La coalition contre le groupe État islamique (Daech) a fait 229 victimes civiles “probables” depuis le début de son offensive, en 2014, selon un communiqué du commandement de la coalition internationale menée par les États-Unis (CJTF), publié hier.
Ces données n’incluent pas les dizaines de victimes relevées après une série de frappes particulièrement meurtrières de la coalition, notamment le 17 mars, sur la partie ouest de la ville de Mossoul, en Irak. Fin février, 229 civils avaient “probablement” été tués “involontairement” depuis août 2014 par la coalition, qui comprend plusieurs pays et est dirigée par les États-Unis, selon le communiqué du commandement de l’opération “Inherent Resolve” (Détermination absolue).
Au cours de cette période, la coalition a mené 42 089 bombardements en Syrie et en Irak contre l’EI. Le CJTF affirme que 43 incidents survenus en Irak et en Syrie font encore l’objet d’enquêtes pour déterminer le nombre des victimes et les responsabilités éventuelles de la coalition.
Quatre-vingt-douze personnes sont mortes, 180 ont été blessées et près de 200 sont portées disparues après une coulée de boue qui a frappé la ville de Mocoa, dans le sud de la Colombie, a annoncé, hier, la Croix-Rouge. “Nous avons 92 morts et 180 blessés” et près de 200 personnes disparues”, a déclaré le directeur général des secours de la Croix Rouge colombienne après le drame survenu dans la nuit de vendredi à samedi, après de fortes pluies. Un précédent bilan faisait état d’au moins 23 morts.
Si vous ressentez assez souvent ces types de douleurs dans vos jambes durant la nuit, il est possible que vous soyez victime du syndrome des jambes sans repos. Ce syndrome est un trouble qui affecte les jambes et qui se caractérise par un besoin irrépressible de bouger la jambe ainsi que des démangeaisons, picotements, douleurs, sensations de brûlure et d’inconfort. Ces sensations se manifestent lorsque la personne est au repos, que ce soit en position assise ou couché. Nous vous présentons aujourd’hui un thé naturel qui traitera ce syndrome.
Ingrédients :
– 1 cuillère à café de miel pur.
– 1 cuillère à soupe de fleurs de camomille séchées.
– ½ litre d’eau bouillante.
– Du jus de citron.
Préparation :
– Commencez tout d’abord par mettre les fleurs de camomille (baboundj) dans un bol puis versez l’eau chaude dessus.
– Laissez infuser pendant quelques minutes, puis filtrez le mélange et ajoutez-y le jus de citron et le miel pur.
– Ce thé vous permettra de réduire les contractions musculaires et les crampes, consommez-en donc durant toute la journée.
On appelle cette tisane le karkadé, et on peut la boire chaude ou froide. Elle est réputée pour avoir une action de «mange-graisse» qui suscite de plus en plus d’intérêt aujourd’hui.
Hibiscus vient d’un mot grec, hibiskos, signifiant «guimauve». Dans tous les pays où on le retrouve, l’hibiscus est souvent associé à l’amour et à l’éveil des sens. La fleur d’hibiscus est également utilisée dans la célébration de cultes religieux. Ses fleurs, séchées, entrent dans la composition de sauces, sirops et confitures, ainsi que de bon nombre d’infusions. On la boit fraîche et très sucrée (parfois accompagnée de menthe), principalement au Sénégal et en Mauritanie où une de ses appellations populaires en vogue est devenue «coc’Afrique», «seille» en Guinée, «roselle» en Jamaïque ou «agua de Jamaica» au Mexique.
Cette boisson, le karkadé, est également très populaire en Égypte. Elle est très riche en acide ascorbique (d’où son goût acidulé) et possède des vertus diurétiques qui aident à réguler les problèmes de circulation. Elle aurait également des propriétés spasmolytiques qui détendent les sujets anxieux. Chez certaines personnes, elle peut se révéler légèrement laxative. Des études récentes suggèrent que l’hibiscus pourrait être efficace contre le syndrome métabolique, en particulier pour réduire la glycémie, les triglycérides et le cholestérol total. Il a également été démontré, lors d’études, que l’hibiscus est efficace pour abaisser la pression artérielle.
Pour préparer votre tisane
Faites infuser 3 ou 4 fleurs séchées d’hibiscus par tasse d’eau chaude durant 4 à 10 minutes, selon l’intensité que vous voulez obtenir. Si à l’eau froide, laissez infuser quelques heures (ou une nuit). Filtrer et boire 2 à 3 tasses par jour.
L’eau se colore rapidement en rouge vif, magnifique. Le goût est acidulé, vous verrez, c’est très rafraîchissant. Cette boisson consommée froide est excellente pour hydrater l’organisme et lutter contre la chaleur l’été ou dans les régions très chaudes.
Douleurs menstruelles
La tisane d’hibiscus est un remède contre les douleurs liées aux règles, mais aussi contre les infections urinaires.
En effet, l’hibiscus est anti-inflammatoire, antalgique, un spasmolytique (c’est-à-dire qu’il lutte contre les spasmes musculaires), un relaxant des muscles utérins.
Source d’énergie
La tisane d’hibiscus est également riche en vitamines C et A, ce qui en ajoute à ses propriétés antioxydantes et lui donne des vertus stimulantes.
Vous pouvez en consommer tôt le matin pour bien démarrer la journée ou lorsque vous sentez un coup de fatigue.
Pour lutter contre l’hypertension
L’hibiscus est un hypotenseur. En effet, une étude menée aux États-Unis en 2008 a montré que prendre 3 tasses par jour d’une tisane à base d’hibiscus fait baisser la tension artérielle chez des personnes sujettes à une hypertension légère. Consommez-la plutôt froide.
Infections des voies respiratoires
La tisane d’hibiscus apaise la toux et les maux de gorge. Elle peut également soulager les symptômes des angines et des bronchites.
Recommandée pour les personnes obèses
La fleur d’hibiscus a la particularité de fluidifier le sang en éliminant le mauvais cholestérol. C’est également un excellent diurétique. Pour cela il est recommandé aux personnes souffrant d’obésité ou suivant un régime amincissant de consommer régulièrement la tisane à la fleur d’hibiscus.
Pour traiter les problèmes de peau
Œdèmes, eczémas ou dermatoses sont soulagés avec des compresses de tisane d’hibiscus.
Attention : avec la prise de médicaments contre l’hypertension, demandez conseil à votre médecin.
La famille hospitalière de Tizi-Ouzou se dit mobilisée pour protéger le CHU de Tizi-Ouzou. Elle réagit à une «provocation de l’extérieur qui tente de perturber la sérénité de l’établissement».
