La société civile de la localité de Mamove au nord-est d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni (Nord-Kivu), a dénoncé jeudi 12 octobre la multiplicité des barrières tenues par les militaires sur plusieurs axes routiers dans la région. Selon Kinos Kathuo, son président, les usagers sont obligés de débourser d’importantes sommes d’argent avant tout passage à ces barrières.
Les femmes, malgré leur nombre, sont très peu représentées sur les espaces médiatiques au Burkina Faso. C'est suite à ce constat que le média Moussonews, organise un atelier sur " l'accentuation de la couverture médiatique sur le leadership féminin au Burkina Faso". La rencontre se tient ce 12 octobre 2023.
L' objectif de cette rencontre est de présenter la problématique de la prise de parole des femmes dans les médias, la difficulté à approcher les femmes et les raisons de leur réticence à accepter prendre la parole dans les médias.
" Nous espérons qu'à l'issue de cette rencontre, nous puissions avoir quelques raisons qui empêchent les femmes de s'exprimer et pourquoi les médias n'arrivent pas à avoir l'expression des femmes " a déclaré Basseratou Kindo, promotrice de Moussonews. Elle espère que ce cadre aboutisse à un réseau solide pour les femmes de médias.
Selon Michel Nana, communicateur de l'atelier et journaliste aux éditions le Pays, il faut inciter les médias à créer plus de rubriques consacrées à la femme et il faut accompagner les femmes responsables de médias.
L'atelier a réunit une trentaine de participantes et participants composés de responsables de médias, de journalistes et de femmes leaders dans divers domaines. Elles ont profité de l'occasion pour émettre leurs préoccupations ainsi que les freins de leur présence active dans les médias.
Pour la rédactrice en chef de Queen Mafa même s'il y a des femmes qui acceptent prendre la parole sans conditions, la majorité reste réticent. "De l'autre côté il y a celles qui n'aiment pas parler. L'une des raisons c'est le complexe physique. Aussi elles ont besoin de l'autorisation de leur mari pour parler dans les médias. Malgré son statut et ses compétences, si son mari ne veut pas qu'elle s'affiche par rapport à un sujet donné, elle ne peut pas faire autrement. Il y a aussi le fait qu'elle manque de confiance en elle en ayant peur des considérations autour d'elles" a justifié Françoise Tougri Ouédraogo.
L'initiative est née d'un projet mis en place par Moussonews dans le cadre du programme Voix et leadership de femmes. Lancé en 2022, Moussonews est un média en ligne engagé pour la promotion, la valorisation de l'ensemble des initiatives portées par les femmes ou en faveur des femmes.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
L'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire (APEC), dans le cadre de ses activités d'information sur l'actionnariat populaire, a organisé une conférence publique à Kaya, chef-lieu de la région. Tenue ce 12 octobre 2023, dans la salle polyvalente de la ville, cette conférence a connu la présence des autorités régionales et communales, et a été présidée par le gouverneur de la région le colonel major Z. Blaise Ouédraogo.
Le chef de l'État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé, le 12 juin 2023, à Ouagadougou, au lancement officiel du programme de l'entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire. En vue de permettre une meilleure compréhension et une bonne appropriation de cette initiative par la population, l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire (APEC), qui met en œuvre ce programme a organisé cette conférence publique ce jeudi 12 octobre 2023 à Kaya.
Une conférence qui a permis aux organisateurs de répondre aux différentes questions que bon nombre de personnes se posent sur l'actionnariat populaire.
« Il faudrait que la jeunesse s'approprie cette initiative qui est une question de leur avenir et de leur devenir. Ce qui est sûr, nous allons essayer et les plus faibles d'entre nous vont se contenter des critiques négatives, mais je pense que ceux qui connaissent ce que c'est que l'espoir, vont se convaincre des critiques positives pour permettre à l'œuvre humaine d'être la plus parfaite possible » a laissé entendre le colonel major Z. Blaise Ouédraogo, gouverneur du Centre-nord qui a présidé cette conférence. Il a au cours de l'ouverture invité les femmes à pousser leurs maris et leurs enfants à souscrire à l'actionnariat communautaire.
