Ce jeudi 12 octobre 2023, la Cour suprême a tranché en rejetant les deux pourvois en cassation présentés par le collectif de défense du journaliste […]
L’article Affaire Ihsane El Kadi : les 2 pourvois en cassation rejetés par la Cour suprême est apparu en premier sur .
Au moins 40 étudiants apprennent, depuis quelques jours, le cours d’anglais et d’informatique à Kamoa-Centre d’excellence, dans le secteur de Lufupa, territoire de Mutshatsha (Lualaba).
Les bénéficiaires de cette formation sont triés dans la communauté locale et dans d’autres coins de cette province, après un concours.
L’automne est souvent une opportunité pour les compagnies aériennes de lancer leurs plus belles promotions et permettre à leurs passagers de voyager à des tarifs […]
L’article Vols Alger – Doha : jusqu’à 20% de réduction chez Qatar Airways est apparu en premier sur .
Le président français Emmanuel Macron avait annoncé le 24 septembre 2023, la fin de la coopération militaire avec le Niger et le départ progressif des 1 400 militaires français présents dans le pays sahélien, « d'ici la fin de l'année ».
Le 10 octobre, les troupes basées à Ouallam (ouest) ont effectivement quitté leur base. Il s'agit des opérations pour le départ du premier convoi terrestre en direction du Tchad sous escortes de leurs forces de défense et de sécurité, selon un communiqué du régime de Niamey qui après son arrivée au pouvoir par un coup d'Etat fin juillet, a exigé le départ de l'armée française de son sol.
Outre les départs par voie terrestre, « trois vols spéciaux » ont été enregistrés à l'aéroport de Niamey dont deux pour le départ de « 97 éléments des forces spéciales » et un « consacré à la logistique », peut-on lire dans le communiqué. Selon une source militaire contactée par l'AFP, le rapatriement du matériel par la voie aérienne s'avère très coûteux et supposerait la mobilisation de la quasi-totalité des avions de transport de l'armée de l'air française.
« Un avion A400M peut transporter deux conteneurs, bien moins que les gros porteurs russes ou ukrainiens. Or le matériel déployé par la France au Niger pourrait représenter plus de 2.000 conteneurs », estime un ancien militaire spécialiste de la logistique en Afrique.
La voie routière puis maritime paraît donc inévitable. « La majorité des équipements devront transiter par un port en eau profonde », explique le spécialiste. Selon plusieurs sources proches du dossier, « le port de Cotonou aurait été "idéal", mais la frontière entre le Niger et le Bénin, opposé aux putschistes nigériens, est toujours fermée. C'est donc par Douala, au Cameroun, que pourraient transiter les containers pour rentrer en France ».
Lefaso.net
Sources : Lemonde.fr, AFP
Cette semaine, le ministère de l’Enseignement Supérieur a levé le voile sur les dates des vacances pour l’année universitaire 2023-2024, apportant ainsi de la clarté […]
L’article Année universitaire 2023/2024 : le calendrier des vacances dévoilé est apparu en premier sur .
Maintenue en résidence surveillée depuis le coup d'Etat militaire du 30 août 2023 ayant renversé son époux, l'ex-première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba Valentin, a été incarcérée à la prison centrale de Libreville dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 octobre, selon des médias gabonais.
L'information a été confirmée par son avocat, François Zimeray, qui dénonce une « procédure illégale » et « arbitraire ».
Sylvia Bongo avait été inculpée le 28 septembre 2023, pour « blanchiment de capitaux et faux et usage de faux ».
Pour rappel, le fils du président déchu, Noureddin Bongo, est également en prison depuis le premier jour du coup d'État, pour « corruption » et « détournements de fonds publics ».
Lefaso.net
Source : Lefigaro.fr
Les gouvernements écoutent et répondent par de nouvelles promesses et de nouveaux plans
Genève, 12 octobre 2023 - La plus grande réunion en ligne d'adolescents et de jeunes, le Forum mondial des adolescents, s'est achevée aujourd'hui sur une série de nouveaux engagements de la part des gouvernements et d'autres parties prenantes.
Le Forum mondial, qui s'est tenu les 11 et 12 octobre 2023, a été organisé par PMNCH - la plus grande alliance mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents - afin d'attirer l'attention sur les besoins et les priorités des adolescents et des jeunes du monde entier. Le Forum a pris fin aujourd'hui avec le lancement du "Programme d'action pour les adolescents", basé sur les opinions de 1,2 million de jeunes âgés de 16 à 24 ans, recueillies dans plus de 80 pays par le biais de l'initiative Ce que veulent les jeunes, la plus grande enquête au monde auprès des jeunes.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, plus de 1,5 million d'adolescents et de jeunes sont morts en 2021, soit une moyenne de 4 500 décès par jour pour des causes évitables. Parmi les principales causes figurent les accidents de la route et la violence interpersonnelle, tandis que les troubles de la santé mentale représentent une préoccupation croissante pour le bien-être.
