Le Bureau burkinabè des droits d'auteurs (BBDA) a initié le vendredi 16 juin 2023, une rencontre d'information sur le lancement de l'appel unique à projets de l'année 2023 et de l'Aide aux membres âgés (AMA) dans le cadre du Fonds de promotion culturelle (FPC). Pour l'appel à projets du FPC, 477 projets seront financés pour un montant global de 291,7 millions de francs CFA.
Le Fonds de promotion culturelle (FPC) et le fonds d'Aide aux membres âgés (AMA) sont lancés sur toute l'étendue du territoire. Les dossiers sont recevables, pour ce qui concerne le FPC, du 21 juin au 15 juillet 2023 et le fonds AMA, du 26 juin au 15 juillet 2023. Pour l'appel à projets du FPC, a développé le directeur administratif et financier du BBDA, Ousmane Zongo, 477 projets pour un montant de 291,7 millions de francs CFA. Pour la catégorie musique, qui occupe d'ailleurs la plus grande part, 332 projets seront retenus pour un montant de 184,190 millions de francs CFA. Cela représente 63% de l'enveloppe globale.
Pour la littérature, 29 projets seront soutenus pour un montant de 16, 515 millions de francs CFA. Ce qui représente 5,66%. 24 projets seront plébiscités par le BBDA dans la catégorie « danse chorégraphique » pour 19,65 millions de francs CFA, soit 6,54%. Dans la catégorie « audio-visuel », 28 projets seront sélectionnés et soutenus à hauteur de 34,225 millions de francs CFA, soit 11,7% de l'enveloppe globale. Pour l'art graphique et plastique, le BBDA va soutenir 32 projets pour un budget de 15,665 millions de francs CFA, soit 5,37% de l'enveloppe. 32 projets seront soutenus au niveau du théâtre à hauteur de 22,4 millions de francs, soit 7,56% de l'enveloppe.
Des reformes majeures
M. Zongo a mentionné que les années antérieures, le BBDA faisait deux appels à projet. Au cours des assisses, il est ressorti que des reformes s'imposaient de même que la relecture des textes. Ainsi, à l'issue des assisses, les innovations majeures du FPC ont été fixés. Ce sont la baisse du taux d'appui personnel qui était de 25%, passe désormais à 15%. Le deuxième point se situe au niveau de ceux qui étudient les dossiers composés d'artistes. Dorénavant, ce seront des personnes neutres qui apprécieront les dossiers. Aussi, pour mieux développer le secteur, il a été instauré une rubrique étude et recherche. Enfin, il y a la ligne promotion culturelle. Cette ligne sera perceptible dans toutes les catégories. C'est au regard de toutes ces innovations que le lancement des appels à projets connaît un léger décalage. Pour ce qui concerne l'enveloppe du fonds AMA, elle n'a pas augmenté. Elle demeure à 20 millions de francs CFA pour 50 bénéficiaires. Cependant, du fait des reformes, l'âge requis pour bénéficier de ce fonds est passé de 55 à 60 ans. Ceci pour espérer voir le nombre de postulant baisser.
De la promotion littéraire et artistique
Le FPC, a précisé la secrétaire générale du BBDA Chantal Kaboré / Forgo, est destiné à promouvoir la création littéraire et artistique. Il permet de venir en aide uniquement aux artistes membres du BBDA qui détiennent des projets mais qui manquent de moyens financiers ou techniques pour les réaliser. Ce fonds, a-t-elle déclaré, intervient dans les catégories musiques, littérature, arts graphiques et plastiques, cinéma et audiovisuel, art dramatique (théâtre et chorégraphie). Il prend également en compte l'aide à la mobilité des artistes membres. Quant au fonds AMA, c'est un dispositif qui a été mis en place en 2017 pour venir en aide aux personnes du 3e âge membre du BBDA qui vivent dans une situation de précarité. Les deux fonds sont donc deux mécanismes d'aide BBDA qui s'appuie sur la loi 048, portant propriété littéraire et artistique. Ces fonds, a-t-elle fait savoir, sont alimentés par les contributions des membres sous forme de prélèvements statutaires sur les redevances de droits de représentation, de production et de la copie privée.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Le trafic a repris ce lundi 19 juin sur la route reliant le territoire de Fizi au secteur d’Itombwe, à partir des villages Mulima et Mikenge, dans les hauts plateaux du territoire de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu.
