Varsovie a attribué ses premiers contrats d’achat d’électricité pour des champs éoliens offshore en Baltique. L’Urząd Regulacji Energetyki, l’Office de régulation de régulation de l’énergie polonais (URE) a concédé des contrats de différence (CfD) à la coentreprise formée par le danois Ørsted et le polonais PGE pour les champs de Baltica 3 (1 GW) et Baltica 2 (1.5 GW) et au projet FEW Baltic 2 de l’allemand RWE (350 MW).
Les nouveaux chalands de débarquement français ne se contenteront pas d’un numéro, ils vont aussi porter des noms. La Marine nationale leur a pour cela choisi une série composée essentiellement d’armes, a appris Mer et Marine, dont les noms de certaines ont déjà été portés par d’anciennes unités amphibies, comme les CDIC.
Après les parcs du premier appel d’offres français sur l’éolien offshore attribués en 2012 (Saint-Nazaire, Saint-Brieuc, Courseulles-sur-Mer et Fécamp) dont les travaux sont en cours en vue de mises en service à partir de 2022, vont venir ceux du second round, dont les lauréats ont été désignés en 2014.
Après le blocage du canal de Suez, par le porte-conteneurs Ever Given, une extension du segment sud est à l’étude. C’est ce qu’a indiqué l’amiral Osama Rabie, président de l’Autorité du canal de Suez (SCA), à l’agence britannique Reuters, mardi 6 avril. « S’il y a une partie de 250 mètres qui doit être agrandie, peut-être que nous la ferons sur 400 mètres », a-t-il dit, tout en précisant que le canal continuerait d’accueillir des porte-conteneurs géants de la taille de l’Ever Given.
Le conseil d'administration de l'Ecole Nationale Supérieure Maritime a validé le lancement d'une formation d'officiers électrotechniciens (ETO : Electro Technical Officer). Les officiers électrotechniciens sont chargés de la maintenance des systèmes électriques et électroniques des navires. Ils interviennent dans tous les domaines techniques de production et de distribution d’électricité, dans la maintenance et le réglage des automatismes et de tous les systèmes électroniques du bord.
Les campagnes de drones renifleurs de soufre dans les émissions de navire se poursuivent dans l'Union européenne. Après le Danemark puis la France, c'est désormais la Lituanie qui a demandé à l'Agence Européenne de Sécurité Maritime la mise à disposition d'un drone pour une campagne de trois mois devant le port et le mouillage de Klaipeda. Ce sont à la fois les autorités environnementales, mais également maritimes ou encore militaires qui vont partager les résultats de cette campagne d'observation qui a débuté le 23 mars.
Ports et Corridors publie le bilan 2020 des ports français de Métropole et d’Outre-mer. L’analyse des trafics est détaillée par filières. Ensuite, pour chaque port, ce document présente les principaux projets d’investissements en 2021.
Cette année, la rédaction de Ports et Corridors a voulu, malgré la crise, dresser un bilan des ports français. La crise sanitaire et ses conséquences économiques n’ont épargné aucun port dans le monde. En France, les différents trafics ont subi les effets de cette crise avec un mot d’ordre : la résilience.
A Brunswick, en Georgie (Etats-Unis), les opérations pour retirer l’épave du Golden Ray progressent lentement. Trois des huit sections du RoRo, deux à l’avant, une à l’arrière, ont été soulevées, puis enlevées par la barge Julie B, vers le port de Brunswick avant d’être emmenées sur site de recyclage, en Louisiane.
(© ST SIMONS SOUND RESPONSE)
La chambre de commerce et d’industrie de Quimper a dévoilé les chiffres des ports de pêche cornouaillais, ce mercredi. Ils laissent voir une augmentation sensible de l’activité à Douarnenez et encore davantage à Audierne.
L’excellente santé affichée par le port du Rosmeur, à Douarnenez, depuis plus d’un an maintenant, ne se dément pas ! Après une année 2020 très fructueuse et un début d’année 2021 sur la même lancée, les statistiques des ports de pêche cornouaillais du mois de mars 2021, dévoilés par la chambre de commerce et d’industrie, ce mercredi, confirment cette tendance.
