L’ancien président du Chabab de Belouizdad n’a pas attendu longtemps pour répondre à la dernière sortie médiatique de Karim Chettouf, le président du CSA/CRB, qui est intervenu hier matin sur les ondes de la radio Chaîne III. Joint par nos soins, Reda Malek a répondu aux accusations de Karim Chettouf concernant l’avance encaissée de la part d’Ooredoo par l’ancienne direction belouizdadie. « Sincèrement, j’étais surpris d’entendre que ma direction a retiré l’argent d’Ooredoo et que le club ne bénéficiera pas d’argent cette saison. C’est totalement faux. J’ai laissé six milliards de centimes de la saison 2015-2016, et ce sans oublier les rentrées de 2017. Et j’ai les documents pour le prouver », a-t-il déclaré.
«C’est pour cette raison qu’on a demandé une avance d’Ooredoo»
Concernant l’avance qu’a reçue sa direction de la part du principal sponsor du club Ooredoo, Reda Malek a tenu à éclaircir les choses pour qu’il n’y ait pas de mauvaises interprétations. « Ooredoo, qui es notre principal sponsor, a diminué ses contributions pour la saison sportif 2015-2016, et ce pour tous les clubs algériens. Ce qui nous a poussé à réfléchir à la possibilité de changer de sponsor après la fin du bail avec Ooredoo. Mais après des négociations, on a pu obtenir une avance de la saison 2018, et ce pour mieux gérer les problèmes rancuniers qui secouaient le club à l’époque », a-t-il expliqué.
«J’ai investi de ma propre poche pour le Chabab»
Reda Malek a poursuivi son discours en évoquant les difficultés rencontrées lorsqu’il était venu occuper le poste de président du Chabab et en rappelant tout l’argent qu’il a dépensé de sa propre proche pour aider le CRB a sortir de la crise. « Comme ils parlent d’argent, il faut savoir que quand je suis venu au CRB, le club croulait sous les dettes. Mais cela ne m’a nullement découragé. Bien au contraire, je me suis investi à fond et j’ai injecté de l’argent de ma propre poche pour sauver un club cher à mon coeur. Pourquoi ils ne font pas de même ? Pourquoi ils n’investissent pas de leur propre argent ? » se demande-t-il.
«Pendant mon mandat, personne ne se plaignait des mensualités impayées»
L’ancien numéro un de la direction belouizdadie ne s’est pas arrêté là. Il a tenu aussi à rappeler que pendant son règne, aucun joueur ne s’est plaint de ses mensualités auprès de la CRL, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui avec Niati, Belaili et Feham. Une preuve, selon lui, de la mauvaise gestion du club actuellement. « Je ne comprends pas comment une direction ne peut pas assumer les mensualités des joueurs. Ils ont tenté d’expliquer ça par le fait que la masse salariale est trop élevée (2 milliards de centimes, ndlr). Mais il faut qu’il sache qu’à mon époque, j’ai essayé de la baisser jusqu’à 1 milliard 800 millions. De plus, aucun joueur ne s’est plaint concernant ses salaires », a-t-il ajouté.
«J’ai joué les premiers rôles mais ils m’ont critiqué»
Après le volet financier, Reda Malek s’est penché sur son bilan sportif qu’il a défendu bec et ongles en rappelant qu’à son époque, le Chabab de Belouizdad jouait les premiers rôles du championnat mais cela n’a pas empêché des personnes proches du club de le critiquer juste parce qu’il n’a pas réussi à gagner un titre. Sur ce sujet, il a déclaré : « L’année dernière, j’ai terminé la saison à la quatrième position et la saison d’avant, j’ai joué les premiers rôles du championnat mais on m’a tout de même critiqué parce que je n’ai pas réussi à dérocher un titre. Mais au moins, pendant mon passage au CRB, personne ne s’est plaint à la CRL pour ne pas avoir été payé. »
«Le club était au bord du gouffre avant ma venue»
En évoquant son passage au Chabab de Belouizdad, Reda Malek n’a pas pu s’empêcher de revenir au contexte économique et sportif qui l’ont vu venir à la tête de l’un des clubs les plus titrés en Algérie : « Lorsque je suis venu au CRB, le club était menacé de disparition. Il croulait sous les dettes. J’ai investi de mon propre argent pour le sauver et lui permettre de continuer d’exister parmi l’élite. Mais, il y a une chose qui m’intrigue : où sont les hommes et les milliards qu’ils ont évoqués avant mon départ ? »
«Qu’ils prennent à leur compte les dettes comme je l’ai fait»
Concernant les dettes qu’il a laissées après son départ à l’instar de l’affaire N’gomo et Aoudou qui ont saisi la FIFA dernièrement, Reda Malek a répondu : « Peut-être que j’ai laissé quelques dettes après mon départ mais en même temps je n’ai pas laissé les caisses du club vides. Bien au contraire. J’ai laissé de l’argent derrière moi. Et puis, pourquoi ils ne prennent pas à leur compte les dettes du club, comme je l’ai fait moi-même lorsque j’ai pris les reines du club et comme l’a fait aussi Gana avant moi ? »
«Je ne vais pas me taire !»
Pour finir, Reda Malek a menacé la direction actuelle en recourant à la justice et de déposant une plainte contre le porte-parole officiel du club, Karim Chettouf, qui a déclaré dernièrement que la direction de Malek avait pris une avance sur l’argent d’Ooredoo. « Je ne compte pas me taire après tout ce qui a été dit sur moi et sur mon administration. Je vais recourir à la justice pour déposer une plainte contre eux parce que tout ce qu’ils ont dit n’est que mensonges. J’ai tout les documents pour le prouver », a-t-il menacé.
Le jeune attaquant du MOB, Ismaïl Abdelfetah Belkacemi, paraît très optimiste à la veille de la reprise de la compétition et de la rencontre face au MCA. Dans cet entretien, il nous fait part de la détermination de ses coéquipiers à réaliser un bon résultat ce mardi.
À l’approche du match contre le MCA, quel est l’état d’esprit qui prévaut au sein de l’équipe ?
Comme vous l’avez constaté, le groupe se prépare dans de très bonnes conditions en prévision de notre prochain match. Pour le moment on est bien concentrés sur le prochain contre le MCA que nous ne devons pas rater. On fera de notre mieux pour revenir avec un bon résultat ce mardi.
Après trois semaines très chargées, l’heure de vérité a sonné. Êtes-vous prêts pour cette partie ?
Oui, nous sommes prêts pour cette partie importante pour les deux équipes qui comptent gagner ce match. Après plusieurs jours de travail au cours de cette trêve, tous les joueurs sont très motivés pour cette rencontre qui ne doit pas nous échapper. J’espère qu’on sera à la hauteur.
Comment voyez-vous cette rencontre ?
Ce sera avant tout un match comme les autres, l’équipe du MCA est une bonne équipe qui reste sur un match nul ramené de l’extérieur. Il est clair que ce sera un match difficile entre deux équipes qui pratiquent un beau football. De notre côté, je pense qu’on est très conscients de la tâche qui nous attend devant cette formation. On fera tout pour ne pas revenir bredouilles.
Quelle sera la clé de ce match pour votre équipe ?
L’équipe du MCA n’est plus cette équipe qui joue pour le maintien. C’est une très bonne équipe qui possède de bonnes individualités. J’estime que c’est dans le mental que tout va se jouer lors de cette empoignade. Pour espérer gagner face au MCA, il faut être forts mentalement et jouer pour gagner. C’est ainsi que nous pourrons les battre.
Allez-vous vous donner à fond sur le terrain même si la partie n’a aucun enjeu ?
Effectivement, ce sera sans enjeu pour nous, mais pour eux ce sera le match de la confirmation. Nous allons sortir le grand jeu car nous songeons à terminer la saison avec les honneurs. Nous allons prendre notre adversaire très au sérieux comme s’il s’agissait d’un match capital.
Trouvez-vous important de finir l’exercice en force malgré que vous ayez perdu vos chances de vous maintenir ?
Oui, nous avons besoin de terminer la saison en force. C’est vrai, ce sera une mission délicate, mais pas impossible. Nous avons une idée maintenant sur le MCA. Certes, le MOB a pratiquement perdu toutes ses chances de rester parmi l’élite, mais ce n’est pas une raison de tout lâcher maintenant. Nous allons quand même nous battre jusqu’au bout.