La circulation était interrompue, vendredi 16 juin, à la suite des affrontements à la mitraillette et à la bombe, au village Mikenge, entre des combattants du groupe Biloze Bishambuke et Twirwaneho, soutenus par leurs alliés.
Ces affrontements se sont poursuivis jusque samedi 16 juin.
Le vendredi 16 juin 2023, une délégation de chefs d'Etats africains et de représentants des présidents absents se sont rendus en Ukraine pour tenter de négocier des pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine. Après l'étape de l'Ukraine, ils ont été reçus à St Pétersbourg par le président russe le samedi 17. Qui sont ces présidents qui portent le message de la paix dans ce conflit en Europe, alors que leur continent est la terre de prédilection des guerres nombreuses et oubliées ? D'où parlent ces messagers de la paix ? Qui représentent-ils ? Quelles sont les chances de succès de ces pèlerins de la paix ?
C'est sous une pluie de drones lancés sur Kiev par l'armée russe, que les présidents Cyril Ramaphosa d'Afrique du sud, Azali Assoumani des Comores et président en exercice de l'Union africaine, Hakainde Hichilema de Zambie et Macky Sall du Sénégal ont été accueillis dans la capitale ukrainienne. Ils sont accompagnés des représentants des présidents égyptien, ougandais et congolais qui ont fait défection à la dernière minute. Cette absence de ces trois chefs d'Etat pressentis et surtout celle de celui qui serait à l'origine de l'initiative, le Congolais Sassou Nguesso fragilise la démarche et la prive du poids du nombre comme expression d'une volonté commune.
La présence du président en exercice de l'Union africaine n'a pas empêché l'organisation de signaler que cette initiative n'est pas la sienne et que ces chefs d'Etat ne parlaient pas en son nom. Si ce n'est pas un désaveu, ce n'est pas un soutien non plus pour ces partisans de la paix qui n'auront pas réuni tous les suffrages pour leur voyage.
Encore un signe de la complexité des temps et des divergences de points de vue sur cette guerre Russie-Ukraine qui force les Etats africains à s'aligner sur l'un ou l'autre des belligérants, abandonnant l'ancien dogme du non alignement qui avait cours au temps de la guerre froide. Sur le conflit, l'Afrique n'a pas voté ensemble à l'ONU, certains pays se sont abstenus, et d'autres ont condamné l'agression de l'Ukraine. La majorité des pays a estimé que pour une fois que c'est une guerre en dehors du continent, il ne fallait pas se chercher des problèmes et avoir le sort de l'herbe entre des éléphants qui se battent, en s'abstenant. Mais d'où vient alors cette envie d'aller agiter des drapeaux blancs entre les frères ennemis qui se battent ?
Cette initiative de jouer aux médiateurs a des dessous économiques comme le blé et les engrais dont les deux pays en guerre sont les plus grands producteurs et fournisseurs du continent africain. Surtout que l'on apprend que le monsieur bon office du président congolais qui a préparé le voyage des présidents est un homme d'affaires français spécialisé dans le négoce.
Il y a aussi une petite minorité qui rêve de voir l'Afrique jouer au médiateur dans un conflit à l'international. Mais ces rêves de grandeur et de supériorité vont se briser sur les réalités du conflit où ni l'Ukraine ni la Russie ne voient en l'Afrique un partenaire de poids pouvant influencer leurs décisions. Même si toutes les initiatives de paix sont bonnes à prendre, celle de ces chefs d'Etat africains a toutes les chances d'avoir le même sort que les précédentes.
