Les chiffres sont pour le moins explicites. Au mois de juillet, traditionnellement un des plus importants en termes de traversées de migrants en Méditerranée, l’Italie a vu le nombre d’arrivées sur son sol divisé par deux par rapport à juillet 2016. Pour mémoire, 85% des migrants ayant rejoint l’Europe par la mer, soit 95.000 personnes depuis le début de l’année, ont transité par les ports italiens. Ceux-ci, Lampedusa notamment, sont les plus proches des côtes libyennes, point de départ majeur des migrants.
(B2) L’aviso français FS Commandant Ducuing (F-795), un navire de type A 69 classe d’Estienne d’Orves, devrait rejoindre, sous peu, l’opération EUNAVFOR MED Sophia.
Il succède ainsi au patrouilleur de haute mer de nouvelle génération L’Adroit qui a quitté l’opération le 7 août dernier après plus d’un mois de déploiement. Arrivé le 22 juin sur zone, le FS L’Adroit avait pour mission essentielle d’assurer le contrôle du trafic d’armes illégales, au large de la Libye. Il avait été renforcé par un détachement de fusiliers marins, ainsi que d’une équipe spécialisée dans la détection de dispositifs explosifs.
Le FS Commandant Ducuing avait déjà participé à l’opération Sophia au début de l’année 2017 (lire : Le FS Ducuing rejoint l’opération maritime européenne en Méditerranée).
(NGV)
En septembre 2016, je posais la question suivante: "KBR va-t-il rempiler à Djibouti?" puisque le marché de 2012 arrivait à terme. Voir mon post d'alors ici.
La réponse est "oui"; la firme conserve ce contrat pris à PAE qui le détenait depuis 2007.
Si le marché va à son terme (8 ans), KBR devrait gagner près de 450 millions de dollars à Djibouti pour des prestations de "base operations support" (lire le détail dans l'avis ci-dessous):
Kellogg Brown and Root Services Inc., Houston, Texas, is being awarded a $58,336,334 indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for base operations support services at Naval Support Facility (NSF) Camp Lemmonier, Djibouti; Chabelley Air Field, Djibouti; and Camp Simba, Manda Bay, Kenya. The work to be performed provides for all labor, supervision, management, tools, materials, equipment, facilities, transportation, incidental engineering, and other items necessary to provide for public safety (including force protection, fire and emergency services, and emergency management) air operations, (including airfield facilities, passenger terminal and cargo handling), ordnance, supply (including material management, and supply services), morale, welfare and recreation support, galley, bachelor quarters/unaccompanied housing, facilities support (including facility management, facility investment, custodial services, pest control services, integrated solid waste management, grounds maintenance and landscaping, and pavement clearance), utilities (including utility management, electrical, wastewater, and water), base support vehicles and equipment, and environmental, located at NSF Camp Lemmonier, and outlying support areas. The maximum dollar value including the base period and seven option years is $441,134,063. Work will be performed in Camp Lemmonier, Djibouti, Africa (92 percent); Camp Simba, Manda Bay, Kenya (5 percent); and Chabelley Air Field, Djibouti, Africa (3 percent), and is expected to be completed by November 2025. No funds will be obligated at the time of award. Fiscal 2018 operations and maintenance (Navy) contract funds in the amount of $54,794,414 for recurring work will be obligated on individual task orders issued during the base period. This contract was competitively procured via the Navy Electronic Commerce Online website, with two proposals received. The Naval Facilities Engineering Command, Atlantic, Norfolk, Virginia, is the contracting activity (N62470-17-D-4012).
Ce marché conforte les bons résultats de KBR qui, pour le second trimestre de l'année fiscale 2017, a annoncé une hausse de 8% de son CA. Lire ici.
(B2) Si le président américain n’a pas voulu condamner les évènements de Charlottesville, ce n’est pas le cas des principaux responsables militaires. Depuis quelques jours, les plus hauts responsables de l’armée ont ainsi exprimé, tour à tour, via twitter ou facebook, des messages sans aucune équivoque. Sans volonté de polémique, le ton est cependant grave, comme un rappel aux vraies valeurs de l’Amérique.
