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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 6 min ago

L’indice de popularité mondiale des smartphones chinois atteint 40%

Fri, 16/06/2017 - 12:55

Ces cinq dernières années, le vent tourne pour de nouveaux fabricants chinois de smartphones. En Afrique, le marché des terminaux intelligents est en pleine croissance, et ce n’est pas le duo « Samsung-Apple » qui le domine. C’est Transsion Holdings Ltd, un mystérieux fabricant chinois qui a acquis des clients en proposant des smartphones dotés de fonctionnalités directement liées à la réalité des marchés locaux.

Transsion Holdings Ltd produit des terminaux intelligents sous les marques Itel, Infinix et Tecno, a orienté sa stratégie de fabrication vers l’hypothèse qui consiste à étudier le comportement des usagers vis-à-vis des offres tarifaires des opérateurs mobiles, notamment dans les pays émergents.

C’est pourquoi, après que des études de marché ont révélé que la majorité des utilisateurs africains portaient souvent deux cartes SIM dans le but d’éviter de faire des appels téléphoniques hors réseau et d’économiser de l’argent, en évitant les appels surtaxés issus de l’interconnexion entre opérateurs, l’équipementier chinois a décidé de doter l’intégralité de sa gamme de téléphones mobiles de deux slots pour cartes SIM.

Mieux, la compagnie Transsion a optimisé les caméras intégrées dans ses terminaux de manière à obtenir des images de bonne qualité lorsque les conditions de luminosité sont défavorables. La mise en œuvre de la stratégie de mettre à la disposition des clients les fonctionnalités dont ils ont besoin a fini par apporter ses fruits.

Selon le cabinet d’études IDC, au premier trimestre 2017, les fabricants chinois ont réussi à capter plus de 40% du marché mondial des smartphones, soit le double de ce qu’ils avaient il y a cinq ans. Pendant ce temps, la part de marché de Samsung et d’Apple a baissé de 3,5% durant l’année 2016.

Basés à Shenzhen, épicentre des technologies mobiles embarquées, les équipementiers chinois ont transformé cette ville en un véritable hub de fabrication de contrats pour les géants occidentaux des technologies mobiles. Ils ont réussi à greffer le concept de la production à faible coût à celui de l’ingénierie high-tech.

Mais en dépit de ces performances technologiques, en Algérie, les clients utilisent le terme « smartphones chinois » pour désigner des appareils de mauvaise qualité. Aujourd’hui, il n’est plus possible de sous-estimer l’innovation technologique des terminaux mobiles chinois. Le meilleur exemple est celui d’Oppo. Leader du marché chinois des smartphones depuis l’année dernière, cette entreprise poursuit son offensive sur ce marché.

En 2016, Oppo a commercialisé plus de trois smartphones en Chine pour deux iPhone d’Apple. Une année plus tôt, c’était l’inverse. Née il y a huit ans, Oppo a commencé à produire des téléphones mobiles simples dotés de fonctionnalités très limitées en performances technologiques.

Très compétitifs

Aujourd’hui, les points de vente d’Oppo commercialisent, à l’échelle mondiale, des smartphones avec un excellent design, et qui incluent caractéristiques très recherchées, comme les batteries à charge rapide et des selfies individuelles ou de groupe avec auto focus.

Les prévisionnistes d’Oppo ont, en effet, constaté l’engouement des usagers pour les selfies de groupe et ont donc déployé des lentilles de caméra à grand angle destinées aux selfies de groupe. Pour renforcer sa production, le vendeur chinois compte ouvrir de nouvelles usines, après celle de l’Indonésie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Selon plusieurs avis d’experts, les smartphones chinois sont devenus des produits très compétitifs et menacent toujours les ténors du haut de gamme comme Samsung et Apple. Par exemple, dans son dernier né de sa famille des smartphones P, le P10 plus, Huawei a mis l’accent sur la caméra téléphonique et a ajouté un flou en arrière-plan sur les photos pour faire ressortir le visage du sujet à la manière de l’effet bokeh, une fonctionnalité photo bien connu des possesseurs de l’iPhone 7 Plus.

Le fabricant chinois offre ainsi aux adeptes de la photo une fonctionnalité sur un terminal intelligent qui coûte le tiers du prix de l’iPhone. Les bons résultats des firmes chinoises ne concernent pas uniquement les marchés émergents d’Afrique et de l’Inde.

Ils font également des progrès aux Etats-Unis. Selon IDC, au dernier trimestre de l’année 2016, la part de marché des fabricants chinois des smartphones aux Etats Unis a atteint les 19%, soit une progression de 6% par rapport à 2012.

TCL, l’autre constructeur chinois de terminaux mobile, qui a acheté les droits de la marque de téléphone de BlackBerry l’année passée, compte utiliser cette marque pour s’offrir une place dans le segment haut de gamme du marché des smartphones dans le pays de l’iPhone. Ainsi, pour la plupart des usagers, il n’est plus possible d’ignorer les marques chinoises.

Beaucoup de consommateurs préfèrent acheter un « smartphone chinois » plutôt que tout autre téléphone intelligent en raison de son bon rapport qualité/prix et une configuration technique acceptable. D’ailleurs, l’option « double SIM » proposée par plusieurs fournisseurs chinois a été un véritable critère d’achat dans le marché Algérien des téléphones portables.

Categories: Afrique

L’ambassadeur du Vietnam en Algérie agressé à Oran

Fri, 16/06/2017 - 12:53

L’ambassadeur de la République du Vietnam en Algérie a été victime d’une agression, hier soir, jeudi 15 juin, près d’un hôtel dans la wilaya d’Oran, a-t-on appris.

Un jeune individu a agressé l’ambassadeur et il l’a dépossédé de son téléphone portable. Les services de police sont intervenus immédiatement après avoir été alertés, et ont entamé des opérations de recherches rapides, qui ont été conclues par l’arrestation du coupable, ainsi que la récupération du téléphone en question.

Suite à cela, l’ambassadeur vietnamien a décidé de rencontrer le directeur de la Sûreté de la wilaya d’Oran, pour le remercier et encenser l’efficacité des services de police.

Quant au coupable, il sera présenté samedi devant la justice, pour vol et agression.

Categories: Afrique

Le laboratoire pharmaceutique Merinal soutient l’escrimeuse Meriem Mebarki

Fri, 16/06/2017 - 12:50

Le laboratoire pharmaceutique MERINAL a signé, mercredi 14 juin, un partenariat avec la jeune escrimeuse Meriem Mebarki, lui permettant de se préparer dans les meilleures conditions aux jeux olympiques et paralympiques d’été de 2020 à Tokyo.

À a peine 13 ans, Meriem Mebarki s’est déjà distinguée à plusieurs compétitions nationale et internationale. En 2016 cette jeune athlète a décroché la première place dans la catégorie des cadettes au tournoi de Tunis. Et elle a terminé au 4e rang chez les minimes à un tournois en Espagne.

