Préambule :
ALLED VIRTUAL LEARNING « ALLED » est une Société A Responsabilité Limitée (S.A.R.L) au capital de cinq millions (5,000,000) de francs CFA, immatriculée au Registre du Commerce à Ouagadougou sous le numéro BF-OUA-01-2024-B12-11473. La Société intervient sous la forme d'une plateforme unique en ligne d'apprentissage et de renforcement des capacités dédiée à aider ses clients à découvrir et libérer leur plein potentiel afin d'atteindre leur objectif. ALLED fonde sa vision stratégique autour des trois axes suivants :
• Développement des compétences individuelles et collectives,
• Croissance professionnelle et développement personnel,
• Efficience opérationnelle des organisations et entreprises.
A travers ses domaines de compétences primaires qui sont la Planification & Budgétisation, l'Excellence opérationnelle, l'Analyse et gestion des risques, la Gestion stratégique, la Sécurité et sureté institutionnelle, la Finance d'Entreprise et la Gestion du capital humain, ALLED offre les services suivants à sa clientèle :
• Le mentorat à travers son programme individuel ou collectif pour accompagner les étudiants et professionnels à découvrir leur plein potentiel en vue de bâtir un plan de perfectionnement, de développement et de carrière professionnel.
• Les webinaires pour élargir la connaissance des clients tout en offrant un cadre virtuel d'échanges et de partage d'expériences sur des thématiques choisis pour booster leur compétence.
• Les consultations adaptées pour accompagner l'atteinte des objectifs stratégiques des entreprises, organisations ou projets à travers son pool d'experts animés d'un esprit d'efficience.
• Les séminaires d'entreprise pour fournir au personnel d'une même entreprise ou organisation des connaissances nécessaires pour développer leur compétence et contribuer ainsi à l'efficience opérationnelle et à l'atteinte du plan stratégique global de leur service.
• Le Portail d'Emplois en créant une synergie d'actions et un cadre de connexion virtuelle entre les acteurs du monde du travail, en favorisant l'apprentissage des jeunes par des pratiques professionnelles et accompagner les professionnels à bâtir un plan de carrière et de développement.
• Le Renforcement des capacités par des modules développés sur la base d'une auto-évaluation des compétences présentes réelles du client et en lien avec ses aspirations, objectifs de plan de développement de carrière future.
• La Bibliothèque & enseignement virtuels en offrant une vaste bibliothèque numérique de ressources diversifiées et des cours en ligne choisis, pour renforcer l'offre de renforcement continu des connaissances théoriques académiques et professionnelles.
• La Formation de Groupe pour satisfaire aux besoins de formations identifiées spécifiquement pour un groupe de personnes ayant les mêmes centres d'intérêts et d'aspiration de croissance et de développement.
Object du présent avis :
ALLED entend nouer des relations de partenariat en constituant des pools d'experts dans les différents domaines de compétences pour répondre et satisfaire aux différents besoins existants & connus dans le domaine de transfert des connaissances théoriques et pratiques, de développement et création de plan de carrière professionnelle, d'atteinte des objectifs stratégiques spécifiques des entreprises, organisations et projets.
Ainsi par ces pools, ALLED créera une synergie d'action et de collaboration efficiente à travers son site www.alledlearning.com pour d'abord valoriser les expertises et ensuite satisfaire aux besoins exprimés.
Postulants :
Ce présent appel à partenariat vise toute personne physique ou structure qui souhaite être un vecteur de transmission de la connaissance, ou producteur de documentation et animée par l'engagement et la volonté de contribuer à créer une société burkinabè intellectuellement résiliente.
Conditions d'application :
Si vous êtes intéressés par le présent appel à partenariat, veuillez faire parvenir votre dossier d'application en adressant un courriel à l'adresse infos@alledlearning.com suivant les conditions ci-dessous :
1) Si vous êtes un individu :
– Une lettre de demande de partenariat adressée au Coordonnateur des Operations de ALLED VIRTUAL LEARNING au Burkina Faso ;
– Un Curriculum Vitae détaillé avec les expériences en lien avec vos domaines d'expertise.
2) Si vous êtes une structure ou entreprise ou organisation :
– Une lettre de demande de partenariat adressée au Coordonnateur des Operations de ALLED VIRTUAL LEARNING au Burkina Faso ;
– Une brève présentation de votre structure ;
– Liste de vos domaines d'intervention et de compétences.
Pools d'experts à constituer :
1) Pool 1- Mentor : Être capable, motivé et engagé à accompagner les autres à découvrir leur potentiel et le mettre au service de la société.
2) Pool 2- Vecteur de connaissance : enseignants, formateurs ou toute autre personne capable de transférer des connaissances et compétences théoriques et/ou pratiques professionnelles.
3) Pool 3- Producteur de documentation : Avoir des supports pédagogiques ou de recherche pour les étudiants ou des modules de renforcement de capacités pour les professionnels ou encore un document de mémoire, de thèse, d'essai, article, publication et autre.
4) Pool 4- Partenariat de groupement : être un bureau d'études ou structure de consultation ou d'appui et qui souhaite mutualiser ses compétences avec celles d'ALLED pour répondre à un besoin dans un domaine spécifique.
5) Pool 5- Autres : faire toute proposition non prise en compte par les 4 pools ci-dessus.
Processus de sélection :
Le processus de sélection se fera comme suivant :
1) Pool 1- Mentor : analyse de CV, motivation et engagement réel de la personne à accompagner les autres à découvrir leur potentiel et le mettre au service de la société.
2) Pool 2- Vecteur de connaissance : Analyse de CV et preuve de la capacite à pouvoir transférer des connaissances et compétences théoriques et/ou pratiques professionnelles en ligne ou en présentiel à des étudiants ou professionnels.
3) Pool 3- Producteur de documentation : Des supports pédagogiques ou de recherche pour les étudiants ou des modules de renforcement de capacités pour les professionnels ou encore un document de mémoire, de thèse, d'essai, article, publications disponibles.
4) Pool 4- Partenariat de groupement : Expériences du bureau d'études ou structure de consultation ou d'appui dans les domaines d'ALLED au tout autre domaine pour répondre à un besoin spécifique.
NB : Après sélection des dossiers, une rencontre individuelle en ligne ou en présentielle sera organisée pour échanger sur les clauses du projet de partenariat avec la définition claire des rôles et responsabilités des différentes parties.
Voix d'application :
Merci de soumettre votre application à l'adresse électronique infos@alledlearning.com avec pour objet « Pool X-Avis de Partenariat » ou le X représente le numéro du Pool, par exemple Pool 1.
Date limite d'application : 30 avril 2025 à 16h00 (GMT)
Pour tout besoin d'information, veuillez nous contacter aux numéros et courriel indiqués sur la première page.
