Quinze détenus de la prison de Lubero centre, chef-lieu du territoire de Lubero (Nord-Kivu) sont toujours en cavale, depuis leur évasion, lundi 9 octobre, de cette maison carcérale. Selon des sources sécuritaires, certains évadés sont des condamnés pour des infractions graves. L’administrateur du territoire de Lubero a annoncé, ce mercredi, l’arrestation de deux policiers qui étaient commis à la garde de la prison.
L’évasion est intervenue lundi aux environs de trois heures du matin.
A la veille de la célébration de la journée internationale de la jeune fille, Save the Children a organisé une conférence de presse internationale. C'était ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette conférence vise à faire le point de la situation mondiale des jeunes filles en 2023. Mais aussi à attirer l'attention des décideurs sur la nécessité de prendre des décisions urgentes pour le respect des droits de la jeune fille.
La conférence est placée sous le thème « Intersections des droits des filles et de la crise climatique : Focus sur le mariage des enfants ». La rencontre était avec des journalistes burkinabè et des enfants leaders du Burkina, du Mali, du Nigeria et du Sénégal. Les enfants leaders des autres pays ont suivi la rencontre par visioconférence.
Les enfants leaders sont des jeunes filles qui luttent dans leurs pays respectifs contre le mariage précoce et la promotion des droits de la jeune fille.
« Actuellement, on estime que 29,9 millions d'adolescentes vivent dans les 10 principaux pays à haut risque climatique, des endroits qui présentent les risques les plus élevés qu'une fille soit mariée alors qu'elle est encore enfant et qu'elle subisse des catastrophes climatiques qui changent le cours de sa vie. Ce chiffre devrait passer à 39,9 millions d'ici à 2050 », a indiqué la conseillère technique genre de Save the Children, Sylvie Zoundi.
Selon la conseillère technique genre de Save the Children, le Burkina Faso fait partie des dix premiers pays où les jeunes filles subissent le mariage précoce.
« Au niveau du Burkina Faso, les statistiques restent les mêmes depuis près de dix ans. Les chiffres officiels nous donnent 52% des filles qui se marient avant l'âge de 18 ans. Tous les pays, y compris le Burkina Faso, ont ratifié la convention internationale pour les droits de l'enfant pour dire que l'enfant c'est cette personne qui est âgé de moins de 18 ans », a informé la responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et centrale, Valérie Sorgho.
Pour elle, les conséquences des mariages précoces sont néfastes pour les jeunes filles. Car dit-elle, « parce qu'elles doivent quitter l'école pour s'occuper de leur famille. En termes de santé, elles doivent faire des enfants très tôt avec des risques de complications obstétricales. Psychologiquement, elles ne sont pas prêtes à s'occuper d'une famille alors qu'on leur demande de se surpasser ».
Selon madame Sorgho, les changements climatiques favorisent le mariage précoce des jeunes filles. Par conséquent, elle appelle les gouvernements des dix pays les plus touchés par le mariage précoce des jeunes filles, dont le Burkina Faso, à mettre en place et en œuvre des plans nationaux avec des budgets conséquents pour mettre fin au mariage des enfants.
« Dans notre rapport, nous avons découvert que seulement 2% des plans nationaux d'adaptation au changement climatique des pays prennent en compte les questions genres. Et seulement 4% des financements sont ouverts aux questions genres », a fait savoir la responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et centrale. Elle invite les autorités à prendre en compte les questions genres et les questions de la jeune fille dans tout ce qui est projet sur le changement climatique.
« Il faut que les stratégies nationales et les plans d'actions nationaux pour la fin des mariages des enfants soient mis en œuvre dans tous les pays touchés par le mariage des enfants. Parce que dans tous ces pays, il y a des plans d'actions nationaux et des stratégies nationales pour la fin des mariages des enfants qui malheureusement ne sont pas mis en œuvre », a-t-elle interpellé.
Edith Ouédraogo est une jeune fille qui, dès ses douze, ans a été donnée en mariage à un quinquagénaire. Elle vit encore aujourd'hui avec des traumatismes mais avec l'appui de bonnes volonté, la jeune fille a pu se relever et surtout continuer ses études. D'après elle, elle suit actuellement des cours de formation dans une école de santé. Et parallèlement, elle suit des cours à l'université. Avec le soutien de Save the Children, l'année dernière, Edith a écrit une chanson sur le mariage forcé avec l'une de ses amies, Clana, qui a également été victime du mariage forcé.
Rama Diallo
Lefaso.net
AVIS D'APPEL A PROPOSITION PUBLIC N° 83449203
Sélection d'un bureau d'étude pour adapter le contenu du Cycle Financier des Agriculteurs (CFA), les images du module sur les techniques de transformation du Coton Textile locale en y intégrant les aspects de durabilité.
1. Contexte
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel d'offres pour la réalisation d'une étude
2. Objectifs de la mission
L'objectif global de l'activité est d'adapter le contenu du CFA, les images du module sur les techniques de transformation du Coton Textile locale en y intégrant les aspects de durabilité.
