé explique les raisons du limogeage de la directrice générale
– Textes législatifs et réglementaires cités.
Le 25 juin 2025, le ministère burkinabè de l'Administration territoriale et de la décentralisation a annoncé, via sa page Facebook, la suspension pour trois mois renouvelables de l'Association étrangère dénommée « COMUNITA DI S. EGIDIO »,, en abrégé ACAP, couramment connue sous la dénomination française Communauté de Sant'Egidio. La raison invoquée est la collecte de données à caractère personnel sur le territoire national et leur hébergement à l'étranger sans autorisation préalable. Mais qui est vraiment cette communauté ?
Fondée en 1968 à Rome par Andrea Riccardi, la Communauté de Sant'Egidio est aujourd'hui présente dans plus de 70 pays. Née dans le souffle du concile Vatican II, elle est une association laïque catholique, reconnue officiellement par l'Église depuis 1986. Elle tire son nom de l'église Sant'Egidio, dans le quartier de Trastevere à Rome, où elle a établi son siège mondial.
Sant'Egidio se distingue par une triple vocation qu'est la prière, la solidarité avec les pauvres et l'engagement pour la paix. Chaque jour, ses membres se réunissent autour de l'Évangile pour nourrir une foi active, tournée vers l'humain.
L'un des piliers de l'action de Sant'Egidio est la proximité avec les personnes marginalisées tels que les sans-abri, les réfugiés, les enfants abandonnés, les détenus ou personnes âgées isolées. Elle œuvre à travers des programmes d'aide humanitaire, de soutien éducatif ou encore de distribution de repas.
En Afrique, elle s'est particulièrement illustrée avec le programme DREAM, qui lutte contre le VIH/SIDA en combinant soins médicaux, nutrition et éducation à la santé. Elle est également à l'origine des couloirs humanitaires, permettant à des réfugiés d'accéder légalement à l'Europe, à travers des dispositifs sécurisés et concertés.
Au-delà de l'action sociale, Sant'Egidio s'est imposée sur la scène diplomatique. Surnommée « la petite ONU de Trastevere », la communauté a souvent joué le rôle de médiatrice dans des conflits. En 1992, elle a notamment permis la signature des accords de paix au Mozambique, mettant fin à une guerre civile de 16 ans.
Depuis, elle est intervenue en Algérie, au Kosovo, en Amérique centrale ou encore plus récemment au Soudan du Sud.
Avant la suspension temporaire de ses activités au Burkina Faso, la Communauté de Sant'Egidio a marqué, ces dernières années, son empreinte sur le territoire par des actions concrètes dans les domaines de l'aide humanitaire et de la citoyenneté.
Lancée en 2010 et intensifiée en 2018 dans la région du Centre-ouest, l'initiative Birth registration for all versus oblivion (BRAVO) a permis d'enregistrer à l'état civil plus de trois millions de personnes au Burkina Faso, en majorité des enfants.
À travers l'implantation de 222 bureaux dans les centres de santé, le programme a facilité l'enregistrement de 84 000 nouveau-nés et 20 000 enfants de plus de 5 ans entre 2018 et 2021.
Sant'Egidio a également multiplié les initiatives en faveur de la cohésion sociale et du dialogue interreligieux. En 2011, elle a réuni chrétiens, musulmans et leaders coutumiers à Ouagadougou pour une grande prière pour la paix sur la place de la Nation. Elle a également organisé des ateliers de tissage pour des femmes déplacées provenant de villages de la région du Nord afin de leur offrir une autonomie économique qui leur permettra rapidement de subvenir à leurs besoins et de prendre en charge leurs familles.
Au-delà du plaidoyer, Sant'Egidio intervient aussi sur le terrain humanitaire. En octobre 2023, en partenariat avec la Fondation Tadhilt, elle a distribué 12 tonnes de vivres (riz, maïs, haricots) à 370 ménages déplacés dans les communes de Gorom-Gorom et Komsilga.
Pour mémoire, l''association a été distinguée à plusieurs reprises sur la scène internationale, recevant notamment le Prix Charlemagne, le Prix Félix Houphouët-Boigny et le Prix Niwano de la paix.
Lefaso.net
Le grand chancelier des ordres du Burkina, le général de brigade Pringrenoma Zagré, a procédé ce 1ᵉʳ juillet 2025 au lancement officiel des sessions des conseils des ordres et des médailles. Ces sessions se tiennent en vue des décorations du 11 décembre 2025, occasion à laquelle la nation va exprimer sa reconnaissance à ses fils les plus méritants. Les différents conseils des ordres vont donc examiner et valider les dossiers de candidature. Selon plusieurs critères établis par les textes, les membres des conseils vont apprécier les candidatures selon les catégories.
