Les informations présentées sur cette page, valables au 22/04/2021, sont susceptibles d’évoluer. Le texte et la carte sont intégralement mis à jour de manière hebdomadaire. Nous signalons les dernières nouvelles dans un encadré en début d’article.
Par ailleurs, les pays frontaliers de la France font l’objet d’une mise à jour plus régulière. Les changements sont indiqués dans le texte, avec la date à laquelle les mesures sont valables.
Outre l’Union européenne, le Royaume-Uni et les pays de l’Espace économique européen sont également couverts dans cet article.
Face à la persistance de l’épidémie, et malgré la recommandation de la Commission européenne visant à coordonner les mesures de restriction à la libre circulation et à harmoniser les informations épidémiologiques en Europe, les États européens continuent d’imposer des mesures très variées pour accéder à leur territoire. Certains acceptent toujours les voyageurs sous conditions de test négatif ou de quarantaine, quelques pays acceptent uniquement certaines catégories de population, quand d’autres encore “ferment” leurs frontières autant que possible.
Quelle politique la France a-t-elle adopté vis-à-vis des ressortissants de l’UE ?
Les voyages internationaux depuis et vers la France sont “totalement et strictement déconseillés”, indique le site du ministère des Affaires étrangères. Les déplacements à l’étranger au départ de la France métropolitaine ne peuvent être effectués qu’avec un motif impérieux, l’ensemble du territoire étant confiné depuis le 3 avril et se déplacer au-delà de 10 kilomètres autour de son domicile étant proscrit. Seuls les frontaliers vivant à moins de 10 kilomètres d’un Etat voisin peuvent ainsi s’y rendre sans motif dérogatoire, en dehors des horaires de couvre-feu et sous réserve d’y être autorisés par le pays où ils se rendent.
Le 21 janvier, au terme d’une visioconférence entre les dirigeants européens, le président français “a annoncé l’introduction d’une obligation de présenter un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ pour l’ensemble des voyageurs européens souhaitant entrer en France (hors voyages dits essentiels)” par voie aérienne ou maritime, en excluant toutefois les travailleurs frontaliers. La mesure, entrée en vigueur le 25 janvier, a été renforcée une semaine plus tard en y incluant les voyages par voie terrestre.
Depuis le 1er février, toute entrée et sortie du territoire français à destination ou en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne (et d’Andorre, d’Islande, du Liechtenstein, de Monaco, de la Norvège, de Saint-Marin, du Saint-Siège ou de la Suisse) ainsi que des territoires d’outre-mer sont également interdites, sauf motif impérieux. Cette règle a été assouplie le 12 mars à l’égard de huit pays : il n’est plus nécessaire de justifier d’un motif impérieux pour les déplacements en provenance d’Australie, de Corée du Sud, d’Israël, du Japon, de Nouvelle Zélande, du Royaume-Uni et de Singapour. Pour les déplacements depuis ces pays, les autres restrictions à la circulation restent en vigueur : la présentation d’un test PCR négatif de moins de 72 heures avant le départ, notamment, reste nécessaire.
Face à l’émergence du variant P1 au Brésil, la France suspend ses liaisons aériennes avec le pays depuis le 14 avril.
Mi-juin, la plupart des pays de l’Union européenne et de l’espace Schengen avaient levé les mesures de restriction à leurs frontières et accepté à nouveau sur leur sol des voyageurs venus de France. Face à la deuxième vague épidémique, la quasi-totalité ont depuis réinstauré des limitations de déplacement.
Ces pays imposent des conditions plus ou moins strictes, parfois différenciées selon les régions d’origine ou de destination ou encore selon le motif du déplacement (raisons familiales/professionnelles). Certains exigent de justifier d’un test RT-PCR négatif récent, faute de quoi une quarantaine est imposée. D’autres imposent une mise à l’isolement dont la durée peut varier en fonction des tests. D’autres enfin exigent à la fois la réalisation d’un test ainsi qu’une période d’isolement.
Test RT-PCR négatif impératifA Malte, un test PCR de moins de 72 heures est requis pour l’ensemble des personnes voyageant par voie aérienne depuis la France, selon l’ambassade de France à Malte. Outre le test, les voyageurs doivent remplir un formulaire de déclaration de voyage et un autre de localisation de passager. Ils sont également soumis à une prise de température à l’arrivée et peuvent faire l’objet de tests aléatoires supplémentaires.
