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Afrique

Djugu : un notable appelle à l’accélération de la mise en œuvre du PDDRCS

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 03/10/2023 - 18:57


Le président de la communauté Lendu du secteur de Djatsi, territoire de Djugu (Ituri), Paul Matata a recommandé, lundi 2 octobre, le gouvernement à accélérer la mise en œuvre du PDDRCS dans ce coin du pays.


Il a fait cette recommandation dans un entretien accordé à Radio Okapi.

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Le mil pour une alimentation saine et variée au Sénégal

BBC Afrique - Tue, 03/10/2023 - 18:57
Faire "du consommer local au Sénégal et en Afrique" une réalité. C’est le défi que tente de relever le jeune entrepreneur sénégalais Ibrahima Fall en créant Grain de Mil, un restaurant qui ne propose que des produits à base de mil.
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Tshilenge : au moins 250 policiers en formation sur la police de proximité à Tshipuka

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 03/10/2023 - 18:14

 



Au moins 250 policiers congolais ont débuté, mardi 3 octobre, la formation sur la police de proximité à Tshipuka, territoire de Tshilenge (Kasaï-Oriental).


La cérémonie du lancement de cette session a été organisée en présence du chargé de la police administrative, général Aba Van et du coordonnateur de la réforme de la police au niveau du Commissariat général de la police, général Sébastien Ebwe.

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Attaques terroristes au Niger : Trois jours de deuil national après la perte de 29 soldats

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/10/2023 - 17:47

Le Niger tout comme le Burkina Faso et le Mali subit depuis des années les frappes des terroristes. Le 2 octobre 2023, le pays a encore été endeuillé.

"Un détachement des forces de défense et de sécurité a fait l'objet d'une attaque complexe au nord-ouest de Tabatol, combinant l'utilisation d'engins explosifs improvisés et de véhicules kamikazes par plus d'une centaine de terroristes... Côté amis, 29 soldats sont tombés en héros, deux ont été gravement blessés" souligne le communiqué signé par le ministre de la défense nationale Salifou Modi.

Cette attaque est survenue alors que les soldats étaient de retour d'une opération menée le long de la frontière avec le Mali, laquelle opération avait permis de neutraliser plusieurs d'entre eux et de détruire de nombreux plots logistiques.

Un deuil national de trois jours est observé sur toute l'étendue du territoire et les drapeaux seront en berne, ce, à compter de ce mardi 3 octobre 2023.

Lefaso.net
Source : RTN

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Décès de Moctar D. BOUGMA : Remerciements et Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/10/2023 - 17:30

Sa Majesté Naaba Kontémgoulbo II, chef de canton de Boudry,
Sa Majesté Naaba Sanem, chef de Zorgho,

Le Wayalghin Naaba de Yougda,
Le chef de Tanwaka,

Les grandes familles BOUGMA, Zangré, Soudré, Kafando, Konombo, Kaboré, Tiendrebeogo, à Tanwaka, Ouagadougou, Zorgho, Côte d'Ivoire, Nédogo, Boudry,

Les familles alliées
KORABIÉ à Tiebélé et à Ouagadougou,
Sawadogo à Bounou, à Ouagadougou et à Dédougou,
Sawadogo à Rambo et à Ouagadougou,
Wallé et Somé à Pontoeba (Dano) et à Diébougou,
Sougué à Boromo et à Tenkodogo,
Ouedraogo à Bazoulé,
La veuve Sawadogo Sophie,
Les enfants : Géoffroy, Jonas, Justin, Nicole, Christian,
Les petits-enfants, les parents, amis et connaissances

adressent leurs sincères remerciements à toutes celles et à tous ceux qui leur ont apporté affection, compassion, et assistance de toutes sortes suite au rappel à Dieu, à l'âge de 71 ans, de leur fils, père, grand-frère, grand-père BOUGMA Daporé Moctar, précédemment coordonnateur des programmes PFNL à l'Association Solidarité et Entraide Mutuelle au Sahel (SEMUS), le 13 septembre 2023 à Yako, suivi de son inhumation le 14 septembre 2023 à Ouagadougou.

