Chaque 22 septembre, le monde célèbre la Journée mondiale sans voiture. Un événement né en Europe dans les années 1990 pour inviter les citoyens à repenser leurs modes de déplacement, et réduire leur dépendance aux véhicules motorisés. Cette initiative, inscrite dans la Semaine européenne de la mobilité, symbolise un appel à des villes plus respirables, moins polluées, davantage ouvertes à la marche, au vélo, et aux transports collectifs.
Si dans de nombreuses métropoles du Nord, le débat se concentre sur la place de la voiture dans les centres urbains, le contexte africain, et plus particulièrement celui du Burkina Faso, mérite un éclairage particulier. Ici, la voiture n'est pas le premier symbole de mobilité individuelle. Ce rôle est largement tenu par la moto, devenue l'outil quasi incontournable du déplacement quotidien. Dans les rues de Ouagadougou comme dans celles de Bobo-Dioulasso, les deux-roues forment un flot continu qui illustre à la fois le besoin des citoyens face à un transport public insuffisant, et la dépendance accrue à un mode de transport qui n'est pas sans conséquences.
La Journée mondiale sans voiture pourrait donc être, pour le Burkina Faso, une invitation à réfléchir à une mobilité plus diversifiée, au profit de solutions collectives et durables.
Aux Pays-Bas, encore appelés Nederland ou HollandeL'exemple des Pays-Bas
Aux Pays-Bas, la mobilité douce est une réalité quotidienne. Le pays a développé un vaste réseau de pistes cyclables sécurisées, y compris des « autoroutes à vélo » reliant les villes aux banlieues. Le gouvernement soutient activement l'usage du vélo à travers des incitations fiscales, des parkings sécurisés, et des infrastructures de qualité. Résultat, le vélo est devenu le mode de transport privilégié pour de nombreux trajets, réduisant la pollution, et améliorant la qualité de vie urbaine.
L'exemple de la Chine
Capitale mondiale du vélo partagé, Pékin, à l'instar de Shanghai, Hangzhou, et d'autres grandes villes chinoises, a massivement développé le “bike-sharing”. Hangzhou a par exemple lancé l'un des plus grands systèmes de vélos en libre-service au monde dès 2008, aussi appelé “vélos partagés”. Ce qui contribue à transformer la mobilité urbaine, en réduisant la place de la voiture dans les centres-villes.
Shenzhen, quant à elle, est la première ville au monde à avoir converti 100 % de sa flotte de bus thermiques en électriques (plus de 16 000 bus). Beaucoup d'autres métropoles suivent la même voie avec taxis et véhicules de livraison électriques. Dans plusieurs grandes villes, les autorités limitent l'immatriculation de nouvelles voitures thermiques avec pour objectif de freiner la congestion et la pollution.
La Chine est aujourd'hui le plus grand marché mondial de la voiture électrique. Elle subventionne massivement l'achat de véhicules propres, développe un vaste réseau de bornes de recharge, encourage aussi la production et l'usage de motos et scooters électriques, qui remplacent progressivement les modèles thermiques.
L'exemple du Rwanda
En Afrique, le Rwanda est pionnier dans la dynamique. À Kigali, deux dimanches par mois sont consacrés aux journées sans voiture. Les habitants sont invités à marcher, courir, pédaler, tout en participant à des activités de santé et de sensibilisation environnementale. Cette régularité a permis d'instaurer une culture de mobilité plus saine et de montrer qu'une ville africaine peut se réinventer en réduisant la place des véhicules motorisés.
L'exemple du Kenya
Le Kenya, de son côté, mise sur l'innovation et la mobilité électrique. Le pays développe un cadre national pour encourager les motos et véhicules électriques, avec des incitations fiscales et la mise en place de hubs de recharge, parfois alimentés à l'énergie solaire. Ces initiatives visent à réduire la dépendance aux carburants fossiles, tout en offrant des solutions adaptées aux réalités locales, notamment en zones urbaines et rurales.
Quelle voie pour le Burkina Faso ?
Le Burkina Faso pourrait s'inspirer de ces modèles pour imaginer une mobilité durable adaptée à ses réalités. Cela, à travers le développement des transports collectifs, l'encouragement du vélo et de la marche, tout en explorant l'opportunité des motos électriques.
Certes, la moto a offert liberté et accessibilité à des milliers de familles, mais elle soulève aujourd'hui des défis de taille : pollution atmosphérique, insécurité routière et encombrement urbain. À l'image de ce que la Journée mondiale sans voiture signifie pour les pays industrialisés, le Burkina Faso pourrait saisir cette date comme une occasion de réflexion collective : comment diversifier nos moyens de transport et réduire l'emprise des deux-roues motorisés sur l'espace public ?