De nombreux jeunes ont du mal à accéder aux services de santé sexuelle et de planification familiale, ce qui les expose à des grossesses non planifiées. La consommation de substances psychoactives, les mariages des enfants, l'état nutritionnel (sous et suralimentation) et les blessures sont d'autres préoccupations majeures.
Le programme d'action pour les adolescents vise à mettre en évidence la nécessité d'une action beaucoup plus importante. Il s'articule autour de sept grands thèmes de plaidoyer : une éducation et une formation de meilleure qualité, des services de santé mieux adaptés aux adolescents, un soutien accru au bien-être mental, une meilleure prévention de la stigmatisation et de la discrimination, et notamment une éducation sexuelle plus complète.
"Les adolescents et les jeunes sont confrontés à des problèmes de santé et de bien-être spécifiques qui sont souvent négligés dans les politiques et les investissements", a déclaré Sahil Tandon de la Fondation David et Lucile Packard, co-responsable de l'équipe de rédaction du programme d'action pour les adolescents et membre du groupe de travail sur les adolescents et les jeunes au PMNCH. "En fait, moins de 1,6 % de l'aide au développement pour la santé a été consacrée à la santé des adolescents entre 2003 et 2015, alors que le monde compte aujourd'hui 1,8 milliard de personnes âgées de 10 à 24 ans", a déclaré M. Tandon. "Le programme d'action a pour but de focaliser l'attention là où elle est le plus nécessaire et d'aligner tous les partenaires pour répondre à ces besoins".
Au cours du Forum mondial, 17 gouvernements et deux organismes régionaux ont présenté leurs réponses, annonçant des engagements politiques et financiers spécifiques. La majorité des engagements ont été pris par des gouvernements africains. Neuf pays du continent (Afrique du Sud, Botswana, Éthiopie, Ghana, Liberia, Malawi, Namibie, Nigeria et République du Congo) ont présenté des plans et des investissements axés sur les jeunes, y compris de nouveaux engagements financiers spécifiques de la part du Malawi et du Liberia.
Parmi les autres gouvernements et organismes régionaux qui se sont engagés à améliorer la santé et le bien-être des adolescents figurent le Canada, l'Équateur, le Honduras, le Mexique, le Portugal, la Serbie, Saint-Martin et les États-Unis, ainsi que l'Union africaine et la Commission européenne.
Le Forum mondial a également servi de tremplin à une nouvelle stratégie en matière de santé et d'éducation élaborée par l'Union africaine, reconnaissant le rôle clé que jouent les jeunes dans l'élaboration de l'avenir économique et social du continent. Plus d'un milliard (1,46 milliard) de personnes vivent en Afrique, dont la moitié (735 millions) a moins de 20 ans (source).
Plus de la moitié de ces engagements répondent à l'appel en faveur d'une augmentation de la formation professionnelle et de l'enseignement secondaire et supérieur, reflétant la principale priorité identifiée par 1,2 million d'adolescents et de jeunes dans le monde entier dans le cadre de l'initiative Ce que veulent les jeunes, lancée par PMNCH au début de l'année. D'autres engagements portent sur la fourniture de services de santé et de bien-être abordables et de qualité pour les adolescents et sur le renforcement de l'action des adolescents et des jeunes.
"Écouter les jeunes permet aux gouvernements d'apprendre de nos expériences et d'identifier de nouveaux moyens de nous aider", a déclaré Alims Blessing Iripa, 22 ans, une jeune activiste nigériane qui a mobilisé des réponses pour l'initiative "Ce que veulent les jeunes". "Investir aujourd'hui dans la santé et le bien-être des jeunes sera payant à l'avenir", a-t-elle ajouté.
Le Forum mondial des adolescents a connu plus de 8 000 participants en deux jours. Les participants, y compris les décideurs politiques et les jeunes, ont partagé des preuves, des expériences vécues et des exemples éprouvés de solutions efficaces en matière de politiques et de programmes.
Les sessions du forum ont couvert l'ensemble des défis et des opportunités rencontrés par les jeunes qui grandissent dans le monde d'aujourd'hui, y compris la nécessité d'accorder une plus grande attention au bien-être des adolescents dans les écoles, à la lutte contre la violence pour favoriser des espaces sûrs, et à la création d'une sécurité pour les natifs du numérique.
Le forum a également vu le lancement d'outils de plaidoyer, de produits de recherche, de matériel d'innovation et de données clés pour soutenir le plaidoyer en faveur d'un investissement et d'un engagement accrus.
Organisé dans le cadre de la campagne "1,8 milliard de jeunes pour le changement", le Forum mondial des adolescents est une étape clé d'une campagne de sensibilisation pluriannuelle menée par les 1 400 organisations partenaires de PMNCH et d'autres organisations. PMNCH travaille avec les jeunes depuis plusieurs années, explorant ce qu'ils veulent et ce dont ils ont le plus besoin pour leur bien-être, et mettant leurs principales préoccupations en avant auprès des décideurs qui ont le pouvoir d'initier le changement.
