Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne et coordonnateur de l’Observatoire de l’Afrique centrale et australe de l’Ifri, et Saber Jendoubi, journaliste indépendant et ancien correspondant d'Ouest-France en Centrafrique de 2016 à 2019, viennent de publier une note intitulée: "ONU et mercenaires russes en Centrafrique : le pacte du silence ?".
L'ESSD Wagner y est épinglée par les auteurs selon qui "en trois ans, cette entreprise de mercenariat est passée de la formation au combat et a contredit, entravé et violé le mandat des Nations Unies en Centrafrique dans le silence le plus total de la MINUSCA". Cette dernière n'est pas épargnée: "Depuis trois ans, le leadership de l’ONU en général et de la MINUSCA en particulier n’a rien dit, ni sur les violations de l’embargo, ni sur les violations des droits de l’Homme, ni sur les interférences dans le processus de paix".
Cette note est parue sur le blog Afrique Décryptages, le blog du Centre Afrique subsaharienne de l'IFRI. On peut la lire ici.
Toujours sur la RCA et toujours rédigé par Saber Jendoubi, la note "Les réseaux sociaux centrafricains à l'aube des élections. Symptôme avancé d’une crise politique à venir", mérite aussi la lecture.
L'auteur y analyse les pratiques de diffusion et d’amplification des fausses informations qui sont apparues depuis l’offensive communicationnelle russe en Centrafrique en 2018 et qui se sont intensifiées pendant la période électorale.
Quelques mots sur Saber Jendoubli: il est l’un des contributeurs du prix Pulitzer 2020 du reportage international signé par Dionne Searcey, "Gems, Warlords and Mercenaries: Russia’s Playbook in Central African Republic", parue dans The New York Times en septembre 2019. Et il va faire paraître en 2021, une bande dessinée sur son expérience centrafricaine : "Centrafrique : sexe, fêtes et crimes de guerre".
Non seulement, quelque 3 000 militaires US contribuent à l'effort de vaccination des citoyens américains (voir ci-dessus des militaires de la 101e division aéroportée dans un "vaccinodrome" à Cleveland où ils ont déjà effectué plus de cent mille injections. Photos US Army) mais il poursuivent leurs efforts en interne.
Les soignants du DoD doivent vacciner leurs camarades d'active et de la réserve, de la Garde nationale, mais aussi les civils de la Défense, les contractors du DoD, les anciens militaires et tous leurs proches. En outre, à compter du 19 avril, aucune catégorie ne sera prioritaire. Quel que soit leur âge, leur état de santé, leur affectation, tous ces ayants droits du DoD pourront demander à être vaccinés.
Selon le général Ronald Place, le directeur de la Defense Health Agency (l'équivalent du SSA français), qui s'exprimait le 8 avril, le ministère américain de la Défense (DoD) a mis en place 350 centres de vaccination: "Il nous a fallu 70 jours pour effectuer un million de vaccins, 35 jours pour le 2e million et il nous faudra de 25 à 30 jours pour le prochain million".
Ce dont le DoD se félicite (sans fournir de chiffres toutefois), c'est la hausse du nombre de personnes éligibles au sein des Armées qui décident de se faire vacciner (lire sur ce sujet un de mes récents posts). Par ailleurs, d'une armée à l'autre, les proportions varient: 35% des militaires d'active de la Navy ont été vaccinés contre 18,3% de ceux de l'USAF...
OCONUS. Un effort particulier est en cours pour vacciner les troupes OCONUS, c'est-à-dire déployées hors du territoire national. Ces militaires et civils, et leurs familles, représentent 7% de la population totale du DoD élargi. Globalement, cette population militaire se fait davantage vacciner que celle de métropole (CONUS), le pourcentage étant de 10% à 15% supérieur.
Selon le Major General Jill Faris, de l'US Army Medical Command, les composantes Europe et Afrique de l'armée de Terre US ont vacciné 37 000 personnes dont 17 000 ont reçu deux injections. Pour l'Europe, ce sont au total 50 000 militaires d'active qui sont concernés et 150 000 autres personnes qui sont éligibles (familles, civils de la Défense, contractors, Gardes nationaux).