Du haut de ses 13 ans et en dépit de sa petite taille, Meriem Mebarki a été la seule Algérienne à arracher une qualification au tableau des 64 de la coupe du Monde de fleuret féminin, qui s’est déroulé du 13 au 15 janvier à Alger.

Elle a perdu face à l’Autrichienne Freya Cenker (5-15), terminant la compétition en 74e position après un excellent parcours.

Elle avait auparavant battu en phase de qualification de redoutables adversaires comme la Russe Leyla Pirieva (23 ans, 68e mondiale) par 1-5 ou encore la Chinoise Fu Yiting (20 ans, 177 mondiale).

Meriem a récemment représenté l’Algérie lors du 17e championnat d’Afrique d’escrime au Caire (Egypte), où elle a décroché une médaille d’Argent.

Categories: Afrique

Salade composée au riz

Fri, 16/06/2017 - 12:48

300 g de riz à grains longs, 10 c.à.s. de mayonnaise, 100 g de fromage râpé, 1 boîte de maïs en conserve, une boite de thon en conserve, 1 petit bol de petits pois pochés, 1 petit bol de carottes découpées en dés et pochées, 1 petit bol de pommes de terre découpées en dés et pochées, 1 petit bol de haricots verts pochés

Garniture :
1 concombre découpé en fines rondelles, 2 c. à. s. de maïs en conserve,1 carotte râpée, quelques olives noires, la peau d’une tomate, quelques feuilles de persil
Faire cuire le riz dans l’eau salée. Égoutter et réserver quelques minutes avant de disposer le riz dans un récipient. Ajouter 3 c. à. s. de mayonnaise, le fromage râpé, la moitié du maïs et le thon.
Mélanger le tout.
Disposer les légumes pochés dans un autre récipient, ajouter le reste de maïs et 2 c .à. s. de mayonnaise puis mélanger le tout.
Verser le mélange de riz dans un moule rectangulaire et bien le tasser à l’aide du dos d’une cuillère.
Recouvrir avec le mélange de légumes et tasser à nouveau. Garder au réfrigérateur environ 30 minutes.
Renverser la salade dans un plat de présentation. Mettre la mayonnaise dans une poche à douille et en garnir la salade. Disposer la carotte râpée et les grains de maïs sur les 2 extrémités de la salade puis les garnir d’olives noires. Enrouler la peau d’une tomate en forme de fleur et la mettre au centre de la salade avec quelques feuilles de persil. Entourer le riz de rondelles de concombre puis assaisonner le tout d’une sauce vinaigrette. Servir aussitôt.

Categories: Afrique

Des sujets diffusés sur les réseaux sociaux, un faux site de l’ONEC… Qui veut mettre le feu aux poudres?

Mon, 12/06/2017 - 11:26

Assisterons-nous au même scénario que celui de l’année dernière? En tout cas, l’accès à Internet était restreint durant toute la durée des épreuves, et ce à travers tout le pays…
Et le pire arriva! Hier, dès la première matinée de l’examen du baccalauréat, les sujets de langue arabe et de mathématiques de certaines filières ont été diffusés sur les réseaux sociaux quelques minutes après le début des épreuves! C’est le même scénario auquel on avait assisté la semaine dernière lors des examens de 5e année primaire et du BEM, où des sujets avaient «fuité» sur les réseaux sociaux quelques minutes après leur distribution par les enseignants. Comme pour les deux précédents examens nationaux, cette diffusion n’a pas impacté directement le bon déroulement des épreuves. Tout comme le faux site de l’Office national des examens et concours (Onec), www.onec2017.com, que les services de sécurité ont découvert. Hébergé en France, ce site a été créé par un ressortissant marocain, Mohamed Rekkaci, via une agence de communication dénommée ODH, ont révélé les services de sécurité.

Néanmoins, ces tentatives de déstabilisation sont certes minimes, mais elles risquent de perturber les élèves en plus de toucher directement à la crédibilité de cet examen, pour ne pas dire les institutions de l’Etat. Car, il faut rappeler que le scénario de la semaine dernière avait inquiété au plus haut lieu, du fait des enjeux de ce baccalauréat dont l’organisation est devenue une mission commando.

Plus de 66.000 policiers, 50.000 gendarmes et presque autant de militaires mobilisés pour la sécurisation de cet examen! En effet, après l’énorme scandale qui avait ébranlé le baccalauréat 2016 où les sujets des examens avaient carrément fuité sur les réseaux sociaux nécessitant à ce que la moitié des épreuves soient refaites, les hautes autorités du pays ont pris le taureau par les cornes. Depuis une année, elles ont chargé les services du ministère de l’Education nationale de coordonner la préparation des épreuves de fin d’année avec, tenez-vous bien, tous les corps des services de sécurité, à savoir la police, la gendarmerie et l’armée. Elles ont ainsi préparé un plan de guerre, avec des mesures des plus radicales, en plus d’avoir mobilisé plus de 100.000 hommes, deux fois plus que lors des dernières élections législatives.14.000 policiers assurent de ce fait les 4000 opérations d’escorte de l’acheminement des sujets par les voies terrestre et aérienne.

Les centres de préparation des sujets ont, eux, été transformés en véritables «bookmaker» avec l’installation d’un système de vidéosurveillance infrarouge des plus modernes, et d’appareils de brouillage des téléphones mobiles. Des détecteurs de métaux et des scanners ont également été installés à l’entrée de ces centres, lesquels ont été aménagés en deux zones, une zone verte gérée par leurs propres services de sécurité et une zone rouge gérée par 40 policiers dont huit spécialisés dans la vidéo-surveillance sous l’autorité d’un commissaire principal et dont l’accès est interdit aux non-détenteurs d’un badge. Les sujets sont sous haute surveillance et gardés dans 50 salles équipées d’un système de vidéosurveillance et d’un système de brouillage au niveau des directions de l’éducation sous la supervision d’un policier et d’un gendarme.

Ils ne passeront pas la nuit dans les salles d’examens, mais sont acheminés le jour même sous une forte escorte! On se croirait dans un film hollywoodien…Encore plus incroyables, des«snipers» du Web surveilleront la Toile 24 h sur 24 pour détecter toute information suspecte qui pourrait chambouler le bon déroulement de ces épreuves. Ce sont des équipes spécialisées dans la lutte de la cybercriminalité, dépendant des services de sécurité qui seront à pied d’oeuvre, sous l’autorité de l’Organe national de prévention et de la lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, pour suivre les activités des utilisateurs des réseaux sociaux et contrer toute tentative de fuite des sujets, en un temps record et de poursuivre les contrevenants.

