ALGER- Les services de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN) ont mis en garde, jeudi à Alger, contre la prolifération de la contrefaçon dans certaines industries locales appelant les consommateurs à prendre la responsabilité de s’en informer et d’être plus vigilants.
Cafés, pâtes alimentaires, margarine, eau d’oranger, miel, sucre vanillé, tabacs, détergents, produits cosmétiques, shampoings et parfums sont parmi les produits fabriqués localement victimes de contrefaçon locale, ont relevé des représentants de la DGSN lors de la seconde journée du séminaire sur la contrefaçon.
Les analyses des échantillons des produits incriminés, ont-ils affirmé, relèvent la présence de germes de pathogène ou de germes de contamination en quantités intolérables, des taux élevés de minéraux et de métaux lourds et même parfois des produits toxiques et cancérigènes.
En 2016, les services de la DGSN ont transmis à la justice 73 affaires liées à la propriété industrielle avec la présentation de 92 contrefacteurs au parquet contre 65 affaires en 2015.
Tout en relevant les « grands efforts » engagés par les services de la sécurité dans la lutte contre la contrefaçon, les représentants de la Police nationale ont lancé un appel aux consommateurs pour être vigilants et de prendre le temps de vérifier ce qu’ils achètent.
Par ailleurs, la P-dg du Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (Credeg), Wassila Salih, a aussi fait part des différents cas de contrefaçon constatés dans son secteur.
« Notre rôle est de vérifier la conformité du matériel utilisé dans les réseaux de distribution de gaz et d’électricité.
Nous avons constaté beaucoup de cas de contrefaçons dans ce domaine », a-t-elle asséné.
D’ailleurs, le Credeg a exposé, lors de cette rencontre, deux produits contrefaits: un coffret pour compteur individuel (une boite en plastique pour protéger le compteur) et des connecteurs.
« Ce sont des produits pouvant provoquer des dysfonctionnements sur le réseau », a averti Mme Salih.
Dans son intervention, la représentante du ministère de l’Industrie et des mines, Fatma Zohra Haderdache, a préconisé le développement des organismes en charge de la lutte contre la contrefaçon, et ce, par le renforcement de leur potentiel humain et la modernisation de leurs moyens de travail ainsi que le durcissement des peines relatives à ce délit.
Elle a aussi proposé de renforcer la formation en spécialisant les magistrats et les organes de contrôle dans le domaine de la lutte contre la contrefaçon.
A ce propos, elle a fait savoir que le ministère de l’Industrie a élaboré récemment deux arrêtés dont l’un porte sur le logo et les caractéristiques matérialisant le marquage obligatoire de conformité, alors que l’autre fixe les différents niveaux et procédures d’évaluation de la conformité.
La fabrication, la pose et le montage de 10.000 kilomètres de canalisations transportant des hydrocarbures ont été confiés, durant les 16 dernières années par Sonatrach, à des entreprises de droit algérien, soit 50% de la longueur du réseau actuel, a-t-on appris à Oran du vice-président de Sonatrach, Transport par Canalisation (TRC).
« A titre illustratif, nous avons confié, entre 2000 et 2016, à des entreprises de droit algérien la fabrication, la pose et le montage de 10.000 km de canalisations, soit 50 % de la longueur du réseau actuelle, ainsi que la réalisation de diverses infrastructures réparties sur une vingtaine de projets », a souligné Arbi Bey Slimane en marge de la manifestation NAPEC 2017 qui se tient du 21 au 24 mars.
Dans le cadre de son développement, Sonatarch a axé sa stratégie, selon le même responsable, sur la promotion d’une industrie nationale intégrée permettant la construction d’ouvrages et d’installations destinés au secteur pétrolier dans les différentes phases des projets en vue de créer de la richesse et de l’emploi et de favoriser l’émergence de leaders nationaux dans les activités de travaux, d’engineering, d’équipement et de services liés au secteur.
La réalisation d’ouvrages de transport comme OZ2, OK1, OH3 OH4, les gazoducs GZ3, GR2, GO3, entre autres, répartis sur le territoire national a été confiée à des groupements nationaux composés de Cosider canalisation, la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB) et la société de réalisation de canalisations (Canagaz), a-t-il fait savoir.
La mise en œuvre de cette série de projets à travers le recours à l’outil national a mobilisé un montant dépassant 340 milliards DA, a-t-il ajouté.
Ce partenariat basé sur la valorisation de la ressource locale vise à développer le tissu industriel national et réduire la dépendance technologique à travers la maîtrise de technologie et des coûts, a-t-il encore souligné.
Plusieurs dizaines d’associations de la société civile à Tissemsilt, sont en passe de recevoir des aides financières de la part de la wilaya et du fonds de wilaya pour la promotion des initiatives de jeunes et de la pratique sportive, avons-nous appris lors du Conseil exécutif de wilaya.
