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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 17 hours ago

Oran: Ce qui attend le nouveau Wali

Sun, 11/06/2017 - 20:02

Pour l’heure, les hautes autorités n’ont toujours pas annoncé de successeur à l’ex wali Abdelghani Zaâlane désigné ministre des Travaux publics et du Transport. Seules des noms sont donnés ici et là sur les réseaux sociaux, des spéculations infondées pour certains, des certitudes pour d’autres. Le nouveau wali d’Oran aura du pain sur la planche avec d’épineux dossiers à gérer à l’instar de ceux du logement, du transport et de la propreté. Mais aussi, la gestion de l’évènement des Jeux méditerranéens de 2021.
Amel Bentolba – Oran
(Le Soir) – Plus de 3 000 familles sont dans l’attente de cette désignation qui tarde à venir, surtout pour celles qui vivent dans des habitations précaires. Ayant bénéficié de pré-affectations depuis le début de l’année, l’ex wali avait, à plusieurs reprises, insisté sur l’impératif de les reloger durant cet été.
Un relogement qui devra être suivi de l’éradication des habitations précaires avec en contre-partie des projets de réalisation de près de
6 000 unités. Sachant que la wilaya d’Oran compte près de 30 000 bidonvilles, devenus un véritable bisness à Oran pour tous ceux qui souhaitent être relogés ou au pire, obtenir un second logement. D’où la nécessité d’une véritable politique de gestion de ce dossier pour démasquer les vrais des faux nécessiteux en matière de logement. Mais, ça reste une question complexe. Tous les walis qui se sont succédé ont eu du mal à mettre un terme à l’apparition de ces bidonvilles, partout dans la wilaya.
Le transport, un autre dossier auquel devra faire face le nouveau wali et c’est loin d’être un dossier facile à gérer. Oran n’a à ce jour, pas pu appliquer son plan directeur de transport, et ce, malgré l’approbation d’une étude réalisée à cet effet. L’extension de la wilaya semble être l’un des motifs à ce retard. Mais, ce n’est pas une raison diront les experts qui estiment qu’il n’y a pas de véritable volonté pour l’appliquer. Ajoutant à cela le retard dans l’extension du tracé du tramway vers Belgaïd et l’annulation du projet du métro.
Les travaux publics constituent un volet important que le prochain wali devra accélérer notamment, le retard qu’enregistre le projet de la route de la corniche supérieure numéro 3, sachant que la saison estivale connaît chaque année des embouteillages monstres.
Oran semble également avoir un problème avec la gestion de ses déchets et la collecte des ordures. Il suffit de faire un tour à travers ses communes pour constater l’anarchie qui règne dans ce secteur. Un autre dossier, et pas des moindres que devra vite prendre en charge le nouveau wali.
Autant de dossiers urgents que la wilaya ne peut se permettre de mettre en stand-by, en attendant une désignation qui tarde à venir, même si nous dit-on «elle est imminente».

Categories: Afrique

Guelma: Un Ramadhan sous la canicule

Sun, 11/06/2017 - 19:59

Guelma qui subit des températures extrêmes en ce quatorzième jour du mois de Ramadhan, vit une autre vague de chaleur.
Une canicule sévit depuis ce vendredi 9 juin, avec une température maximale relevée à midi se situant entre 35 et 36 degrés à l’ombre, selon les services de la météo, et promet d’augmenter encore dans les quatre jours qui viennent. Premier point chaud, donc, de la vague caniculaire annoncée et qui frappe cette semaine Guelma, qui n’est plus qu’une cite «morte», où les riverains ont déserté ce vendredi matin, rues, commerces et même les marchés des fruits et légumes.
Le quotidien des Guelmis en cette journée du mois sacré est donc bouleversé. La cité est quasi déserte mais la circulation automobile est très fluide, signe que les Guelmis se sont réfugiés chez eux ou bien dans les coins ombragés guettant les moindres bouffées d’air. La veille, les ventes d’eau minérale se sont multipliées, selon certains commerçants de la ville. Même constat pour les artisans d’entretien des appareils d’air conditionné qui ont connu un regain d’activité.
Cette vague de chaleur est malvenue, notamment pour les jeûneurs vulnérables mais aussi pour les candidats au baccalauréat qui entament les épreuves aujourd’hui.
Les spécialistes des services de prévention générale ont recommandé d’éviter les déplacements inutiles notamment pour les personnes âgées et les malades chroniques. Ces derniers ayant donné l’alerte dès l’annonce de cette canicule précisent qu’«il y a un risque de décès liés à l’hyperthermie», mais «si on applique les règles de prévention, on peut éviter ces complications dramatiques». En revanche, aucun problème majeur de santé n’a été signalé. Mais «les différents services des urgences des structures de santé de la wilaya ont enregistré une augmentation du nombre de patients présentant des symptômes ayant un rapport direct avec les fortes chaleurs et le jeûne, et certains se sont déplacés pour avoir des conseils», a expliqué un infirmier urgentiste dans une structure hospitalière de la wilaya.
«Les éléments de la Protection civile des différentes unités de la wilaya sont intervenus à plusieurs reprises pour des départs de feu, ainsi que pour des malaises et des déshydratations, survenus chez des personnes âgées», a indiqué une source proche de la Protection civile de la wilaya.

Categories: Afrique

Blida: Les étudiants de l’université d’El Affroun préfèrent les restos du cœur

Sun, 11/06/2017 - 19:42

Des centaines d’étudiants de l’université d’El Affroun, dans la wilaya de Blida, s’affairent, chaque jour, à la recherche de restos du cœur pour manger à l’heure du ftour. Cette préférence pour les restos du cœur par rapport à la cuisine de leur campus est justifiée par la qualité et le goût des repas qui y sont servis.
De ce fait, ils bousculent, à leur corps défendant, les nécessiteux pour partager avec eux les repas du ftour, car, disent-ils, les plats servis dans les réfectoires de leur université sont loin d’égaler ceux des restos du cœur.
Pis, affirment-ils, ils ne sentent même pas l’odeur de la chorba ou autres plats réservés pour le mois de ramadhan, alors que, ajoutent-ils, de gros moyens sont déployés par l’Etat pour leur garantir des menus dignes du mois sacré. Ces étudiants, obligés de rester éloignés de leurs parents en raison de leur préparation aux examens de rattrapage ou au mémoire de fin d’année, ressentent cette nostalgie de l’ambiance familiale d’où leur proportion à la recherche de saveur qui leur rappelle les plats préparés par leurs mamans.
Sur un autre plan, ces étudiants auraient souhaité que le directeur des œuvres universitaires partage avec eux, ne serait-ce qu’une fois, les plats offerts au dîner du f’tour, pour qu’il prenne conscience du calvaire vécu par ces derniers, surtout qu’ils prennent un grand risque en quittant l’université pour se diriger à la ville d’El Affroun dans le but de trouver mieux.
Pour faire éclater leur colère quant à cet état de fait, certains étudiants utilisent les réseaux sociaux où ils dénoncent cette situation. Quelques-uns sont allés jusqu’à demander au ministère de l’Enseignement supérieur l’envoi d’une commission d’enquête pour évaluer la souffrance des étudiants durant ce mois de Ramadhan.