Le chef de la marine, l’Amiral John Richardson, a tiré très vite. Dès dimanche, il condamne « les évènements honteux de Charlottesville ». Ils sont « inacceptables et ne doivent pas être tolérés » « Nos pensées et nos prières s’adressent à ceux qui ont été tués et blessés, et à tous ceux qui tentent de ramener la paix dans la communauté. La Marine sera toujours contre l’intolérance et la haine – ajoute-t-il –. Nous voulons que notre Marine soit le lieu le plus sûr possible – une équipe aussi forte et si dure qu’on puisse l’être, ne gardant la violence que pour nos ennemis. »
Le chef des US Marines, le général Robert Neller enchaine, mardi, par un très clair : « aucune place pour la haine raciale et l’extrémisme dans les US Marine. Le coeur de nos valeurs est l’honneur, le courage et l’engagement qui tracent la voie aux Marines dans leur vie et dans leur action.
Le général Mark A. Milley, commandant l’armée de terre, écrit mercredi un message sans ambiguïté : « l’armée ne tolère dans ses rangs ni racisme ni extrémisme ni haine. C’est contre nos valeurs et tout ce qui nous unit depuis 1775 ».
Enfin, le commandant en chef de la Garde nationale renchérit, dans le même registre « joignant sa voix aux commandants en chef pour condamner le racisme, l’extrémisme et la haine. Notre diversité est notre force »
La prise de parole des chefs des armées sur des évènements de portée générale n’est pas courante. Et elle est le marqueur d’une inquiétude, tout autant que d’une volonté très claire. Les manifestants suprématistes blancs et autres racistes de premier plan ne peuvent prétendre incarner les valeurs américaines ou se revendiquer d’uniformes ou d’appartenance à des unités militaires. Un message d’importance… qu’on aurait dû entendre au plus haut niveau.
(Nicolas Gros-Verheyde)
A noter que la Commission européenne a également apporté un message de condamnation « Nous condamnons et rejetons toutes les formes et manifestations de racisme et de xénophobie. Elles sont incompatibles avec les valeurs et principes sur lesquels l’UE est fondée ».
C'est ce jeudi que va officiellement entrer en service le second Expeditionary Sea Base, l'USS Lewis B. Püller. Ce navire de soutien, rattaché au Sealift Command, travaillera en particulier au profit de la Task Force 51/5th Marine Expeditionary Unit (TF 51/5).
La cérémonie de ce jour a lieu au Khalifa bin Salman Port, à Al Hidd (Bahrain).
Pour lire la fiche technique de cette ESB, cliquer ici.
L'USS Lewis B. Püller va remplacer l'USS Ponce qui était rattaché à la Ve Flotte comme "Afloat Forward Staging Base (Interim)". Il accueillait des forces spéciales et même un laser expérimental.
Le nouveau bâtiment a été conçu spécifiquement pour les missions de soutien, à la différence du Ponce qui a subi de nombreux réaménagements depuis dix ans.
Après la perte d’un hélicoptère d’attaque allemand Tigre UHT dans le nord du Mali, en juillet, l’Australie a décidé de suspendre de vol les 22 appareils de ce type (version ARH pour Armed Reconnaissance Helicopters) actuellement en dotation au sein de ses forces terrestres. Cependant, cette restriction pourra être levée en cas d’urgence. Cette mesure […]
Cet article L’Australie suspend de vol ses hélicoptères d’attaque Tigre ARH est apparu en premier sur Zone Militaire.
Depuis plusieurs jours, les forces taïwanaises sont en alerte à cause de manoeuvres militaires chinoises à proximité du territoire dont elles sont chargées d’assurer la défense. Ainsi, des avions chinois ont été repérés à plusieurs reprises dans le canal de Bashi, entre Taïwan et les Philippines ainsi que dans le détroit de Miyako, près du […]
Cet article Taïwan dénonce l’incursion d’un avion militaire chinois dans sa zone de défense aérienne est apparu en premier sur Zone Militaire.