Leurs remerciements vont en particulier à Sa Majesté Naaba Kontémgoulbo II, chef de canton de Boudry, Sa Majesté Naaba Sanem, chef de Zorgho, le Wayalghin Naaba de Yougda, et le chef de Tanwaka, à Monsieur Jean Paul ROUAMBA, ancien ministre des ressources animales. Ils expriment également leur gratitude envers les délégations de Yako et de Zorgho, la Communauté Catholique de Base (CCB) Sainte Françoise d'Assise, les voisins du quartier de Wayalghin (Ouagadougou) et de ceux de Yako, l'Association Solidarité et Entraide Mutuelle au Sahel (SEMUS) et ses partenaires, les anciens collègues du PDRG et du ministère de l'agriculture, les amis, les collègues, les collaborateurs des enfants, ainsi qu'à tous ceux et celles dont les noms n'ont pu être cités.

Que Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux comble tous et toutes de sa grâce et les récompense au centuple pour leurs bienfaits.

Union de prière !

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Burkina : Des acteurs de la santé réunis pour valider le projet d'établissement hospitalier 2024-2028

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/10/2023 - 17:08

Les acteurs du système de santé du CHU-Yalgado Ouédraogo se sont réunis ce mardi 3 octobre à Ouagadougou pour élaborer un projet d'établissement hospitalier. Ce projet va permettre de définir les projets majeurs de l'hôpital pour les cinq années à venir.

Le projet d'établissement hospitalier 2024-2028 comporte quatre axes majeurs, selon de directeur général du CHU Yalgado, Ousmane Néré. « Le projet établissement hospitalier est bâti autour du projet médical. A l'issue de la validation du projet médical, nous élaborons le projet soins infirmiers, le projet social et le projet managérial. Ce sont ces quatre projets majeurs qui constituent l'architecture du projet établissement hospitalier », a expliqué le directeur général de l'hôpital Yalgado.

Monsieur Néré a notifié que l'ambition de ce projet est de pouvoir offrir des soins appropriés, de qualité et qui correspondent aux besoins essentiels de santé des populations. « Tout ceci pour parvenir à ce que nous appelons la couverture sanitaire universelle. C'est offrir des soins complets et globaux à tous les patients qui entrent au CHU Yalgado Ouédraogo », a-t-il indiqué.

Le directeur général du CHU Yalgado, Ousmane Néré

Le directeur général a signalé également qu'une réflexion sera menée au cours de cette rencontre pour voir quels sont les défis majeurs à relever.

« Nous disons infiniment merci à l'ensemble des partenaires du CHU-YO. A l'endroit des partenaires du système de santé, nous réaffirmons notre esprit de collaboration et de coopération en vue de consolider nos relations déjà existantes mais aussi d'explorer ensemble les leviers du renforcement de notre partenariat. S'agissant de nos partenaires hors système de santé, vos appuis multiples au plan individuel et collectif sont déterminants pour la bonne marche de ce grand hôpital qui réalise en moyenne 150 000 consultations chaque année », a dit le président du comité de pilotage, Pr Georges Ouédraogo.

Le directeur de cabinet du ministre de la santé, Eric Tougma, a fait savoir que le gouvernement, à travers le ministère de la Santé et de l'hygiène publique, est engagé sur un certain nombre de réformes, dont la mise en œuvre va consolider les acquis de notre système de santé tout en corrigeant les insuffisances constatées.
« Le ministère de la Santé et de l'hygiène publique, toujours dans le cadre du renforcement des plateaux techniques des structures de soins, œuvre au développement des ressources humaines en santé, notamment le recrutement de plusieurs profils, dont près de 500 médecins en 2023, ainsi que les mesures de stabilisation des professionnels de santé. Cela permettra à n'en point douter, d'avoir divers profils de compétences dont ont besoin nos hôpitaux pour développer des métiers et spécialités médicales spécifiques », a laissé entendre le directeur de cabinet.

Le président du comité de pilotage, Pr Georges Ouédraogo

Et d'ajouter que « le projet d'établissement hospitalier quinquennal 2024-2028 du CHU- YO se veut la matérialisation de la volonté de l'ensemble des acteurs internes et externes de sortir des sentiers de la gestion routinière et classique pour un management ambitieux par projets robustes et innovants. Il va s'articuler autour des projets médicaux phares validés par les acteurs du CHU Yalgado Ouédraogo, et dont le déploiement synchronisé permettra de faire bouger positivement les lignes dans tous les compartiments et secteurs de production des soins de l'hôpital ».