Outre les gouvernements, de nombreuses organisations du secteur privé et non étatique se sont également engagées en faveur du bien-être des adolescents. Lors du forum de la Clinton Global Initiative en septembre 2023, la Fondation Botnar de Suisse a promis 45 millions de dollars américains pour créer des environnements en ligne sûrs pour les jeunes, renforcer l'engagement civique et rendre les villes sûres.
Surgo Health, Pivotal Ventures et MTV Entertainment Studios ont annoncé la création d'un outil de suivi de la santé mentale des jeunes. Ferring International s'est engagé à prévenir les décès maternels dus aux hémorragies post-partum et à protéger la vie de 20 millions de femmes et de leurs familles d'ici à 2030. D'autres organisations ont pris des engagements, notamment la Born This Way Foundation, Generation Unlimited, l'UNICEF, la FIA Foundation, The Wellbeing Foundation Africa, la Goleadoras Foundation, One Earth et Mariwala Health Initiative.
"L'heure est à l'engagement politique en faveur de nouvelles politiques, de ressources accrues et d'un financement global plus important. Nous avons besoin de plus de données pour concrétiser ces engagements et d'indicateurs clairs sur le bien-être des adolescents pour suivre les progrès", a déclaré la très honorable Helen Clark, ancienne Première ministre de Nouvelle-Zélande et présidente du conseil d'administration de PMNCH. "Tous les jeunes, où qu'ils soient, doivent avoir une chance équitable de contribuer à leur propre pays et au monde et, surtout, de poursuivre leurs rêves".
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a révélé que la bourse destinée aux étudiants sera désormais versée mensuellement au […]
L’article Versement mensuel de la bourse destinée aux étudiants à cette date est apparu en premier sur .
La sélection nationale disputera ce soir le match amical face au Cap-Vert. Il se jouera au même moment avec le tirage au sort de la […]
L’article Sur quelles chaines voir le match Algérie – Cap-Vert et le tirage au sort CAN 2023 ? est apparu en premier sur .
Le Conseil sur les politiques économiques (CEP) et l'Institut allemand pour le développement et la durabilité (IDOS) ont dévoilé leur classement annuel sur l'indice mondial de transparence des dépenses fiscales (GTETI), le lundi 9 octobre 2023. Dans ce classement, le Bénin s'est hissé à la huitième (8e) place sur le plan mondial et la première place en Afrique, avec une note de 66.3/100.
Le classement annuel sur l'indice mondial de transparence des dépenses fiscales (GTETI) est désormais disponible. Selon les nouvelles données publiées par le Conseil sur les politiques économiques (CEP) et l'Institut allemand pour le développement et la durabilité (IDOS), la Corée du Sud se démarque en prenant la première place. En deuxième position de ce classement, nous retrouvons le Canada. La France est classée 5e.
La République du Bénin s'est illustrée en figurant dans le top 10 du monde grâce à une note de 66.3/100. Le rapport indique que le pays est classé huitième (8e) sur le plan mondial juste après les Etats-Unis et l'Italie et premier en Afrique. Cela est le fruit des réformes, de la rigueur mise dans la gestion transparente des ressources par le gouvernement du Président Patrice Talon depuis 2016.
Dans ce classement, précise le rapport, les pays ne sont pas comparés en fonction du montant du manque à gagner qu'ils déclarent, mais ils sont plutôt évalués sur la base de cinq (5) critères que sont : la disponibilité publique des rapports sur les dépenses fiscales, le cadre institutionnel qui garantit la transparence et la responsabilité, les informations générales sur l'étendue des rapports et la méthodologie utilisée, les informations détaillées sur les entreprises cibles et les informations sur les recettes perdues et les évaluations.
Pour rappel, l'indice mondial de transparence des dépenses fiscales vise à accroître la transparence et la responsabilité en matière de dépenses fiscales en fournissant un cadre systématique pour classer les pays en fonction de la régularité, de la qualité et de la portée de leurs rapports sur les dépenses fiscales. Les notes du Bénin par critère sont :
1-11/20
2-13.3/20
3-13.2/20
4-15.2/20
5-13.6/20
Soit un total de 66.3/100
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Le combat contre l’immigration illégale se poursuit en Europe. Les derniers chiffres d’EuroStat, montrent une augmentation de 29% du nombre des expulsions des ressortissants des […]
L’article Immigration en Europe : voici le nombre d’Algériens expulsés pendant le 2ᵉ trimestre 2023 est apparu en premier sur .
Date : 12 octobre 2023
Référence/Reference : DAP-NIM-002-FY24
Avis d'appel à propositions
(English version of the tender notice below)
Mercy Corps est une organisation humanitaire internationale non gouvernementale et non religieuse, à but non lucratif.
Mercy Corps recherche un prestataire pour la revue de performance à mi-parcours de son programme Youth Connect. Le projet est mis en œuvre à au Niger et au Burkina Faso, grâce au financement de l'USAID.
Si vous souhaitez soumettre une offre, vous devez remplir un formulaire d'intention de soumissionner et le soumettre conformément aux indications suivantes.
1. Le formulaire d'intention de soumissionner peut-être retiré physiquement, dès la publication de cet avis d'appel à propositions, aux bureaux suivants de Mercy Corps :
Burkina Faso : Quartier Zone du Bois, Rue 13.16, BP 9462, Ouagadougou.