3. Participation
Le présent appel d'offre est ouvert aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.
4. Constitution du dossier de candidature
Dossier administratif :
Attestation de situation fiscale à jours
Attestation de situation cotisante à jours
Dossier technique :
• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;
Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.
Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
La soumission ;
Le devis estimatif.
5. Soumission des offres
Les offres devront être soumises en Français au plus tard le 22 octobre 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre offre DOIT être libellé comme suit :
« DAOP N°83449203_Bureau GIZ _ Sélection d'une agence de communication audiovisuelles pour la production de film »
Une offre doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.
Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83449203+ nom du dossier (offre administrative, technique ou financière). Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre offre dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
6. Evaluation des offres
La non-conformité peut entraîner le rejet de votre offre.
Évaluation de l'offre
L'offre technique sera évaluée sur la base de la grille d'évaluation technique des offres (voir annexe 2). Après l'évaluation technique finale, seules les offres de prix des soumissionnaires ayant obtenu au moins 50% des points pour l'offre technique seront ouvertes et évaluées. Les offres techniques inférieures à 50% des points seront considérées comme techniquement inacceptables.
L'offre technique a une pondération de 70%, l'offre de prix de 30% selon la formule suivante. :
Le résultat final découlera d'un classement général déterminant l'offre la plus économique qui est déterminée par l'offre ayant obtenu le plus grand nombre de points après addition de la note technique et financière selon la formule ci-dessus. Des négociations contractuelles seront engagées sur la base de ce classement général.
Date de décision d'attribution du contrat
L'évaluation des offres est prévue après la date de dépôt. L'attributaire du marché sera notifié une l'analyse terminée
Pour des raisons de procédure, aucune information sur le statut de l'évaluation ne sera donnée dans l'attente de la décision d'attribution du contrat et nous vous prions donc de vous abstenir de vous renseigner.
7. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 22 Octobre 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83449203_ Recrutement d'un Prestataire pour l'Adaptation du Module Cycle Financier des Agriculteurs à la Transformation locale du Coton
8. Conditions supplémentaires d'appel d'offres
Veuillez noter que votre participation à cet appel d'offres public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel d'offres.
Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel d'offres en cours entraînera la disqualification automatique de votre offre.
L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre offre.
La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel d'offres public en cours à tout moment.
Fait à Ouagadougou, le 11 Octobre 2023
Le Président de l'Université de Dédougou (UDDG) porte à la connaissance des candidat(e)s dont les dossiers de candidature ont été retenus pour le recrutement, d'un technicien supérieur de laboratoire (TSL) et d'un reprographe que l'administration des épreuves la phase écrite, de la phase pratique et/ou d'entretient se déroulera sur le site du campus de Dédougou selon le programme ci-après :
L'appel des candidats est fixé à 8 heures 30 minute pour toutes les phases de composition.
Par ailleurs, les listes de candidatures retenues pour l'administration des épreuves écrites est affichée à l'UDDG et est accessible sur sa page Facebook.
Pr Aboudramane GUIRO
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques
Ampliations :
MESRI
-DR/FPTPS
-DR/ANPE
-Diffusion/Radio Burkina
-Affiches
Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de l'ouverture des inscriptions pour la session de formation certifiante en ligne en Management des projets & programmes
Objectif
Il s'agit de former des professionnels à l'acquisition des connaissances nécessaires à la conception, à la planification, à la réalisation et au suivi-évaluation de Projets/Programmes de façon à acquérir une expertise dans le champ des projets de toutes nature. Ces certificats visent à offrir un package complet du processus de management des projets, allant de la conception à l'exécution en passant par la phase cruciale de mobilisation des financements.
Public cible.
Cadres dirigeants des organisations
Cadres de coordination des projets
Coordonnateurs de suivi-évaluation des projets et programmes
Chargés d'études
Consultants/ étudiants
Toute personne amenée à pratiquer dans le domaine et souhaitant acquérir de solides connaissances techniques
Contenu
Le volume horaire total du certificat est de 165 h de cours. Le certificat comprend 7 modules suivants :
Module Formateur
Management stratégique et opérationnel Pr. Lirassê AKOUWERABOU, Maître de conférences agrégé en Sciences de gestion, Enseignant chercheur à l'université Thomas SANKARA
Planification et Montage et gestion des projets
Dr. Issouf FOFANA Expert en Gestion de Projet Développement du Centre International d'Études, de Management et de Stratégie (CIEMS) en Côte d'Ivoire, Professeur associé à l'Université Senghor d'Alexandrie
Gestion comptable des projets/Programmes Sakko TIANABOU
Expert-comptable, associé gérant du cabinet CEFISCO,
Gestion financière de projets
Simon GNIMINOU
Expert en gestion financière et comptable, Coordonateur de projets/Programmes à l'OCADES
Système de suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage des projets/Programmes (MEAL)
Abdoulaye BIKIENGA
Expert-formateur en suivi évaluation/Responsable de suivi-évaluation à CRS
GAR et management d'équipe Dr. Omar SANGARÉ
Expert-Formateur en Management de projet, Enseignant au Canada
Audit et contrôle des projets/Programmes Jules Remi LEGMA
Expert-comptable inscrit à l'ONECCA, Expert formateur en gestion comptable et financière des projets/Programmes
Conditions d'accès & de validation
L'accès aux certificats est ouvert à tout candidat justifiant d'une expérience professionnelle ou ayant le niveau BAC le cas échéant. La validation du certificat est soumise à des conditions très strictes. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.