Ce plan antifraude qui est digne des films hollywoodiens aura donc été remis en cause en quelques minutes, d’un petit clic! Ce qui démontre que ceux qui ont diffusé ces sujets sont soit, des élèves bénéficiant de complicité, ou carrément les membres du personnel concernés par l’encadrement de cet examen. Dans les deux cas, cela ressemble véritablement à un complot! La situation est des plus graves. Assisterons-nous au même scénario que celui de l’année dernière? En tout cas, l’accès à Internet était restreint durant toute la durée des épreuves, et ce à travers tout le pays…

Categories: Afrique

Les russes intéressés par l’investissement dans l’industrie: L’Algérie gagne en visibilité

Mon, 12/06/2017 - 11:16

L’Algérie a opté depuis quelques années pour une démarche d’investissement et d’approche industrielle fondées sur la diversification économique et de partenaires à la fois.
Le vice-ministre russe de l’Industrie et du Commerce, Alexandre Morozov, a annoncé que la Russie mettra en oeuvre un canevas pour booster la coopération algéro-russe dans le domaine de l’industrie mécanique et des énergies renouvelables.

Le vice-ministre russe axe lors de sa visite en Algérie son attention sur la nécessaire coordination économique avec l’Algérie pour diversifier ses investissements dans le secteur industriel.
Le partenariat économique est conçu comme la clé de voûte qui puisse consolider et renforcer la relation diplomatique entre l’Algérie et la Fédération de Russie. C’est le maître-mot sur lequel est revenu le vice-ministre russe de l’Industrie et du Commerce, Alexandre Morozov, en soulignant que «actuellement, on doit penser à des projets industriels concrets et de haute technologie allant dans le sens de la promotion du partenariat bilatéral dans le domaine de l’investissement.

Les gouvernements algérien et russe jugent nécessaire de commencer à diversifier davantage les relations économiques et commerciales entre les deux pays», a-t-il expliqué.
L’Algérie a opté depuis quelques années pour une démarche d’investissement et d’approche industrielle fondées sur la diversification économique et de partenaires à la fois, cette nouvelle approche pourrait se transformer comme un atout sûr permettant au pays de tisser des relations économiques fondées sur l’échange commercial et le partenariat économique.

L’industrie mécanique est en train de prendre le devant de la scène économique après avoir enclenché le processus de la mise en place des usines de fabrication des voitures comme c’est le cas avec le français Renault ou Peugeot ou le géant allemand Volkswagen qui vient de sortir sa première voiture sur le marché algérien. Ce redéploiement des Russes, montre que l’Algérie commence à se frayer un chemin sûr d’une industrialisation dans le domaine de la mécanique avec une approche étudiée et conçue sur la base des besoins et les choix qu’impose l’économie mondiale.

Les Russes veulent reconquérir la branche ferroviaire en Algérie, ils veulent apporter une véritable valeur ajoutée sur le plan de la haute technologie dans ce domaine.
D’ailleurs le vice-ministre russe indique que «ces entreprises sont intéressées à réaliser des projets avec des partenaires algériens à travers des usines mixtes d’assemblage de matériel roulant et la création de centres de services dans le secteur ferroviaire», a-t-il souligné.

Les Russes sont connus pour leur maîtrise avérée dans la fabrication de véhicules poids lourds, cette renommée fait que même l’Algérie réfléchit sérieusement à négocier sa part en matière de partenariat avec la société russe Pao Kamaz, qui est considérée comme le plus grand producteur de véhicules poids lourds en Russie. Cette diversification dans le domaine économique avec la Russie va renforcer les relations bilatérales entre les deux pays dans le domaine économique et commercial, dans la mesure où la Russie et l’Algérie entretiennent des échanges diplomatiques pour trouver une démarche commune à même d’approfondir les rapports économiques et commerciaux entre les deux pays.

L’Algérie et la Russie entrent dans une nouvelle étape qualitative qui consiste à faire de leur partenariat économique et commercial un véritable engagement dans tous les domaines de la coopération même celle qui relève de la haute stratégie. L’Algérie a décidé de maîtriser l’énergie verte et faire recours aux énergies renouvelables.
Cette nouvelle conception va permettre au pays de résoudre la problématique de la gestion des déchets, d’ailleurs dans ce sens le dossier en rapport avec le traitement des déchets industriels et ménagers et la gestion des ressources en eau figurent parmi les priorités qui doivent être abordées et pour que le processus prenne son cours le plus rapidement possible.

L’économie propre est le pari que l’Algérie souhaite réaliser d’ici 2040, donc l’énergie renouvelable est une priorité des priorités qui sera négociée avec les Russes pour enclencher l’amorce de la coopération dans ce domaine de l’économie de l’avenir.

Categories: Afrique

Des postulants d’un âge avancé à Constantine: Le bac des seniors

Mon, 12/06/2017 - 11:15

Ils sont 353 à passer l’examen de plus de 40 ans et la «doyenne» des candidats seniors est une sexagénaire, née en février 1954.
Chaque année, ils sont des centaines de milliers de candidats à concourir pour décrocher le «sésame» d’entrée aux campus, dont des «séniors», ces postulants d’âge mûr convaincus que le baccalauréat constitue le plus illustre des examens sans lequel aucun diplôme universitaire n’est concevable. Sur un total de 23.503 candidats inscrits au baccalauréat dans la wilaya de Constantine, dont 9838 libres, pas moins de 353 postulants de plus de 40 ans ont décidé de tenter leur chance pour décrocher la réussite à cet examen prestigieux, a indiqué Mohamed Bouhali, directeur de l’éducation (DE), révélant que la «doyenne» des candidats seniors à Constantine est une septuagénaire, née en février 1954. Ces candidats n’ont certes plus vingt ans depuis longtemps, mais leur opiniâtreté et leur désir farouche de réussite les poussent à passer l’examen du baccalauréat, pour diverses raisons personnelles intrinsèques, mais aussi sociétales.

A 54 ans, Lakhdar K., père de famille et employé dans une société, passe les épreuves du baccalauréat pour la première fois cette année, dans la filière des lettres et langues étrangères (allemand) pour réaliser un vieux rêve, mais aussi pour «encourager deux neveux également inscrits au bac 2017», confie-t-il. Animé d’une volonté de fer, ce quinquagénaire, soutenu par son entourage et le personnel du Centre régional d’enseignement et de formation à distance (Crefd) de Constantine, a suivi les cours depuis la 4 ème année moyenne et obtenu son BEM, avant de songer à «relever le défi» en tentant de décrocher son bac. Un rêve commun partagé, mais aussi un challenge, par d’autres seniors, tels Abdelaziz G. (54 ans) et Mounira B. (52 ans), inscrits respectivement dans la filière gestion et économie et lettres et langues étrangères (espagnol), qui caressent, eux aussi, le rêve de faire partie des heureux lauréats du bac 2017.