Niger : Quartier Plateau, Avenue Maurice Delens, Rue : YN – 9, BP : 10632, Niamey.
2. Le formulaire d'intention de soumissionner peut également être retiré électroniquement en envoyant un email à l'adresse suivante : tender.ne@mercycorps.org
Les formulaires d'intention de soumissionner dûment remplis doivent être soumis à Mercy Corps au plus tard le 18 octobre 2023 à 17h30 (heures locales de Niamey et Ouagadougou) par l'une des méthodes suivantes :
1. Envoi du formulaire d'intention de soumissionner dûment rempli par courrier électronique à tender.ne@mercycorps.org en indiquant le numéro de référence de l'appel à propositions dans l'objet du courriel.
2. Dépôt d'une version papier du formulaire d'intention de soumissionner dûment rempli dans la boîte prévue à cet effet dans l'un des bureaux suivants de Mercy Corps : Quartier Zone du Bois, Rue 13.16, BP 9462, Ouagadougou ou Quartier Plateau, Avenue Maurice Delens, Rue : YN – 9, BP : 10632, Niamey. Le numéro de référence de l'offre doit figurer sur l'enveloppe.
Après la date de clôture du présent avis d'appel à propositions, le dossier d'appel à propositions sera envoyé aux fournisseurs/prestataires qui auront manifesté leur intention de soumissionner en soumettant leurs formulaires complétés. L'appel à propositions sera envoyé par la voie pour laquelle vous avez indiqué une préférence dans le formulaire d'intention de soumissionner.
Tender Notice
Mercy Corps is a non-religious, non-profit, and non-governmental international humanitarian organization.
Mercy Corps is seeking a supplier to carry out a Mid-term performance evaluation of the Youth Connect Program. This USAID funded project is implemented in Niger and Burkina Faso.
If you are interested in submitting a bid, you will need to complete an Intent to Form and submit it according to the guidelines below.
1. Intend to Bid Form (hard copy) can be picked up at one of the following Mercy Corps offices :
Burkina Faso : Quartier Zone du Bois, Rue 13.16, BP 9462, Ouagadougou.
Niger : Quartier Plateau, Avenue Maurice Delens, Rue : YN – 9, BP : 10632, Niamey.
2. Intend to Bid Form (soft copy) can be requested by email at tender.ne@mercycorps.org.
Completed Intent to Bid Forms must be submitted to Mercy Corps by October 18, 2023, at 5.30pm (local times in Niamey and Ouagadougou) in one of the below methods.
1. Email completed Intent to Bid Form to tender.ne@mercycorps.org with the Tender Reference number in the email subject line.
3. Return completed Intent to Bid Form in person and put in the Tender Box placed at one of the following Mercy Corps offices : Quartier Zone du Bois, Rue 13.16, BP 9462, Ouagadougou or Quartier Plateau, Avenue Maurice Delens, Rue : YN – 9, BP : 10632, Niamey. The Tender Reference number should be written on the envelope.
After the closing date of this Tender Notice, the Request for Proposal will be sent to the suppliers who submitted Intent to Bid Forms. The Request for Proposal will be sent according to the preference you have mentioned in the Intent to Bid Form.
C’est officiel, l’accord de construction de l’hôpital algéro-qatari-allemand de grande envergure, annoncé il y a quelques mois dans le cadre du programme de coopération entre […]
L’article Nouvel hôpital algéro-qatari-allemand : la date de livraison du projet connue est apparu en premier sur .
Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a appelé, mercredi dans un communiqué, à l’accomplissement de Salat El-istisqa, samedi prochain (le 14 octobre 2023) […]
L’article Appel à accomplir Salat El-Istisqa samedi prochain à travers le pays est apparu en premier sur .
Une marche de solidarité était organisée à Paris, le lundi 9 octobre dernier, par le Conseil représentatif des institutions juives en France. Et ce, jusqu’à […]
L’article En France, l’imam Hassen Chalghoumi affiche son soutien à Israël est apparu en premier sur .
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier, le mercredi 11 octobre 2023, un appel téléphonique du chancelier de la République fédérale d’Allemagne, […]
L’article Tebboune reçoit un appel téléphonique du chancelier allemand est apparu en premier sur .
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier, le mercredi 11 octobre 2023, un appel téléphonique de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, […]
L’article Tebboune reçoit un appel d’Erdogan, ils examinent le conflit palestino-israélien est apparu en premier sur .
Participer à travers le lien : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSctTazAtZL7Eiob1mLRJQiqrS2P9if_T6lp_g9wWZ0DhJKomQ/viewform
En cas de difficulté d'accès direct, copier et coller le lien dans votre moteur de recherche.
Pour le Groupe d'Initiative.
DIALLO Mamadou.