Depuis son lancement, plus de 60 000 personnes ont déjà souscrit selon le premier responsable de l'APEC, Karim Traoré, qui a aussi dévoilé le mode de souscription adopté pour une transparence absolue. « Nous voulons de la traçabilité donc nous ne prenons pas de l'espèces compte tenue des expériences passées, les souscriptions se font par Mobile Money, virement bancaire et aux transferts l'ensemble de ces éléments de souscriptions sont retracés sur nos différents sites et sur les documents et flyers que nous avons distribué » a fait savoir le directeur général de l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire (APEC) Karim Traoré, pour qui l'initiative est un véritable levier économique dans un contexte difficile.
Cette campagne de proximité sur l'APEC pour partager la bonne information et renforcer la souscription à l'initiative présidentielle a été bien accueilli à Kaya par bon nombres de personnes. « Ce qui m'a motivé à souscrire, j'ai vu que c'est une bonne initiative, il ne s'agit pas de voir tout de suite les gains mais à la longue on pourra en bénéficier, et au-delà, je veux aussi contribuer à la construction de mon pays » nous a confié Yassia Sawadogo.
En ce qui concerne les souscriptions, chaque région a, à sa disposition une plateforme et le Centre-nord est placée neuvième sur les treize régions en terme de personnes ayant souscrit. Les inscriptions peuvent se faire à la mairie et au haut-commissariat.
Avec pour objectif de mobiliser 300 milliards de francs CFA, afin de créer des entreprises nationales par actionnariat populaire qui vont impacter plusieurs secteurs, ce programme porté par l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire, permettra d'employer le maximum de jeunes dans la production, la transformation et la commercialisation dans divers domaines comme l'agriculture, l'énergie, l'industrie et les mines.
Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Kaya/Lefaso.net
L’Université de Kinshasa (UNIKIN) a décerné ce jeudi 12 octobre le diplôme de Docteur Honoris Causa au Président Félix Tshisekedi.
Ce titre honorifique a été attribué au chef de l’Etat pour ses nombreuses réalisations en faveur du peuple depuis son accession au pouvoir, dont la gratuité d’enseignement de base, l’augmentation du budget national...
Le jury a cité aussi les actions suivantes pour justifier son choix porté sur Félix Tshisekedi :
Cette semaine, le Cinéma Garden City propose un programme de pur plaisir cinématographique. Les cinéphiles d’Alger seront ravis de découvrir le passionnant programme de films […]
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La vie a timidement repris, jeudi 12 octobre, son court normal à Kiwanja, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) au lendemain des combats entre M23 et miliciens locaux, à Kinyandoni et Nkwenda.
La coalition de groupes armés locaux, qui occuperaient déjà le chef-lieu de ce groupement et d’autres villages, n’aurait pas pu avancer vers Bwiza, où les rebelles du M23 seraient concentrés et mêlés aux milliers de civils, membres de familles d’éleveurs, indiquent plusieurs sources locales.
Les autorités françaises ont une nouvelle fois prononcé l’expulsion d’une autre ressortissante, d’origine algérienne, suite à son retour de la Syrie. Il s’agit de Sana, […]
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Dans le cadre de la construction du technopôle pharmaceutique de Kokologho dans la région du Centre-ouest, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation organise ce jeudi 12 octobre 2023 un atelier de mobilisation des opérateurs économiques du Burkina Faso. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère.
L'accès aux produits de santé de qualité, sûrs, efficaces et à un coût abordable est l'une des conditions essentielles pour une couverture sanitaire universelle réussie. Malheureusement, la sous-région et le Burkina Faso en particulier font face à une fluctuation des prix des produits de santé et à une menace croissante liée à la circulation des produits de santé de qualité et d'origine douteuses.
