You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

Republica : Alles Liebe, oder was?

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 12/05/2017 - 00:00
Europas größte Internet-Konferenz re:publica fand unter dem Motto „Love out loud“ statt. Die Stiftung präsentierte sich zum vierten Mal mit einem Stand.

« Il faut un ‘Plan Macron’ pour l’Europe »

IRIS - Thu, 11/05/2017 - 16:39

À présent élu président, quelle orientation Emmanuel Macron voudra-t-il donner à l’Union européenne (UE) ?

La belle histoire voulait que la France – éternel pays des Lumières – montre la voie à l’Europe et fasse barrage à une révolution populiste dont les dominos étaient tombés successivement outre-Atlantique et outre-Manche. On s’était réveillé avec la gueule de bois après cette année 2016 mais cette série s’arrêterait aux frontières de l’hexagone, comme le fit jadis le nuage de Tchernobyl.

La mobilisation des électeurs français a été forte et la France a élu un président de 39 ans europhile, optimiste et énergique. Pour l’image du pays en Europe et à l’international, son élection est positive. Cela signifie-t-il pour autant le reflux de la vague populiste ? L’élection de M. Macron incarne-t-elle la France des Lumières, phare de l’Europe ? Le Front national est à un niveau historique et il serait erroné de croire que l’élection de M. Macron fera taire les colères, les insatisfactions, voire les haines suscitées par les dégâts d’une mondialisation que l’on disait heureuse. Les passer sous silence reviendrait à s’exposer à un retour de bâton sérieux en 2022. Donald Trump a bien succédé à Barack Obama.

Concernant l’Europe, Emmanuel Macron dispose d’un capital politique qu’il serait peu judicieux de ne pas utiliser. C’est assez rare pour le souligner mais sa campagne ne s’est pas uniquement focalisée sur le plan intérieur. Il a donné maintes interviews aux médias étrangers et européens en particulier. Il est allé en Allemagne pour exprimer sa solidarité face aux attentats. Cette dimension européenne a ressurgi lors de son discours de dimanche dernier, lorsqu’il est entré sur l’hymne européen. Ce geste a été apprécié à l’étranger et associe ainsi l’UE à la jeunesse et au renouveau, alors que les gazettes de ces dernières années ont offert l’image d’une Europe désunie, en proie aux crises économiques ou migratoires.

Enfin, il a pu lier cet aspect européen au récit national français dans le décor du Louvre. Cela illustre la double dimension du projet d’Emmanuel Macron : rejeter le nationalisme car la France n’est grande que lorsqu’elle est européenne, tandis que l’UE n’est grande que lorsqu’elle est entraînée par Paris. Nul doute que les intérêts économiques divergents de l’Allemagne ressurgiront à la première occasion mais le nouveau président français s’est au moins assuré un réservoir de bonnes volontés. Il semble de ce point de vue avoir la capacité à mettre en œuvre une stratégie et à penser au coup d’après.

Emmanuel Macron est également en faveur d’une Europe de la défense. Concrètement, comment compte-t-il développer ce projet?

Du point de vue de la défense, Emmanuel Macron s’inscrit dans la continuité de François Hollande. Le nouveau président est favorable au renouvellement des deux composantes de la dissuasion nucléaire française : la composante maritime (SNLE NG et M-51) et la composante aéroportée. Cette décision est tout à fait engageante du point de vue budgétaire et structurante pour la politique de défense française, même si peu de gens en ont pris la mesure. M. Macron a ainsi annoncé qu’il souhaitait atteindre les 2% de PIB en dépenses de défense d’ici 2025.

Sur les questions d’Europe de la défense, le projet du nouveau président français s’inscrit là aussi dans la continuité de celui de François Hollande, qui était plutôt réussi sur le plan extérieur. La différence avec le quinquennat précédent réside toutefois dans la rupture stratégique que constitue l’administration Trump. Elle ouvre une fenêtre d’opportunité pour que l’Europe réalise enfin qu’elle ne peut pas dépendre indéfiniment de la garantie américaine. Il faudrait donc que l’UE prenne ses responsabilités pour assurer sa sécurité et ses intérêts, au moins dans un environnement proche.