74 50 18 59
adidiam@yahoo.fr
Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI), organise la troisième session de la formation certifiante en Fiscalité d'entreprise
Objectif
L'objectif général est de permettre à de nombreux professionnels qui sont amenés, dans le cadre de leurs missions, à tenir compte de règles ou de contraintes fiscales qui s'appliquent aux entreprises. Il s'agit de mieux outiller les professionnels aux techniques et outils fiscaux modernes afin de leur permettre d'identifier et maîtriser l'ensemble des impôts et taxes dus par une entreprise en vue d'une gestion fiscale optimale.
Compétences validées
A l'issue du programme, le candidat devrait être capable de :
Cerner les règles générales qui régissent la fiscalité
Faire le point sur l'environnement fiscal de l'entreprise et maîtriser la gestion fiscale de l'entreprise
Assumer la responsabilité des obligations déclaratives de l'entreprise.
Réaliser l'audit de l'environnement fiscal de l'entreprise.
Appliquer les spécificités de la gestion fiscale de l'IS de la TVA de la fiscalité locale de la fiscalité patrimoniale et de la fiscalité immobilière.
Gérer les relations entre les organisations et l'administration fiscale.
Acquérir les réflexes techniques et les modes de raisonnement fiscaux
Intégrer les mécanismes fiscaux tant en matière d'IS que de TVA
Produire les principales déclarations fiscales de l'entreprise
Public cible
Chefs d'entreprise, DAF, Comptables, fiscalistes, consultants, étudiants, etc
Contenu
Le certificat est organisé est 6 modules au total
M1- PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA FISCALITÉ
-Volume horaire : 15 heures ;
- Formateur Idrissa Ouédraogo, Inspecteur des impôts, Directeur en charge de la légistation et du contentieux à la DGI
M2- FISCALITE COMMUNAUTAIRE ET INTERNATIONALE
- Volume horaire : 20 heures ;
- Formateur Idrissa Ouédraogo, Inspecteur des impôts, Directeur en charge de la législation et du contentieux à la DGI )
M3 : IMPOTS DIRECTS
- Volume horaire : 40 heures ;
- Formateur Innocent Ouédraogo, Inspecteur des impôts, ex Directeur Général Adjoint de la DGI,
M4 : TVA ET PRÉLÈVEMENTS
- Volume horaire : 15 heures ;
- Formateur Fousseni Badolo, Inspecteur des impôts, Direction du centre des impôts
M5 : FISCALITE DES PERSONNES MORALES A BUT NON LUCRATIF
- Volume horaire : 20 heures ;
- Formateur Zakaria Balima, Inspecteur des impôts, Direction des grandes entreprises
M6 : GESTION DE LA RELATION AVEC L'ADMINISTRATION FISCALE
- Volume horaire : 10 heures ;
- Formateur Innocent Ouédraogo, Inspecteur des impôts, ex Directeur Général Adjoint de la DGI.
Équipe d'intervenants
L'équipe d'intervenants est composée d'enseignants chercheurs, d'inspecteur d'impôts, de consultants et conseillers fiscaux, d'experts comptables
Conditions d'accès et de validation
L'accès aux certificats est ouvert aux candidats titulaires d'au moins le BAC ou justifiant d'une solide expérience professionnelle. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.
Calendrier de la formation
Inscription : jusqu'au 20 octobre 2022
Cours : 06 novembre - fin décembre 2022
Période de cours : lundi au vendredi de 18h00-21h30
Lieu : Ouagadougou/ZAD
Coût de participation
Candidature individuelle : 450 000 F CFA
Candidature institutionnelle : 500 000 F CFA
Nb. Les frais de participation à titre individuel sont payables en plusieurs tranches.
Inscription
Pour vous inscrire, cliquez sur le lien
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9
Nous contacter
Info ligne : + 226 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
Email : cagei.int@gmail.com
Nos offres sur :
www.lecagei.com
Résumé
Cet article présente une partie des résultats d'une étude qualitative portant sur le travail des femmes dans les THIMO(travaux à haute intensité de main d'œuvre). C'est à travers un projet financé par la Banque que Mondiale qu'un dispositif d'emplois temporaires a été mis en place en vue de permettre d'améliorer les conditions de vie des femmes. D'une manière générale, on constate que la participation des femmes aux THIMO a eu des effets positifs sur leurs conditions de vie.
1. Introduction
La Banque mondiale a soutenu le gouvernement du Burkina Faso à travers le financement d'un projet consacré à l'emploi des jeunes et au développement des compétences (le PEJDC.). L'objectif du projet est d'accroître l'accès à l'emploi temporaire et les possibilités de développer des compétences pour les jeunes non scolarisés ou peu scolarisés(Sawadogo, Lankoandé, et NW Hien 2022).
Les principaux bénéficiaires du projet représentent environ 46 800 jeunes non scolarisés de 16 à 35 ans et comprennent au moins 30% de femmes. De nombreuses femmes, ont participé à la réalisation de ce projet dans les villes de Ouagadougou, Bobo Dioulasso, de Ouahigouya, de Réo et de Boussé. Une étude a été réalisée en vue de capitaliser les acquis de ce projet. Cet article présente les effets de l'implication des femmes dans ces travaux sur leurs conditions de vie.