Le conseil scientifique du CHU de Tizi-Ouzou, réuni hier en session extraordinaire, dénonce, énergiquement et à l’unanimité, les propos diffamatoires et sans fondement qui «entachent la réputation de la corporation hospitalière dévouée au quotidien à la prise en charge des malades de la région», souligne-t-on à travers une déclaration rendue publique. La déclaration dénonce un appel aux citoyens qui émanerait «de certains individus qui s’expriment au nom des associations et comités de villages de la wilaya de Tizi-Ouzou, dont le contenu touche à la dignité de la corporation hospitalière du CHU», précise-t-on. Le conseil scientifique qui est la plus haute instance du CHU, composée de l’ensemble de médecins chefs de services, dénonce, en outre, «l’utilisation du CHU comme instrument de manipulation de la population pour des fins inavouées qui ne servent aucunement l’intérêt des malades de la région». Le conseil scientifique du CHU Nedir Mohamed a donc, comme réaction à ces atteintes, décidé de «saisir la haute autorité de la wilaya pour l’informer de ces agissements récurrents. Un sit-in rassemblant la communauté hospitalière est, d’ailleurs, prévu aujourd’hui à 10 heures dans l’enceinte de l’hôpital». Toujours dans le même sillage, la section syndicale SNAPAP du CHU de Tizi-Ouzou, de son côté, dénonce et condamne ces agissements extérieurs à travers un communiqué rendu public. «On dénonce avec la plus grande vigueur les agissements d’un groupuscule d’individus, qui ne représentent qu’eux-mêmes, qui, apparemment pour des raisons purement personnelles, essaye depuis quelques mois de semer un climat de suspicion orchestré par des personnes extérieures au CHU», ont-ils déclaré. «Le but est de porter atteinte à l’image de notre établissement», ajouteront-ils. La section SNAPAP du CHU a mis en exergue les différents efforts fournis par le CHU depuis quelque temps. «Le CHU est classé comme régional et enregistre depuis plusieurs années des résultats satisfaisants, encouragés par la dynamique engagée par le directeur général et son staff. Notre devoir et de dénoncer et faire barrage à toute personne allant contre la stabilité de notre établissement», a ajouté le syndicat en précisant : «Aucun complot venant de l’intérieur ou de l’extérieur ne saura fléchir notre détermination». La section syndicale appelle la communauté hospitalière ainsi que la population à la vigilance. Par ailleurs, et réagissant à l’appel qui porte atteinte au CHU de Tizi-Ouzou, des P/APC ont affiché et apporté leur soutien à la direction de l’hôpital. Pour ne citer que celui-ci, le président de l’assemblée populaire de Tadmaït, M. Omar Meziane, a exprimé son «soutien, reconnaissance et remerciement» vis-à-vis de l’équipe du CHU dans un courrier dont nous détenons une copie. «Ayant pris connaissance de la déclaration portant divers visas, nous déclarons qu’aucun visa ne se rattache à notre commune. Il n’y a que les médecins et agents de soutien qui peuvent se prononcer quant à la situation de cette structure devenue la cible de quelque uns…», soulignera M. Meziane. De nombreux villages de la wilaya dont Azouza, El Hamam, Taza, Larbaa N’Ath Irathen… ont également rendu publiques des déclarations de soutiens à la direction et au collectif des travailleurs et medecins du CHU. À noter que les responsables du Centre Hospitalo-universitaire de Tizi-Ouzou ont déposé plainte au niveau du procureur de la République, a-t-on appris de source sûre, pour «atteinte à l’intégrité de l’hôpital, diffamation et désinformation». Notre source a indiqué, en outre, que «de faux cachets seraient utilisés pour tromper l’opinion publique».
à travers cet entretien, Lounis Aït Menguellet parle des préparatifs du concert événement qu’il animera demain à la coupole et révèle quelques détails qui entoureront l’événement. Il parle également de son nouvel album dont la sortie est prévue fin avril prochain.
La Dépêche de Kabylie : Lounis Aït Menguellet en concert à la coupole d’Alger. Ce n’est pas un rendez-vous quelconque pour vous, non ?
Lounis Aït Menguellet : Je vous réplique par une question (rire !). Savez-vous tout d’abord qu’on est collègues ?
C’est-à-dire ?
Et bien, sachez que j’ai déjà écrit comme journaliste pour La Dépêche de Kabylie. Et j’ai toujours ma carte de presse. Ma mission était de faire de longs entretiens avec nos artistes et personnalités. Je me souviens d’ailleurs du dernier, c’est avec Kamel Hamadi que je l’avais fait.
Et vous êtes tenté de poursuivre l’expérience ?
Si ça vaut la peine, je recommencerai avec plaisir. Il n’y a pas de raison pour que je m’arrête. Et je suis toujours prêt à le faire dès que l’occasion se présentera, même si j’avoue que c’est difficile avec le calendrier qui m’attend en termes de représentations artistiques.
Venons-en à ce concert événement de demain à la coupole. Que pouvez-vous dire d’emblée sur ce rendez-vous. Il est spécial pour vous ? 50 ans de carrière, ce n’est quand même pas rien…
On le prépare de la meilleure façon possible. Sur le plan musical, on a multiplié les répét’ à Tizi-Ouzou, à la maison de la culture, et j’en profite pour dire mes remerciements à la direction de l’établissement. Pour le spectacle proprement dit, disons qu’il se présente sous deux aspects. Il est spécial dans le sens où le programme est différent des concerts précédents habituels. Et je dirai, aussi, pas vraiment spécial, puisque c’est quelque chose qu’on a déjà expérimenté au Zénith de Paris et qu’on veut juste reproduire. Pratiquement, au détail près. C’est un spectacle varié avec des chansons piquées tout au long du répertoire, tout au long de ces 50 ans de mon parcours. C’est le but d’ailleurs : fêter les 50 ans. Ceci pour un peu replacer l’évènement dans son contexte, car il y a beaucoup de gens qui me demandent si je chanterai du nouveau, de nouvelles chansons, je veux dire sur scène. Je dis non, parce que 50 ans de chansons ça suppose déjà qu’on va piocher dans ce qui a été fait. C’est le principe arrêté, ou plutôt le thème du rendez-vous. Je dirai que c’est plus logique. J’ai élaboré un programme qui fait des clins d’œil à toutes mes années de chant.
Est-ce chose aisée de résumer toute une carrière ? 50 ans en un spectacle ?
Disons que je n’ai pas cette ambition-là. Je ne peux pas résumer 50 ans de carrière en une séance de chant, c’est clair. Dans mon nouvel album, j’ai d’ailleurs tenté une chanson autobiographique, mais je ne prétends pas résumer 50 ans dans ce titre. C’est juste prendre les repères les plus marquants et j’en ai fait une chanson. C’est la même chose pour le spectacle de ce vendredi.
Pouvez-vous donner plus de détails sur le programme. Est-ce qu’il y aura des artistes avec vous sur scène ?
Franchement, je ne sais pas. c’est un peu délicat. C’est ce qu’on avait pensé déjà à faire au Zénith, à Paris. Mais à bien y réfléchir, j’ai pensé qu’inviter des artistes me mettrait face au risque d’en oublier d’autres, et ce n’est pas ça du tout. Les inviter tous nommément, ce n’est pas possible non plus. Une chose est certaine, les miens, et les artistes de manière générale, n’ont pas besoin d’invitation pour venir et j’imagine qu’ils seront là en force. Par contre, chanter une chanson ensemble à la fin, ça c’est du domaine du possible avec ceux qui seront là bien sûr. Mais dire que chaque chanteur va passer seul sur scène, ce ne serait certainement pas possible.
Mais il y a sans doute quelques noms qu’on ne peut dissocier au vôtre, et leur éventuelle absence n’est pas du tout imaginable à ce concert…
Des artistes qui m’ont marqué en tant qu’artiste, c’est sûr que leur présence ne sera que naturelle. Je parle surtout des anciens, Kamel Hamadi, Nouara, Ben Mohammed, Yahiatène et j’en passe… Mais voilà qu’en citant des noms, je risque de mettre les gens dans la gêne, alors qu’ils ont chacun leurs soucis. Mais il reste qu’ils occupent une place chez moi. Il y a aussi ceux qui ne sont plus de ce monde que je n’oublie pas. Comme j’ai du respect aussi pour les jeunes talents qui montent. Aussi, il ne faut pas oublier le public, c’est grâce à lui que nous sommes, chacun, ce qu’on est devenus. Sans le public, on n’est rien. Maintenant, pour en revenir à mon chant, si je chante des chansons des anciens c’est parce que ce sont des anciens, ce sont des chansons qui représentent quelque chose pour moi, dans ma vie, dans mon parcours. Cela dit, quand on me reproche de ne pas citer untel ou untel, c’est parce que je ne peux pas être exhaustif.
On imagine qu’il y aura aussi beaucoup d’officiels…
La question des officiels ne se pose pas pour moi, parce que c’est l’ONDA qui organise. Je tiens à le souligner, c’est l’ONDA qui est l’initiateur de l’événement. C’est l’ONDA qui a tenu à m’organiser ce concert. L’ONCI (l’Office national de la culture et de l’information) n’est qu’un exécutant. Parce que, juridiquement parlant, l’ONDA n’a pas le droit d’organiser ce genre de manifestations. C’est donc Monsieur Bencheikh, le Directeur de l’ONDA, qui a eu cette initiative. Je tiens à souligner encore une fois que l’ONDA est notre maison, c’est chez nous. C’est la maison qui défend nos droits.
Vous évoquiez tout à l’heure le concert du Zénith. Pourquoi en fait avoir choisi Paris pour lancer ce cycle de concerts de vos 50 ans de carrière ?