Mais certains disent que votre sort est déjà scellé et qu’il est utile de penser à la saison prochaine dès maintenant ?
Oui, notre situation est très compliquée à présent. Je sais qu’on a raté plusieurs matches et désormais ce sera difficile pour nous de nous ressaisir. Toutefois, on doit quand même jouer nos sept derniers matches avec la même détermination. Notre motivation est toujours la même. Nous ambitionnons de terminer la saison en force, car nous abordons chaque match avec la ferme intention de le gagner et ce sera le cas donc ce mardi face au MCA.
Le sujet de la domiciliation des prochaines rencontres de la sélection nationale attire toujours l’attention des spécialistes et de l’opinion publique. Tout le monde s’interroge en effet si l’EN va rester au stade Mustapha Tchaker de Blida ou retournera au stade du 5-Juillet que les spécialistes qualifient de tribunal. Arrivé à Alger mardi, le sélectionneur national, Lucas Alcaraz, est allé, jeudi dans la matinée, visiter les deux stades. Les deux stades lui ont laissé une bonne impression, mais avec un penchant pour le stade olympique vu sa grandeur et l’excellent état de pelouse. Mais Lucas Alcaraz n’a encore rien décidé, contrairement à tout ce qui se dit. Le sélectionneur national prendra une décision finale à son retour à Alger prévu ce jeudi.
Il a décidé de revoir les matchs de Blida et ceux du 5-Juillet pour faire une analyse
Du côté de la FAF, on a expliqué au nouveau sélectionneur la situation et le fait que l’EN joue ses matchs à Blida et non pas au stade du 5-Juillet. La situation est très simple. Les joueurs veulent jouer à Blida car là-bas le public est moins exigeant et moins virulent par rapport à celui du stade du 5-Juillet. Les joueurs n’ont toujours pas oublié ce qui s’est passé en octobre 2015 lorsqu’ils ont été sifflés et insultés par le public du stade olympique lors des deux matchs amicaux face à la Guinée et au Sénégal. D’ailleurs, ces deux matchs avaient provoqué la crise au sein de l’EN et provoqué aussi le départ du sélectionneur de l’époque, Christian Gourcuff, qui a jeté l’éponge trois mois plus tard. Et face à cette situation, Lucas Alcaraz a demandé à revoir les matchs de l’EN à Blida mais aussi ceux de la Guinée et du Sénégal pour faire une analyse de la situation. C’est pour cette raison que la décision finale sera prise à son retour. En Espagne, il aura le temps de revoir les matchs en question.
Il va demander l’avis des joueurs
Face à cette situation, et surtout que l’EN reste sur une déroute lors de la CAN au Gabon et que le peuple est très remonté contre les joueurs, Lucas Alcaraz a décidé de prendre l’avis des joueurs qui sera déterminant pour choisir le stade qui va abriter la rencontre amicale face à la Guinée le 6 juin prochain puis le match du Togo, une semaine plus tard, pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN 2019.
Un premier contact avec les joueurs ces jours-ci
Dans cette situation, le sélectionneur national va avancer l’étape de prise de contact avec les joueurs de la sélection. Alors qu’il était prévu que cela se fasse au cours des rencontres lors de la tournée européenne du coach prévue au mois de mai, Lucas Alcaraz contactera les joueurs avant son retour à Alger pour avoir leur avis sur la question.
Zetchi veut toujours le 5-Juillet
Même si l’EN se dirige vers la réception des deux matchs au stade Mustapha-Tchaker de Blida, le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, souhaite que l’EN revienne au stade olympique d’Alger qui est le plus grand stade du pays. Mais la situation actuelle de l’EN l’oblige à temporiser pour le retour au stade du 5-Juillet vu que les joueurs, qui restent sur un échec humiliant lors de la dernière CAN en janvier, redoutent une mauvaise réaction des supporters.
Concernant la composante du staff technique de l’EN, aucune décision n’a encore été prise du côté de la FAF ou même de Lucas Alcaraz qui a laissé la Fédération la liberté du choix pour désigner un assistant et un entraîneur des gardiens. Selon une source bien informée, le sujet sera déballé lors de la prochaine réunion du bureau fédéral qui aura lieu dimanche prochain au CTN de Sidi-Moussa.
Madoui en pole position
Selon une source crédible, c’est Kheireddine Madoui qui tient la corde pour seconder Lucas Alcaraz. Le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, veut Madoui pour son expérience africaine acquise avec l’ES Sétif et la consécration continentale remportée en 2014. Du coup, le président de la FAF veut tirer profit de son expérience africaine surtout que Alcaraz et ses assistants espagnols ne connaissent pas le football africain. Il est à noter que dans l’entourage de la Fédération plusieurs noms avaient circulé comme Mounir Zeghdoud, Chérif El Ouazzani Si Tahar et Omar Belatoui.
Il sera aussi sélectionneur des A’
Dans le projet de Zetchi, l’assistant local sera en même temps le sélectionneur des A’. C’est ce qu’il a décidé surtout que les locaux sont actuellement sans entraîneur après la démission de Taoufik Korichi, qui avait assuré l’intérim jusque-là. Ainsi, Khiereddine Madoui sera aussi le sélectionneur des A’. Lors de la réunion du BF, la question sera tranchée et il faut s’attendre à une nomination de Madoui au vu de son CV très intéressant.
Zetchi veut un staff élargi et homogène
Zetchi veut cette fois instaurer un staff technique assez élargi pour que les entraîneurs travaillent en étroite collaboration. Son prédécesseur, Mohamed Raouraoua, voulait instaurer cette politique mais il n’avait pas pu le faire, compte tenu du programme de toutes les sélections. Reste à savoir si l’ancien président du PAC pourra l’instaurer.
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Le sélectionneur depuis hier à Alicante
Comme prévu, le sélectionneur national, Lucas Alcaraz, est chez lui depuis hier. Il a rallié la ville d’Alicante à partir d’Oran où il a passé la nuit en compagnie du manager général, Hakim Meddane, après avoir suivi, vendredi, la rencontre MCO-MCA. Son retour pour Alger est prévu en principe pour jeudi.
Le match de la Guinée officialisé
Le match amical Algérie-Guinée a été officialisé. La Fédération algérienne de football et son homologue guinéenne se sont mises d’accord sur tous les détails concernant la tenue de cette rencontre qui aura lieu le 6 juin à partir de 22h dans un stade qui sera déterminé prochainement. Les Guinéens ont donné ainsi une réponse favorable à la FAF. La rencontre aura lieu au cours d’une soirée de Ramadhan. Les deux Fédérations vont signer la convention dans les tout prochains jours.
Des précurseurs de la FAF en Zambie prochainement
Selon une source bien informée, une délégation de la FAF sera en Zambie, précisément à la ville de Ndola qui va abriter le match face à l’Algérie au début du mois de septembre. Les précurseurs algériens iront ainsi préparer le séjour de l’EN qui va durer 48 heures seulement. Selon la même source, la délégation algérienne devrait être composée du président de la commission des équipes nationales, Djahid Zefzef, du manager général de l’EN, Hakim Meddane, ainsi que le cuisinier-chef, Farid Nemiri.
Pour une bonne nouvelle, s’en est une ! Mohamed Rabie Meftah n’a finalement rien de grave. L’arrière latéral droit des Rouge et Noir a contracté une blessure lors du match amical disputé mercredi passé à Bologhine contre l’Olympique de Médéa et perdu sur le score de deux buts à zero. Ne souffrant que d’une contusion de la cuisse, le défenseur international sera bel et bien présent à Tizi Ouzou mardi. C’est en tout cas ce que nous avons pu apprendre d’une source proche de ce dossier. Une information qui ne devrait que réjouir le coach mais surtout les supporters vu le poids de cet élément au sein du groupe. Considéré comme un élément clé dans le onze du Belge, celui qui a été formé et révélé à la JSK, avant de rejoindre la JSMB puis l’USMA, fera son retour au stade du 1er-Novembre et tentera donc de tenir son rôle comme il l’a si bien fait jusque-là sur et en dehors du terrain. Reste à savoir maintenant si sa présence sera suffisante pour permettre aux siens de réaliser le meilleur résultat possible contre les Canaris. Réponse après la fin de cette partie.