La marche, le vélo, mais aussi un investissement accru dans des transports collectifs fiables et abordables pourraient ouvrir de nouvelles perspectives. Car au-delà de la symbolique, cette journée interpelle : voulons-nous que nos villes continuent de s'étendre sous la domination des motos, ou préférons-nous imaginer des espaces de circulation plus sûrs, plus verts et plus humains ?
La Journée mondiale sans voiture n'est pas une injonction à abandonner nos moyens de déplacement du jour au lendemain. Elle est plutôt un temps de pause et de questionnement, une invitation à explorer des alternatives plus durables. Au Burkina Faso, elle pourrait devenir le tremplin d'une réflexion nationale sur la mobilité de demain.
Pour rappel, selon les Nations unies, 99 % de la population mondiale respirent un air pollué, ce qui entraîne plusieurs millions de décès prématurés chaque année.
La Journée mondiale sans voiture, lundi, est une occasion d'agir pour le climat et de montrer à quoi ressemblent les villes sans voiture.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
Crédit photos : 360 Afrique / aviewfromthecyclepath.com / journee-mondiale.eu
Lancée en octobre 2024, Halt est une application innovante qui permet de réserver facilement des maisons meublées et des hôtels depuis son téléphone. Alliant praticité, sécurité et diversité d'offres, elle entend révolutionner l'expérience des voyageurs locaux et internationaux à travers une interface simple et un service adapté aux réalités du Burkina Faso. Dans cette interview réalisée le jeudi 18 septembre 2025, Moussa Ouédraogo, fondateur de la start-up Halt, nous donne plus de détails sur son application.
Lefaso.net : Présentez-vous à nos lecteurs s'il vous plaît
Moussa Ouédraogo : je suis Abdoul Moussa Ouédraogo, à l'état civil. Je suis maintenancier de formation, et je suis aussi le promoteur et fondateur de la start-up Halt, dédiée à l'hébergement en ligne.
Vous avez lancé une application pour la réservation des maisons meublées et hôtels. Dites-nous quelle problématique spécifique vous avez voulu résoudre avec votre application de réservation ?
Je suis parti du constat que nous tous, lorsqu'on essaie de se loger, nous sommes obligés de passer par les moyens traditionnels. On passe par un démarcheur et souvent on s'est confronté à beaucoup de problèmes. On doit payer des frais de visite de 2 000 francs CFA, juste pour qu'il nous fasse visiter. Et souvent c'est de l'arnaque même. Aussi, il n'y a pas de transparence sur le prix car chaque acteur qui a eu vent du marché ajoute un surplus sur le montant initial. C'est au regard de tous ces problèmes que je me suis assis un jour, j'ai réfléchi. J'ai dit, mais pourquoi ne pas mettre une start-up sur place, une application pour que les gens puissent réserver un logement sans intermédiaire.
Votre application est téléchargeable sur quelle plateforme et comment fonctionne-t-elle ?
Halt se trouve sur App Store et Play Store. Une fois téléchargé, le client s'inscrit avec les détails comme son numéro de téléphone, son e-mail, etc. Il choisit un mot de passe. Une fois qu'il a accès à l'application, différentes catégories de produits se présentent : hôtels, résidences, meubles, location de véhicules, vente de terrain. Ainsi, il fait son choix et fait sa réservation. Puis, il clique pour voir les détails, c'est-à-dire toutes les commodités qu'offre l'hébergeur. Lorsque la réservation est faite, il a accès à un calendrier pour marquer la durée de son séjour. Lorsque cela est fait, il valide la réservation. Nous recevons cela sur notre tableau de bord en instantané. Puis, nous validons.
À ce stade, combien d'hébergements sont disponibles sur votre plateforme ? Et quelles sont les localités concernées ?
Disons que depuis octobre 2024, nous avons décidé de lancer notre premier prototype pour tester le marché, voir l'engouement qui était autour du projet, si les hôtels, les résidences, les propriétaires des parcs de véhicules seront intéressés. On a commencé la prospection sur le terrain. Et je peux dire qu'à ce jour, nous avons au moins cinquante et un services disponibles, répartis entre hôtels, résidences, véhicules de location, plus la vente de terrains. Cependant, au titre des hôtels, nous avons environ 12 hôtels disponibles. Pour les résidences, nous comptons au moins une trentaine qui se sont enregistrées. Quant aux parcs de véhicules, nous avons un nombre qui frise la dizaine. Toutes les localités du Burkina sont concernées. Parce que dans notre programmation, nous avons tenu compte de toutes les villes. À la base, le projet a été initié pour que tous ceux qui ont besoin de résidence au Burkina puissent le trouver en instantané. Donc toutes les villes sont concernées, mais comme les moyens sont limités, nous commençons d'abord par Ouagadougou, ensuite nous attaquerons Bobo-Dioulasso. Et là même, nous pouvons dire qu'à Bobo, nous avons déjà commencé à entrer en contact avec des résidences sur place. Il y a déjà une résidence qui s'est déjà enregistrée au niveau de Bobo et d'autres aussi ont commencé à envoyer leurs images.
