Geht es um die Stabilität der südkaukasischen Länder, schauen westliche Politik und Öffentlichkeit meist auf die Territorialkonflikte dort. Meinungsumfragen in der Region aber ist zu entnehmen, dass deren Bevölkerung nicht nur den anhaltenden Konflikten, sondern auch sozioökonomischen und sozialpolitischen Belangen große Bedeutung beimisst.
Schwerpunkt der Studie ist die hierzulande und in Europa allgemein bisher nur wenig beachtete Sozialpolitik im Südkaukasus. Am Beispiel der Rentenpolitik wird beleuchtet, ob und wie die politischen Führungen Forderungen der Bürger/innen nach besseren wohlfahrtsstaatlichen Leistungen aufgreifen. Wie sich zeigt, sind alle drei südkaukasischen Länder seit Jahren dabei, ihre Altersversorgung zu reformieren. Doch die zahlreichen informell Beschäftigten sowie die Arbeitslosen und Geringverdiener/innen dürften davon nur wenig profitieren. Anhaltende sozialpolitische Defizite gefährden nicht unmittelbar die politische Stabilität, aber sie hemmen nachhaltige Entwicklung und dauerhafte Stabilität in der Region.
Die Europäische Union betont zwar in ihrer revidierten Nachbarschaftspolitik, dass der Blick nicht allein auf konventionelle Sicherheitsbedrohungen gerichtet sein dürfe. Praktisch jedoch ist die EU sozialpolitisch bislang nur mäßig im Südkaukasus aktiv. Daher sollte europäische und deutsche Politik auch in ihrer Kooperation mit den südkaukasischen Ländern den selbsterteilten Auftrag der EU ernst nehmen, soziale Inklusion und soziale Sicherung fest in ihren Außenbeziehungen zu verankern.
Late on 3 April 2017 in Saint Petersburg, Vladimir Putin and Alyaksandr Lukashenka announced the end of the Belarusian-Russian energy dispute. New loans from Moscow appears to be the central outcome for Minsk. This provides relief for Lukashenka, whose regime currently finds itself squeezed between economic difficulties and social protests. But the agreement leaves Minsk’s underlying economic problems unresolved, while the additional debt ties it even tighter to Moscow. In exchange for its support, the Kremlin could at some point demand Minsk make concessions that contradict the EU’s interests. To date, however, Lukashenka has sought to retain a degree of autonomy from Moscow, with Minsk’s dialogue with the EU providing an important counter-weight.
Im Dezember 2017 wählt die südafrikanische Regierungspartei African National Congress (ANC) einen neuen Vorsitz. Diese Person soll auch für das Amt des Präsidenten Anfang 2019 kandidieren, wenn Präsident Jacob Zuma die von der Verfassung zugelassenen maximal zwei aufeinanderfolgenden Amtszeiten erreicht hat. Derzeit ist unklar, ob er diese beenden kann. Seit der Entlassung des Finanzministers Pravin Gordhan hat der Widerstand gegen Zuma einen neuen Höhepunkt erreicht. Ein breites Bündnis von zivilgesellschaftlichen Gruppen, Gewerkschaften und Parteivertretern, teilweise sogar aus seiner eigenen Partei, fordert seinen Rücktritt. Zwar richten sich die Proteste direkt gegen Zuma, doch liegen die Ursachen der Unzufriedenheit tiefer. Dem ANC ist es nicht gelungen, die sozialen Herausforderungen im Land erfolgreich anzugehen. Korruption und Misswirtschaft haben das Vertrauen zusätzlich erschüttert. Lange Zeit galt es unter der schwarzen Bevölkerung als alternativlos, für die ehemalige Befreiungsbewegung zu stimmen. In den letzten vier Jahren ist dem ANC mit den Economic Freedom Fighters (EFF) aber eine ernstzunehmende Konkurrenz erwachsen. Mit dem Bedeutungsverlust des ANC wandelt sich das südafrikanische Parteiensystem.
On May 17th, IPI is hosting a Distinguished Author Series event featuring Steven A. Cook, author of False Dawn: Protest, Democracy, and Violence in the New Middle East. The conversation will be moderated by IPI Senior Adviser for External Relations, Warren Hoge.
Remarks will begin at 6:20pm EST.
Half a decade after Arabs across the Middle East poured into streets to demand dignity, representative government and economic empowerment, hopes for democratic change have evanesced. Despite appearances, there were no true revolutions in the Middle East five years ago; none of the affected societies underwent social revolution, and the old structures of power were never eliminated.
Egypt remains a repressive state, Syria and Yemen are in the midst of devastating civil wars, Libya has descended into anarchy, Turkey has abandoned an earlier shift toward openness and now more closely resembles an autocracy, and even supposed successes like Tunisia face significant barriers to progress because of the continued strength of old regime players. And the self-declared Islamic State, though embattled, still rules a large swath of territory.
After taking stock of how and why the Arab Spring uprisings failed to produce lasting change, Cook, a noted analyst of the Middle East, considers the diminished role of the US there and reasons that the Trump Administration and Western policy makers may have to adjust to thinking small and waiting for the world to turn again.
IPI’s Distinguished Author Series brings critically acclaimed writers to IPI to present on international issues and to engage in a lively discussion with experts from the permanent missions to the UN and other members of the foreign affairs community in New York.