Il reprendra ce matin
Laissé au repos jeudi et vendredi, Mohamed Rabie Meftah s’est contenté de subir des soins tout en appliquant un programme spécifique afin de garder la forme. Un tel traitement a permis à l’arrière latéral des Rouge et Noir de se sentir mieux et du coup il pourra se joindre une nouvelle fois à ses coéquipiers dès aujourd’hui puisque c’est ce dimanche que les Usmistes se remettront au travail pour faire les dernières retouches avant qu’ils se rendent à Tizi Ouzou lundi.
Benguit est prêt à le remplacer
Ne voulant pas rater cette rencontre, Mohamed Rabie Meftah est prêt à faire les efforts nécessaires pour tenir son rôle et il est bien parti pour pouvoir le faire. Dans le cas où il y aurait un revirement de situation, le jeune Abderraouf Benguit se dit prêt pour le remplacer. Ayant déjà accompli une telle mission par le passé, le milieu de terrain de formation prêté par le Paradou AC demeure donc une bonne option aux yeux du premier responsable du staff technique qui pourrait aussi compter sur Faouzi Bourenane pour tenir une telle mission même si celui qui a rejoint le club l’hiver passé est plus à l’aise dans un rôle plus offensif.
Capable d’évoluer en défense centrale mais aussi en tant qu’arrière latéral gauche, Ayoub Abdellaoui a toujours répondu présent lorsque le club avait besoin de ses services. L’ex-international espoir a été d’ailleurs titularisé lors du dernier match amical joué lors de cette trêve et sera l’un des candidats sérieux pour une place dans le onze qui débutera la partie, ce mardi, au stade du 1er-Novembre à Tizi Ouzou à l’occasion de la rencontre de mise à jour du calendrier face à la JSK. Une rencontre que le n°3 des Rouge et Noir a évoquée dans cette interview. Ecoutons-le.
Parlons du match amical qui vous a opposés à l’OM, qu’avez-vous à nous dire à ce sujet ?
Ce fut un bon test pour nous car nous avons affronté une bonne équipe dont les joueurs pratiquent un beau football. Il fallait bien meubler cette trêve, et disputer des rencontres amicales a été la meilleure manière de le faire. Les membres du staff technique ont profité de cette joute pour avoir une idée précise sur la forme dans laquelle se trouve chaque joueur. Maintenant, ils savent ce qu’il faut améliorer avant la reprise de la compétition officielle.
Vous l’avez perdu, est-ce que cette situation vous inquiète ?
Non. Ce n’est qu’une joute amicale à zéro point. Le but de cette partie était de rester compétitifs. Le résultat final n’avait aucune importance. C’est vrai que ça nous aurait fait du bien de la remporter mais il ne faut pas dramatiser la situation. L’essentiel à mes yeux, c’est que nous l’avons terminée sans qu’aucun de mes coéquipiers ne contracte de blessure sérieuse. Nous avons besoin de tout le monde pour le match de mardi prochain et à ce rythme nous serons presque au complet, ce qui ne fera qu’offrir plus de choix au coach.
Cette rencontre a permis à quelques-uns de vos coéquipiers de faire leur come-back. Un mot à propos de ces retours ?
C’est clair que ça nous a réjouis de les voir rejouer à nouveau. Un élément tel que Benkhemassa, son retour ne pourra que faire un énorme bien au groupe. Il a vécu une période difficile à cause de la blessure dont il a souffert mais à présent ce n’est qu’un mauvais souvenir. Son retour et celui de mes autres camarades ne fera que nous rendre encore plus solides, il n’y a aucun doute là-dessus.
Vous allez renouer avec la compétition mardi en disputant un match de mise à jour du calendrier, serez-vous prêts pour ce rendez-vous ?
Oui, nous le serons. En tout cas, je ne vois aucune raison pour le contraire. Nous préparons cette rencontre depuis plusieurs semaines, ce sera un rendez-vous important pour les deux formations, et il est normal que nous voulions donc faire le nécessaire pour réaliser la meilleure performance possible. Les deux équipes débuteront la partie à chances égales, à nous de faire ce qu’il faut pour répondre présent et être à la hauteur. Nous avons comme objectif de terminer la saison en force, nous nous donnerons à fond pour l’atteindre.
Sincèrement, votre équipe peut-elle réaliser une bonne performance à Tizi Ouzou ?
Personnellement, je reste optimiste. Le groupe renferme dans ses rangs plusieurs bons joueurs. Nous avons des atouts à faire valoir. Pour le moment, nous disposons encore de quelques jours pour faire les retouches nécessaires. Il faut que nous soyons bien concentrés et que nous fassions ce qu’il faut afin de réaliser une bonne performance et nous pourrons par la suite préparer nos prochaines sorties dans les meilleures conditions possibles le moral au beau fixe.
Le moins que l’on puisse dire est que Faouzi Ghoulam est en train de payer les frais de sa position inflexible sur le dossier de la prolongation de son contrat avec le Napoli. Convoité par les plus grands clubs européens tels que l’Atlético Madrid, le PSG et Chelsea, le défenseur arrière gauche de l’EN refuse pour l’instant de prolonger son bail avec le Napoli et cela en raison d’un différend financier avec ses dirigeants. Considéré comme un élément clé du onze de Maurizio Sarri, Ghoulam ne fait subitement plus partie des plans de son coach ces dernières semaines. Pourtant, tous les spécialistes de la Série A sont unanimes à reconnaître la différence de niveau entre Ghoulam et son autre concurrent, Strinic. Ghoulam a été laissé sur le banc des remplaçants lors des deux précédentes rencontres de son équipe en Série A face à l’Udinese et la Lazio de Rome. Il avait également débuté le match face à la Juventus comme remplaçant avant de faire son entrée en jeu à la 79’ à la place de Strinic. C’est dire qu’il n’a joué que onze petites minutes lors des trois précédentes rencontres de Naples en championnat. Sa dernière titularisation remonte au 19 mars dernier face à Empoli lors de la 29e journée de la Série A. Ghoulam devrait débuter le match d’aujourd’hui face à Sassuolo sur le banc des remplaçants. C’est dire que le joueur vit pratiquement ses derniers jours avec le Napoli, lui qui, sauf rebondissement de dernière minute, devrait changer de club l’été prochain.
Il met le doute sur son avenir avec Naples sur les réseaux sociaux
Pour sa part, Faouzi Ghoulam a mis le doute sur son avenir avec le Napoli sur les réseaux sociaux. En effet, le défenseur arrière gauche de Naples a posté sur les réseaux sociaux le message suivant : «J’ai compris une chose, Naples sans les Napolitains n’est plus Naples. Donc #forzanapolisempre et allez les Napolitains.» Pour une partie de la presse italienne, ce message est peut-être le signe d’un probable accord entre lui et ses dirigeants pour une prolongation de contrat. Affaire à suivre.
Le bras de fer juridique continue. Estimant n’avoir pas reçu de notification officielle du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) confirmant la suspension de Neymar pour le choc de dimanche soir face au Real Madrid, la délégation barcelonaise va bel et bien se rendre dans la capitale espagnole en compagnie de l’ailier brésilien. Le président du TAS Enrique Arnaldo a pourtant bien transmis un courrier au Barça pour l’informer que la suspension du joueur de 25 ans, exclu à Malaga il y a deux semaines, avait toujours cours. Mais les dirigeants catalans estiment ce courrier ne peut être considéré comme le verdict officiel. Et dans l’attente de celui-ci, l’international brésilien a donc intégré le groupe retenu par son coach Luis Enrique. Une décision quant à la présence de Neymar sur la pelouse de Bernabeu sera prise demain matin. Le FC Barcelone sera-t-il assez fou pour prendre le risque d’aligner un joueur suspendu, et donc de perdre le Clasico sur tapis vert ?se demande But Football Club.
BOUIRA – L’officialisation de la langue amazighe par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est une reconnaissance d’un long combat pacifique et démocratique, a souligné samedi à Bouira le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali.
« La promotion de Tamazight au rang de langue nationale puis officielle est une reconnaissance de l’Etat algérien pour le long combat pacifique et démocratique », a déclaré M. Ould Ali dans une déclaration en marge de la clôture de la semaine culturelle amazighe, organisée à l’occasion de la commémoration du 37ème anniversaire du Printemps berbère au niveau de l’esplanade de l’office des établissements de jeunes (ODEJ) de la ville de Bouira.