Fait à Ouagadougou, le 14 avril 2025
APPEL A MANIFESTATION D'INTERET/001/2025
Pays : Burkina Faso
Numéro de l'avis : AMI/001/2025
Dates annonces : 17/04/2025
Objet
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Régions transfrontalières pacifiques et résilientes dans les pays sahélo-côtiers Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana et Mali – Coopération transfrontalière SKBoWa (Sikasso - Korhogo - Bobo Dioulasso - Wa) », la GIZ invite les bureaux d'études/cabinets de éligibles à soumettre leurs dossiers dans le cadre de la sélection de bureaux d'études/cabinets de consultation.
Le présent Avis à Manifestation d'Intérêt (AMI) a pour objet la constitution d'une liste restreinte de bureaux d'études/cabinets de consultation devant participer à l'Appel d'Offres portant sur l'élaboration de Plans Transfrontaliers de Développement Local (PTDL) des Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière (GLCT). Les soumissions pour l'élaboration des PTDL se fera en trois lots (soit deux PTDL par lot) suivants :
– Lot1 : N°1 PTDL pour le GLCT de la zone frontalière de Tingrela (Frontière Cote d'Ivoire/Mali) et N°2 PTDL pour le GLCT du Kénédougou (frontière Burkina/Mali), offre à soumettre en langue française
– Lot2 : N°1 PTDL pour le GLCT du point triple (Frontière Burkina/Côte d'Ivoire/Mali) et N° 2 PTDL pour le GLCT de la zone de Ferkessédougou (frontière Burkina/Côte d'Ivoire), offre à soumettre en langue française
– Lot3 : N°1 PTDL pour le GLCT du point triple (Frontière Burkina/Côte d'Ivoire/Ghana) et N°2 PTDL pour le GLCT de la zone de Ouéssa (Frontière Burkina/Ghana), offre à soumettre en langues anglaise et française.
Eligibilité
Les candidats éligibles à cet appel à manifestation d'intérêt sont ceux qui œuvrent dans le domaine de la coopération transfrontalière ou de la décentralisation et développement local installées dans l'un des pays d'intervention du Projet SKBoWa (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Mali), en règle (régularité administrative, fiscale et sociale) et ayant au moins 05 ans d'expériences dans le domaine de la Planification locale du développement et 03 ans d'appui des collectivités locales dans la gouvernance des espaces frontaliers et particulière la programmation à l'échelle transfrontalière.
Un cabinet ou un groupement de cabinets ne saurait exprimer son intérêt à plus de deux lots.
Informations complémentaires
Pour les informations complémentaires, les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent Appel à Manifestation d'Intérêt jusqu'au 28.04.2025. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_AMI_SKBoWa
Appel à candidature N° 2025-………. MESRI/SG/UTS/P/UIFIC
Portant ouverture à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) de l'Université Thomas SANKARA d'un recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel « Evaluation des Politiques Publiques ».
Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public de l'ouverture de la deuxième session de recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel en Evaluation des Politiques Publiques, délivré par l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année académique 2024-2025.
Cette formation s'inscrit dans le cadre d'un Projet de recherche pour le développement impliquant l'Université Libre de Bruxelles et l'Université Thomas SANKARA. Il vise à renforcer le développement d'une culture d'évaluation et soutenir la prise de décision sur la base de données factuelles.
Le Certificat en évaluation a pour objectif de doter les professionnels de connaissances nécessaires sur les principes et les méthodes d'évaluation en tant qu'instruments et outils d'analyse des politiques publiques. Il vise à offrir un aperçu général des fondamentaux et du processus d'évaluation des politiques publiques.
La durée de la formation est de trois (03) mois.
Les cours sont dispensés en présentiel, en cours du soir du lundi au vendredi à partir de 17 heures.
I- CONDITIONS D'ADMISSION ET PROCEDURES DE RECRUTEMENT
Conditions d'admission
Le Certificat professionnel en Evaluation des Politiques Publiques est prévu pour un effectif de 40 auditeurs maximum. Pour être admissible, tout postulant doit être titulaire d'au moins du baccalauréat, justifier d'une expérience professionnelle de deux (02) ans en évaluation, en gestion de programme ou dans un domaine connexe et manifester un intérêt pour l'évaluation.
Procédures de recrutements
Les candidatures sont recevables au secrétariat de l'IUFIC de 8 heures à 12 heures 30 et de 13 heures à 15h 30 minutes, du lundi au vendredi. Le dossier de candidatures doit être constitué des pièces suivantes :
– une demande manuscrite timbrée à 200 F CFA adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA ;
– une lettre de motivation ;
– n Curriculum vitae daté et signé ;
– Un extrait d'acte de naissance ;
– Une copie légalisée du baccalauréat ;
– Une copie légalisée du ou des diplôme(s) ou attestation(s) en cours de validité autre que le baccalauréat.
Calendrier de recrutement :
– Période de dépôt des dossiers : 15 au 29 avril 2025 ;
– Résultats de la présélection des dossiers : 05 mai 2025 ;
– Début des cours : 12 mai 2025.
II- FRAIS DE DOSSIER ET COUT DE LA FORMATION
Les Frais de gestion de dossier s'élèvent à 15 000 F CFA (non remboursables), payables au dépôt de la candidature.
Le Coût de la formation (payable avant le début de la formation) s'élève à :
400 000 F CFA (candidatures personnelles) ;
500 000 F CFA (candidatures institutionnelles).
Les candidatures institutionnelles doivent être accompagnées d'une lettre de demande d'inscription signée par le responsable de la structure et adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA.
Le Président
Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de Mérite congolais
Appel à candidature N° 2025-………. MESRI/SG/UTS/P/UIFIC
Portant ouverture à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) de l'Université Thomas SANKARA d'un recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel « Mobilisation de la Finance Climat »
Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public de l'ouverture de la première session de recrutement d'auditeurs pour le Certificat professionnel en « Mobilisation de la Finance Climat », délivré par l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC), au titre de l'année académique 2024-2025 en collaboration avec l'Autorité Nationale Désignée du Fonds Vert pour le Climat (AND/FVC) du Premier Ministère.
Ce certificat vise à renforcer les capacités des ressources humaines des institutions publiques et privées, des collectivités territoriales, des ONG et associations ainsi que des organisations sur le marché local, régional et international en les outillant pour une meilleure maîtrise des principes, outils et étapes de la mobilisation de la finance climatique afin de réduire le taux d'échec des projets candidats à la finance climat.
La durée de la formation est de trois (03) mois.
Les cours sont dispensés en présentiel, en cours du soir du lundi au vendredi à partir de 17 heures.
I- DEBOUCHES DE LA FORMATION
Spécialiste en montage de projet de financement climat,
chargé de mobilisation de ressources climatiques ;
cadre supérieur chargé de la mobilisation des finances vertes dans le secteur privé ;
cadre supérieur chargé de la mobilisation des finances vertes dans le secteur public et des collectivités territoriales ;
cadre de banque, chargé de la mobilisation des ressources.
