Sans tambour ni trompette, le général de division Bruno Guibert a pris les rênes de l’opération Barkhane, le 28 juillet dernier, à N’Djamena. Il a ainsi relevé le général Xavier de Woillemont, issu, comme lui, des Troupes de Marine. Le général Guibert [à droite sur la photo, ndlr] connaît très bien la réalité des opérations […]
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Dans son numéro 373 (août), Raids s'interroge sur la place réservée aux ESSD française avec le premier volet d'un sujet rédigé par Jean-Marc Tanguy et intitulé "Quelle place pour les ESSD?". Un second volet abordera la protection des voyageurs professionnels et l'évacuation des ressortissants au Burkina.
Le numéro 373 revient aussi sur les 25 ans du COS, sur les instructeurs paras de la British Army, sur le nouveau char iranien Karrar.
Jean-Marc Tanguy signe aussi un sujet qui porte sur "la méthode Macron dans le domaine de la défense". Quid des 2%, quid de la revue stratégique? Le propos est plus technique que politique et l'article a visiblement été écrit avant l'épisode "de Villiers".
La ministre des Armées a annoncé jeudi soir les mesures de restructuration pour l’année 2018. Selon un document de douze pages qui les détaillent (sans en donner la liste complète et sans fournir des chiffres), ces mesures comportent des créations, des densifications, des dissolutions, des réorganisations mais également des transferts géographiques.
Exemple avec certaines mesures qui concernent l'armée de l'air:
"- Livraison d’un nouvel avion d’entraînement et transfert progressif des structures écoles de la base aérienne 705 de Tours vers la base aérienne 709 de Cognac, dans le cadre de la transformation du cursus de formation des équipages de chasse.
- Livraison du 1e avion léger de surveillance et de reconnaissance (dla: ALSR) sur la base aérienne 105 d’Évreux.
- Poursuite de la livraison des premiers avions C130J sur la base aérienne 123 d’Orléans (ndla: le premier doit être livré fin 2017, il s'agira du second)
- Poursuite de la montée en puissance de la flotte Reaper sur la base aérienne 709 de Cognac
Ce document qui peut être consulté ici précise que
"les efforts entrepris seront maintenus en 2018. Ils se traduiront notamment par une augmentation du format des unités opérationnelles des trois armées ainsi que la poursuite du renforcement des fonctions de renseignement et de cyberdéfense. Ils sont le fruit de la poursuite des plans de transformation, permettant notamment le redéploiement vers les trois armées de postes en provenance des soutiens interarmées et de l’environnement des forces".
Les ministres allemande et française de la Défense se rendent à partir de ce week-end au Sahel. Florence Parly et Ursula Von Der Leyen (photo ci-dessus AFP) devraient se croiser à deux reprises, au Niger et au Mali
Au Mali, la ministre allemande va assister à une cérémonie en mémoire de l'équipage du Tigre allemand mort dans un crash mercredi au cours d'une mission au profit de la Minusma.
Au Niger, les deux ministres devraient procéder à la remise de deux hélicoptères aux forces armées locales. Ces deux appareils - des Gazelle - ont été prélevés sur les stocks français et leur attribution au Niger se fait avec un soutien financier allemand, preuve que "la coopération franco-allemande est coordonnée et efficace" selon le ministère français des Armées.
Florence Parly, qui s'est rendu une première fois dans la BSS le 2 juillet, quittera la France dimanche et elle rendra visite aux troupes françaises du Mali, du Niger et du Tchad; elle visitera aussi les emprises de la Force du G5 Sahel.
La ministre française aura aussi des entretiens avec les présidents tchadien, nigérien et malien. Des pays contributeurs à la force "en attente" (il faut le reconnaître) du G5 Sahel.
L'Air Combat Command a diffusé le 25 juillet une pre-solicitation portant sur un marché ADAIR (adversary air services). Pour voir la pre-solicitation (Number: FA4890-17-R-0007), cliquer ici.
Ce marché de dix ans pourrait avoir une valeur maximale de 6 milliards de dollars; on comprend donc l'empressement des ESSD américaines (il n'y a qu'elles qui peuvent répondre à l'appel d'offres) à se positionner sur ce méga-marché. Elles devront fournir les avions, les équipages, les maintenanciers, la logistique et la gestion du programme de formation externalisée.
ATAC (voir mon dernier post ici) est l'un des candidats (photo USMC ci-dessus d'un Kfir de la société en 2016), comme Draken (ci-dessous).