En effet, 50 entités à caractère culturel ou sportif seront sub ventionnées par le budget de la wilaya et 16 autres par le Fonds de promotion des initiatives de jeunes. Notre source souligne qu’une enveloppe d’une valeur de 17 millions de DA, vient d’être allouée sur le budget de la wilaya au profit de 50 associations activant sur le territoire de Tissemsilt dont 7 810 371,11 DA vont aux associations sportives et 4 339 095,06 DA à celles activant dans le champ culturel. Pour sa part, le Fonds national pour la promotion des initiatives de jeunes et de la pratique sportive, a débloqué une aide d’une valeur de 19 500 000 DA au bénéfice de 16 Nadis. Les subventions destinées aux associations activant dans le secteur de la Jeunesse et des Sports, ont connu, selon la même source, une hausse cette année par rapport à l’année dernière. Ces dotations auront à financer divers projets et activités présentés par les associations concernées, dont les camps de vacances, les échanges entre les jeunes, la promotion de l’information et de la communication, le théâtre et autres activités. Elles encourageront également la pratique sportive en milieu de jeunes, notamment dans les zones reculées. Le reste du montant permettra de financer les grandes manifestations, festivals et compétitions sportives et de jeunes, qu’abritera la wilaya durant la saison 2017. La Direction de la Jeunesse et des Sports a été destinataire au courant de cette année, de plusieurs dossiers déposés par certaines associations désirant concrétiser des projets pour la promotion et le développement d’activités dans les domaines de l’environnement, culturel (théâtre), informatique, tourisme et de sport (boxe et trampoline notamment). Pour rappel, la wilaya de Tissemsilt compte 117 associations, 63 Nadis et 10 Ligues.
« Tahkout Manufacturing Company (TMC), propriétaire de l’usine d’assemblage des véhicules Hyundai en Algérie, a répondu aux critiques dont l’entreprise fait l’objet. Des photos ont en effet circulé sur les réseaux sociaux montrant des véhicules Hyundai neufs et emballés, importés dans des containers, où seules les roues étaient démontées, mettant en cause la pertinence de l’usine d’assemblage Tahkout ».
» TMC a commencé par l’assemblage des véhicules comme l’ont fait précédemment deux autres constructeurs de renommée mondiale en Algérie en appliquant le principe du SKD qui demeure le plus simple et le plus adapté à notre pays, dans le sens où il applique une formule d’assemblage de kits assez simple », explique TMC dans un communiqué publié ce jeudi, qui rappelle également que l’usine « de montage a été réalisée en un temps record qui ne dépasse pas les 9 mois « .
« L’entreprise indique en outre avoir lancé un deuxième projet d’usine, « encore plus complexe, qui demande plus de technicité et un investissement assez conséquent ainsi qu’une main d’œuvre très qualifiée comparée aux industries du SKD », affirme TMC ».
« Le projet, qui se dit CKD a été entamé, et une grosse partie de ce projet est déjà en cours de réalisation telle que la mise en place des lignes de production et la construction des ateliers de soudage et de peinture, un projet qui voit le jour graduellement et sera finalisé dans peu de temps « .
» Le projet de l’intégration des composants et de pièces produites en Algérie par des entreprises algériennes, viendra compléter les efforts fournis par les équipes ayant participé à la concrétisation du premier projet de l’assemblage , affirme par ailleurs le communiqué de Tahkout Manufacturing Company ».
Une coupure internet a pénalisé tous les internautes du 8 au 20 mars dernier en raison de travaux de maintenance du câble reliant Annaba à Marseille. Ces travaux, selon la ministre des PTIC, qui ont été effectués dans la ville française, ont causé une perte financière de plusieurs milliards et occasionné des dommages aux banques et aux entreprises dont l’impact d’une telle situation entrave la bonne gestion de celles-ci.
Il est à signaler que même ce câble reste très en deçà de la demande en consommation d’internet en Algérie et pour y pallier, l’Etat a lancé un projet d’un autre câble reliant Oran à Valence en Espagne. Mais il semble que cette réalisation grince car, le projet initié en 2009, n’a pas encore vu le jour et connaît un retard préjudiciable. Alors qu’il devait être réceptionné en octobre de l’année dernière, La ministre Houda Feraoun annonce sa livraison pour l’année 2017 consommée déjà depuis trois mois. Le retard dans la réalisation des projets serait-il une malédiction dont le pays ne peut s’en passer ?
Le marché hebdomadaire de la cité Maraval qui se tient chaque mercredi, occasionne des désagréments incroyables aux riverains et aux habitants de la cité. Même la circulation s’en trouve affectée du fait de la concentration de toute sorte de vendeurs qui viennent de toute la région de l’ouest. Cet état de fait a fait réagir les habitants de la cité qui se sont insurgés et saisi toutes les instances dont le wali et le chef de sûreté de wilaya qui, à leur tour, ont réagi énergiquement pour mettre fin à cette situation scandaleuse. En effet, chaque mercredi, à partir de 4 heures du matin, le calvaire commence, car, les marchands de légumes et différentes marchandises, installent leurs étals et leurs véhicules utilitaires, bloquant pratiquement tous les accès des immeubles et des ruelles du quartier en entier. Les citoyens qui nous ont sollicités, ont mis à nu un trafic de location illicite de places organisé par une bande de voyous qui faisait la loi et ont tenu à remercier le wali et le chef de sûreté de wilaya pour la réaction rapide et salutaire qui a été la leur. Ils soulignent l’absence des associations et des comités de quartiers qui n’attendent que la subvention de l’Etat et affirment être la véritable société civile qui ne demande qu’à vivre en paix. A l’heure ou nous écrivons ces lignes, on nous informe que les lieux ont été cernés par les éléments de la police nationale empêchant la tenue de ce marché hebdomadaire qui doit disparaître de Maraval et délocalisé vers un endroit isolé.
