Le coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis a plaidé, samedi 8 juillet, pour la délocalisation des rescapés des pluies qui se sont abattues dans le territoire Kalehe (Sud-Kivu).
« En plus de l’aide humanitaire qui doit continuer à arriver à Kalehe (Sud-Kivu), il faut très vite trouver les options de relocalisation durable des populations rescapées de la catastrophe de mai dernier », a-t-il déclaré.
L'initiative pour la coopération économique et financière Burkina-BRICS (ICEF-Burkina/BRICS) a animé une conférence presse, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. L'objectif était pour les organisateurs de présenter ICEF-Burkina/BRICS et subséquemment de donner leur lecture sur l'accord du gouvernement de la Transition avec les BRICS et sur l'actualité socio-politique nationale.
« Le Burkina Faso, sous la gouvernance de la Transition actuelle, mène, à notre sens, une politique salutaire sur le plan économique et financier. Cet élan mérite d'être soutenu et encouragé de façon sincère et honnête, car c'est une véritable politique de souveraineté économique et financière comme le voulait le président Thomas Isidore Sankara. La coopération de notre pays avec les BRICS et le lancement de l'APEC (Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire) sont des projets courageux, réfléchis et même historiques pour notre peuple dans sa quête de solutions endogènes contre la pauvreté et le grand banditisme. Comme l'a si bien exprimé le président Ibrahim Traoré dans son discours à la cérémonie de lancement de l'APEC : " L'avenir du Burkina, c'est nous qui devons l'inventer et l'entretenir" », ont posé les responsables de l'organisation, ICEF-Burkina/BRICS, à travers la déclaration liminaire lue par le secrétaire général, Issaka Ouédraogo.
C'est dans cet esprit donc, qu'ils ont loué la perspective d'ouverture au Burkina d'une représentation de l'Alliance internationale des BRICS, dans l'actualité de laquelle, le président de la Transition a reçu des représentants et envoyé en fin mai et début juin 2023. Et pour l'occasion également, le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, a été décoré de la médaille des BRICS pour son combat pour la souveraineté du Burkina.
« Les domaines de coopération envisagés vont concerner entre autres, le développement économique, humanitaire et culturel », précisent-ils.
Les responsables de l'ICEF-Burkina/BRICS se disent persuadés que la coopération financière et économique avec les BRICS permettra au pays de garantir non seulement le développement durable et conséquent pour les populations, mais également d'apporter une réponse efficace aux politiques néo-libérales des institutions de Bretton Woods « dont l'impact continue d'appauvrir nos pays ».
« L'ICEF-Burkina/BRICS salue et encourage le gouvernement à continuer dans cet élan patriotique de lutte acharnée vers notre souveraineté et la recherche des solutions endogènes à nos difficultés », exhortent les responsables de l'organisation, née en janvier 2023 et qui se veut une force de propositions pour la souveraineté nationale et l'épanouissement des populations.
Lefaso.net
La ministre en charge de l'Action humanitaire a procédé, le vendredi 7 juillet 2023 à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest, au lancement officiel du déploiement du Registre social unique des ménages, personnes pauvres et vulnérables (RSU). Il s'agit d'un système d'information et de gestion de données qui permettra d'améliorer la coordination, l'efficacité et l'efficience des programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté au Burkina Faso.
Le Registre social unique (RSU) produira, pour chaque personne pauvre et vulnérable enregistrée et enquêtée sur l'ensemble du territoire national, un code d'identification unique. Le système permettra donc de constituer une base de données unique sécurisée sur les conditions socio-économiques des personnes pauvres et vulnérables, pour une mise en œuvre efficace des programmes de protection sociale. Il s'agit aussi d'établir, à travers le RSU, à la demande des structures de prise en charge, les listes de bénéficiaires potentiels répondant à un ensemble de critères prédéfinis. Le RSU permettra aussi de mettre à jour la liste des bénéficiaires des prestations des programmes de protection sociale.
Selon le secrétaire technique du RSU, Moussa Ouattara, la méthodologie de ce système est axée sur l'approche communautaire qui se fera en milieu rural, et celle du dénombrement en milieu urbain. L'approche communautaire, a-t-il expliqué, consiste d'abord à déterminer les localités et le nombre de ménages pauvres potentiellement éligibles. Ensuite, il s'agira pour l'équipe de conduire un processus d'animation et de mobilisation sociale pour amener les communautés à identifier elles-mêmes les ménages pauvres et vulnérables en assemblées générales de villages, secteurs ou quartiers, en administrant un questionnaire complet aux ménages choisis par la communauté.