2. Méthodologie
Les données ont été collectées auprès de plusieurs catégories d'acteurs impliqués dans la mise en œuvre des activités du projet. Ainsi, des femmes (n= 70), des superviseurs des travaux(n=20), des responsables du projet (n=10), ont été interrogés dans les différentes villes bénéficiaires. Tous les entretiens ont été enregistrés avant d'être transcrits et traités à l'aide du logiciel NVIVO. Des extraits des discours des personnes interrogées sont utilisés sous forme de verbatim dans le texte pour appuyer les analyses.
3. Résultats
Les effets de l'implication des femmes dans les travaux publics intensifs tels que décrits par elles-mêmes sur leurs conditions de vie sont présentés dans les lignes qui suivent.
3.1 Sur le plan économique
Amélioration des revenus des bénéficiaires et de l'épargne
Les résultats des enquêtes auprès des bénéficiaires indiquent une amélioration substantielle des revenus des femmes(Fomba Kamga 2019). En effet, la plupart d'entre elles ont déclaré que leurs revenus s'étaient améliorés grâce au salaire qu'elles percevaient. D'un montant de 35.000 FCFA par mois, une partie de ce salaire a servi à constituer une épargne comme l'ont relevé des participants.
« Ce que j'ai pu économiser pouvait valoir 80000frs, ça atteignait 100000francs mais quand j'ai fini j'ai enlevé pour acheter un vélo et j'ai enlevé aussi pour acheter le matériel des savons liquides pour faire ça et je gardais le reste » (BrigFem_035).
« Vraiment après HIMO j'ai pu avoir 8OOOOf et j'ai pris du savon pour vendre mais c'était au moment de la maladie là (COVID 19) et on a un peu régresser et il n'y avait pas de circulation et on était tous à la maison à prier DIEU. » (BrigFem_060).
Comme le montrent les propos ci-dessus extraits des discours des bénéficiaires, la participation des femmes, a constitué une opportunité réelle qui a permis à nombre d'entre elle de faire des économies en vue d'entreprendre des activités génératrices de revenus.
Comme le relevait un superviseur, sans les THIMO(Travaux à Haute Intensité de Main d'Œuvre), il allait être très difficile de pouvoir de disposer de telle ressources. A un responsable dans une commune de conclure que beaucoup de bénéficiaires n'avaient pas encore eu l'occasion de percevoir un tel montant comme salaire dans leur vie. Ce qui dénote de la contribution importante des THIMO dans l'amélioration de la situation des bénéficiaires.
Cependant, quelques bénéficiaires ont souligné qu'ils n'ont pas pu faire des économies sur leur salaire pour diverses raisons. Les salaires perçus leur ont permis de résoudre des problèmes importants dans leur vie. Quelques propos ci-dessous :
« Quand j'ai eu le dernier salaire, je comptais entreprendre quelque chose mais malheureusement mon père est tombé malade au village et je suis rentrée avec cet argent. Il est décédé par la suite mais je remercie Dieu d'avoir pu résoudre ce problème » (BrigFem_022).
« Est-ce que moi je ne pouvais pas économiser, avec tout ce que j'avais comme charge là, c'était difficile voire impossible pour moi d'économiser, je prenais ça pour subvenir à mes besoins et celui des enfants » (BrigFem_066).
« Ton vélo peut être en panne et il n'y a pas de l'argent à réparer, le salaire aussi ne suffit pas à faire tout, si tu marches tu peux vouloir de l'eau et la nourriture » (BrigFem_006).
Création de l'épargne sur une retenue du salaire mensuel
La participation au projet a permis à beaucoup de femme de créer de l'épargne à partir du salaire qu'elles percevaient. Il ressort que le projet a obligé toutes les femmes à ouvrir des comptes d'épargne en vue de recevoir leur salaire. Dans son mode de fonctionnement , le projet prélevait une partie du salaire(7000 FCFA) qui était versé dans son compte. Une bénéficiaire explique :
« Notre salaire était de 37.000 FCFA mais on nous payait 30000 FCFA et les 7000 étaient versés dans notre compte d'épargne. A la fin des 6 mois de contrat, chacune avait au moins un peu d'argent ».(BrigFem_023)
« Nos salaires étaient 37000f par mois, mais on nous payait 30000f le mois, et les 7000f étaient versé sur notre compte épargne. Le salaire était bien. J'ai pu économiser 100000f a la fin du travail. Le travail de TIMO m'a aidé à subvenir à mes besoins » (BrigFem_033).
« On nous a dit que le salaire normal c'est 37500fr mais à la fin de chaque mois on nous donnait les 30000fr et on gardait le reste. Si vous partez en banque aussi pour chercher l'argent, la banque aussi retient quelque chose … ça restait en banque en même temps… ça restait en banque en même temps. » (BrigFem_002).