Cet examen représente un «réel symbole de réussite scolaire et sociale» conférant une certaine «dimension intellectuelle» à ses détenteurs, sans lequel aucun diplôme universitaire n’est concevable. Mère de deux lycéennes, Amira K. a décroché son bac il y a de cela cinq ans, à presque quarante ans, souligne-t-elle, et a dû faire preuve de beaucoup de volonté et de ténacité pour ne pas laisser tomber et abandonner avant l’examen. Refusant son unique statut de femme au foyer, mais aussi de continuer à ignorer ses précédents échecs au baccalauréat, Amira voulait, dit-elle, «combler un vide» et susciter la «fierté» de ses enfants qu’elle encourage sans cesse pour qu’ils puissent réussir brillamment dans leurs études.

«Ma famille m’a beaucoup soutenue, heureusement, principalement mes filles, ce qui m’a permis de ne pas flancher, surtout que cela n’a pas été facile de se replonger dans les livres après plusieurs années», ajoute-t-elle, se rappelant avec émotion cette période qu’elle avait tant appréhendée. Aujourd’hui, cette bachelière de 44 ans a un master en anglais et souhaite aller encore plus loin dans ses études, en dépit des difficultés et de ses obligations familiales, mais avoue «ne pas regretter les sacrifices consentis pour en arriver là». A 49 ans, Ilhem B. se dit aujourd’hui «comblée» d’avoir réussi son bac, il y a de cela six ans et se sent «très fière d’avoir remporté ce challenge» dans une société où le regard de celle-ci envers les non-diplômés n’est pas toujours très bienveillant, selon elle.

Affirmant que le bac lui a permis de «se débarrasser du complexe d’infériorité» qui la dévorait depuis de nombreuses années, Ilhem se sent à présent sereine et apaisée, surtout que ce sésame lui garantit de participer éventuellement à des concours qui ne lui étaient pas accessibles auparavant en vue de changer d’horizon professionnel.

Détentrice d’un master en sciences économiques, cette bachelière quarantenaire confie avoir souffert, en revanche de la «jalousie de ses jeunes camarades», lesquels ont éprouvé du mal, dit-elle, à accepter sa présence eu égard à la différence d’âge, mais aussi pour les bons résultats qu’elle a obtenus en se classant en tête de sa promotion.
Employée comme adjointe de l’éducation dans un collège, Fadila B., 45 ans, était, pour sa part, quotidiennement confrontée à ce qu’elle a qualifié de «complexe», avant de décrocher, en 2012, un bac en lettres et langues (arabe), avec une moyenne de 11,35. «Je voulais savoir ce que c’était de suivre des études universitaires, c’était une expérience très enrichissante pour moi», affirme-t-elle, heureuse de faire partie des bacheliers, mais surtout d’avoir vaincu son complexe vis-à-vis des autres.

Cette soif de continuer des études après quarante ans, constitue, selon Abdelhamid Djekoune, recteur de l’université des frères Mentouri de Constantine, «un fait exceptionnel qu’on ne rencontre pas souvent à part peut-être dans les sciences humaines et sociales». Exprimant son admiration pour ces «seniors attachés aux études», Abdelhamid Djekoune a fait remarquer que l’université accueille beaucoup plus des personnes préalablement détentrices de diplômes d’études supérieures, ayant une activité professionnelle et qui souhaitent refaire d’autres études, généralement en langues ou en droit.

Categories: Afrique

Ahmed Ouyahia lors de sa conférence de presse: « Je ne suis pas l’homme providentiel »

Mon, 12/06/2017 - 11:09

«Le RND plaide pour un débat national économique et social pour bâtir un consensus.»
Droit dans ses bottes, le ton ferme et assuré, les réponses argumentées et sans fioriture, Ahmed Ouyahia, hier, a renvoyé certains «observateurs» de la scène nationale à revoir leurs analyses quant aux équilibres du pouvoir. En réponse à quelques questions précises sur sa propre actualité et sa position dans le palais d’El Mouradia, il a simplement déclaré qu’il conservait son statut de ministre d’Etat. Il n’est pas membre du gouvernement, mais garde toujours sa qualité de membre du Conseil des ministres à l’instar de Tayeb Belaïz.

Le président de la République ne lui a pas proposé le poste de Premier ministre. Mais Ouyahia ne semble pas s’en plaindre. «J’ai occupé le poste du Premier ministre pendant 10 ans et demi, aujourd’hui, l’honneur de servir ou d’aider le président de la République à travers le poste que j’occupe actuellement me suffit», a-t-il fait savoir à l’occasion de la conférence de presse qu’il a animée au sortir du conseil national du RND.

Au sujet de la cure d’amaigrissement subie par le RND dans sa représentation au gouvernement, alors qu’il a réalisé un score sans précédent lors des législatives, il rétorquera: «Nous n’avons pas rencontré Abdelmalek Sellal à la présidence pour partager le gâteau gouvernemental.» A propos de supposées entreprises appartenant à ses proches, il a commenté «L’on a écrit que mes fils et ma femme possèdent des sociétés. Que je possède moi-même des bus, des minoteries. Je dis: «’Heureusement qu’on n’a pas cité mes enfants dans des affaires de drogue. Concernant ma femme, celui qui trouve une trace de cette société, je la lui céderai »», a-t-il dit. «Ces assertions ne me perturbent pas. Je suis un homme public depuis 20 ans. L’essentiel pour un homme c’est de pouvoir se regarder dans le miroir le matin», a-t-il indiqué.

Interrogé sur le limogeage du ministre du Tourisme 48 heures seulement après sa désignation, Ouyahia indique qu’ «il y avait eu un problème de faille de confiance et un problème de faille dans l’habilitation que l’Etat a résolu rapidement», rappelant que «ce n’est pas le chef de l’ Etat qui mène les enquêtes d’habilitation». En réponse à une question relative aux réformes économiques, il indique qu’«au RND on plaide pour un débat national économique et social pour bâtir un consensus, ça dépasse même un front de deux ou trois partis. Même s’il y a des formations politiques avec lesquelles il est définitivement clair que jamais nous ne pouvons faire une espèce de coalition ou alliance, mais il n’en demeure pas moins qu’ils sont aussi algériens que nous et que nous parlons tous du sort du peuple algérien».

La principale préoccupation formulée par le secrétaire général du RND, tient dans le risque économique que court le pays. «Aujourd’hui, l’ Algérie est confrontée à de très grandes difficultés. Si on ne se remet pas debout bien comme il faut économiquement sans le biberon du pétrole, nous risquons en 2024 ou 2025 de nous retrouver chez le FMI. Et si on se retrouve chez le FMI ça va être la tronçonneuse», prévoit-il. «Si nous ne faisons pas des efforts nécessaires, l’Algérie risque d’avoir des années très compliquées. Aujourd’hui nous tenons l’équilibre grâce aux réserves de changes qui iront en s’amenuisant puisqu’elles ne sont pas en état de se reconstituer du fait de la faiblesse des cours du pétrole. L’époque du pétrole est révolu, avec le schiste l’Opep n’a quasiment aucune influence sur le marché des hydrocarbures. «Cela justifie la nécessité de pousser aux réformes et qu’il y ait des voix qui s’élèvent contre la démagogie qui paralyseront le pays», a-t-il noté.