Chypre accepte les ressortissants français à certaines conditions. Pour pénétrer sur l’île, il faut justifier d’un test PCR négatif de moins de 72 heures puis réaliser à l’arrivée un deuxième test (payant) sur le sol chypriote. En attendant le résultat, un isolement de 24 heures est exigé. Depuis le 1er avril 2021, tous les passagers titulaires d’un certificat de vaccination délivré par la Chypre ne sont plus tenus de subir un test Covid-19 à leur arrivée ni de s’isoler.
En Islande, tout passager doit d’abord remplir un formulaire de pré-enregistrement avant de prendre l’avion. Il doit ensuite présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures (rédigé en anglais, norvégien, danois ou suédois), puis passer obligatoirement un premier test PCR à l’aéroport dès son arrivée en Islande, suivi d’une quarantaine de cinq à six jours et d’un second test à l’issue de cette quarantaine. Un test PCR positif datant de plus de 14 jours ou un test sérologique démontrant la présence d’anticorps chez le voyageur permet d’être exempté de la période de quarantaine. La mesure s’applique jusqu’au 1er mai 2021. Il existe une alternative aux tests, à savoir une quarantaine de 14 jours. Plus d’informations se trouvent sur le site internet du gouvernement islandais dédié au Covid-19.
Le Luxembourg a également introduit des restrictions. Depuis le 29 janvier, il faut présenter le résultat d’un test PCR ou rapide négatif effectué moins de 72 heures avant une arrivée par avion dans le Grand-Duché. Ce n’est pas le cas pour les voyageurs venant en train ou en voiture.
Test RT-PCR négatif, sinon période d’isolementCertains pays limitent leur accès aux personnes ayant été testées négativement au Covid-19 dans les 48 à 72 heures précédant leur voyage ou à leur arrivée à l’aéroport.
En Slovénie, les voyageurs doivent présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures. En l’absence de test, ils doivent se soumettre à une quarantaine de 10 jours. Ces contraintes ne s’appliquent pas pour les personnes ayant déjà été vaccinées.
En Suède, les tests antigéniques et salivaires sont acceptés tant qu’ils sont datés de moins de 48 heures. Le ministère français des Affaires étrangères attire toutefois l’attention sur le fait que les autorités suédoises sont “intransigeantes” sur ce point. Celles-ci recommandent par ailleurs de s’isoler au moins sept jours et de refaire un test après cinq jours.
Pour se rendre en Italie, il est nécessaire de justifier d’un test moléculaire ou antigénique négatif réalisé moins de 48 heures avant le départ (il n’est plus possible de faire le test en arrivant sur le sol italien). Des mesures renforcées en vigueur jusqu’au 30 avril contraignent par ailleurs les voyageurs venus de France à se soumettre à un test et à observer cinq jours d’isolement à leur arrivée sur le sol italien, quel que soit le résultat. L’isolement est ensuite levé en réalisant un nouveau test, seulement si celui-ci est négatif. Pour des informations personnalisées, le ministère italien des Affaires étrangères propose de remplir un questionnaire. Les exceptions à ces règles sont par ailleurs listées sur le site France Diplomatie.
L’Espagne exige un test PCR ou antigénique négatif de moins de 72 heures pour passer la frontière, une mesure qui s’applique également aux automobilistes. Les travailleurs transfrontaliers et les personnes résidant à moins de 30 km de la frontière espagnole sont néanmoins exemptés de ces contraintes. Un formulaire est également nécessaire pour entrer sur le territoire.
La Croatie impose aux voyageurs de disposer d’un test PCR ou antigénique négatif réalisé dans les 48 heures avant l’entrée sur le territoire croate. Dans le cas d’un test d’antigènes rapide et d’un séjour en Croatie de plus de 10 jours, un deuxième test doit être effectué dans les 10 jours suivant le dernier test. En l’absence totale de test à l’arrivée, le voyageur doit en réaliser un en entrant sur le territoire avec une période d’isolement, qui peut durer jusqu’à 10 jours, dans l’attente d’un résultat négatif. Les personnes rétablies du Covid au cours des trois derniers mois sont exemptées de test ou d’isolement sur justificatif. Celles qui ont reçu leur deuxième dose du vaccin échappent également à ces obligations.
