Son appel aurait déjà recueilli 5000 signatures. Le ministère vérifie s’il y a des personnels d’active qui seraient alors sanctionnés. (Actualisé-1)
La construction offshore du champ éolien fixe d’Akita Noshiro doit commencer ce mercredi. Le navire jack-up Seajacks Zaratan (81 mètres de long pour 41 de large), de Seajacks International Limited, est arrivé le 16 avril au port d’Akita, au nord-ouest de l’île de Honshu, pour commencer les travaux d’installation des fondations. Le déploiement de ce type de navire pour des travaux éoliens sera une première au Japon, selon Marubeni Corporation, le principal actionnaire du projet.
Rejoignant d’autres armateurs ayant déjà pris cette mesure, la compagnie de croisière française vient de modifier ses protocoles sanitaires en vue de la reprise de ses activités. Dorénavant, pour partir sur les navires de Ponant, il faut être vacciné contre le Covid-19. Les clients ont l’obligation de présenter une attestation prouvant qu’ils ont obtenu une couverture vaccinale complète (toutes les injections prévues selon le type de vaccin) au moins 14 jours avant le départ.
Le ministère de la Transition écologique a annoncé lundi 26 avril que le gouvernement avait pré-sélectionné six candidats pour la construction et l’exploitation du futur grand parc au large de la Normandie. Ce champ éolien offshore d’une puissance d’environ 1 GW, sera le huitième et le plus grand champ en France. En Normandie, après Fécamp, Dieppe-Le Tréport et Courseulles-sur-mer, ce sera le quatrième.
Le groupe norvégien Höegh Autoliners a annoncé la commande du plus grand voiturier du monde au chantier chinois Xiamen Shipbuilding Industry, dans lequel il a déjà commandé plusieurs unités. Le navire devrait être livré fin 2023 et aura une capacité de 9100 véhicules. Equipé d'une propulsion Man B&W, il devrait fonctionner avec du gaz naturel liquéfié (GNL) ou des bio-combustibles.
L’administration des enquêtes techniques du ministère luxembourgeois de la mobilité et des travaux publics vient de publier le rapport d’enquête provisoire sur le naufrage du remorqueur Bourbon Rhode, le 26 août 2019, dans l’océan Atlantique. Ce tragique accident avait provoqué la mort de quatre marins et la disparition de sept autres.
Thales a annoncé hier avoir signé un nouveau contrat aux Etats-Unis pour la fourniture de sonars trempés de la famille Flash. Appelé ALFS (Airborne Low Frequency Sonar) outre-Atlantique, le système français a déjà été livré par le passé à plus de 300 exemplaires à l’US Navy, où il est mis en œuvre par des hélicoptères MH-60R Seahawk.
Les Chantiers navals Bernard, près de Lorient, réalisent actuellement dans leur nouvel atelier de Riantec une nouvelle vedette pour la station de pilotage de la Seine. Un bateau conçu par le bureau d’architecture nantais Pierre Delion, avec lequel le constructeur breton signe d’ailleurs sa première coopération. Livrable en 2022, ce bateau en composite (FRP) mesurera 15.5 mètres de long pour 4.67 mètres de large et 1.06 mètre de tirant d’eau. Il affichera un déplacement lège de 20.5 tonnes, pour un peu plus de 26 tonnes en charge.
L’Organisation maritime internationale vient de publier l’intégralité de sa quatrième étude sur les gaz à effet de serre. Un document de 524 pages qui révèle, sans surprise, que les émissions du secteur maritime continuent de grimper et de prendre une part plus importante dans les émissions globales.
Son arrivée au port de Brest en fin de semaine dernière n’est pas passée inaperçue. Après avoir vogué sur les mers du Groenland et du Danemark, le trois-mâts barque le Français va devenir un navire école. L’objectif est d’accueillir 9 000 jeunes par an.
Arrivée en rade de Brest (© MICHEL FLOCH)
@ MICHEL FLOCH @ MICHEL FLOCH
Partenaire de CMN dans le cadre du programme des 58 intercepteurs du type HSI 32 commandés par la marine saoudienne, le chantier Zamil Offshore Services de Dammam vient de livrer un premier lot de trois unités, a appris Mer et Marine. Il s’agit des premiers HSI 32 produits en Arabie Saoudite, où la tête de série des bateaux réalisés par Zamil avait été mise à l’eau le 16 octobre dernier.