Je dois d’abord clarifier un point. Il y a des choses que les gens ne savent pas forcément. Organiser un spectacle en France, demande beaucoup de temps. La salle est louée à l’année à de grosses boites et généralement un artiste sous-loue encore, et on n’a pas toujours les dates qu’on veut. C’est tout de même Paris et il s’agit du Zénith qui est pris le long de l’année. Ici, c’est beaucoup moins compliqué pour de multiples raisons. Donc, le Zénith était prévu depuis longtemps. Voilà pourquoi l’événement a démarré en France. Mais le Zénith était un spectacle pour nos concitoyens. Ici ou là-bas, c’est toujours pour les miens.
Après la coupole, quelle sera votre destination ?
Après la coupole, il y aura le gala de Montréal, puis un autre à Lyon et ça devrait s’enchaîner encore. Mais je n’ai pas en tête toutes les salles et toutes les dates. De toutes les façons on avisera avec le temps et puis il y a la page officielle Lounis Aït Menguellet où toutes les dates sont consignées.
Peut-être quelques mots sur votre nouvel album ?
Le titre phare de l’album est «Tudert-nni», une chanson autobiographique qui se rapporte aux 50 ans de ma carrière. Il y a une autre chanson «Tajmilt i wigad-iw», c’est-à-dire aux gens qui m’ont suivi durant tout ce parcours. Je trouve que c’est la moindre des choses, pour les remercier de leur fidélité. Les autres ne sont pas concernés (rires), mais non je blague ! En tout, il y a sept chansons dans l’album.
Des chansons d’amour, peut-être ?
Oui, justement, il y aura un hommage pour l’amour, d’ailleurs c’est le titre de l’une des deux chansons d’amour que contient l’album (Tajmilt i tayri). On a trop tendance à croire qu’on commence (nous les artistes) par les chansons d’amour quand on est jeunes, et quand on grandit, on renie nos idées. Moi, je ne renie rien du tout. Les chansons d’amour m’ont permis de m’épanouir et c’est la moindre des choses de le reconnaître. Donc, il y aura deux chansons d’amour dans cet album. Je dirai mieux, je chanterai l’amour au présent, mais bien sûr qui fait appel à la nostalgie. Et puis, il y a mille façons de chanter l’amour. Chanter l’amour, ce n’est pas seulement dire «je t’aime et tu m’aimes».
Et la sortie de cet album est prévue pour quand ?
Ca se fera fin avril ici en Algérie, et il sera téléchargeable sur le Net pour les fans établis à l’étranger.
Peut-être un message aux fans qui attendent avec impatiencece rendez-vous de la coupole…
Je leur dirai qu’ils seront tous les bienvenus. C’est grâce à eux que nous, nous sommes là, aujourd’hui. Je ne vois pas le but de mon chant sans eux.
Avant de finir, on dit que votre cachet de ce spectacle sera versé intégralement à l’association El Fedjr d’aide aux personnes atteintes de cancer…
Effectivement, j’offre mon cachet à cette association admirable qui fait un travail extraordinaire pour les cancéreux. Vous savez aussi bien que moi que le cancer est le fléau du siècle qui touche aussi bien les classes aisées que les classes défavorisées. Evidemment, on pense beaucoup plus aux classes défavorisées qui n’ont pas les moyens de se prendre en charge. J’ai choisi une association d’envergure nationale, de manière à ne pas faire de discrimination. Et ça reste une petite initiative de notre part. C’est une action parmi d’autres que nous avons déjà faites auparavant. L’humanitaire ne m’est pas inconnu. Donc, j’ai décidé de renouer avec ça à l’occasion de ces 50 ans. Une suite logique à mon sens de ce que j’ai déjà fait par le passé, même si parfois ce sont là des actions que je préfère ne pas médiatiser.
Continuant son périple et ses visites d’inspection à travers les communes de la wilaya, le wali de Bouira, M. Mouloud Cherifi, s’est rendu mardi après-midi dans les communes de Bouderbala et Lakhdaria, au Nord-ouest de la wilaya.
Sur les lieux, il a inspecté plusieurs projets en cours de réalisation, à l’image des projets des grands transferts d’eau potable et d’aménagement urbain. Ainsi, la première étape de sa visite s’est effectuée au niveau de la commune de Bouderbala, une localité montagneuse et rurale située au cœur du mont Zbarbar.
Dans cette localité, M. Cherifi s’est rendu d’abord au siège de la commune où il s’est enquis du fonctionnement du service de l’état civil biométrique et du bureau des élections. Sur place, un schéma du projet de raccordement de cette commune au réseau d’eau potable, via le système des grands transferts à partir du barrage Koudiat Acerdoun, lui a été présenté.
En effet, il s’agit d’un projet consistant, inscrit en 2015 au profit des 37 000 habitants de cette commune. Il comporte, notamment, la réalisation de trois stations de pompage et d’un réseau de transport de 57 kilomètres. En parallèle, une autre entreprise a été chargée de la réalisation d’un réseau de distribution et de cinq réservoirs d’eau au niveau de cette commune.
Ce réseau sera d’une capacité de 37 000 m3/par jour et couvrira les besoins de cette commune en eau potable, actuellement alimentée via des forages. Selon le directeur des ressources en eau (DRE), le projet avance actuellement avec un rythme appréciable et avec un taux de réalisation de 95% et sera mis en service au mois de juin prochain.
M. Cherifi qui a suivi avec beaucoup d’intention l’exposé du DRE, a insisté pour l’accélération des travaux et le respect des délais initiaux. Il a aussi exhorté les entreprises réalisatrices à travailler en collaboration, et ce, afin d’éviter les écarts de réalisation entre les deux réseaux de transport et de réalisation.
Des instructions ont été données, également, au directeur de l’ADE pour l’installation des abonnements et des compteurs d’eau après la fin de chaque opération, et ce, afin de faciliter la mise en service : «Il faut que les réseaux de transport et de distribution soient finalisés au même temps. L’ADE doit aussi se déployer au niveau de la commune pour garantir une mise en service rapide et en temps réel dès la fin des travaux de ce projet. Je compte sur vous pour le respect des délais de réalisation et je reviendrais pour la mise en service au mois de juin prochain», a-t-il déclaré.
Le second projet inspecté à Bouderbala était celui de l’aménagement urbain du quartier des 36 logements. Un projet inscrit sur le PCD en 2016 et dont les travaux ont été finalisés récemment avec, notamment, la réalisation de nouveaux réseaux d’assainissement, d’eau potable, d’éclairage, de gaz et d’électricité ainsi que du bitumage des ruelles.
Le montant de ce projet est estimé à 26 millions de DA. Sur place, un tableau exhaustif des programmes de logement débloqués au profit de cette commune a été présenté au wali. Ainsi, et en l’espace de 4 ans, du programme quinquennal 2010-2014, cette commune a bénéficié d’un ensemble de 2 146 logements, répartis essentiellement sur les formules LPL (Logement public locatif) et l’aide à l’habitat rurale.
Toujours selon les chiffres présentés par le directeur du logement de la wilaya, 106 logements du type LPL ont été réalisés et distribués, alors qu’un dernier projet de 33 unités reste à l’arrêt suite à la défection de l’entreprise. Pour les aides à l’habitat rural, pas moins de 1 945 unités ont été réalisées et seulement 62 sont à l’arrêt. M. Cherifi exhortera le directeur du logement pour la relance, dans les plus brefs délais, du projet des 33 logements LPL et la désignation d’une nouvelle entreprise.
Concernant les 62 aides à l’habitat rurales attribuées et non-exploitées, M. Cherifi a ordonné la résiliation des décisions initiales et l’attribution de ces aides au profit d’autres citoyens ayant exprimé le besoin. Comme il ordonnera au maire de cette localité d’interdire tout échange de formule, notamment vers le social : «Si ces postulants ne veulent plus de cette formule, nous sommes dans l’obligation de les attribuer à d’autres citoyens qui sont dans le besoin. Concernant les 62 postulants défaillants, ils ne devront plus bénéficier d’autre formule, car je sais qu’ils veulent avoir des logements sociaux et cela est inacceptable pour moi. Vous devrez faire comme les autres communes et interdire le changement des formules», a-t-il insisté.