Développement des activités génératrices de revenus
On pourrait que l'une des retombées les plus évoquées lors des échanges avec les participants à l'étude. En effet, toutes les catégories de personnes interrogées ont indiqué les participants aux THIMO a permis aux hommes et aux femmes bénéficiaires de développer des activités génératrices de revenus (AGR). L'épargne constitué au cours des 6 mois de travail a été utilisé pour développer des activités essentiellement dans le secteur du petit commerce (vente de savon, de nourriture, de charbon, de conditions, etc.). Des brigadières s'expriment :
« Je suis allée avec au Yaar, acheter des marchandises que je me promène vendre. Des savons et des produits de femmes que je revends » (BrigFem_012).
Une autre brigadière relève :
« J''ai acheté un kiosque pour mettre au bord de la voie et vendre de la nourriture, des jus, de l'eau. C'est ce que je fais maintenant ». (BrigFem_011).
Cette brigadière à qui les revenus de THIMO ont permis de se passer du crédit déclare :
« L'argent que j'ai eu, a servi à développer mon commerce. Avant je prenais le sac d'arachide à crédit et même le mil. Mais grâce à cet argent je ne prends plus ni arachide, ni mil, ni sucre à crédit. Je paie tout au content. Je ne fais plus le commerce dans le crédit » (BrigFem_040).
Certaines d'entre elles ont fait des investissements moyennement importants notamment l'ouverture d'un salon de coiffure, de boutique de vente d'habits et de chaussures. Ces dernières ont précisé qu'en plus de leur épargne, elles ont bénéficié de l'accompagnement soit du mari ou d'autres membres de la famille. Elles ont indiqué que l'épargne résultant de leur participation était insuffisant pour supporter le coût des investissements. De développement d'AGR, d'autres femmes qui avant leur enrôlement dans les THIMO menaient des activités, ont profité des ressources économisées pour développer davantage leurs activités. Les bénéficiaires de THIMO ont apprécié le rôle considérable de leur participation aux THIMO dans la création et/ou le développement de leurs AGR.
3.2 Sur le plan social
Implication des bénéficiaires dans la gestion financière du foyer
La participation des femmes aux THIMO a une influence positive sur la gestion de leur foyer. En effet, il ressort des entretiens que le salaire perçu a facilité l'implication de nombre de femmes dans le financement des dépenses de la famille. Ce sont les conjoints de certaines brigadières qui l'ont laissé entendre lors de leur interview. Des extraits de quelques discours sont ci-dessous présentés :
« Vraiment elle m'a beaucoup aidé. Il est arrivé des moments où c'était dur pour moi, je n'avais rien et c'est elle qui prenait tout en charge. Elle a une fois géré tous les soins médicaux de mon enfant malade » (Conbriga_03).
A un autre conjoint de poursuivre :
« Je te le jure, excusez je ne devrais pas jurer mais il faut le dire car de nombreuses fois elle a contribué aux dépenses, et j'ai trop bouffé son argent plusieurs fois » (Conbriga_04).
Un dernier conclut :
« Par exemple lorsqu'elle a pris son premier salaire, elle a donné un peu à ma mère, les enfants de sa coépouse et moi-même. Souvent je peux quitter le travail venir trouver une bonne nourriture qu'elle a préparé e je mange bien. Par moment à la fin du moi elle peut me tendre 5000 F ou 2500 F de prendre pour m'acheter quelque chose. Donc ça nous a tous aider » (Conbriga_05).
Les efforts des femmes dans l'amélioration des conditions de vie de leur ménage et partant de la famille ont été reconnus et salués par leurs maris. Le recrutement dans les THIMO leur a offert des capacités pour jouer pleinement un rôle important dans leur foyer.
Paiement de frais de scolarité
Une autre source de dépense des fonds résultant de THIMO reste le paiement des frais de scolarité. En effet, plusieurs femmes n'ont pas manqué de le relever que l'un des bienfaits de leur participation aux THIMO est la capacité de pouvoir régler les frais de scolarité de leurs enfants. Certaines femmes ont indiqué que leur mari n'avait pas assez de moyens et elle se trouvait obligé de prendre en charge cette dépense. C'est même l'une des raisons évoquées par certaines femmes pour justifier leur faible capacité d'épargne.
« Non, non je n'ai pas économisé, mon argent a été utilisé pour payer les scolarités. Tout s'élevait à deux cent mille (200 000), ma scolarité même faisait cent mille (100 000), et celle de mon frère aussi est 100.000 » (BrigFem_056).
Un superviseur conclut :
« Il y a des femmes qui disent qu'elles payent la scolarité de leurs enfants, d'autres aussi disent qu'elles accompagnent leurs maris à la maison avec ce qu'elles gagnent » (Superviseur_3).
3.3 Renforcement de l'estime de soi et de la confiance
Une brigadière a indiqué que grâce aux THIMO, elle a retrouvé la confiance en elle-même. Certains des participants ont commencé à rire et une d'entre elle de dire « donc avant tu n'avais pas confiance en toi ? ». Celle de qui les autres riaient a poursuis dans l'optique de mieux expliciter sa pensée :
« En fait, quand je dis que j'ai retrouvé la confiance en moi-même, il faut bien comprendre. Cela faisait presque deux ans que j'avais du mal à trouver une activité qui me permette d'avoir de l'argent. J'ai tout essayé. J'ai fait le commerce des pagnes, ça n'a pas marché. J'ai géré un kiosque, ça n'a pas marché. J'ai tout arrêté et quelques mois après, j'ai commencé la vente de bouillie les soirs, tout s'est bloqué. Donc, j'ai commencé à me dire quelque est en moi et ne me permet d'avancer dans la vie. Comme après tout cela, j'ai eu la chance d'avoir ce travail, je me dis que je peux toujours faire quelque chose qui va marcher. C'est ce que je veux dire » (BrigFem_089).