Pour terminer, il a invité tous les acteurs, notamment les forces vives, les partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé, les organisations de la société civile, les ONG et associations, les structures privées et étatiques, à soutenir le CHU Yalgado dans l'élaboration et surtout le financement des projets qui seront inscrits dans son projet d'établissement 2024-2028 au profit de toute la population.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Les dernières cartes du huitième continent du monde

BBC Afrique - Tue, 03/10/2023 - 17:05
De nouvelles recherches sur la géologie de Zealandia révèlent comment elle s'est formée et pourquoi elle a coulé.
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Lutte contre l'immigration en Tunisie : Le président Kaïs Saïed refuse la "charité" de l'Union Européenne

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/10/2023 - 15:28

Les migrants d'origine subsaharienne affluent à Tunis, malgré une politique migratoire plus dure. Pour lutter contre ce phénomène, l'Union européenne (UE) et la Tunisie ont conclu un accord en juillet dernier, lequel devrait permettre au pays de Kaïs Saïed de bénéficier d'un soutien pour réduire de manière drastique les arrivées des migrants. Mais dans la soirée du lundi 2 octobre 2023, le président tunisien a refusé la main tendue de l'Europe qui, pour lui, s'assimilerait à de la charité.

Sur 105 millions d'euros prévus par cet accord, la Commission européenne a annoncé le vendredi 22 septembre 2023, que quelques 42 millions d'euros seraient alloués rapidement. Et à cela s'ajoutent 24,7 millions d'euros, déjà prévus dans le cadre de programmes en cours.

Une situation que va déplorer amèrement le président Kaïs Saïed qui, dans la soirée du lundi 2 octobre 2023, a, selon un communiqué de la présidence, refusé catégoriquement cette aide. "La Tunisie qui accepte la coopération n'accepte pas tout ce qui s'apparente à de la charité ou à la faveur car, notre pays et notre peuple ne veulent pas de la sympathie et ne l'acceptent pas quand elle est sans respect...Par conséquent, la Tunisie refuse ce qui a été annoncé ces derniers jours par l'Union européenne" a t'il déclaré.

De ses dires, ce refus n'est pas dû au montant dérisoire qui a été proposé par la Commission européenne. Mais plutôt, "parce que cette proposition va à l'encontre" de l'accord signé à Tunis et "de l'esprit qui a régné lors de la conférence de Rome" en juillet.

En rappel, l'aide promise par la Commission européenne devrait servir en partie à la remise en état de bateaux utilisés par les garde-côtes tunisiens et à la coopération avec des organisations internationales à la fois pour la protection des migrants. Elle entre en outre dans le cadre des opérations de retour des exilés depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine. Par ailleurs, le protocole d'accord prévoit en plus une aide budgétaire directe de 150 millions d'euros en 2023.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Programme COSED : Le comité de pilotage examine les rapports d'exécution 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/10/2023 - 15:25

L'insécurité que vit le Burkina Faso a remis en cause les fondements de l'Etat de droit, déchiré le tissu social et mis à rude épreuve les droits humains. Autant de paramètres auxquels s'intéresse le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) qui, dans le cadre de ses actions en faveur de la lutte contre l'hydre terroriste et le recouvrement d'une paix véritable, soutient le programme « Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit » (COSED), mis en place depuis 2019. Ce mardi 3 octobre 2023, le comité de pilotage examine à travers un atelier, les rapports d'exécution du programme qui tire vers sa fin, soit le 31 décembre 2023.

« Améliorer l'efficacité des institutions d'ici 2023, afin que les populations du Burkina Faso, en particulier les plus exposées aux risques de conflits et à l'insécurité, vivent en paix et en sécurité dans un État de droit », tel est l'objectif de base du programme COSED qui accompagne l'action gouvernementale, principalement dans ses priorités que sont la justice, les droits humains, la sécurité et la cohésion sociale. Et la tenue de cette première session du comité de pilotage qui réunit 38 acteurs tient, selon Denise Bado, responsable du programme administration judiciaire, en trois objectifs : « examiner et adopter le rapport d'exécution de la période de janvier à septembre 2023 ; adopter le Plan de travail annuel (PTA) 2023 révisé ; donner des orientations pour une meilleure exécution du programme ».