Categories: Afrique

7 narcotrafiquants arrêtés et 127 kgs de kif traité saisis

Sun, 11/06/2017 - 19:28

Sept (07) narcotrafiquants ont été arrêtés et une quantité de kif traité s’élevant à 127 kilogrammes a été saisie samedi par les éléments de la Gendarmerie nationale, a indiqué dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, le 10 juin 2017 à Oran, Nâama et Tlemcen/2 RM, sept (07) narcotrafiquants et saisi une quantité de kif traité s’élevant à 127  kilogrammes, tandis que des Gardes-frontières ont saisi 9500 unités de cigarettes de différentes marques à Tlemcen », a précisé la même source.

A Bordj Badji Mokhtar/6 RM, un détachement de l’Armée nationale populaire a intercepté 5 contrebandiers et saisi un camion, un véhicule tout-terrain, 18 kilogrammes de kif traité et 3.000 litres de carburants.

Par ailleurs à Annaba/5 RM, des éléments des Garde-côtes ont déjoué une tentative d’émigration clandestine de 13 personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale, tandis que 24 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été appréhendés à Tamanrasset, Ghardaïa et Tlemcen, a relevé la même source.

Categories: Afrique

Transport urbain: L’Etusa renforce ses navettes vers les Sablettes

Sun, 11/06/2017 - 19:10

L’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA) renforcera à partir du dimanche 11 juin en cours ses navettes bus en direction des Sablettes afin de répondre à la demande en matière de déplacement dans la capitale durant le Ramadhan, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Ainsi, les navettes bus seront renforcées avec comme points de départs les stations de la Place du 1er mai, Bachdjerah, la Place des Martyrs,  Grande-Poste, Ben Aknoun et d’El Harrach vers ce lieu de loisirs.

Le premier départ après la rupture du jeûne (f’tour) est prévu à 21h, ajoute le transporteur public urbain d’Alger.

Pour rappel, en réponse à la forte demande en matière de transport durant le mois de Ramadhan, L’Etusa a établi un aménagement horaire qui permet à ses usagers de se déplacer sur l’ensemble du réseau de la capitale habituellement desservie avec un service de nuit spécial.

Les banlieues Est, Ouest et Sud de la capitale, à savoir les secteurs de Dergana, de Zeralda et de Hamadi, sont également concernées par ce programme.

Pendant les jours ouvrables (du dimanche à jeudi), le réseau bus de l’Etusa couvre un total de 90 lignes régulières dont 25 du réseau affrètement.

Ainsi, le service Jour est programmé sur une plage horaire avec un premier départ à 5h30 et le dernier départ à 19h05.

Quant au service de Nuit, le premier départ après la rupture du jeûne est programmé à 21h tandis que le dernier départ est prévu à 2h00 du matin.

Durant le week-end (vendredi et samedi), le réseau est renforcé par trois (3) autres lignes qui sont réajustées en fonction des besoins du trafic réel.

Categories: Afrique

Laghouat: Sécurité renforcée et salles climatisées

Sun, 11/06/2017 - 18:48

Les épreuves du baccalauréat ont coïncidé cette année avec le mois sacré du Ramadhan. Toutefois, les conditions climatiques ne semblent pas affecter le moral des candidats aux épreuves de fin d’année scolaire 2016-2017, notamment les candidats au bac. En effet, contrairement aux années précédentes, parents d’élèves et candidats reconnaissent unanimement que le climat est clément en ce début de mois. Selon un communiqué de la sûreté de wilaya de Laghouat, en sus des rondes programmées et inopinées, des éléments de la police ont été déployés devant l’ensemble des centres d’examen et des numéros verts vulgarisés à grande échelle. De même pour les éléments de la Protection civile qui se sont déployés sur le terrain pour faire face aux risques de malaises pouvant affecter les candidats. Une tournée au niveau de quelques centres d’examen nous a permis de constater que les salles sont climatisées. Ils sont 7 955 élèves, toutes filières confondues, concernés par ces épreuves pour tenter de décrocher le sésame permettant l’entrée à l’université. Ils se sont rendus dans 58 centres d’examen retenus à travers le territoire de la wilaya, dont 7 nouveaux centres au nord de Laghouat pour les candidats libres. Parmi ces candidats, 8 601, soit 51,95 %, passeront l’examen en qualité de candidats libres. Le nombre de filles candidates libres s’élève à 3 341 filles soit un taux de 38,84%. Pour la majorité des candidats aux épreuves du bac, s’agissant d’un examen national, il est normal qu’il n’y aura pas de mesures exceptionnelles pour les régions du Sud du fait que le même programme soit étudié durant l’année dans l’ensemble des établissements scolaires de la République. D’où les mêmes sujets d’examen sont décidés pour tous les candidats. Par ailleurs, inquiets pour l’avenir de leur progéniture, pour cause des retards cumulés dans les programmes scolaires en raison des grèves enregistrées durant l’année scolaire, les parents d’élèves craignent les résultats catastrophiques enregistrés par la wilaya de Laghouat dans un passé récent. Plusieurs parents d’élèves approchés par Liberté n’ont pas caché leur déception quant aux contre-performances que continue à enregistrer leur wilaya en matière d’enseignement. Pour beaucoup d’entre eux, le mal de l’éducation dans cette wilaya du sud du pays est à chercher, d’une part, au sein même des services de la direction de l’éducation qui nécessitent une refonte en profondeur et, d’autre part, à la nécessité de hisser le niveau de l’encadrement administratif des lycées. Car, il faut dire qu’à Laghouat, il y a des signes avant-coureurs qui renseignent sur un secteur stratégique qu’on sait du reste déjà malade. La réalité est que la majorité de ses établissements scolaires présente des déficits énormes en encadrement de qualité, ce qui se répercute inévitablement sur la qualité de l’enseignement. Lesquels déficits sont la cause principale des contre-performances enregistrées lors des examens de fin d’année.