Comment faire pour essayer de profiter de cette fenêtre d’opportunité ? En réalité, toute la boîte à outils nécessaire est déjà présente dans les traités européens. De plus, lors du quinquennat Hollande, Bruxelles s’est doté d’outils supplémentaires. Par exemple, la Commission européenne a franchi un Rubicon en s’investissant sur les questions de recherche en défense. De même, la création d’une structure européenne de commandement des opérations extérieures de l’UE constitue une avancée, alors que les Britanniques ont longtemps été opposés à ce projet. La Haute-représentante de l’UE a aussi couché sur papier une stratégie globale en matière de politique étrangère et de sécurité européenne, ce qui permet de formuler une philosophie commune. À présent, il faut actionner la machine politique, au moins parmi les grands pays européens, et c’est là où le capital politique de Macron peut être utile.

Pour ce faire, il faudrait proposer un plan Macron – qui pourrait facilement devenir un plan Macron-Merkel ou Macron-Schultz. Ce plan devrait être enclenché après les élections allemandes fin septembre : Emmanuel Macron pousserait pour tenir un conseil de défense franco-allemand avec le nouveau leader allemand et les ministres concernés. Cette réunion bilatérale aurait vocation à s’élargir, en préparant un conseil européen pour décembre 2017 afin de se concentrer sur la volonté politique. Cela serait suivi au printemps par une réunion des ministres de la Défense coordonnée par l’Agence européenne de défense (AED), afin de mettre en application cette volonté politique de haut niveau. Enfin, ces ministres devraient rendre compte aux chefs d’États et de gouvernement en juin 2018 de l’avancement sur les questions de défense.

In fine, cela permettrait de voir si la fenêtre d’opportunité ouverte par le président américain a été comblée par l’Europe. Si ce n’était pas le cas, cela signifierait que l’UE n’a pas réussi à prendre en compte les changements stratégiques incarnés par le Brexit et l’élection de Donald Trump. Alors, il est possible que les peuples européens se disent que l’UE a abandonné une fois pour toute l’idée de s’adapter, ce qui distendra son lien avec les citoyens de manière presque définitive.

Du point de vue du contenu, ce projet devrait toucher et lier différents aspects : capacitaire, opérationnel, financier et politique. Il faut discuter de projets phares qui permettraient de faire comprendre aux Européens que l’UE se démène pour progresser. On pourrait imaginer une réflexion sur un futur système aérien européen qui mutualiserait les capacités existantes en matière d’avions de chasse, de drones, de ravitaillement en vol et de transports stratégiques. Cela impliquerait une spécialisation des tâches entre pays européens, l’Allemagne s’occupant du bas du spectre et la France du haut. Pour ce type de projet, on peut utiliser les mécanismes à disposition, telle qu’une coopération renforcée. Il faut privilégier l’efficacité à la dimension institutionnelle ; autrement dit, la priorité est que les choses avancent, pas que l’on parle indéfiniment de l’inclusivité. À moyen terme, il faut enfin constituer une plateforme pour partager les moyens militaires, voire les développer en commun. Car si pour son futur système de combat aérien, les Européens finissent par choisir le F35 américain, cela porterait un coup significatif à l’industrie de défense européenne.

Quelle est la position de M. Macron vis-à-vis de l’OTAN ?

Là encore, Emmanuel Macron s’inscrit dans la continuité de François Hollande. Le nouveau président ne sortira pas du commandement militaire intégré de l’OTAN. Lors du sommet de l’organisation le 25 mai, où sera forcément de nouveau abordée la question du 2%, Macron devrait tenter de construire une narration proprement européenne sur ce sujet. Actuellement, l’UE subit une vision des 2% qui ne correspond ni à ses intérêts, ni à ses objectifs, ni à sa vision. L’Europe étant une puissance économique et commerciale qui a des intérêts et objectifs propres, elle devrait être capable de formuler des objectifs de politique étrangère en adéquation avec ses objectifs politico-commerciaux, qui ne sont pas forcément les mêmes que les États-Unis. Or, quand l’OTAN parle de 2%, c’est devenu un 2% américain.

Autrement dit, on devrait s’inscrire dans un 2% européen qui envisagerait la sécurité et la défense au-delà de la simple force militaire. Pour résoudre les crises, la force militaire est certes déterminante mais pas suffisante car il faut aussi des leviers diplomatiques, politiques, économiques, etc. Si l’UE y réfléchissait, elle se rendrait compte qu’un 2% européen n’est probablement pas un 2% pur. Ce serait un autre critère, qui devrait être à cheval sur les dimensions de sécurité et de défense. Surtout, ce devrait être un critère intelligent. Aujourd’hui, le 2% est un critère d’input, c’est-à-dire se rapportant à l’argent investi mais non pas aux effets retirés. L’OTAN n’a jamais réussi à construire un critère de l’output, à savoir un critère s’interrogeant sur l’effet recherché, sa mesure et son objectif. Le rôle de l’UE pourrait donc être de développer une méthodologie propre de l’input et de l’output.