« Le comité de pilotage a pour mandat de donner des orientations stratégiques, superviser la gestion des fonds du programme, adopter les plans d'activités opérationnels détaillés annuels du programme », Denise Bado

Pour rappel, cela fait quatre ans que le programme COSED déroule ses actions. Il prendra fin en cette année 2023, mais les différentes actions qui étaient prévues ne sont pas toutes accomplies. Une situation qui est imputable à la question sécuritaire qui, contre toute attente, n'a malheureusement fait qu'aller en s'aggravant. « Le contexte qui prévaut est caractérisé par des attaques armées contre les institutions et les populations civiles, engendrant de fortes attentes en matière de protection des droits humains...Ce plan de travail a donc été exécuté dans un contexte sécuritaire complexe et difficile ayant considérablement affecté principalement la réalisation des ouvrages planifiés dans la Composante-2 (sécurité). Ceci est d'autant avéré, que cette dernière composante représentant 68% du budget dudit PTA, a substantiellement obérée la mise en œuvre de l'ensemble du programme », a déploré Eloi Kouadio IV, représentant résident adjoint du PNUD.

« Le PNUD est disposé à jouer toute sa partition au renforcement de la justice, du respect des droits humains, à la promotion de la sécurité humaine, à la consolidation de la cohésion sociale et de réconciliation nationale », Eloi Kouadio IV

Qu'à cela ne tienne, il fait observer que de nombreux acquis ont été engrangés, toute chose qui vient contenter les acteurs engagés pour la mise en œuvre du programme qui œuvrent inlassablement à ce que le pays puisse retrouver sa quiétude. Aussi, souligne-t-il, que pour atteindre pleinement les différents objectifs que s'est fixé le programme, il est prévu une extension du programme pour deux ans.

« Cette position que nous confirmons, ici et maintenant, est d'abord amplement justifiée par l'acuité et la complexité à la fois structurelle et conjoncturelle des problématiques que le programme vise à adresser (Justice - Droits humains - Sécurité humaine - Cohésion sociale et Réconciliation nationale) et par les besoins pressants des acteurs et des populations. Aussi, l'extension s'explique surtout par les retards enregistrés dans la mise en œuvre du programme au cours des années 2022 et 2023 en raison du contexte sécuritaire et sociopolitique du pays. Elle permettra de garder l'osmose entre le document de programme pays du PNUD qui a été prorogé jusqu'en 2025 et les ambitions nobles et légitimes poursuivis par le Programme COSED », assure-t-il.

Une vue des différents participants à cette première session du comité de pilotage du COSED

Cette session fut donc l'occasion pour lui de non seulement rappeler les enjeux énormes de ce programme mais aussi d'inviter les différents acteurs à des échanges fructueux et constructifs pour que les défis qui sont les leurs, puissent être vaillamment relevés.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina/Environnement : Des journalistes des radios locales outillés sur la gestion durable des paysages communaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/10/2023 - 15:25

Le Projet de gestion durable des paysages communaux pour le REDD+ (PGPC/REDD+) organise un atelier d'information, de formation et de production de contenus au profit des journalistes des radios locales couvrant les 30 communes de la phase 1 du projet, ce mardi 3 octobre 2023 à Koudougou, dans le Centre-ouest.

L'objectif du Projet de gestion durable des paysages communaux pour le REDD+ (PGPC/REDD+) est de renforcer les pratiques de gestion durable des paysages et d'améliorer l'accès aux revenus, y compris au financement climatique, pour une résilience accrue des communautés rurales dans les zones forestières ciblées du Burkina Faso.

Selon le coordonnateur du PGPC/REDD+, Jean Bosco So, ce projet va intervenir dans 96 communes du Burkina Faso suivant trois vagues. La première vague de 30 communes est en cours présentement, à en croire les initiateurs.

Jean Bosco So a indiqué que cet atelier va permettre de mieux présenter le projet aux journalistes afin de produire des contenus qui seront les premières productions radiophoniques dudit projet

Dans le but de mieux organiser ses interventions en matière de communication, le PGPC/REDD+ s'est doté d'une stratégie de communication dont la validation par les parties prenantes interviendra stratégie dans quelques jours. Il va s'agir de réaliser et de diffuser des émissions radiophoniques pour faciliter la compréhension et l'appropriation du projet par les bénéficiaires ; de vulgariser les contenus des projets de développement intégrés communaux pour la REDD+ au profit des populations des communes bénéficiaires ; de faciliter la compréhension et l'appropriation du mécanisme de gestion des plaintes et de suivi communautaire par les populations de la zone d'intervention du projet, et enfin, de diffuser des informations diverses sur la REDD+ et la vie du projet.