Categories: Afrique

Zakat El-Fitr pour le mois de Ramadhan fixée cette année à 100 DA

Sun, 11/06/2017 - 18:43

Zakat El-Fitr pour le mois de Ramadhan a été fixée cette année à 100 DA, a annoncé dimanche le ministère des Affaires religieuses et des wakfs.

Le ministère a appelé dans un communiqué à s`acquitter de Zakat El-Fitr,  précisant que sa valeur avait été fixée cette année à 100 DA, soit un  « Sa`a » (une mesure) de nourriture équivalant à 2 kg.

Le ministère a, par ailleurs, indiqué avoir chargé les imams des mosquées de procéder, en collaboration avec les comités religieux des mosquées à travers l`ensemble du territoire national, à la collecte de Zakat El-Fitr à compter du 15ème jour du mois de Ramadhan en vue de la distribuer aux nécessiteux, un ou deux jours avant Aïd El-Fitr ».

Categories: Afrique

Don de sang: lancement de la 2ème campagne de collecte de sang

Sun, 11/06/2017 - 18:41

L’Algérie lance la 2éme campagne de collecte de  sang, coïncidant avec le mois du ramadhan, indique dimanche dans un  communiqué, l’Agence nationale du sang (ANS) qui mène diverses  manifestations de sensibilisation à travers le territoire national sur  l’importance de ce geste « vital ».

L’Algérie, qui célèbre le 14 juin de chaque année la Journée mondiale du  don de sang, lance la 2éme campagne de collecte de sang en partenariat avec  la Direction générale de Sûreté nationale (DGSN) et impliquant de nombreux  partenaires de « façon étroite » tels que le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, diverses administrations, entreprises publiques  et privées, les opérateurs de téléphone mobile, la Télévision algérienne,  les Radios, la presse écrite et le milieu associatif, précise la même  source.

Qualifiant ces partenaires d’incontournables » de cette noble cause,  l’Agence nationale du sang convie l’ensemble des médias à couvrir cette  Journée afin de « contribuer à l’instauration d’une culture du don de sang  dans notre société ».

Cette seconde campagne vise à « sensibiliser nos concitoyennes et nos concitoyens à l’importance du don de sang d’une part et d’autre part de rendre un vibrant hommage à tous les donneurs bénévoles », précise l’ANS,  rappelant que le thème retenu par l’Organisation mondiale de santé (OMS)  pour cette année est : « Le don de sang dans les situations d’urgence » et le  slogan « Donneur du sang. Donner maintenant. Donner souvent »,  Dans ce cadre, et en coordination avec les directions de la Santé et de la  Population à travers les structures de transfusion sanguine et en  partenariat avec la Fédération algérienne de donneurs de sang, le mouvement  associatif ainsi que les différents partenaires, l’ANS organise diverses  manifestations à travers le territoire national.

Il s’agit notamment, des portes ouvertes de sensibilisation, collectes de  sang, cérémonies honorifiques au profit des donneurs de sang, conférence de  presse, précise l’organisateur, notant que la célébration de cette journée  coïncide avec le mois sacré de Ramadhan.

En outre, et pour la première fois, au niveau de la wilaya d’Alger (tous  les vendredis au bastion 23), une collecte est organisée sous le thème  « Vendredi du partage ».

La première campagne effectuée du 28 au 30 mars 2017 au sein des  structures de la Sûreté nationale a permis de collecter près de 6000 poches  de sang au profit des patients, est-il rappelé.

Durant le mois de Ramadhan 2016, 43 770 poches de sang ont été collectées  travers les 217 structures de transfusion sanguine réparties à l’échelle  nationale. 649 080 candidats se sont présentés et un total de 557 007  poches de sang ont été collectées, soit une augmentation de 3.2% par rapport à l’année 2015.

« Malgré ce chiffre appréciable, ce dernier reste insuffisant vu qu’un  tiers (1/3) des dons provient encore de donneurs de compensation ou  familiaux aussi les deux-tiers (2/3) des dons collectés sont réalisés en  site fixe et un tiers (1/3) en collecte mobile », déplore l’agence.

Tout en relevant que le nombre de dons pour 1000 habitants est un  « indicateur de la disponibilité » en sang, elle fait savoir qu’en Algérie,  le taux est de 13,92 dépassant le taux moyen de 11,7 des pays à revenu  intermédiaire. Les hommes étant plus nombreux que les femmes à recourir à  ce geste, soit 78% des donneur alors que la pyramide des âges de donneurs  révèle un niveau élevé chez les personnes âgées entre 27-36 (32%), 18-27  ans (27%), 36-45 ans (25%), et un niveau bas chez les personnes âgées entre  46-54 ans (11%) et 55-66 ans (5%).

En 2016, la mobilisation durant la Journée mondiale du don de sang a  permis de collecter 8 212 dons de sang et 10 039 poches de sang  lors de la  Journée maghrébine du don de sang, célébrée le 30 mars 2017 .

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Roulés de pomme de terre

Sun, 11/06/2017 - 15:58

800 g de pommes de terre, 1 œuf + 1 jaune d’œuf, 4 c. à s. de farine, 50 g de beurre, 5 cl d’huile, 2 pincées de noix de muscade, sel, poivre. Pour la farce : 500 g de viande hachée, 1 oignon, 1 gousse d’ail, 6 brins de persil, 1 clou de girofle, 1 feuille de laurier, 1 pincée de thym, poivre, sel
Lavez les pommes de terre et faites-les cuire avec leur peau dans de l’eau bouillante salée. Mettez dans une sauteuse la viande, l’oignon, l’ail haché, les brins de persil noués, la feuille de laurier, le clou de girofle et le thym. Salez et poivrez. Couvrez d’eau et laissez cuire sur feu doux jusqu’à évaporation du liquide. Pelez les pommes de terre, écrasez-les à l’aide d’une fourchette et ajoutez-y le beurre, 2 c. à s. de farine, l’œuf entier et le jaune, salez, poivrez et ajoutez une pincée de noix de muscade. Mélangez le tout à l’aide d’une fourchette, jusqu’à obtention d’une pâte homogène que vous étendrez sur de la farine à l’aide d’un rouleau à pâtisserie jusqu’à ce qu’elle ait une épaisseur de 1 cm. Mettez la farce sur cette pâte après avoir retiré les brins de persil, le laurier et le clou de girofle. Roulez la pâte sur elle-même, de façon à obtenir une forme cylindrique que vous découperez en tranches de 2 cm d’épaisseur. Passez-les dans la farine. Mettez l’huile dans une poêle. Une fois l’huile bien chaude, disposez les tranches que vous laisserez dorer sur les deux faces. Egouttez. Remarque : Servez chaud, accompagné d’une salade.