Une délégation de la Ligue des Ulémas, prédicateurs et Imams des pays du Sahel a exprimé mardi son admiration pour la Grande Mosquée d’Alger, en la qualifiant «d’énorme projet appelé à s’ériger en citadelle de la modération en Afrique et en Méditerranée».
Lors d’une visite effectuée mardi au projet de la Grande Mosquée d’Alger, les membres de la délégation ont indiqué que ce projet était parmi «les plus grand projet à caractère religieux dans le monde, appelé à être une citadelle de la modération en Afrique et en Méditerrané». Le représentant sénégalais à la Ligue a déclaré lors de cette visite que la mosquée «sera un phare du savoir et un centre de rayonnement religieux pour toute l’Afrique et l’Europe eu égard à sa position stratégique et aux moyens consacrés pour sa réalisation». De son côté, le représentant tchadien a exprimé sa reconnaissance aux efforts consentis par l’Algérie «pour la consolidation de la position religieuse modérée dans la région du Sahel et en Afrique», affirmant que la nouvelle Mosquée d’Alger aura un grand impact et sera une destination privilégiée des Ulémas du Sahel et de l’Afrique. A cette occasion, le Secrétaire général de la ligue, Youcef Belmahdi, a indiqué que cet énorme projet était «susceptible de mettre en exergue les efforts de l’Algérie et sa vraie position pour la concrétisation des valeurs de coopération et de tolérance».
Cette visite intervient en marge de la première Assemblée générale ordinaire de la Ligue, organisée mardi, laquelle a adopté le programme d’action de l’année en cours après avoir passé en revue le bilan des activités de la Ligue durant l’année 2016 et l’élection d’un nouveau président de l’instance régionale, en l’occurence M. Murtala Ahmed.
Comme chaque année, la Direction générale de la Protection Civile a organisé hier dans la wilaya de Biskra, le premier regroupement régional des directeurs de la Protection Civile des 24 wilayas du Centre, de l’Est et du Sud du pays.
Cette rencontre entre dans le cadre de la préparation de la campagne estivale 2017. Au cours de ce regroupement, les bilans de l’année 2016 relatifs aux dispositifs de surveillance des plages et baignade, de prévention et de lutte contre les feux de forêts et palmiers, notamment sur les volets préventifs, organisationnels et opérationnels, ont été étudiés afin de mettre en évidence les aspects positifs et négatifs pour préparer et améliorer les dispositifs prévus pour la prise en charge de la campagne estivale 2017. Durant l’année 2016, rappelle-t-on, les unités de la Protection Civile ont eu à intervenir pour l’extinction de 13 480 incendies qui ont généré des dégâts évalués à 6792,62 ha de forêt, 4513,24 ha de maquis, 5903 ha de broussaille, 4409,7 ha de récolte, 19 302 palmiers et 96 740 arbres fruitiers. Par ailleurs, 22 colonnes mobiles seront mobilisées dans le cadre du dispositif de lutte contre les feux de forêts, réparties au niveau des wilayas classées «risque élevé».
Par ailleurs, sensible à la préservation et la protection des palmeraies très vulnérable, le Directeur Général a instruit les directeurs de la Protection Civile des wilayas du sud à mettre en place des campagnes de sensibilisation de proximités pour sensibiliser les exploitants des palmeraies sur les risques d’incendies et les informer sur la prévention et la conduite à tenir en cas d’incendies. En ce qui concerne le dispositif de surveillance des plages, 70 021 interventions ont été enregistrées au niveau des 382 plages autorisées à la baignade et qui ont permis de sauver de la noyade, 47 643 personnes, 17 575 personnes soignées sur place et 124 cas de décès dont 86 au niveau des plages interdites ont été enregistrés.
Concernant la baignade dans les réserves d’eau, un phénomène qui ne cesse de se généraliser à travers le territoire national non sans provoquer des morts annuellement, à ce titre, 106 cas de décès ont été enregistrés dont la majorité sont des enfants et ce, malgré les multiples campagnes de sensibilisation initiées durant toute la saison estivale.
Par ailleurs, consciente de l’apport des actions à entreprendre en amont, notamment sur le plan préventif et les résultats obtenus à travers l’organisation des campagnes de sensibilisation et d’information de proximité ayant touché les wilayas côtières et d’autres wilayas de l’intérieur durant les années précédentes, une campagne de sensibilisation nationale sera lancée au cours du mois de mai à travers l’ensemble du territoire national sur les dangers de la mer, la prévention des feux de forêts et de récoltes, ainsi que les risques liés à l’envenimation scorpion et les accidents de la circulation qui connaissent, par ailleurs, des pics en période estivale.