II- CONDITIONS D'ADMISSION ET PROCEDURES DE RECRUTEMENT
Conditions d'admission
Le Certificat professionnel en mobilisation de la finance climat est prévu pour un effectif de 40 auditeurs maximum. Pour être admissible, tout postulant doit être titulaire d'au moins d'une licence ou équivalent et justifier d'une expérience professionnelle de deux (02) ans dans les domaines de la finance, de l'environnement ou d'un baccalauréat et justifier d'une expérience professionnelle de 5 ans dont deux ans dans les mêmes domaines.
Procédures de recrutements
Les candidatures sont recevables au secrétariat de l'IUFIC de 8 heures à 12 heures 30 et de 13 heures à 15h 30 minutes, du lundi au vendredi. Le dossier de candidatures doit être constitué des pièces suivantes :
– une demande manuscrite timbrée à 200F CFA adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA ;
– une lettre de motivation ;
– un Curriculum vitae daté et signé ;
– Un extrait d'acte de naissance ;
– Une copie légalisée du baccalauréat ;
– Une copie légalisée du ou des diplôme(s) ou attestation(s) en cours de validité autre que le baccalauréat.
Calendrier de recrutement :
– Période de dépôt des dossiers : 15 au 29 avril 2025 ;
– Résultats de la présélection des dossiers : 05 mai 2025 ;
– Début des cours : 12 mai 2025.
III- FRAIS DE DOSSIER ET COUT DE LA FORMATION
Les Frais de gestion de dossier s'élèvent à 15 000 F CFA (non remboursables), payables au dépôt de la candidature.
Le Coût de la formation (payable avant le début de la formation) s'élève à :
400 000 F CFA (candidatures personnelles) ;
500 000 F CFA (candidatures institutionnelles).
Les candidatures institutionnelles doivent être accompagnées d'une lettre de demande d'inscription signée par le responsable de la structure et adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA.
Le Président
Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de Mérite congolais
Dans le cadre de la mise œuvre de la Chimio Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) 2024, Malaria Consortium Burkina Faso lance un Appel d'Offres regroupant cinq (05) lots pour la fourniture des intrants au profit de 27 districts sanitaires.
1) Le présent Appel d'Offres est ouvert à égalité de conditions à tous les fournisseurs, régulièrement installés au Burkina Faso ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.
2) Les lots sont subdivisés comme suit :
Lot 1 : Kits de distributions intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot1
Lot 2 : Fournitures de bureau intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot2
Lot 3 : Sacs imperméables intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot3
Lot 4 : Imprimés intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot4
Lot 5 : Cartes CPS intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot5
3) Le Dossier d'Appel d'Offres peut être consulté sur la page internet de Malaria Consortium, https://www.malariaconsortium.org/tenders. Le document de réponse au présent Appel d'Offres est également disponible sur le site web.
4) Les offres doivent être transmises par e-mail puis physiquement en un (01) original et deux (02) copies, conformément aux instructions listées dans le Document d'Appel d'Offres, incluant les échantillons des intrants proposés, accompagnées d'une garantie de soumission d'un montant d'un million (1 000 000) francs CFA pour chacun des lots 1, 2, 3, 4 et 5. Toutes les offres devront parvenir dans la boite email ci-dessous et être remises physiquement au Siège de Malaria Consortium, au plus tard le lundi 28 avril 2025 à 12 heures 00mn GMT, heure locale de Ouagadougou. L'ouverture des plis sera faite le lundi28 avril 2025 aux heures suivantes : Lot 1 : 14h00mn ; Lot 2 : 14h30mn ; Lot 3 : 15h00mn ; Lot 4 : 16h00mn ; Lot5 : 16h30mn, heures locales de Ouagadougou en présence des soumissionnaires qui souhaiteraient y assister.
5) Les fournisseurs ne peuvent postuler qu'a un seul lot sur les cinq cités ci-dessus. Le ou les fournisseurs ne peuvent pas postuler en groupement. Tout fournisseur qui postulera pour deux ou plusieurs lots sera simplement disqualifié.
6) En cas d'envoi par la poste ou autre mode de courrier, la personne responsable des marchés ne peut être tenue pour responsable de la non-réception de l'offre transmise par le soumissionnaire.
7) Le soumissionnaire reste engagé par son offre jusqu'à Quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de dépôt des plis.
8) Malaria Consortium se réserve le droit d'apporter toutes modifications au présent Appel d'Offres ou de ne donner aucune suite à tout ou partie dudit Appel d'Offres.
9) Les renseignements sur le présent Avis d'Appel d'Offres peuvent être obtenus par écrit à l'adresse électronique : tenders@malariaconsortium.org. L'objet de l'email doit être intitulé selon le numéro de lot comme suit : « 2024-003/MC/BF_Lot…. » : demande de clarification ».
Ouagadougou, le 14 avril 2025
Le Directeur Pays
Clotaire Marie TAPSOBA
AVIS DE PREQUALIFICATION 83486736 PUBLIC
La GIZ, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, est une entreprise de la coopération internationale pour le développement durable qui opère sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme.
Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays de coopération. Sous la responsabilité du Projet ProComp, la GIZ au Togo lance cet appel d'offres pour la présélection d'un bureau d'études chargé de la mise en place et l'animation des plateformes multi acteurs pour les chaines de valeurs ananas, manioc et soja au Togo. Pour le faire le cabinet mobilisera deux (2) experts dont un principal disposant d'une expertise similaire et une expérience sous régionale et un associé établi au Togo et disposant d'une expertise similaire et une bonne connaissance du Togo.
Pour être éligible, le candidat doit satisfaire cumulativement aux conditions ci-après :
1. une existence légale dans son pays : fournir à cet effet une carte d'immatriculation fiscale ou document équivalent
2. être en règle avec l'administration fiscale : fournir un quitus ou attestation de régularité fiscale valide ou document équivalent
3. avoir un chiffre d'affaires annuel moyen des trois derniers exercices (2022. 2023 & 2024) égal au moins à 96 000 Euros
4. 2 expériences de mise en place de clusters agricoles et/ou accompagnement des acteurs en dialogue public-privé en Afrique de l'Ouest.
Les candidats (cabinets) éligibles seront évalués et classés sur la base des critères et de leurs poids ci-après :
1. Justifier d'une expérience en mobilisation des acteurs (entreprises, centres de recherche, ONG, institutions publiques, etc.) 20 points
2. Justifier d'une expérience en développement de services mutualisés (accès aux marchés, labos partagés, communication commune…) 20 points
3.Justifier d'une expérience en accompagnement des acteurs privés et publics 20 points
4.Justifier d'une expérience de mise en place de clusters agricoles et/ou accompagnement des acteurs en dialogue public-privé en Afrique de l'Ouest 20 points
5.Justifier d'une expérience de la coopération au développement (au moins 50% du financement par un organisme international) 20 points
TOTAL 100 poids
NB : Toutes les expériences doivent être justifiées au moyen d'une attestation de bonne fin d'exécution ou document équivalent au nom du cabinet.