Calendrier de la formation
Le calendrier suivant :
Date limite d'inscription : le 30 octobre 2023
Début de la formation : 06 novembre 2023
Régime de la formation : En ligne
Période de la formation : cours en ligne du lundi au Vendredi de 18h et 21h 30 ;
Coût de la formation
Le coût de la formation est fixé à 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et 500 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles.
NB : Les frais de formation sont payables par tranche
Inscription
Pour vous inscrire, cliquez sur le lien
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9
Nous contacter
Info ligne : + 226 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
Email : cagei.int@gmail.com
Nos offres sur : www.lecagei.com
Le Directeur Général de la Société Nationale d'Aménagement des Terrains Urbains (SONATUR) informe le public de l'ouverture de la vente des parcelles du site SONATUR de Silmiougou en cours de viabilisation, situé dans l'arrondissement N°8 de la commune de Ouagadougou, du côté gauche de la Route Nationale N° 2 en partance pour Ouahigouya.
Aussi, il informe le public de la vente des parcelles retirées du site de Ziniaré suite au non-respect du délai de paiement par les souscripteurs.
Cette opération de vente concernera les parcelles à usage d'habitation et de commerce. Elle se fera par la méthode du « premier souscripteur » et ce, dans la limite du stock disponible.
Les souscriptions se feront uniquement en ligne à compter du mardi 17 octobre 2023 à partir de 09 heures GMT au vendredi 20 octobre 2023 à 12 heures GMT pour les deux (02) sites.
Chaque souscripteur ne pourra souscrire que pour une seule parcelle par usage et par site. Pour chaque parcelle souscrite, il devra payer des frais de souscription non remboursables de cinquante mille (50 000) FCFA.
Les souscriptions se feront sur la plateforme www.sonatur.bf en suivant la procédure décrite.
Les paiements devront être effectués après la souscription dans un délai de quatre (04) jours ouvrés sur les comptes SONATUR ouverts à Coris Bank International ou Ecobank conformément aux options choisies.
NB : tout paiement effectué sans une souscription préalable fera l'objet de remboursement avec une retenue de 10% sur le montant versé.
A l'issue du paiement, le souscripteur devra fournir à la SONATUR un dossier constitué des éléments suivants :
• le récépissé de souscription ;
• l'original du reçu de paiement à la banque ;
• trois (03) photocopies légalisées de la carte nationale d'identité ou du passeport en cours de validité pour les personnes physiques ou de l'acte de naissance (enfant mineur), des statuts et du RCCM pour les personnes morales ;
• un timbre fiscal de cinq cent (500) francs CFA.
Toutes les informations relatives aux parcelles et à leurs prix sont disponibles :
1. Au siège de la SONATUR sis 1525 Avenue Kwamé N'Krumah ;
2. A la Direction régionale de l'Ouest de la SONATUR à BOBO-DIOULASSO sise Bobo 2010 ;
3. Sur le site web de la SONATUR (www.sonatur.org).
Pour toute autre information, veuillez contacter le 25 30 17 73/74 ; 70 20 00 62 ;
77 00 13 49 ou le 20 97 01 41.
SONATUR, bâtir dans un cadre agréable !
Le Directeur Général
Boureima OUATTARA
Le Réseau International des Jeunes pour l'Échange et la Promotion Humaine (RIJEPH), la Jeunesse Apôtre de la Sainte Famille (JASAFA) en collaboration avec L'Association des Burkinabè de Lyon (ABL) et ILA'S ENTREPRISE
Organisent
l'« ARBRE À PALABRE » : Le RDV des Femmes, Hommes d'Affaires et Entrepreneurs Burkinabè en France
Le samedi 28 octobre 2023 de 18h00 à 22h00
au Théâtre des Célestins de Lyon, 5 rue Charles Dullin
Des experts partageront leurs expériences dans cet évènement :
M. Arouna DARGA, Entrepreneur, enseignant-chercheur, génie électrique et électronique à la Sorbonne Université ;
M. Grégoire OUEDRAOGO, Entrepreneur, Conducteur de train de fret expérimenté ;
Mme Alima COMPAORE, Entrepreneure commerçante internationale ;
Fr. Koudbi Emmanuel ZONGO, Doctorant en Philosophie, Fondateur d'associations (RIJEPH, JASAFA) et Entrepreneur (FIJA) ;
M. Amidou OUEDRAOGO, Entrepreneur, ingénieur, gestion administrative et commerciale ;
M. Arouna SORGHO, Entrepreneur, Consultant en Planning et Gestion.
Tu veux faire connaitre ton entreprise ; tu veux entreprendre ; tu veux investir ; tu veux construire le Faso. Ne rate pas ce Rendez-vous !