Dans un entretien donné au Journal du Dimanche (édition du 6 août), le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, avait indiqué que la « menace terroriste restait très élevée » avant d’évoquer le cas des jihadistes de l’État islamique (EI) de retour en France (les returnees). « Nous en sommes à 217 personnes majeures et 54 mineures », avait-il précisé. […]
Cet article Al-Qaïda dans la péninsule arabique menace le transport ferroviaire américain et européen est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le renforcement des sanctions voté par le Conseil de sécurité des Nations unies, l’attitude de Pékin et probablement les propos fermes tenus par le président Trump ont visiblement eu leur effet : le leader nord-coréen, Kim Jong-Un, a dit renoncer, du moins pour le moment, à son projet d’envoyer 4 missiles en direction des bases […]
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Qui connaît Étienne de La Boétie ? On lui associe le nom d’une rue huppée de Paris… les plus cultivés penseront au Discours de la servitude volontaire, sans bien savoir de quoi il s’agit. Justement, voici une bonne occasion de creuser un peu et de lire ce bref opuscule (une cinquantaine de pages en format poche) d’un auteur du XVIè siècle.
Un classique à la langue d’autrefois. Convenons en tout de suite, la lecture n’est pas aisée car il y a une vraie distance entre le françois de jadis et celui que nous pratiquons aujourd’hui. Cependant, le texte est lisible et compréhensible sans efforts, surtout que les éditions modernes (j’ai utilisé celle de Garnier-Flammarion) donnent suffisamment de notes de bas de pages pour expliciter ce qui serait obscur.
Au fond, ce n’est pas la langue qui rebute vraiment, mais surtout la composition du texte. Voici en effet un « fleuve oratoire », pour reprendre l’expression d’un critique. Une dissertation, un déroulé rhétorique, une homélie civique… En fait, un texte ramassé dont on ne voit pas le plan, un pamphlet « à l’honneur de la liberté, contre les tyrans ». L’esprit contemporain est habitué soit à des pamphlets courts, où le style se suffit pour ménager l’effet, soit à des textes plus longs mais organisés (je ne parle pas du nouveau roman, s’entend) avec des structures visibles, prises intellectuelles qui aident à poursuivre l’escalade vers un dénouement qui conclut. Point de ça ici, mais une suite d’arguments, tous un peu similaires, sans qu’on y discerne à l’abord l’organisation ou l’économie générale. Voilà ce qui rend ce texte malaisé à lire.
Œuvre de culture ? oui-da puisqu’il s’agit d’une bonne façon de revenir à ces textes du XVIè, ce siècle qui donna naissance à la pensée politique moderne : Machiavel, Thomas More, Claude de Seyssel, Jean Bodin ou encore Erasme et Luther et bien sûr Montaigne, l’éditeur de l’œuvre posthume, fidèle ami de La Boétie, « parce que c’était lui, parce que c’était moi », selon la formule célèbre définissant cette amitié.
La démarche générale du texte est la suivante : le constat que les peuples sont dans l’état de servitude : plus exactement, s’il est acceptable qu’un peuple obéisse à ceux qui le gouvernent, il est anormal qu’il se soumette au joug d’un seul. Cette anormalité n’est explicable qu’à une seule condition : c’est que les peuples veulent cette servitude. Il expose une théorie de la nature humaine : à la fois la diversité de l’humanité, le rôle dominant de la raison et la liberté foncière des hommes : « il ne fait pas de doute que nous soyons naturellement libres ».
Dès lors, pourquoi cette tolérance à la servitude ? Relevons d’abord un présupposé chez La Boétie : celui de l’État moderne et public, distinct donc des rapports privés entre le gouvernants et les gouvernés : on est donc sorti de la société féodale où justement ces rapports privés, individuels, fondaient l’ordre public et l’organisation sociale. Nous sommes bien au XVIè siècle ! Cela sous-entend d’ailleurs un postulat de conscience politique chez les gouvernés : au fond, c’est parce que ceux-ci sont des « citoyens » (je n’ai pas relevé le mot qui est donc ici anachronique) qu’il est anormal qu’ils acceptent la servitude.