Qu'est-ce qui différencie votre application des autres plateformes de réservation déjà connues comme Booking par exemple ?
La différence est que nous avons pensé à nos réalités africaines. Nous avons des cours communes, des maisons, et nous pouvons louer une maison dans une cour familiale si possible, qui sont des spécificités appartenant à l'Afrique. Ensuite, il faut dire que Booking est un standard. Par exemple, lorsque tu as un problème et que tu appelles sur Booking, c'est une IA qui répond et non une personne, donc il y a cet échange humain qui n'existe plus sur Booking ou Airbnb. En plus, il y a l'ancrage local. On va dire que nous nous sommes ancrés localement. C'est-à-dire que Booking, eux, ils sont en Hollande. Ils n'ont pas les moyens de voir une résidence par exemple à Tanghin Dassouri. Nous par contre, nous sommes ici et nous avons les moyens de nous rendre à Tanghin-Dassouri, enregistrer la résidence qui s'y trouve pour qu'une tierce personne qui veut, puisse accéder facilement. Il y a aussi les moyens de paiement. Sur Booking, c'est généralement par carte Visa, etc. Et pourtant ici, la majorité de la population n'a même pas accès à ces cartes-là. Donc nous, nous avons intégré le mobile money pour que les gens puissent faire les transactions tranquillement.
Avez-vous déjà testé votre solution sur le terrain ? Si oui, quels retours avez-vous reçus des utilisateurs ?
La solution Halt a été déjà testée. On l'a lancée en octobre 2024. Donc c'était pour tester le marché, voir si le marché allait réagir positivement à une telle application. On va dire qu'au début, ce n'était pas facile de communiquer avec les gens sur les nouvelles solutions. Mais une fois que les gens ont compris que c'est pour faciliter la réservation et la recherche, les gens ont commencé à adopter.
Les hôtels, on est allé les voir et parce qu'ils savaient déjà que des applications comme ça existaient sur le marché, mais ils n'avaient pas une application locale pour ça. Mais dès qu'on leur a expliqué que c'est local, ils ont accepté. Ils nous ont ouvert leurs hôtels, nous ont donné accès, on a pris des photos, et on les a enregistrés. Pour les résidences aussi, c'est pareil. Là-bas, il y a eu plus d'engouement.
Est-ce que les retours des clients vous ont amenés à perfectionner davantage votre solution ? Si oui, comment ?
Oui. Sur notre premier prototype, on n'avait pas encore intégré le paiement par mobile money. On a simplifié pour que ça aille un peu plus vite, pour plus de facilité. Mais quand on a lancé, des clients sont généralement revenus sur la question de paiement. Et nous avons décidé d'apporter plusieurs améliorations à la plateforme. Il fallait donc réfléchir à intégrer un moyen de paiement. Comme Orange Money, Yenega Pay. Nous avons déjà commencé la démarche dans ce sens-là pour les intégrer. Aussi, il y a la question de la visite. Certains clients nous ont demandé s'il y avait la possibilité de voir la chambre à 360° pour annuler l'histoire d'aller voir sur place. Nous avons déjà commencé à travailler avec des partenaires qui font des vidéos 360° pour faire les montages pour les intégrer à la prochaine mise à jour.
Depuis son lancement sur le marché, combien de réservations avez-vous déjà enregistrées côté clients ?
Depuis la mise sur le marché à aujourd'hui, nous avons 45 réservations qui ont été confirmées à travers l'application, qui sont passées à travers l'application pour gérer. Disons que j'étais déjà dans le domaine des résidences meublées. Et quand quelqu'un me contactait pour une autre résidence, pour pouvoir faire la publicité de mon application, je disais : « Télécharge l'application, fais une réservation et on va réagir rapidement. » Je les amenais à télécharger ça en même temps. C'était un moyen pour moi aussi de favoriser le téléchargement. Donc je faisais ça au fur et à mesure. Et j'ai eu quelques téléchargements, quelques téléchargements, quelques confirmations.
Comment avez-vous intégré la question de la sécurité, aussi bien pour les clients que pour les hébergeurs ?