Selon le ministère en charge de la recherche scientifique, la survenue de l'épidémie du COVID-19 a révélé l'extrême fragilité des systèmes pharmaceutiques africains et plus particulièrement celui du Burkina Faso. Ainsi, tant que le pays ne dispose pas d'un minimum d'indépendance pharmaceutique, les capacités décisionnelles internes n'auront pas suffisamment d'influence sur l'accessibilité et la disponibilité des produits de santé de qualité.
La meilleure solution à ces problèmes serait de produire localement les médicaments dont les populations ont besoin. C'est dans cette dynamique que le Burkina Faso a prévu la réalisation d'un technopôle pharmaceutique à Kokologho. C'est pour réussir ce projet que le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation organise cet atelier de mobilisation des opérateurs économiques du Burkina Faso.
L'objectif global du présent atelier est de présenter le projet de développement du technopôle pharmaceutique aux opérateurs économiques du Burkina Faso afin de susciter leur adhésion massive au projet. Selon le Pr Samuel Paré, secrétaire général du ministère en charge de la recherche scientifique, la volonté du gouvernement est d'impliquer au mieux les opérateurs économiques dans la mise en œuvre de ce projet à travers notamment le partenariat-public-privé, l'actionnariat dans la société de gestion qui sera mise en place ou l'implantation d'unités industrielles sur le site. La superficie du site prévu pour la construction du technopôle s'étend à 77,92 hectares.
« En terme d'avantages, le technopôle pharmaceutique à Kokologho offre des perspectives en vue de la facilitation de l'implantation des unités essentielles à l'ensemble de la chaîne de la production pharmaceutique et parapharmaceutique. Il se fonde, pour cela, sur les bons rapports qualité/prix des services proposés, ainsi que la transparence dans la gestion de ses infrastructures de base et communautaires, garant d'un meilleur environnement des affaires propice à une éclosion d'une véritable chaîne de valeur dans le secteur de la production, la recherche, le contrôle et la distribution pharmaceutique par rapport à la concurrence », explique le Pr Samuel Paré.
« Tout sera mis en œuvre pour assurer la notoriété à la marque TECHNO-PHARMA auprès de la clientèle cible composée principalement des industriels, des investisseurs, des institutions financières (banques et assurances), des traders et des distributeurs en gros de médicaments et des consommables médicaux, des consommateurs, etc. », assure-t-il.
Le technopôle pharmaceutique de Kokologho est un pôle de croissance qui permettra de produire localement des produits pharmaceutiques et de créer des emplois et de la richesse pour le pays. Il permettra également d'améliorer l'accès aux produits de qualité, sûrs et abordables et contribuera à l'atteinte de la souveraineté du Burkina Faso dans le domaine pharmaceutique.
« A terme, le technopôle pharmaceutique à Kokologho va contribuer à l'amélioration de l'accès aux produits de santé de qualité, sûrs, efficaces et à un coût abordable pour une couverture sanitaire universelle réussie. La balance commerciale connaîtra aussi une amélioration à travers la réduction des importations des produits pharmaceutiques qui sont actuellement d'environ 99%. Et que dire des milliers d'emplois directs et indirects qui seront créés ? Ainsi, le technopôle pharmaceutique constitue un véritable projet de développement socio-économique », soutient le Pr Samuel Paré, secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation.
De son côté, Emmanuel Yoda, directeur général adjoint de la chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso s'est réjoui que le secteur privé soit associé à cette initiative. « C'est un projet qui est en phase avec les objectifs de la transition. C'est un projet qui permettra de créer des emplois afin que les jeunes qui sont engagés sur tous les fronts de la reconquête de l'intégralité du territoire national puissent à la fin de la guerre avoir un emploi. C'est véritablement l'enjeu principal », a-t-il indiqué.
Il a rassuré de la disponibilité de la chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso à apporter sa contribution notamment dans l'orientation du projet et dans la mobilisation des fonds.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
L'ONG Ligth For the World tient dans les locaux de la Radio nationale, une campagne de dépistage et de sensibilisation de pathologies oculaires au profit du personnel des organes de presse du Burkina Faso. Cette activité de l'ONG s'inscrit dans la cadre de la journée mondiale de la vue 2023, célébrée sous le thème : « Love your Eyes at Work » (Aime tes yeux au travail).