Infos et Contacts : +33 7 53 68 50 37 / WhatsApp : +33 6 44 76 44 17
www.rijeph-jasafa.net / Facebook et LinkedIn
Vous pouvez soutenir les activités de l'association RIJEPH et JASAFA avec vos contributions en contactant sur WhatsApp +33 7 53 68 50 37 / +33 6 44 76 44 17.
Il nous a été donné de constater, que des individus mal intentionnés, utilisent sans aucune autorisation, l'agrément de la société LEADDER BURKINA S.A., pour s'adonner à l'activité de promotion immobilière, et vendent à cet effet à des clients, des parcelles, dont les documents d'achat et les fiches d'attributions portent le nom de la société LEADDER Burkina.
C'est pourquoi, la société LEADDER BURKINA SA, porte à l'attention du public et à toutes les personnes qui auraient acquis une parcelle auprès de ces soi distantes société immobilière, que la société LEADDER BURKINA SA n'est mêlée ni de près, ni de loin à ces ventes illégales de parcelles.
Du reste, la seule et unique société du nom de LEADDER BURKINA, disposant à ce jour d'un agrément de promotion immobilière, est une société anonyme au capital social de 10.000.000 FCFA, immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier sous le numéro BF OUA M 2023 -01-00290, ayant son siège social à Ouagadougou, BURKINA FASO, secteur 16, parcelle 17, lot 11, section MI, représentée par son Directeur Général Monsieur Jean KABORE.
Pour toutes informations complémentaires, merci de nous contacter au numéro : 74.55.05.11 ou 70.75.48.18
Ou de contacter le représentant de la société à Bobo-Dioulasso le Pasteur SANKARA Abel : 76 63 76 22.
« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi même s'il meurt vivra » Jean 11,23
Le Zitenga Naaba Tigré à Tikaré, l'ensemble des chefs coutumiers de la grande famille OUEDRAOGO à Tikaré ;
Les belles familles TRAORE et SANFO à Ouagadougou ;
Les familles alliées KOANDA et LAMY à Ouagadougou ;
La famille TIENDREBEGO à Ouagadougou, OUATTARA et BONKOUNGOU ;
Monsieur OUEDRAOGO Leonard et Epouse à Ouagadougou ;
Remercient du fond du cœur, tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati moralement, spirituellement, matériellement et financièrement à leurs douleurs lors du décès de leur petite fille, fille, sœur et nièce OUEDRAOGO Diane Elsie, précédemment secrétaire au Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques, survenu le 27 septembre 2023 à Ouagadougou de suite de courte maladie et de l'inhumation le 28 septembre 2023.
La famille adresse ses sincères remerciements à Madame le Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques et à l'ensemble du personnel du ministère, aux voisins du quartier, au curé de la paroisse saint François d'Assise et aux membres de la CCB Sainte Monique de la coordination Saint Paul, aux valets de Marie, aux amis et à toutes ses connaissances.
La famille s'excuse de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu dans son infini bonté rendre à chacun ses bienfaits au centuple.
Amen !
Les journaux parus ce mercredi 11 octobre à Kinshasa traitent largement dans leurs colonnes les informations sur le processus électoral, notamment la campagne électorale précoce dénoncée par le CSAC.
Le Centre d'études pour l'action sociale (CEPAS), l'Institut africain pour le développement économique et social (INADES) et l'institut congolais de recherche Ebuteli ont lancé ce mardi 10 octobre à Kinshasa le projet « Acte 2023 Unis pour la démocratie ».
Dans l'actualité de « tentative de coup d'Etat déjouée », et selon ses responsables, la société Force de sécurité et d'intervention privée (FSIP) a été, à travers une de ses équipes en mission, victime d'une agression, le 27 septembre 2023 dans la ville de Houndé, par des manifestants se réclamant être des soutiens des autorités de la transition burkinabè et après avoir pointé un des membres de ladite mission d'être un mercenaire. Lors d'une conférence de presse animée ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, les responsables de la société ont livré leur version des faits, aux fins, disent-ils, de rétablir l'image de l'agent qui a, en plus d'avoir été accusé et vilipendé, été blessé et, partant, rappeler à toutes fins utiles, les missions de la société FSIP.
Pour cette sortie médiatique, les responsables de la Force de sécurité et d'intervention privée (FSIP) avaient à leurs côtés, des membres de la mission ayant vécu la situation en question. En effet, selon la déclaration liminaire lue par la directrice des ressources humaines, Adjata Traoré, l'incident, qui a duré les 26 et 27 septembre 2023, s'est soldé par l'agression de membres de l'équipe et le saccage du véhicule qui servait à son convoyage pour cette mission partie de Ouagadougou avec pour destination finale, Banfora (ville située à environ 440 km à l'ouest de la capitale, ndlr).