En Pologne, un résultat négatif à un test PCR de moins de 48 heures (en polonais ou en anglais) exonère de quarantaine depuis le 23 janvier (il est obligatoire pour les voyages en avion). Les voyageurs n’en disposant pas doivent passer par une période d’isolement de dix jours, pouvant être levée après un test réalisé sur le territoire polonais. Les personnes ayant été vaccinées contre le Covid-19 (sur présentation d’un certificat de vaccination) sont exemptées de la quarantaine, même en cas d’absence de test.
Il est obligatoire de présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures pour entrer en Bulgarie, et ce jusqu’au 30 avril. Les citoyens bulgares et les personnes ayant une résidence permanente ou de longue durée qui ne présentent pas le résultat négatif de ce test doivent subir une quarantaine de 10 jours. Celle-ci peut être annulée sur présentation d’un document indiquant le résultat négatif d’un test PCR effectué dans les 24 heures suivant l’entrée sur le territoire.
Période d’isolementDepuis le 12 mars, les déplacements vers le Royaume-Uni ne sont plus limités aux motifs essentiels. Pour entrer sur le territoire britannique, les voyageurs sont tenus de respecter pendant 10 jours une période de quarantaine à l’hôtel ou à domicile (en ce qui concerne l’Ecosse, seulement dans l’un des six hôtels désignés par les autorités). Il est ensuite obligatoire d’effectuer un test PCR lors des deuxième et huitième jours de la quarantaine, à réserver avant le départ. Un déplacement vers l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles est par ailleurs conditionné à la présentation d’un test négatif datant de moins de 72 heures, fait savoir le site du gouvernement britannique.
En Slovaquie, un isolement de 14 jours est obligatoire à l’arrivée. Un test peut être effectué au huitième jour de la quatorzaine qui peut prendre fin à ce moment-là si le le résultat du test est négatif. Les personnes vaccinées ou guéries du Covid-19 dans les 180 jours précédant le voyage peuvent entrer en Slovaquie, mais doivent présenter un test antigénique de moins de 48 heures ou PCR de moins de 72 heures négatif.
Test RT-PCR négatif et période d’isolementPour voyager à destination de l’Allemagne depuis la France, classée “zone à incidence élevée” depuis le 28 mars, il faut informer les autorités sanitaires locales de son arrivée et présenter un résultat négatif à un test réalisé moins de 48 heures avant l’entrée sur le territoire (avec certaines exemptions pour les frontaliers alsaciens se rendant dans le Bade-Wurtemberg). Le test n’empêche pas de passer par une période d’isolement de 10 jours (avec certaines exemptions pour les séjours inférieurs à 72 heures dans certains Länder ou pour les travailleurs frontaliers se rendant en Sarre et en Rhénanie-Palatinat), qui peut être réduite à cinq jours dans certains Länder sur présentation d’un second test négatif réalisé en Allemagne au plus tôt cinq jours après l’entrée sur le territoire. Les travailleurs transfrontaliers se déplaçant entre la Moselle et les régions allemandes limitrophes ont l’obligation de réaliser des tests réguliers.
Depuis le 19 avril, il n’est plus nécessaire d’avoir un “motif essentiel” pour se rendre en Belgique. Il est toutefois impératif de remplir le formulaire de Localisation du Passager (PLF) dans les 48 heures précédant l’arrivée sur le sol belge. Les personnes recevant un SMS devront se soumettre à une quarantaine et passer un test de dépistage du Covid les premier et septième jours. Pour les séjours supérieurs à 48h, un résultat négatif d’un test PCR datant de moins de 72 heures sera en outre demandé (les personnes vivant à moins de 30 kilomètres de la frontière n’ont pas besoin de ce test). Une quarantaine de 10 jours est aussi obligatoire, laquelle peut être écourtée en cas de résultat négatif à un test, réalisé le septième jour au plus tôt. Les voyageurs sont exemptés de ces démarches, même du formulaire, en cas de séjour de moins de deux jours avec un transit par la route.
L’Autriche impose une quarantaine de 10 jours qui peut être levée au bout de cinq jours si un test PCR ou antigénique se révèle négatif. Depuis le 10 février, un test PCR négatif de moins de 72 heures ou antigénique de moins de 48 heures est également obligatoire pour entrer sur le territoire. Le cas échéant, un test devra être fait dans les 24 heures suivant l’arrivée mais la quarantaine reste applicable. Pour certaines catégories de personnes (voyages pour raisons humanitaires, voyages d’affaires, soutien médical, services judiciaires et personnel diplomatique), le résultat négatif du test suffit. En plus de cela, un contrôle de température est effectué à l’aéroport de Vienne, lequel peut conduire à un examen médical plus approfondi si la température est supérieure à 37,9°C.