La session des conseils des ordres et des médailles qui se tient tous les ans est une instance statutaire, qui a pour mission d'examiner et d'émettre des avis sur les dossiers de candidature reçus, afin de soumettre au président du Faso, grand maître des ordres du Burkina, les candidatures pour décision finale quant aux personnes qui seront décorées à l'occasion de la commémoration du 11 décembre 2025.
Il faut noter que les dossiers soumis à l'appréciation des différents conseils des ordres ont déjà fait l'objet de sélections par des comités mis en place dans les différentes structures qui proposent les candidats (institutions, départements ministériels, gouvernorats, provinces, etc.). La présente phase constitue donc la dernière.
Pringrenoma Zagré, Grand chancelier des ordres burkinabè, a procédé à l'ouverture des sessions des conseils des ordres et des médailles.S'adressant aux membres des différents conseils des ordres, le grand chancelier des ordres burkinabè a indiqué qu'il avait une entière confiance en leur professionnalisme et leur intégrité. « Votre désignation résulte de la reconnaissance de vos compétences professionnelles et de vos aptitudes avérées, de vos compétences à examiner les dossiers avec rigueur, équité, discernement et probité afin de retenir les candidats dont les mérites individuels, le dévouement et les valeurs professionnelles sont avérés, dans le strict respect des critères définis par les textes. Je suis convaincu que, comme à l'accoutumée, vous accomplirez cette mission avec la dignité et le professionnalisme qui vous caractérisent », a-t-il lancé à leur endroit.
Pringrenoma Zagré a indiqué que pour la présente session, ce sont plus de 6 000 candidatures qui sont attendues. Un nombre qui va crescendo, au regard du contexte national actuel, marqué par l'engagement des divers acteurs civils comme militaires, en particulier les forces combattantes ainsi que les acteurs dans divers secteurs comme la santé, l'éducation et la justice. « Il conviendra donc d'identifier tous ceux qui, par leur dévouement exceptionnel, répondent à cet appel de la nation, pour leur témoigner la reconnaissance de la nation afin de les stimuler et les encourager à poursuivre ».
photo de famillePour être éligible à la décoration, il faut remplir certaines conditions telles que l'âge (avoir la majorité requise sauf en cas de situation exceptionnelle), la durée du service (15 ans pour les ordres nationaux et 10 ans pour les ordres spécifiques), le dévouement professionnel exemplaire, l'esprit patriotique, l'abnégation, les sacrifices remarquables qui font honneur à la nation, etc.
Il faut noter que depuis 2023, une décision a été prise par les autorités de faire fabriquer les médailles par des artisans burkinabè.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
16 337 candidats prennent part aux épreuves du Certificat de qualification professionnelle (CQP) sur l'ensemble du territoire national cette année 2025. Le ministre de l'enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, Dr Boubacar Savadogo, a officiellement lancé les épreuves ce mardi 1ᵉʳ juillet 2025 à Manga, dans la capitale régionale du Centre-sud.
C'est à la direction régionale du centre de formation professionnelle que le ministre et la gouverneure de la région ont ouvert les premières enveloppes des épreuves.
Du 1ᵉʳ juillet au 8 juillet, les candidats seront examinés dans les 14 métiers que sont la coiffure, la couture, le carrelage, la maçonnerie, l'électricité des installations domestiques, la menuiserie métallique, la menuiserie aluminium, la mécanique, la plomberie, la maintenance, la mécanique cycles et motocycles, la cuisine et la teinture-tissage.
Les candidats en pleine compositionParmi ces métiers, Adjiaratou Congo pratique la couture. Ce matin, le stylo entre les doigts, elle renseigne la fiche de composition. Elle qui a eu la chance de faire ce métier durant dix mois souhaite obtenir ce diplôme pour affirmer son professionnalisme. « J'ai fait la couture dans un centre de formation, il y a dix mois de cela. Ce matin, je fais la phase théorique pour compléter la formation. Je suis confiante et je sais que ça va marcher », a-t-elle indiqué avec conviction.
Dans la salle voisine, sont assis de nombreux candidats en attente des épreuves. Latifatou Sawadogo installée sur la première table, suit attentivement les consignes des surveillants du jour. Visiblement décomplexée, elle se dit « très confiante » et prie que tout se passe bien.