« Love your Eyes at Work » (Aime tes yeux au travail), c'est sous ce thème qu'est célébrée la journée mondiale de la vue. Au Burkina Faso, l'ONG Ligth For The World, comme à son habitude, marque d'une pierre blanche cette journée. Elle a initié à cet effet, une campagne de sensibilisation et de dépistage de pathologies oculaires au profit du personnel des organes de presse du Burina Faso.
La Radio nationale est le lieu qui accueille cette activité. Un choix qui n'est pas fortuit, selon le directeur pays de l'ONG Light, Etienne Bagré. Il s'agit d'user de la mission de service public qu'ont les médias en général et de la RTB en particulier, comme plateforme pour une communication inclusive, notamment à l'adresse de ceux qui ont une déficience visuelle en lien avec les droits prévus et promus par la convention des nations unies relatives aux droits des personnes handicapées. Cette journée est une occasion et une opportunité pour l'ONG de plaider pour des soins oculaires accessibles, disponibles et abordables pour tous.
Revenant sur le thème, le directeur pays de Ligth For The World a indiqué qu'il vise à encourager les employeurs et les employés du monde entier à donner la priorité à une vision claire, saine et le rôle crucial que joue la santé oculaire dans la productivité au travail. Spécifiquement, le choix porté sur le personnel des organes de presse se justifie à double titre, a-t-il fait savoir. D'abord à cause de l'exposition permanente de ces derniers à des risques de troubles de la vision avec pour corollaire d'entraîner insidieusement une perte de la vue. Ensuite, c'est une manière d'engager les médias à la sensibilisation et au plaidoyer sur l'importance des soins oculaires et l'impact de la vue sur le développement économique et social.
« En acceptant d'abriter cette célébration, nous avons voulu témoigner notre reconnaissance à un partenaire majeur qui nous a offert ainsi qu'à nos téléspectateurs le langage des signes sur nos antennes il y a quelques années et magnifier ses actions de bienfaisance envers la RTB », a remercié le directeur général de la RTB, Galip Somé. Pour ce qui est du thème, il a reconnu en effet, que le développement actuel du numérique à certes révolutionné positivement la communication, mais expose insidieusement les populations en général et le personnel des medias en particulier à des problèmes oculaires. Il est alors primordial, a-t-il conseillé, de prendre soin de notre santé oculaire comme nous prenons soin de nos téléphones Android en protégeant les écrans avec des incassables.
Selon la directrice de la prévention et du contrôle des maladies, Dr Olivia Marie Ouédraogo au Burkina Faso, la déficience visuelle constitue la première cause des handicaps. On estime à 2,2 millions le nombre de personnes souffrant d'une perte de vision dont 96 000 aveugles. La cataracte, les affections des segments postérieurs, les opacités cornéennes, le glaucome, etc., sont les affections oculaires fréquemment rencontrées. La cécité n'est pas seulement un problème de santé publique, elle représente aussi un grave problème de développement. Alors que 90% de ces insuffisances peuvent être évitées ou traitées. Conscient de la faiblesse de l'offre de santé au Burkina Faso, Dr Ouédraogo a confié que le ministère de la Santé a fait de l'amélioration de la santé oculaire une de ces priorités d'intervention, à travers, la mise en œuvre de plans stratégiques nationaux qui s'articulent sur les grands principes à l'échelle nationale.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
La direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de Bobo a procédé le jeudi 12 octobre 2023, a une remise de dons au Service promotion des assurés sociaux.
Apres l'édition 2022, l'opération de remise de bourses et kits scolaires, de dons de vivres et de machines tient encore ses promesses à l'orée de la rentrée 2023-2024.
Il s'agit d'une remise de bourses d'études, de kits scolaires à 70 enfants vulnérables, de don de vivres à 135 veuves d'assurés sociaux qui ont les plus faibles pensions et de machines à coudre aux apprenantes en fin de formation, issues du Centre de formation de la direction régionale de Bobo-Dioulasso.