La date du 20 avril « doit être la fête de tous les Algériens et Algériennes, car il s’agit d’un évènement qui doit renforcer la fraternité et l’unité des rangs de tout le peuple algérien après l’acquis de l’officialisation de Tamazight par les hautes autorités du pays », a-t-il relevé à l’occasion une exposition dédiée aux produits artisanaux locaux comme la poterie, la tapisserie, la robe kabyle, ainsi que les plats traditionnels de la région.
Le ministre a honoré toutes les associations ayant pris part à cette manifestation culturelle lors d’une cérémonie organisée à l’intérieur de l’ODEJ, avant de procéder au coup d’envoi d’une campagne de sensibilisation sur la participation aux prochaines élections législatives, prévues le 4 mai.
En outre, le haut responsable a assisté à des exhibitions en karaté do au niveau de la place publique de l’ancien centre-ville de Bouira, avant de saluer les responsables du club de football local qui est le Mouloudia Baladiat Bouira (MBB) pour les efforts fournis pour concrétiser leur accession en division d’inter-régions.
M. Ould Ali s’est rendu par la suite dans la commune de Bechloul, où il a donné le coup d’envoi d’une compétition en natation pour les petites catégories de la wilaya de Bouira.
Il a poursuivi sa visite dans la municipalité d’Aghbalou, où il a promis aux responsables locaux d’œuvrer pour le financement d’une opération de revêtement du stade communal en gazon synthétique ainsi que l’installation de l’éclairage.
Dans le cadre de sa visite, le ministre de la Jeunesse et des Sports s’est rendu dans des structures culturelles et sportives à Chorfa, Ath Mansour, Ahnif, El-Adjiba (Est de Bouira), où il a rencontré et honoré des athlètes de Taekwondo qui se sont illustrés dernièrement dans des compétitions nationales et régionales.
Lors d’un point de presse, le ministre a appelé là aussi les citoyens de Bouira à participer massivement à la réussite du scrutin législatif du 4 mai prochain afin d’œuvrer ensemble pour la préservation de l’unité, la paix et la sécurité du pays.
ALGER – Les représentants de plusieurs organisations africaines se sont réunis samedi à Alger pour discuter de la mise en œuvre du « livre blanc » pour l’emploi en Afrique, un document adopté par le Sommet des Partenaires Sociaux pour l’Emploi en Afrique, tenu en 2015 à Casablanca.
Ce « livre blanc » s’articule autour de quatre thèmes principaux, selon les plans d’actions nationaux adoptés à Tunis en décembre 2016, à savoir la mise en place d’une approche sectorielle à la création d’emploi, basée sur l’agriculture, l’énergie et les TIC, la promotion du dialogue social pour développer des politiques de l’emploi au niveau national, la promotion du rôle des PME, de l’entreprenariat et de l’économie sociale pour construire des chaînes de valeur et un écosystème favorable au profit du secteur privé fort, ainsi que le développement des compétences et l’employabilité.
Cette rencontre devra être couronnée dimanche par des conclusions et recommandations pour guider l’élaboration de pactes nationaux et sous régionaux sur l’emploi et la compétitivité en Afrique pour la période 2017-2021, a indiqué Mme Saïda Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), en présence de ministres et d’organisations africaines.
La rencontre a réuni les représentants de la Commission de l’Union africaine (UA), de « Business Africa », l’Organisation internationale des Employeurs (OIE), l’Organisation de l’Unité syndicale africaine (OUSA), l’Organisation internationale du Travail (OIT), le Bureau international du Travail (BIT), la Banque africaine de développement (BAD), la Fondation JobsforAfricaet.
La ministre de la Poste et des Technologie de l’Information et de la Communication, Houda Faraoun, a estimé que la rencontre revêtait une grande importance pour la mise en oeuvre du « livre blanc » pour l’emploi en Afrique et une opportunité de dialogue et de concertation entre les différents partenaires africains concernés par la question de l’emploi.
Les résultats de la réunion doivent renforcer la démarche des gouvernements africains visant à absorber le chômage dans un continent souffrant d’instabilité sécuritaire et de multiples conflits, des contraintes qui compliquent davantage le marché de l’emploi alors que la croissance en Afrique ne s’est pas traduite par davantage d’emplois, a fait remarquer la ministre.
Ainsi, l’Algérie a toujours plaidé pour l’éradication des origines profondes de la migration et de l’extrémismes en encouragent les politiques visant la création d’emplois en Afrique à travers des activités à fortes valeur ajoutée, en passant par une démarche commune et concertée entre travailleurs, patronats et gouvernements, a-t-elle poursuivi en transmettant aux participants africains un message de remerciement du
Président de la République Abdelaziz Bouteflika pour leurs efforts déployés dans ce sens.
A cette occasion, deux Trophées ont été décernés au Président Bouteflika, l’un par la CGEA et l’autre par l’Organisation internationale des Employeurs (OIE), par le biais de sa secrétaire générale Linda Kromjong, pour « les réalisations enregistrées depuis 1999 en matière d’absorption du chômage, de promotion de l’emploi et de l’investissement ainsi que pour l’instauration de la paix et de la stabilité sécuritaire », a noté MMe. Neghza.
De son côté, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a souligné l’importance de la réunion qui intervient à la veille d’un important rendez-vous continental, à savoir la deuxième session du Comité technique spécialisé « Développement social, Travail et Emploi » de l’UA, laquelle s’articulera sur la promotion de l’emploi décent et la protection sociale.
Il a estimé que les résultats de la réunion constitueraient « un apport de la première importance » dans le cadre des débats de la session du Comité, prévue les 25 et 26 avril en cours au niveau des experts, et les 27 et 28 avril au niveau des ministres.
Selon M. Jamal Belahrach, président de JobsforAfrica, le continent africain enregistre tous les mois 1 million de demandeurs d’emplois, soit 12 millions annuellement alors que les emplois créés sont de seulement 3 millions postes/an dans le secteur formel, une situation intenable qui nécessite une prise de conscience urgente, en estimant que la question de l’emploi en Afrique ne peut être réglée que par les Africains eux-mêmes.
En Afrique, le chômage touche 45% des femmes et 25% de jeunes hommes alors que, chaque année, près de 3.000 jeunes meurent en Méditerranée en tentant de migrer en Europe pour trouver des opportunités d’emplois. Certains sont recrutés par des groupes extrémistes violents, a-t-il soutenu.
Ainsi, une prise en charge commune de la question de l’emploi constitue une priorité pour s’attaquer aux causes profondes de la migration et de l’extrémisme, selon lui.
Durant les deux jours de cette rencontre, les débats des participants porteront sur les questions en lien avec l’emploi comme la promotion du développement inclusif, la création des emplois décents, l’amélioration du climat des affaires, la promotion du dialogue et de la concertation et la promotion de l’entreprenariat.
Hyperloop One a confirmé l’achèvement de la piste d’essai de 500 mètres qu’il a construite dans le désert du Nevada (États-Unis). Elle servira pour les tests de propulsion, de mise sous vide et de lévitation magnétique du futur train subsonique.
C’est une étape importante que vient de franchir Hyperloop One. L’entreprise a annoncé que sa piste d’essai, baptisée DevLoop, était achevée. Longue de 500 mètres, elle est installée dans le désert de l’État du Nevada (États-Unis). Sa construction avait débuté en octobre dernier. Hyperloop One s’est fixé comme objectif de commencer des essais avec un prototype à taille réelle d’ici la fin de l’année. La DevLoop servira notamment à évaluer le système de propulsion à sustentation magnétique et la mise sous vide des tubes.
Il y a quasiment un an, Hyperloop One avait réalisé une démonstration publique assez succincte d’un embryon de son système de propulsion installé sur un traîneau monté sur des patins métalliques et circulant à l’air libre. La piste d’essai va permettre d’entrer dans le développement concret de l’ensemble du dispositif, qui est censé être opérationnel à l’horizon 2020.