La rareté des emplois dans les communes bénéficiaires du projet PEJDC avait plongé beaucoup de femmes dans une certaine anxiété à tel point comme disaient un superviseur « tout le monde devient suspect. On pense que ce sont les autres qui nous empêchent d'avancer. Par moment aussi, on doute de soi-même, on se pose des questions à savoir si personnellement on n'a posé des actes qui obstruent notre chance de s'éclore ».
La précarité assortie de perte d'espoir affaiblisse psychologiquement ceux ou celles qui se trouvent dans une situation de quête d'emploi. Ainsi, le découragement et le doute en ces capacités et chance préparent progressivement le terrain à l'installation du manque de confiance. L'enrôlement dans les THIMO a permis à nombre de brigadières et de brigadiers de prendre conscience de leur chance, de leurs capacités et l'espoir que tout peut changer positivement dans leur vie est devenu une réalité. La participation aux THIMO a créé le bonheur comme le relèvent les propos de cette brigadière :
« Ah ! j'étais heureuse. Ça m'a beaucoup donné confiance. J'étais très heureuse. C'est la fin des activités qui m'a rendu malheureuse » (BrigFem_069).
L'autre source d'estime de soi et de confiance se trouve dans les capacités à se prendre en charge qu'a procuré la participation aux THIMO. En effet, le salaire perçu pendant 6 mois par certaines femmes, leur a permis d'assoir les bases de leur autonomie comme le mentionne cette brigadière :
« Parce que je ne m'assois plus pour penser à comment je vais manger demain, j'ai mon commerce qui me permet de gérer cette situation, donc vraiment ça donne confiance quoi. Je ne demande plus à mes frères de me prendre en charge. Je me débrouille moi-même. Donc je suis très contente » (BrigFem_057).
A une de conclure :
« Oui j'ai eu plus confiance en moi, très bien même. Après cette expérience, je me bats maintenant. Je ne m'assoie plus pour compter sur les autres » (BrigFem_068).
3.4 Amélioration des rapports homme/femme dans le foyer
Il est ressorti des entretiens que l'inscription de certaines femmes dans un processus de salariat pendant 6 mois a eu une influence positive sur les rapports dans le couple.
L'amélioration des capacités financières des femmes et surtout leur implication active dans les dépenses du foyer à amener certains hommes à un changement de comportement envers leur épouse comme le note cette brigadière :
« Oui, THIMO a amené de changements positifs dans mon foyer. Avant il (le mari) faisait des choses sans m'aviser mais maintenant il m'avise. Quand je prends l'argent je lui montre, je lui donne » (BrigFem_035).
A une autre de poursuivre :
« Des changements oui ! Le jour moi j'ai de l'argent je peux enlever donner à mon mari pour qu'il aille se rafraichir. Vraiment, il faut dire que notre amour s'est renforcé(rire) » (BrigFem_059).
4. Conclusion
La participation des femmes aux THIMO a eu des effets très positifs sur leurs conditions de vie(Droy 1990). En plus d'avoir permis aux femmes de bénéficier d'un salaire mensuel pendant au moins 6 mois, elles ont également pu initier des activités génératrices de revenus à partir de leur salaire. L'amélioration de leur situation économique a eu de répercussions sur leurs relations avec leur mari mais aussi leur entourage(ASSAIRH, KAICER, et JERRY 2020 ; Droy 1990). L'implication des femmes dans les THIMO comme le montrent les résultats ci-dessus présentés a énormément contribué à améliorer leur situation économique et leurs rapports avec les autres membres de la communauté.
Issa SOMBIE, Ph D, INSS/CNRST-Burkina Faso
Tel : +226 70 18 03 80 Email : sombiss@gmail.com
Bibliographie
ASSAIRH, Loubna, Mohammed KAICER, et Mounir JERRY. 2020. « La microfinance et l'empowerment des femmes : Revue de la littérature ». Revue du contrôle, de la comptabilité et de l'audit 4(2).
Droy, Isabelle. 1990. Femmes et développement rural.
Fomba Kamga, Benjamin. 2019. « Améliorer les politiques d'emploi des Jeunes en Afrique francophone (Cameroun, Congo, Tchad, Côte d'Ivoire, Sénégal) ».
Sawadogo, Martin, Gountiéni D. Lankoandé, et Diane Ruth NW Hien. 2022. « Opportunités économiques et résilience des jeunes à l'extrémisme violent au Burkina Faso : une analyse sous l'angle de l'IOE ». Note politique n° 01| Opportunités économiques et résilience des jeunes à l'extrémisme violent au Burkina Faso : quel lien ?