Le Saviz, navire battant pavillon iranien, a été endommagé par une explosion, mardi, en mer Rouge. L’agence semi-officielle iranienne Tasnim News, qui diffuse des images du navire inondé, a indiqué que ce cargo avait été touché par des mines limpet, posées sur la coque du navire. Elle présente ce navire de 174 mètres de long comme un bateau servant à lutter contre la piraterie maritime en soutenant les opérations logistiques de commandos iraniens qui escortent les navires marchands dans la région.
Le transporteur de colis lourds Eemslift Hendrika, en perdition depuis lundi au large de la côte ouest norvégienne, a été remorqué et est arrivé à Ålesund. La remorque a été passée très tard dans la soirée de mercredi alors que la nuit tombait. En effet, alors que les sauveteurs de Smit insistaient pour être hélitreuillés plus tôt dans la journée, les autorités norvégiennes craignaient de les mettre en danger avec des conditions météo étaient encore très sportives dans la journée de mercredi.
Le 31 mars 2021, Voies navigables de France, HAROPA, GRTgaz et la Banque des Territoires ont officialisé une convention de partenariat de deux ans pour faire émerger une offre cohérente d’avitaillement de carburants alternatifs en bord de voie d’eau dans la Vallée de Seine. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors
Les Chantiers de l’Atlantique réalisent actuellement des éléments de la mâture prototype de leur concept AeolDrive/SolidSail, qui sera installée cet été en bord de Loire. Des pièces en acier du balestron sont ainsi en train de voir le jour dans l’usine Anemos du constructeur nazairien, où l’on trouve aussi, en ce moment, le topside de la sous-station électrique du futur parc éolien offshore de Fécamp.
SEGULA Technologies, groupe mondial d’ingénierie, vient d’ouvrir un bureau d’études en Pologne afin d’y accompagner ses clients dans les secteurs de l’automobile, du ferroviaire et de l’oil and gas. Ce nouveau bureau est situé à Tychy, dans la région industrielle de Silésie.
Le Danemark compte envoyer une centaine de soldats au Mali début 2022 pour renforcer l'unité de forces spéciales européennes "Takuba" pilotée par la France, a annoncé jeudi le gouvernement danois dont le ministre de la Défense a pris part, mercredi, à la visio-conférence organisée par Florence Parly sur le Mali et Takuba.
Censée former et accompagner l'armée malienne au combat face aux djihadistes, la "task force" comprend actuellement, outre la France, des forces spéciales de trois pays de l'UE (Estonie, Suède, République tchèque), actives dans la zone dite des "trois frontières", entre le Mali, le Niger et du Burkina Faso.
"La menace terroriste de l'organisation État islamique et d'Al-Qaïda reste importante. Ils veulent créer une oasis en Afrique de l'Ouest pour leur régime extrémiste de violence et de mort (...). Cela ne doit pas arriver", ont affirmé les ministres danois des Affaires étrangères et de la Défense dans un communiqué commun. "C'est pour cela que le Danemark renforce à présent sa participation avec des forces spéciales", a souligné le chef de la diplomatie, Jeppe Kofod.
Une centaine d'hommes, qui outre des forces spéciales incluront des chirurgiens et des officiers d'état-major, devrait être déployée "début 2022", sous réserve du feu vert du Parlement danois.
Copenhague prévoit également d'envoyer un avion de transport militaire qui contribuera lui à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), pilotée par l'ONU. Aguerrie par sa participation à la plupart des interventions militaires occidentales depuis 20 ans (Afghanistan, Irak, Libye...), l'armée danoise avait déjà envoyé ces dernières années des renforts au Mali, pour certains au sein de la Minusma et pour d'autres au sein de la force française Barkhane, dont des hélicoptères EH101 Merlin qui ont quitté le théâtre en décembre dernier.