La propagande de Daech : quelle stratégie de communication ?

IRIS - Thu, 11/05/2017 - 16:19

François-Bernard Huyghe est directeur de recherche à l’IRIS. Il répond à nos questions à propos de son ouvrage « Daech : la stratégie de communication dévoilée », paru aux éditions VA Presse.– Quelle est la rhétorique de fond et de forme employée par la propagande de Daech ?
– Vous évoquez une “culpabilité française”. Que reproche Daech à la France ?
– Pourquoi les campagnes de contre-propagande occidentales sont-elles peu efficaces ? Que préconisez-vous ?

Wir brauchen die USA: "America first" und die Entwicklungszusammenarbeit

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 11/05/2017 - 15:02
Die transatlantische Partnerschaft und die internationalen Herausforderungen des Westens fest im Blick hatte Staatssekretär Thomas Silberhorn bei seinen Gesprächen in Washington. Er verdeutlichte die Rolle Deutschlands in der Entwicklungszusammenarbeit und appellierte an die USA, ihrer internationalen Verantwortung und Führungsrolle gerecht zu werden.

Le printemps des économies émergentes ?

Fondapol / Général - Thu, 11/05/2017 - 13:28

APRÈS TROIS ANNÉES DIFFICILES, les économies émergentes semblent retrouver le chemin d’une croissance soutenue. Les dernières prévisions du FMI au niveau mondial – 3,5% pour 2017, contre 3,1% en 2016 – démontrent que l’économie se trouve sur un nouveau cycle de croissance. Le FMI souligne ainsi que la hausse du volume des échanges commerciaux internationaux […]

Cet article Le printemps des économies émergentes ? est apparu en premier sur Fondapol.

¿Alguien dijo política industrial?

Real Instituto Elcano - Thu, 11/05/2017 - 13:08
ARI 39/2017 - 11/5/2017
Eduardo Fernandez-Arias, José Juan Ruiz y Ernesto Stein

El marco conceptual con el que el Banco Interamericano de Desarrollo (BID) se acerca a la nueva generación de Políticas de Desarrollo Productivo (PDP) en Latinoamérica apunta a la mejor combinación entre las capacidades institucionales y las intervenciones posibles.

Der Himmel muss wieder blau sein: Vietnamesische Nationalversammlung berät über Luftverschmutzung

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 11/05/2017 - 11:28
Luftverschmutzung ist mehr und mehr ein Problem für die boomenden Metropolen Vietnams. Vietnam wird von der Weltgesundheitsorganisation (WHO) als eines der Länder mit der höchsten Luftverschmutzung bezeichnet.

El comercio electrónico entre España y China: tendencias e implicaciones

Real Instituto Elcano - Thu, 11/05/2017 - 07:27
Comentario Elcano 22/2017 - 11/5/2017
Mario Esteban

China será líder en comercio online transfronterizo. Europa debe afrontar la falta de reprocidad en facilidad de negocio y protección al consumidor teniendo en cuenta el papel proactivo de las grandes empresas chinas.

Frankreich »in Bewegung«

SWP - Thu, 11/05/2017 - 00:00

Der neue französische Präsident, Emmanuel Macron, steht vor enormen Herausforde­rungen: Er muss ein gespaltenes Land einen, eine stagnierende Wirtschaft auf Kurs bringen und eine Mehrheit finden, die ihn dabei unterstützt, seine Reformagenda um­zusetzen. Er ist zum Erfolg verdammt. Scheitert er, wie François Hollande und Nicolas Sarkozy zuvor, wird Marine Le Pen 2022 in den Élysée-Palast einziehen. Zum Erfolg Macrons muss auch Deutschland einen Beitrag leisten – insbesondere in der Wirt­schaftspolitik und bei der Weiterentwicklung des Euro-Währungsgebiets.

Trumps Handelspolitik hat erste internationale Konsequenzen

SWP - Thu, 11/05/2017 - 00:00

Im Wahlkampf und in den ersten 100 Tagen seiner Regierung bediente sich Donald Trump einer harten handelspolitischen Rhetorik. Freihandelsabkommen wurden als Ursache für wirtschaftspolitische Miseren dargestellt, vor allem für Arbeitslosigkeit. Ins Visier gerieten vorwiegend Länder, die Exportüberschüsse gegenüber den USA er­wirtschaften, wie Mexiko, Deutschland oder China. Weltweit wuchs deshalb die Furcht vor Handelskriegen und einem Ende der multilateralen Welthandelsordnung. Besonders verunsichert sind lateinamerikanische Länder, deren Außenhandel stark auf die USA ausgerichtet ist. Inzwischen zeichnet sich jedoch ab, dass die US-Handelspolitik pragmatischer werden wird. Zugleich sind auf der ganzen Welt Bestrebungen zu er­ken­nen, sich von den USA handelspolitisch unabhängiger zu machen.