L'USAF Europe a vacciné 22% de ses ayant-droits, alors que la Navy (toujours pour l'Europe) dit avoir vacciné 50% des militaires et civils.
Les 6 remorqueurs portuaires de dernière génération de BOLUDA France sont équipés du système de management de l’énergie ECOMER TC, conçu par MARINELEC Technologies. Après une formation et un suivi assuré par les ingénieurs de l’entreprise finistérienne, l’outil de diagnostic et d’analyse permettra à l’armateur d’optimiser l’exploitation et la maintenance de ses systèmes de production d’énergie.
Plusieurs embarcations ont tenté de franchir le détroit du Pas de Calais au petit matin, samedi dernier. Le Cross Gris-Nez a dû coordonner quatre opérations pour secourir 84 migrants qui tentaient de rejoindre l’Angleterre.
Ce devait être un pousseur à Lyon, ce sera un automoteur à Paris. Le projet de bateau à hydrogène de Sogestran et de sa filiale CFT, inscrit dans le programme européen Flagship, a évolué. « Ce revirement s’inscrit dans le contexte de la crise Covid. Sogestran a décidé de recentrer des investissements dans la distribution fluviale urbaine », explique Victor Laravoire, directeur des constructions neuves de CFT, à Mer et Marine.
Le gouvernement fédéral d'Ottawa a accordé un financement de 200.000 dollars canadiens (environ 134.000 euros) à l’organisme à but non lucratif Innovation Maritime pour développer un navire recyclable. Ce centre de recherche affilié à l’Institut maritime du Québec (IMQ), du Collège de Rimouski, travaille sur le recyclage des navires et sur les performances des matériaux recyclables appliquées à la conception de navires.
Le navire était retenu depuis janvier. Selon l’agence iranienne d’Etat, Irna, l’Hankuk Chemi, chimiquier de 147 mètres, a bénéficié de « l’indulgence du procureur iranien ». Après une enquête et à la demande du propriétaire sud-coréen, ainsi que du gouvernement de Séoul, il a pu repartir pour traverser le détroit d’Ormuz et rejoindre l’Arabie saoudite. De même, le capitaine du chimiquier a été libéré. Il était le dernier des 20 membres d’équipage encore retenu.
La somme a été votée par le Conseil régional de Bretagne vendredi dernier, mais elle ne sera pas forcément dépensée.
Le transporteur de colis lourds Eemeslift Hendrika s'est retrouvé, en début de semaine dernière, en perdition au large de la Norvège. Pris au milieu d'une tempête et de vagues de près de 15 mètres, le navire a dû être évacué après avoir pris une gîte de près de 30 degrés. Il a depuis été sauvé par une équipe de Smit Salvage et ramené à bon port à Ålesund. Jan Te Siepe, le dirigeant de Star Class Yacht Transport, opérateur du navire, a donné les premières explications sur ce qui a provoqué ce spectaculaire incident.
La compagnie publique Transtejo, qui opère 28 ferries reliant Lisbonne à la rive sud de l’estuaire du Tage, a investi dans dix nouveaux navires. Ces ferries entièrement électriques ont été commandés au chantier des Asturies (Espagne) Gondan, qui a remporté un appel d’offres. Livrables entre 2022 et 2024, ils remplaceront de vieux navires diesel pour desservir Cacilhas, Seixal et Montijo.
Rentrée le 4 mars à Toulon à l’issue de son ultime mission opérationnelle au profit de la Marine nationale, où elle est entrée en service en septembre 1991, la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart a repris la mer hier matin, a constaté Mer et Marine. Ce n’est pas, comme le veut la tradition pour un bâtiment qui se prépare à prendre sa retraite, une dernière sortie avec son équipage et ses anciens commandants, comme l’avait fait son sistership le Cassard en avril 2019 avant son désarmement.