De façon spécifique, les orphelins bénéficieront d'un kit scolaire composé d'un sac, de cahiers et du matériel scolaire d'une valeur de 20 000 FCFA, et d'une enveloppe financière de 80 000 FCFA pour contribuer aux frais de scolarité soit un total de 7 millions pour l'ensemble des boursiers.
Les veuves bénéficieront de vivres composés de sacs de riz de 50 Kg d'un montant total de 2 970 000 FCFA, et les apprenantes recevront chacune une machine à coudre d'une valeur de 1 080 000 FCFA.
La présente cérémonie témoigne de l'engagement de la CNSS à toujours soutenir les assurés les plus démunis et les membres de leurs familles ainsi que les jeunes filles et femmes par l'octroi de bourses, de kits scolaires, de vivres et de machines à coudre et de contribuer à leur épanouissement et leur insertion au plan socio-économique.
Comme l'indique la directrice régionale de la CNSS Bobo, Bahanla Désirée Larissa Oualy, le slogan de la CNSS à savoir « La CNSS, les vertus de la solidarité » se manifeste dit-elle « à l'égard de nos compatriotes qui sont dans le besoin et ce, depuis 1978 à travers diverses formes d'assistances individuelles et collectives dans le cadre de la mise en œuvre du programme d'action sanitaire et sociale de notre chère institution ». Elle a donc exprimé sa gratitude à tous ceux qui ont contribué d'une manière ou d'une autre à donner le sourire et le réconfort à ces mères et enfants.
Selon la chef de service promotion des assurés sociaux Augustine Bellinda Goumbani, à l'examen final du certificat de qualification professionnel session 2022-2023, sur 13 candidates présentées, 12 ont été déclarées admises soit un taux de réussite de 92%. Aussi, ce don constitue une épine de moins aux pieds des parents d'où son invite aux apprenantes à faire bon usage du matériel reçu.
Pour sa part, la représentante des bénéficiaires s'est exprimée comme suit : « Quand sur le visage d'une mère ou d'un tuteur se lit la fatigue d'interminables jours de travail sans repos pour nous faire manger et payer nos scolarités, on comprend donc toute la portée du geste de la CNSS qui nous rassemble ici. Les machines, kits et bourses scolaires qui ont été octroyés viendront soulager nos souffrances et celles de nos parents ».
Aussi elle a au nom de l'ensemble des bénéficiaires traduit leur gratitude aux autorités de la CNSS pour cette action de grande portée en faveur des plus démunis et des plus fragiles de la population.
Cet élan de solidarité s'inscrit aussi dans le cadre de l'appel du gouvernement de transition à plus d'entraide, de solidarité et de générosité entre les Burkinabè pour relever les défis auxquels le pays est confronté.
Haoua Touré
Lefaso.net
Les états généraux de la mise en œuvre de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) se tiennent du 12 au 14 octobre 2023 à Ouagadougou. Placés sous le thème « mise en œuvre de la GIRE au Burkina Faso : acquis, défis et perspectives », ces états généraux se tiennent 30 ans après l'adoption du plan d'action de la GIRE. Ils devraient permettre aux acteurs, d'échanger autour des acquis engrangés et d'explorer des pistes de solutions pour relever les défis, en vue d'atteindre le plein développement de la GIRE au Burkina Faso.
La GIRE se présente comme un processus qui favorise le développement et la gestion coordonnée de l'eau des terres et des ressources connexes. Au Burkina Faso, un plan d'action a été élaboré et adopté et mis en œuvre, sur la période 2003-2015. Actuellement, un programme national pour la GIRE couvrant la période 2016-2030, est en train d'être déroulé. Après plusieurs années de pratique, il était de bon ton selon les acteurs, de marquer une pause pour réfléchir sur le travail abattu et les difficultés rencontrées.