Adjaratou Congo se dit confiante pour débuter les épreuvesLe ministre, après avoir encouragé les candidats, les a appelés au patriotisme. « Le président du Faso nous invite tous les jours à être des patriotes. Donc, il faut être concentré. Ceux qui seront pris dans les tentatives de fraude seront sévèrement sanctionnés », a-t-il indiqué devant les candidats.
Selon le ministre en charge de la formation professionnelle, le gouvernement entend former de la main-d'œuvre qualifiée à travers ce certificat de qualification professionnelle. « Beaucoup de jeunes brillants font de longues études. Mais ils ne parviennent pas à trouver de l'emploi et se reconvertissent difficilement. Nous voulons former des gens afin de fournir de la main-d'œuvre pour répondre au défi du secteur économique », a-t-il ajouté.
Le ministre en charge de l'enseignement professionnel, Dr Boubacar Savadogo, a invité les élèves à se départir de la fraudePour rappel, le nombre de candidats connaît une hausse cette année par rapport à l'année précédente. Ils étaient au nombre de 16 036 l'année dernière et cette année ils sont 16 337 candidats qui composent dans 283 jurys.
Parmi les 16 337 candidats, le Centre-sud compte 509, dont plus de 200 pour la ville de Manga.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Le Fonds spécial routier du Burkina Faso (FSR-B) a tenu une conférence de presse pour expliquer le décret de gestion des péages et l'ouverture des postes de péage modernes. La rencontre entre les journalistes et l'équipe du fonds a eu lieu ce mardi 1ᵉʳ juillet 2025, à Boudtenga dans la commune de Saaba, sur le site du nouveau péage.
Dans le souci de réduire les déperditions de recettes, d'améliorer la fluidité du trafic aux postes de péage et de sécuriser les recettes, le gouvernement a décidé de moderniser trois postes de péage. Il s'agit de celui de Tintilou, de Boudtenga et de Kotédoudou. Ces trois postes seront ouverts officiellement dans les jours à venir selon le directeur général du fonds, Théodore Gouwindmanegré Ouédraogo.
Le péage de Boudtenga est construit sur une superficie de 12 hectares. C'est un poste de péage à 13 voies. Le site a un système de paiement automatique. Il existe trois systèmes de paiement. Il y a le paiement en cash, par badge et le télépéage. Des caméras de surveillance sont disponibles sur ce site. Le site possède un bâtiment administratif. L'équipe du fonds a souligné que les travaux des sites de péage ont connu un retard à cause de plusieurs facteurs. Il s'agit entre autres de l'avènement de la COVID-19 et de l'instabilité qu'a connue le pays en 2022.
La salle des caméras de surveillanceLe Fonds spécial routier du Burkina, la structure en charge de la mobilisation des ressources pour la prise en charge des projets routiers, a été créé par décret en 2016 à la suite de la transformation du Fonds d'entretien routier du Burkina. Le FSR-B est un établissement public de l'État doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Il fait partie de la catégorie des fonds nationaux. Il est passé d'un fonds de 1re génération à un fonds de 2e génération, avec des missions plus élargies afin de contribuer au développement et à la sauvegarde du patrimoine routier national.
« Grâce aux réformes successives et à la volonté politique affirmée des plus hautes autorités, le FSR-B a su évoluer pour devenir de fait un fonds de 3ᵉ génération, capable de mobiliser, de générer des recettes propres et de lever des fonds sur le marché financier afin de financer aussi bien l'entretien que des travaux d'infrastructures neuves.
C'est dans cette dynamique que s'inscrit le nouveau décret portant gestion du péage, adopté en conseil des ministres le mercredi 28 mai 2025. Ce décret marque une étape décisive dans l'amélioration de la gouvernance des péages routiers au Burkina Faso. Il fixe désormais un cadre normatif clair, moderne et adapté à nos ambitions en matière de collecte des taxes de péage. Dans la même lancée, le FSR-B a le plaisir d'annoncer l'ouverture prochaine de trois postes de péage modernes, entièrement financés sur ressources propres, pour un montant total d'environ 18 milliards de francs CFA. Leur mise en service prochaine s'inscrit dans une vision à long terme : bâtir un réseau routier résilient, moderne et équitablement réparti sur l'ensemble du territoire. Un réseau qui soutient la croissance économique, l'intégration des territoires et la mobilité des citoyens », a fait savoir le directeur général du Fonds.
Le directeur général du fonds, Théodore Gouwindmanegré Ouédraogo, a rassuré que des sanctions sont prévues pour les contrevenantsL'entrée en vigueur du nouveau décret, combinée à l'ouverture des nouveaux postes de péage, constitue une avancée majeure dans la stratégie de mobilisation des ressources financières, a souligné M. Ouédraogo.