Réponse de Kiev
Les visiteurs du jour ont eu droit à une visite à Boutcha dans la banlieue de Kiev que l'Ukraine propose à ses hôtes pour montrer l'horreur de la guerre. Les échanges avec le président ukrainien n'ont pas abouti à quelque chose de concret. Volodymyr Zelenskiy leur a dit que « Permettre une négociation avec la Russie maintenant, quand l'occupant est sur notre terre, signifie geler la guerre, geler la douleur et la souffrance ». En gros la Russie doit libérer les territoires occupés en Ukraine avant toute discussion. C'est le même message qui a été adressé à tous les médiateurs avant les chefs d'Etat africains. Pour qu'ils n'aient pas l'impression d'avoir fait le voyage pour rien, le président ukrainien les a invités à prendre part à un futur sommet sur la paix.
Du côté de Moscou
Poutine se trouvait à Saint Pétersbourg, l'ancienne capitale des tsars, pour le Forum économique mondial de Saint Pétersbourg qui, avant le conflit, était une attraction mondiale. C'est là qu'il a reçu les chefs d'Etat africains qui ont donné des couleurs à cet évènement. Au nom de ses pairs, le président sud- africain a dit : « Nous souhaitons que cette guerre prenne fin ». Le président comorien Azali Assoumani a ajouté : « Nous sommes là pour convaincre les deux pays d'emprunter le chemin du dialogue ».
Poutine a traité les médiateurs africains d'amis et leur approche d'équilibrée, mais au final c'est une belle langue de bois russe qui dit : « Nous sommes ouverts à un dialogue constructif avec ceux qui souhaitent la paix basée sur les principes de la justice et de la prise en compte des intérêts légitimes des parties ». Ce n'est pas cette fois que l'on dira que l'Afrique a apporté la paix ou obtenu un cessez le feu. Même sur les céréales, les Russes ont rejeté la faute sur les ukrainiens.
L'histoire retiendra que l'Afrique a aussi tenté d'apporter la paix dans un conflit qui concerne les Européens et qui est devenu une affaire mondiale, même si la guerre n'est pas encore mondiale. D'une affaire que le maître du Kremlin pensait que ce serait une petite promenade de santé de ses troupes pour aller corriger un petit insolent qui ne veut pas rester dans les rangs, le conflit s'éternise et mobilise l'Europe ainsi que l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord).
C'est une nouvelle forme des guerres de procuration, auxquelles les superpuissances Etats unis- URSS se livraient au temps de la guerre froide. Mais cette fois, les données ont changé du côté de l'URSS. La Russie est en train de perdre son rang avec cette guerre. La Chine boit son petit lait en voyant que les Russes, les Américains et les Européens sont en train de se faire la guerre et d'épuiser économiquement leurs forces. Cette guerre fait des heureux, les capitalistes européens et américains qui vendent des pièces à la Russie, malgré l'embargo contre elle.
Sana Guy
Lefaso.net
Des affrontements opposent depuis ce lundi 19 juin, les Forces armées de la RDC (FARDC) aux combattants la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), dans le village de Kalisha proche du centre commercial de Bule, dans le territoire de Djugu (Ituri).
L'Aid El Kébir ou fête de la Tabaski sera célébrée le mercredi 28 juin 2023 au Burkina Faso. Cette information a été donnée par la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) via un communiqué datant du 19 juin 2023. Bons préparatifs de la fête du mouton à la communauté musulmane.
Les enseignants du Nord-Kivu ont dénoncé, samedi 17 juin, ce qu’ils appellent « la retenue illégale » à la source sur leur salaire, soit 10 000 francs Congolais de cotisation sociale mensuelle par enseignant. Et ce, depuis le mois d’avril de cette année.
Cette année encore, le Mini Fespaco de Vienne présente pour la 4ème fois des films uniques sur les écrans viennois !
Des premières et des films primés seront projetés du 23 au 25 juin au Brunnenpassage et au cinéma Schikaneder, débutant le 22 Juin de 19:00 -20:45 (TU) par une soirée thématique à Afrieurotext , Lassallestrasse 20/3, 1020 Vienne.
Tous les films – voir synopsis – proviennent de la sélection officielle du célèbre Festival panafricain du cinéma et de la Télevision de Ouagadougou, Burkina Faso (FESPACO).
Grâce à des discussions avec les réalisateurs/trices, qui seront connectés via Zoom, le public viennois aura un aperçu du monde des films et de leurs producteurs/trices
La musique africaine avec Adama Dicko et DJ Taff ainsi que la cuisine africaine seront des points forts supplémentaires.