Pour les questions sécuritaires, on va dire que pour le premier prototype, nous avons simplifié l'inscription pour que les gens puissent s'enregistrer facilement. Comme il s'agissait d'aller vite pour tester le marché, on a un peu simplifié l'inscription, nous nous sommes contentés des e-mails et des numéros de téléphone. Mais dans la nouvelle version, quand nous ferons la mise à jour, nous avons décidé de mettre un kawaii-c léger. Kawaii-c, c'est-à-dire une identification, où l'hébergeur met sa carte d'identité qui prouve que ses infos sont déjà enregistrées et sont aussi validées. Sans cela, ça ne passera pas. Ça c'est pour les hébergeurs. Maintenant pour le client. Le client vient pour faire son inscription aussi. Ça sera toujours le même principe, seulement que ça sera plus poussé aussi. Il va devoir faire une identification plus poussée avec sa pièce d'identité aussi pour les raisons de sécurité.
Abdoul Moussa Ouédraogo, fondateur de la start-up HaltQuelles difficultés avez-vous rencontrées dans la mise en place de l'application ?
La difficulté majeure, ce n'est pas une difficulté en tant que telle. Parce que dès qu'on a fini le premier prototype, on a approché le ministère en charge du tourisme, pour essayer de lui présenter le projet. Certes nous n'avons pas eu l'accompagnement que nous voulions, mais il nous a encouragés à aller dans le sens du travail afin qu'il puisse voir les résultats. Et, aussi, sur le terrain, quand on approche par exemple les hébergeurs, ceux qui ont des maisons en location ou des résidences, au début ils sont assez réticents face à ces genres de nouvelles solutions. Il faut expliquer longtemps pour qu'ils comprennent que ce n'est pas une arnaque, mais juste un moyen pour faciliter les réservations et puis leur apporter plus de trafic.
Quel est votre modèle économique ?
Nous avons trois modèles économiques. Il faut dire que sur Halt, nous fonctionnons d'abord à la commission. C'est-à-dire entre hôtels, résidences meublées, vente de terrain, nous récoltons entre 5 à 15 % de commission.
Maintenant, nous avons aussi intégré de la publicité ciblée pour nos différents partenaires. Ceux qui vont bien vouloir nous accompagner. Nous avons mis une bannière publicitaire au niveau de l'application, pour faire la publicité de leurs produits. Enfin, nous travaillons déjà à mettre en place un système d'abonnement premium pour les hébergeurs. Une fois qu'ils font l'abonnement premium, ils auront accès à d'autres fonctionnalités que ceux qui n'ont pas fait l'abonnement premium n'auront pas.
Quelles améliorations ou nouvelles fonctionnalités prévoyez-vous pour l'application dans les prochains mois ?
Dans les prochains mois, nous prévoyons d'inclure presque tous les services qui sont liés à l'hébergement et à l'hôtellerie, notamment les SPA, la réservation du billet d'avion, mais ça c'est sans API de paiement intégré, on va seulement inclure pour qu'on puisse réserver les billets à travers l'application. On aura aussi la billetterie pour les différents événements, cela va permettre à la population de réserver facilement ses tickets dans les événements comme le SIAO, le FESPACO, etc. Nous allons aussi intégrer la visite 360° pour éviter les déplacements, les frais de visites, etc.
Où voyez-vous votre projet dans 5 ans, et quel rêve souhaitez-vous concrétiser grâce à lui ?
Dans 5 ans, j'aimerais que Halt soit la référence en matière d'hébergement temporaire en Afrique francophone et en Afrique même en général. Et aussi au niveau du tourisme, je veux que Halt soit un modèle, soit un outil de promotion de la culture et du tourisme burkinabé.
Quel message avez-vous à l'endroit des jeunes qui ont des projets ?
Moi je dirais que c'est de s'entêter. Parce qu'au moment où moi je pensais à Halt, j'étais en entreprise, je travaillais pour quelqu'un. Mais ça ne m'a pas privé de le faire. Quand j'ai vu la somme qu'il allait me falloir pour concevoir d'abord le premier prototype, ça aurait pu me freiner. Mais je ne me suis pas arrêté là, je me suis dit : Je le fais pour quelque chose, j'ai une idée, c'est ce que je veux faire demain. Donc j'ai cru en ça, j'ai cru en mon rêve et je suis allé. Je me suis jeté. Je n'ai pas regardé à gauche, je n'ai pas regardé les difficultés. Je me suis contenté d'avancer.
Avez-vous un dernier mot ?