2 millions de DA pour la réhabilitation du stade
Le premier magistrat de la wilaya a visité, par la suite, le stade communal où il s’est entretenu avec les joueurs et les dirigeants du club local le CRB (Chabab Riyadi Bouderbala), notamment à propos de l’état de dégradation dont se trouve cette structure. Selon les jeunes sportifs, le club local ne peut pas jouer de matches officiels dans ce stade car il n’est pas homologué par la fédération de football. Il ne dispose, en effet, ni de vestiaires ni de clôture et le terrain en tuf est largement dégradé.
M. Cherifi qui a tenu à rassurer ces jeunes, a avancé avoir déjà débloqué deux millions de dinars sur le budget de la wilaya pour la réhabilitation d’une partie des vestiaires, comme il ordonnera au directeur de la jeunesse et des sports et au maire d’établir une fiche technique et une étude pour la réhabilitation de la clôture et une autre pour la réhabilitation du terrain. Des projets qui seront financés d’une manière progressive, et ce, compte tenu de la situation financière actuelle. Comme il ordonnera au DJS la dotation d’équipements sportifs au profit de ce jeune club : «Nous allons travailler d’une manière progressive.
Nous commencerons par les vestiaires car ils sont nécessaires pour vos entraînements. Concernant le terrain et le mur de clôture, des opérations de réhabilitation seront inscrites d’une manière graduelles, car à l’heure actuelle, ne nous pouvons pas financer les deux projets à la fois. Mais soyez sûrs que la wilaya saura toujours comment vous soutenir», a-t-il assuré. Continuant son périple à Bouderbala, le wali s’est enquis du projet de réhabilitation de la route reliant la RN29 au CW2 au niveau du village Drablia.
Un projet inscrit au PSD 2016, avec une cagnotte de 29 millions de DA et dont les travaux de réalisation avoisinent les 95%, selon l’entreprise réalisatrice. La date de livraison de cet ouvrage est prévue pour le mois d’avril prochain. La dernière étape inscrite au niveau de Bouderbala a été l’antenne de l’état civil du village Drablia, où le wali s’est enquis des nouveaux équipements informatiques installés récemment, et ce, afin de relier cette antenne au registre national de l’état civil.
À noter que la commune de Bouderbala dispose de cinq antennes d’état civil, toutes reliées au fichier national de l’état civil via le système de la fibre optique. À souligner aussi que le wali a été saisi par des citoyens à propos d’un bureau de poste non-opérationnel au niveau du village Drablia. Selon ces citoyens, ce bureau de poste a été réalisé depuis 2010 mais il n’est toujours pas mis en service. M. Cherifi a promis aux citoyens d’enquêter sur les raisons de ce retard et d’y remédier à cette situation.
La visite du wali s’est poursuivie vers 17h dans le chef-lieu de la commune de Lakhdaria, notamment pour s’enquérir de l’état d’avancement de nombreux projets de développement actuellement en cours dans cette importante agglomération limitrophe avec la wilaya de Boumerdès. Ainsi, M. Cherifi s’est rendu en premier lieu au quartier Kririche, où il a inspecté les deux opérations de réaménagement inscrites depuis 2015 sur le PCD avec un budget global de 165 millions de DA.
Ce projet tant attendu par les riverains touche actuellement à son terme avec notamment la réalisation de nouveaux réseaux d’assainissement et d’évacuation des eaux pluviales. Le wali a été informé que les travaux seront finalisés dans un délai de 30 jours. M.
Cherifi, qui a insisté auprès du maire pour le suivi régulier des travaux, fera savoir qu’une rallonge de 10 millions de DA vient d’être accordée pour la finalisation du projet en question : «Avant tout, c’est votre projet. Vous avez la responsabilité de le suivre et de nous signaler tout problème. Vous avez exprimé le besoin d’une rallonge et la wilaya vous l’a tout de suite accordée, alors vous devez veiller sur le bon déroulement des travaux et le respect des délais», a-t-il insisté.
Le wali s’est également enquis de l’état d’avancement des projets d’aménagement du quartier Hamana, sis à proximité de l’hôpital de Lakhdaria. Ce projet inscrit en 2016 avec un budget de 13,6 millions de DA, avance avec un bon rythme. M. Cherifi a plaidé auprès de l’entreprise pour l’accélération des travaux mais surtout pour la libération des accès vers l’hôpital et les maisons : «L’accès vers l’hôpital doit rester libre et le travail doit s’effectuer d’une manière graduelle et en dehors des heures de pointes. Il n’y a pas que l’hôpital et les maisons. C’est une rue commerçante et à l’approche du mois de Ramadhan, vous ne devriez pas pénaliser les citoyens et les commerçants. Vous devez travailler d’une manière correcte et professionnelle. En parallèle, j’insiste pour le respect des délais de réalisation, car ça ne devrait pas vous fournir une justification pour un probable retard», a-t-il déclaré.
«Il est grand temps que Lakhdaria retrouve son statut de ville urbaine»
Finalement, le wali s’est rendu dans le parc communal où le nouveau schéma de collecte des ordures devrait être exposé. Mais avant l’exposé, le wali a improvisé une visite du parc communal où il a établi un constat alarmant. En effet, le wali a été désagréablement surpris par l’état de dégradation et de délabrement dont se trouve cette structure.
Le constat était, en réalité, alarmant. Au moins 10 engins et voitures de service étaient à l’arrêt et abandonnés, chiens errants squattant l’intérieur du parc, insalubrité galopante et enfin des bureaux et des garages très délabrés. Le wali n’a pas caché sa stupéfaction et même sa colère, en déclarant : «Vous appelez ça un parc communal ?» s’est-il emporté.
Et d’enchainer : «Vous attendez quoi pour réhabiliter ce parc ? Et pourquoi vous avez abandonné ces engins et véhicules ? Vous faisiez quoi au moment où l’argent était disponible ?». Avant d’ordonner une opération de réhabilitation en urgence : «Dès demain, ces engins doivent être réparés et ce parc réaménagé. Vous pouvez le faire avec vos propres moyens. Je suivrais ce dossier personnellement car il est inadmissible que le parc d’une commune historique et aussi importante comme Lakhdaria soit dans un tel état !»
À noter vers la fin que le nouveau schéma directeur de la collecte des ordures a été présenté par l’entreprise NADHIF, chargée de cette mission par le wali. Ce nouveau plan comporte deux chapitres, à savoir la réhabilitation de la décharge communale et la mise en place d’un plan pour la collecte des ordures.
Selon le représentant de l’entreprise, le chapitre de la décharge communale a été déjà réalisé, reste celui de la collecte programmée des ordures qui à la charge de l’APC. Sauf petit détaille soulevé par l’intervenant, l’APC ne dispose pas de moyens nécessaires pour contenir les 40 000 tonnes hebdomadaire rejetées par cette ville. Le wali a assuré que la possibilité d’une concession de cette gestion à une entreprise privée n’est pas à écarter, compte tenu de cette situation.
Il ordonnera l’ouverture d’une enquête pour étudier cette possibilité : «Vous avez un délai d’un mois entre vos mains. Je veux que ce dossier soit réglé avant le mois de Ramadhan. Il est grand temps que Lakhdaria retrouve son statut de ville urbaine», a-t-il insisté.