Une liste des candidats éligibles ayant obtenu une note égale ou supérieur à 50 points sur 100 sera établie. Les termes de référence et ses annexes leur seront transmis en vue de la préparation d'une offre technique et financière qui servira de base de sélection suivant la méthode meilleur rapport qualité/coût avec pour pondération 70% pour la proposition technique et 30% pour la proposition financière.
Les soumissionnaires peuvent se présenter individuellement ou en groupement d'intérêt économique. En cas de groupement, seul les groupements solidaires sont acceptables. Ce type de groupement et son mandataire doivent être clairement indiqué dans la convention de groupement. Il n'est pas possible de faire un groupement plus tard dans la procédure.
Les soumissions comprenant les pièces attestant de l'éligibilité du candidat et les preuves de sa qualification sont soumises sous pli fermé portant uniquement le numéro 83486736 . Les soumissions sont soumises de lundi à vendre de 08h00 à 17h00 à l'adresse ci-après : Bureau national de la GIZ à Lomé, 159, Rue de l'OCAM, BP 1510 Lomé Togo
La date limitée de réception des soumissions est fixée 28.04.2025 à 17h00.
« Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, C'est doux, la nuit, de regarder le ciel » Le Petit Prince, Antoine de St Exupéry
17 Avril 2020- 17 Avril 2025
5ᵉ anniversaire du rappel à Dieu du Colonel Laurent Christophe Djede KIELWASSER
Pilote Instructeur-Inspecteur Technique d'Exploitation Aérienne-Commandeur de l'Ordre National
Le 17 avril 2020, tu nous quittais laissant derrière toi un héritage de sagesse, de droiture et d'amour.
A l'occasion de ce triste anniversaire, la famille KIELWASSER, les familles alliées et amies, renouvellent leur profonde reconnaissance à toutes les personnes qui, depuis son départ, continuent de leur témoigner affection et soutiens multiformes.
Elles invitent tous ceux et celles qui l'ont connu et aimé à avoir une pensée pieuse pour lui.
Repose en paix, cher fils, frère, oncle, cousin, ami, époux, père, grand-père et arrière-grand-père.
Ton souvenir demeure vivant dans nos cœurs.
In God we trust
Le taux de pauvreté extrême est en hausse en Afrique. C'est ce qui ressort d'un récent rapport d'Afrobarometer (2021-2023) selon lequel 24% des Africains vivent aujourd'hui dans une pauvreté sévère. C'est le niveau le plus élevé enregistré depuis 1999. En d'autres termes, le taux de personnes vivant dans une situation de manque grave de besoins de première nécessité a atteint son niveau moyen le plus élevé des 25 dernières années.
Afrobarometer a interrogé plus de 53 000 Africains à travers 39 pays. Ce qui a permis de montrer une nette dégradation des conditions de vie. 81% des personnes interrogées déclarent avoir manqué d'argent au moins une fois dans l'année. Plus de 66% ont été privés de soins médicaux, et 59% ont souffert de faim. « La pauvreté vécue a atteint son niveau moyen le plus élevé depuis 25 ans », cerne le rapport.
La majorité des Africains déclarent avoir manqué de revenus en espèces (81%), de médicaments ou de soins médicaux (66%), de nourriture (59%), d'eau potable (57%) et de combustible pour la cuisson (51%) au moins une fois au cours de l'année écoulée.
En moyenne, à travers 30 pays sondés régulièrement depuis 2011/2013, environ trois quarts, ou plus, des répondants ont dit avoir manqué de revenus en espèces au moins une fois au cours de l'année précédente, avec une augmentation de sept points de pourcentage depuis 2014/2015.
La privation augmente également, en moyenne, pour les quatre autres besoins fondamentaux par rapport à 2014/2015, le « manque » est en hausse de 15 points pour les soins médicaux, de 13 points pour la nourriture, de 12 points pour le combustible de cuisson et de 9 points pour l'eau potable.
Les taux de pauvreté extrême, ou l'expérience de « manquer » fréquemment des nécessités de base, ont également atteint un nouveau sommet, touchant 24% des citoyens.
Selon l'étude, plusieurs facteurs expliquent cette détérioration. Il s'agit de l'inflation et de la stagnation économique. En effet, révèle le rapport, depuis le milieu des années 2010, la croissance africaine a ralenti. La flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie a réduit le pouvoir d'achat des ménages.
Aussi, les crises successives, notamment la pandémie de COVID-19 et la crise russo-ukrainienne ont fragilisé les économies et aggravé la situation par la perturbation des importations de céréales.
Les effets du changement climatique, se traduisant entre autres par les sécheresses et inondations, compromettant la production agricole et aggravant l'insécurité alimentaire.
La corruption et la mauvaise gouvernance font partie des facteurs de cette détérioration. En effet, dans plusieurs pays, les ressources publiques sont mal utilisées, limitant l'impact des politiques sociales.
La pauvreté vécue varie considérablement à travers le continent en termes d'ampleur, d'intensité et de trajectoire. Par exemple, au cours de la dernière décennie, la pauvreté vécue a diminué au Libéria, au Burkina Faso, au Togo, au Gabon et au Maroc, alors qu'elle a beaucoup augmenté au Nigéria, en Namibie, au Mali, au Zimbabwe et en Afrique du Sud.
« Si l'ensemble du continent est touché, certaines nations souffrent plus que d'autres. Entre 2019 et 2023, 21 des 34 pays sondés ont vu leur niveau de pauvreté vécue augmenter. Parmi eux, le Nigeria, la Namibie, le Mali, le Zimbabwe et l'Afrique du Sud. À l'inverse, quelques pays comme le Libéria, le Burkina Faso et le Maroc ont réussi à stabiliser, voire réduire, la pauvreté vécue », peut-on nuancer.
Face à cette tendance alarmante, qui remet ainsi en cause les progrès des décennies précédentes, alors que jusqu'en 2015, l'Afrique semblait sur la bonne voie, des politiques publiques fortes et adaptées sont nécessaires pour inverser la tendance, préconise le rapport.
En clair, il est recommandé aux gouvernements africains d'investir massivement dans les filets sociaux, pour protéger les populations les plus vulnérables ; lutter contre la corruption, afin d'assurer une meilleure répartition des richesses ; soutenir le secteur agricole, en renforçant la résilience face aux changements climatiques.