J'aimerais d'abord remercier Lefaso.net parce que c'est une occasion pour une petite entreprise comme la mienne de se faire voir et de se faire connaître. C'est une visibilité unique qu'on m'offre. Et ensuite, j'aimerais vraiment que les institutions qui sont concernées par ça, surtout l'habitat, le tourisme, qu'ils tournent le regard vers nous les startups pour qu'on puisse vraiment déployer notre plein potentiel.
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net
Emile Nana, doctorant au sein du laboratoire d'algèbre, de mathématiques et d'informatique de l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso a pensé et conçu une application qui a pour but de résorber la congestion routière. Grâce à cette application dénommée GESROUT et qui sera bientôt disponible sur les téléphones portables, les usagers pourront avoir connaissance de la densité de la circulation au niveau du tronçon qu'ils comptent emprunter et se voir proposer des pistes alternatives.
Emile Nana est parti du constat selon lequel depuis une dizaine d'années maintenant, plusieurs villes du pays et particulièrement Ouagadougou la capitale, sont confrontées à la congestion routière, qui influe sur la fluidité de la circulation. « Par exemple sur l'avenue Bassawarga comme sur bien d'autres avenues ailleurs, aux heures de pointe nous constatons de longues files de voitures qui roulent au ralenti et ce sur une distance de presque 5 km, alors qu'il existe parfois des voies secondaires. Suivant les statistiques de la commune de Ouagadougou sur les comptages de 2014, nous avons 1 000 véhicules par heure qui roulent pendant les heures de pointe et les temps moyens de parcours peuvent se rallonger jusqu'à 40% du temps initial sans congestion, avec des véhicules qui roulent à moins de 10 km/heure », explique-t-il.
En plus des désagréments causés aux usagers par les embouteillages qui les obligent à rouler à pas de tortue, s'ajoutent les impacts financiers et sanitaires. Emile Nana indique en effet, les rapports de la commune de Ouagadougou montrent que ce sont 691 millions de FCFA qui ont été prévus pour résorber la congestion routière entre 2016 et 2021. Sur le plan sanitaire, les statistiques de l'OMS indiquent un taux accru d'émission de particules fines qui représentent 10 fois plus que la normale recommandée.
Emile Nana a conçu l'application GESROUT afin d'optimiser la circulation routièreC'est dans le but d'optimiser la circulation et de permettre aux voitures de rester moins longtemps en circulation, que Emile Nana a mis au point une application pour prédire la congestion routière. L'application dénommée GESROUT s'utilise actuellement sur ordinateur. « Après l'avoir lancé, l'application s'ouvre sur une cartographie de la zone identifiée par l'utilisateur. Ensuite, il lance une phase de simulation qui lui montre un peu en fonction des horaires, l'évolution de la circulation et qui montre les zones de congestion. A partir de ce moment, un modem d'intelligence artificielle se déclenche en arrière-plan et permet de prédire grâce aux données les points de congestion et d'identifier des zones de redirection des véhicules », explicite Emile Nana.
À ce jour, l'application est disponible et utilisable mais pour le moment destiné aux décideurs qui vont l'utiliser pour élaborer des stratégies en matière de circulation routière. Selon Emile Nana, cette application se veut un outil d'aide à la décision, qui peut être utile à diverses structures telles que le ministère de la Sécurité, celui de l'Administration territoriale et de la mobilité urbaine, la mairie de Ouagadougou, etc.
Le concepteur de GESROUT a précisé que dans les jours à venir, il sera procédé à une mise à l'échelle avec la disponibilisation d'une application mobile. En plus de Ouagadougou, l'application prendra en compte plusieurs autres villes du pays.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
L'international français du Paris Saint-Germain (PSG), Ousmane Dembelé, est le ballon d'or 2025. Une distinction qui récompense le meilleur footballeur au cours de la saison écoulée. Cette 69e cérémonie du ballon d'or s'est déroulée dans la soirée de ce lundi 22 septembre 2025 au théâtre du Châtelet à Paris en France.
Ousmane Dembelé s'est notamment illustré en aidant son équipe à remporter la prestigieuse Ligue des champions de l'UEFA, la Ligue 1 française, la coupe de France, la super coupe d'Europe et le trophée des champions de France.
Il devance sur le podium, le jeune Espagnol du FC Barcelone, Lamine Yamal arrivé en 2e position et le Portugais Vitinha, sociétaire du PSG, qui en plus des mêmes trophées remportés par son coéquipier Ousmane Dembelé, a remporté la Ligue des Nations avec son pays.
Ousmane Dembelé succède ainsi au milieu espagnol de Manchester City qui avait remporté le ballon d'or 2024 sur fonds de polémiques au détriment du Brésilien du Real Madrid, Vinicius Jr.
Lamine Yamal peut se consoler avec le trophée Kopa du meilleur jeune du monde. C'est son deuxième sacre consécutif après avoir remporté ce même prix en 2024.