« Nos agents en mission d'escorte à Banfora dans la région des Cascades du 26 au 29 septembre 2023 ont été la cible de manifestants dans la ville de Houndé, occasionnant un blessé et des dégâts matériels. En effet, la mission, composée de trois personnes, a quitté Ouagadougou dans la soirée du 26 septembre 2023 pour une mission d'escorte de Ouagadougou à Banfora. Arrivée dans la ville de Houndé (environ 250 km de Ouagadougou, ndlr), la mission sera stoppée d'abord par un premier check-point irrégulier mis en place par des populations civiles qui manifestaient pour, disent-elles, soutenir les autorités de la transition burkinabè. L'équipe sera autorisée à poursuivre son trajet après échanges avec les manifestants au niveau de ce premier barrage. Notre mission d'escorte se heurtera à un deuxième check-point, toujours mis en place par les manifestants dans la ville de Houndé. Après maintes explications, les manifestants refusent de nous céder le passage. Notre équipe passera la nuit donc au niveau de ce deuxième barrage. Le lendemain, 27 septembre, aux environs de 3h du matin, le chef de mission décide d'entrer en contact avec la gendarmerie nationale de la localité pour aider l'équipe à passer le deuxième barrage. Ce fut une tentative infructueuse. Aux environs de 6h du matin, l'équipe contactera cette fois la police nationale de la ville, espérant qu'elle pourrait raisonner les manifestants. Ce fut également un échec. Il faut noter que ces autorités sécuritaires (gendarmerie et police) ont d'abord pris le soin de vérifier tous les documents concernant la mission, notamment l'ordre de mission et les permis de port d'armes (deux pistolets automatiques et deux fusils à pompe de calibre 12 étaient dans le véhicule, gilets…). Tous les documents étaient bien évidemment au complet et en règle », situent les conférenciers à travers la déclaration liminaire.
En réalité, poursuivent-ils, ces manifestants pensaient avoir mis la main sur un groupe de mercenaires venant d'un pays voisin pour déstabiliser le régime de la transition. « N'ayant pas été convaincus par les arguments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, les manifestants ont procédé le 27 septembre dans la matinée, au saccage de notre véhicule. Nos agents ont été également pris à partie, certains pourchassés comme du gibier à abattre. Un des nôtres a d'ailleurs été blessé. Nos agents ont eu la vie sauve grâce à l'intervention et au professionnalisme des forces de défense et de sécurité qui sont venues exfiltrer de justesse les sinistrés », a livré la directrice des ressources humaines avant de regretter : « Les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Tik tok…) notamment se sont ensuite enflammés après la diffusion de vidéos avec l'appui d'anciens ordres de mission qui ont été soustraits des sacs qui étaient dans le véhicule mis à la disposition de l'équipe ».
« La société FSIP dément donc toutes les accusations … »
La société FSIP dément donc toutes les accusations faisant de ses éléments, des mercenaires qui tentaient de mener des actions de déstabilisation. Elle rappelle être une structure de droit burkinabè crédible, légalement reconnue depuis 2011, bien connue des autorités compétentes du Burkina et avec pour missions, la sécurisation et la protection de ses partenaires.
« Par conséquent, nous tenons à saluer le professionnalisme de l'armée qui s'est déportée sur les lieux de l'incident, et qui a permis de sauver la vie de nos éléments. Nous invitons les populations à plus de responsabilité et à se référer toujours aux autorités compétentes pour toutes situations conflictuelles. Enfin, FSIP salue l'humanisme et la promptitude de certaines personnes qui ont permis de sauver des innocentes vies lors de cette situation qui aurait pu tourner au drame », expriment Mme Traoré et ses collaborateurs à cette sortie médiatique.
Dans les réponses aux questions des journalistes, les conférenciers sont revenus sur d'autres pans du sujet et ont apporté des précisions. Ainsi, en plus d'avoir informé qu'une plainte a été déposée, ils ont confié n'être pas être en mesure de donner une estimation exacte des dommages subis (la prise en charge médicale du blessé se poursuivrait jusqu'à ce jour). « Les estimations sont toujours en cours, mais le véhicule seul coûte environ treize millions, sans compter les armes et autres documents. Certains ont pu être retrouvés, mais d'autres sont toujours en train d'être recherchés. Il reste encore une arme, la police nous a rassuré qu'elle pourra la retrouver », présente le directeur technique de la FSIP, Honoré Yaméogo, par ailleurs directeur des opérations par intérim.