S’étalant sur une période d’une vingtaine de jours, les citoyens en général et les enfants en particulier, bénéficieront de toutes les informations nécessaires quant à la réduction des risques liés à la saison estivale en particulier les dangers de la mer et des réserves d’eau et par voie de conséquence la réduction des pertes en vies humaines qui se chiffrent en dizaines chaque année par le respect strict des consignes de prévention et l’apprentissage des gestes de premier secours.
Pour sa première visite en Afrique, le numéro 1 de Dale Carnegie, leader mondial de la formation professionnelle et mondiale, a frappé fort. D’abord en clôturant en grandes pompes la session de formation de plusieurs centaines d’employés du groupe Ooredoo, mais aussi et surtout en réaffirmant son partenariat avec le groupe algérien Intuition, représentant exclusif en Algérie de la marque américaine.
Dans cette interview, Joe Hart explique que cela fait plus de 100 ans que Dale Carnegie accompagne des compagnies de différentes tailles à générer des revenus, accroître leur productivité et réduire leur coûts en mettant en valeur les inépuisables ressources de leurs employés. Des solutions qui mettent les équipes en action et aident l’organisation à atteindre une nouvelle dimension portée par le talent de ses employés.
Le PDG du leader mondial de la formation professionnelle et personnelle aborde également sa présence en Algérie, où il dit être fier d’avoir des formateurs et consultants Algériens, qui répondent aux défis et besoins en formations d’entreprises algériennes, en s’appuyant sur le support d’un réseau et d’un savoir international.
Le Mouloudia a pris une option pour la qualification au prochain tour de la Coupe de la CAF…
Nous avons réalisé une bonne opération en battant notre adversaire sur le score de deux buts à zéro, mais je pense qu’il faut garder les pieds sur terre car il nous reste un match à jouer à Kinshasa qu’on doit bien négocier pour arracher notre qualification.
Ne pensez-vous pas que votre équipe aurait pu ajouter un troisième but et assurer la qualification à Alger ?
Je pense qu’on a réalisé une bonne partie. Nous avons même inscrit ce troisième but que malheureusement l’arbitre nous l’a refusé malgré le fait qu’il n’y avait aucune position de hors-jeu.
Un arbitre qui vous a pénalisés par ses décisions…
L’arbitre n’a pas réussi son match et il nous a perturbés par ses décisions, mais nous avons pu nous remobiliser en seconde période de jeu et nous concentrer uniquement sur notre sujet. En appliquant les consignes du coach, cela nous a permis de gagner notre pari. Le fait qu’on n’ait marqué que deux buts tout en ratant d’autres occasions et de ne pas encaisser à domicile est une très bonne chose pour nous dans ce genre de rencontre qui se joue sur deux manches.
En parlant de buts, le Mouloudia a réalisé sa meilleure prestation depuis l’entame de la phase retour du championnat…
Je pense que c’est cette bonne concentration qui nous a fait défaut par le passé, même si nous avons aussi réalisé une prestation honorable lors du derby. On sent qu’il y a une amélioration d’un match à l’autre. Pour ce match de Coupe d’Afrique, et après une première mi-temps assez moyenne, nous avons pressé l’adversaire dans sa zone en posant le jeu à terre tout en assurant cette rapidité de transmission de la balle qui a perturbé le dispositif de notre adversaire. J’espère donc qu’on jouera de cette façon à l’avenir et je suis persuadé que le Mouloudia retrouvera toute sa force.
Cette rencontre de Coupe d’Afrique va-t-elle vous servir de déclic ?
Notre prestation en seconde période de jeu nous a mis en confiance et nous avons réalisé une bonne partie dans l’ensemble, si on tient compte de cet arbitrage défavorable qui a cassé notre rythme. Il faut donc confirmer lors de la prochaine rencontre que nous allons jouer à Kinshasa, et je suis certain que notre mission est loin d’être une simple formalité face à cette équipe.
Qu’est-ce que vous appréhendez ?
On sait que nous allons jouer face à une équipe qui aura l’avantage du terrain et qui évoluera devant sa galerie, mais nous sommes préparés sur le plan psychologique à faire face aux conditions climatiques. Notre seul souci reste l’arbitrage. Toutefois, je reste certain qu’on va réaliser une bonne partie, car l’adversaire sera dans l’obligation de se découvrir et defaire le jeu pour remonter, ce qui nous permettra d’avoir les espaces nécessaires pour marquer ce but qui va nous assurer la qualification.
Sur le plan personnel, vous êtes en train de vous affirmer en inscrivant même le second but de votre équipe…
Je ne cesse de redoubler d’efforts à l’entraînement et je n’ai jamais baissé les bras, ce qui m’a permis de gagner la confiance du coach et j’essaye de donner le meilleur de moi-même. Il est vrai qu’au fil des rencontres, je gagne plus de matchs dans les jambes et je tâcherai de terminer la saison en force. Quant au but que j’ai inscrit, je n’ai fait que mon devoir, à l’image de mes coéquipiers sur le terrain, car les autres joueurs nous ont aussi aidés à défendre.