En 2020, les principaux manutentionnaires mondiaux de terminaux à conteneurs ont subi les effets de la crise sanitaire. Les opérateurs ont vu leurs trafics chahuté en Europe et se développer en Afrique. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors
La ministre de la Mer, Annick Girardin, a annoncé lundi aux pêcheurs de Boulogne-sur-Mer, mobilisés la semaine dernière, le déblocage d’une enveloppe de 100 millions d’euros dans le cadre d’un plan d’accompagnement de la filière pêche post-Brexit, tout juste validé par Bruxelles. Accompagnée par le secrétaire d’État aux affaires européennes Clément Beaune, elle a également assuré aux représentants du secteur que 21 nouvelles licences, pour permettre aux bateaux français de pêcher dans les eaux britanniques, seraient prochainement délivrées.
L’entreprise rennaise Unseenlabs, leader européen de la géolocalisation radiofréquence (RF) par satellites des navires en mer, vient de boucler une levée de fonds de 20M€. Il s’agit de l’une des plus importantes levées de fonds du secteur du new space européen. Ce tour de table réunit de nouveaux investisseurs à l’instar de 360 Capital, Omnes et Blue Oceans Partners, aux côtés des partenaires historiques Breizh Up, le fonds de la région Bretagne soutenu par le Feder, le fonds Definvest (le fonds du ministère des Armées géré par Bpifrance) et Hemeria.
Une femme « blessée » , la place des femmes « fragilisée »… Tout comme l’image de l’Union européenne, tétanisée à l’idée de bousculer l’ordre diplomatique et mal à l’aise dans la défense de ses valeurs. Décidément, la visite à Ankara de la présidente de la Commission européenne et du président du Conseil européen se digère avec difficultés. Les parlementaires européens s’en sont encore fait l’écho ce lundi 26 avril
Charles Michel et Ursula von der Leyen (sur la photo) étaient présents devant le Parlement européen qui débattait sur le Sofagate (crédit : Parlement européen)Le mauvais choix de Michel
« Le président Michel n’aurait jamais laissé Juncker (l’ancien président de la Commission européenne) sur le canapé comme il l’a fait avec la présidente von der Leyen. C’est arrivé parce que c’est une femme. Le Sofagate est un cas clair de discrimination envers une femme ». La sentence de l’Espagnol Ernest Urtasun (Verts/Catalogne en commun) résume l’opinion de nombreux députés européens, intervenus hier (lundi 26.04).
Promis juré c’est du passé
Quelques minutes plus tôt, au pupitre au bas de l’hémicycle, à quelques mètres d’Ursula von der Leyen assise à la place dévolue de la présidente de la Commission, Charles Michel veut visiblement faire oeuvre de contrition, mais d’un « incident » qu’il continue de qualifier de « protocolaire ». « Je mesure que les images ont pu donner le sentiment à beaucoup de femmes d’être offensées ». Il se défend de toute attaque sexiste et veut « réaffirmer » son « engagement total complet absolu » à « soutenir les femmes, l’égalité des genres ». À l’avenir, il veut même croire que « les instructions données (aux) équipes protocolaires et diplomatiques » suffiront à éviter qu’un telle « situation ne se reproduise plus ». Il promet aussi des directives européennes pour faire avancer la cause des femmes, sur l’égalité salariale notamment. Aucun eurodéputé ne reprend la balle au bond, comme si le jeu avait déjà tourné court.
Mais pas pour Ursula von der Leyen, une femme blessée
La présidente de la Commission européenne, elle, fend l’armure. Elle se livre. Elle s’est sentie « blessée, seule, en tant que femme et européenne ». Ses mots sont pesés. Le ton clair. Elle entend encore une fois marquer le coup de ce qu’elle vécu. Elle en fait un combat féminin : « je suis la première femme au poste de présidente de la Commission européenne, c’est de cette façon que je souhaitais être traitée il y a deux semaines (lors de la visite à Ankara NDLR), mais cela n’a pas été le cas ». Elle insiste et balaye tous les arguments protocolaires exposés depuis : « il n’y a pas de justification dans les traités, c’est arrivé parce que je suis une femme. » L’issue ne passe donc que par une évolution des mentalités. Visiblement, Ursula von der Leyen entend se servir de sa position pour cela. Et vis-à-vis de la Turquie, elle veut faire du « respect des droits des femmes » l’un des préalables « à la reprise du dialogue ».