Y-avait-il des armes dans le véhicule ? « Oui, il y avait des armes dans le véhicule. On ne peut pas aller à une mission d'escorte sans armes. C'est une mission qui était censée récupérer des expatriés à Bobo-Dioulasso pour les conduire sur le site d'adduction d'eau potable dans la ville de Banfora. Ces techniciens étaient censés arriver dans la matinée du 27 (septembre), l'équipe a démarré ici dans la soirée du 26 (septembre), elle devrait être à l'aéroport de Bobo-Dioulasso à 7 h (du 27 septembre, ndlr) pour récupérer ces techniciens et les conduire à Banfora. Ils (la mission) sont arrivés à Houndé dans la nuit du 26 (septembre) où ils ont été surpris par les différents barrages que les manifestants avaient mis en place. Ces armes, vous savez bien que l'axe Bobo-Banfora est un axe, même avant le terrorisme, où il ne manquait pas de cas de braquage et autres. Donc, ces gilets, c'était pour la protection ; les gens (manifestants, ndlr) ont dit que les gilets étaient en nombre élevé par rapport aux membres de l'équipe qui étaient-là. Les personnes que nous escortons sont censées aussi se protéger, elles doivent porter des gilets dans les zones à risques, y compris les membres de l'équipe qui les escortent. Donc, effectivement, il y avait des armes dans le véhicule, et ces armes ne sont pas des armes de guerre, ce sont des pistolets de 7,65 mm et des fusils de calibre 12, ce ne sont pas des armes de guerre en tant que telles », répond M. Yaméogo.
« Toujours se référer aux autorités compétentes pour toutes situations conflictuelles »
Toujours dans les réactions, et pour illustrer la régularité des activités au quotidien, le directeur des opérations par intérim s'est attardé sur la collaboration FSIP et FDS (Forces de défense et de sécurité) dans certaines missions. « Bien avant que la situation sécuritaire ne se dégrade au Burkina Faso, nous collaborions avec la gendarmerie et la police, pour les escortes hors de Ouagadougou ; nous demandions leur concours pour nous appuyer. Maintenant, avec la situation sécuritaire, nous sommes tous imprégnés que les FDS sont débordées ; donc sur ce point, nous avons formé des équipes d'intervention qui peuvent assurer ce genre de missions, parce que le service de la réglementation nous autorise à le faire. Seulement, nous ne sommes pas autorisés à avoir des armes de guerre, voilà pourquoi nous travaillons avec des armes civiles. N'eût été la dégradation de la situation sécuritaire au niveau national, ce genre d'escortes étaient toujours faits par la gendarmerie ou la police, selon la disponibilité des corps à pouvoir nous accompagner. Donc, côté collaboration, nous sommes connus par ces institutions sécuritaires. La preuve en est encore que, lorsqu'ils ont été bloqués au niveau des barrages, ils se sont référés à ces corps-là pour pouvoir trouver une issue favorable, mais la foule était tellement agitée qu'elle ne voulait plus comprendre... Voilà comment l'incident a pu prendre une autre tournure », a-t-il réagi.
Qui étaient ces expatriés à escorter par la FSIP ? « Les expatriés ne sont pas de la société. Il y a des travaux d'adduction d'eau potable dans la ville de Banfora. Je crois que les entreprises ont une collaboration avec d'autres entreprises extérieures pour ce genre de travaux. Maintenant, les techniciens venaient pour les installations de vannes et de beaucoup d'autres équipements. (…). Peut-être que c'est nouveau pour certaines personnes, mais pour ceux qui sont dans le domaine de la sécurité, ce n'est pas nouveau, même avant la situation sécuritaire, les multinationales, lorsqu'elles envoient des gens en mission dans les pays qui ne sont pas leur pays d'origine, se réfèrent toujours aux sociétés de sécurité, aux meilleures sociétés de sécurité de ces pays-là, pour avoir la protection pour leur personnel en mission dans ces pays. Si avant on faisait les mêmes missions avec la gendarmerie ou la police, c'est que ce n'est pas quelque chose qui est illégale. Il y avait des Français, des Suédois…, ce sont des techniciens pour l'entretien des usines et autres. Les entreprises font toujours référence (appel, ndlr) à des techniciens extérieurs qualifiés pour les réparations ou pour la mise en place de certaines installations », explique Honoré Yaméogo.
La mission des expatriés a-t-elle pu se poursuivre ? « Oui, la mission a pu continuer, parce qu'on a une succursale à Bobo-Dioulasso et on a un directeur technique, le responsable de sécurité du projet, qui est aussi à Banfora. C'est une mission qu'on ne pouvait pas annuler, parce que tout était organisé, il fallait qu'on atteigne l'objectif. Donc, celui de Banfora s'est déporté immédiatement à Bobo-Dioulasso et a constitué une équipe avec notre succursale qui est à Bobo-Dioulasso et on a pu continuer la mission sans problème », situe Honoré Yaméogo.