Si on parle du reste du parcours, croyez-vous en vos chances de gagner le championnat ?
Actuellement, nous sommes concentrés sur notre sujet, à savoir le match retour de Coupe de la CAF et une fois qu’on aura joueé ce match à Kinshasa, on aura le temps de parler du championnat. Je pense qu’on ne doit en aucun cas faire de calcul et nous allons négocier nos matchs à fond, que ce soit à domicile ou en déplacement. Tout reste possible en football.
Interrogé par nos soins, l’entraîneur adjoint, Fawzi Moussouni, est revenu avec nous sur la rencontre qui a vu la JSK revenir au pays avec un résultat plus que positif. Selon lui, l’arbitre était vicieux dans la majorité du temps. «Sincèrement, je remercie les joueurs pour leur réaction que je trouve plus que positive. Toutefois, j’estime que l’arbitre était trop vicieux. Il sifflait à tort et à travers, ce qui a handicapé les joueurs. On retient le match nul, tout en essayant de garder notre concentration au maximum d’ici le match retour.»
«Il a accordé un penalty imaginaire à l’Étoile»
Toujours concernant l’arbitrage scandaleux, Moussouni dira : «En plus des décisions prises à l’aveuglette, l’arbitre a accordé un penalty imaginaire à l’adversaire. Heureusement qu’Asselah était bien placé pour l’arrêter.»
«La Coupe d’Afrique est une tradition à la JSK»
Alors que la majorité estime que la JSK ferait mieux d’abandonner la Coupe d’Afrique, Moussouni ne partage pas cet avis. Selon lui, la compétition africaine est une tradition à la JSK. «Il est vrai que la Coupe d’Afrique n’est pas un objectif pour nous, mais nous allons quand même nous donner à fond dans cette compétition, qui est une tradition à la JSK.»
«Nous allons faire le maximum pour nous qualifier»
Par ailleurs, Fawzi Moussouni estime que les joueurs vont faire de leur possible pour préparer sereinement le match retour face à l’Étoile du Congo et se qualifier au prochain tour de la compétition. «C’est un résultat positif réalisé au Congo. Nous allons faire notre possible pour faire la différence à Tizi-Ouzou et nous qualifier au prochain tour de la compétition. Nous allons gérer match par match tout en essayant d’aller le plus loin possible.»
«On attend une affluence record à domicile»
L’adjoint de Rahmouni n’a pas manqué l’occasion de lancer un appel aux supporters pour qu’ils soient nombreux dans les gradins face à l’Étoile. «Si on veut se qualifier, on aura besoin du soutien de nos supporters. J’espère qu’ils seront nombreux dans les gradins afin qu’ils encouragent les joueurs et les poussent à donner le meilleur sur le terrain.» Conclura-t-il.
« En voyant un peu le début du match on s’est rendu compte que ce serait un match compliqué. Nous avons bien commencé mais sans avoir la fluidité nécessaire et ils ont pris confiance. Par la suite nous avons commis des erreurs. Moi je savais que la clé allait être ce deuxième but, malgré le match nul ils ont continué leurs transitions. Il faut accepter la défaite et ne pas oublier qu’il reste beaucoup de matches », a-t-il déclaré.
« Les joueurs ont eu du mal à revenir dans la réalité. Il n’y a que les gens qui l’on vécu qui peuvent savoir ce que ce match signifiait et nous savions que ce serait compliqué. Nous entrons dans la dernière ligne droite, les points face aux équipes mal classées sont compliqués à prendre. Mais il y aura des confrontations directes et nous devons faire une bonne fin de saison pour aspirer à gagner des titres », a-t-il conclu dans des propos relayés par Goal.
« Tous les Barcelonais auraient signé pour que l’on se qualifie face au PSG et que l’on perde aujourd’hui. Nous continuerons à nous battre jusqu’au bout, il reste beaucoup de matches en Liga et nous avons beaucoup d’options pour la gagner », a-t-il déclaré.
« C’est ça le sport, nous ne sommes pas des machines. Après les efforts de mercredi c’était plus difficile aujourd’hui, il faut féliciter le Deportivo, ils méritaient de gagner », a-t-il ajouté.
« Pour nous c’est un pas en arrière, mais durant les derniers mois nous avons vu que toutes les équipes peuvent perdre des points », a-t-il conclu dans des propos relayés par Goal.
(Terminé) Real Madrid 2 – 1 Real Betis
Buts : 24′ Sanabria pour le Betis
Ronaldo 36′, Ramos 81′ pour le Real Madrid
Real Madrid : Navas – Carvajal, Ramos, Nacho, Marcelo – Kroos, Modric, Isco – James, Cristiano et Morata
Betis : Adán – Piccini, Mandi, Pezzella, Tosca, Durmisi – Pardo, Brasanac, Ceballos – Sanabria, Castro
La mauvaise prestation de l’arbitre de la rencontre ayant mis aux prises le RCR au CSC, le week-end passé, au stade Zougari Tahar de Relizane, n’est pas passée inaperçue. Puisque tout le monde a vu que l’arbitre central, en l’occurrence Sahraoui a complètement faussé la partie et influé sur le résultat final en privant le CSC de deux penalties, tout en accordant un penalty litigieux au RCR. La direction du CSC n’est pas restée les bras croisés et a saisi qui de droit, pour mettre au frigo cet arbitre et ne plus le retenir pour les matchs à venir, et surtout pour les rencontres de leur équipe, qui a été victime de son arbitrage catastrophique.