Talks/mit/ with/avec :
Francoise Ellong-Gomez, Film maker, Buried Cameroon
Seydou Boundaone, Film maker, Le sermon des prophetes ( The sermon of prophets) , Burkina Faso
Tina Leisch ; Film maker, Journalist et activist, Austria
Maiga Fousseyni Film maker , Sira
IIke Nnaebue, ; Film maker No-U-Turn, Nigeria
Ellie Foumbi ; Film maker, Notre père le Diable (our father the Devil)
Moderation
Irène Hochauer-Kpoda
Invité de l'émission « Sur la brèche » de la télévision nationale, diffusée, ce dimanche 18 juin 2023, le défenseur des traditions africaines, Konomba Traoré, est resté égal à lui-même. « La bible et le coran n'ont rien appris à l'Afrique. Rien. Tout était déjà dans nos traditions. Les dix commandements étaient déjà dans nos traditions », a-t-il soutenu face à la journaliste Nathalie Kaoré.
Peu de Burkinabè le savent, mais dernière l'accoutrement de l'homme paré d'amulettes, se cache un administrateur civil de renom qui a servi comme sous-préfet-maire de Kaya, préfet à Kokologho sous la révolution. Konomba Traoré a même été secrétaire général de la mairie de Ouagadougou, et maire intérimaire entre décembre 1983 et avril 1984.
Trésor humain vivant, il est aussi un artiste musicien, chanteur, peintre, conteur. Il joue de plusieurs instruments traditionnels tels que le balafon, la kora, le donzongoni et le djembé. Konomba Traoré est lauréat du premier prix de conte et deuxième prix de peinture et de dessin organisé par le Cercle d'Activités littéraires et artistiques de Haute-Volta (CALAHV), créé par de grands noms comme Augustin Sondé Coulibaly, Nazi Boni, Sotigui Kouyaté, etc. Konomba Traoré a également remporté le deuxième prix de musique traditionnelle instrumentale à la Semaine nationale de la Culture (SNC) en 1986.
Invité à l'émission « Sur la brèche » de la télévision, l'homme de culture a confié que c'est grâce au capitaine Thomas Sankara qu'il est devenu ce qu'il est sur le plan artistique.
« J'étais préfet de Kokologho de 1984 à 1986. Un jour, le président Sankara m'envoie le recteur de l'académie des arts Benjamin Raya pour me dire de venir à Ouagadougou. Je viens et c'était pour me signifier que je serai détaché au ministère de la culture. Parce que je suis plus utile, disait-il, à la culture que dans le commandement. Pourquoi disait-il cela ? Il a dit qu'on peut sortir autant de préfets qu'on veut de l'ENAM pour remplacer Konomba, mais les artistes comme Konomba, disait-il, c'est une chance de les avoir. Sankara était un homme de culture, qui a aimé la culture et qui a mis l'accent sur la culture. Il m'a nommé directeur du centre national d'artisanat et d'arts. C'est juste sur instruction verbale qu'il l'a fait. Il n'y a eu aucun papier pour mon détachement au ministère de la culture », a raconté l'artiste, âgé de 76 ans.
Konomba Traoré tient son prénom du Konon, le fétiche de son père dont il serait la réincarnation. « Le Konon, c'est un fétiche redoutable du milieu sénoufo et bambara. Ce fétiche est partagé avec les populations bobo et d'autres cultures de l'Ouest. A ma naissance, personne ne m'a baptisé. On m'a directement appelé Konomba. Ma date de naissance, l'heure, mon avenir ont été prédits », a-t-il laissé entendre.
Fervent défendeur des pratiques religieuses traditionnelles, Konomba Traoré confie avoir eu à son adolescence le premier prix du catéchisme quand il était au lycée Ouézzin Coulibaly. « Il s'agissait d'aller nous faire baptiser à Nasso, un dimanche. J'ai demandé : “ Le baptême là, c'est pour faire quoi ? “. On m'a répondu que c'est pour changer de nom. On m'a dit de choisir un prénom et qu'on allait me baptiser. J'ai répondu qu'il n'y a pas de meilleur nom que Konomba. Depuis ce temps, je me suis révolté contre les cultures étrangères, contre les religions importées », s'exclame-t-il.