Les tensions diplomatiques entre la Chine et l’Australie pèsent lourdement sur les approvisionnements chinois en charbon. En changeant ses fournisseurs, la Chine joue les trouble-fête dans le monde maritime. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors
Le tablier du futur pont de Saint-Malo, en provenance de Rotterdam, est arrivé par mer lundi matin. Amarré bassin Duguay-Trouin sur une imposante barge équipée d’une grue, l’ouvrage sera déposé en fin de semaine.
Il était 10 h ce lundi 12 avril, lorsque la barge pilotée par deux remorqueurs, le MTS Valiant et le Vehintitres, a franchi le pertuis qui sépare les bassins Vauban et Duguay-Trouin dans le port de Saint-Malo. Les deux navires sont venus livrer depuis Rotterdam les 217 tonnes du tablier du futur pont de Saint-Malo.
Ouvert cet été
Après l’ex-Spartaco Schergat, devenu Al-Galala, la seconde des deux frégates multi-missions (FREMM) initialement construites par Fincantieri pour la marine italienne et finalement vendues à l’Egypte, vient d’être livrée à son nouveau propriétaire. Il s’agit de l’ex-Emilio Bianchi, qui a été renommé Bernees. Le 9 avril, de retour à la base navale de La Spezia à l’issue d’une nouvelle sortie d’entrainement en mer, le bâtiment arborait le pavillon égyptien. Il devrait partir prochainement rejoindre l’Al-Galaga, arrivé à Alexandrie le 31 décembre.
Après six mois de refonte complète au chantier Pors Moro de Pont-l’Abbé, la vedette SNSM du Conquet « La Louve » s’apprête à retrouver son élément. Elle devrait être à nouveau opérationnelle, samedi prochain.
Six mois de chantier, de mi-octobre à mi-avril, et la mobilisation à temps plein d’une équipe de huit personnes ont été nécessaires pour effectuer la refonte complète de ce canot tous temps de 15 mètres de long construit en 2005 au chantier Bernard à Locmiquélic (56).
La coque du nouveau navire d’expédition de la compagnie américaine Seabourn Cruises a fait le tour de la botte italienne pour être remorquée jusqu’à Gênes, où elle va être achevée. En provenance du chantier italien T. Mariotti de San Giorgio di Nogaro (au nord-est de Venise), où sa mise sur cale était intervenue en décembre 2019, elle est arrivée le 10 avril sur le site génois du constructeur, filiale du groupe San Giorgio del Porto.
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La ministre des Armées, Florence Parly, s’est rendue hier à Cherbourg pour faire le point sur l’avancée du chantier de réparation de la Perle. Le sous-marin nucléaire d’attaque de la Marine nationale, victime d’un grave incendie le 12 juin dernier alors qu’il était en cale sèche à Toulon, a été pour mémoire transporté en décembre par cargo jusqu’à la pointe du Cotentin afin d’être remis en état par Naval Group.
(B2) La frégate belge a rejoint « cette semaine » la mission de surveillance dans le détroit d’Ormuz (EMASOH) assure le QG d’Agenor ce lundi (12 avril) via un tweet. Le Léopold Ier (F-930) va permettr de « réassurer » les navires marchands qui croisent au large de l’Iran. La mission, lancée à l’initiative de la France, compte aujourd’hui un seul navire — la frégate de type La Fayette Guépratte (F-714) — et un avion de patrouille maritime, de type Atlantique 2. Ce alors que les tensions avec l’Iran sont toujours bien présentes.
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Lundi 12 avril 2021, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a organisé un exercice d'assistance à navire en difficulté (ANED) au large de Cherbourg dans le cadre du dispositif ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile).
Wista France, l'association française de WISTA International (réseau international de femmes qui occupent des postes à responsabilités dans le secteur maritime), a tenu son assemblée générale le 30 mars dernier. L’occasion pour l’association d’un bilan de son activité 2020, très dense malgré la pandémie : nombreux webinaires – dont un cycle entier consacré à la transition énergétique dans le maritime, coaching et tutoriels, etc.