Hyperloop One propose 11 lignes pour les États-UnisParallèlement à cette annonce, l’entreprise a également lancé une consultation publique à propos de onze lignes Hyperloop qui pourraient être déployées à travers les États-Unis et seraient susceptibles de relier plus de 35 États. Parmi les lignes envisagées, figurent des liaisons entre Los Angeles et San Diego (Californie), Miami et Orlando (Floride), Seattle et Portland (Washington). La plus longue serait la liaison entre Cheyenne et Houston (Texas) avec plus de 1.850 kilomètres. Hyperloop One a déjà passé des accords avec Dubaï, la Finlande et la Russie pour des études faisabilité.
Hyperloop One n’est pas la seule entreprise impliquée dans ce projet de train ultrarapide. La société Hyperloop Transportation Technologies vient d’engager la fabrication de sa capsule longue de 30 mètres capable d’emporter jusqu’à 40 passagers et dont le prototype sera assemblé en France dans un centre de R&D installé à Toulouse. SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, l’initiateur du projet Hyperloop, a sélectionné trois prototypes de capsules conçus par des universités. Citons également les projets portés par l’entreprise canadienne TransPod ainsi que celui de la jeune pousse Arrivo, montée par des anciens d’Hyperloop One.
POUR EN SAVOIR PLUS Hyperloop One : le train ultrarapide prend formeArticle initial de Relaxnews, paru le 13/06/2016
Hyperloop One, l’une des entreprises lancées dans la course au train futuriste atteignant mille kilomètres à l’heure, vient d’annoncer une nouvelle étape. Des images montrent un engin facilitant l’assemblage des tubes dans lesquels le train circulera. La réalisation semble modeste mais le procédé, explique la société, réduit les coûts de fabrication, ce qui change tout.
L’Hyperloop est un projet futuriste de transport à très grande vitesse. Il consiste à propulser dans des tubes (posés sur un réseau linéaire de pylônes) des capsules — contenant des marchandises dans un premier temps et, à terme, des passagers — à une vitesse dépassant les 1.000 km/h. Cela réduirait de manière significative le temps de trajet entre les grandes villes américaines. Le voyage reliant Los Angeles à San Francisco passerait de 5 heures à 36 minutes avec l’Hyperloop.
Ces dernières semaines, Hyperloop One a réalisé un premier test dans le désert du Nevada (États-Unis), puis révélé l’existence d’un prototype de capsule et, enfin, celle d’un nouveau « déformateur de tube » sur Instagram le 8 juin. Pendant l’essai d’Hyperloop du 11 mai 2016, l’engin — une simple maquette — aurait atteint la vitesse de 643 km/h sur une très courte distance.
L’Hyperloop pourrait rouler en 2019Le prototype de la capsule, dévoilé peu de temps après ce test, le 14 mai, a été construit par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) suite à un concours organisé par Elon Musk. Il s’agissait de mettre au point une structure qui supporterait un voyage à une telle vitesse.
Le déformateur de tube paraît moins enthousiasmant qu’un prototype de capsule mais cette machine apporte une solution à une question hautement pratique : celle des coûts. L’entreprise explique sur Instagram que la machine « permet de modifier la forme de l’extrémité des tubes afin de mieux les assembler ».
La société répond ainsi à l’une des principales critiques essuyées par le projet en réduisant le temps nécessaire à la construction et la maintenance de cette innovation. Hyperloop One espère que ses lignes seront opérationnelles dès 2019 pour le fret, 2021 pour le transport des passagers, comme l’indique une interview publiée par Engadget.
“Les appels lancés pour le boycott des élections trouveront, sans aucun doute, de la part des “chevaliers du minbar”, la réplique scientifique et légale”, lit-on dans cette correspondance adressée à la direction des affaires religieuses d’El-Oued.
à mesure qu’approche le rendez-vous électoral, le gouvernement, tétanisé par le spectre de l’abstention, déploie un trésor d’imagination dans l’espoir de mobiliser une population démissionnaire. Outre la campagne médiatique et des appels des membres de l’Exécutif dont le dernier, celui du Premier ministre, le gouvernement vient d’appeler à la rescousse les imams, sollicités pour sensibiliser la population sur l’importance du prochain rendez-vous en les exhortant à se rendre massivement au scrutin du 4 mai prochain. “Les imams doivent œuvrer à convaincre et à sensibiliser les citoyens quant à l’importance des élections législatives tout en observant la neutralité étant donné que les lois de la République interdisent aux imams de prendre le parti d’aucune formation politique dans leurs prêches”, a affirmé, jeudi dernier, à la presse, en marge d’une session de formation au profit des imams à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa.
Dans une correspondance adressée aux directions des affaires religieuses au niveau des wilayas, le ministère de tutelle a invité les imams à focaliser leur prêche d’hier sur les “valeurs de citoyenneté” et à “inciter les citoyens à participer massivement pour parachever les réformes au service du pays”. Les imams sont même invités à “s’élever contre ceux qui veulent entraver le processus électoral”, dans une allusion à ceux qui prônent le boycott. “Eux (les imams, ndlr) qui ont gravé la stabilité, la sécurité et le développement ne vont pas renoncer à une autre étape de la construction et de la continuité au service de la religion et du pays. Les appels lancés par certains, à travers divers espaces, pour le boycott des élections trouveront, sans aucun doute, de la part des ‘chevaliers du minbar’, la réplique scientifique et légale”, lit-on dans cette correspondance adressée à la direction des affaires religieuses d’El-Oued et dont nous détenons une copie.
Comme le reste du gouvernement, le ministre n’hésite pas à faire ce qui s’apparente à “un chantage à la peur” en invitant les imams à évoquer le sort de certains pays arabes touchés par le “Printemps arabe”. “Dans cette conjoncture sensible et cette étape historique, nous implorons les imams à axer leurs prêches, outre les dimensions spirituelles, religieuses et les textes qui renforcent la stabilité, à raffermir le patriotisme et la citoyenneté comme valeurs authentiques, à mettre en garde contre les dangers de la fitna, ses causes et ses conséquences, et à évoquer les pays qui en ont payé le tribut.” Mais le plus curieux est que cette invitation s’inscrit en violation d’une des dispositions de la loi électorale. En effet, dans son article 184, la loi organique relative au régime électoral, publiée en août 2016, dispose que “l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, des lieux de culte, des institutions et des administrations publiques, ainsi que des établissements d’éducation, d’enseignement et de formation, quelle que soit leur nature ou leur appartenance, à des fins de propagande électorale, est interdite”.
L’implication des imams n’est-elle pas, dès lors, considérée comme de la propagande électorale ? Ne sommes-nous pas face à un cas “d’utilisation des lieux de culte” même si le ministre prend le soin de rappeler la nécessaire neutralité des imams ? Au-delà du fait qu’elle traduit la peur des autorités de voir le prochain scrutin boudé par les électeurs, la mobilisation des imams rappelle, si besoin est, que l’instrumentalisation de la religion a toujours été une constante. Mais on en connaît le bilan.
« En avril, ne te découvre pas d’un fil ». Toutes les nouveautés à adopter et nos conseils pour bien choisir sa petite laine !
« En avril, ne te découvre pas d’un fil ». Ce dicton raisonne dans vos têtes à tous les débuts de printemps. Pourtant, à chaque premier rayon de soleil, vous n’avez qu’une envie : faire bronzette après un pique-nique, pendant un verre en terrasse ou lors d’une balade dominicale. Mais voilà, vous êtes vite rattrapée par des températures loin d’être exotiques. Alors pour profiter de ce début de saison sans attraper un rhume (oui, oui, ce serait dommage), optez simplement pour un petit pull léger. Comment le choisir ? Toutes les explications ici.
1- Bien choisir son pull du printemps
Premièrement, sachez que le choix de la matière est très important. Contrairement à l’hiver, ne vous orientez pas vers des pièces trop chaudes ou des mailles à la laine trop épaisse. Optez plutôt pour des matières légères : laine constituée de coton ou soie mélangée. Vous pouvez également craquer pour des mailles aériennes légèrement ajourées ou encore façon crochet, tendance qui revient en force cette année.
2- La couleur, atout charme de votre pull
Gris, noir, beige… La palette de couleur de vos pulls portés cet hiver a un petit côté déprimant, vous ne trouvez pas ? Alors, vite on rebooste tout cela et on opte pour des teintes estivales, colorées, acidulées et pétillantes. Parmi les grandes tendances de la saisons : le jaune safran ou le jaune citron, le rose, le rouge vermillon ainsi que les couleurs pastel.