Le portier italien Gianluigi Donnarumla a quant à lui, reçu le trophée Yacine du meilleur gardien de but de l'année. C'est son deuxième trophée consécutif.
L'entraîneur du Paris Saint-Germain, Luis Enrique, remporte le Trophée Johan Cruyff du meilleur entraîneur de l'année.
Le prix Gerd Müller du meilleur buteur de la saison revient à l'attaquant suédois d'Arsenal passé par le Sporting Lisbonne du Portugal, Viktor Gyökeres.
Le Paris Saint-Germain est élu meilleur club masculin de l'année.
Chez les Dames, Aitana Bonmati du FC Barcelone remporte le ballon d'or féminin pour la troisième année consécutive.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Le Secrétaire général du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Bètamou Fidèle Aymar Tamini a animé une conférence de presse le lundi 22 Septembre 2025, pour faire le point des préparatifs de la 15e édition du Salon international du tourisme et de l'hôtellerie de Ouagadougou (SITHO).
L'édition 2025 du SITHO se tient du 25 au 28 Septembre 2025 sous le thème « Tourisme et intégration des peuples du Sahel » et a pour pays invité d'honneur la République du Ghana. Le Niger et le Mali seront présents en qualité de pays invités spéciaux. La région du Nakambé (ex Centre-Est), avec sa diversité culturelle, le dynamisme de son activité économique et ses nombreuses potentialités touristiques, est la
région invitée d'honneur.
Pour cette 15e édition, plus de 10 000 visiteurs sont attendus, selon le secrétaire général du ministère en charge du tourisme. "On note également la participation de plus de 25 organes de presse, la présence de tours opérateurs, ainsi que des délégations venues du Mali, du Niger, de Haïti, du Cameroun, de l'Afrique du Sud, du Ghana, et de l'ONU-Tourisme", a détaillé Bètamou Fidèle Aymar Tamini, Secrétaire général du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme par ailleurs président du comité d'organisation du SITHO 2025.
"Les infrastructures et espaces d'exposition sont en cours d'aménagement, avec 172 stands déployés et déjà réservés », a ajouté le président du comité d'organisation, qui précise que les inscriptions aux différents concours du SITHO, aux rencontres B to B ainsi qu'aux excursions touristiques sont ouvertes et se poursuivent.
Comme innovations, on retient les visites virtuelles en 3 D des sites touristiques en vue d'une immersion dans les richesses naturelles et culturelles du Burkina Faso, un hackathon Tourism Tech destiné à stimuler le développement des solutions TIC dans le domaine du tourisme et des concours de pitch de projets touristiques afin de mettre en lumière la créativité et d'encourager les initiatives locales.
Lefaso.net
Source : Page Facebook du Service d'information du Gouvernement
À la tribune de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à l'occasion de la 80e Assemblée générale, le Président français, Emmanuel Macron, a officiellement reconnu l'État de Palestine. "
Le Président français prononçait son discours dans la soirée de ce lundi 22 septembre 2025, assurant que cette reconnaissance constitue « une défaite pour le Hamas ».
"Un État de Palestine et un État d'Israël, vivant côte à côte, en paix et en sécurité ", a assuré notamment Emmanuel Macron.
Lefaso.net
Source : LCI
En marge du 28ᵉ Congrès de l'Union postale universelle tenu à Dubaï, la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques du Burkina Faso, Dr Aminata Zerbo/Sabané, a échangé avec son homologue ghanéen, le ministre de la Communication, des Technologies numériques et de l'Innovation, Honorable Sam George.
Selon la direction de la communication et des relations publiques du ministère en charge de la transition digitale qui donne l'information, ces échanges tenus le 18 septembre 2025 ont porté notamment sur l'organisation de la 20ᵉ édition de la Semaine du numérique prévue du 18 au 21 novembre 2025 à Ouagadougou, sous le thème : « L'IA au cœur de la transformation digitale ».
Le Burkina Faso avait proposé au Ghana d'être le pays invité d'honneur de ce rendez-vous majeur du numérique. Une invitation que le ministre ghanéen a acceptée avec enthousiasme, saluant l'opportunité de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine des technologies et de l'innovation.
Au-delà de cette annonce, les deux ministres ont abordé d'autres sujets liés à la mise en œuvre de projets structurants dans le secteur du numérique, traduisant la volonté commune des deux pays de consolider leurs efforts pour une transformation digitale inclusive et durable.