« Il y a beaucoup d'activistes qui ont pris la vidéo sans chercher à comprendre »
Eben Ezer Da, le blessé, est, lui, brièvement revenu sur ces heures passées dans ces barrages. « Moi, je rends grâce à Dieu pour la vie qu'il m'a donné. Moi, personnellement, je suis trop touché par rapport à cette situation, où des Burkinabè devraient aller pour la protection et on les accuse de terrorisme ou des gens qui vont déstabiliser un régime. (…). Personnellement, ils m'ont pris pour un ressortissant d'un pays voisin, que c'est moi qui ai été envoyé par le président de ce pays, pour déstabiliser le régime. Malgré que j'ai donné mes documents… Il y a beaucoup d'activistes qui ont pris la vidéo sans chercher à comprendre ce qui s'est passé réellement et ils ont commencé à publier. Je voudrais dire qu'il y a certaines personnes, que je vais citer, comme Ibrahima Maïga, qui sauve l'honneur du pays, je lui dis merci parce qu'il m'a donné beaucoup de conseils par rapport à cette situation. Lui, quand il reçoit une information, il vérifie la source avant de publier. Mais il y a des gens qui sont ici au Burkina, ils n'ont jamais vérifié la source… », peut-on retenir du bref témoignage de M. Da.
Cette conférence de presse, au-delà de restituer la version des faits de la société, ‘'laver'' l'image de son agent traînée comme mercenaire et réaffirmer ses missions de sécurisation et de protection, avait un relent de pédagogie, voire d'invite aux populations à la retenue pour éviter les dérives qui peuvent conduire à des drames.
« Tout ce que nous avons à dire à cette population, c'est de faire pardon et de faire confiance aux autorités compétentes en la matière. Pour un pays en crise, pour pouvoir contrôler la population, ce n'est souvent pas facile, mais il faut qu'on sache réellement faire la part des choses ; parce qu'on pourrait s'en prendre à d'innocentes personnes, et ce n'est pas la première fois que cela est arrivé. Il faut avoir le sang-froid, pour ne pas créer d'autres victimes collatérales qui ne feront qu'envenimer la crise que nous vivons », lancent les responsables de la FSIP, animateurs de la conférence.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Les déplacés du conflit communautaire Mbole – Lengola, hébergés au site de la paroisse Ste Marthe de Lubunga (Kisangani) dans le Tshopo, plaident pour une assistance humanitaire de la part du Gouvernement et /ou de ses partenaires. Dans une déclaration faite à la presse lundi 9 octobre, ils se disent abandonnés à leur triste sort.
Une pénurie d’eau potable est observée depuis environ un mois dans la chefferie de Babila Babombi, qui compte plus de trois cent mille habitants dont des déplacés de guerre. Selon des sources locales, seuls trois puits aménagés sont opérationnels sur une centaine qui ont été détruits.
Le Syndicat national des travailleurs de la culture et du tourisme (SYNATRACT) est mécontent de son ministre de tutelle, Jean Emmanuel Ouédraogo. Au cours d'une conférence animée, ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, ses premiers responsables ont dénoncé la nomination de Amédé Wend-Lassida Silga, instituteur certifié, au poste de directeur provincial de la culture, des arts et du tourisme du Kourittenga, en conseil des ministres, le 6 juillet 2023.
Pour le syndicat cette nomination viole la loi N°002-2023/ALT portant renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique. « L'hypothèse explicative qui nous paraît la plus plausible viendrait du fait que Monsieur Silga tient sa nomination au seul fait de sa connaissance avec le ministre Ouédraogo et d'un certain Premier ministre aux idéaux sankaristes. Toute chose qui est simplement un scandale pour des autorités qui semblent véhiculer des valeurs d'intégrité et qui sont censées rompre avec les pratiques politiciennes d'antan », a déclaré Kévin Sou Sié, secrétaire général du SYNATRACT.
« Appliquer la loi »
Selon Madi Tiemtoré, secrétaire chargé à la formation syndicale du SYNATRACT, les autorités doivent respecter les termes de la loi qu'elles ont librement adoptée. A l'en croire, l'article 19 de la loi cite les fonctions techniques parmi lesquelles se trouvent celles de directeurs régionaux et provinciaux.
« L'article 20 dispose que « Nul ne peut prétendre à une nomination dans une fonction technique, s'il n'a de compétences métiers en adéquation avec les exigences de cette fonction ». Le nouveau directeur provincial ne relève pas du métier « Communication, culture et tourisme ». Les autorités actuelles ne sont pas venues trouver cette loi. Ce sont elles qui l'ont adoptée », rappelle Madi Tiemtoré.
« Défendre les emplois »
Les membres du syndicat disent être dans une logique de défense de leurs emplois. « Au ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme nous avons plusieurs emplois. Quand on prend le côté « culture et tourisme », nous avons quatre emplois qui sont formés à l'ENAM (Ecole nationale d'administration et de magistrature, ndlr) : des cadres A, B et C. Au ministère, on a plus de 1100 agents de nos profils. On se dit qu'avec la transition qui est venue rompre avec certaines pratiques, on doit valoriser chaque emploi dans son ministère. Chez nous au ministère, nous avons des gens qui en plus de leur profil de conseillers en patrimoine, de conseillers en cinéma et audiovisuel, de conseillers en tourisme et de conseillers aux affaires culturelles, ont fait un cursus universitaire. Est-ce pour autant qu'on peut se targuer d'aller occuper un poste au niveau du ministère de l'Education nationale ? », interroge le secrétaire général du SYNATRACT.