À ces réalisations s'ajoutent plusieurs projets entièrement financés par le FSR-B. On peut citer, entre autres : la réhabilitation de l'axe Pa-Dano-Diébougou, le bitumage de la route Gaoua-Batié, l'achèvement du tronçon Sapaga-Kalwatanga.
Le FSRB a également entrepris la semi-modernisation de certains postes de péage, dont la phase pilote concerne quatre postes de péage. Il s'agit de ceux de Ziniaré, de Tenkodogo, de Boromo et de Bindé.
Rama Diallo
Lefaso.net
En prélude à la COP30 qui se tiendra en novembre 2025 au Brésil, les évêques catholiques d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et des Caraïbes s'unissent pour la première fois pour exhorter à l'action sur le climat. Une occasion pour eux de faire sortir leur toute première déclaration commune. Unis en tant que représentants du Sud, ils demandent une « application ambitieuse de l'Accord de Paris » et montrent l'engagement de l'Église envers l'action avant la COP30.
Cette première déclaration des responsables catholiques du Sud représentant ensemble, selon le bureau central des statistiques ecclésiastiques du Vatican, près de 821 millions de catholiques dans toute l'Afrique, l'Asie, l'Amérique latine et les Caraïbes, approfondit leur position comme force morale pour faire pression sur les gouvernements. Ce, en vue d'une action réelle sur la crise climatique, tout en exigeant que les États mettent en œuvre des contributions déterminées au niveau national (NDC) ambitieuses à la mesure de l'urgence climatique.
Dans leurs décisions, ils demandent en effet que les États communiquent au monde comment ils appliquent les décisions collectives prises pendant les COP précédentes, y compris une transition énergétique juste, en identifiant clairement ceux qui détruisent la Terre et proposent de fausses solutions. Dans le document de plusieurs pages qu'ils ont produit, l'Église catholique du Sud appelle par ailleurs à une transition visant à s'éloigner des combustibles fossiles, ainsi qu'à l'arrêt de toute nouvelle infrastructure associée, avec des calendriers clairs, des mesures concrètes de responsabilité et des politiques publiques adéquates. Les responsables ecclésiastiques invitent à résister aux programmes de compensation carbone et à la financiarisation des biens communs, et exhortent les décideurs à « mettre fin aux combustibles fossiles en arrêtant tout nouveau projet d'infrastructure et en imposant une fiscalité juste à ceux qui en ont profité.
Toujours en ce qui concerne la finance climatique, les conférences des évêques proposent que les nations riches paient leur dette écologique avec une finance climatique juste sans endetter plus le Sud, pour récupérer les pertes et préjudices en Afrique, en Asie, en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Océanie. Une proposition faite en référence aux décisions récentes parrainées par l'ONU. Ainsi, sur le nouvel objectif collectif quantifié de financement climatique (NCQG), ils exigent que la finance climatique soit transparente, accessible et distribuée directement et efficacement, sans intermédiaires, aux communautés les plus vulnérables afin de garantir que les banques de développement et que les institutions financières n'investissent pas dans les combustibles fossiles et les projets d'extraction, qu'elle ne soit pas basée sur la financiarisation de la nature et qu'elle n'augmente pas la dette des pays du Sud ». Les responsables soulignent l'importance d'une transition énergétique juste en ces termes : « Nous défendons la justice climatique afin de garantir que les décisions prises lors de la COP 30 et ailleurs donnent la priorité aux personnes les plus démunies, plutôt qu'à une logique d'entreprise qui accentue les inégalités et l'impact disproportionné du changement climatique sur les femmes, ainsi que sur leur capacité à exercer un leadership ».
C'est pourquoi ils disent appeler à la mise en place de « politiques et programmes d'énergie renouvelable décentralisés » qui « favorisent un travail décent pour les femmes à tous les niveaux et soutiennent l'entrepreneuriat féminin dans le secteur des énergies renouvelables.
Parmi d'autres engagements, les conférences annoncent qu'ils créeront « l'Observatoire ecclésial sur la justice climatique, grâce à la conférence ecclésiale de l'Amazonie, pour surveiller les engagements des COP et leur exécution dans le Sud, ainsi que pour dénoncer les engagements non réalisés ». Ils réaffirment le fait que l'Église catholique « ne cessera pas d'élever la voix contre les injustices écologiques et sociales en se rappelant que la clameur de la Terre est également la clameur des pauvres.
Synthèse de Yvette Zongo
Lefaso.net
Source : Communiqué de presse des évêques catholiques du Sud sur la COP30