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Corniottes aux légumes

Sun, 11/06/2017 - 15:57

1 gros oignon, 1 grosse tomate, 1 courgette, 30 g de beurre, 2 tranches de pain de mie, 2 c. à s. de crème fraîche épaisse, 75 g de gruyère, 200 g de fromage blanc, 2 œufs, 1 c. à s. de persil haché, 2 pincées de noix de muscade râpée, sel et poivre. Pour la pâte : 300 g de farine, 150 g de beurre, 1 œuf, 1/2 c. à s. de sel
Préparez la pâte : Tamisez la farine et le sel dans une terrine, incorporez le beurre et juste assez d’eau glacée pour former une pâte souple mais non collante. Laissez reposer. Pelez l’oignon et hachez-le.
Pelez la tomate, pressez-la pour en extraire l’eau et les pépins, puis coupez-la en dés. Pelez la courgette et râpez-la grossièrement. Faites fondre le beurre dans une poêle. Ajoutez-y l’oignon haché et la courgette, laissez-les fondre 5 min, puis ajoutez la tomate et laissez cuire encore 3 min à feu doux. Versez dans une jatte et laissez refroidir. Travaillez la mie de pain avec la crème. Coupez le gruyère en petits dés. Ajoutez au contenu de la jatte le fromage blanc, les œufs, la mie de pain et la crème, le gruyère et les herbes.
Assaisonnez de sel, de poivre et de noix de muscade, puis mélangez bien. Faites chauffer le four à 220 °C, th. 8. Battez l’œuf à la fourchette. Divisez la pâte en 4 portions égales et aplatissez-les au rouleau en cercles d’environ 20 cm de diamètre. Badigeonnez légèrement le bord d’œuf battu, déposez au centre de chacune le quart de la farce, puis repliez les bords pour enfermer la farce, pincez pour souder et coupez la pâte en trop.
Disposez les corniottes, fermeture vers le bas, sur la tôle du four beurrée et badigeonnez-les d’œuf battu. Roulez les chutes de pâte en boule, aplatissez-les et découpez 8 longues bandes.
Entourez chaque corniotte de 2 bandelettes de pâte en croix, comme pour ficeler un paquet. Badigeonnez une fois encore d’œuf battu et faites cuire de 30 à 35 min à mi-hauteur du four, la pâte doit être bien dorée et croustillante. Servez.

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Crise du golfe: Les islamistes algériens au secours de Doha

Sun, 11/06/2017 - 15:56

La crise entre l’Arabie Saoudite et le Qatar semble avoir modifié la perception de la mouvance islamiste algérienne à l’égard du régime wahhabite. Avec des mots durs, ses alliés d’hier émettent des critiques sans limites et avouent avoir des craintes pour l’avenir de certaines questions centrales du monde musulman.

Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Et c’est comme si ce monde musulman avait basculé cette dernière semaine lorsque, contre toute attente, l’Arabie Saoudite annonçait la rupture de ses relations avec le Qatar. Elément indissociable des monarchies du Golfe qui font locomotive avec le reste des Etats arabo-musulmans, le petit voisin est soudain mis au banc des accusés, cloîtré dans une muraille bien fragile où la présence des deux plus grandes bases américaines de la région ne semble plus signifier grand-chose en ces temps.

Les émirs régnant sur ce minuscule territoire sont accusés de financer les groupes terroristes qui menacent dangereusement tout l’équilibre géopolitique de la sphère. Les pistes émises par les plus grands analystes de la planète pour tenter de comprendre les enjeux en cours sont pourtant balayées d’un revers de la main par ce qu’il est convenu d’appeler les gardiens de la pensée islamiste en Algérie.

Allié il y a encore quelques jours, le régime wahhabite est soudain vu sous un autre jour. Celui du grand frère qui a failli à ses obligations, trahi la «famille» en se pliant aux volontés de satan. Pris dans ses obligations, Abderrezak Mokri n’hésite pas à prendre le temps d’expliquer son point de vue. Le patron du Mouvement de la société pour la paix (MSP) assène ses vérités : «C’est une position désolante, irresponsable, une soumission inconcevable.
Cette crise va se dissiper sans nul doute, mais elle laissera incontestablement des séquelles dans le monde musulman qui a besoin d’union. Cette position risque de jeter davantage le trouble et accentuer les dissensions dans le monde arabo-musulman. Comment prendre une telle décision sans tenir compte de ses conséquences sur le peuple qatari lui-même, sans tenir compte de tous les citoyens de ce pays bloqués un peu partout, et il y en a beaucoup ?» L’origine de la crise est une question qui ne se pose pas, soutient Mokri. «En tant que politiciens, nous nous en tenons aux faits et aux déclarations publiques. Les premiers responsables de cette situation ont exigé du Qatar qu’il cesse de soutenir le Hamas palestinien. Tout a été dit…»

Doubi Mohamed Salah, secrétaire général du Mouvement Ennahda, développe : «La nouvelle en question nous a réellement inquiétés. Nous sommes face à un travail diplomatique étrange. Tous ces Etats qui ont rompu leurs relations avec le Qatar coopèrent avec l’Arabie Saoudite. Les raisons de cette démarche ont un lien indéniable avec les groupes qui agissent pour modifier l’équilibre régional au profit d’Israël. Le but est de stopper l’aide fournie par le Qatar au mouvement palestinien. C’est le résultat de la visite de Trump, il l’a dit lui-même. L’administration américaine l’a contredit en appelant au dialogue, mais le mal est fait. Pour toutes ces raisons, nous soutenons totalement la position officielle de l’Algérie qui a su, une nouvelle fois, garder sa neutralité et faire preuve de sagesse en appelant au dialogue.»