Selon Konomba Traoré, les Noirs sont actuellement dans l'erreur en embrassant les religions révélées qui ne leur auraient rien apporté de nouveau. « Avant l'arrivée de ces religions, comment vivaient les autres peuples de l'humanité ? Les grecs avaient leurs dieux, les phéniciens avaient aussi leurs dieux. Ces religions sont venues trouver l'Afrique avec une organisation merveilleuse. La bible et le coran n'ont rien appris à l'Afrique. Rien. Tout était déjà dans nos traditions. Les dix commandements étaient déjà dans nos traditions. Le noir n'est pas athée. Le noir croit en Dieu, mais c'est sa façon de l'atteindre qui est différente de celle des autres religions. Ces religions nous ont fait la force afin de nous faire croire que seuls leur mode d'accession à Dieu était le meilleur. Non ».
Konomba Traoré ne passe pas par quatre chemins pour qualifier le noir de « complexé et bête ». « Le noir a honte de sa culture. Personne ne veut s'afficher. C'est cela le problème. Les rares personnes qui n'ont pas honte comme nous, parlons. Les gens se cachent. Quand ça chauffe à Ouaga et qu'ils ne peuvent pas trouver de solutions dans les prières à l'église et à la mosquée, ils rejoignent le culte des ancêtres dans l'obscurité au village », révèle le chef Dozo. Et de prédire « Le jour où l'Afrique va se raviser et avoir sa propre religion, elle va dominer le monde ».
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La Direction générale des impôts (DGI) a présenté officiellement le nouveau timbre fiscal « physico-numérique » de 200 FCFA le 23 mai 2023 lors d'une conférence de presse. Dans la même soirée, le président de la transition, Ibrahim Traoré, a rejeté le timbre en question parce qu'il est imprimé à l'étranger. Malgré la polémique autour du nouveau timbre, il se retrouve sur le marché. Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
Après la conférence de presse du directeur général des impôts du 23 mai, plusieurs internautes sur les réseaux sociaux se sont indignés parce que le marché de la confection du timbre avait été confié à une entreprise française. Dans la soirée du même jour, le capitaine Ibrahim Traoré a rejeté le nouveau timbre fiscal imprimé à l'étranger, invitant ainsi les techniciens à proposer « une solution burkinabè ». Le président a instruit de résilier le contrat selon l'Agence d'information burkinabè (AIB).
Cependant le mardi 31 mai 2023, le nouveau timbre est disponible sur le marché. Aux alentours du tribunal de grande instance (TGI1) et du commissariat central de Ouagadougou, la plupart des revendeurs de timbres vendent le nouveau timbre. Aussi, aux alentours de certains commissariats des revendeurs vendent également les nouveaux timbres.
« Nous achetons nos timbres au Trésor public pour les revendre. Le nouveau timbre c'est au Trésor qu'on l'achète. Au Trésor, ils disent qu'il y avait un stock du nouveau timbre qui était arrivé. Donc il faut qu'ils vendent ça, avant de commencer à fabriquer le nouveau timbre ici au Burkina. Nous avons appris qu'ils ont demandé à l'entreprise française de venir s'installer au Burkina pour fabriquer les timbres. Et que si l'entreprise refuse, le marché sera confié à une entreprise burkinabè », explique un des vendeurs de timbres qui requiert l'anonymat.
Un autre vendeur a laissé entendre que « C'est le Trésor qui nous vend les nouveaux timbres. L'ancien se fait de plus en plus rare. Ils ont dit qu'à partir du 1er juin l'ancien ne sera plus sur le marché ».
L'on se demande pourquoi le timbre rejeté par le président se retrouve sur le marché ? Un stock du timbre était-il au Burkina Faso avant la conférence de presse du 23 mai ? Le contrat n'a-t-il pas été résilié ? Ou un consensus a été trouvé ? Contacté, le service de communication des impôts nous a renvoyé vers le gouvernement.