Ces mesures concernent également les voyageurs à destination du Portugal. Depuis que le taux d’incidence français est remonté courant mars, les voyageurs en provenance de l’Hexagone doivent non seulement présenter un test PCR négatif mais aussi observer une période d’isolement de 14 jours à leur arrivée sur le sol portugais. Les voyages sont autorisés seulement pour motif impérieux.
Depuis le 16 mars, l’arrivée aux Pays-Bas par avion, bus, train ou bateau est soumise, au choix, à un test PCR négatif réalisé dans les 24 heures précédant l’embarquement ou à un test PCR négatif datant de 72 heures au plus avant l’arrivée aux Pays-Bas ainsi qu’à un test rapide négatif, datant de 24 heures maximum avant l’embarquement. Le pays n’impose pas de test négatif pour un voyage en voiture. De plus, les voyageurs doivent respecter un isolement de 10 jours, pouvant être réduit sur présentation d’un test PCR négatif réalisé à partir du cinquième jour.
Pour se rendre en Estonie, le résultat d’un test négatif de moins de 72 heures doit être présenté à l’embarquement. A l’arrivée, les voyageurs doivent se placer en quarantaine pour 10 jours, sauf si un test réalisé à partir du sixième jour, par ailleurs obligatoire, donne un résultat négatif. Un questionnaire en ligne est également à remplir 24 heures avant son arrivée. Les personnes vaccinées au cours des six derniers mois ou qui se sont rétablies du Covid-19 au cours des six derniers mois en sont exemptées.
En Grèce, toute personne âgée de plus de 10 ans doit présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un certificat de vaccination en plus d’un formulaire de localisation. Selon l’ambassade de France à Athènes, “le certificat de test négatif au Covid doit obligatoirement être rédigé en anglais et comporter le numéro de passeport/carte d’identité du voyageur”. Enfin, des tests antigéniques supplémentaires peuvent être réalisés à l’aéroport, mais aussi au poste frontière avec la Bulgarie, seule voie terrestre encore ouverte. Une période d’isolement de sept jours est également obligatoire, indépendamment des résultats de ces tests.
En Irlande, un test PCR négatif de moins de 72 heures est nécessaire pour s’y rendre. Le test n’exonère pas d’une période de 14 jours de quarantaine obligatoire. La France étant maintenant considérée comme territoire “à haut risque” par l’Irlande, la quarantaine doit être effectuée dans un hôtel désigné par les autorités. Il est possible de réserver sa chambre sur le site Quarantine Hotels Ireland. En cas de nouveau test PCR négatif réalisé le dixième jour au plus tôt, la quarantaine peut être écourtée.
La Lituanie impose quant à elle la présentation d’un test PCR de moins de 72 heures assorti d’une période d’auto-isolement de 10 jours mais qui peut être réduite en cas de test négatif après le septième jour. Les personnes ayant déjà été vaccinées peuvent circuler sans restrictions, de même que les personnes déclarées guéries du Covid-19 au plus tard 90 jours avant leur voyage, à condition de présenter dans les deux cas un certificat d’un établissement de santé. Tous ces documents sont acceptés dans n’importe quelle langue officielle de l’Union européenne.
La plupart des voyageurs souhaitant se rendre en Roumanie par avion, train ou bus, doivent présenter un résultat négatif de test PCR effectué moins de 72 heures avant l’embarquement et effectuer une période de quarantaine de 14 jours. Celle-ci peut être raccourcie avec un deuxième test PCR réalisé au moins huit jours après l’arrivée. Les personnes attestant de leur vaccination (seconde dose administrée depuis au moins 10 jours) ou déjà infectées par la Covid-19 entre 14 et 90 jours avant leur arrivée sont dispensées de quarantaine, tout comme celles ne restant pas plus de trois jours dans le pays (mais elles doivent présenter un test négatif de moins de 48 heures).
La liste des formulaires exigés par les pays de l’UEEn Finlande, les restrictions appliquées à la France sont maintenues au moins jusqu’au 30 avril. Les seules personnes pouvant se rendre sur le territoire doivent être en mesure de prouver l’existence d’une résidence sur le territoire finlandais, avoir un lien familial avec un résident local ou venir pour un séjour professionnel ou étudiant. Se placer en isolement pour 14 jours à l’arrivée est fortement recommandé et un test négatif de moins de 72 heures est obligatoire. Le gouvernement propose des informations détaillées avec ce questionnaire en ligne.