« Notre préoccupation, en termes de communication, c'était de s'appuyer sur les radios locales pour faire en sorte que le projet soit connu et accepté dans les zones d'intervention. Travailler à vulgariser un certain nombre d'instruments que le projet va porter, notamment le mécanisme de gestion de plan de projet », a indiqué Thierry Ouédraogo, spécialiste en communication pour le PGPC/REDD+.

Selon Thierry Ouédraogo, les projets de développements intégrés communaux seront rendus publics au profit des populations

Le coordonnateur du PGPC/REDD+ a donné la définition de paysages communaux. Pour lui, il s'agit de l'écosystème dans une commune donnée, tout le paysage de la commune. Il a cité les habitations, les espaces de conservation et les espaces de production.

Le PGPC/REDD+ est financé par la Banque mondiale et le gouvernement du Burkina Faso.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Turquie : Plus de 900 personnes soupçonnées de terrorisme

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/10/2023 - 15:22

Les forces de sécurité turques ont arrêté plus de 900 personnes soupçonnées d'être impliquées dans des activités terroristes dans le cadre d'une opération de grande envergure ce mardi 3 octobre 2023. Le lancement de l'opération Héros a été annoncé plus tôt par le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya.

« Dans le cadre de l'opération Héros, qui se déroule dans 64 provinces, 928 personnes ont été arrêtées et 744 armes non enregistrées ont été confisquées », a déclaré le ministre dans un communiqué.

Parallèlement, plus de 110 suspects soupçonnés de faire partie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit dans le pays, ont déjà été arrêtés au cours des dernières 24 heures, ont rapporté les médias locaux.

Ces opérations font suite à un attentat terroriste perpétré près du bâtiment du ministère turc de l'Intérieur à Ankara et revendiqué par le PKK. Le 1er octobre, deux terroristes se sont approchés en voiture des portes du bâtiment, et l'un d'eux a provoqué une explosion près du poste de sécurité. Une fusillade s'en est suivie, qui a permis de neutraliser le second terroriste. Deux policiers ont été légèrement blessés. Le ministère de l'Intérieur a identifié l'un des assaillants comme étant membre du PKK.

Lefaso.net

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Félix Tshisekedi poursuit sa tournée dans le Haut-Katanga

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 03/10/2023 - 15:17


Le Président de la République, Felix Tshisekedi poursuit son séjour dans le Haut-Katanga. Après Kasenga, il est attendu ce mardi 3 octobre dans le territoire de Sakania, où il mènera aussi de nombreuses activités.


Le chef de l'Etat s’adressera à la population à Kasumbalesa, avant d’inaugurer le nouveau bâtiment de la Direction générale des douanes et accise (DGDA). 

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Masisi : calme précaire ponctué d’accrochages entre groupes armés locaux et M23

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 03/10/2023 - 13:35


Un calme relatif s’observe toujours ce mardi 3 octobre dans la région de Kilolirwe, au groupement Bashali Kahembe, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), malgré quelques accrochages entre belligérants.


Des sources locales indiquent que des accrochages ont été enregistrés ce matin dans les pâturages aux alentours de Kilolirwe, notamment à Nturo.

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Présidentielle 2023 : Denis Mukwege dépose sa candidature à la CENI

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 03/10/2023 - 13:27


Le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, a déposé, ce mardi 3 octobre à Kinshasa, son dossier de candidature à la présidentielle de 2023 au Bureau de réception et traitement des candidatures (BRTC), au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

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Ituri : Khassim Diagne et le général Jhonny Luboya discutent des mécanismes de mise en œuvre du retrait accéléré de la MONUSCO

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 03/10/2023 - 12:59


Le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies en RDC en charge des opérations, Khassim Diagne, s’est entretenu, lundi 2 octobre à Bunia, avec le gouverneur de l’Ituri, le général Jhonny Luboya sur les mécanismes à mettre en place dans cette province pour la mise en œuvre du retrait accéléré de la MONUSCO de cette région.