Zekrini confirme que le CSC a été privé de deux penalties
Mohamed Zekrini, le consultant de l’émission sportive hebdomadaire Studio El Mouhtarifine, a imputé la responsabilité à l’arbitre Sahraoui qui a privé, à ses yeux, le CSC de deux penalties valables, qui auraient pu changer le cours de le rencontre. Deux penalties que tous les téléspectateurs algériens ont vus. Mais l’arbitre de la rencontre a fermé les yeux en privant le CSC de deux penalties qui auraient pu changer le résultat final de la rencontre.
Le penalty du RCR n’est pas valable !
Le consultant de la TV A3 de l’émission Studio El Mouhtarifine, Mohamed Zekrini, a noté la responsabilité de l’arbitre central Sahraoui qui a offert un cadeau au RCR en lui accordant un penalty marqué par Benayad ajoutant le second but. Ce qui a influé sur la suite de la rencontre et qui a permis au RCR d’ajouter un 3e but. Zekrini a estimé que Sahraoui a beaucoup influencé le résultat final de la rencontre, et ce, sans enlever du mérite aux joueurs du RCR.
La commission d’arbitrage et la LFP très en colère
Les responsables de la commission d’arbitrage et ceux de la LFP à leur tête Mahfoud Kerbadj sont très en colère contre l’arbitre Sahraoui, lequel à leurs yeux, a failli sur toute la ligne, en privant le CSC de deux penalties, tout en accordant un penalty qui n’existe pas pour le RCR. Sahraoui sera sévèrement sanctionné et sera certainement mis au frigo, car il a complètement raté son match, tout en influant sur le résultat final de la rencontre.
Ce samedi, le Stade Rennais de Ramy Bensebaïni recevait Dijon, dans un match important pour les Bourguignons qui se battent pour le maintien. Le défenseur central de l’EN, mis à rude épreuve par les attaquants dijonnais, n’a pas tremblé. Mieux, le joueur formé au Paradou AC est à créditer d’une belle prestation, comme l’affirment bien plusieurs rapports de presse de ce dimanche. Ramy a aussi été encensé par les fans du club breton pour sa belle production. Ils étaient unanimes via les réseaux sociaux officiels du club à louer ses qualités de joueur très précieux dans la relance.
Ses statistiques confirment sa progression
Ramy Bensebaïni est un défenseur moderne. C’est-à-dire capable de bien défendre sans commettre trop de fautes ou d’erreurs d’appréciation. Doté d’une belle lecture de jeu, Bensebaïni anticipe les appels de ses vis-à-vis et devient dangereux en contre-attaque et ses statistiques confirment bien sa progression. Sur les 49 ballons qu’il a joués, il a réussi 41 passes. Ramy a aussi gagné 5 duels aériens et arraché 8 duels à terre pour deux occasions de buts sauvées dans ce duel.
Dans un entretien accordé à So Foot, le capitaine de l’EN, Aïssa Mandi, a évoqué plusieurs sujets dont la dernière CAN disputée avec les Verts au Gabon : «L’échec au premier tour de la CAN a été un coup dur pour tout le monde. Mais ç’a été une fierté de porter ce brassard. Pour la qualification au Mondial-2018, on est également mal partis, mais je sais qu’on ne va rien lâcher. Cela peut paraître facile de dire ça et il y a une expression parfois galvaudée, mais qui je pense nous correspond bien en sélection : ‘‘On est comme des frères.’’ C’est pourtant vraiment ce que l’on ressent. On a un groupe de talent avec la sélection algérienne, assez jeune, mais qui arrive à maturité et on va apprendre de nos erreurs pour faire honneur à nos couleurs.»
«Le capitanat avec ma sélection était quelque chose de nouveau pour moi»
Aïssa Mandi a connu une année 2016 plutôt riche : un mariage, un enfant, un transfert du Stade de Reims vers le Real Bétis ainsi que le brassard de capitaine en sélection nationale. Le défenseur central du Real Betis est revenu sur ces événements qui ont marqué, pour lui, l’année 2016 : «On m’a toujours dit que j’étais assez mature. C’est vrai que cette année 2016 a été riche en événements pour moi : mon mariage, la naissance de ma fille en fin d’année, un changement de club et de pays… J’ai quitté Reims et ma famille pour la première fois. Cela fait beaucoup en peu de temps, mais je vis tout ça très positivement. Le capitanat avec ma sélection était quelque chose de nouveau aussi, le coach ne m’en avait pas parlé avant, mais à partir du moment où il m’en a parlé, j’étais prêt à assumer ce rôle, comme précédemment avec mon club de Reims», a-t-il déclaré.