«Au RND, nous plaidons pour un débat national économique et social, domaine dans lequel on a des fragilités, parce que ce débat permettra aux uns et aux autres de confronter leurs idées, de compléter leur compréhension et permettra à l’opinion publique de suivre et de faire son idée car jusqu’à la fin des temps, il y aura sans aucun doute et c’est la loi de la démocratie et de la pluralité, une opposition». «L’Algérie n’a jamais connu de débats autour des réformes économiques, au niveau des forces politiques. Au niveau des experts, il y a eu un débat pendant la préparation de la révision constitutionnelle de 1997 et un autre qui a été confié au président du Cnes, le défunt Babès pendant la période du printemps arabe», a-t-il rappelé. «Il faut en finir avec le populisme par exemple. Je disais à une époque donnée en tant que Premier ministre que les augmentations de salaires vont avec la productivité et la rentabilité.

On a dit alors que Ouyahia n’aimait pas le peuple. Mais je suis un enfant du peuple. Ouyahia a peur pour son peuple, le jour où on n’aura pas les moyens pour pouvoir payer les salaires», indiquera-t-il. «J’ai toujours fait référence au FMI qui nous donne actuellement ses avis car l’ Algérie est membre dans ce club. Ce fonds n’a pas encore mis la main sur nous, mais si on retombe entre ses mains, il nous ordonnera de dévaluer la monnaie nationale, d’augmenter les taux d’intérêts et ouvrir davantage le commerce extérieur, des mesures qui nous enfonceront davantage dans la crise», explique-t-il.

«Le FMI défend les intérêts de ses principaux actionnaires de son conseil d’administration». Selon, Ouyahia, «l’aisance financière des dix dernières années, a freiné les réformes économiques qui n’ont pas avancé au rythme souhaité». D’après toujours Ouyahia, «un gouvernement ne peut pas être démagogique. Il peut, tout au plus, ne pas être assez courageux ou parfois peut-être bloqué par des situations de crainte de dérapage, nourries par le tapage démagogique de l’opposition comme lors du débat sur la loi sur la réforme de la retraite et la LF2016», a-t-il appuyé pour dire qu’il ne s’est jamais attaqué à Abdelmalek Sellal.

Categories: Afrique

Appel à un rassemblement de soutien, après-demain, à Béjaïa

Mon, 12/06/2017 - 11:06

Un appel à un rassemblement pour ce mardi 13 juin, sur la place Saïd Makbel, a été lancé par «des citoyens et citoyennes de Béjaïa, interpelés par les événements du Rif», lit-on sur l’appel en question.

A travers ce rassemblement, les initiateurs comptent exprimer «leur inquiétude quant à l’évolution des événements à Al Hoceima, notamment sur l’approche sécuritaire utilisée par le pouvoir marocain», et affirmer leur «soutien indéfectible aux revendications légitime des Rifains».

Ils dénoncent, par ailleurs, «l’arrestation arbitraire» des animateurs du mouvement Hirak et «la campagne calomnieuse» orchestrée contre les manifestants. Les initiateurs de cette action de soutien exigent, en outre, «la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus», ainsi que «l’arrêt de la répression» et «la satisfaction des revendications des Rifains».

Par ailleurs, à signaler qu’une pétition de soutien a été lancée par des intellectuels et écrivains algériens sur les réseaux sociaux.

Categories: Afrique

Taht el Moura9aba: Saison 2, Episode 16

Mon, 12/06/2017 - 10:39

تحت المراقبة – الموسم 2 I الحلقة 16

Categories: Afrique

Taht el Moura9aba: Saison 2, Episode 15

Mon, 12/06/2017 - 10:36

تحت المراقبة – الموسم 2 I الحلقة 15

Categories: Afrique

Taht el Moura9aba: Saison 2, Episode 14

Mon, 12/06/2017 - 10:34

تحت المراقبة – الموسم 2 I الحلقة 14

Categories: Afrique

Taht el Moura9aba: Saison 2, Episode 13

Mon, 12/06/2017 - 10:31

تحت المراقبة – الموسم 2 I الحلقة 13

Categories: Afrique

CRB: Chérif El Ouazzani l’autre option

Mon, 12/06/2017 - 10:21

Même si la saison n’est pas finie, et du moment que le technicien marocain Badou Zaki vient de se lier à la formation de Tanger pour la saison prochaine, du côté de Belouizdad, le nom du futur coach fait toujours l’actualité. En effet, après quelques jours d’une entame de négociation avec l’ex-technicien des Rouge et Noir, Adel Amrouche, pour s’occuper des affaires techniques du club dès la saison à venir, ce dernier vient de décliner les sollicitations du président El Hadj Mohamed Boussof, selon nos sources Amrouche, ne serait plus porté à revivre une autre mésaventure avec le football national, ce qui aurait contraint les dirigeants des Rouge et Blanc à revoir leur copie et surtout voir ailleurs.
Chérif El Ouazzani se rapproche de Belouizdad
Comme annoncé lors de notre précédente édition, la direction du club de Laaquiba, qui a dans ses petits papiers plusieurs noms de coach au cas où les pourparlers avec Adel Amrouche échoueraient, entre autres l’actuel coach de l’USMBA, Si Tahar Chérif El Ouzzani. Notre source avance que ce dernier serait en contact avec l’ex-poumon des Fennecs des années 80 et début 90 pour le persuader de venir entraîner le club de Laâquiba, lui qui ne serait plus emballé à l’idée de renouveler avec l’USMBA après ce qu’a vécu le club cette saison entre les joueurs et leur président.
Les négociations ont bien avancé entre lui et les dirigeants
Selon notre source, les négociations entre le technicien de l’USMBA, Chérif et Ouazzani, et les dirigeants du Chabab se seraient bien avancées et sur tous les plans, puisque ce dernier aurait donné son accord de principe à ses éventuels futurs dirigeants, surtout que les collaborateurs de Boussof ont été très séduits par le travail accompli par l’ex-gloire du football national au sein de la formation de l’Ouest du pays. De son côté, CEO aurait affirmé aux dirigeants belouizdadis de garder au secret les négociations entre les deux parties, par respect aux deux clubs qui vont se croiser prochainement en demi-finale de la Coupe d’Algérie.
Dernière étape des négociations, après les demi-finales
D’autre part, il est attendu que les négociations se poursuivent et s’entérinent une fois pour toute après les prochaines demi-finales de Coupe d’Algérie. Les deux parties devraient finaliser autour d’une table des négociations et régler quelques détails liés à la venue du coach, entre la question des membres du staff technique, ou CEO voudrait ses anciens collaborateurs, alors que les dirigeants de la formation de Laaquiba souhaiteraient maintenir Saber Bensmail suite à son bon travail accompli jusque-là.
 