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Rentrée judiciaire 2023-2024 : Le REN-LAC invite à œuvrer pour l'indépendance de la Justice au Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/10/2023 - 12:40

A l'occasion de la rentrée judiciaire 2023-2024, dans une déclaration signée ce 2 octobre 2022, le Réseau national de lutte anti-corruption ( REN-LAC), invite l'ensemble des autorités à œuvrer pour l'indépendance de la justice. Car l'indépendance du pouvoir judiciaire est le ciment qui garantit la prise des décisions à l'abri de toute intrusion et pression politique ou économique. Ci-joint la déclaration.

Déclaration à l'occasion de la rentrée judiciaire 2023-2024

Œuvrons davantage à préserver l'indépendance de la Justice
La rentrée judiciaire 2023-2024 a eu lieu ce lundi 02 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette année, le thème retenu était « Le traitement judiciaire des infractions économiques et financières : état des lieux et perspectives ». Ce thème, dont la pertinence n'est pas à démontrer dans le contexte actuel de notre pays, va sans doute permettre aux acteurs judiciaires non seulement de faire un bilan sans complaisance de leur contribution à la lutte contre les crimes économiques au Burkina Faso, mais aussi d'orienter la réflexion vers une meilleure efficacité de l'institution judiciaire.

La Justice est considérée comme un pilier de l'État de droit et de toute société démocratique. Elle est l'instrument de régulation des tensions sociales, en ce sens que c'est vers elle que se tournent le plus souvent les citoyens, en particulier les plus faibles, pour avoir du réconfort lorsqu'ils se sentent lésés dans leurs droits. De ce fait, la justice devrait être au service de la nation et non des individus. En tant que telle, elle doit montrer à la société et au citoyen toutes les garanties de son indépendance et de son impartialité dans son fonctionnement quotidien et dans la gestion des litiges. Ce n'est qu'à ce prix qu'elle peut apparaître crédible aux yeux du peuple au nom duquel elle est rendue.

Cette année, la rentrée judiciaire se tient dans un contexte où la Justice burkinabè fait face à des défis importants en matière de son indépendance. Comme en témoigne l'irruption, le 28 juillet 2023, d'un groupe de militaires dans les locaux du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouaga II aux fins de soustraire de l'autorité judiciaire une prévenue placée sous mandat de dépôt pour complicité de coups et blessures volontaires, séquestration et actes de tortures. Si le gouvernement a considéré cet acte comme « une série d'incompréhensions et de malentendus », la situation a plutôt suscité de la part de tous ceux qui sont attachés à l'indépendance du pouvoir judiciaire une indignation et une désapprobation générale, compte tenu de sa gravité dans un État qui se veut de droit.

En outre, la manière dont ce problème a été géré, en l'occurrence le « transfèrement » de la principale mise en cause, Amsétou Nikiéma, de la Maison d'Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO), où elle ne s'y trouvait d'ailleurs pas, vers la Maison d'Arrêt et de Correction des Armées (MACA), s'apparente bien à un arrangement politico-judiciaire. Autrement, par quel mécanisme juridique le Procureur général près la Cour d'Appel peut, à travers un simple communiqué, rectifier un mandat de dépôt décerné par un substitut du Procureur du Faso ? Il faut se convaincre que cette manière de gérer les affaires judiciaires ne rend service ni au gouvernement, ni à la Justice.

L'indépendance du pouvoir judiciaire est le ciment qui garantit la prise des décisions à l'abri de toute intrusion et pression politique ou économique. Elle implique que ni le législateur, ni le gouvernement, encore moins une quelconque autorité administrative ne puisse ou ne doive empiéter sur les fonctions du juge. Cela est important pour la crédibilité et le bon fonctionnement de l'institution. Faut-il rappeler que la grave crise que traverse notre pays depuis 2015 est en partie la résultante de la mal gouvernance qui a entraîné un discrédit des institutions républicaines dans la régulation des rapports entre les citoyens.

En tant qu'acteur engagé pour une gouvernance vertueuse, le REN-LAC réaffirme son attachement à l'indépendance de la Justice dont le Chef de l'État est le garant. Il dénonce et condamne tout acte de nature à remettre en cause cette indépendance. Par ailleurs, il encourage les acteurs judiciaires qui œuvrent au quotidien, malgré les conditions de travail difficiles, à rendre les décisions de justice en toute impartialité. Notre peuple saura reconnaître leurs efforts dans la lutte contre la corruption y compris au sein de l'appareil judiciaire.