Benkhelfellah du FJD (Front pour la justice et le développement) saisit l’opportunité de la question qui lui a été posée pour placer un commentaire taquin. «Vous savez, on nous a fait la même chose ici. On a coupé toutes relations avec nous en nous empêchant d’entrer à l’APN en dépit de tous les dossiers réglementaires et le travail sans faille que nous avons fournis.

Mais notre position à l’égard de la crise qui sévit dans le Golfe est la même que celle des officiels algériens. Nous sommes pour le dialogue, nous ne voulons pas d’affrontements, les peuples en pâtissent trop. Les responsables de cette situation ont démontré qu’ils obéissent à Trump et aux Etats-Unis. Réalisez-vous que cette décision a été prise en plein mois de Ramadhan, sans se soucier des répercussions qu’elle pourrait avoir sur le système alimentaire du Qatar. La logique n’aurait-elle pas été de régler cette crise entre pays musulmans ?»

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Galettes de légumes

Sun, 11/06/2017 - 15:54

Pomme de terre, carottes courgettes, œufs, 80 g de fromage râpé, 1 bouquet de persil, huile, sel, poivre
1/ Epluchez les carottes et les pommes de terre. Lavez les courgettes. Coupez tous les légumes en dés et faites-les cuire 15 minutes dans l’eau bouillante salée.
2/ Egouttez-les et mettez-les dans un saladier. Ecrasez-les grossièrement à la fourchette.
Lavez, séchez, effeuillez et ciselez le persil. Ajoutez-le dans le saladier.
3/ Battez les œufs en omelette et versez-les sur les légumes. Ajoutez le fromage, poivrez, mélangez bien.
Façonnez des petites galettes de légumes.
4/ Préchauffez le four en position grill. Faites chauffer quatre cuillères à soupe d’huile dans une sauteuse. Faites-y dorer les galettes des deux côtés.
Posez-les ensuite sur une feuille de papier sulfurisé et enfournez. Faites cuire 15 minutes.

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ENTMV: «Tout est rentré dans l’ordre»

Sun, 11/06/2017 - 15:49

La traversée maritime de voyageurs Marseille-Skikda, qui n’a pu être effectuée lundi soir en raison d’une avarie survenue sur le car-ferry Tariq Ibn Ziad, a été assurée mardi 6 juin à 21h, par le car-ferry Tassili II, a indiqué l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv) dans un communiqué.
«En raison d’une avarie occasionnée sur le système de propulsion du car-ferry Tarik Ibn Ziad, il a été décidé de surseoir au départ de ce navire sur Skikda en date du 5 juin à 21h, et ce, pour des raisons liées à la sécurité des passagers, de l’équipage et du navire», lit-on dans le communiqué. Cette même traversée a été assurée mardi, à 21h, par le car-ferry Tassili II qui a été dépêché à vide de Barcelone (Espagne) sur Marseille (France), ajoute la même source.
Quant aux 202 passagers (avec 110 véhicules), qui étaient prévus de voyager mardi 6 juin, à 20h, sur le car-ferry Tassili II sur la liaison Barcelone-Mostaganem, ils ont été transférés par l’Entmv, avec une prise en charge totale des frais, sur Valence, en vue de les embarquer sur un autre navire assurant la ligne Valence-Mostaganem. «Ces passagers, ayant été indemnisés, ont accepté la proposition de l’Entmv, tandis que la situation aux ports de Marseille et de Barcelone est rentrée dans l’ordre», affirme l’Entmv.
A rappeler que cette entreprise publique exploite trois navires seulement, dont un est en arrêt technique.

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Cherbet, citronnade algérienne

Sun, 04/06/2017 - 23:27

Le cherbet est une citronnade ou limonade d’Algérie. On trouve les meilleurs cherbet à Boufarik située à une trentaine de kilomètre d’Alger. Cette boisson à base de citron très rafraichissante est sur toutes les tables de ftour pendant le Ramdan. Pour ceux rentrés au bled, il sera facile d’en trouver à tous les coins de rues. Fraiche, sucrée et à la fois acide, cette citronnade algéroise a aussi un symbole particulier pour le Ramadan puisqu’on la fait boire généralement aux enfants qui jeûne pour la première fois.

Ingrédients:
  • 5 citrons –
  • 2 litres d’eau – d’ont 1 bol à faire bouillir
  • 100g de sucre ou plus selon le goût –
  • 4 cuillères à soupe de lait –
  • 4 cuillères à soupe de fleur d’oranger –
Instructions:
  1. Coupez 1 citron en rondelles
  2. Faites bouillir l’équivalent d’un bol d’eau et plongez les tranches de citron dedans. Laissez infuser jusqu’à ce que l’eau refroidisse.
  3. Pressez les 4 citrons et réservez le jus dans un pichet.
  4. Ajoutez le sucre, la fleur d’oranger, l’eau et le lait puis mélangez bien le tout.
  5. Lorsque l’eau avec le citron infusé est bien froide, ajoutez dans le pichet.
  6. Placez au réfrigérateur pour que le cherbet soit bien froid.

Une fois l’heure du ftour, vous pouvez goûter votre cherbet et y rajouter du sucre si nécessaire. Vous pouvez aussi remplacer le sucre par du miel, cela donne un petit arrière goût tout aussi agréable.

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Quesadillas au poulet et fromage

Sun, 04/06/2017 - 23:21
Les quesadillas sont des crêpes mexicaines fourrées. C’est très facile à faire et se mange sans faim ! Des miettes de poulet et du bon fromage fondant assure la réussite de cette recette dont tout le monde raffole. À déguster avec une bonne salade de crudité par exemple, c’est un vrai régale ! Ingrédients:
  • 6 grandes tortillas –
  • 2 escaloppes de poulet ou reste de poulet en miette –
  • Fromage râpé ou Mozzarella râpée –
  • 1 oignon –
  • 2 gousses d’ails –
  • 3-4 champignon de Paris –
  • Sel et poivre –
  • Huile d’olive –
Instructions:
  • Coupez vos escalopes de poulets en petits morceaux et faites les cuir dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. N’hésitez-pas à en faire des miettes (pas trop petites quand même).
  • Pendant ce temps, coupez vos champignons et émincez l’ail et l’oignon que vous ajouterez ensuite à la poêle avec le poulet. Faites bien revenir le tout jusqu’à ce que ça dore, salez et poivrez puis retirez du feu.
  • Dans une autre poêle, déposez votre première tortilla. Faites la chauffer sur feu doux puis retournez la et ajoutez y sur une moitié le mélange de poulet et sur l’autre garnissez généreusement de fromage râpé de votre choix.
  • Laissez chauffer et fondre le fromage. Dès que le fromage vous semble un peu fondu, rabattez la moitié sur le poulet.
  • Laissez cuire la tortilla jusqu’à ce qu’elle soit un peu croquante.
  • Faites de même avec le reste des tortillas puis servez chaud avec une sauce blanche, du houmous ou sauce épicée.
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Rym Hakiki en marge de son spectacle à Oran: « Je suis fan de Matoub Lounès »

Sun, 04/06/2017 - 23:17

«Je suis fan de plusieurs chanteurs comme Idir, le défunt Matoub Lounès, Ait Menguellet», a-t-elle indiqué.