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JSK : Aïboud irrite le staff !

Mon, 12/06/2017 - 10:20

La JSK a gagné son match de samedi soir face à l’USMBA sur le score d’un but à zéro. Cette petite victoire est suffisante pour les Kabyles de porter leur capital points à 37, ce qu’il faut pour se maintenir en élite à une journée de la fin de l’exercice. Ce dernier match a été marqué par certaines scènes. D’abord, il y a eu la non-convocation de quatre seniors remplacés par des espoirs, puis l’entrée de deux jeunes réserves comme titulaires. Le technicien Rahmouni avait surpris plus d’un, sachant que le moindre faux pas allait coûter à la JSK son maintien. En revanche, le coach a expliqué les raisons qui l’ont poussé à se passer des cadres. Selon ses dires, certains pour des considérations purement techniques, tandis que d’autres qu’il refusait de citer, leur comportement perturbe le groupe, donc il faut les écarter. Par ailleurs, un autre incident est venu mettre de l’huile au feu dans le banc des remplaçants, c’est le cas de Samir Aïboud. Ce dernier vit difficilement, il faut le reconnaître son statut de remplaçant depuis quelques semaines. Face à l’USMBA, Rahmouni lui a préféré Oukaci, un autre joueur de la classe biberon pour qui on a décide de renouveler la confiance. Cependant, avec la sortie d’Oukaci en fin de match pour cause de blessure, le driver a demandé à Aïboud de s’échauffer, mais le joueur l’a surpris par sa réponde négative. Cette réaction a déplu au staff technique qui ne compte pas faire passer l’incident sous silence.

Sa participation contre le CRB est compromise, selon le coach
La réaction de Samir Aïboud à l’égard de son entraîneur ne passera pas sous silence. C’est ce qu’a indiqué le coach en déclarant qu’il sera interdit d’entraînement lors de la reprise du travail, jusqu’à ce qu’il s’explique devant le conseil de discipline. Le driver l’a instruit de commencer les exercices d’échauffement pour prendre sa place à quelques minutes de la fin, mais le joueur a refusé catégoriquement. Selon le coach kabyle, Aïboud écopera d’une sanction technique, en l’éloignant du dernier match de la saison face au CRB.

Aïboud refuse de faire le moindre commentaire
Voulant savoir les raisons de sa réaction, Aïboud refusait de faire le moindre commentaire, et préfère s’abstenir pour ne pas compliquer davantage son cas avec le staff technique. En tout cas, le joueur avait l’air déçu, et espérait un meilleur traitement, sachant qu’en début de saison, il a été accrédité de superbes prestations avec à la clé un statut de titulaire indiscutable. Aïboud serait-il en train de traverser un passage à vide qui a influé sur son rendement. Une chose est sûre, il reste un joueur pétri de qualités et qui peut rendre d’énormes services à son club. Plusieurs souhaiteraient voir ce différend entre lui et Rahmouni se dissiper et que les choses rentrent dans l’ordre dans l’intérêt de la JSK.
 

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JSK/Ferhani : «Non, je ne suis pas déconcentré par ce qu’on dit de……»

Mon, 12/06/2017 - 10:19

L’arrière gauche Houari Ferhani s’est montré très soulagé après la victoire réalisée face à l’USMBA. Dans cet entretien, il a évoqué plusieurs sujets notamment celui qui concerne son avenir, lui qui, rappelons-le, a été contacté par plusieurs équipes que ce soit en Algérie ou bien à l’étranger.
Vous avez assuré le plus important en battant l’USMBA. On imagine que vous êtes aux anges?
Nous sommes plus qu’heureux, la joie est indescriptible ! Nous attendions ce moment depuis très longtemps. Nous avons vraiment souffert car ce n’est pas facile de défendre le maillot d’une aussi prestigieuse équipe. On savait qu’on n’allait pas descendre mais il était difficile pour nous de l’expliquer aux supporters. Nous avons relevé le défi, je tiens donc à remercier tout le monde sans exception.
Comment vous sentez-vous psychologiquement après ce succès ?
On se sent plus libres désormais. Maintenant, on peut dormir tranquillement la nuit car en vérité, on ne fait que des cauchemars depuis quelque temps. La pression était terrible sur nos épaules. Hamdoullah, tout est bien fini. Il faut bien apprendre la leçon pour éviter les mêmes erreurs la saison prochaine. L’équipe est née pour gagner des titres, elle doit retrouver son lustre d’antan.
Peut-on dire que c’est déjà les vacances pour vous ?
Non, ce n’est pas parce que le maintien est assuré que nous allons prendre nos vacances. Il reste encore un match à jouer, il faut le préparer convenablement. Notre but est de finir la saison sur une bonne note. Depuis quelque temps, l’équipe est revenue en force puisque nous avons réalisé trois victoires et un nul lors des quatre derniers matchs. Cela explique que nous avons quand même un bon groupe.
On imagine que vous n’allez pas vous donner à fond quand même face au CRB ?
On n’ira pas au 20-Août pour faire de la figuration. C’est un match comme tous les autres. Il est important, nous allons nous donner à fond et prouver que cette équipe a du potentiel. Je suis très content aussi pour les jeunes du cru alignés. Ils étaient tous à la hauteur. Je leur souhaite beaucoup de réussite.
Sur le plan personnel, n’avez-vous pas été perturbé par tous les contacts qui pleuvent de partout sur vous ?
Je n’ai jamais été perturbé par les contacts. Je suis à la JSK et je ne manque de rien dans cette équipe. Nous étions en danger, donc tout le monde s’est focalisé sur l’avenir du club et essayait de trouver la solution pour quitter la zone rouge. Ma concentration a toujours été au maximum et je n’ai à aucun moment triché. Au contraire, je m’entraîne avec beaucoup de sérieux.
Pensez-vous sincèrement à quitter la JSK ?
Non, je ne pense pas actuellement à quitter la JSK. Je suis toujours sous contrat et je n’ai pas le droit de changer d’air. Je ne manque de rien dans cette équipe, j’ai toujours été à l’aise. Je le redis, je suis venu à la JSK pour progresser et gagner des titres. J’ai toujours faim de trophées, alors je ne pense pas à partir.
Qu’avez-vous à dire aux supporters lesquels, encore une fois, étaient à la hauteur ?
Les supporters constituent la force de la JSK. Depuis le début de saison, ils ont toujours été à la hauteur. Que ce soit à domicile ou à l’extérieur, ils remplissaient les gradins. Personnellement, je tiens à les remercier, c’est grâce à eux que l’équipe est sauvée. Nous allons faire de notre possible pour leur rendre l’ascenseur la saison prochaine. On doit retrouver notre vrai niveau et jouer les premiers rôles.
 