Au moins 12 sites de l'USAF sont concernés selon les documents de la pre-solicitation: Eglin AFB, FL; Hickam AFB, HI; Hill AFB, UT; Holloman AFB, NM; Kelly Field ANGB, TX; Kingsley Field ANGB; Langley AFB, VA; Luke AFB, AZ; Nellis AFB, NV; Seymour Johnson AFB, NC; Tucson ANGB, AZ; and Tyndall AFB, FL. Mais d'autres sites (en Alaska) pourront être concernés par le déploiement d'avions de combat affrétés. Des avions qui rentrent dans trois catégories (selon leurs capacités: radar, altitude, vitesse etc). En voici la liste:
La catégorie A interviendra au profit des F16 et F15E; la B au profit des F16, F15C et des F22; la catégorie C au profit des F22 et des F35.
Les appareils affrétés interviendront conjointement aux derniers Aggressor Squadrons de l'USAF.
Le général belge Herman Ruys (à droite) passe le relais à son homologue espagnol Fernando García Blázquez (à gauche) (Crédit : EUTM RCA)
(B2) A Bangui, la mission européenne de formation des forces armées centrafricaines (EUTM RCA) est désormais commandée par le général espagnol Fernando García Blàzquez. La cérémonie de passation s’est déroulée lundi 24 juillet, au camp Ucatex-Moana, présence du général de division Daniel Grammatico, chef d’état-major du MPCC, et du général Ramirez, commandant de l’Eurocorps, auquel les deux chefs de mission (sortant et entrant) appartiennent. Dans son intervention, le nouveau commandant s’est montré optimiste sur les progrès que la mission devrait accomplir au cours de cette troisième rotation. Il a souligné l’importance de la coopération entre États membres de l’Union européenne et avec le reste de la communauté internationale pour aider la République centrafricaine (RCA) à sortir de la crise.
(LH)
Lire aussi :
A deux reprises, récemment, la ministre des Armées, Florence Parly, a fait référence à des "modes de financement innovants", sans pour autant préciser sa pensée. Son cabinet reconnait qu'il y a des "pistes à creuser" et que le système des sociétés de projet évoqué par Jean-Yves Le Drian constitue "une piste de réflexion".
Ces "sociétés de projet" au capital mixte, fourni par la vente, par l'Etat, de participations, loueraient à la Défense matériels et infrastructures. A noter que l'Etat peut ne pas être majoritaire et que les investisseurs étrangers sont bienvenus.
Lors de cet épisode, en octobre 2014, j'avais interrogé Guillaume Farde sur ces fameuses sociétés de projet (lire ici). Je l'ai donc sollicité pour refaire un point et commenter les pistes pour des "modes de financement innovants".
1. Alors, c’est le retour des sociétés de projet ?
Les débats budgétaires 2014 et 2017 présentent à la fois des ressemblances et des dissemblances. Dans les ressemblances, la question du risque de glissement de calendrier est centrale. Dans les dissemblances, la principale est que les montants en jeu ne sont pas les mêmes.
Lors de son audition du 1er octobre 2014 par la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale sur le projet de loi de finances pour 2015, Jean-Yves Le-Drian s’était inquiété du fait que les 31,4 milliards, qui composaient le budget défense de l’époque, comportaient 2,3 milliards de recettes exceptionnelles dont tout le monde savait qu’elles seraient difficilement au rendez-vous. C’est pour éviter les possibles risques de glissement de calendrier, autrement dit les retards de paiement des industriels, que le ministre avait proposé un montage assez complexe où des sociétés de projet auraient été créées et capitalisées par l’Etat pour racheter aux armées des équipements qu’elles leur loueraient ensuite.
Aujourd’hui, nous savons que l’effort de 850 millions d’euros demandé au ministère des armées portera pour l’essentiel sur le programme 146 (équipements des forces). Cela augmentera le risque de retards de paiement des industriels. Leurs fournisseurs les plus fragiles en termes de trésorerie pourraient ne pas survivre.
Du reste, les ressemblances s’arrêtent à peu près là. Dans son audition, la ministre parle de financements innovants, jamais de sociétés de projet.
2. Cela voudrait dire que les financements innovants ne se limitent pas aux sociétés de projet ?
Exactement. L’externalisation, les financements innovants, les sociétés de projet, tous ces termes s’inscrivent dans un seul et même mouvement de transformation des modes d’acquisition des équipements de défense. Cette transformation, c’est l’adoption progressive de l’approche capacitaire.
Cette approche part du constat que dans un contexte où les dépenses de maintien en condition opérationnelle ne cessent de croître, la pleine propriété de l’ensemble des équipements militaires n’est pas économiquement rationnelle. Elle préconise que l’acquisition patrimoniale soit réservée aux acquisitions les plus lourdes tandis que la fourniture des équipements plus légers serait assurée par des opérateurs privés, en privilégiant le modèle locatif.
En fait, l’approche capacitaire permet le transfert d’une part du risque d’exploitation au partenaire privé. La mise à disposition des équipements est modulée selon le besoin des forces dans le temps et le ministère des armées annule ainsi une partie des coûts liés à l’entretien-maintenance et à la sous-utilisation de certains matériels. Ce risque économique ainsi transféré au secteur privé est compensé par la mutualisation des équipements.