3- Forme, inscription, vintage… J’opte pour quel modèle ?
Envie d’un achat réfléchi et d’un pull que vous pourrez reporter à chaque printemps ? Optez pour l’indémodable : le pull à rayures. Intemporel, il est parfait pour vos week-ends au bord de la mer ou pour les matinées où vous êtes en panne d’inspiration devant votre dressing. A la fois classique et tendance, il va avec tout, que ce soit un pantalon chino, un trench et des escarpins ou avec un jean boyfriend, une paire de baskets blanches et un bomber pour un look casual un peu plus urbain.
Envie d’être à la pointe de la tendance ? Optez pour un pull à inscription. Depuis plusieurs saisons maintenant, les pulls, sweats et tee-shirts, se parent de messages brodés, colorés ou imprimés. Un bon moyen de dévoiler votre personnalité et de mettre un peu de fun dans vos tenues de tous les jours.
Envie d’être vintage ? Vous le savez, le vintage, c’est tendance. Alors si vous êtes une véritable adepte de ce mouvement, plusieurs options s’offrent à vous. Craquez pour la tendance seventies et optez pour des pulls en crochet, à franges ou alors en macramé. En plus, si vous allez à un festival, vous aurez assurément le bon look. Autre tendance rétro à suivre ? Le revival nineties. Pour un look légèrement régressif des années 90, n’hésitez pas à porter un pull en chenille, à col cheminée ou alors légèrement crop top.
Le club estudiantin HEC SOEIL organise le 29 Avril 2017 sa troisième édition de WikiStage HEC Alger, dans l’enceinte de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales située à Koléa.
WikiStage est un projet collaboratif qui a pour but de créer une bibliothèque vidéo gratuite à accès libre sur internet en filmant des intervenants sur scène. Créé par l’association Parisienne WikiStage, ce projet a vu le jour à l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris ET a pour mission l’éveil de la curiosité et la démocratisation de l’accès à la connaissance.
Projet à visée internationale, l’évènement est organisé dans plusieurs villes de quinze pays différents, parmi eux Paris, Rome, New-York, Nouakchott… Un défi de taille pour les promoteurs de ce rendez-vous qui s’adresse aussi bien aux étudiants qu’aux entrepreneurs et plus généralement aux acteurs économiques de la scène nationale. Plus de 500 personnes seront attendues lors de cet évènement grandiose, qui vise à conscientiser le public et apporter une nouvelle vision de ce que sont les choses.
Pendant cette conférence d’envergure internationale organisée autour du thème « breaking barriers », des intervenants de renom porteront un regard singulier sur le sujet. Issus de toutes disciplines et de tous horizons, ces derniers seront invités à traiter diverses thématiques et à répondre de façon poignante et pédagogique à une question en relation avec le thème de l’événement et ce dans un temps limite de 9 à 12min. Parmi les speakers, nous trouverons la référence de la psychiatrie en Algérie, le professeur Farid Gacha ainsi que Mohamed Idir l’expert en développement humain.
Wiko et Rimedindustry se veulent proches du monde estudiantin, leur engagement et leur soutien se sont reflétés à travers le parrainage de WikiStage Hec Alger. Ce sont les deux principaux sponsors de l’événement. Ces deux entreprises contribuent efficacement à la création d’une synergie entre l’univers professionnel et universitaire, à promouvoir l’intégration des jeunes dans le monde actif, et par-dessus tout à partager leurs expériences et leurs expertises avec les jeunes.
Il est à rappeler que ce rendez-vous se tiendra à l’auditorium de l’école HEC, et se déroulera de 9h à 17.
Pour plus d’information visitez la page de WikiStage Hec Alger : https://www.facebook.com/WikiStageHECAlger/?fref=ts
L’ambassadrice a manifesté le souhait de son pays pour l’exportation des produits sidérurgiques: rond à béton et fer plat.
17 millions de tonnes d’engrais phosphatés seront exportés vers l’Indonésie, depuis le port d’Annaba à l’horizon 2019. C’est ce qui a été annoncé lors de la visite de Mme Safira Machrusah, ambassadrice d’Indonésie à Annaba, dans le but de repérer les créneaux susceptibles d’intéresser son pays. Dans ce sens, la diplomate a fait savoir qu’une convention a été signée entre Indorama, une société indonésienne et le groupe Asmidal, spécialisé dans la production d’engrais phosphatés et d’azote. La convention porte sur la réalisation de projets d’un coût global de 5, 7 milliards de dollars, pour la production de produits phosphatés, dont les unités seront implantées à Tébessa, à Oued El Kbir (Souk Ahras) et Hadjer Essoud (Skikda).
Reçue par Youcef Cherfa, wali d’Annaba, l’ambassadrice d’Indonésie a eu des engagements quant aux facilitations d’investissement dans le secteur des phosphates, au niveau de la zone industrielle de Berrahal. Une opportunité que la diplomate s’est engagée à transmettre officiellement à son gouvernement. Mme Safira Machrusah a manifesté le souhait de son pays, pour l’élargissement et le renforcement des rapports économiques bilatéraux avec l’Algérie, notamment l’exportation des produits sidérurgiques, rond à béton et fer plat.
Un processus faisant l’objet de pourparlers avec les responsables du complexe d’El Hadjar sur ses capacités d’approvisionner l’Indonésie en produits sidérurgiques et ses dérivés. Dans ce sens, Mme Machrusah s’est dit oeuvrer à travers les négociations à concrétiser l’accord. Reçue par Hamidani Zarouel, mouhafedh du FLN à Annaba, la diplomate a eu un aperçu sur l’approche du modèle électoral algérien, «la place de la femme sur la scène politique renseigne sur l’importance qu’attribue l’Etat à son rôle», a-t-elle dit, estimant que les modèles parlementaires des deux pays se ressemblent. «Après les réformes, il y a 30% de participation de la femme à la vie politique», a-t-elle ajouté.
Hôte de la Chambre de commerce et d’industrie Seybouse Annaba (CCI), Mme Safira Machrusah a exposé les avantages offerts aux investisseurs par les lois de son pays. «Nous ambitionnons de donner un nouveau souffle à la coopération multilatérale algéro-indonésienne, afin de la hisser au rang d’excellence des relations politiques et partager notre expérience de développement avec l’Algérie pour relever les défis de la mondialisation». En présence de Djouadi Azzeddine et Khaled Haddah, respectivement président et directeur de la CCI d’Annaba, l’ambassadrice indonésienne a eu un aperçu des structures et des potentialités économiques dont jouit la wilaya d’Annaba.
Un exposé qui n’a pas laissé pour autant indifférente la diplomate qui, au passage, a insisté sur l’importance de développer les relations économiques entre les deux pays dans le domaine de l’import-export. Lors du débat ouvert sur les opportunités et les besoins de chaque pays dans le cadre d’échanges, Mme Safira Machrusah a fait savoir que «le volume des échanges économiques de son pays avec l’Algérie a augmenté de 33%, soit de 525 millions de dollars en 2016, par rapport à 53 millions de dollars en 2015», justifiant cette hausse par les produits pétroliers algériens achetés par l’Indonésie.
diplomate a dans son intervention fait savoir que les rapports économiques entre les deux pays ont évolué depuis le sommet afro-asiatique. Plusieurs secteurs ont fait l’objet d’accord de coopération entre l’Algérie et son pays signé en 2016. «Nous voulons, à travers ces échanges, promouvoir et concrétiser des relations de coopération fortes, mues par le respect des intérêts réciproques. L’objectif visé à travers ce type de rencontres est de rapprocher davantage les opérateurs des deux côtés», a-t-elle déclaré». Dans ce sens, l’ambassadrice a déclaré qu’un accord de jumelage doit être signé entre le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et son homologue indonésien, pour créer un forum entre les hommes d’affaires algériens, lequel est toujours en attente.
«Ce jumelage entre la Caci et la Chambre de commerce de Djakarta sera un trait d’union entre les opérateurs des deux pays, pour des coopérations de partenariat bilatérales», a précisé la diplomate qui n’a pas omis de rappeler que, son pays a annulé le visa pour les Algériens désireux de se rendre en Indonésie, espérant l’application du principe de réciprocité. L’annulation du visa vise, selon Mme Safira Machrusah, à encourager les touristes algériens à visiter son pays.