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CAN 2019 – Qualifications (Gr. D) : Le Bénin s’impose face à la Gambie

Mon, 12/06/2017 - 10:17

Le Bénin s’est imposé face à la Gambie, sur le score d’un but à zéro, ce dimanche à Cotonou, en match comptant pour la 1ère journée du groupe D des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019. Les Écureuils ont réussi à prendre l’avantage en seconde période grâce à la réalisation de Stephane Sessegnon (53’).  De leur côté, les Verts feront leur entrée en lice ce soir face au Togo. La rencontre aura lieu à 22h au stade Mustapha Tchaker de Blida.

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CSC : Arama : «On a pris l’équipe avec 14 points et on a relevé le défi»

Mon, 12/06/2017 - 10:14

C’est un homme très heureux qui s’est adressé à nous après la réalisation du maintien de l’équipe en Ligue 1 Mobilis. Tarek Arama, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a estimé : «Vous ne pouvez imaginer combien on est contents du sauvetage de l’équipe de la relégation. On a hérité d’une situation catastrophique avec un capital de 14 points, mais Dieu merci on a réussi à récolter 22 points et à assurer le maintien. Donc on a pu relever le défi en permettant au club de se maintenir parmi l’élite.»
«Le CSC mérite de rester parmi l’élite»
Pour Tarek Arama, «le CSC est un grand club qui devra toujours évoluer au côté des grands et parmi l’élite. On mérite bien de rester parmi les équipes de Ligue 1 Mobilis et cette victoire acquise face au NAHD est la parfaite illustration qu’on a une bonne équipe capable de rivaliser avec les meilleures».
«Les joueurs m’ont fait confiance et j’ai tenu promesse»
Il a tenu aussi à remercier les joueurs pour la confiance placée en sa personne, en déclarant ce qui suit : «Les joueurs m’ont fait confiance et je ne les ai pas déçus en les régularisant. D’ailleurs il ne nous reste que deux mois de salaire à leur payer, c’est tout. J’ai tenu promesse et j’ai fait mon possible en répondant à leurs larges attentes.»
«Mes félicitations au staff technique, aux joueurs et surtout aux Sanafir»
Le manager général du CSC a tenu à rendre hommage au staff technique à sa tête Amrani, aux joueurs et surtout aux supporters qui ont contribué au sauvetage du CSC du purgatoire : «Je félicite le staff technique pour le travail accompli et les joueurs qui ont été de vrais acteurs sur le terrain, et surtout les Sanafir qui ont contribué de fort belle manière au sauvetage de l’équipe.»
«Il est encore prématuré de parler de changements et l’ENTP saura ce qu’elle aura à faire»
En conclusion et à une question relative aux changements qui seront opérés dans l’effectif, notre interlocuteur estime : «Il est encore prématuré de parler des remaniements qui seront opérés. Il nous reste un dernier match à disputer face au MCO qu’on doit gagner, après on aura le temps de penser à l’avenir de l’équipe. En plus l’ENTP saura comment faire le ménage et apportera des changements radicaux qui ne seront que bénéfiques pour le CSC.»

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Alcaraz : « Avec une meilleure efficacité en attaque, on aurait mieux géré le match »

Mon, 12/06/2017 - 10:10

Le sélectionneur national Alcaraz est revenu lors du point de presse d’hier soir sur le rendement de ses joueurs face au Togo. Et malgré la victoire de son équipe, le technicien espagnol s’attendait à une meilleure efficacité de son équipe. Il espère tout de même à ce que le jeu s’améliore dans les prochaines semaines. 

« On a manqué d’efficacité » 
« En première mi-temps, nous étions dans le bain. Malheureusement, nous n’avons pas été très efficaces devant les buts. C’est à ce moment-là que nous nous sommes mis en difficulté pour la suite de la rencontre. Je dois dire que le nombre de joueurs blessés dans cette partie a quelque peu influencé négativement sur le jeu notamment avec la sortie de Attal qui a eu une luxation de l’épaule. Il n’y a pas que lui puisque même Feghouli a quitté la partie blessé à la cuisse. J’estime que nous avons eu plus de difficultés en seconde période qu’en première. » 

« Voici pourquoi l’équipe a connu une baisse de régime » 
« C’est un match qui s’est joué dans une période difficile. En plus de la fin de saison, il y a le régime alimentaire qui est complètement différent des autres jours puisque les joueurs font carême. Mais fondamentalement, ce qui explique la baisse de régime en seconde période est le fait de n’avoir pas su concrétiser l’ensemble des occasions offensives en première période. C’est ce qui a influé négativement sur le rendement de mes joueurs. » 

« Toute stratégie de jeu a besoin de temps » 
« On a analysé le jeu de l’équipe algérienne par le passé. Le rendement et le niveau des joueurs aussi. On est en train de mettre en place une nouvelle stratégie de jeu dans cette équipe. Mais je tiens à dire que toute stratégie de jeu a besoin de temps. On espère que cela apportera des fruits dans les prochaines semaines voire les prochains mois. J’espère avoir gagné un peu de temps avec ces deux dernières rencontres. » 

« Voici ce que j’attends de Bentaleb » 
« Le rôle de Bentaleb au milieu du terrain est de distribuer de bons ballons pour les attaquants. C’est d’ailleurs ce rôle qu’accomplit le joueur dans son club. J’ai vu une dizaine de matchs de Bentaleb avec le Schalk 04 et j’ai constaté que c’est joueur qui doit évoluer prêt des défenseurs. Il est très efficace dans la relance. C’est pour cette raison que je lui confié cette mission en sélection. Je reste convaincu qu’il peut beaucoup nous apporter dans ce sens. » 

« Guedioura se trouve dans une excellente forme » 
« Nous avons toujours besoin de joueur comme Adlène Guedioura. C’est un élément de grande expérience. Il se trouve aussi dans une excellente forme physique. Je l’ai donc aligné à son poste et je suis très satisfait de son rendement face au Togo. C’est un joueur qui nous sera très utile pour la suite. » 

« Personne n’est titulaire à part entière même Mahrez » 
« Je ne vais pas m’étaler maintenant sur le rendement de chaque joueur. Je préfère évoquer le rendement du collectif. En tous les cas, les joueurs savent qu’ils doivent rester compétitifs. Celui qui connaitra une baisse de régime pourra perdre son statut de titulaire. Personne n’est assuré d’avoir sa place même Mahrez pourrait rester sur le banc. » 
 
« L’entrée de Feghouli était pour donner un plus au compartiment offensif » 
« Nous avons fait incorporer Feghouli en seconde période pour qu’il donne un plus dans le compartiment offensif. J’ai voulu apporter du sang neuf en attaque car les attaquants en avait besoin. Après la sortie de Attal, il fallait retrouver un certain équilibre que ce soit sur le côté mais surtout dans le compartiment offensif. »

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Leroy : « Je suis fier de mes joueurs malgré la défaite » 
«Je suis bien évidemment déçu du résultat de la partie car je reste convaincu que le nul aurait été plus équitable. Mes joueurs ont réalisé une très belle rencontre. Certes, nous avons commis une erreur défensive qui nous a coûté cher, mais dans l’ensemble mes joueurs ont réalisé un grand match. Je félicite mes joueurs pour cette prestation car nous avons mis cette équipe d’Algérie en difficulté, notamment en seconde période. Nous avons beaucoup travaillé sur le plan tactique. J’ai dit à mes joueurs en fin de match que j’étais fier d’eux. Je suis déçu mais je suis aussi fier de mes hommes.» 
 