L’avilissement de ces rapports politiques a deux causes : la dénaturation des gouvernés et la dénaturation des gouvernants. « C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge » ; quant au gouvernement, s’il est d’un seul, c’est forcément celui d’un tyran : pas de distinction entre bonne monarchie et mauvaise tyrannie, comme chez Jean Bodin. Pour La Boétie, la monarchie est tyrannie et le tyran a « la force pour ôter tout à tous ». Le pouvoir politique est dénaturé.
Cela entraîne des effets calamiteux et notamment, la diffusion par les cercles concentriques de courtisans d’une corruption général au travers de la société entière. La perversion se diffuse.
Attention cependant, le livre n’est pas un manifeste républicain ou un plaidoyer en faveur de la démocratie, ce qui serait des lectures anachroniques. Il y a bien une ode à la liberté, non une subversion politique. Point d’appel au meurtre ou à l’assassinat du tyran, simplement le rappel à la paix et à la loi, inspirées par la raison.
Voici pour la philosophie politique. Le géopolitologue, le stratégiste peut-il y trouver du grain à moudre ? Peu, à vrai dire.
Pointons cependant ce passage (pp.112-113) où il évoque la valeur des combattants dans les batailles : « qu’on mette d’un côté cinquante mille hommes en armes, d’un autre autant (…), les uns libres combattant pour leur franchise, les autres pour la leur ôter. Auxquels promettra-l’on par conjecture la victoire ? ». Évoquant ensuite les batailles de Miltiade, de Léonide, de Thémistocle pour montrer que ceux qui luttent pour leur liberté ont l’avantage : « c’est chose étrange que d’ouïr parler de la vaillance que la liberté met dans le cœur de ceux qui la défendent ». On ne peut s’empêcher de penser au Machiavel de l’art de la guerre qui appelle, quasiment à la même époque, à des armées civiques en lieu et place des armées de mercenaires.
On retrouve la même idée plus loin : « entres autres choses, il dit cela, que les mauvais rois se servent d’étrangers à la guerre et les soudoient, ne s’osant fier de mettre à leurs gens, à qui ils ont fait tort, les armes en main » (135). Mais La Boétie, prudent, met une exception à cette sorte de loi, ajoutant aussitôt entre parenthèses : « (Il y a bien eu de bons rois qui ont eu à leur solde des nations étrangères, comme les Français mêmes, et plus encore d’autrefois qu’aujourd’hui, mais à une autre intention, pour garder des leurs, n’estimant rien le dommage de l’argent pour épargner les hommes) ».
Un autre passage évoque les relations entre la guerre et le politique, de façon légèrement différente de l’approche habituelle, fondée sur Charles Tilly (la guerre fait l’État). « Il y a trois sortes de tyrans : les uns ont le royaume par élection du peuple, les autres par la force des armes, les autres par succession de leur race. Ceux qui les ont acquis par le droit de la guerre, ils s’y portent ainsi qu’on connaît bien qu’ils sont (comme l’on dit) en terre de conquête » (p. 121). Dans ce cas, justement, la guerre ne fait pas l’État, même si elle fait le pouvoir. Mais c’est un pouvoir abusif, selon La Boétie, non un pouvoir durable… sauf à se transmettre par succession héréditaire et obéir alors à la troisième catégorie, celle où le droit est suffisamment ancien pour légitimer le monarque. Ainsi de Denis de Syracuse que la ville chargea de conduire les armées face à l’ennemi et qui, « revenant victorieux, comme s’il n’eût pas vaincu ses ennemis mais ses citoyens, se fit de capitaine roi et de roi tyran » (p. 124). Et l’auteur d’observer le peuple, ayant perdu « sa franchise », « qu’on dirait, à le voir, qu’il a non pas perdu sa liberté mais gagné sa servitude ».