Questionnée sur un éventuel jumelage entre Annaba et une ville d’Indonésie, l’ambassadrice a souligné que la possibilité est envisageable; elle a annoncé que le processus est en cours d’élaboration, pour le choix de la ville devant être jumelée à Annaba et qui sera sûrement mis sur les rails lors de ‘Trade Expo », la foire internationale de Djakarta prévue en octobre 2017.
L’institution dirigée par le colonel El Habiri a profité de son jumelage avec les pompiers européens pour «monter» une formation.
En cas de crise majeure ou catastrophe naturelle, la Protection civile est aux premières loges pour apporter aide et assistance à la population en détresse. Mais ce rôle incontournable ne se cantonne pas seulement dans la mise en place des moyens techniques.
Elle se doit aussi de rassurer, en communiquant avec la population, les médias, leurs propres agents et toutes les autres parties prenantes. Cette communication sensible nécessiter une capacité de réponse rapide et efficace, soucieuse des signaux faibles, de la cohérence des messages et du maintien du lien avec la population. C’est dans ce sens que l’institution dirigée par la colonel El Habiri a décidé de se former en ce qui est appelé la communication de crise. Elle a profité de son jumelage avec les pompiers européens dans le cadre du Programme d’appui à la mise en oeuvre de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (P3A), pour «monter» une formation dans ce domaine des plus importants.
Cette formation, qui aura lieu dans les semaines à venir, aura comme spécificité d’associer les deux parties concernées, à savoir les chargés de communication et les journalistes. Pour mieux adapter ce programme à la réalité algérienne, le colonel Delacroix, un officier supérieur des sapeurs-pompiers français est depuis une semaine à Alger où il a rencontré les agents de la Protection civile, les cadres, les chargés de «com» et bien sûr les journalistes.
Un atelier débat a d’ailleurs eu lieu, hier, au niveau de l’Ecole nationale de la Protection civile à Dar El Beïda. Il a eu à apprécier la «relation particulière et de confiance qu’ont réussi à mettre en place les responsables de la communication» de cette institution des plus stratégiques. Il faut dire que les hommes en noir sont devenus ces dernières années une référence en matière de communication, qui reste le maillon faible de la majorité de nos institutions. Ce débat et dialogue ouverts de plus de cinq heures, qui s’est fait en totale transparence, en est la meilleure preuve.
Cet échange d’expériences a permis d’élucider les différentes étapes d’une communication de crise, de la gestion d’une cellule de communication de crise, la réaction face aux médias, de la maîtrise d’une conférence de presse et de l’alimentation des réseaux sociaux. Pompiers et journalistes se sont fait un véritable plaisir à prendre la parole pour échanger en toute liberté. Dans une ambiance bon enfant, chacun des deux partis responsables de ce genre de communications, ont donné leurs avis mais surtout apporté des remarques des plus pertinentes afin d’améliorer les manquements qui peuvent être enregistrés.
Très contents par ces échanges, le colonel Delacroix a également tenu à saluer l’initiative «un secouriste par famille» mise en place par le la colonel El Habiri et ses hommes depuis novembre 2010. «C’est un modèle très intéressant qui n’existe pas encore en France», a noté le colonel Delacroix à propos de ce programme qui consiste à former une génération qui saura offrir les premiers secours aux personnes en cas de catastrophe naturelle ou d’accident de la route, soit l’implication de la société civile dans la gestion des catastrophes naturelles.
Le parcours de l’homme mérite d’être enseigné ou à défaut affiché à l’entrée de l’Ecole supérieure de journalisme.
La date du 14 avril de cette année ne sera pas anodine au niveau des rédactions de la presse écrite nationale. La disparition il y a un an jour pour jour de l’un de ses fondateurs, en l’occurrence Noureddine Nait Mazi un 14 avril 2016 à l’âge de 81 ans des suites d’une longue maladie, va certainement y convoquer tant de souvenirs et d’émotion.
Comment ne serait-ce pas le cas, alors que la plupart des fondateurs de ces journaux sont des disciples de Noureddine Nait Mazi qui a été le directeur du journal école El Moudjahid pendant de longues années. Le défunt n’était pas seulement pour beaucoup de directeurs de ces journaux, le maître qui leur avait appris le métier, mais il était aussi ce grand frère qui les protégeait et défendait leurs droits. Le directeur et fondateur du quotidien L’Expression Ahmed Fattani, l’un des disciples de Noureddine Nait Mazi à la rédaction d’El Moudjahid, a écrit au lendemain de sa disparition ceci: «Noureddine Nait Mazi était mon maître.
Il m’a appris le métier. Celui du chef de l’entreprise aussi. Il m’avait surtout recommandé de toujours rester humble et intransigeant jusqu’envers soi-même.» Pour le directeur du quotidien L’Expression, Noureddine Nait Mazi avait une conception différente du métier du journalisme. «Faire du journalisme pour lui c’est apprendre à servir. A se sacrifier, toujours se sacrifier pour son pays», a écrit M. Fattani. Le défunt ne chérissait pas le luxe et la vie à la manière des rois. «Toute sa vie, il s’était contenté de son petit «appart» de 80 m².
Il n’a pas conduit de voiture pour n’en avoir jamais possédé. A la fin, son épouse a dû suivre des cours de conduite pour pouvoir… faire tranquillement ses courses», a ajouté son ami Fattani. Noureddine Nait Mazi n’a pas opté pour cette vie faute de mieux, précisait le directeur du quotidien L’Expression. «Des villas? Des appartements? Des lots de terrain? Des voitures? Il aurait pu en posséder dix à la douzaine.» «Son intégrité, son honnêteté intellectuelle et surtout le sens moral qu’il tenait tant à conférer à sa longue vie de combattant lui interdisaient toute tentation d’envies matérielles», a expliqué Ahmed Fattani pour qui Noureddine Nait Mazi restera «un guide pour les journalistes algériens».
Le ministre de la Communication Hamid Grine qui lui aussi a eu le privilège de connaître Noureddine Nait Mazi, a écrit de lui alors qu’il était encore en vie cela: « Noureddine Nait Mazi est parmi les derniers mythes vivants de la presse écrite.»
Le mot mythe n’est pas du tout fort en parlant de Noureddine Nait Mazi a expliqué Grine. «Mythe d’abord, par sa conduite. Déjà quand il était militant nationaliste dans les années cinquante, le jeune homme faisait merveille: discipline, esprit de synthèse, clair dans ses idées et ses propos. Il étonnait ses aînés par sa foi en la Révolution algérienne.
Il était habité par la foi comme d’autres le sont par la passion de l’argent, du jeu ou des femmes.» Et d’ajouter «à l’indépendance, le voilà rédacteur du journal Le Peuple qui venait d’être créé par le FLN. Une année plus tard, il en devient un des rédacteurs en chef. Pourquoi a-t-il choisi cette voie de troubadour alors que l’Algérie était encore ouverte prête à offrir à celui qui voulait mordre, sans beaucoup d’égards pour elle, dans sa belle croupe? Cette question l’ aurait fait sourire, car toute sa vie il a combattu les opportunistes aux canines de vampires.
S’ il a choisi le journalisme c’est pour la bonne cause: «Un seul motif a guidé mon choix: la volonté de continuer à servir mon pays au mieux de mes compétences et il m’a semblé que l’information m’offrait la possibilité d’oeuvrer le plus utilement à la défense et à la promotion de ses causes.» Les propos et témoignages des amis et disciples de Noureddine Nait Mazi ne sont pas flatteurs ou exprimés dans le but de se dégager d’une reconnaissance qu’on doit pour des personnes dans pareilles situations, mais ils sont tous vérifiables pour ceux qui veulent s’en assurer. Noureddine Nait Mazi ayant vu le jour à Paris en 1935 aurait pu rester dans ce pays de lumières qui faisait rêver les jeunes du monde entier.
Non, l’homme comme on vient de l’apprendre ci-dessus à travers des témoignages de ses amis, n’avait pas dans ses veines ce genre de vie. Son coeur a toujours battu pour le pays de son père. Ses pensées s’étaient toujours tournées vers les souffrances de ses concitoyens. C’est pour ces raisons qu’il avait choisi de combattre d’abord, avec les moudjahidine pour l’indépendance de ce pays et ensuite, dans la bataille de l’édification de l’Algérie. Le parcours de l’homme mérite vraiment d’être enseigné ou à défaut affiché à l’entrée de l’Ecole supérieure de journalisme. Paix et miséricorde à son âme.