Rama Diallo
Lefaso.net
Photo d'illustration
Plusieurs axes routiers de la voirie de Goma (Nord-Kivu) sont en grande partie asphaltés ou pavés. Ce sont notamment les tronçons principaux et d’intérêt interrégional, a constaté un reporter de Radio okapi.
En effet, la route nationale numéro 2 qui traverse la ville de Goma avec ses principales artères à travers les deux communes de Goma et de Karisimbi, sont entièrement asphaltées.
Les familles Ziguizanga à Ouagadougou, Ouahigouya, Bobo Dioulasso, Paris, Londres
La famille Kizambo à Baskaré,
La famille Ouédraogo
La famille Nayire à Ouagadougou et Pô,
La famille Tapsoba à Ouagadougou
Les familles alliées :
Ouattara, Traoré, Diarra, Coulibaly à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora, Beregadougou, Banzon, Karangasso et Abidjan ….
La famille Paré à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Addis Abeba et Rome
Les familles Zongo, Yaméogo, Zagré, Yaro, Kaboré à Ouagadougou, Tanghin Dassouri, Koudougou, Washington et Bruxelles
Mme Paré/Zongo Jeanne Diane Fréderic et ses enfants Steve, Nadyia et Kenza
M. Ziguizanga Ernest, agent de l'ONEA à la retraite
Remercient tous ceux qui de près ou de loin ont manifesté leur soutien moral et matériel à l'occasion du décès survenu le 08 Juin 2023 et des obsèques le 13 Juin 2023, de leur épouse, mère, belle-mère, sœur et grand-mère, Mme Ziguizanga/Ouattara Dongui Angèle.
Les remerciements vont en particulier
Aux membres de la CCB de Dassasgho, et à toutes les confessions religieuses,
Au Président du Conseil d'Administration de la CNSS,
Au Directeur Général et tout le personnel de la CNSS,
Au Président de l'Association Nationale des Retraités du Burkina et les membres du Bureau exécutif national,
Au Président et tous les membres du Bureau des Retraités du Kadiogo,
A tous les retraités de l'ex-secteur 28,
Aux voisins de Dassasgho,
A la Communauté burkinabè vivant à Addis Abeba en Ethiopie,
A tous les amis et connaissances dont les noms ne peuvent être cités de peur d'en oublier.
Que Dieu rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Union de Prières.
Plusieurs tentatives d’attaques de groupes armés ont été étouffées depuis lundi 12 juin par les casques bleus de la MONUSCO dans le territoire de Djugu (Ituri), rapportent des sources locales.
Depuis plusieurs jours, la présence des combattants armés est signalée par la population dans la région de Djugu.
1. Contexte
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel d'offres pour le recrutement d'un Bureau d'étude pour le mapping des parties prenantes en CREC
2. Objectifs de la mission
L'objectif principal de cette mission est de faire une cartographie des acteurs impliqués de la communication sur les risques et engagement communautaire au Burkina Faso.
3. Participation
Le présent appel d'offre est ouvert aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.
4. Constitution du dossier de candidature
Dossier administratif :
Attestation de situation fiscale à jour
Attestation de situation cotisante à jour
Dossier technique :
• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;
Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.
Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
La soumission ;
Le devis estimatif.
5. Soumission des offres
Les offres devront être soumises en Français au plus tard le 02 juillet 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre offre DOIT être libellé comme suit :
« DAOP N° 83441866_GIZ _ Recrutement d'un Bureau d'étude pour le mapping des parties prenantes en CREC »
Une offre doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.
Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83435490+ nom du dossier (offre administrative, technique ou financière). Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre offre dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
6. Evaluation des offres
La non-conformité peut entraîner le rejet de votre offre.
Évaluation de l'offre
L'offre technique sera évaluée sur la base de la grille d'évaluation technique des offres (voir annexe 2). Après l'évaluation technique finale, seules les offres de prix des soumissionnaires ayant obtenu au moins 50% des points pour l'offre technique seront ouvertes et évaluées. Les offres techniques inférieures à 50% des points seront considérées comme techniquement inacceptables.