Lefaso.net
Source : Page Facebook du Ministère de la transition digitale
La Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) a organisé une cérémonie de remise de bourses d'études aux orphelins de ses pensionnés. La cérémonie s'est tenue le vendredi 19 septembre 2025, à Ouagadougou. Elle a regroupé environ 1500 personnes, dont les bénéficiaires des bourses d'études et leurs parents. L'évènement était placé sous le patronage du ministre en charge de la fonction publique, Mathias Traoré. Il était accompagné de son collègue en charge de l'économie, Aboubacar Nacambo.
Pour la 18ᵉ édition de cette activité sociale, la CARFO a remis 1 118 bourses d'études d'une valeur de 100 000 francs CFA chacune à 1 118 orphelins de ses pensionnaires et de ceux des forces de défense et de sécurité tombés au front.
Le directeur général de la CARFO avec le chèque d'un partenaireLa Caisse autonome de retraite des fonctionnaires a octroyé des prix d'excellence d'une valeur de 200 000 francs CFA chacun au profit des dix meilleurs bacheliers en appui à la scolarité de leurs études supérieures.
Elle a également remis des prix d'encouragement d'une valeur de 35 000 francs CFA chacun pour 72 bacheliers boursiers. La CARFO a aussi offert 1 000 sacs de riz aux mères des bénéficiaires.
Entre 2008 et 2024, c'est plus de 8 000 bourses d'un montant cumulé de plus de 800 millions de FCFA qui ont été accordées aux orphelins. Le montant de la bourse annuelle est passé de 81 000 en 2008 à 100 000 FCFA de 2009 à ce jour, a fait savoir le directeur général de la CARFO Hyacinthe Tamalgo.
Cette mobilisation de fonds a été possible grâce aux partenaires qui n'ont ménagé aucun effort pour apporter leurs contributions. « L'œuvre sociale dans laquelle s'est engagée la CARFO est tellement énorme qu'elle ne pourrait pas la réussir seule sans une mobilisation de ressources conséquentes auprès de nos partenaires. Nombreux sont donc les partenaires qui ont compris cela et qui ne se sont pas fait prier pour joindre leur force à la nôtre afin de donner une lueur d'espoir à l'orphelin et à la veuve. La CARFO et ses partenaires, sous le leadership du ministre en charge de la fonction publique s'évertuent à perpétuer cet élan de solidarité en pensant à l'espoir et à toutes les consolations que cet octroi de bourses scolaires va apporter dans les cœurs et dans les foyers. En posant ce geste d'accompagnement aujourd'hui, nous ne faisons pas qu'offrir un appui scolaire, nous contribuons à semer une graine d'espoir pour ces enfants qui ont été durement éprouvés par la disparition de leurs parents », a indiqué Hyacinthe Tamalgo.
La photo des officielsDans le souci d'améliorer les conditions de vie de ses pensionnés, la CARFO va continuer à travailler pour rendre un service public de qualité à ses assurés sociaux. C'est d'ailleurs dans ce sens et s'inscrivant dans l'amélioration continue qu'une étude d'impact de l'octroi de la bourse scolaire a été réalisée cette année 2025, afin d'évaluer l'impact réel du dispositif d'octroi de bourses pour s'assurer que sa mise en œuvre est en phase avec les aspirations des bénéficiaires et la vision actuelle de la CARFO. « Cette étude a dégagé plusieurs recommandations dont la mise en œuvre a déjà conduit à de très grandes réformes et innovations. En effet, cette 18ᵉ édition de la cérémonie de remise de bourses, placée sous le sceau de l'innovation au profit des bénéficiaires de la bourse, a été sous-tendue par deux réformes majeures.
Il s'agit de la digitalisation du paiement des bourses, permettant aux boursiers ou tuteurs de boursiers de recevoir leur paiement par Orange Money et Moov Money aujourd'hui même sur toute l'étendue du territoire national et de l'automatisation du processus de gestion des bourses par la mise en place d'une plateforme en ligne permettant aux boursiers de faire leurs demandes sans se déplacer et à la CARFO de faire désormais un traitement automatisé des demandes de bourses.
Le ministre en charge de la Fonction publique, Mathias Traoré, patron de la cérémonieCes innovations ont le mérite non seulement d'assainir la sélection des boursiers et la gestion des bourses, mais aussi de permettre aux boursiers d'avoir leurs bourses à temps pour effectuer leurs inscriptions, a souligné le directeur général. « La CARFO ne cessera d'élargir le nombre de bénéficiaires des bourses scolaires toutes les fois que cela sera possible », a rassuré M. Tamalgo.
Mathias Traoré, ministre de la fonction publique, patron de la cérémonie, a salué l'initiative de la CARFO. Pour lui, cette opération est une réponse dynamique aux aspirations des populations. Il a demandé à la CARFO et à ses partenaires de poursuivre cet élan de solidarité en marquant la disponibilité et la disposition de son département à toujours les accompagner dans leurs démarches.