Si La Boétie se réfère régulièrement à des exemples de l’Antiquité, il n’omet pas de citer les puissances de l’époque : ainsi, Venise est le modèle de la liberté (« les Vénitiens, une poignée de gens vivant si librement que… », p. 125) quand la Turquie est l’exemple de la tyrannie contemporaine. « Le grand Turc s’est bien avisé de cela, que les livres et la doctrine donnent, plus que toute autre chose, aux hommes le sens et l’entendement de se reconnaître et d’haïr la tyrannie ; j’entends qu’il n’a en ses terres guère de gens savants ni n’en demande » (p. 131). La censure entraîne la déraison et donc l’obéissance serve.
Notons ceci d’une brûlante actualité : « Les théâtres, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes étranges, les médailles, les tableaux et autres telles drogueries [ici, par métaphore, distraction et divertissement], c’étaient aux peuples anciens les appâts de la servitude, le prix de leur liberté, les outils de la tyrannie » (137). La formule vaut pour les peuples modernes, ne nous y trompons pas.
Le pamphlet est une charge pour l’époque et La Boétie ne voulut pas le publier de son vivant. Aussi confia-t-il à son ami Montaigne le soin d’éditer le texte à sa mort. Cette prudence se comprend à la lecture du passage suivant, qui est une vraie charge contre la royauté française : « Les nôtres semèrent en France je ne sais quoi de tel, des crapauds, des fleurs de lys, l’ampoule et l’oriflamme. Ce que de ma part, comment qu’il en soit, je ne veux pas mécroire, puisque nous ni nos ancêtres n’avons eu jusqu’ici aucune occasion de l‘avoir mécru, ayant toujours eu des rois si bons en la paix et si vaillants en la guerre (…) ; et encore, quand cela n’y serait pas, [cette dernière précision ruine l’apparente loyauté de l’auteur….], si je ne voudrais pas pour cela entrer en lice pour débattre la vérité de nos histoires [autrement dit : il est possible d’en débattre !], ni les éplucher si privément etc. » (143), « mais je ferais grand tort de lui ôter maintenant ces beaux contes du roi » (144). C’est dit, toute monarchie est tyrannie, il n’y a pour notre auteur aucune exception à cette règle.
Voici donc un des grands textes politiques français du XVIè siècle. Il faut le lire à la lumière de deux autres : La grande monarchie de France, de Claude de Seyssel (1519), et les Six livres de la République de Jean Bodin (1576). Le Discours fut publié anonymement vers 1570 puis plus officiellement vers 1576. Il ne s’agit pas d’un traité de politique, on l’a vu, mais l’œuvre littéraire composée sous le coup de l’émotion par un de nos brillants auteurs. Cette œuvre repose sur des prémices philosophiques qui le rendent très modernes : c’est d’ailleurs cette prescience qui en fit la gloire et continuent de faire de La Boétie une étoile de notre firmament littéraire.
Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, Flammarion, 2016.
O. Kempf
Début juillet, l’éditeur chinois de logiciels Tencent a été obligé de prendre des mesures pour prévenir l’addiction des enfants à son jeu « King of Glory », qui compte plus de 80 millions d’adeptes en Chine. Ainsi, sous la pression des parents, il a été décidé que les mineurs âgés de moins de 12 ans ne pourraient […]
Cet article L’armée chinoise accuse un jeu vidéo de réduire l’aptitude de ses soldats au combat est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le 13 août, le commandement de l’opération Inherent Resolve (soit la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis) a annoncé la mort de deux soldats américains dans le nord de l’Irak, sans en préciser les circonstances, si ce n’est qu’elle n’était pas due à un « contact avec l’ennemi ». Dans le même temps, l’État islamique (EI ou […]
Cet article Les deux soldats américains tués en Irak ont été victimes d’un accident lors d’un tir d’artillerie est apparu en premier sur Zone Militaire.
Conclu en juillet 2015 entre l’Iran et le groupe 5+1 (les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et l’Allemagne), l’accord de Vienne prévoit de limiter le programme nucléaire conduit par Téhéran à un usage uniquement civil en échange d’une levée progressive des sanctions internationales qui visaient alors son économie. Cet accord a […]
Cet article L’Iran menace de rompre l’accord sur son programme nucléaire est apparu en premier sur Zone Militaire.