Le (mauvais) exemple européen
Charles Michel a d’autant plus « déçu » que personne n’attendait finalement du président turc qu’il agisse autrement. De même que peu sont surpris de la décision d’Ankara de se retirer de la convention d’Istanbul, ce cadre juridique, le premier du genre, mis en place pour lutter contre la violence à l’égard des femmes. Symbole pour symbole, l’annonce turque coïncidait avec la célébration du 10e anniversaire. Mais là encore, comme l’a invité Ursula von der Leyen, l’UE doit « balayer devant (sa) porte ». Car, plus inquiétant, « certains États membres considèrent aussi la possibilité de quitter la convention d’Istanbul, ce n’est pas acceptable ». Elle prévient, elle veut aussi placer chacun devant ses propres responsabilités. Mais elle manque l’opportunité de nommément les citer…
Le symbole d’un vide ?
Le Parlement soutient et relance. « Il est juste d’attaquer la Turquie pour son retrait de la Convention d’Istanbul, mais n’oubliez pas que seuls 21 États des 27 membres de l’UE l’ont ratifiée, ce qui sape la crédibilité européenne. L’UE doit être cohérente en interne pour être crédible à l’extérieur » tance l’Italien Fabio Massimo Castaldo (Non inscrits/Mouvement 5 étoiles). C’est le message partagé avec d’autres parlementaires. Comme un appel à l’humilité. Et à redresser le port de tête. La visite à Ankara est contestée sur la forme comme sur le fond.
Les eurodéputés critiquent ce « message de la faiblesse », qui a fait passer le fonds de la visite à Ankara à l’arrière plan de l’actualité. « On voulait envoyer un message de la force, mais c’est celui de la faiblesse qui est passé » fustige le leader de la droite populaire (PPE), l’Allemand Manfred Weber (CSU). Les flèches sont cinglantes. Comme celle de la leader des écologistes, l’Allemande Ska Keller : « le Conseil continue de travailler sur un mandat pour la modernisation l’union douanière avec la Turquie ! Sans engagements sur les droits humains ! On aide Erdogan là où il est le plus faible, l’économie ! ». Elle attaque là où cela fait mal : « nous n’aurions jamais du lui demander de s’occuper des réfugiés, c’est un désastre géopolitique auquel on doit mettre fin au lieu de le poursuivre ».
Prochaine épreuve : recouvrer de la crédibilité
La formule de la présidente de la sous-commission Sécurité et défense (SEDE), Nathalie Loiseau (Renaissance/Renew), résume le ton de ces échanges, entre les parlementaires et l’exécutif européen : « L’Europe doit un peu moins se demander où elle s’assoit et un peu plus comment elle reste debout pour se faire respecter, à Ankara comme à Moscou ».
(Emmanuelle Stroesser)
Lire aussi : La stratégie du sofa. De la puissance et de la brutalité
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Le groupe armé à l’origine de la mort d’Idriss Déby a été pendant quatre ans employé par le maréchal Haftar, un des protagonistes du conflit libyen, soutenu par la France tout comme l’ancien président tchadien
Un navire a été attaqué dans le golfe de Guinée, à proximité de l’île de Sao Tomé, la semaine dernière. Le 23 avril, un porte-conteneurs de 148 mètres, le Contship New, battant pavillon chypriote, et venant du port d’Owendo (à côté de Libreville, au Gabon) a été la cible d’une attaque alors qu’il se trouvait à 143 milles de la baie d’Ana Chaves où se trouve la capitale de l’archipel lusophone. L’équipage s’est réfugié en citadelle où il a pu échapper aux assaillants, avant d’être escorté.
Cent trente personnes ont disparu en Méditerranée, la semaine dernière, lors du naufrage d’une embarcation pneumatique, au nord-est de Tripoli (Libye). Arrivé sur zone, le 22 avril, après une alerte transmise par un pêcheur à l’ONG Alarm Phone, faisant état d’une embarcation de migrants en détresse, le navire humanitaire Ocean Viking, de SOS Méditerranée, a découvert une dizaine de corps. Le roulier My Rose a pour sa part repéré trois corps, tandis qu’un avion de Frontex (un Diamond DA62 MPP) trouvait l’épave d’une embarcation pneumatique.
Une partie de l'équipe d'Iliens, tout jeune armement breton de transport de passagers à la voile, a convoyé la future navette à voile entre Quiberon et Belle-Ile. Cette dernière, un catamaran Ocean Voyager 64, a été acheté au Cap d'Agde. Le bateau a rejoint Quiberon la semaine dernière.