«J’aimerais bien chanter en kabyle…mais», a affirmé la chanteuse du hawzi, Rym Hakiki, en marge du spectacle qu’elle a donné jeudi soir dans la salle de cinéma Le Maghreb, ex-Régent, dans le chef-lieu de la wilaya d’Oran.
Rym Hakiki a, à travers un tel aveu démontré le niveau du respect et d’admiration qu’elle voue au chant kabyle tout en soutenant que le chant et les chanteurs d’expression amazighe lui inspirent beaucoup de belles choses, notamment en ce qui concerne la richesse de la culture-artistique algérienne. Rym Hakiki est, en fait, une star qui rend hommage à ses homologues, des stars de la chanson d’expression amazighe. S’exprimant en exclusivité à L’Expression elle n’a pas dissimulé le lyrisme et le respect sans borne qu’elle porte à la quasi-totalité des chanteurs kabyles. «Je suis fan de plusieurs chanteurs comme Idir, le défunt Matoub Lounès, Ait Menguellet, Mohamed Allaoua, Rabah Asma, Hassiba Amrouche», a-t-elle indiqué. Pour la chanteuse, la musique est un art à perfectionner en le composant.
Idem pour le chant en le fredonnant. Là aussi, Rym Hakiki, au contact de la musique dès son jeune âge, n’en revient pas dans ses dires en soutenant que le chant et la musique sont cette habileté et ce talent à parfaire en l’accomplissant, d’autant que l’artiste est en contact permanent avec les populations, aussi bien sur scène que dans sa vie quotidienne. C’est d’ailleurs un tel critère qui attire la chanteuse tlémcénienne vers le chant et les chanteurs d’expression amazighe de la Kabylie. Elle dira que «tout ce qui compose la chanson kabyle m’attire». Car, a-t-elle expliqué «il faut un peu de tout pour faire une belle musique dont les arrangements, les textes, la voix, le savoir chanter». «Mais ce que j’aime le plus dans la chanson kabyle c’est le rythme», a-t-elle affirmé, avant d’évoquer la chanson engagée pour laquelle elle dira avoir pris ses distances, elle qui a affirmé auparavant être fan du célèbre chantre Matoub Lounès. Aimant écouter les chansons de Matoub, Rym Hakiki ne se voit aucunement dans le cas du Rebelle et son chant dominé par le verbe à la fois engagé et furibond. La chanteuse ne croit pas à ce qu’elle a qualifié de «la chanson politique». «Je ne fais pas de politique dans mon chant», a-t-elle affirmé expliquant que «je chante l’amour, j’aime les chansons d’amour». Rym Hakiki ne voit rien de mal de se voir critiquée, y compris pour la campagne de dénigrement dont elle a fait l’objet en 2014 lorsqu’elle a pris part dans la chorale artistique ayant fait campagne appelant les populations à voter dans la présidentielle d’alors. «Chacun est libre de s’exprimer et d’exprimer ce qu’il pense», a-t-elle souligné. L’artiste se prépare activement à enrichir son CV en commercialisant dans un mois un coffret de cinq albums comprenant trois chansons du type madih et deux autres de hawzi. Le spectacle de jeudi soir malgré le peu d’engouement de spectateurs, Rym Hakiki, n’a pas lâché son beau sourire tout en chatouillant le luth qu’elle caressait avec le médiator (richa).
Elle a scindé son show en deux parties, toutes les deux constituées de madih. Dans la première phase, elle a fredonné le célèbre «Ya Ouassaâ El Makhazen», «Koul menour nour El Hachemi kmal». Idem pour la deuxième phase en la consacrant aux éloges au prophète (Qsssl). Rym Hakiki, n’est pas méconnue, aussi bien en Algerie qu’à l’étranger. Elle est star de la jeunesse algérienne, nouvelle princesse de la musique arabo-andalouse et du hawzi. Son long parcours d’artiste et son abnégation lui ont valu un tel titre. A huit ans, elle rejoint l’école musicale Nassim El Andalous d’Oran. Chanson populaire, musique andalouse et hawzi, c’est avec un répertoire étendu qu’elle sort dès l’âge de 16 ans son premier album de «Ya Ould Nass» ainsi que «Mal hbibi malou» et «Khayef chemissa». Ces succès qui ont fait renaître la musique algérienne et ont démontré les talents d’un artiste prodigieux. Désormais, connue et reconnue par son charisme et son talent de vocaliste, elle enchaîne l’enregistrement de 10 albums.
Le plus célèbre est sans doute l’album de la consécration, «Sabra» vendu à plus d’un million d’exemplaires. Aujourd’hui, surnommée la nouvelle merveille de la chanson andalouse, Rym Hakiki est la pionnière d’un nouvel air musical et d’un valeureux héritage traditionnel, avec sa voix dégageant chaleur et douceur à la fois, elle incarne la culture algérienne à travers le monde, et de son souffle contemporain, attise passionnément les braises de la tradition.
A la faveur de cette nouvelle génération de jeunes chanteurs faisant des percées fulgurantes dans le chant andalou, le champ artistique risque-t-il de se rétrécir autour de Rym Hakiki en perdant du terrain notamment en ce qui concerne l’audimat? Rien ne s’est encore dessiné malgré l’émergence rapide de Meriem Benallal et Leila Borsali. Auparavant, ce fut Amar Belkhodja qui n’a pas laissé les présents sur leur soif.
Authentique produit de l’école, spécialisé dans l’apprentissage du chant El Gharnati dans la wilaya de Tlemcen, Amar Belkhodja n’a pas «dégammé», ni «détonné» ni encore moins faussé la route à son orchestre l’accompagnant en envoûtant les spectateurs par sa belle voix, tout en leur proposant du hawzi, du riche patrimoine chant judéo-arabe de Luc Charki avant de boucler son spectacle en se livrant lyriquement dans le chant liturgique andalou.