Wirtschaftswachstum für Afrika: „Lösungen, die man auch umsetzen kann“

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 11/05/2017 - 00:00
Bis 2050 soll sich Afrikas Bevölkerung verdoppeln. Deswegen muss die Wirtschaft des Kontinents kräftig wachsen. Ein neues Handbuch bietet realistische Ansätze.

youthinkgreen: Mit „Tree of Hope“ für eine bessere Welt

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 11/05/2017 - 00:00
Gestern überreichte unser Vorsitzender Dr. Hans-Gert Pöttering dem persönlichen Beauftragten der Bundeskanzlerin für die G7/G20-Gipfel das Buch "Tree of Hope"

Election de Moon Jae-in : un tournant stratégique en péninsule coréenne ?

IRIS - Wed, 10/05/2017 - 18:42

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Mass Migration Topic of 2017 Vienna Seminar

European Peace Institute / News - Wed, 10/05/2017 - 18:37
Event Video
Photos

jQuery(document).ready(function(){jQuery("#isloaderfor-nflxof").fadeOut(2000, function () { jQuery(".pagwrap-nflxof").fadeIn(1000);});});

Because of war, poverty, and climate change, mass human mobility has become a fundamental feature of our time, and is testing the limits of the multilateral system, presenting extraordinary challenges for countries of origin, transit, and destination. While migration has been a feature of human history since its beginning, and societies around the world have benefited from it for centuries, there are more displaced people today than at any time since World War II. There are many reasons why people choose to move. Yet many people do not so much choose to move, but are rather forcibly displaced by conflicts, disasters, or other perils.

This was the topic of the 47th Annual IPI Vienna Seminar: “Moving Forward Together: Addressing Human Mobility,” held on May 9-10, 2017, in Vienna, Austria, in partnership with Austrian Ministry for Europe, Integration, and Foreign Affairs, and the Austrian Ministry of Defense and Sports.

Multilateral decision making and policy discussions are often removed from the people and places they are concerned with. The 2017 Vienna Seminar endeavored to be different. To effectively deal with the challenges and seize the opportunities that arise out of large movements of people, there is a clear need to involve and empower the people themselves. The seminar aimed to identify effective tools and mechanisms to incorporate refugees, migrants, and internally displaced persons in multilateral policy discussions and operational activities, to ensure that both policies and programs are people-centered, needs-based and inclusive. Each panel session included a representative of refugee, migrant or internally displaced communities.

The seminar began with a dinner on May 9th featuring a keynote address by Ghias Aljundi, a human rights consultant and Syrian refugee. He shared with participants his experience as a volunteer with arriving refugees in Greece. The plenary sessions of the seminar began the following morning in the beautiful Alois Mock Hall of the Federal Ministry for Europe, Integration and Foreign Affairs. Elisabeth Tichy-Fisslberger, Director-General of Legal and Consular Affairs at the ministry provided welcoming remarks, followed by an introduction by IPI President Terje Rød-Larsen. IPI Vice President Adam Lupel served as co-host, introducing each panel throughout the day.

Session one addressed the root causes of displacement and migration in the new multilateral context. Participants discussed what effective strategies can be put in place to address the reasons for the large movement of refugees, migrants and internally displaced people; and they discussed how multilateral commitments such as the 2030 Agenda for Sustainable Development can help to prevent future crises.

The panel began with an introductory presentation by Snežana Samardžić-Marković, Director-General of Democracy, Council of Europe, followed by remarks from Ghias Aljundi, Jagan Chapagain, Chief of Staff and Director, Office of the Secretary-General International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies, and Youssef Mahmoud, Senior Adviser, International Peace Institute. The session was chaired by Mr. Rød-Larsen.

Session two examined the challenges of coordination at the domestic and multilateral level. It focused on the need to institute measures to prevent the exploitation of vulnerable people from smuggling and human trafficking. Participants discussed how states can better work together to coordinate their actions while taking into account the needs of migrants and refugees. The session began with remarks by Syrian refugee Ammar Zammar, former Sales Manager, Sama Invest Group, who told his story of how he fled his home country and the perils he faced along the way.