« Mais ces efforts ne suffiront pas sans une coopération internationale accrue. Les institutions financières et les pays partenaires de l'Afrique doivent accompagner ces réformes avec des financements et des programmes de développement ciblés. L'Afrique est à un tournant. Le continent doit agir vite pour éviter une aggravation de la crise sociale. L'heure est à l'action, et non plus au constat », alerte le rapport, qui dispose clairement que sans changements majeurs, des millions d'Africains risquent de basculer dans une précarité encore plus grande.
Le rapport, basé sur des données provenant de 39 pays africains sondés en 2021/2023, fait ressortir également que l'augmentation de la corruption pourrait jouer un rôle dans la résurgence de la pauvreté vécue, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour identifier les facteurs à l'origine de cette tendance.
Pour mémoire, Afrobarometer (Afrobaromètre) est un réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage qui produit des données fiables sur les expériences et appréciations des Africains, relatives à la démocratie, à la gouvernance et à la qualité de vie. Neuf rounds d'enquêtes ont été réalisés dans un maximum de 42 pays depuis 1999. Les enquêtes du Round 9 (2021/2023) couvrent 39 pays. Les partenaires nationaux d'Afrobarometer réalisent des entretiens en face-à-face dans la langue de choix du répondant, avec des échantillons représentatifs au niveau national qui produisent des résultats nationaux avec des marges d'erreur de +/-2 à +/-3 points de pourcentage à un taux de confiance de 95%.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Dans un communiqué signé ce 15 Avril 2025, par le ministère en charge des Affaires étrangères, le Burkina Faso exprime sa protestation face aux propos tenus par le général Michael Langley.
En effet le 3 avril 2025, lors de la séance publique de la Commission sénatoriale des Etats-Unis d'Amérique sur les forces armées, consacrée à l'audition des hauts responsables militaires des commandements américains pour l'Europe (US EUCOM) et pour l'Afrique (US AFRICOM), le général Michael Langley, commandant de l'US AFRICOM, a tenu des propos pour le moins regrettables, contenant de graves inexactitudes au sujet du Burkina Faso et de son Gouvernement, sans étayer ses affirmations par la moindre preuve.
« En avançant que les ressources minières du Burkina Faso, ainsi que certains revenus issus de la coopération avec la république populaire de Chine, ne profiteraient pas à la population et serviraient plutôt à la protection du régime en place, le Général Langley adopte une posture qui nie délibérément la nouvelle dynamique souverainiste du Burkina Faso. De tels propos, légers, infondés et éminemment politiques, sont d'autant plus préoccupants qu'ils ont été tenus dans le cadre d'une instance parlementaire aussi prestigieuse que le Sénat américain, par un haut responsable militaire », est écrit dans le communiqué.
Il rappelle que depuis son accession à la magistrature suprême, le Capitaine Ibrahim Traoré œuvre résolument à l'assainissement de la gouvernance publique. L'ensemble des recettes issues de l'exploitation minière est désormais reversé dans les caisses de l'État et fait l'objet d'une gestion rigoureuse et transparente dans le cadre du budget national. Ci-joint le communiqué.
Lefaso.net
Opposés aux Aiglons du Mali pour le compte de la première demi-finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) des moins de 17 ans 2025, les Étalons cadets se sont inclinés 0-2 et quittent la compétition.
La rencontre s'est jouée dans l'après-midi de ce mardi 15 avril 2025 au Maroc où se déroule la compétition. Les poulains d'Oscar Barro ont terminé le match à 09 contre 11, suite aux expulsions d'Ali Koné à la 77e minute et d'Alassana Bagayogo à la 90e minute pour cumul de cartons jaunes.
Le Mali vainqueur de cette rencontre, croisera en finale le vainqueur de la seconde demi-finale qui opposera la Côte d'Ivoire au pays organisateur, le Maroc sur le coup de 19h00 GMT.
Déjà qualifié pour la coupe du monde U17 Qatar 2025, les Étalons cadets iront à la conquête de la 3e place (médaille de bronze) face au vaincu de la seconde demi-finale.
Le match pour la troisième place se jouera le vendredi 18 avril 2025 et la grande finale finale se disputera le samedi 19 avril 2025. Les deux matchs se joueront à partir de 19h00 GMT.
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Femme d'action, Mariamé Ouattara symbolise, depuis plus de trois décennies, le combat pour l'égalité (en droits) entre les sexes au Burkina Faso. Conseillère en économie sociale et familiale, consultante indépendante en genre et développement, spécialiste en plaidoyer, formatrice certifiée et ancienne cadre de l'administration publique, elle a su, avec passion, semer les graines d'un changement dans la société burkinabè. Sa trajectoire est celle d'une femme qui a su allier savoir, expérience et engagement pour faire de l'approche genre et développement non pas un slogan, mais une démarche vivante, ancrée dans la réalité quotidienne des femmes et des hommes.
Née à Bobo-Dioulasso, c'est en France que Mariamé Ouattara a été formée à l'économie sociale et familiale au cours de son cycle universitaire. Une spécialité qui allie les sciences sociales, l'économie domestique et la pédagogie appliquée au développement humain. Cette formation, qui tourne autour de l'humain, des familles et des communautés, va profondément marquer sa vision du développement et de la justice sociale. À son retour, elle débute comme enseignante en 1986 au lycée municipal de Bobo-Dioulasso.
Mais très vite, sa passion pour le travail de terrain la pousse à quitter l'enseignement pour travailler sur la promotion des droits des femmes rurales et leur sécurisation foncière dans un programme de développement intégré dans les provinces de Sanguié et du Boulkiemdé entre 1992 et 1997. Mariamé Ouattara y constate les réalités difficiles que vivent les femmes rurales, ce qui renforce son engagement pour la promotion des droits des femmes et de l'égalité entre les sexes.
À partir de ce moment, elle se consacre entièrement à cette cause, en se spécialisant en genre et développement après avoir bénéficié de la première formation sur cette approche en 1995 au Burkina Faso (par l'Institut panafricain pour le développement en Afrique de l'Ouest et au Sahel/IPD-AOS), un domaine qu'elle ne quittera plus.
À l'entendre, cette expérience en milieu rural fut un tournant décisif dans sa carrière, car elle y confirme de manière concrète les inégalités criardes entre hommes et femmes, mais aussi les leviers à actionner pour provoquer des changements endogènes. Ce terrain devient son laboratoire d'apprentissage et d'expérimentation. « C'est là que j'ai véritablement compris que le développement ne peut se faire sans les femmes, mais aussi que l'égalité en droits entre les sexes ne peut être décrétée, elle doit être construite en tenant compte des réalités sociologiques », confie-t-elle.
Par la suite, en 1998, elle intègre le ministère de la Promotion de la femme comme directrice des affaires juridiques et de l'habilitation de la femme, puis celui de l'Économie et des Finances en 2001, comme chargée des questions de genre à la direction générale de l'économie et de la planification. Nous sommes en 2003, elle est nommée secrétaire permanente du Comité national de lutte contre la pratique de l'excision.