L'approche de dénombrement en milieu urbain, quant à elle, consiste à déterminer des zones de dénombrement, à administrer un questionnaire simplifié sur tablette à tous les ménages pour sélectionner les ménages pauvres et vulnérables par l'attribution d'un score (note), et à administrer un questionnaire complet sur tablette aux ménages classés pauvres par le scoring.
Un mécanisme pour recueillir les plaintes
La particularité du RSU, c'est aussi la mise en place d'un dispositif pour enregistrer et traiter d'éventuelles plaintes et réclamations des citoyens, liées à la mise en œuvre du RSU. Le secrétaire technique du Registre social unique, Moussa Ouattara, a affirmé que les plaignants peuvent directement contacter le comté de ciblage du village/secteur dans un délai de deux jours, contacter le service social communal le plus proche dans un délai de trois jours ou contacter le secrétariat technique du RSU dans un délai de cinq jours. Un numéro vert est également disponible : 80 00 12 56.
La ministre en charge de l'Action humanitaire, Nandy Somé, a indiqué qu'il s'agit de la phase pilote du déploiement du RSU qui a été lancée à Koudougou. Cette phase, a-t-elle poursuivi, couvrira au total 58 communes rurales, avec 1 030 villages et 210 440 ménages pauvres et vulnérables à identifier, à enregistrer dans la base de données du RSU et à mettre à la disposition des potentiels utilisateurs. « A l'issue de cette phase pilote, les leçons tirées nous permettront d'entamer la phase à l'échelle nationale qui s'étalera de 2023 à 2025, avec en perspective l'enregistrement de 1 423 473 ménages pauvres et vulnérables », a annoncé la ministre.
A l'en croire, le RSU offrira une opportunité de consolider les actions de protection sociale, d'établir des passerelles entre différents projets et programmes sociaux et d'accroître leurs impacts au profit des populations cibles. C'est pourquoi, elle a invité les autorités administratives, les leaders coutumiers et religieux, les structures publiques, les acteurs communautaires et les partenaires techniques et financiers à une sincère implication.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Des pensionnaires de AMPO (Association Managre-nooma pour la protection des orphelins) ont effectué leur sortie, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. Après avoir passé entre trois à une dizaine d'années dans les centres fermés de AMPO, notamment les orphelinats garçons et filles et le Centre Mia-Alma, ces pensionnaires ont atteint l'âge de 18 ans, et doivent maintenant être réintégrés dans la communauté.
Abdoul Aziz Kaboré est un élève qui fera la terminale C à la rentrée scolaire prochaine. Il a passé trois ans au sein de l'orphelinat garçon de AMPO où il est arrivé en classe de 3e. Ce 8 juillet, il effectue sa sortie du centre, parce qu'ayant atteint l'âge limite qui est de 18 ans. Un moment empreint d'émotions pour le jeune homme qui, prenant la parole au nom de ses camarades, a tenu à remercier la fondatrice de AMPO, Katrin Rohde, ainsi que ses collaborateurs pour la main tendue. Grâce à AMPO, Abdoul Aziz a pu poursuivre ses études dans de bonnes conditions et a appris à vivre en communauté.
Comme lui, ce 8 juillet 2023, seize pensionnaires des orphelinats filles et garçons, dix pensionnaires du centre Mia-Alma qui est un centre d'accueil de jeunes filles en difficulté, et 23 jeunes filles et garçons bénéficiaires du programme suivi-formation ont effectué leur sortie. Il s'agit d'un programme qui accompagne, pendant deux ans, les pensionnaires des centres fermés de AMPO qui, après leur passage au sein des centres, retournent dans la communauté parce qu'ils ont atteint l'âge limite.
« Les jeunes des orphelinats filles et garçons qui ont 18 ans doivent rejoindre leurs familles où ils sont accompagnés par un programme que nous appelons suivi-formation. Pendant deux ans, ce programme les accompagne pour s'assurer qu'ils seront bien intégrés dans leurs familles. Dans ce groupe, il y en a qui continuent leurs études à l'université, dans des centres de formation ou des écoles professionnelles de la place », a expliqué Denis Yaméogo, directeur général de AMPO.