Melissa Fleming, Chief Spokesperson, United Nations High Commissioner for Refugees, followed with a visual presentation documenting the extreme vulnerability of refugees traveling by boat to Europe through the incredible story of one family’s tragic journey. Madina Jarbussynova, Special Representative and Coordinator for Combating Trafficking in Human Beings, OSCE, and Richard Baumgartner, EU Affairs Advisor, Frontex, provided a discussion of the policy responses to these challenges in Europe. Brigadier-General Reinhard Trischak, Austrian Federal Ministry of Defence and Sports provided opening remarks and chaired the session.

Session three addressed the particular challenges of internal displacement, an all too often neglected aspect of human mobility. While the recent high level discussions on refugees and migrants did not address internally displaced peoples (IDPs), states did note the need for reflection on effective strategies to ensure adequate protection and assistance for them. The panel featured remarks by Alexandra Bilak, Director, Internal Displacement Monitoring Centre; Pierre Gentile, Head of Protection Division, International Committee of the Red Cross; Cecilia Jimenez-Damary, UN Special Rapporteur on the Human Rights of Internally Displaced Persons; and Asha Abdi Osman, a former IDP from Somalia. The session was chaired by Els Debuf, Head of Humanitarian Affairs, International Peace Institute.

One common theme throughout the day was the importance of integration. The successful integration of refugee, migrant, and internally displaced populations in host communities is crucial to address the challenges and to best take advantage of the opportunities that arise when people are on the move. What are the key components of successful integration strategies? What works? This was the topic of session four. The session began with a dynamic presentation by Fatuma Musa Afrah, a migrant and social worker from Kenya living in Germany.

Further remarks were given by Dominik Beron, CEO of Refugeeswork.at; Martin Hoffmann, Senior Policy Advisor, International Centre for Migration Policy Development; and Ignasi Calbó Troyano, Coordinator, Barcelona Refuge City Program.

Discussion throughout the day balanced between personal experience and practical policy responses, building on the principles and commitments that came out of the World Humanitarian Summit and the Refugee and Migrations Summits of 2016. Through an outcome meeting note and the participation of practitioners, inputs from the Seminar will feed into the international community’s work in 2017-2018, in particular through the negotiation of the global compacts on refugees and migration and a planned high-level event on IDP’s.

Nouveau président en Corée du Sud : vers une redéfinition de la diplomatie dans la péninsule ?

IRIS - Wed, 10/05/2017 - 15:22

Le 9 mai, Moon Jae-in (Parti démocrate) a été élu président de la Corée du Sud avec environ 41,4% des voix en prenant une position différente de ses prédécesseurs sur la Corée du Nord et les États-Unis. L’analyse de Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l’IRIS.

Comment interpréter cette large victoire après dix ans d’un régime conservateur à Séoul ?

Il convient d’abord de rappeler que le nouveau président Moon Jae-in était déjà candidat en 2012 et a échoué de peu face à Park Geun-hye. Il n’est donc pas inconnu du grand public sud-coréen et incarne depuis quelques années l’opposition de centre-gauche face au parti conservateur, au pouvoir depuis 2007.

Les facteurs expliquant sa victoire sont nombreux mais trois ont joué un rôle particulièrement notable. D’une part, la croissance économique sud-coréenne est au ralenti, après des décennies de « miracle ». Les présidences conservatrices de Lee Myung-bak et de Park Geun-hye, qui misaient sur l’économie, ont à ce titre échoué. En toute logique, l’alternance semblait presque inévitable. Les scandales entourant Park Geun-hye, qui a été destituée il y a quelques mois, ont par ailleurs plombé le parti conservateur et mis en relief un style de gouvernance opaque, accumulant les conflits d’intérêts et les arrangements avec les Chaebols (les conglomérats). Depuis des années déjà, de nombreux économistes sud-coréens tirent la sonnette l’alarme sur le fait que ce système est voué à terme à l’échec. Les événements récents n’ont fait que leur donner raison.

Enfin, il serait incomplet d’analyser ce résultat sans tenir compte du contexte sécuritaire et stratégique actuel. La relation avec la Corée du Nord est tendue comme rarement ; tandis que les États-Unis ont multiplié les signes d’ingérence depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump et la population ne souhaite pas faire les frais d’un durcissement de la relation Pyongyang-Washington.

Moon semble en faveur de la politique de la main tendue envers la Corée du Nord. Son élection ouvre-t-elle une nouvelle phase dans la péninsule coréenne, marquée par le dialogue avec Pyongyang ?