L'offre technique a une pondération de 70%, l'offre de prix de 30% selon la formule suivante. :
Le résultat final découlera d'un classement général déterminant l'offre la plus économique qui est déterminée par l'offre ayant obtenu le plus grand nombre de points après addition de la note technique et financière selon la formule ci-dessus. Des négociations contractuelles seront engagées sur la base de ce classement général.
Date de décision d'attribution du contrat
L'évaluation des offres est prévue après la date de dépôt. L'attributaire du marché sera notifié une l'analyse terminée
Pour des raisons de procédure, aucune information sur le statut de l'évaluation ne sera donnée dans l'attente de la décision d'attribution du contrat et nous vous prions donc de vous abstenir de vous renseigner.
7. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 30 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83441866_GIZ _ Recrutement d'un Bureau d'étude pour le mapping des parties prenantes en CREC
8. Conditions supplémentaires d'appel d'offres
Veuillez noter que votre participation à cet appel d'offres public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel d'offres.
Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel d'offres en cours entraînera la disqualification automatique de votre offre.
L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre offre.
La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel d'offres public en cours à tout moment.
Fait à Ouagadougou, le 19 Juin 2023
Session spéciale en ligne
Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de de l'ouverture d'une session spéciale de formation en ligne du certificat en Management et Gouvernance des marchés publics
Objectif
Ces certificats visent à offrir un package complet du processus de management des marchés publics, allant de la planification à l'exécution en passant par la phase cruciale de contrôle. Il aborde également les procédures des bailleurs internationaux.
Public cible
• Tous les acteurs de la chaine des commandes publiques.
• Toute personne amenée à pratiquer dans le domaine et souhaitant acquérir de solides connaissances techniques.
Contenu et programmes de formation
Le certificat s'organise autour de 8 modules sur un volume horaire total de 165 heures. Il dure 3 mois et est administré en mode cours du cours soir du lundi au vendredi de 18 h à 21h 30.
1. Module 1 : Cadre juridique et institutionnel des Marchés publics
• 15 heures de cours pratiques
• Animé par Mr Yaméogo M., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP)
2. Module 2 : Typologie et procédures de passation des marchés publics
• 25 heures de cours pratiques
• Animé par Mr Yaméogo G., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP
3. Module 3 : Définition des besoins et planification des marchés
• 25 heures 100% pratiques
• Animé par Dr Kafimbou H., Enseignant- Chercheur à l'UNZ, Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP)
4. Module 4 : option secteur public/Élaboration des dossiers d'appel à concurrence Option secteur privé /Montage des dossiers de soumission
• 27 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Kambou O., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP
5. Module 5 : Évaluation des dossiers de soumission
• 27 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Zongo A., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP
6. Module 6 : Élaboration des documents contractuels et suivi administratif et technique de l'exécution des contrats
• 20 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Ouédrogo S., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP)
7. Module 7 : procédures de passation des bailleurs internationaux ( BM, BAD, etc…)
• 10 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Yaméogo J., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP
8. Module 8 : Les infractions relatives à la commande publique
• 10 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Thiombiano A., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP)
NB : Les intervenants sont certifiés MSFP (Manager Spécialiste en Formation Professionnelle)
Conditions d'accès
L'accès au certificat est ouvert aux candidats justifiants d'une expérience professionnelle dans le domaine.
Conditions de validation du certificat
La validation du certificat est soumise à des conditions très strictes. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.
Calendrier de la formation
• Date limite d'inscription : 20 juillet 2023
• Durée de la formation : 24 juillet – Octobre 2023
• Période de la formation : cours en ligne du lundi-Samedi de 18h et 21h 30 ;
Coût de la formation
Le coût de la formation est fixé à 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et 500 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles.
NB : Les frais de formation sont payables par tranche.
Inscription
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Revue de presse de lundi 19 juin 2023
La prise de parole de l’ancien Président Joseph Kabila, vendredi 16 juin et l’interdiction de Matata Ponyo de voyager samedi 17 juin, font la Une des journaux parus ce lundi 19 juin à Kinshasa.