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Tébessa: Saisie de 4 000 paquets de cigarettes et tabac pour narguilé

Sun, 04/06/2017 - 23:05

Les services de police de la sûreté de daïra de Morsott, au nord de la wilaya de Tébessa, viennent de traiter deux affaires liées à la contrebande. L’une concernant un trafic de tabac, après l’interception d’un camion sur la RN 16 entre Tébessa et Souk Ahras. Les policiers ont alors saisi 4 000 paquets de cigarettes et tabac pour narguilé.

Les deux convoyeurs de la marchandise ont été arrêtés. Toujours dans la localité de Morsott et suite à des informations faisant état d’un trafic d’armes à feu, les policiers ont interpellé un individu chez qui ils ont récupéré un fusil de chasse.

La fouille de son domicile a permis également la saisie de tout un matériel d’un atelier de fabrication de munitions, étuis, poudre noire, entre entres, selon une source sécuritaire.

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Annaba: Tentative de suicide d’un jeune

Sun, 04/06/2017 - 22:52

Branle-bas de combat en plein centre-ville de Annaba, où, vers 14h15 de vendredi dernier, un jeune âgé de 23 ans, après s’être débarrassé de ses vêtements pour rester avec son maillot, a escaladé le mur du marché français, menaçant de mettre fin à ses jours.

Le spectacle pour le moins affligeant a attiré la grande foule, à cette heure de grande animation et fébrilité ramadanesque d’une scène qui a eu pour théâtre le cœur de la ville de Annaba. Le jeune en question, qui était dans tous ses états, commença par crier de toutes ses forces, évoquant sa précarité et sa condition sociale, tout en dénonçant la «hogra» dont il a été victime quand les services en charge de la lutte contre le commerce informel lui ont confisqué sa corbeille de pain. Puis, ce fut au tour de gestes désespérés de ce jeune, quand, avec une lame de rasoir, il commença à se larder le corps.

D’abord le visage, puis le torse et enfin les pieds sous les yeux ébahis de cette foule compacte qui avait insisté auprès de ce jeune d’arrêter de se faire du mal. Les secours s’étaient vite déployés avec l’arrivée des pompiers et des policiers présents sans oublier les connaissances de ce jeune qui l’ont supplié de se calmer et de descendre de cette bordure, haute de cinq mètres.

Ce qui a été fait vers 15h10, quand ce jeune, rassuré que rien ne lui arrivera et tout ensanglanté, daigna descendre par l’échelle déployée par les éléments de la Protection civile qui l’ont évacué dans l’ambulance vers les urgences du CHU Ibn Rochd.

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Maktaâ Kheïra: L’empire de la viande rouge et blanche

Sun, 04/06/2017 - 22:42

Maktaâ Kheïra vit au rythme de l’illégalité en matière de commercialisation et de vente des viandes rouges et blanches, elle nous donne une image d’un endroit livré à toute sorte de comportement hideux, répugnant et insolent.

Les Algérois et les gens des villes limitrophes d’Alger, à l’image de Tipaza et de Blida ne cessent de sillonner la route de «Maktaâ Kheïra», l’endroit où l’empire de la viande rouge et blanche impose sa présence avec tout ce que cela entraîne comme ambiance et «rituel». A l’approche du mois sacré, ce lieu devient précieux et très fréquenté, tel un pèlerinage rien que pour se doter de «la chair» à des prix très abordables et au choix. Maktaâ Kheïra se veut comme une opportunité pour ceux qui ne peuvent pas se permettre d’acheter de la viande en général au prix élevé comme à l’accoutumée, donc ce lieu se propose comme une alternative sûre pour de larges couches de consommateurs à la recherche des viandes rouges et blanches à leur portée et de qualité à la fois.
A partir d’un endroit nommé «Dkakna» non loin de Maktaâ Kheïra, on commence à sentir l’odeur de la volaille, du bovin et de l’ovin. Les gens fixés sur leur «proie» privilégiée attendant que «le sacrifice» soit fait, c’est-à-dire une fois le veau égorgé devant les présents et sa peau complètement extirpée, vient le moment des «enchères» à qui veut entendre pour que les parts de ce veau soient vendues. On est dans une bourse de «la chair», les premiers clients présents pourraient avoir un privilège, voire une chance de par l’avantage d’être venus les premiers, sauf que parfois la qualité de la viande proposée n’est pas à leur goût, ce qui engendre une déception qui sera consommée en catimini, en faisant semblant de continuer à jouer le jeu des gens qui viennent de réussir une prouesse. Quand on est entré dans l’ambiance de ce «commerce», on a constaté beaucoup d’errements et d’exactions, voire des infractions en totale rupture avec les normes censées protéger l’activité et la commercialisation des viandes rouges et blanches.
L’étonnement se fait sentir une fois qu’on est dans l’ambiance de ces pseudos marchés de viandes en général. C’est quand on est de plain-pied dedans que les choses s’esquissent et se clarifient le mieux. Le lieu de la vente des viandes est le même que celui où on pratique l’abattage, c’est une situation désolante et insoutenable à la vie. D’ailleurs, un visiteur venu voir ce qu’il pourrait acheter durant ce mois de Ramadhan, était sidéré et stupéfait de voir d’où on ramène «la dinde» pour qu’après elle soit étalée sur un semblant de comptoir pour la présenter à la clientèle. Ce visiteur n’a pas omis de dire «j’espère que ce n’est pas la même dinde que l’on trouve dans nos marchés et chez les commerçants ordinaires des viandes», s’est-il exclamé avec une stupeur visible sur son visage.