De 2004 à 2006, après une mise en disponibilité, elle est recrutée comme secrétaire exécutive du Réseau des communications sociales au Burkina Faso (RCS/BF), puis coordonnatrice nationale de l'ONG internationale Association de coopération et de recherche pour le développement (ACORD), avant de rejoindre le Conseil économique et social en tant que chargée de missions. Mais cette militante des droits de la femme de l'approche genre et développement ne se contente pas d'œuvrer dans l'ombre des institutions. Elle devient, de 2009 à 2016, la représentante de la fondation américaine Newfield Foundation pour le Burkina Faso, le Mali, la Côte d'Ivoire et le Niger. Dans ce cadre, elle accorde des subventions aux organisations de femmes rurales, ce qui témoigne encore plus de son engagement en faveur de l'autonomisation économique des femmes, socle de leur autonomisation sociale et politique.
Consultante indépendante depuis sa retraite en 2018, elle a assuré plus de 200 formations au profit de professionnels étatiques et non étatiques et d'acteurs/actrices communautaires sur les théories et le processus d'intégration de genre et de développement. Pour elle, le plus grand progrès réside dans le fait que les outils sont désormais mieux compris et mieux appliqués. « Avant, on était plus dans la théorie. Aujourd'hui, on est dans l'action. Les gens analysent, intègrent, suivent, évaluent, selon le genre », se réjouit-elle. Elle voit dans l'émergence d'une jeunesse consciente sensible au genre, un espoir pour des transformations sociales fondées sur l'égalité entre les sexes.
Si des progrès significatifs ont été faits, notamment grâce à l'implication des jeunes générations dans l'abandon des perceptions sexistes et des pratiques rétrogrades comme l'excision et les mariages forcés, elle reste lucide, car la compréhension profonde de l'approche genre et développement par les décideurs politiques et les membres de la société dans son ensemble est encore en construction. Pour Mariamé Ouattara, le plus grand défi actuel réside au niveau des autorités décisionnelles. « Il n'y a jamais eu, à ma connaissance, un atelier de formation spécifique sur le genre à leur intention. Beaucoup en parlent sans vraiment en maîtriser le contenu, le bien-fondé et les enjeux », a-t-elle indiqué. Dame Ouattara déplore aussi la confusion fréquente entre « genre » et « femme », une vision réductrice qui limite le changement à la simple présence des femmes dans les instances décisionnelles, sans une véritable analyse et prise en compte de leurs besoins, intérêts, rôles, expériences et aspirations spécifiques par rapport aux hommes.
L'approche genre et développement, selon elle, ne se limite pas à une représentativité symbolique. Elle exige une transformation des mentalités et des rapports de pouvoir entre les deux sexes ; une prise en compte effective des savoirs, savoir-faire, savoir-être et savoir-devenir des deux sexes dans la formulation, la planification et le suivi-évaluation des actions de développement. Pour elle, tant que cette compréhension ne sera pas acquise, on restera au début du processus. Dans ce sens, elle pense que la création d'une institution de haut niveau dédiée aux questions de genre est très opportune.
Femme de terrain, Mariamé Ouattara appelle les médias à jouer leur rôle. Elle appelle à la création d'un réseau des médias pour la promotion du genre. Pour elle, il ne s'agit pas d'une guerre des sexes, mais d'un combat et d'un impératif pour un développement humain équitable et durable. « Quand hommes et femmes se respectent, dialoguent, se valorisent et coopèrent, les familles, les communautés et le pays tout entier se portent mieux. »
Aujourd'hui retraitée, Mariamé Ouattara ne compte pas baisser les bras. Loin de là. Elle continue de militer, de former, de sensibiliser et d'accompagner au sein de réseaux nationaux, africains et internationaux pour une meilleure compréhension de la promotion des droits de la femme et de l'égalité entre les sexes.
Hanifa Koussoubé
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La mairie de l'arrondissement 3 de Ouagadougou, en collaboration avec la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B), la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL) et la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL), a organisé ce mardi 15 avril 2025 une journée de salubrité dans l'arrondissement 3, précisément dans le quartier Nonsin. Il s'agissait de libérer les emprises ferroviaires, un chantier autant technique qu'humain.
Dès les premières heures de la matinée, le décor était impressionnant : de gros engins, notamment des camions, des chargeuses-pelleteuses et des mini-pelles hydrauliques, étaient déployés sur les différents sites ciblés. Ces machines lourdes ont permis de dégager efficacement les amoncellements d'ordures et de gravats qui s'étaient accumulés le long des voies ferrées et à proximité des installations électriques. Leur intervention a grandement facilité le travail des équipes manuelles et accéléré le rythme de l'opération. Sous la coordination des techniciens de la SOPAFER-B et de la SONABEL, les engins ont creusé, nivelé et transporté les déchets vers les points de collecte, contribuant ainsi à redonner une nouvelle image à ces zones jadis insalubres.
Cette initiative est l'aboutissement d'un long processus de sensibilisation amorcé depuis 2023. Le président de la délégation spéciale (PDS) de l'arrondissement 3, Christophe Kaboré, est revenu sur les grandes étapes de ce travail de fond, mené avec patience et persévérance auprès des populations concernées. « Ce matin, c'est la fin d'un long processus que nous avons entamé depuis 2023 à sensibiliser pour que les occupants des emprises des rails et des poteaux à haute tension puissent libérer les lieux. C'est une chose faite depuis quelques semaines et nous entamons ce matin l'opération de salubrité pour nettoyer tous ces endroits qui sont laissés avec des tas de débris et d'immondices. C'est donc une opération de salubrité sur toute l'emprise des voies ferrées et des poteaux à haute tension qui débute de Nonsin jusqu'à la limite de l'arrondissement 3 à partir du quartier Rimkieta », explique le PDS.
Christophe Kaboré président de la délégation spéciale de l'arrondissement 3Poursuivant son propos, il a tenu à rassurer quant au bon déroulement de l'opération, soulignant la collaboration des ex-occupants dans le processus de nettoyage : « Il n'y a pas de récidivistes dans cette zone, assure-t-il. Tout le monde a libéré. C'est avec ces ex-occupants que nous travaillons à sensibiliser, à sécuriser et à rendre propres ces cadres. Nous les avons aussi sensibilisés à pouvoir nous accompagner à préserver ces zones que nous allons nettoyer ce matin pour que ces zones soient toujours propres pour leur bonheur, notre quiétude et notre sécurité également. »
Christophe Kaboré, président de la délégation spéciale de l'arrondissement 3, a lancé un appel à la population pour un engagement citoyen en faveur de la préservation de ces espaces. « Le message que nous voulons faire passer, c'est surtout un message de civisme et vous voyez que ce sont trois structures qui se sont donné la main pour mener cette opération depuis 2023. Nous invitons surtout les ex-occupants et la population à plus de civisme et à faire en sorte que ces emprises que nous allons nettoyer ne servent plus de dépotoirs pour les tas d'ordures et autres objets encombrants », a-t-il dit.