EcoNews écrit :
Précédemment Conseillère pédagogique de l'enseignement secondaire à la Direction régionale de l'Education Post primaire et Secondaire du Centre (DREPS-Centre)
Le Yitouni Nabiiga,
La grande famille TAPSOBA, NASSA, TIENDREBEOGO, NABOLE et alliées à Ouagadougou et à Tunis,
Les frères et sœurs,
Anselme, Lydia, Wilfried, Vital, Franceline, Thierry,
Expriment leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitiés, de compassion, de soutiens spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu de leur fille, sœur, belle-sœur, tante, mère le 16 février 2023 suivi de l'enterrement le 17 février 2023 à Ouagadougou.
La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le Seigneur dans son infinie bonté vous rende au centuple vos bienfaits.
« Heureux les morts qui s'endorment dans le Seigneur. Qu'ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ».
Unions de prières.
« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra » Jean 11,25-26
Naba Kiiba de Tampouy,
Naba Koanga II de Samandin,
Naba Kiiba de Comin-Yanga
Les familles ROUAMBA, TAPSOBA, NANA, DAKOURE, ZHANGRE, BOUDA, ZOUNGRANA, BOUNKOUGOU, NIKIEMA, OUEDRAOGO et KABORE à Tampouy, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora.
Les familles alliées PITROIPA, TIENDREBEOGO, OUEDRAOGO, KABORE, ZEBANGO, SALAMBERE, BAMBARA, DJEGAMDE,SOU, BADO,DOUAMBA, SANGARE, NIKIEMA, YANOGO, SAWADOGO, TAPSOBA, BAKYONO, KAFANDO, NEBIE, TRAORE, KONDE à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora, Fada-Ngourma, Comin-Yanga, Côte- d'Ivoire, Togo, France, Canada et USA.
Les frères et sœurs à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora et Abidjan ;
La veuve Virginie Justine ROUAMBA née SALAMBERE ;
ROUAMBA Wenceslas à Ouagadougou, son épouse, ses frères et sœurs ;
Les petits enfants et arrières petits-enfants ;
Remercient de tout cœur :
Son excellence le Président Michel KAFANDO ;
le Ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme et ses collaborateurs ;
le Secrétariat technique du Centre National du Cinéma, de l'Audio-visuel et de l'Image Animée ;
le Délégué général du FESPACO et son personnel ;
le Délégué général de l'ISIS-SE et son personnel ;
la Direction générale de la culture et des arts ;
le CERAV-Afrique ;
la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) ;
la Fédération nationale du cinéma et de l'audiovisuel ;
le Conseil consultatif des aînés du cinéma du Burkina Faso ;
l'Institut Imagine ;
l'Association Nationale des Artistes Professionnels et des Arts Plastiques (A.N.A.P.A.P)
Ouaga film LAB ;
les anciens étudiants de l'ISIS-SE, de l'ENAM ;
le monde du Cinéma, des arts et de la culture ;
le Président du dialogue sans frontière ;
le Directeur général de la police nationale et son personnel en particulier la section motorisée de la police nationale ;
la Directrice régionale de la CNSS de Ouagadougou et ses collaborateurs ;
l'amicale des personnels retraités de la CNSS ;
Le Curé et les Prêtres de la Paroisse Saint Camille,
les CCB des 1200 logements (zone 5 et zone 7) ;
les jeunes de Paspanga et de Tanpouy ;
les voisins de la cité 1200 logements ;
les amis, connaissances et promotionnaires du défunt ;
et toutes les personnes physiques ou morales qui ont contribué d'une manière ou d'une autre lors du rappel à DIEU de leur très cher frère, époux, père, oncle, beau-père, beau-frère et grand père, Pierre Ernest ROUAMBA dit « Pierrot », précédemment, Enseignant, réalisateur et producteur de cinéma, ancien Secrétaire général de la FEPACI par intérim ; survenu le 21 mai 2023 à son domicile sis aux 1200 logements à Ouagadougou dans sa 72èmeannée..
Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu Tout Puissant et Miséricordieux rendre à chacun et à chacune le centuple de ses bienfaits.
Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos en Dieu de son âme selon le programme suivant :
Programme des messes pour le repos en Dieu de l'âme de Pierre Ernest ROUAMBA dit « Pierrot ».