La Journée mondiale de l’eau coïncidant avec le 22 mars, est célébrée à Tizi-Ouzou par les différents services de la wilaya concernés. Le wali, M. Bouderbali et sa délégation se sont rendus sur les lieux des expositions au niveau de la cour de la grande salle de spectacles de la Maison de la culture. Une tournée à travers les chapiteaux dressés à cet effet le renseigne sur les efforts entrepris par l’État et par ricochet par les différentes directions y afférentes : ADE, ONA Hydraulique entre autres. M. Berzouk Amar, Directeur de l’ADE de Tizi-Ouzou dira: «Nous vivons la troisième année consécutive de mauvaise pluviométrie, mais nous sommes en train de faire face à cette situation avec des mesures mises en application». Le directeur de l’ADE rassure toutefois : «Nous ne sommes pas en situation de crise mais nous devons être prêt à y faire face au cas ou». Le directeur relève des points noirs rencontrés, telles les anciennes chaînes : «Celle de Tassadort, celle située du côté de Maâtkas que nous arrêtons presque chaque semaine pour des réparations. La chaîne côtière, dite chaîne MTI de Mizrana, aussi est vétuste». Le directeur relève les efforts de l’État qui tente de récupérer les eaux épurées à des fins agricoles et industrielles. Alors pourquoi gaspiller toute cette eau?» Quant au taux de raccordement en AEP, le directeur le situe à 99% au niveau de la wilaya. À la question des fuites signalées ici et là et qui tardent à être réparées, le directeur rappelle les insuffisances de moyens tout en soulignant les efforts de l’État dans ce secteur : «Nous avons 250 stations de pompage, 1400 réservoirs et 8000 km de réseaux et pour maintenir tout ces réseaux en bonne état, il faut des efforts considérables et nous faisons face avec des moyens de bord». Le directeur relève aussi les perturbations causées par les chantiers du gaz. Attirant son attention sur la prétendue pollution du barrage de Taksebt, le directeur rejette cette affirmation : «Il ne faut pas croire aux rumeurs» et ajoute : «Les eaux usées sont loin du barrage de Taksebt et il est prévu la réalisation de cinq stations d’épuration!»
L’opérateur Ooredoo booste sa panoplie d’offres en y incluant Haya. Le directeur général d’Ooredoo, M. Hendrik Kasteel, a annoncé, hier, le lancement de sa nouvelle offre exclusive Haya. « Haya est une invitation à vivre une expérience inédite de la communication mobile », a souligné le DG d’Ooredoo lors d’une conférence de presse tenue hier à l’hôtel Shératon à Alger. « Avec cette offre exclusive, Ooredoo souhaite apporter à ses clients les services les plus innovants », a expliqué M. Hendrik Kasteel. Cette nouvelle offre exclusive permet à ses clients de profiter d’avantages uniques et premiers du genre dans le marché national de la téléphonie mobile. Haya est une offre prépayée sans engagement qui donne la possibilité au client d’Ooredoo d’utiliser certains services exclusifs, même après épuisement du crédit. Cette offre donne la possibilité de biper sans crédit, d’avoir un accès gratuit à facebook et une tarification des appels à la seconde après la première minute. En plus de ces derniers avantages, cette nouvelle offre propose également la recharge «Maxy Haya». Cette dernière se présente sous forme de trois options différentes, de quoi satisfaire toutes les exigences. L’offre permet d’avoir du crédit gratuit tout en gardant le crédit rechargé, en plus de la connexion offerte. Les recharges Maxy Haya concernent notamment la Maxy Haya 1000 avec à la clé, des appels en illimité vers Ooredoo de 21H à 09H + 1.5 Go d’internet + 1 000DA et la Maxy Haya 2000 avec des appels en illimité vers Ooredoo H24 + 4 Go d’internet + 2 000 DA. La recharge Maxi Haya concerne également la Maxy Haya 3 500 qui offre des appels en illimité vers Ooredoo H24 + 10 Go d’internet + 3 500 DA. Pour souscrire à l’offre, si vous possédez déjà une puce Ooredoo, il suffit de composer *500# sur votre téléphone et de suivre les instructions. Pour les personnes n’ayant pas de puce Ooredoo, il suffit de se rapprocher des points de vente les plus proches et d’acquérir une puce Haya au prix de 200 DA avec un crédit initial de 100 DA. Par ailleurs, M. Hendrik Kasteel s’est fixé comme objectif d’ouvrir un nouveau monde mobile aux Algériens et anticiper leurs besoins et attentes. M. Kasteel s’est engagé également de continuer le succès d’Ooredoo.
La Commission sur la l’évolution du processus de paix au Sahara occidental, a appelé dans son rapport présenté à la réunion du Conseil de la Paix et Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), à mettre un terme au statu quo du cadre des négociations entre le Front Polisario et le Maroc.
« Dans le contexte actuel, il est nécessaire de modifier le statu quo du cadre des négociations actuel pour que se tiennent des négociations sérieuses, sans conditions préalables et en bonne foi, afin de parvenir à une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental », a souligné Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine, à l’occasion de la 668ème réunion du CPS, tenue lundi à Addis Abeba.
Il s’agit de la première réunion sur le Sahara occidental depuis l’adhésion du Maroc à l’UA. Elle a été organisée pour discuter de la situation qui prévaut actuellement au Sahara occidental, et à laquelle ont été invités officiellement la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Maroc pour répondre aux membres du Conseil.
Etant donné que le mandat actuel de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) prend fin le 30 avril 2017, le président de la Commission a dit « attendre avec intérêt qu’il soit renouvelé, et que le Conseil de sécurité de l’ONU agisse pour que la Minurso exerce de nouveau pleinement ses fonctions ».
En tenant compte, souligne le rapport, de l’adhésion du Maroc à l’UA, en siégeant aux cotés de la RASD et en ayant à l’esprit l’engagement de l’UA à la solidarité panafricaine, ainsi que l’Acte constitutif de l’UA, stipulant le règlement pacifique des conflits entre les Etats membres de l’Union, « il conviendrait de réunir immédiatement des conditions permettant au Maroc et la RASD d’engager de pourparlers directs et sérieux, avec l’appui des Etat membres, afin de parvenir rapidement et définitivement à une solution à ce conflit, qui assurera l’autodétermination au peuple sahraoui ».
La commission a tenu informé le CPS de la « tâche inachevée » de la décolonisation du Sahara occidental et de l' »impasse actuelle dans le processus de paix » qui a été une « préoccupation majeure pour l’UA ».
Malgré, note le rapport, « les efforts soutenus du secrétaire général des Nations unies et les appels lancés par le Conseil de sécurité des Nations unies et les organes de l’UA pour que les deux parties reprennent, sans conditions préalables, les négociations directes et sérieuses pour le règlement définitif du conflit, aucun progrès n’a été accompli dans le processus de paix et l’impasse demeure ».
La question des droits de l’Homme reste préoccupante
Au cours des dernières années, soutient le document de 12 pages, la question des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés reste « préoccupante ». « Des violations continuelles ont été fréquemment signalées par l’UA et nombre de parties prenantes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du système des Nations unies », affirme le même document.
« Les autorités marocaines ont restreint les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion, poursuivi des journalistes et dispersé de force les manifestations et resserré les restrictions imposés aux groupes de défense de droits de l’Homme, tant nationaux qu’internationaux », lit-on.
« Des rassemblements de soutien à l’autodétermination du territoire sont systématiquement empêchés. les Sahraouis qui expriment des opinions favorables à l’indépendance, défendent les ressources naturelles du territoire sahraouis font l’objet d’harcèlement, d’emprisonnement politique et d’abus », ajoute-t-on.
Le rapport évoqué en outre la poursuite de l’exploration et l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental par des entités étrangères, y compris dans les zones de pêche. Un fait, atteste le rapport, qui « préoccupe vivement l’UA ». Le rapport souligne dans ce contexte, l’importance de l’arrêt rendu le 21 décembre 2016 par la Cour de justice de l’Union européenne concernant les accords entre l’UE et le Maroc, signés en 2012, sur la libération mutuelle du commerce des produits agricoles et de pêche, compte tenu du statut séparé et distinct du territoire du Sahara occidental.
« Il est profondément préoccupant que quatre décennies après le déclenchement du conflit du Sahara occidental, tous les efforts déployés à ce jour en vue de trouver une solution n’ont pas pu atteindre les résultats escomptés », souligne-t-on.
De fait, ajoute le rapport, « le peuple du territoire, n’a pas eu l’opportunité d’exercer son droit à autodétermination, conformément aux décisions pertinentes de l’UA et les résolutions des Nations unies, bien que le Sahara occidental est inscrit sur la liste des territoires non autonomes des Nations-unes depuis 1963.
La Commission est revenu sur le décès le 31 mai 2016 du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), et secrétaire général du Front Polisario, Mohammed Abdelaziz et la réélection plus tard de Brahim Ghali, à la présidence de la RASD.
Dans le rapport, la commission a présenté des faits ayant émergé en 2016, à savoir, l’importance visite du SG de l’ONU, Ban ki-moon au Sahara occidental et dans la région du 3 au 7 mars 2016, et les mesures regrettables prises par les autorités marocaines pour ne pas recevoir le recevoir à Rabat et l’empêchant de visiter le siège de la Minurso à Laayoune, ainsi que la décision unilatérale d’expulser la composante de la Minurso.