«Tous les programmes de développement seront vains et inefficaces sans qu’il y ait paix, stabilité et unité du peuple.»
Au quatrième jour de la campagne électorale, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, à partir de la Maison de la culture de Batna, a plaidé pour la préservation de l’unité et la stabilité du pays, mettant en valeur les programmes économiques consentis par l’Etat dans les dernières années. Il a réitéré son soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ainsi que pour le décollage économique, la réduction de la dépendance à l’égard des hydrocarbures et la défense des intérêts nationaux.
Il a plaidé en faveur de la préservation de l’unité, de la paix et de la stabilité de l’Algérie. Dans un meeting tenu à la Maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, Ouyahia a estimé que «tous les programmes de développement engagés, y compris ceux ayant nécessité de gros investissements de l’Etat seront vains et inefficaces sans qu’il y ait paix, stabilité et unité du peuple». Lorsque, a assuré Ouyahia, nous affirmons notre engagement à militer pour la préservation de l’unité, de la paix et de la stabilité, nous réitérons dans le même temps notre attachement à la proclamation de la grande révolution de Novembre ainsi que notre respect pour la Constitution, les lois de la République et la personne du président de la République».
Au RND, nous appuyons le président de la République, le frère Abdelaziz Bouteflika qui constitue le symbole de l’unité et de la souveraineté nationales», a-t-il ajouté. Tout en rappelant la situation vécue par le pays durant les années 1990 et celle que connaissent aujourd’hui certains pays arabes, il a considéré que «la préservation de l’unité de l’Algérie incombe à tout le peuple algérien et non pas seulement aux institutions».
Il a ainsi insisté sur «le soutien impératif à apporter à l’Armée nationale populaire, la Gendarmerie nationale, la police et tous les services de sécurité qui veillent à protéger l’intégrité du territoire national».Il a également évoqué les principaux axes du programme de son parti. Ouyahia a appelé à la fin de son discours à choisir, le jour du scrutin, les candidats de son parti porteur d’un programme intégré qui propose des solutions pour les questions posées et oeuvre en faveur de la prospérité du pays et du citoyen.
Il a indiqué dans son meeting tenu mardi à Biskra que la politique sociale du RND propose, pour relever le pouvoir d’achat des citoyens, le recensement des diverses catégories et le soutien du pouvoir d’achat des ménages à faibles revenus, notamment pour l’accès aux produits de large consommation «sans que cela ne bénéficie aux salaires élevés». En matière de logement, le SG du RND a évoqué la possibilité d’un soutien public à la location auprès de privés, le renforcement du programme de logements ruraux et le relèvement de 24.000 à 70.000 DA du plafond des salaires exigés pour bénéficier d’un logement social.
C’est maintenant presque une certitude, le défenseur latéral de l’Équipe nationale Faouzi Ghoulam n’ira pas au bout de son contrat avec Naples. Après l’hommage de son entraîneur Maurizio Sarri qui a déclaré dans la presse italienne que Ghoulam a atteint un grand niveau et a énormément progressé avec Naples, c’est au tour de l’un de ses agents d’évoquer les raisons de sa mise sur le banc de touche. L’Algérien, dont le contrat expire en juin 2018, est sur le départ et plusieurs équipes sont prêtes à l’accueillir, à l’image de Chelsea, du Bayern Munich ou de la Juventus de Turin. Seulement, le site Internet Tutomercato.it a révélé une nouvelle piste de l’Algérien. Il s’agit de l’Atlético Madrid qui est revenu à la charge. En dépit d’une rude concurrence, les Madrilènes ne lâchent pas ce dossier et préparent une offre difficile à refuser pour engager le latéral gauche de Naples. Pour rappel, le président De Laurentiis s’oppose catégoriquement à vendre Ghoulam à la Juventus, l’AS Rome ou l’Inter Milan. Son avenir sera donc bien en dehors de l’Italie.
Les Colchoneros ont déjà sondé les dirigeants de Naples
Titulaire indiscutable à Naples, Faouzi Ghoulam a été relégué sur le banc lors des deux dernières sorties de son équipe, soit juste après les propositions concrètes reçues de la part de quelques clubs européens huppés désireux de s’attacher ses services. C’est dire que l’international algérien serait en train de vivre ses dernières semaines à Naples. Par ailleurs, selon une source très au fait du dossier Ghoulam, les dirigeants de l’Atlético Madrid ont déjà sondé, par le bais de leur DTS, la direction du club napolitain l’hiver passé. Une première offre repoussée par le club de Serie A. Tutomercato.it affirme toutefois que les Colchoneros seraient prêts à débourser la somme de 20 millions d’euros pour essayer de convaincre leurs homologues napolitains. L’ancien Stéphanois est devenu une priorité pour le club madrilène surtout que Filipe Luis est aussi sur le départ, l’été prochain.
Emerson pour le remplacer
Maintenant qu’ils sont presque certains de son transfert cet été, les dirigeants de Naples sont en train de s’activer pour trouver un remplaçant à leur défenseur Faouzi Ghoulam. Même si la transaction est loin d’être conclue, le coach Maurizio Sarri, qui n’est pas trop convaincu du niveau de son international croate, Strinic, a demandé aux dirigeants de dénicher un arrière gauche à même de pallier le départ de Ghoulam. C’est ainsi qu’il a jeté son dévolu sur l’international brésilien de la Lazio de Rome, Emerson, ont indiqué hier plusieurs rapports de presse italiens.
Nela : «Strinic n’a ni la technique ni le pied gauche de Ghoulam !»
Sébastiano Nela, l’ancien défenseur de Naples, n’a pas tari d’éloges sur les qualités du joueur algérien Faouzi Ghoulam, dans une interview faite à une radio napolitaine. Nela, qui a porté aussi les couleurs de Genoa et de la Roma, pense que le départ de Ghoulam sera difficile à combler même s’il pense que Strinic peut donner un certain équilibre sur le plan défensif. «Défensivement, Strinic peut apporter mais il est clair qu’il n’a pas la technique de Ghoulam ni son pied gauche, qui lui est nettement supérieur sur ce plan là», a-t-il déclaré sur Radio Kiss-Kiss.it
Selon nos informations, on a appris que les comptes du club seront renfloués dans les tout prochains jours par une arrivée importante d’argent dont le montant total dépasse les 8 milliards de centimes dont 2,5 sont sur le point d’être débloqués au profil du club harrachi, en guise de subvention étatique de l’année en cours. A ces 2,5 milliards, viendra s’ajouter un milliard de l’ANEP. Après cette décision et l’arrivée de cet argent dans les caisses du club, la direction de l’USMH pourra faire face à ses nombreuses dépenses et régulariser ses joueurs qui attendent depuis plusieurs semaines le reste de leur dû. Le club pourrait aussi compter sur d’autres subventions dont l’arrivée est attendue dans les prochaines semaines. Là, il s’agit surtout de la subvention d’Ooredoo que les dirigeants de l’USMH attendaient avec beaucoup d’impatience.
Laïb : «L’arrivée de l’argent ne peut que nous soulager»
«L’arrivée de cette subvention ne peut que nous soulager. Si cela se précise, ce sera une bonne bouffée d’oxygène pour la direction qui pourra mieux respirer, après avoir fait face à des difficultés financières. Je profite de l’occasion pour remercier tous nos sponsors ainsi que les autorités ministérielles pour leur aide. Depuis que je suis à la tête du club, ils se sont toujours montrés disponibles à nous aider.» Les incessants appels de la direction de l’USMH aux autorités locales pour venir en aide au premier club de la ville ont été reçus cinq sur cinq par les autorités.
Le déblocage du compte pour bientôt
Concernant le blocage du compte du club, pourrait-on savoir un peu plus sur cette histoire et quelles en sont les raisons ?
En fait, les comptes du club ont été bloqués à deux reprises en raison d’un chèque de 500 millions attribué à Coumbassa et qui date de la saison passée. Mais nous avons fait un recours à la justice pour faire opposition à cette décision. La procédure judiciaire et en bonne voie et je crois fermement au déblocage pour bientôt.