Le Danemark interdit également l’entrée aux voyageurs venus de France depuis le 29 août, sauf pour motif “valide” (justificatifs à présenter) à savoir une visite familiale, un déplacement professionnel ou un transit. Un test négatif de moins de 24 heures est également nécessaire en plus d’une période d’isolement obligatoire de 10 jours (cette dernière est néanmoins soumise à de nombreuses exceptions et peut prendre fin en cas de test négatif réalisé au moins quatre jours après l’arrivée). Des dispositions supplémentaires sont nécessaires selon les modalités de transport. Ainsi, un test antigénique sera également obligatoire pour quitter l’aéroport à l’arrivée. En cas d’arrivée par voie terrestre ou maritime, il faudra également passer un test dans les 24 heures qui suivent.
Depuis le 11 février, il faut faire valoir un motif “urgent et important” pour se rendre en Lettonie. Le motif doit être indiqué sur le formulaire à remplir dans les 48 heures avant le passage de la frontière. Les personnes autorisées à passer restent soumises à l’obligation de présenter à la fois un test PCR négatif effectué moins de 72 heures avant le départ et de passer par une période d’isolement de 10 jours.
La République tchèque adopte des mesures différenciées selon la situation épidémique des pays d’origine (vert, orange, rouge et rouge foncé). La classification est disponible sur le site dédié au Covid-19 du gouvernement tchèque. Pour les voyageurs en provenance de la France (actuellement classée rouge foncé), il n’est possible de se rendre en République tchèque que pour des “raisons essentielles”. En plus d’un formulaire disponible en ligne, un test PCR de moins de 72 heures sera demandé aux personnes autorisées à rentrer. Une période d’isolement sera également imposée jusqu’à la présentation d’un nouveau test négatif réalisé au plus tôt le cinquième jour après l’arrivée dans le pays.
À LIRE AUSSIFrontières européennes : qui régit la libre circulation des personnes ?La Hongrie a également fermé ses frontières, quelle que soit la provenance ou le motif du séjour. Seuls les résidents permanents, ainsi que les ressortissants hongrois et les membres de leur famille, sont autorisés à se rendre en Hongrie, à condition de respecter une période d’isolement de 10 jours.
Depuis le 28 janvier, la Norvège a également décidé de fermer ses frontières à la majeure partie des non-résidents. Pour les personnes autorisées à entrer sur le territoire, une quarantaine de 10 jours est nécessaire, avec un test au septième jour. Il faut également présenter un test de moins de 24 heures avant le départ.
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Pour plusieurs pays d’Europe, les restrictions en vigueur aux frontières diffèrent pour les étudiants internationaux (dans le cadre d’échanges universitaires).
Italie : les étudiants frontaliers sont exemptés de tests.
Pays-Bas : les étudiants sont exemptés de quarantaine.
Danemark : être étudiant dans une université danoise est considéré comme un motif légitime pour se rendre au Danemark.
Finlande : être étudiant dans une université finlandaise est considéré comme un motif légitime pour se rendre en Finlande.
Chypre : les étudiants Erasmus+ font partie des catégories de population autorisées à se rendre dans le pays depuis la France mais un test PCR est à effectuer 72 heures avant l’arrivée ainsi qu’une mise à l’isolement de 14 jours.
Belgique : les étudiants peuvent sortir de leur période de quarantaine s’ils ont des examens à passer.
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“Une démonstration de volontarisme politique”. Voilà comment Courrier International qualifie le sommet (virtuel en raison de la pandémie de Covid-19) pour le climat organisé par les États-Unis. Celui-ci s’ouvre ce jeudi 22 avril dans le but de “proposer des solutions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C d’ici la fin du siècle, l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat” [Reporterre]. Six mois après son arrivée au pouvoir, le président américain Joe Biden “cherche à signifier que les États-Unis sont revenus à l’avant-garde des affaires internationales”, analyse le Washington Post.
Or pour ce faire, la lutte contre le réchauffement climatique est désormais devenue un passage obligé, poursuit Europe 1. La radio française estime que le dossier est d’autant plus important pour le président démocrate qu’il doit “redonner de la crédibilité au pays, après le mandat de son prédécesseur, Donald Trump, désengagé du sujet”, s’il veut “placer les États-Unis au centre de la lutte contre le changement climatique”.