Il défend Benzema
Aïssa Mandi a également défendu Karim Benzema. Pour le capitaine de l’EN, l’attaquant du Real Madrid n’est pas reconnu à sa juste valeur en France, en dépit de sa régularité au Real. «C’est clair qu’il réussit une carrière exceptionnelle au Real. Je pense qu’en France, on ne mesure pas toujours ce qu’il réalise ici en Espagne. Cela fait maintenant des années qu’il est dans ce club mythique, qu’il met ses buts tous les ans et qu’il se construit un énorme palmarès. Tous les ans, il répond présent, il est titulaire dans l’une des meilleures équipes du monde. Je suis vraiment admiratif. C’est juste incroyable ce qu’il réalise au Real», dira l’ancien capitaine du Stade Reims et d’évoquer aussi la disparation de Raymond Kopa : «C’est une figure mythique qui est partie, un des meilleurs joueurs de tous les temps. Je l’avais déjà croisé plusieurs fois à Auguste-Delaune, en Ligue 1 comme en Ligue 2, il venait parfois. C’était une légende que l’on rencontrait et on en avait conscience quand on le voyait.»
Laissé sur le banc des remplaçants le week-end dernier face à Dijon, pour la troisième fois de la saison avec le Stade Rennais, le gardien de but Rais M’bolhi pourrait voir sa situation ne pas s’améliorer et rester sur le banc jusqu’à la fin de l’actuel exercice sportif 2016/2017. Et pour cause, le gardien titulaire, Benoît Costil, continue de briller avec le Stade Rennais, lui qui avait une nouvelle fois livré une grosse prestation avec son team, le week-end dernier, face à Dijon. Arrivé en Bretagne, cet hiver, M’bolhi savait que sa mission allait être très compliquée pour détrôner Benoît. M’bolhi pourrait rester sur le banc des remplaçants jusqu’à la fin de la saison, en attendant le prochain exercice sportif pour espérer gagner une place de titulaire.
Il vit une saison très difficile
Même s’il s’attendait à ce statut de remplaçant dès son arrivée à Rennes, M’bolhi vit tout de même une situation très compliquée cette saison. M’bolhi pourrait se retrouver contraint de rester sur le banc durant toute la saison. Une situation que M’bolhi n’a jamais vécue depuis qu’il a connu le haut niveau en 2009 avec le club de Slavia Sofia. Cette saison, et après une première moitié de saison compliquée avec son désormais ex-club d’Antalyaspor, les choses risquent de ne pas s’améliorer pour lui avec Rennes cette saison où Benoît Costil est considéré comme le gardien titulaire du Stade Rennais.
Le départ de Benoît Costil, l’été prochain, arrangera ses affaires
Toutefois, les choses devraient s’arranger pour Rais M’bolhi, la saison prochaine. Et pour cause, le gardien du Stade Rennais, Benoît Costil, avait informé ses dirigeants de sa décision de quitter le club à l’issue de l’actuel exercice sportif 2016/2017. Une occasion en or pour M’bolhi de gagner la confiance de son coach, Christian Gourcuff, et de s’imposer comme le gardien numéro un de l’équipe, d’autant plus que Gourcuff connaît bien M’bolhi pour l’avoir déjà entraîné par le passé en sélection.
Tout heureux suite au match nul obtenu en terre congolaise, le milieu de terrain Nassim Yattou a affirmé que ce résultat leur donnera des forces et une motivation supplémentaire en prévision du match retour. Yattou est aussi optimiste quant à un retour en championnat et au maintien de la JSK en Ligue 1 Mobilis.
Vous êtes rentrés avec un bon résultat du match nul du Congo. Quel est votre sentiment ?
Sincèrement nous sommes très satisfaits de ce résultat nul du match aller face à l’Étoile du Congo. Ce résultat est positif mais nécessite une confirmation au match retour dans moins d’une semaine à Tizi. Il nous ouvre la porte de la qualification au prochain tour. Il suffit juste de rester concentrés et de gagner devant nos supporters.
D’aucuns estiment que la JSK pouvait revenir avec une victoire. Quel est votre avis ?
Nous avons bien géré la rencontre en forçant l’adversaire au match nul.
Oui, on avait des occasions nettes de scorer et on aurait pu rentrer avec une victoire. L’essentiel c’est d’avoir préservé notre cage vierge et qu’on va gérer tranquillement la préparation du match retour.
Le portier Asselah a sauvé un penalty accordé à l’Étoile en seconde période. Pensez-vous que c’était le tournant du match ?
Oui, Asselah a été magistral tout au long de la rencontre. Il nous a donné de l’assurance et il mérite les félicitations. Le penalty a été le tournant du match, le sauvetage de Malik nous a donné des ailes et nous sommes sortis très satisfaits du résultat final.
Il reste encore une manche retour à Tizi. Comment allez-vous l’aborder ?
Notre état mental est relativement soigné, nous allons préparer cette rencontre avec l’ambition de passer au tour suivant. Nous aurons l’avantage de jouer à domicile et devant nos supporters. Nous n’aurons pas le droit de trébucher. La qualification est dans nos cordes, on ne doit pas la rater.