Pour les équipements duaux (notamment aéronautiques), l’existence d’un marché civil permet la réalisation de revenus complémentaires qui minorent le coût d’utilisation dont s’acquittent les forces armées. Pour les équipements non duaux, la mutualisation peut résulter de leur usage par des armées de pays amis de la France dans le cadre d’actions de formation. Ce dernier usage fluidifie les relations commerciales entre les industriels et les Etats clients/prospects de la France.
3. N’y a-t-il pas des limites tout de même ?
Bien-sûr qu’il y en a. Une des erreurs fréquemment commises consiste d’ailleurs à voir dans l’approche capacitaire un modèle universel et indépassable.
Je le disais dans l’essai que j’ai publié l’an dernier, la viabilité économique de l’approche capacitaire ne peut s’envisager qu’en plaçant la notion de service au cœur des projets. Les contrats d’externalisation ne doivent pas se limiter à une simple obligation de moyens mais, au contraire, doivent comporter de strictes obligations de résultats. Le partenaire privé vend au ministère des armées la disponibilité d’une prestation globale (mise à disposition de l’actif, maintenance, gestion des consommables et des rechanges, etc.) et des clauses de pénalités sanctionnent le non-respect des obligations de disponibilité prévues au contrat. Le service étant à la fois sanctuarisé, global et assorti d’obligations de résultat, les craintes de dépossession exprimées par les forces sont logiquement de bien moindre ampleur.
De ce point de vue, on ne redira jamais assez que le contrat de partenariat public-privé Hélidax prouve que les synergies public-privé sont possibles dès l’instant où les armées savent qu’elles achètent un service de qualité. Le succès d’HéliDax démontre que l’externalisation du soutien à la formation, selon une approche capacitaire, pour des actifs duaux et aisément mutualisables, est une source d’économies qui ne compromet pas les capacités opérationnelles des forces.
(crédit : Ministère de l’intérieur / DICOM)
(B2) C’est la proposition que vient de faire le président de la région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) et député européen, Renaud Muselier, dans une lettre adressée au président français, Emmanuel Macron. Il estime que la seule solution face aux risques accrus d’incendies et à la faiblesse des moyens aériens dans toute l’Europe (1), est de mettre en place une flotte aérienne européenne.
Une flotte limitée en nombre
La situation est, en effet difficile. La France a 12 avions Canadairs vieillissants (voir ci-dessous), l’Italie 13, l’Espagne 14 CL-215T et 4 CL-415 et la Grèce également une bonne dizaine (une flotte souvent très ancienne et usée au point que le nombre d’avions opérationnels est loin d’atteindre le chiffre officiel, le ministre Nikos Dendias disait déjà en 2014 combien ils « étaient vieux et sujets à des pannes mécaniques récurrentes », lire ici). Tandis que le Portugal n’en a aucun selon Renaud Muselier. On pourrait ajouter à cette liste, le Monténégro et la Slovénie qui n’ont, aucun avion à ma connaissance, travaillant surtout avec des hélicoptères. La Bulgarie et la Roumanie tous aussi exposés aux risques d’incendies et disposant d’assez peu de moyens. Dans la région des Balkans, c’est la Croatie qui est la plus équipée avec six CL-415. Dans la plupart des pays, ces avions dépendent ou sont utilisés par l’armée de l’air.
… et mise à rude épreuve
La flotte française d’avions anti-incendies, les 12 avions Canadair CL 415 notamment, devrait être bientôt renouvelée. Leur âge n’est pas immense – 23 ans pour le plus ancien – Mais la « durée de vie de tels appareils est considérablement réduite de par la multiplication des impacts avec l’eau ». Il faut « engager urgemment un renouvellement de notre flotte aérienne » plaide-t-il.
Se regrouper, une nécessité technologique
Une seule solution : se grouper à plusieurs pays. « L’entreprise Viking Air en charge de la commercialisation des bombardiers d’eau refuse de reprendre la production si une commande d’au moins 25 appareils ne lui est pas faite. » Soit un budget de plus d’un milliard d’euros. La seule solution qui s’impose.
… et une nécessité économique
« La France ne peut pas supporter toute seule un tel investissement, la seule solution est européenne via une politique communautaire de protection civile ambitieuse » plaide-t-il. « La France doit engager l’ensemble des pays du Sud de l’Europe dans une grande politique de renouvellement de la flotte aérienne d’intervention avec l’aide de la Commission européenne via le mécanisme européen de protection civile ».