Cette journée de salubrité illustre une réussite collective fondée sur le dialogue et la sensibilisation. L'implication des ex-occupants dans l'entretien des lieux libérés témoigne d'un changement d'attitude positif, porté par une approche participative des autorités locales. L'appel au civisme du PDS de l'arrondissement 3, Christophe Kaboré, rappelle l'importance de la responsabilité de chacun dans la préservation de notre environnement urbain.
Dans le cadre de l'opération de libération et de salubrité des couloirs à haute tension menée à Ouagadougou, la SONABEL, à travers son secrétaire général Émile Sawadogo, a tenu à rappeler les risques liés à l'occupation anarchique de ces zones. Il souligne l'importance de respecter les normes de sécurité autour des installations électriques : « Il faut dire que, comme vous le savez, le courant, en plus de son aspect utilitaire, constitue malheureusement un danger et la vie à proximité doit obéir à certaines règles. C'est pour cela que les trois structures, avec le leadership de la mairie, ont entamé ces travaux de libération des couloirs et d'assainissement des lieux. »
Émile Sawadogo, secrétaire général de la SONABELInterrogé sur les impacts de ces occupations sur les infrastructures de la SONABEL, il explique les conséquences sur les opérations de maintenance. « Les ordures, c'est un peu le résultat de la vie des gens sous les couloirs. Alors que, pour vivre dans les couloirs, il faut respecter certaines règles. Le courant étant un danger, la vie des gens dans les couloirs impacte négativement les opérations de maintenance. Ça constitue aussi un problème de sécurité parce que, si on a un problème, très vite on peut arriver à des électrisations », assure le secrétaire général de la SONABEL.
Enfin, Émile Sawadogo a insisté sur les dangers concrets pour les populations vivant sous les lignes à haute tension, rappelant les risques permanents encourus : « Le danger, c'est qu'on n'est jamais à l'abri d'une panne, d'une rupture du câble ou bien d'une mise accidentelle d'un support malheureusement sous tension. Cela peut malheureusement se traduire par des électrisations ou malheureusement aussi par des électrocutions ».
À l'occasion de l'opération de libération et de salubrité des emprises ferroviaires, Adama Comboigo, directeur des travaux et de l'entretien de la SOPAFER-B, a salué l'implication des populations de l'arrondissement n° 3 dans le processus. « Je tiens d'abord à remercier les populations de l'arrondissement n° 3 qui ont accepté de libérer les emprises ferroviaires. Cette opération a été amorcée dans l'arrondissement n° 2, avec des actions de dégagement, ce qui a permis de sensibiliser également les populations du n° 3. Grâce à cette mobilisation, les emprises ont pu être libérées, et aujourd'hui nous procédons au nettoyage des bandes de servitude », a-t-il commenté. Il a par ailleurs rappelé les normes à respecter autour des voies ferrées, en mettant l'accent sur les risques en cas de non-conformité. D'après lui, ces bandes sont essentielles pour garantir la sécurité des convois ferroviaires, mais aussi celle des populations riveraines, notamment en cas de déraillement. « Il est important de rappeler que la réglementation en vigueur de la police des chemins de fer prévoit une zone de servitude de 25 mètres de part et d'autre de l'axe de la voie. Aucune installation ne doit y être tolérée », prévient Adama Comboigo.
Adama Comboigo, directeur des travaux et de l'entretien de la SOPAFER-BIl a également levé un coin de voile sur les projets futurs, qui visent à renforcer et à moderniser le réseau ferroviaire : « Cette opération de libération répond aux exigences des travaux d'urgence à venir. Par ailleurs, des projets de modernisation sont en cours, avec des recherches de financement engagées par la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Au total, les travaux d'urgence prévoient le traitement d'environ 60 kilomètres de linéaires sur les points critiques du réseau, ainsi que la réhabilitation, la consolidation ou le remplacement de 22 ouvrages d'art. »
La journée de salubrité et de sensibilisation organisée dans l'arrondissement n°3 est le fruit d'une synergie efficace entre quatre acteurs majeurs : la mairie de l'arrondissement, la SOPAFER-B, la SITARAIL et la SONABEL. Ces structures ont conjugué leurs efforts pour libérer et assainir les emprises ferroviaires, tout en menant un travail de proximité avec les populations. L'opération ne s'est pas limitée à un simple nettoyage. Elle a permis de sensibiliser les riverains aux enjeux liés à l'occupation anarchique de l'espace public, aux risques sanitaires, sécuritaires et environnementaux, ainsi qu'à la nécessité de respecter les zones de servitude.
Tani Linda Combary (stagiaire)
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Le ministère en charge des mines, en collaboration avec le Centre d'analyse des politiques économiques et sociales (CAPES), tient ce mardi 15 avril 2025 un atelier sur la contribution des Investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur minier à la croissance économique au Burkina Faso. Il s'agit de mener des réflexions pour faire des IDE du secteur minier un levier de croissance économique au Burkina Faso.
Le Burkina Faso dispose d'un potentiel minier considérable avec des ressources qui, si elles sont bien exploitées, peuvent contribuer significativement à accélérer notre développement socio-économique. Malheureusement, une étude du CAPES, dans sa note de conjecture y relative, montre que les IDE dans le secteur minier, bien que substantiels, n'ont pas encore produit tous les effets escomptés dans la contribution à la croissance économique. En effet, selon les chiffres du ministère des Mines, malgré des IDE estimés à plus de 2 000 milliards de francs CFA en 2024, la contribution du secteur en termes de part : des industries extractives dans le PIB est évaluée à 14,8 % en 2023 ; des recettes budgétaires au budget de l'État à environ 521 milliards de francs CFA en 2023 ; des recettes d'exploitation à 2 340 milliards de francs CFA en 2023 ; des emplois directs créés à autour de 18 863 emplois en 2023. Les attentes sont loin d'être atteintes.
Les acteurs du secteur minier présents pour prendre part à cet atelierSelon Dr Marcellin Ouédraogo, expert au CAPES, premier responsable de l'étude, un IDE, c'est la participation au capital social (plus de 10 %) d'une entreprise par un investisseur étranger. L'étude a démontré que la contribution des IDE dans la croissance économique du pays est insignifiante. « À court terme, on a constaté qu'il n'y a aucun impact direct sur la croissance économique du pays. À long terme, on se rend compte que l'impact est négatif. Parce que la majeure partie des bénéfices des contributions au capital des entreprises est rapatriée », a-t-il expliqué.