Trois (3) personnes ont trouvé la mort et deux (2) autres ont été blessées dans deux accidents distincts de la circulation survenus durant les dernières 48 heures dans la wilaya de Constantine, a-t-on appris jeudi auprès de la protection civile.
Le premier accident s’est produit jeudi en début d’après-midi, sur la route nationale ( RN ) n 3 au lieu-dit El Guerah, a -t-on précisé, détaillant qu’une collision entre deux véhicules a engendré le décès, sur place, de deux (2) personnes, âgées de 39 et 54 ans et des blessures à un enfant âgé de 5 ans.
Les deux personnes décédées ont été acheminées vers la morgue de l’hôpital Mohamed-Boudiaf de la commune d’El Khroub alors que l’enfant blessé a été admis aux urgences du même établissement de santé, a ajouté la protection civile.
La même source a indiqué que le second accident était survenu mercredi soir sur la route nationale (RN) n 10 entre les wilayas de Constantine et d’Oum El Bouaghi, causant la mort d’une personne, âgée de 65 ans, acheminée vers la morgue du l’hôpital précédemment cité.
L’accident a provoqué également des blessures de divers degrés à un autre homme âgé de 43 ans, soigné sur place par le médecin de l’équipe des services de la protection civile, dépêchée sur les lieux, avant d’être évacué au service des urgences de l’hôpital.
Une enquête a été ouverte par les services de sécurité territorialement compétents pour déterminer les circonstances exactes de ces drames.
Leader de la Ligue 1 Mobilis, l’ES Sétif aura à négocier un déplacement compliqué dans la capitale face au CR Belouizdad, à l’occasion de la mise à jour du championnat prévue ce week-end. Dans la bataille pour le maintien, la JS Kabylie sera en difficulté à Alger pour donner la réplique au MC Alger dans un « classico » aux allures particulières.
Le coup d’envoi de cette première partie de la mise à jour du championnat sera donné vendredi avec une rencontre qui concerne la lutte pour le maintien entre le DRB Tadjenanet et le MO Béjaïa. 12e au classement (25 pts) avec trois points d’avance sur le CA Batna, premier relégable, le Difaâ a la possibilité d’améliorer sa situation lors de la réception de la lanterne rouge.
Côté Béjaouï, le MOB doit impérativement réagir après sa dernière sortie ratée à domicile, battu par l’USM Harrach. De plus, les Crabes n’ont d’autre alternative que de glaner le maximum de points, même si un résultat nul n’arrange aucune des deux formations.
L’ESS à l’épreuve du Chabab
Le CR Belouizdad arrivera-t-il à stopper l’ES Sétif ? La question mérite d’être posée au vu de la période faste que traverse l’Aigle Noir. Et pour cause, c’est une formation de l’ESS invaincible depuis 9 journées (8 victoires, 1 nul) qui se présentera sur la pelouse du stade du 20 Aout 1955 avec l’ambition de consolider sa première place au classement.
Un point de vue qui n’est bien évidement pas partagé pas le Chabab, obligé lui aussi de sortir le grand jeu face au leader afin de se mettre à l’abri et par la même occasion franchir un grand pas dans l’optique du maintien.
Le doyen à l’affût
Toujours à Alger, le doyen tentera de renouer avec le succès en championnat à l’occasion de la réception de la JS Kabylie au stade du 5 Juillet 1962. Ce 106e »classico » prévu entre les deux représentants algériens en Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) se présente avec des objectifs diamétralement opposées entre les deux protagonistes.
Le mouloudia d’Alger, toujours en course pour le titre, espère un faux pas des Sétifiens afin de réduire l’écart les séparant. De son côté, la JSK occupe l’avant dernière place au classement et continue son combat pour sa survie parmi l’élite.
Déplacement périlleux pour l’USMA
A l’image de l’ESS, l’USM Alger est également appelée à négocier un déplacement périlleux à l’Ouest du pays pour donner la réplique au RC Relizane. Auréolé par sa qualification à la phase de poules de la Ligue des champions, le champion en titre se présentera sur la pelouse du stade Zougari Tahar (Relizane) avec l’intention de grappier au minimum un point.
Pour sa part, le Rapide de Relizane se trouve dos au mur. Premier non relégable (13e – 23 pts), le RCR n’a d’autre alternative que d’empocher le gain complet de la partie afin de s’éloigner quelque peu de la zone rouge et se mettre àl’abri.
Programme des rencontres :
Vendredi (16h00) :
DRB Tadjenanet – MO Béjaïa
Samedi :
15h00 :
CR Belouizdad – ES Sétif
16h00 :
RC Relizane – USM Alger
MC Alger – JS Kabylie
La Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr) a lancé jeudi à Alger son nouveau système informatique qui permet de rendre les services e-banking beaucoup plus performants avec notamment la possibilité d’effectuer plus de transactions en ligne et d’obtenir des services monétiques dans toutes les agences.
Baptisé » Badr-imtiaz, ce nouveau système lancé au niveau de l’Agence Badr de Cheraga, comme agence pilote, permet aux clients de la banque d’effectuer leurs opérations et transactions bancaires à distance et en temps réel avec davantage de sécurité.
Outre la possibilité pour les clients de faire leurs transactions au niveau de toutes les agence de la Badr, ce système permet de faire pratiquement toutes les opérations et transactions en ligne, a déclaré P-dg de la Badr M. Boualem Djebbar.
La cérémonie de lancement de ce système s’est déroulée en présence du ministre des Finances Hadji Babaammi et du ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassam Boudiaf.
Ces services seront accessibles dans les quelques mois à venir pour tous les clients de la Badr dont le nombre dépasse les 3 millions, a expliqué M. Djebbar.
Le même responsable a souligné aussi que « Badr-imtiaz » est « un grand pas » vers la dématérialisation totale des transactions bancaires et traduit la volonté des pouvoirs publics d’adapter le système bancaire national aux standards internationaux.
Interrogé par ailleurs sur le service du e-paiement, M. Djebbar qui est également président de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) a indiqué qu’environ 28.000 opérations de e-paiement ont été effectuées depuis le lancement de ce service en octobre dernier.
Le ministre des Finances a relevé pour sa part l’importance des campagnes de sensibilisation pour vulgariser ce nouveau système auprès des clients de la banque.
Il a également mis l’accent sur le renforcement de la formation dans le domaine des technologies numériques car il s’agit, souligne-t-il, d' »un instrument incontournable dans le processus de modernisation et la numérisation des systèmes financiers ».
M. Babaammi a appelé dans ce sens à la création d’une entreprise spécialisée dans les services bancaires et financiers avec pour but de capitaliser les compétences nationales et réduire ainsi la facture d’importation des technologies informatiques dédiées au secteur financier.
Interrogé sur les dernières recommandations de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) M.Babaammi a affirmé que « le FMI n’a pas à s’ingérer dans notre politique économique intérieure », ajoutant que quelques recommandations techniques formulées par le Fonds peuvent être retenues.
Concernant les crédits sans intérêts, M. Babaammi a indiqué que ce projet est en phase d’étude et il sera soumis au gouvernement une fois finalisé.
M’SILA – Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a affirmé jeudi dans la wilaya de M’sila que « la ville de Boussaâda sera promue au statut de wilaya déléguée avant la fin de l’année en cours ».
« Cette promotion est un engagement du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui doit être exécuté », a indiqué M. Bedoui, lors d’une rencontre avec les citoyens de cette ville, située à 75 km à l’est du chef-lieu de wilaya, au deuxième jour de sa visite de travail dans la capitale du Hodna.
Indiquant que cette procédure tend à insuffler « une dynamique de développement dans cette ville et les communes qui lui seront administrativement rattachées », le ministre a déclaré que cela permettra de « restituer le caractère touristique de la région en lui conférant une dimension internationale, essentiellement à la faveur de la disponibilité des éléments et des possibilités à même de concrétiser cette ambition ».