À LIRE AUSSIJoe Biden : ce que le nouveau président américain change pour l’Europe Diplomatie verteUne lutte devenue incontournable alors que tous les indicateurs sont actuellement dans le rouge, rappelle Le Monde : “L’année 2020 s’est classée parmi les trois années les plus chaudes jamais enregistrées […] et les engagements climatiques très insuffisants mènent la planète vers un réchauffement de 3 °C”. Face à ce constat, Washington devrait faire de nouvelles annonces à l’occasion du sommet. Carole Mathieu, chercheuse spécialiste des questions climatiques à l’Institut français des relations internationales, s’attend à ce que les États-Unis fassent la “promesse de réduire d’au moins 50 % les émissions américaines d’ici 2030, par rapport au niveau de 2005″ [20 Minutes].
Mais les États-Unis ne sont les seuls à se lancer dans la course à la diplomatie verte. Courrier International note ainsi que “malgré les profondes tensions diplomatiques qui les opposent aux États-Unis, les présidents chinois et russe […] ont annoncé tous deux qu’ils participeraient au sommet […], signe de l’importance accordée par les grandes puissances aux enjeux climatiques”. Si la Chine a d’ores et déjà fait savoir qu’elle voulait atteindre la neutralité carbone à horizon 2060, le Kremlin s’est lui aussi positionné en amont de la rencontre. “Vladimir Poutine a fixé comme objectif que le volume cumulé d’émissions nettes de gaz à effet de serre de la Russie passe en dessous de celui de l’Union européenne lors des 30 prochaines années”, écrit L’Express.
Quelle place pour l’Union européenne sur l’échiquier mondial ?Dans ce nouvel ordre mondial qui se dessine, Ouest-France explique que l’UE poursuit un objectif : “rester le continent le plus ambitieux en matière climatique”. Pour l’avenir de la planète en matière d’écologie, mais aussi pour celui de l’Europe, en matière diplomatique cette fois-ci : “Le poids des émissions de CO2 de l’UE est relatif, et ses efforts de réduction font souvent figure de goutte d’eau noyée dans la quantité des rejets de carbone mondiaux. Mais elle aimerait que cette goutte d’eau fasse tache d’huile”, analyse L’Opinion.
Au cours de ce sommet, “les États-Unis et l’Europe se disputent le leadership climatique”, résume le média spécialiste de l’écologie Reporterre. Pour mener cette bataille, l’UE peut se prévaloir de plusieurs arguments. Le premier d’entre eux : le compromis trouvé mercredi 21 avril autour de la future loi climat européenne et d’un “objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne de 40 % jusqu’ici à ‘au moins 55 %’ d’ici à 2030, comparé à 1990″ [Les Echos]. Une ambition grâce à laquelle “l’Europe pourra faire bonne figure au sommet sur le climat”, poursuit le quotidien économique.
À LIRE AUSSIL’Union européenne adopte l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici à 2030Certains eurodéputés écologistes ont néanmoins “regretté que les négociations aient été bâclées pour obtenir coûte que coûte un accord” avant le sommet, nuance Reporterre. Neil Makaroff, responsable Europe de l’ONG Réseau action climat, dénonce en effet un “jeu comptable qui crée une illusion dans cette ambition européenne” [Natura Sciences]. “55 % représente en réalité un objectif ‘brut’. L’objectif réel ‘net’ descend à 52,8 % si on élimine la part de carbone absorbée par les sols et les forêts”, explique le média spécialisé. Enfin, Les Echos rapportent “que l’objectif de neutralité carbone [lui aussi intégré à la loi climat] s’applique collectivement à l’ensemble de l’UE, mais pas à chaque Etat individuellement”.
Enfin, autre enjeu des mois à venir : le projet européen de taxe carbone aux frontières destiné à imposer les entreprises étrangères dépassant un certain seuil d’émissions de CO2, contre lequel les États-Unis et la Chine sont “vent debout” et pourraient “faire alliance”, affirme Jean-Marc Four sur France Inter. “Ne soyons pas naïfs”, met en garde le journaliste : “le réchauffement climatique reste un objet politique”, qui ne “sera pas traité par les grandes puissances d’une façon neutre, découplée de tous les autres enjeux, comme on pourrait l’espérer”. Et de constater : “la diplomatie du climat n’est pas une affaire d’enfants de chœur”.
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