L’élection d’Emmanuel Macron, président de la République française, a été suivie avec voyeurisme, nostalgie et sympathie en Amérique latine.
D’abord parce qu’il s’agit de la France. La France n’ayant pas colonisé l’Amérique latine, elle bénéficie d’un traditionnel a priori favorable. L’esprit des « Lumières » a été revendiqué pour construire les indépendances. Ses peintres et écrivains, ainsi que certains de ses chefs d’État ont laissé une empreinte durable. L’art de vivre à la française, vu d’Amérique latine, est pavé au long des Champs Elysées, de haute couture, parfums, vins et alcools capiteux.
Ensuite, la jeunesse d’Emmanuel Macron – et de son couple -, insolites, ont capté la curiosité. Mais de ce point de vue, « EM » est bien en tout point français, héros d’une telenovela sur fond de tour Eiffel. D’un quotidien à l’autre, les chapitres de cette histoire imaginaire ont confirmé sa place d’acteur conjoncturel et central de la saga française. Le quotidien argentin Clarin, tout comme La Tercera au Chili et bien d’autres, ont consacré de longs articles à Brigitte Macron, le plus souvent qualifiée de « future Michelle Obama de France ». En cela, avec elle le président est comme tout français qui se respecte : romantique. Sa victoire – elle aussi inattendue et surprenante, sans organisation partisane et très souvent signalée -, a été perçue comme une marque supplémentaire de la différence française.
Les messages de félicitation envoyés par ses pairs latino-américains – il est vrai de rigueur en ces circonstances, ainsi que celle de l’élection du responsable de l’une des cinq nations disposant d’un siège permanent au Conseil de sécurité -, ont été immédiats. Du Mexique à l’Argentine, en passant par le Venezuela, les gouvernants en place ont envoyés leurs meilleurs vœux. Les uns saluent « son triomphe électoral », comme l’argentin Mauricio Macri et le colombien Juan Manuel Santos. D’autres, du Chili, d’Equateur et du Guatemala insistent sur le « civisme démocratique » des électeurs. Tout au plus pourra-t-on remarquer les quelques messages, lancés à toutes fins utiles, en direction du président-Godot, si longtemps attendu depuis de Gaulle et Mitterrand. Espérant donc comme les chefs d’État colombien, équatorien et vénézuélien « un renforcement de la coopération pour la paix, l’éducation et le commerce » avec la France.
À leur décharge, le vainqueur de la présidentielle n’a pratiquement pas évoqué dans ses débats électoraux ses propositions sur l’Amérique latine ; pas plus d’ailleurs que ses nombreux concurrents. C’est à peine s’il a glissé une allusion ciblant ironiquement la proposition d’adhésion de la France à l’Alliance bolivarienne des Amériques faite par son adversaire de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci a rectifié oralement en précisant que cette proposition en fait ne concernait que les départements français des Amériques. Les choses en sont restées là. Emmanuel Macron aurait pu s’étonner du correctif. Les DFA depuis bien longtemps coopèrent avec le Venezuela au sein de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC). Il est vrai que la Guyane, évoquée pour son actualité sociale, a été « insularisée » de façon inopportune par le candidat Macron. Mais les Français ne sont-ils pas connus pour leur dédain des contingences géographiques ?
Les praticiens de l’exégèse thérapeutique ont bien tenté d’extrapoler afin de remplir la case Amérique latine du président élu. La BBC en espagnol a relevé le défi, dès avant le deuxième tour, en demandant « quel est le président qui conviendrait le mieux à l’Amérique latine ? ». Réponse : Emmanuel Macron, qui va poursuivre la diplomatie économique de François Hollande. Pourquoi pas ? A condition d’avaliser un certain nombre de préalables non démontrés. Celui d’une continuité avec la politique du chef de l’Etat sortant. Continuité fondée sur la participation du président élu au gouvernement du président sortant. Continuité effectivement explicite en matière économique et européenne et donc étendue par hypothèse au domaine des relations extérieures.
Les prises de position ont en effet été rares. Propos libre-échangistes de circonstance, plaidant pour la concrétisation d’un accord Mercosur-UE tenus par « EM », ministre de l’économie à l’occasion d’un colloque sur l’Amérique latine organisé à Bercy avec la BID et l’OCDE. Et dans son programme de politique étrangère, une brève inclusion latino-américaine, placée effectivement dans le droit fil du quinquennat de François Hollande : « Nous sommes encore trop peu présents en Asie, en Russie et en Amérique latine, bien que le gouvernement actuel ait fait des efforts importants dans cette dernière région ».
Quelques indices supplémentaires, relevant pourquoi pas de la kremlinologie, viennent compléter ce tableau plus impressionniste qu’hyperréaliste. Emmanuel Macron écoute la Marseillaise la main sur le cœur, comme le font les présidents des États-Unis. Il perpétue et valide ainsi une attitude civique introduite par Nicolas Sarkozy, le président qui a rompu avec l’établissement diplomatique gaullo-mitterandien. Il affiche en toutes circonstances, suivant le même modèle atlantique, son épouse Brigitte Macron. Confirmerait-il là une autre rupture, celle de la vérité qui serait désormais la même en deçà et au-delà de l’Atlantique ?