Au cours de cette cérémonie de sortie, les bénéficiaires du programme suivi-formation ont bénéficié de kits d'installation pour exercer les différents métiers qu'ils ont appris pendant les années passées au centre. Katrin Rohde, fondatrice de AMPO, se dit fière de voir ces enfants recueillis depuis des années quitter le nid qu'a été AMPO pour eux. Elle leur a prodigué des conseils et leur a souhaité beaucoup de courage pour affronter la vie qui s'offre à eux.
Des conseils, le directeur général de AMPO en a aussi prodigué aux sortants. « Pendant leur séjour ici, on a appris à ces jeunes à être des enfants de AMPO. Être un enfant de AMPO, c'est un enfant qui dit la vérité, qui ne vole pas, qui ne triche pas, qui avance tout droit devant et qui sait qu'on commence petit pour devenir grand. En quittant nos centres, ce n'est pas un abandon de la part de AMPO, c'est aussi pour céder la place à leurs petits-frères qui sont à la porte et qui attendent d'entrer à AMPO », a indiqué M. Yaméogo.
La cérémonie de sortie des pensionnaires de AMPO a été l'occasion de reconnaître le mérite des partenaires de l'association. Ainsi, ces partenaires ont reçu des attestations de reconnaissance pour leur soutien multiforme.
En rappel, AMPO dispose de deux orphelinats filles et garçons qui peuvent recevoir chacun 55 pensionnaires. Les élèves y arrivent en âge scolaire et y passent entre trois et une dizaine d'années. Puis à l'âge de 18 ans, ils quittent les orphelinats pour retourner dans leurs familles où ils continuent de bénéficier de l'accompagnement de AMPO qui, grâce au programme suivi-formation, paie leurs études ou formation, leur octroie de l'argent pour leurs besoins, etc. Il y a aussi le centre Mia-Alma qui accueille des filles en difficulté, souvent abandonnées. Là, elles sont scolarisées, apprennent un métier de sorte à être indépendantes à leur sortie.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Le Réseau d'initiatives de journalistes (RIJ) a organisé une assemblée générale, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. Après le bilan du comité de pilotage et l'adoption des statuts et du règlement intérieur, le nouveau bureau du RIJ a été élu par les membres. La nouvelle équipe sera dirigée par Jean Carem Kaboré, journaliste à la RTB/radio rurale.
Jean Carem Kaboré remplace Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba qui a occupé ce poste pendant quatre ans. Le nouveau bureau compte six membres et est appuyé par deux commissaires aux comptes. Juste Mien du journal Lefaso.net est l'un des commissaires aux comptes.
Le nouveau coordinateur a salué l'engagement de celle qu'il remplace, avant de décliner les grandes lignes de son mandat. Jean Carem Kaboré a confié que le nouveau bureau va suivre l'œuvre des devanciers en maximisant sur la formation et le renforcement des capacités des professionnels du monde des médias. « Au RIJ, nous avons une spécialité, celle du journalisme sensible aux conflits. Il s'agit de développer davantage cette problématique auprès des journalistes afin de les amener à l'exploiter quotidiennement. Nous allons œuvrer à rassembler les journalistes sur d'autres chantiers de développement. Le Burkina Faso traverse un moment difficile, il est du devoir des journalistes de donner de la voix, surtout de la bonne voix pour parler de cohésion sociale, de construction et de développement », a-t-il déclaré.
Un riche bilan
La coordinatrice sortante, Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba, a brossé le bilan de sa mandature. Plusieurs projets ont été réalisés en lien avec le journalisme sensible aux conflits, avec le financement de la Deutsche Welle Akademie. Ce projet a permis d'assurer des formations de journalistes dans tous les quatre coins du Burkina Faso sur le journalisme sensible aux conflits, le journalisme mobile (Mojo) et le podcasting.
Dans le cadre du projet, des journalistes ont été encouragés à travers le prix PaxSahel. Un site internet a été créé pour permettre aux populations de s'informer via des reportages des journalistes formés par le réseau et pour que d'autres journalistes puissent s'en inspirer pour des reportages futurs. On note également l'implication du RIJ dans le projet Covid-19 financé par l'Union européenne. Les populations ont été sensibilisées à la radio sur les bons gestes en rapport avec la prévention et la prise en charge de la maladie. Le réseau a été sollicité par l'UNICEF pour l'accompagner dans la visibilité de ses actions. Le bureau dirigé par Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba a organisé les festivités du 20e anniversaire du RIJ.