Elle est indiscutablement porteuse d’espoir sur ce sujet très sensible et marque une rupture avec l’intransigeance affichée par les conservateurs depuis 2007. En 2012, Park avait déjà promis d’adoucir le ton mais elle fut rapidement rattrapée par les éléments les plus conservateurs de sa majorité. La Corée du Nord a su jouer habilement sur cette intransigeance et Kim Jong-un a même pu s’affirmer comme un dirigeant fort en réaction au refus de Séoul de rouvrir le dialogue.

Moon a promis de repenser la relation intercoréenne et même de rencontrer le dirigeant nord-coréen. Les premiers signes de sa présidence seront importants et nous saurons alors si la « sunshine policy » du début des années 2000, marquée par un dégel important de la relation entre les deux entités rivales, sera remis au goût du jour ; ou si le nouveau président proposera une nouvelle donne. Il devra en tout cas agir très vite sur ce dossier.

Moon semble aussi vouloir une relation plus équilibrée avec les États-Unis. S’agit-il d’un tournant diplomatique majeur entre les deux alliés ?

Tout dépendra surtout de l’attitude de Washington suite à cette élection, qui n’est en rien une surprise et a donc a priori été anticipée par l’administration Trump. La question sensible actuellement concerne le déploiement du système de défense antimissile THAAD, que les États-Unis installent dans la péninsule, officiellement pour défendre la Corée du Sud d’une attaque du nord. Pékin réclame l’abandon de ce programme, qui par ailleurs ne reçoit pas une forte adhésion de l’opinion publique sud-coréenne. Moon devra trancher très rapidement. S’il parvient à maintenir THAAD tout en approfondissant le dialogue avec Pyongyang et rassurant Pékin, il ne remettra pas en cause l’alliance avec les États-Unis. S’il décide d’abandonner THAAD, on peut aisément imaginer à l’inverse que les réactions américaines ne tarderont pas. Derrière cette élection, la question géopolitique est clairement de voir si les États-Unis ne sont pas en train de « perdre » l’allié sud-coréen, Moon étant visiblement favorable à une forme d’émancipation et d’affirmation de son indépendance, comme il l’a notamment indiqué dans un récent entretien au Washington Post.

Flussgebietsmanagement voranbringen: rechtliche, finanzielle und politische Dimensionen in der Mongolei

Die zunehmende Konkurrenz um Wasser erfordert einen ganzheitlichen Managementansatz. Integriertes Wasserressourcenmanagement (IWRM) bietet einen koordinierten, partizipativen Steuerungsrahmen, der wirtschaftliches und soziales Wohlergehen steigert, ohne lebenswichtige Ökosysteme zu gefährden. IWRM setzt die Abstimmung auf nationaler Ebene voraus, um dort und auf lokaler Ebene effektive Entscheidungsfindung zu ermöglichen. IWRM baut auf Flussgebietsmanagement (FGM) auf, die wasserwirtschaftliche Arbeitseinheit ist das Einzugs¬gebiet.
Die Umsetzung von FGM birgt zahlreiche Herausforderungen und der Erfolg fällt sehr unterschiedlich aus. Dieses Papier untersucht, welche praktischen Fragen sich dabei in der Mongolei stellen. Das Land ist ein interessanter Fall: Die Rechtsgrundlagen für IWRM wurden schnell geschaffen, die politische Dezentralisierung in einer postsozialistischen Ära schreitet voran und das durch den Bergbau befeuerte Wirtschaftswachstum birgt soziale und ökologische Herausforderungen. Im Mittelpunkt dieser Analyse steht der Übergang von einem De-jure- zu einem De-facto-FGM. Die Analyse und Empfehlungen sind – wie im Kontext von IWRM üblich – in die rechtliche (1), die finanzielle (2) und die politische (3) Dimension unterteilt:
  1. Bezüglich der rechtlichen Dimension wurden bei der Ausarbeitung der legalen Grundlagen für IWRM und FGM und der Festlegung institutioneller Zuständigkeiten große Fortschritte erzielt. Dies betrifft sowohl die sektorübergreifende (horizontale) Zusammenarbeit als auch die (vertikale) Kooperation der unterschiedlichen Regierungsebenen. Die Koordination zwischen nationaler und Flussgebietsebene sowie zwischen den einzelnen Regierungsebenen – hier durch das Umweltministerium (MEGDT) und das Nationale Wasserkomitee (NWK) – bedürfen weiterer Verbesserung. Darüber hinaus sollten die Wasserverschmutzung und entsprechende Gebühren dringend reguliert werden.
  2. Hinsichtlich der finanziellen Dimension bestehen noch Unklarheiten:
  • Flussgebietsbehörden (FGB) sind weiterhin unterfinanziert und können kaum ihre Festkosten decken.
  • Flussgebietsräte (FGR) sind wichtig, um Betroffenen Mitspracherechte einzuräumen; ohne finanzielle Unterstützung bleiben sie jedoch „Papiertiger“. Damit ist die Beteiligung der Bevölkerung marginal und bestenfalls auf Vertreter von Provinzen (Aimag) und Distrikten (Soum) beschränkt.
  • Die Ausarbeitung und Umsetzung von Bewirtschaftungsplänen für die Flusseinzugsgebiete benötigen dringend Finanzierungsstrategien.
Hinsichtlich der politischen Dimension bestätigt die Ausarbeitung des Rechtsrahmens den politischen Willen, Wasser auf der Flussgebietsebene zu bewirtschaften. Doch bleibt dieser Wille halbherzig, was den Vollzug von Umweltgesetzen, die Teilhabe der Bevölkerung und die Finanzierung und Ausstattung von Wasserorganisationen betrifft. Auch angesichts der aktuellen Finanzkrise in der Mongolei plädiert das Autorenteam dafür, die ökologischen Grundlagen des Landes zu erhalten, um auch langfristig die sozioökonomische Entwicklung sicher zu stellen.