Beaucoup croisent les doigts à cause de votre position peu rassurante en championnat. Est-ce que vous pensez que la JSK va s’en sortir et qu’elle assurera son maintien ?
Notre situation en championnat nous perturbe beaucoup au point où nous préparons difficilement nos matchs. Je comprends l’inquiétude de nos supporters, ils doivent savoir que nous sommes autant stressés. Toutefois, j’estime que le championnat n’est pas fini, il nous reste encore beaucoup de matchs à jouer, nous allons devoir tout donner sur le terrain pour assurer notre maintien.
Avant votre déplacement au Congo, vous avez déclaré que ceux qui vous attaquent aujourd’hui doivent s’abstenir de venir vous voir une fois le maintien assuré. À qui vous faisiez allusion justement ?
Écoutez, mes propos ont dû être mal interprétés et je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’expliquer. Je n’ai jamais visé les supporters qui sont un membre de la famille du club. Les supporters ont le droit d’exiger de nous des résultats et c’est légitime. Je parlais de gens qui n’ont rien à voir avec la JSK et qui osent s’attaquer aux joueurs et à tout l’entourage, leur but c’est de nous voir crever.
Bien que l’Algérie ne soit pas concernée par le décret migratoire de Donald Trump, des ressortissants algériens se font encore retenir dans les aéroports américains. Et H.A. en est un exemple. De retour aux Etats-Unis mercredi 8 mars 2017 après un séjour au Brésil, cet Algérien a été retenu pendant plus de 15 heures à l’aéroport de Orlando (Floride) par les douaniers états-uniens.
Dans un témoignage au HuffPost Algérie, il a affirmé avoir été « menotté », interrogé sur ses origines et sa religion. Son visa a même été révoqué durant son vol de retour.
Détenteur de la double nationalité franco-algérienne, ce ressortissant a pourtant fait un aller tranquille une quinzaine de jours plutôt, malgré le blocage que provoquait toujours la première mouture du décret de Trump. « J’ai décidé de transiter par les Etats-Unis pour me rendre au Brésil et je suis passé par le poste des douaniers sans aucun problème », a-t-il déclaré.
Mais son voyage a soudainement viré au calvaire à son retour aux États-Unis. A son atterrissage à l’aéroport d’Orlando en Floride, la victime, sur le point d’embarquer en direction de New York vers 07H00, a appris que … son visa a été révoqué pendant son vol retour.
« Je me suis vite retrouvé encerclé par leurs services de sécurité et emmené avec mes bagages au poste douanier », témoigne-t-il, documents à l’appui.
Des fouilles et des questions
H.A. a été retenu pendant de longues heures par les douaniers américains. « J’ai été retenu de 07H à 22H45 », a-t-il rajouté. Durant cette rétention, il a été interrogé sur son identité, ses origines à lui et celle de ses parents ainsi que sur ses coordonnées, a-t-révélé.
Après avoir appris son origine algérienne, les douaniers ont alors commencé à lui poser des questions sur sa religion.
« Leurs questions étaient bizarres. Ils se sont ensuite mis à me demander si j’ai déjà été en contact avec des réseaux ou groupes terroristes, en Libye voire même au Yémen », poursuivait ce ressortissant. Des questions devenues récurrentes pour les ressortissants de pays majoritairement musulmans depuis la signature par le président des Etats-Unis, Donald Trump, de son décret migratoire.
Mais la « libération » de cet Algérien par les douaniers américains ne signifiait nullement la fin de son calvaire. Au contraire, H.A. a ainsi été menotté et accompagné pour être embarqué dans un avion … de retour vers Sao Paulo, au Brésil. Après presque 16H de rétention sans manger ni boire, « j’ai été embarqué, menotté et encerclé comme un criminel, dans un avion de retour à Sao Paulo », sans aucune explication.
H.A. a souligné avoir fait un aller-retour Sao Paulo-Orlando en moins de 24H. Ne pouvant plus revenir aux Etats-Unis, son visa ayant été révoqué, ce ressortissant s’est finalement résigné à acheter un autre billet, cette fois-ci Sao Paulo-Paris dont le vol était programmé le lendemain, jeudi 9 mars 2017.
Il ne s’agit pas du premier ressortissant algérien victime du décret migratoire de Donald Trump. Début février 2017, un autre Algérien, détenteur de la Green Card et habitant de l’Etat de la Louisiane, a été retenu pendant 7 heures à l’aéroport international de New York.
Selon une avocate américaine bénévole avec un mouvement de protestation contre le décret anti-immigration de Trump, un autre Algérien, détenteur de la Green Card, a été retenu mercredi 01 février 2017 pendant plus de 7H dans le même aéroport.
Habitant de la Louisiane, il se rendait à New York pour la première fois. A en croire le témoignage de cette avocate, les autorités américaines « lui ont confisqués son ordinateur et l’ont interrogé sur sa religion, sa famille et ses opinions sur Daech pendant sa détention », avant de le libérer, affirmait la même source.
Individuals detained at JFK have had their laptops seized, are denied interpretation & are questioned about views on Islam. pic.twitter.com/5tSMH25HZd
— NoBanJFK (@nobanjfk) 1 février 2017