Commentaire : cette solution parait complexe à mettre en œuvre. Mais elle parait aussi s’imposer. Chaque année, les Canadairs courent d’un pays à l’autre. Car aucun pays n’a les moyens suffisants pour faire face à ses propres incendies. Et plusieurs autres (les plus petits) sont dépourvus de vrais moyens de lutte. Il suffit que deux ou trois incendies majeurs se déclenchent en même temps. Et c’est la panne sèche. Une coopération renforcée en la matière s’impose donc. Elle rejoint ainsi le projet de Michel Barnier d’une force européenne de protection civile.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(Maj) Chiffres espagnols et grecs corrigés, les chiffres mentionnés dans la lettre de l’eurodéputé n’étant pas tous exacts.
Bruno Le Maire a officialisé cet après-midi la décision de la France de préempter les 66.6% que le groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilding détient dans les chantiers de Saint-Nazaire depuis 2008. De fait, l’Etat, déjà actionnaire à 33.34% de l’entreprise, va en posséder la totalité. Une situation qui ne sera que « temporaire », « les chantiers n’ont pas vocation à rester sous le contrôle de l’Etat », a insisté le ministre de l’Economie.
« Bâtir un projet industriel européen solide et ambitieux »
En 2015, le gouvernement tchèque avait annoncé son intention d'acheter à Nexter 42 blindés à roues Titus. Les châssis des Titus sont fournis à l'équipementier franco-allemand par la société Tatra.
Le 24 juillet, le ministère tchèque de la Défense a reçu le feu vert pour un double achat:
- 80 blindés 4x4 Iveco
- 62 Titus (photos Tatra).
initialement, la commande devait porter sur 42 véhicules Titus dont 6 en version PC et 36 pour les unités de transmissions. La nouvelle commande porte sur 20 véhicules supplémentaires en version appui feu.
Les Titus, selon les communicants de l'armée tchèque, vont équiper les deux grandes unités des forces:
- la 4e brigade de réaction rapide de Žatec, unité à 5 bataillons dont les soldats portent le béret rouge
- la 7e brigade mécanisée de Hranice.
Ils seront déployés tant sur le territoire national que lors des opérations à l'étranger.
Et voici le petit dernier. Petit, il l'est assurément puisqu'il ne fait que 5 mm d'épaisseur ! 75 pages de lecture en tout et pour tout, pour un format poche : autant dire que vous pouvez le lire en deux heures et faire le tour de la question, de façon plus précise que les deux pages de votre banal hebdomadaire qui vous laisse toujours sur votre fin, mais pour le prix de ce même hebdomadaire (7,5 €). Et encore ne parlons-nous que du prix de la version papier, il vaut bien moins cher pour la version digitale....(4,49 €).
Au_coeur_islams_politiques_Couv.jpg, juil. 2017De quoi s'agit-il ? De dépasser le simple clivage sunnite / chiite auquel quelques observateurs simplistes ramènent ce qui se passe au Proche-Orient, mais aussi d'expliquer les différences entre Frères musulmans, salafistes, wahabites,djihadistes... ou encore les différentes écoles interprétatives de l'islam et comment elles se sont incarnées, fort différemment, à travers le monde... mais aussi de montrer l'histoire récente de cet islam politique depuis la chute de l'empire Ottoman... enfin d'évoquer les stratégies possibles de ces islams politiques qui sont bien au pluriel...
Disons le mot : un bref opuscule de géopolitique de l'islam...
La 4ème de couverture : " Le surgissement brutal de l'islam politique apparaît comme une des grandes questions géopolitiques contemporaines. Pour en saisir l'envergure, Olivier Kempf montre d'abord que la seule distinction que l'on pose habituellement entre un islam « modéré » et un islam « radical » ne peut suffire à expliquer les crises actuelles que traverse l'islam politique - et notamment ses expressions les plus radicales et les plus violentes. C'est pourquoi Olivier Kempf s'attache à montrer que, contrairement aux apparences, la question de l'islam politique n'oppose pas d'abord l'islam aux autres civilisations, mais à l'islam lui-même. Aussi, après avoir dessiné les origines modernes des islams politiques, il décrit les évolutions apparues au XXIe siècle, avant de proposer une modélisation générale des islams politiques et de leurs stratégies associées. Olivier Kempf signe ici un ouvrage fondamental pour comprendre en profondeur les dilemmes et les défis auxquels font face les islams politiques aujourd'hui. "
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- en version numérique (et papier) chez l'éditeur
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- en version papier à la Fnac (surtout si vous soutenez les librairies réelles : voir aussi Decitre ou la Procure ou...)
O. Kempf
Avant d'officialiser ce jeudi après-midi la décision du gouvernement de préempter les parts de STX dans les chantiers de Saint-Nazaire, Bruno Le Maire avait surpris son monde, hier, en martelant une position très ferme concernant les négociations autour du rachat de l'entreprise par le groupe public italien Fincantieri : « Nous ne voulons prendre, avec le président de la République, aucun risque sur l’avenir de l’emploi, des compétences, des territoires dans un site industriel aus