La spirale de l’insalubrité
Certes, l’abondance en matière de viandes rouges ou blanches est perceptible là-bas, mais les conditions de l’abattage et de la vente sont chaotiques. C’est une véritable «écurie d’Augias» livrée à l’insalubrité des plus nauséabondes, répugnantes et écoeurantes. On ne s’attendait pas à une telle situation.
Dès qu’on est entré à l’endroit connu pour être celui de la viande blanche et plus particulièrement de la dinde, on a vite constaté que les regards de certains «vendeurs» de dinde avaient pris un autre sens, la prudence se lisait aisément dans leurs yeux, il y avait une espèce de colère qui se dessinait sur leurs visages. On leur a demandé si on pouvait prendre des photos de cet endroit dédié médiocrement à l’abattage de la dinde, la réaction fut épidermique et menaçante même «pas question de prendre des images, c’est interdit, et s’il vous plaît sortez d’ici, c’est un lieu de travail réservé uniquement à nous, les vendeurs de dinde», a tonné l’un des présents dans ce semblant d’abattoir réservé à l’abattage de la volaille en général et de la dinde en particulier. Le constat est amer, l’abattage se fait dans la nature, juste derrière des étals piteux recouverts d’une feuille de plastique et entourés de bois qui ont été glanés dans les environs. Le plus sidérant dans ce cas, c’est que la dinde une fois passée à l’abattage et déplumée après avoir été mise dans de l’eau chaude, est laissée, voire exposée pendant des heures en plein air côtoyant ainsi les couches impressionnantes de plumes maculées de sang condensé qui renseigne sur l’état de l’abattage et par ricochet de l’insalubrité qui caractérise ces «abattoirs» qui n’ont que le nom de l’acte d’abattre la volaille.
Le paradoxe dans toute cette situation, c’est que de l’autre côté et non loin de ce lieu où s’exerce un crime caractérisé contre la santé des citoyens à travers leur sécurité alimentaire, il y a un «Souk de la dinde» qui a été aménagé par les pouvoirs publics, réservé uniquement à l’abattage et la vente de cette viande blanche. Dans ce «Souk» conçu selon des normes et couvert, qui ressemble beaucoup à celui qui existait dans les années 1980 que l’on surnommait «Souk el Fellah», on constate que les prix sont nettement différents par rapport à ceux qui sont proposés dans la rue tout en soulignant l’abattage sauvage dans des conditions d’insalubrité et de saleté répugnantes et dangereuses. Le plus dramatique dans cette «ambiance» à laquelle on éprouve de l’écoeurement, c’est que même les viandes rouges connaissent le même sort que celui des viandes blanches, l’abattage sauvage est la caractéristique typique, cela se fait en plein jour et au vu et au su de tout le monde y compris les visiteurs de cet endroit en quête d’une «chair» à la portée de leur pouvoir d’achat qui s’érode de plus en plus.

Des prix bas, mais…
Le bovin et l’ovin sont égorgés dans des endroits le moins que l’on puisse dire, infestés par des saletés qui côtoient des eaux usées qui coulent à flots, au passage des visiteurs, voire à même le sol où se déroule l’opération de désossement et la découpe des moutons et des veaux et même du caprin.
L’absence de la chaîne de froid fait que tout doit être vendu aussitôt, sinon cette viande s’exposera rapidement aux microbes qui infestent l’environnement dans lequel s’opère l’opération d’abattage sauvage. Les gens qui exercent ce genre de commerce sont rustres et n’acceptent pas le dialogue ni l’échange quand il s’agit de les questionner sur l’absence des normes d’une commercialisation de cette viande de façon saine et propre et certifiée par les services des vétérinaires. La réaction ressemble beaucoup plus à une question d’existence, c’est-à-dire que cela fait partie de leur vie essentiellement et ils n’ont pas à la revoir, d’autant plus que les coûts sont dérisoires, voire inexistants en termes de frais et de charges fiscales et autres mesures administratives. Le talent d’Achille de ces «abatteurs/vendeurs» sauvages c’est le client, surtout celui qui leur exige d’arborer et de fixer le certificat émanant des services des vétérinaires attestant que la viande a subi un contrôle vétérinaire et qu’elle est éligible à la consommation.
Des clients de cette trempe viennent souvent jouer les trouble-fêtes chez ces abatteurs/vendeurs de viandes rouges et blanches jusqu’à parfois provoquer des altercations menant à des issues qui sont dans certains cas graves.
Maktaâ Kheïra vit au rythme de l’illégalité en matière de commercialisation et de vente des viandes rouges et blanches. Il nous donne l’image d’un endroit livré à toute sorte de comportement hideux, répugnant et insolent. Ce qui est déplorable dans cette région qui était jadis considérée comme le flanc qui enjambe l’Algérois à travers le long massif partagé entre l’Atlas blidéen et le Sahel qui caractérise les pourtours de l’Algérois, est le fait que cet endroit est infesté par des pratiques qui portent atteinte à l’environnement et à la santé des habitants.
Les pouvoirs publics à travers les forces de sécurité, ont laissé le champ libre aux gens qui ne connaissent dans le métier de commercialiser les viandes rouges et blanches que la finalité, à savoir l’enrichissement le plus rapide possible sans se soucier de l’état de santé des gens et sans tenir compte des conditions d’abattage ou de vente d’un produit si sensible et si dangereux pour la santé publique. Maktaâ Kheïra mérite mieux que ce tableau horrifiant, effrayant et désolant à la fois.

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Mascara: Près de 260 personnes interpellées

Sun, 04/06/2017 - 22:36

Les services de police de Mascara ont traité durant le mois de mai dernier 222 affaires liées aux différents aspects de la criminalité, impliquant 258 individus dont 16 femmes et 05 mineurs, contre 255 affaires traitées en avril dernier impliquant 293 personnes. Parmi ces personnes, 69 ont été placées en détention. La sûreté a traité durant ce même mois de mai 146 affaires relatives à des atteintes aux personnes, impliquant 165 individus, dont 19 ont été placés en détention.

Concernant la nature des actes de criminalité portant atteinte aux personnes, ils sont en majorité relatifs aux coups et blessures volontaires. On comptabilise à ce sujet 76 affaires dont un homicide, 08 pour violences sur ascendants. S’en suivent les affaires d’atteinte à la dignité des personnes qui sont au nombre de 37 relatives en majorité à des insultes et injures et 34 affaires liées à des menaces. Enfin, le service a traité 07 affaires relatives à des atteintes à la famille et aux bonnes mœurs. Pour ce qui est des atteintes aux biens, la police a traité 38 affaires, impliquant 44 personnes dont 08 ont été placées en détention alors que les autres ont bénéficié de citations directes. Le bilan fait état également de 22 affaires de vols.

En matière de lutte contre les stupéfiants, la brigade antistupéfiants a mis hors d’état de nuire 43 personnes impliquées dans 34 affaires de trafic et consommation de drogues, au terme desquelles ont été saisis plus d’un kg de kif traité et 648 comprimés psychotropes. À l’issue de leurs présentations devant les autorités judiciaires, 39 suspects ont été placés en détention provisoire et les autres ont bénéficié de citations directes.

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