Machtwechsel bei Präsidentschaftswahlen in Südkorea: Moon Jae-In wird neuer Präsident

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 10/05/2017 - 12:14
Moon Jae-In von der bisher oppositionellen linken Demokratischen Partei hat die Präsidentschaftswahlen in Südkorea gewonnen. Die Wahlen fanden vorzeitig statt, nachdem die konservative Amtsinhaberin Park Geun-Hye aufgrund von Korruptionsvorwürfen ihres Amtes enthoben worden war.Ein Kommentar von Dr. Bernhard Seliger, Repräsentant der Hanns-Seidel-Stiftung in Seoul.

Mehr Verantwortung für die EU?: Amerikas Führungskrise, Europas Chance

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 10/05/2017 - 10:56
Trump bleibt unberechenbar. Nach dem überraschenden Rauswurf von James Comey auf Anraten des Justizministers Jeff Sessions zweifeln sogar die Republikaner an den Motiven der US-Administration. Zumindest außen- und sicherheitspolitisch scheint Donald Trump durch James Mattis und General H.R. McMaster gut beraten. Wie weit sich Europa jedoch auf eine stringente Außenpolitik der USA verlassen kann und welche Konsequenzen die EU aus der bestehenden Unsicherheit ziehen muss, diskutierte in Washington Manfred Weber mit Polit-Experten.

« Le conflit israélo-palestinien » – 3 questions à Alain Dieckhoff

IRIS - Wed, 10/05/2017 - 10:48

Alain Dieckhoff est directeur du Centre de recherches internationales, Sciences Po Paris. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Le conflit israélo-palestinien – 20 questions pour vous faire votre opinion », aux éditions Armand Colin.

Pourquoi la victoire de juin 1967 constitue-t-elle un cadeau empoisonné pour Israël ?

La guerre de 1967 modifie le statu quo territorial hérité de 1948 puisqu’Israël finit après six jours de combat par contrôler militairement la péninsule du Sinaï, le plateau du Golan, la Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est) et la bande de Gaza. Mais contrairement à l’espoir de certains décideurs israéliens, cette retentissante victoire militaire et humiliante défaite pour les États arabes, ne conduit pas ces derniers à engager des pourparlers de paix. Au contraire, ils adoptent une posture intransigeante qui encourage Israël, gagné par un certain triomphalisme, à emprunter la voie de l’unilatéralisme (qui se manifeste dès fin juin par l’extension de la souveraineté israélienne à la vieille ville et aux faubourgs de Jérusalem). Israël s’engage alors, d’abord avec prudence, puis, sous la pression de groupes nationalistes religieux, habités par une idéologie messianique, dans une stratégie de colonisation qui ne connaîtra, en réalité, jamais de cesse. Aujourd’hui, plus de 370 000 Israéliens habitent en Cisjordanie (plus 200 000 à Jérusalem Est). Cette situation contribue en fait à rendre extrêmement problématique la création d’un État palestinien puisque son assise territoriale potentielle est grignotée par cette densification démographique régulière.