Note: ">Lire aussi : Dépolitisation de l'administration publique : Selon le gouvernement, la loi n'exclut ni les politiques ni les militants de partis politiques dans l'occupation des postes publics
Rencontres avec les autorités du ministère
Les conférenciers confient avoir rencontré à plusieurs reprises le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo et le secrétaire général, Fidèle Tamini, pour leur rappeler les dispositions de la loi. « Ils ont dit que toute œuvre humaine peut avoir des erreurs et nous leur avons demandé de corriger ces erreurs. Mais entre-temps, nous avons entendu dire qu'on veut installer M. Silga. Nous sommes allés voir le secrétaire général. Nous lui avons dit qu'on ne peut pas les empêcher de l'installer mais dès que ce serait fait, nous allions user de tous les moyens légaux pour faire barrage à cette installation. Dans la foulée, nous nous sommes dit que le secrétaire général ne rapportait pas fidèlement au ministre tout ce qu'on disait. Nous sommes passés outre et nous sommes allés voir le ministre lui-même », raconte le secrétaire chargé à la formation syndicale du SYNATRACT .
Installé le 2 octobre 2023
« Le ministre nous a dit qu'il n'y a pas de fétiche dans son ministère et que si une personne n'a pas les compétences liées à son poste, il va y remédier », confie le secrétaire général du syndicat. Le SYNATRACT pensant à un rétropédalage de l'autorité dit avoir été surpris d'apprendre qu'il a été procédé à l'installation « en catimini » de Monsieur Amédé Wend-Lassida Silga, au poste de directeur provincial de la culture et du tourisme du Kourittenga, le 2 octobre dernier.
« Prendre l'opinion à témoin »
Selon le SYNATRACT, la conférence de presse, qui est la première étape de leur lutte, vise à prendre l'opinion publique à témoin. Si rien n'est fait, Kévin Sou Sié et ses camarades préviennent qu'ils vont durcir le ton en explorant les moyens de pressions tels que les sit-in et la grève. « Nous ne sommes contre personne. Nous demandons juste de respecter la loi », ont-ils signé.
Contacté, le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a souhaité ne pas réagir pour le moment. Il rassure qu'il le fera en temps opportun.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Une vingtaine de véhicules transportant des marchandises et des passagers, qui étaient bloqués depuis une semaine à Nturo et à Kitshanga dans le groupement des Bashali Mokoto dans le territoire de Masisi, ont été libérés et ont poursuivi leur voyage jusqu’à lundi 9 octobre vers la ville de Goma.
L'audience du charbon fin du lundi 9 octobre 2023, a consisté dans un premier temps, à présenter physiquement les « corps solides » qui n'ont pas fait l'objet d'expertise. Il a aussi été question de savoir s'il fallait, oui ou non, continuer l'expertise de ces « corps solides ». L'Etat a aussi demandé au tribunal la saisie, à titre conservatoire, des avoirs et des substances précieuses produites par la société IAMGOLD Essakane SA. Cette mesure ne joue-t-elle pas sur la présomption d'innocence ? Me Farama donne son avis.
Au cours de l'audience dans le cadre du procès « Charbon fin », l'avocat représentant l'Etat dans les débats, a demandé au tribunal, la saisie, à titre conservatoire, des avoirs et des substances précieuses produites par la société IAMGOLD Essakane SA.
Cette requête, pour les avocats de la défense, est une entrave à la présomption d'innocence. Pour Me Farama de la partie civile, ce n'est pas le cas. En droit, malgré notre statut de présumé innocent, on peut prendre des mesures conservatoires pour qu'au cas où on est condamné à la fin de la procédure, que l'État ou une partie civile puisse entrer dans ses droits.
« Pour moi, la saisie conservatoire n'intervient pas après une condamnation. Mais bien avant. Par essence, la saisie conservatoire entend préserver les intérêts. Pour moi, ça ne joue pas sur la présomption d'innocence. Mais le tribunal appréciera », a expliqué le spécialiste du droit.
L'autre problématique de ce procès : est-ce oui ou non, il faut continuer l'expertise de ces « corps solides » avant de continuer l'audience ou continuer l'audience sans aller au bout de l'expertise ? La tendance générale à l'issue de l'audience est pour la suspension de l'audience pour terminer l'expertise.
L'avocat de la partie civile a fait savoir que cette démarche est nécessaire. Parce que, a-t-il soutenu, pour une bonne administration de la justice, il faut permettre que ces « corps solides » soient expertisés.
« Qu'on nous dise sur ces 138 kg restants sur les 440 tonnes expertisées, quelle est la teneur exacte d'or ? Ce qui est ressorti du rapport d'expertise, c'est que la teneur en or dans sa partie expertisée était anormalement élevée par rapport aux normes. Les experts ont estimé que c'est même 13 fois au-dessus de ce qui est admissible dans les normes en termes de charbon fin. Maintenant, ce qui reste, c'est de savoir si dans les corps solides il y a d'autres matières en plus de l'or », a déclaré Me Farama.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net