Les participants vont donc au cours des travaux, analyser les acquis et les insuffisances en ce qui concerne le cadre institutionnel et juridique de la mise en œuvre de la GIRE, le financement, la réalisation des activités de protection, de prévention et de restauration des ressources en eau au Burkina ainsi que le système national d'information sur l'eau.
Et les acquis ne manquent pas. En effet, grâce à la GIRE, ce sont des actions de protection, de préservation et de restauration des ressources, de développement de compétences, de mobilisation de ressources financières, de développement d'outils pratiques de gestion des ressources en eau et de gestion de conflits liés à l'utilisation de l'eau, qui ont été menés.
A cela s'ajoutent, à en croire le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, Roger Baro, la création du sous-secteur de l'eau notamment à travers un ministère dédié, ainsi que l'institution de la police de l'eau, des agences de l'eau, de la contribution financière en matière d'eau et des comités locaux en eau.
Ces acquis ne doivent cependant pas occulter, les défis qui demeurent en matière de GIRE. « Les grands défis sont de s'adapter à la situation sécuritaire actuelle et aux changements climatiques. Il faut faire les ouvrages hydrauliques autrement. Il y a surtout le défi du financement, parce que l'heure est à l'auto prise en charge. Il faut que le mécanisme de prise en charge soit efficace. C'est pourquoi nous avons la contribution financière en matière d'eau qui existe. Nous allons renforcer sa mise en œuvre, afin de pouvoir financer l'eau par l'eau », a laissé entendre Roger Baro.
Selon le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, patron de la cérémonie d'ouverture, les états généraux de la GIRE se tiennent dans un contexte, où le Burkina Faso, à l'image des autres pays du Sahel, est confronté au défi de la mobilisation et de la gestion durable de l'eau, pour répondre aux besoins de consommation domestique des populations.
Le Premier ministre dit donc espérer, que la présente rencontre entre experts venus du Burkina et d'ailleurs, contribue à « dégager les moyens qui permettront à nos Etats de relever efficacement le défi de l'exploitation et de l'usage optimal des ressources en eau face à l'accentuation de la pression anthropique et aux effets du changement climatique ».
Le représentant des partenaires au développement du secteur eau, Daniel N'Doye, s'est réjoui du fait que le Burkina, avec leur accompagnement, soit devenu le creuset de la GIRE en Afrique de l'Ouest en trois décennies. Il n'a pas manqué de renouveler l'engagement des partenaires au développement aux côtés du Burkina Faso pour l'amélioration des conditions de vie des populations, à travers une bonne gestion des ressources en eau.
Pays invité d'honneur aux états généraux de la GIRE, le Niger ne s'est pas fait compter l'évènement. Le colonel Maizama Abdoulaye, ministre de l'hydraulique de l'assainissement et de l'environnement du Niger, conduit une délégation d'experts qui vont prendre part aux travaux.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
SITARAIL, dans une publication, a annoncé la reprise du Comité de Maracana de SITARAIL (COMAS). Après plus d'un mois d'entraînement, les 14 équipes de l'entreprise à Abidjan, Ouagadougou, Bouaké, Bobo Dioulasso, Ferkessédougou, Koudougou et Dimbokro, disputeront, ce samedi 14 octobre 2023, la phase des éliminatoires pour déceler les finalistes des zones SUD (Côte d'Ivoire) et NORD (Burkina Faso) du réseau Abidjan – Ouagadougou.
L'entreprise ajoute que les braves cheminots, au-delà de leur maîtrise des métiers du rail, vont donc mesurer leurs talents footballistiques dans une ambiance conviviale et collégiale.
Les lieux des compétitions sur l'affiche ci-dessous.
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La Directrice générale du Fonds de promotion culturelle (FPC), Barbara Kanam a sensibilisé, il y a quelques jours, sur l’accroissement des recettes de son établissement.
Elle a fait cette sensibilisation lors de la VIIè édition d'Expo-Béton, organisée du 30 septembre dernier au 4 octobre, à Kolwezi (Lualaba).
Barbara Kanam veut ainsi faire du FPC, un véritable levier de l'essor économique de la RDC.
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