M. Bedoui a rassuré la population de Boussaâda, à l’instar du reste des citoyens à travers le territoire national en faisant part de « l’intention de l’Etat de poursuivre les efforts de développement dans cette ville, mais aussi dans les autres villes du pays afin d’améliorer le mode de vie des habitants », mettant l’accent sur « la nécessité de les associer au processus de développement conformément au principe de la démocratie participative ».
Après avoir appelé les citoyens à participer massivement lors du scrutin du 4 mai prochain pour élire leurs représentants en toute liberté, il a insisté « l’importance de ne pas donner l’occasion à ceux qui veulent nuire au pays ».
La veille, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait affirmé, au cours du dernier point au programme de sa première journée de travail dans la région, que « l’octroi d’assiettes foncières pour des projets de construction d’habitations autonomes constitue l’une des missions des collectivités locales », précisant que ce type de projets contribuera à atténuer la crise du logement.
Selon les explications présentées in situ, les autorités de la wilaya de M’sila ont fourni plus de 1.500 parcelles de terrain réparties en lots à travers plusieurs communes de la wilaya.
TIPASA- La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a affirmé, jeudi à Tipasa, que tous les services de l’Etat sont mobilisés et fin prêts pour sécuriser le déroulement des examens du baccalauréat de l’année scolaire 2016-2017.
Les services du ministère ont entamé les préparatifs depuis juillet 2016 a ajouté Mme Benghebrit, dans sa réponse à une question de l’APS, en marge d’une visite de travail dans la wilaya, précisant que les commissions en charge de ces préparatifs travaillent avec professionnalisme, au titre des efforts du ministère visant l’amélioration périodique de l’organisation des examens.
« Assurer les conditions nécessaires et sécuriser le déroulement des examens est au c£ur même des préoccupations de l’Etat et du Gouvernement », a-t-elle, encore, souligné.
« Il s’agit, également, a-t-elle expliqué, de la mise en place de toutes les dispositions pédagogiques, matérielles, légales et logistiques pour lutter contre le fraude , et éviter les cas de triche de l’année passée, tout en exprimant son souhait que ces préparatifs et efforts soient couronnés de résultats positifs, pour tous, notamment en terme des moyennes qui seront obtenues .
La ministre de l’Education nationale a, par ailleurs, rassuré tous les élèves des classes d’examens, tous cycles confondus, que leurs établissements feront le nécessaire afin de parachever les programmes pédagogiques dans les temps, et sans retard aucun, affirmant l’existence d’une forte volonté au niveau de la tutelle pour consacrer cet objectif.
Mme.Benghebrit est venue jeudi, à Tipasa, afin de s’enquérir de l’avancement des cours de soutien prodigués au profit des élèves des classes de fin de cycle, dans les villes de Koléa et Fouka.
Elle a, également, effectué une visite au stade de Fouka, pour y suivre le déroulement des examens d’éducation physique et sportive des candidats libres au baccalauréat 2017.
Sur place, la ministre a signalé une hausse du nombre des candidats libres au bac, qui ont passé l’épreuve du sport, comparativement aux éditions précédentes.
78% des 210.000 candidats libres, au bac 2017, ont passé l’épreuve du sport, selon la ministre, qui a, également, fait part de l’enregistrement d’une baisse dans les dispenses médicales pour l’épreuve du sport, comparativement aux années écoulées.
Le même constat est valable pour les candidats scolarisés, au nombre de plus de 475.000, dont 97% se sont présentés aux épreuves sportives.
Au total, plus de 686.000 candidats au bac se sont présentés, cette année, aux épreuves sportives, abritées par 171 centres d’examens, à l’échelle nationale. L’opération, entamée le 16 du mois courant a pris fin ce jeudi.
MOSTAGANEM – Une délégation d’experts algériens et de l’Union européenne est en visite à Mostaganem, dans le cadre de l’exécution du programme de diversification de l’économie à travers le secteur de la pêche et de l’aquaculture (DIVECO 2), a-t-on appris jeudi du directeur de wilaya de la pêche et des ressources halieutiques.
Tewfik Rahmani a indiqué, dans une déclaration à l’APS, que les experts sont spécialisés dans l’amélioration du rendement des poissonneries de gros situées au niveau des ports, la participation des professionnels à la gestion et la distribution efficace des produits de pêche.
Lors de cette visite de deux jours, entamée mercredi, les experts ont inspecté la poissonnerie de gros du port de pêche et de plaisance de Salamandre où ils ont rencontré les professionnels, notamment les armateurs et les commerçants des produits de pêche pour discuter de certains aspects liés à la gestion.
Dr Zoubir Sahli, expert en économie alimentaire, qui fait partie de la délégation, a indiqué que le programme comporte tous les aspects liés au secteur de la pêche et de l’aquaculture, à l’instar de la formation dans le domaine sanitaire des produits de la pêche et de l’aquaculture, l’assistance technique dans le domaine des statistiques, ainsi que la fourniture d’équipements informatiques. .
Il est à signaler que la wilaya de Mostaganem fait partie des wilayas pilotes ayant bénéficié du programme DIVECO 2 , à l’instar des wilayas d’Alger, Annaba et Aïn Temouchent.
De son côté, Jean Michel Laury, expert dans la commercialisation de poissons à l’Union européenne a souligné, à l’issue de la visite au port de Salamandre, la nécessité de moderniser et d’améliorer le rendement des poissonneries, ainsi que l’amélioration de l’opération de commercialisation
afin de fournir un produit de qualité, dans de bonnes conditions sanitaires, ajoutant que la wilaya de Mostaganem est dotée d’installations et de structures de pêche selon les normes en vigueur et peut contribuer à développer ce secteur et commercialiser des produits sains et dans de meilleures conditions.
Cette visite entre dans le cadre d’une convention entre l’Algérie et l’UE dans les domaines de l’agriculture et de la pêche et de l’aquaculture visant l’application de ce programme financé par l’UE à hauteur de 15 millions d’euros, a-t-on indiqué.
D’autre part, Tewfik Rahmani a indiqué que l’objectif de ce programme est de contribuer à la diversification de l’économie et au développement durable dans le pays, un objectif assigné au plan national « Aquapêche 2020 »..
Le programme permet également de renforcer les moyens d’encadrement et de gestion nécessaires pour la mise en place de la stratégie du secteur, ainsi que la promotion et la valorisation des filières de la pêche et de l’aquaculture, de la production à la commercialisation, ainsi que le renforcement des capacités des organisations professionnelles, notamment les chambres de wilaya de pêche et d’aquaculture et les associations liées au secteur, a indiqué la même source.
PARIS- La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Précresse, a affirmé jeudi à Paris sa volonté d’avoir une action ambitieuse en matière de co-développement avec la wilaya d’Alger.
« Je me réjouis de la rapidité avec laquelle nous aboutissons à la signature de cet accord », a-t-elle dit durant la cérémonie de signature de l’accord de coopération entre le Conseil régional d’Ile-de-France et la wilaya d’Alger, rappelant que les premières discussions, dans ce cadre, ont démarré en octobre dernier.
« Je dois dire qu’il y a de l’efficacité et de l’enthousiasme de part et d’autre. Cet accord de coopération qui engage la Région d’Ile-de-France et la wilaya d’Alger est emblématique. Nous voulons une action ambitieuse en matière de co-développement », a-t-elle souligné, relevant par ailleurs que la première communauté qui vit en Ile-de-France vient d’Algérie ou qui a des origines algériennes.
Pour elle, il était temps pour que l’Ile-de-France s’engage au Maghreb et plus particulièrement avec l’Algérie, expliquant que le Conseil régional qu’elle préside a voulu renforcer des partenariats avec des territoires particulièrement dynamiques sur le plan économique, d’autant, a-t-elle ajouté, que « l’Algérie s’est imposée comme un partenaire clé dans le continent africain ».
« Nous souhaitons que notre partenariat s’inscrive vraiment dans la dynamique de la coopération entre la France et l’Algérie, en travaillant ensemble dans le cadre d’un co-développement gagnant-gagnant ».
La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France a ensuite énuméré les domaines dans lesquels son institution locale souhaite intervenir, dans le cadre du Plan directeur d’architecture et d’urbanisme (PDAU) que la wilaya projette de le concrétiser d’ici à 2030.