Il est vrai que la justice a longtemps été décriée et continue encore de l'être pour sa difficulté à traduire entièrement les aspirations du peuple burkinabè, d'autant que certains acteurs s'adonnent à des actes de corruption contraires à l'éthique et à la déontologie de leur métier, cependant force est de reconnaître que l'institution a effectué des progrès non négligeables ces dernières années dans le traitement des dossiers de crimes économiques. Cela, en dépit des difficultés d'ordre matériel, humain et financier auxquelles les différentes juridictions font actuellement face et qui peuvent handicaper leur fonctionnement.

Cette situation est davantage perceptible au niveau des pôles judiciaires spécialisés dans la poursuite et la répression des infractions économiques et financières (ECOFI), créés en 2017. Ces pôles manquent notamment d'assistants spécialisés dans le traitement des dossiers ainsi que d'une unité de police spécialisée dans la répression des infractions économiques et financières. On note aussi leur engorgement du fait que les juges qui les animent continuent de connaitre des affaires de droit commun.

L'efficacité de l'appareil judiciaire dans le traitement des infractions économiques et financières exige à la fois une volonté politique au sommet de l'État à doter l'institution de moyens conséquents et des efforts considérables de la part des acteurs judiciaires à mener à bien leur mission pour le bonheur de notre peuple.

Le REN-LAC profite donc de cette rentrée judiciaire pour plaider une fois de plus à la relecture de la loi N°005-2017/AN portant création, organisation et fonctionnement des pôles judiciaires spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée. Pour une Justice véritablement indépendante au service du peuple, il appelle l'ensemble des acteurs, en particulier le Chef de l'État, garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire, à œuvrer pour le strict respect de la séparation des pouvoirs, seul rempart contre l'arbitraire et la volonté des puissants.

En ces moments difficiles pour notre pays, la Justice a plus que besoin d'être renforcée et crédibilisée pour pouvoir jouer efficacement son rôle dans l'apaisement des cœurs à travers un apurement du passif social. Cela passe aussi par l'assainissement de cette institution qui doit se débarrasser des brebis galeuses dans ses rangs. Plus que jamais, les Burkinabè doivent se mobiliser pour préserver et approfondir les acquis de l'insurrection populaire en matière d'indépendance de la Justice.

Bonne année judiciaire 2023-2024 à tous les acteurs judiciaires du Burkina Faso
Fait à Ouagadougou le 02 octobre 2023

Le Secrétariat Exécutif

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Une "approche féministe" du cancer pourrait sauver la vie de 800 000 femmes chaque année

BBC Afrique - Tue, 03/10/2023 - 12:24
La recherche montre que 800 000 femmes dans le monde meurent inutilement chaque année parce qu'elles n'ont pas accès à des soins appropriés. Les experts de la santé appellent à une "approche féministe" du cancer, prenant en compte les facteurs importants spécifiques aux femmes afin d'éliminer les inégalités.
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Pour les producteurs ivoiriens de cacao, la revalorisation des prix à l'achat reste insuffisante

France24 / Afrique - Tue, 03/10/2023 - 12:01
Le prix du kilo de cacao pour la campagne 2023-2024 a été fixé à 1 000 francs CFA (soit 1,52 euro), ce qui représente une hausse par rapport aux 900 francs CFA de la campagne précédente. Cette augmentation reste cependant en deçà des attentes des acteurs de la filière. Les prix internationaux du cacao ayant considérablement augmenté en 2023, la Plateforme ivoirienne pour le cacao durable avait plaidé auprès du gouvernement en faveur d'un prix minimum de 1 300 francs CFA par kilo. L'objectif était de soutenir les producteurs locaux et de réduire les risques de fuite de fèves de cacao vers les pays voisins.
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Goma : la police présente 26 présumés criminels dont ceux soupçonnés du meurtre d’un officier de la PNC

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 03/10/2023 - 10:40


Le commandant provincial de la Police nationale congolaise (PNC) du Nord-Kivu, commissaire divisionnaire adjoint Eddy Mukuna, a présenté à la presse, lundi 2 octobre à Goma, un groupe de vingt-six présumés criminels. 


Cette exhibition a eu lieu lors de la parade de la police à Goma, en présence d’un public dont faisaient partie les membres des familles de certaines victimes. 

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