« L'apport du journalisme sensible aux conflits a été important dans la façon dont les journalistes ont pu couvrir la crise sécuritaire. Les formations ont permis aux journalistes de comprendre qu'en période de crise, il y a des précautions à prendre. Nous sommes dans un contexte hors-normes où la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres. Le journaliste travaille pour sa société, il n'a pas intérêt à œuvrer pour dégrader des situations difficiles. Son devoir est de dire la vérité, mais il faut savoir comment le dire à la population afin qu'elle vive en parfaite harmonie », a confié la coordinatrice sortante.
Il faut noter que le RIJ existe depuis 2001 et compte à ce jour plus de 300 membres.
SB
Lefaso.net
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, lieutenant-général Constant Ndima, annonce la reprise des activités des services étatiques au poste frontalier de Bunagana dans les prochains jours.
Ces équipes seront escortées par la force régionale de l’EAC pour faire un état des lieux de leurs services et le transmettre à leur hiérarchie.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a affirmé, lors d’une interview accordée à Tina Salama, son porte-parole et diffusé ce samedi 8 juillet à la RTNC, qu’il n’est pas satisfait du bilan de la justice sous son mandat. Il a fait remarquer que la justice n’a pas rencontré ses attentes.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a nommé, ce samedi 8 juillet, de nouveaux animateurs de certaines entreprises publiques de la RDC. Les ordonnances les nommant ont été lues à la télévision publique congolaise, la RTNC, par la porte-parole du chef de l’Etat, Tina Salama.
Si certains ont été reconduits à leurs postes, de nouvelles figures font leur entrée au sein des entreprises publiques. La liste quasi complète de ces mandataires se présente de la manière suivante :
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Les Amis des Bonobos du Congo (ABC) ont appelé, jeudi 6 juin, à la résolution de conflits entre partenaires de la Réserve Communautaire Ekolo ya Bonobo (RCEB), territoire de Basankusu (Équateur).
L’UNESCO, l’ONU-Femme, le PNUD ont sensibilisé, du 6 au 7 juillet à Lubumbashi, des acteurs étatiques et non-étatiques contre les violences électorales.
Les participants sont issus des confessions religieuses, des partis politiques, de la société civile, de la police, de l’armée et certaines structures étatiques.
L'évêque Ernesto Mij de la plate-forme des églises du Congo (ERC) a salué l’initiative de ces agences du système de l’ONU.
La Compagnie Tam-Tam Théâtre (CTT) a lancé, jeudi 6 juillet, le projet culturel « Kin-Crea », à Kinshasa.
Ce projet vise entre autres à favoriser l’accès à l’art dans les communes périphériques de Kinshasa, fait savoir son coordonnateur Valentin Kwamba :
Il y a de l’agitation dans l’air. Des réductions sont en cours. Selon une source française proche du dossier, cela est probablement dû aux difficultés actuelles de Wagner et aux restrictions financières du président Faustin-Archange Touadéra. Le statut de la société paramilitaire privée et de son chef Evguéni Prigojine est plus incertain que jamais depuis […]
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Le Compol Abdrahamane Maïga explique l’importance de la police de proximité dans les communes de Bankass, Bamako, Niafunké et dans tout le Mali.
L’article LA POLICE DE PROXIMITÉ EXPLIQUÉE PAR LE COMPOL ABDRAHAMANE MAÏGA #Bankass #bamako est apparu en premier sur Mali Actu.
À moins de dix jours de la clôture de l’opération de réception et de traitement des candidatures, aucun dépôt n’a été enregistré au BRTC à Idiofa (Kwilu).
La nouvelle société civile locale l’a indiqué, vendredi 7 juillet, précisant que les potentiels candidats traînent encore à Kinshasa.
Entreprise du portefeuille de l’Etat congolais, Primera Gold SA a exporté 2 tonnes d’or en l’espace de six mois.
Le conseil d’administration de cette entreprise a livré cette information, vendredi 7 juillet, au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa.
Selon le Président du conseil d’administration de Primera Gold SA, Vegheni Pay Pay, cette production bat le record de productions artisanales de l’or en RDC :
Au moins 69 présumés miliciens Mobondo répondent, depuis vendredi 7 juillet, de leurs actes devant le tribunal militaire de garnison de Kikwit, province du Kwilu.
Ces audiences publiques se déroulent au stade du 30 juin de Kikwit.
Les prévenus, dont une femme, arrêtés le 4 juillet courant, au village Pont Kwango et environs (Kwango) sont poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnel, selon les sources proches du tribunal que dirige le major-magistrat Bienvenu Mwanansele.