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Une petite victoire, sans la manière !

Mon, 12/06/2017 - 10:09

Stade : Tchaker (Blida)
Affluence : nombreuse
Arbitres : Joshua Bondo, Oamogeste Godisamang, Moemedi Monakwane (Botswana)
But : Hani (23′) Algérie
Avertissements : Feghouli (49′) Algérie; Atchou (30′), Ouro Sana (41′) Togo

Algérie : Mbolhi, Attal (Feghouli 46′ ensuite Medjani 80′), Ghoulam, Mandi, Bensebiani, Guedioura, Bentaleb, Hanni, Mahrez, Brahimi (Soudani 68′), Slimani
Entraîneur : Alcaraz

Togo : Bassa Djeri, Djene, Ouro Sana, Gbegnon, Kouloun, Mlapa, Adebayor, Atakora, Laba (Agbegniadan 58′), Atchou, Bebou
Entraîneur : Leroy

L’Algérie a accueilli le Togo dans le cadre de la première journée du groupe D des éliminatoires de la CAN-2019. Les poulains d’Alcaraz avaient, au coup d’envoi de cette rencontre, plusieurs raisons de s’imposer. Éliminés sans gloire dès le premier tour de la CAN 2017, c’était pour eux une belle occasion pour se ressaisir. En plus d’entamer convenablement la campagne des éliminatoires pour la prochaine CAN, les Fennecs avaient à accumuler de la confiance avant la double confrontation contre la Zambie, décisive pour la qualification au Mondial-2018.
Ce sont deux équipes décidées qui se sont présentées à l’appel de l’arbitre sur la pelouse du stade Tchaker. Au final, les Fennecs arracheront une victoire mais sans y mettre la manière.
Le départ en trombe des Fennecs
Dés le coup d’envoi de la rencontre, les joueurs  d’Alcaraz  annoncent la couleur et se ruent en attaque. A la 5′,  le centre tir de Ghoulam sera difficilement sorti par Bassa Djene. Une minute plus tard, Slimani, bien lancé par Attal, perd son duel face au portier togolais. Les Algériens exercent un pressing effrayant sans pour autant trouver la faille. Les Fennecs bénéficieront d’un coup franc dans les 35 mètres. Le tir de Mahrez est capté par le gardien des Eperviers.
23′, le lob gagnant de Hani
La première occasion pour le Togo aurait pu être la bonne. Suite à un long dégagement, MBolhi ratera totalement sa sortie. Le tir d’Atchou sera sauvé sur la ligne par Bensebaïni. La réaction des Algériens se fera deux minutes plus tard. Suite à un bon centre de Mahrez, la reprise de la tête de Slimani sera captée par Bassa.  C’est un moment fort pour les Algériens et ce sera payant à la 23′. Bensebiani trouvera Slimani qui démarquera Hani de la tête. Le capitaine d’Anderlecht ajustera un lob sur Bassa qui fera mouche (1-0). Présents dans les duels, les camarades de Slimani dominent les débats devant des Togolais plutôt brouillons.
La chevauchée fantastique d’Attal
A la 32’, Slimani servi en profondeur par Bentaleb, se présentera seul face à Bassa, mais il sera signalé en une position de hors jeu pas évidente. Après une lointaine tentative d’Adebayor, Attal effectuera une longue chevauchée et il mettra dans le vent plusieurs joueurs togolais. Son tir en bout de course passera loin de la cage de Bassa. Une action appréciée comme il se doit par le public de Tchaker. La domination des Algériens est quasi permanente et les Togolais se contenteront de défendre bec et ongles pour ne pas encaisser de but.
Bassa Djeri fait bonne garde
Les Fennecs se créeront coup sur coup deux occasions nettes de scorer. A la 42′, Slimani, servi par Hanni, n’arrivera pas à tromper Bassa Djeri suite à un tir sec. Hanni, encore lui servira Mahrez d’une talonnade. Le joueur de Leicester n’arrivera pas à tromper le portier togolais. La mi-temps sera sifflée après une minute de temps additionnel sur une petite avance au score pour les Algériens. Après la pause, Alcaraz procédera au remplacement d’un défenseur, Attal, par un milieu offensif, Feghouli. Logique si l’on se réfère à l’organisation tactique prudente des Eperviers. A la 51′, suite à une ouverture de Mahrez, Slimani sera bousculé dans la surface sans que l’arbitre  bronche. Le jeu a baissé d’intensité suite au repli des Algériens.
53′, l’avertissement sans frais d’Adebayor
Ces derniers ont failli être punis à la 53′. La reprise d’Adebayor frôlera la transversale de M’Bolhi. Le même Adebayor, libre de tout marquage, verra son tir enveloppé passer juste à côté du cadre. Le capitaine togolais est dans tous les bons coups. Il servira à la 61′  Laba à qui n’arrivera pas à tromper la vigilance de M’Bolhi. Juste après, Brahimi sèmera la panique dans la défense togolaise, mais son centre sera contré par un défenseur.
Les Verts à la peine
La réplique des Eperviers se fera à la 70′. Agbegniadan hérite d’un bon  ballon mais il sera signalé en position de hors jeu. C’est un moment fort pour les Togolais. A la 74′, Adebayor réceptionne une passe d’Atchou, mais il ne cadre pas sa frappe. Bensebiani effectuera une énergique intervention devant Adebayor à la 80′, et entrayera ainsi une occasion togolaise. Les Algériens tenteront de porter le danger. Ce sera par Soudani qui écrasera sa frappe à la 82′. Trois minutes plus tard Slimani ne trouvera pas Mahrez qui était idéalement placé. Le moins que l’on puisse dire est que les Algériens ont connu une fin de match compliquée. Cela se verra lors des trois minutes des temps additionnels. Les choses en resteront là, après un lob dans le décor de Soudani qui a oublié Slimani qui était mieux placé. Côté algérien, on retiendra la victoire, mais sûrement pas la manière, au vu de la fin de match douloureuse des Fennecs.
 

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