La guerre des six jours a également conduit à véritablement unir Israël aux États-Unis qui sont devenus son unique partenaire stratégique (à la place de la France). Ironiquement, la victoire d’Israël aura permis le retour des Palestiniens comme acteurs, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) étant reconnue dans les années 1970 comme leur seule représentante, d’abord par les États arabes, puis par un large segment de la communauté internationale.

En quoi l’Europe est-elle « non acteur » dans ce conflit ?

La position de l’Europe par rapport au conflit israélo-arabe est profondément paradoxale. D’un côté, le Proche-Orient a été, depuis les années 1970, un sujet de préoccupation constant de la Communauté économique européenne (devenue Union européenne en 1993) qui aura permis une coordination croissante des positions nationales des États membres et la constitution d’un véritable acquis de politique étrangère commune. D’un autre côté, l’Europe n’a pas été en mesure de traduire en action politique efficace cette convergence de vues, elle est demeurée un acteur marginal sur la scène régionale. Cet écart a toutes les chances de persister.

La position européenne s’est dès le début des années 1980 structurée autour de trois grands principes : le droit à l’existence de l’État d’Israël, le lien entre la restitution territoriale des territoires occupés en 1967 et l’instauration de la paix, le droit à l’autodétermination du peuple palestinien (qui passe donc par la création d’un « État souverain démocratique, viable et pacifique »). Dans la prise en compte du facteur palestinien, l’Europe a été incontestablement pionnière.  Pour autant, l’Europe pèse finalement peu sur les évolutions régionales. À cela il y a deux raisons majeures. D’abord, le caractère inter-gouvernemental de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) nécessite la constitution d’un consensus, toujours difficile à atteindre, entre 28 États membres. Ensuite, deux acteurs importants, à savoir les États-Unis et Israël, ne sont guère désireux de laisser une marge de manœuvre politique à l’UE, préférant rester dans un certain entre-soi.

Du coup, l’UE a surtout recours à ce qui est le plus facile : la diplomatie du carnet de chèque. Cette dernière s’est traduite par une aide massive aux Palestiniens dans trois domaines : aide au développement (infrastructures, projets économiques), aide humanitaire et soutien budgétaire à l’Autorité palestinienne.

Au Proche-Orient, plus qu’ailleurs sans doute, l’Europe mesure les limites évidentes du soft power. Aider, inciter, déplorer, dialoguer permet tout au plus d’accompagner les événements, pas de peser sur eux. Le déficit de puissance de l’UE persistera tant qu’elle n’aura pas une politique étrangère et de défense plus intégrée, ce qui n’est pas pour demain.

La paix est-elle impossible ?

Au cours des vingt-cinq dernières années, deux tendances parfaitement contradictoires sont apparues. D’un côté, l’idée que la solution au conflit israélo-palestinien passe par la coexistence entre deux États, Israël et la Palestine, a rallié un consensus de plus en plus large : des forces politiques dans les deux camps, des opinions publiques comme de la communauté internationale. Tous les plans de paix, déclarations et initiatives diplomatiques sont fondés sur ce paradigme.

D’un autre côté pourtant, les conditions de réalisation concrète d’un État palestinien ont paru s’éloigner de plus en plus avec la multiplication de faits accomplis par Israël : construction de colonies et de routes de contournement ; édification de check points, de barrages, de murs… Le nombre de résidents juifs en Cisjordanie (hors Jérusalem) est passé de 1200 en 1972 à 370 000 aujourd’hui ; 39 % des terres de Cisjordanie sont inclus dans le périmètre administratif des colonies et donc fermés à toute construction palestinienne. À cela s’ajoute la division politico-géographique persistante entre Gaza et la Cisjordanie qui compromet encore davantage la perspective de voir naître un État palestinien.

De plus, dans les deux camps, il existe des forces politiques puissantes, le Hamas et d’autres groupes islamistes du côté palestinien, des groupes nationalistes et religieux du côté israélien qui rejettent, pour des raisons évidemment diamétralement opposées, la perspective d’un partage territorial.

Dans un tel contexte, il est compréhensible de penser que la paix ne se réalisera jamais. Qu’elle soit aujourd’hui improbable est certain ; qu’elle soit particulièrement délicate à mettre en œuvre est tout aussi certain. Mais rien ne dit qu’elle ne pourra advenir un jour, lorsque, par un mélange de lassitude et d’intérêt bien compris, les deux protagonistes aux prises les uns avec les autres mesureront que les vertus de la paix l’emportent sur celles de la guerre.

Pages