Selon Dr Marcellin Ouédraogo du CAPES, la part contributive des IDE est insignifianteL'ambition du gouvernement est de construire un modèle minier plus équitable, plus juste, plus durable et profitable à l'ensemble du Burkina Faso. Cet atelier, a laissé entendre le ministre en charge des mines Yacouba Zabré Gouba, est le point de départ de la dynamique, après bien sûr les réformes ambitieuses entamées en 2024 pour maximiser les bénéfices de l'industrie extractive tout en corrigeant certains déséquilibres identifiés dans la gestion du secteur minier.
Le ministre en charge des mines a aussi invité les investisseurs nationaux à adopter des pratiques responsablesParmi les actions, il a cité la révision du code minier, la loi sur le contenu local, le renforcement des capacités locales et de l'emploi, la promotion d'une exploitation responsable et durable des ressources minérales, la diversification et l'attractivité des investissements et la promotion des investissements nationaux, notamment dans le secteur minier. Le ministre des mines a aussi invité les investisseurs nationaux à adopter des pratiques responsables et à s'aligner sur les priorités du gouvernement, notamment sur le contenu du nouveau code minier et de la loi sur le contenu local.
Obissa Juste Mien
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C'est un vent de renouveau mêlé à un respect des acquis qui souffle désormais sur l'Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés (AP/SFD-BF). Seydou Yaméogo succède désormais à Ousséni Kirakoya à la tête de son conseil d'administration. La cérémonie officielle de passation de charges s'est tenue ce mardi 15 avril 2025, à Ouagadougou.
En présence des proches collaborateurs, elle s'est déroulée sous le signe d'une nouvelle dynamique impulsée par le sceau de la continuité et de l'innovation. Le conseil d'administration sorti a été honoré et félicité à cette occasion pour le travail abattu durant son mandat.
Le président sortant du conseil d'administration de l'AP/SFD-BF, Ousséni Kirakoya, a profité de la cérémonie de passation de charges pour réaffirmer sa vision d'un secteur de la microfinance fort, inclusif et résolument tourné vers l'émergence.
Selon lui, la diversité des structures membres, des très petites aux très grandes institutions, ne doit pas être perçue comme une faiblesse, mais plutôt comme une richesse à valoriser au service d'un objectif commun, qui est l'inclusion financière des populations. « Nous sommes une grande famille d'institutions », a-t-il déclaré, soulignant l'importance de l'unité et de la solidarité dans la poursuite des idéaux de la microfinance.
Pour Ousséni Kirakoya, la mission du secteur est d'offrir des opportunités aux populations laborieuses, souvent laissées en marge du système bancaire classique. En renforçant l'accessibilité aux services financiers, les institutions de microfinance deviennent des leviers de transformation sociale et de développement économique.
Il a insisté sur le rôle crucial que ces structures peuvent jouer pour stimuler l'entrepreneuriat, sécuriser l'épargne, faciliter l'investissement local et, in fine, contribuer à l'amélioration des conditions de vie. Son appel à la cohésion et à la responsabilité collective a résonné comme un message fort à l'endroit des acteurs du secteur, invités à continuer l'œuvre entamée pour bâtir une microfinance inclusive, innovante et durable.
« Je voudrais inviter le nouveau président à faire du leadership pour créer de la cohésion d'abord au sein de son conseil d'administration, mais aussi au niveau de tous les secteurs », Ousséni Kirakoya, PCA sortant de l'AP/SFD-BFEn prenant la parole pour la première fois en tant que président entrant, Seydou Soungalo Yaméogo a affiché un ton rassembleur et résolument tourné vers l'avenir. D'entrée de jeu, il a salué avec déférence le leadership de son prédécesseur, soulignant l'engagement constant, le leadership avisé et les efforts remarquables de M. Kirakoya, qui a dirigé l'Association dans un contexte particulièrement complexe, marqué par des défis sécuritaires.
Une transition dans la stabilité
La cérémonie, bien que solennelle, s'est voulue également conviviale, réunissant autour les anciens et nouveaux membres du conseil d'administration, la direction exécutive, et des invités de marque. Ce qui traduit la volonté de l'AP/SFD-BF de s'inscrire dans une dynamique de continuité et de consolidation institutionnelle.
« Nous continuerons à œuvrer pour le renforcement de la crédibilité et de la solidité du secteur de la microfinance au service de l'inclusion financière de nos populations », Seydou Soungalo Yaméogo, nouveau PCA de l'AP/SFD-BFSeydou Yaméogo n'a pas manqué de remercier ses pairs du nouveau conseil d'administration pour la confiance placée en lui, tout en les appelant à faire bloc autour des grands chantiers à venir. « Je me réjouis à l'idée de pouvoir compter sur votre engagement, votre expérience et votre sens du devoir, pour que nous puissions porter ensemble les ambitions de notre association », a-t-il lancé.
Un engagement ferme pour une microfinance plus forte et inclusive
Conscient des mutations profondes qui traversent le secteur de la microfinance au Burkina Faso et au-delà, le nouveau PCA a inscrit son mandat sous le signe de l'ouverture, de la concertation et de l'action collective. Sa priorité est de renforcer la crédibilité et la résilience du secteur afin de le rendre plus à même de répondre aux aspirations des populations en matière d'inclusion financière.
Les membres du conseil d'administration sortant honorés« Ensemble, dans la continuité et la synergie d'actions, nous bâtirons sur les acquis et relèverons les défis nouveaux », a-t-il déclaré, avant d'inviter l'ensemble des acteurs à maintenir leur soutien indéfectible à l'AP/SFD-BF.
L'accent a également été mis sur l'importance capitale du personnel de la direction exécutive, que M. Yaméogo a qualifié de « moteur essentiel de performance pour l'association ». À leur endroit, il a adressé un message de soutien. « Soyez assurés de mon appui indéfectible dans l'accomplissement de vos missions », souligne-t-il.
Les membres de l'ancien et du nouveau conseil d'administration de l'AP/SFD-BFUne gouvernance orientée résultats
À travers ce discours empreint de sobriété et de clarté stratégique, le nouveau président entend donner une impulsion nouvelle à l'association, sans pour autant rompre avec l'esprit qui a prévalu jusqu'ici. Il aspire à faire de l'AP/SFD-BF une organisation plus proactive, plus agile et capable d'innover au service des populations les plus vulnérables.
En guise de conclusion, Seydou Yaméogo a formulé le vœu que cette nouvelle mandature soit portée par « l'action collective, la solidarité et la concertation permanente » en faveur d'une microfinance « plus efficace et responsable ».
Une nouvelle page s'ouvre ainsi pour l'AP/SFD-BF, avec à sa tête un homme déterminé à conjuguer vision stratégique, esprit d'équipe et sens du devoir pour bâtir, pierre après pierre, un écosystème financier inclusif, durable et au service du développement économique et social du Burkina Faso.
Hamed Nanéma
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