« Nous sommes prêts à travailler sur ce plan, a-t-elle dit, citant les autres secteurs comme l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, le développement durable, l’urbanisme, la gestion des déchets, le tourisme et la culture.
Pour le secteur du cinéma, elle a exprimé son enthousiasme à l’idée d’organiser avec la wilaya d’Alger un festival du cinéma franco-algérien. Les pistes sont nombreuses, je suis vraiment confiante dans l’avenir de ce partenariat. Nous voulons construite un partenariat sur la base d’actes concrets », a-t-elle conclu.
Pour sa part, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, qui était accompagné dans sa visite en France de jeunes responsables de startups, a insisté pour que cette coopération et ce partenariat aboutissent dans les meilleurs délais possibles.
« Aujourd’hui, a-t-il dit, nous signons un accord mais ce que je dois dire c’est que nous allons commencer rapidement à être sur le terrain », ajoutant dans le sillage des pistes de partenariat, qu’il adhère pleinement à l’idée d’une coopération entre un lycée francilien et un autre algérois.
« Il y a beaucoup d’axes de travail pour les deux institutions locales, au niveau notamment des incubateurs. Nous invitons à cet effet des incubateurs franciliens à une rencontre que nous préparons de 700 jeunes incubateurs à Alger », a-t-il poursuivi, lançant un appel aux hommes d’affaires à participer à cette dynamique de co-développement, notamment pour les secteurs économique et touriste de la wilaya d’Alger.
« Tout le monde sait que nous avons lancé des études pour le transfert du port d’Alger vers une autre région, pour en réaliser une grande marina afin d’encourager le tourisme », a expliquer le wali d’Alger, appelant la Conseil régional d’Ile-de-France à accueillir des jeunes algériens qui sont
actuellement en formation pour l’exécution du PDAU afin de se perfectionner.
La formation est un point sur lequel « je dois insister dans le cadre de notre partenariat gagnant-gagnant », a-t-il souligné.
ALGER- La wilaya d’Alger a consacré, à travers 57 communes,1480 espaces pour l’affichage des 17 listes de candidatures (15 partis politiques et deux listes des indépendants) aux législatives du 4 mai 2017, a indiqué jeudi à Alger, le chef de la permanence de la wilaya d’Alger de la Haute Instance Indépendante de Surveillance des Elections (HIISE), Idir Hassaine.
Intervenant lors de tirages au sort pour la désignation des espaces destinés à l’affichage des listes de candidatures et la numérotation des bulletins de vote des partis politiques et des listes indépendantes participant aux législatives de mai 2017, M. Hassaine a indiqué que « la wilaya d’Alger a consacré 1480 espaces d’affichage au profit des candidats aux prochaines législatives ainsi que 83 salles pour abriter les meetings lors de la campagne électorale prévue du 9 au 30 avril prochain ».
Il a ajouté qu’un autre tirage au sort sera organisé en présence des représentants des partis politiques et des listes indépendantes pour désigner les salles et fixer les horaires d’organisation des meetings, relevant que « la wilaya a prévu 45 salles publiques, 34 salles omnisports et 4 stades communaux soit un total de 83 salles pour l’organisation des meetings ».
La permanence de la HIISE au niveau de la wilaya d’Alger a également procédé en présence d’un huissier de justice et des représentants des partis politiques et des listes indépendantes concernés à un autre tirage au sort pour la numérotation des bulletins de vote.
Les bulletins sont numérotés de 1 à 17 comme suit: Front national socialiste (FNS) n 1, Rassemblement national démocratique (RND) n 2, liste indépendante (Rafah) n 3, Parti des Travailleurs (PT) n 4, Parti de la Liberté et de la justice (PLJ) n 5, Mouvement El Islah n 6, Front El Moustakbal (FM) n0 7, Front de libération nationale (FLN) n 8, Tajamou Amal El Jazair (TAJ) n 9, Front de l`Algérie nouvelle (FAN) n 10, Front des forces socialistes (FFS) n 11, Alliance HMS n 12, liste indépendante « Mawdjet El Kheir » n 13, Fajr el Jadid (PFJ) n 14, Mouvement populaire algérien (MPA) n 15, Alliance Nahda-Adala-Bina n 16, Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n 17.
Les représentants des partis politiques et des listes indépendantes ayant participé à cette opération ont affirmé que le tirage au sort relatif à la désignation des espaces d’affichages et à la numérotation des bulletins de vote s’est déroulé dans « la transparence totale ».
ALGER- Le ministre des Travaux publics et de des transports Boudjemaa Talaï, a procédé jeudi à Alger au lancement officiel de de la carte de vigilance météorologique qui remplacera graduellement les Bulletins météorologiques spéciaux (BMS), indique un communiqué de l’Office national de la météorologie (ONM).
La cérémonie de lancement de cette nouvelle plateforme accessible sur le site de l’OMN www.meteo.dz s’est déroulée à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la météorologie, célébrée le 23 mars.
La procédure de vigilance météorologique est un système d’alerte météo pour « la protection des personnes et des biens en cas de phénomènes météorologiques dangereux en Algérie », a expliqué la même source. « Ce nouveau produit vise à remplacer graduellement les BMS émis par le Centre national des prévisions météorologiques (CNPM) à chaque fois qu’un phénomène dangereux est susceptible de dépasser certains seuils », a-t-on expliqué.
Contrairement au BMS qui ne couvre pas en détail l’ampleur, l’intensité et l’étendue du phénomène, ainsi que son évolution temporelle, la nouveauté de ce système de vigilance, c’est qu’il couvre 7 paramètres dangereux au lieu de 5, permettant de pallier à cet état de fait que de nouveaux seuils ont été calculés en tenant compte de la vulnérabilité aux paramètres métrologiques à savoir : fortes précipitations, vent fort, orages, neiges et verglas, canicule vague de froid et vent de sable.
Cette nouvelle plateforme a pour objectif de permettre à la population d’accéder à l’information en temps réel, ainsi qu’à donner aux pouvoirs publics un outil d’aide à la décision, leur permettant d’anticiper sur les moyens à mettre en oeuvre, suite à une annonce précoce d’une crise majeure puis d’assurer le suivi par un bulletin clairement explicite.
Elle permettra également de diffuser l’information le plus largement possible via les medias et donner aux populations les conseils ou consignes de comportements adaptés à la situation en collaboration avec les services (santé, …etc.).
Le support est constitué par une « carte de vigilance » publié quotidiennement par l’ONM pour une échéance de 24h.
Cette carte est actualisée deux fois par jours à 7h du matin et à 19h du soir. Elle pourra être consultée quotidiennement sur l’adresse : www.meteo.dz .
ALGER- Le MO Béjaia jouera sa dernière carte pour rester dans la course à la survie en Ligue 1 algérienne de football en rendant visite au DRB Tadjenanet, un autre mal classé, vendredi (16h00), dans le cadre de la mise à jour du championnat, mais son président Farid Hassissen refuse d’y abdiquer.
« Certes, notre situation s’est davantage compliquée après notre défaite à domicile lors de la précédente journée (1-0 face à l’USM El Harrach), mais mathématiquement, on n’est pas encore descendu. On devra donc y croire jusqu’au bout », a déclaré le patron des »Crabes » à l’APS.
Le MOB ferme la marche au tableau avec 16 points, distancé de 7 unités par le premier non relégable, le RC Relizane, mais disposant de trois matchs en retard.
Finaliste malheureux de la Coupe de la Confédération africaine de 2016, le MOB ne cesse de manger de son pain noir depuis la fin de son aventure continentale. Résultat des courses : l’équipe a mis presque deux pieds en Ligue deux, trois saisons après son accession parmi l’élite pour la première fois de son histoire.
Hassissen, deuxième dirigeant à présider le club phare de la »Vallée de la Soummam » cette saison, a avoué, en outre, que la défaite essuyée face à l’USMH a « fait beaucoup de mal » à l’équipe qui misait énormément sur la victoire afin de « rester en vie ».
« Pourtant, mes joueurs ont réalisé une excellente première mi-temps, mais ils ont manqué d’efficacité, avant de se faire avoir en fin de match », regrette encore le président du MOB.
Les Harrachis ont marqué le but du succès à la 90+3 minute de la partie au prix d’un coup franc direct des 25 mètres botté par Chemseddine Harrag.