(B2) Le gouvernement danois vient de le confirmer. Le Royaume de la Petite Sirène participera bien à la task-force initiée par la France au Mali. Les Danois pourraient, en quelque sorte, relayer les Suédois
Les soldats danois en formation au Kenya (crédit : Armée de terre danoise – Archives B2)Le gouvernement danois a confirmé, ce jeudi (8 avril), être d’accord pour envoyer une contribution militaire à la Task Force Takuba. Le Conseil de la politique étrangère l’a approuvé. Cette décision devra encore être approuvée au Folketing (le parlement danois). Le contingent danois, fort de 105 personnes (au maximum), sera composé de forces spéciales, d’une unité chirurgicale et d’officiers d’état-major. Leur rôle : « conseiller, soutenir et accompagner les forces de défense et de sécurité maliennes et leur permettre de faire face à la menace des groupes terroristes dans la zone frontalière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso » selon la définition qu’en a donnée la ministre de la Défense Trine Bramsen.
Lutter contre le terrorisme : une question vitale
« La menace du terrorisme de l’État islamique et d’Al-Qaïda reste grave. Ils veulent créer une oasis en Afrique de l’Ouest pour leur régime extrémiste de violence et de mort. Ce serait une grave menace pour la sécurité. Cela ne doit pas arriver » a souligné le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod dans un communiqué. NB : le Danemark va mettre aussi un avion de transport de type C-130 à disposition de la MINUSMA, la mission de l’ONU au Mali.
Un pays en première ligne
On peut remarquer que le Danemark est un des pays les plus engagés aux côtés des initiatives soutenues par la France, que ce soit dans le détroit d’Ormuz, au sein de la mission EMASOH, ou dans le Golfe de Guinée contre la piraterie. Les Danois sont aussi des habitués des rudes combats. Engagés de façon longue dans l’opération de stabilisation de l’OTAN en Afghanistan, c’est le pays qui, proportionnellement à sa population, a subi le plus de pertes (43 morts pour une population d’un peu moins de 6 millions d’habitants).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Des Danois dans Takuba en 2022 est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
On a beaucoup parlé des petits équipements du combattant, en particulier lorsque le point presse hebdomadaire du ministère a été délocalisé à Varces (lire ici). Le jeudi 11 mars, au sein de la 27e brigade d’infanterie de montagne, Hervé Grandjean, porte-parole du ministère, a dressé un point de situation sur les petits équipements à destination des forces armées. Il a rappelé qu'en 2019 et 2020, 450 millions d’euros ont été consacrés au renouvellement de l’équipement et à l’habillement des soldats (dont une centaine de millions pour les treillis F3, les gilets pare-balles et les tenues NRBC). Près d’une trentaine de nouveaux équipements individuels sont aujourd’hui en cours de distribution ou de développement.
Un futur marché (pour l'instant, il ne s'agit que d'un appel à candidatures. Le dossier de consultation sera envoyé ultérieurement et uniquement aux candidats admis à soumissionner) qu'envisage de passer la SIMMT (Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres) a pour objectif l'acquisition de "matériels complets, de rechanges, d'accessoires et de prestations associées à l'équipement du combattant" (ce processus d'achat est dénommé Mercure). L'avis est à lire ici.
Il s'agit d'éviter de passer une litanie de petits marchés et de favoriser l'acquisition des matériels, rechanges et accessoires majoritairement via un catalogue électronique "pour gagner en réactivité et pour servir plus rapidement les unités", dit-on du côté de la SIMMT.
Valeur estimée hors TVA : 291 666 667 euros. La durée du futur marché est de 84 mois.
Voici une liste des matériels susceptibles d'être commandés:
AMERICA IS BACK ! Le titre est tout un programme. Pour participer à ce webinar, il suffit de s'inscrire à l’adresse suivante : jum.sgl.win@gmail.com
Ce webinar est organisé par l'OERI (Observatoire Étudiant des Relations Internationales Sciences Po Saint-Germain). Il rassemblera trois intervenants dont Frédéric Charillon, les Américains Jeffrey Hawkins et Leo Michel.
Ocean Winds (OW), coentreprise entre le français Engie et l’espagnol EDP Renewables (EDPR), a des vues sur le potentiel irlandais. Elle a créé une filiale, Cailleach Offshore Wind Farm Ltd pour étudier un site situé à 13 kilomètres du comté de Wicklow (est), proche de Dublin. OW doit examiner le sol et les conditions météorologiques de la zone retenue pour un futur champ éolien avant, peut-être, de postuler aux futures enchères du programme de soutien aux énergies renouvelables (RESS).