Quant aux bénéficiaires, il les a exhortés à cultiver l'esprit de solidarité, de patriotisme, de civisme, de discipline.
Rama Diallo
Lefaso.net
Les grandes familles BONZI, DEMBELE et TUINA, à Kosso, Kèra, Yaho, Dédougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tanghin-Dassouri, Founzan, Boudtenga, Dakar, Canada, USA, Allemagne,
Les grandes familles ZONOU et KONATE à Passakongo, Dédougou et Ouagadougou,
Monsieur Kaka Jacques BONZI à Ouagadougou et ses frères et sœurs à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et Kosso,
Monsieur Jean Claude ZONOU à Dédougou et ses frères et sœurs à Passakongo et Kosso,
Très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de compassion lors du rappel à Dieu, dans sa 86ème année, le 26 aout 2025 au CHR de Dédougou et de l'inhumation le 28 août 2025 à Passakongo, commune de Dédougou de leur sœur, mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère,
Cathérine BONZI, épouse ZONOU,
Remercient très sincèrement tous ceux qui ont partagé leur douleur par leurs prières, leur présence, leur soutien multiforme.
Ils remercient particulièrement :
Les familles alliées : BICABA, GNOUMOU, SABOUE, YARO, COULIBALY, OGOUBIYI, TAMINI, BONZI, LOYARA, SAMA, DOUANIO, ZOUNGRANA, DIALLO, DARGA, BAYE, KADEBA, SENI, TIAHO, REMAIN, OUEDRAOGO, AOUBA, DIAWARA, TOE, LOUGUE, SISSOKO, BASSONON, ILBOUDO, KAMATE, BARRY, BAMBARA, SAWADOGO à Dora, Yaho, Lah, Dio/Léo, Bomborokuy, Cotonou, Pouankuy, Bondoukuy, Kosso, Fakéna, Oulani, Garango, Toun, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Bonyolo, Kaya, Bitiako, Tikaré, au Mali et en Côte d'Ivoire.
Les Abbés Emile BOMBIRI, Gabriel BASSONON, Pascal COULIBALY et Auguste BICABA.
Les religieuses et religieux des diocèses de Nouna et de Dédougou,
Les autorités administratives, militaires, politiques et coutumières,
Le PCA de la MABUCIG
Le personnel du Centre des Œuvres Universitaires de Dédougou
Le personnel des CSPS de Passakongo et de Kosso,
Le personnel du CHR de Dédougou,
Les nombreux voisins, parents, amis et connaissances de la défunte, des frères, sœurs et enfants de la défunte,
La CCB Saint Joseph et la Chorale de Passakongo
Le personnel de la Direction Locale de l'Ecole Démocratique Populaire de Dédougou,
Les organisations syndicales, le collectif CGT-B et la Coordination F-SYNTER des universités et le DGN de l'EDP.
Ils sollicitent l'indulgence de ceux ou celles qui n'ont pu être cités.
Qu'ils trouvent ici l'expression de leur profonde gratitude.
Que le Tout Puissant récompense chacun au centuple de ses bienfaits.
Unissons nos prières afin que Dieu lui fasse miséricorde.
Nepal’s urbanization has contributed to a growing prevalence of ultra-processed food, which in turn has led to an increase in noncommunicable diseases among children. A family in Nepal picks out fresh produce at a vegetable market in an effort to promote healthy diets. Credit: UNICEF/Bishal Bisht
By Oritro Karim
UNITED NATIONS, Sep 22 2025 (IPS)
The World Health Organization (WHO) is urging global efforts to address and invest in tackling non-communicable diseases, and that by doing so, can yield economic benefits of up to USD 1 trillion by 2030.
Ahead of the upcoming United Nations (UN) General Assembly High-Level Meeting on the prevention of Noncommunicable Diseases (NCDs) on September 25, WHO released their newest report, Saving Lives, Spending Less: The Global Investment Case for Noncommunicable Diseases, during a virtual press conference on September 18. The report highlighted the global state of physical and mental health, calling for cost-effective interventions to reduce preventable deaths, accelerate progress toward the Sustainable Development Goals (SDGs), and strengthen health systems worldwide.
According to the report, NCDs—which include cancer, diabetes, and cardiovascular and lung diseases—are the leading causes of death in most countries, claiming over 43 million lives each year, including 18 million premature deaths. WHO further notes that hundreds of millions of people are currently living with at least one NCD, which significantly reduces both quality of life and lifespan.
Despite 82 percent of countries achieving reductions in NCD mortality between 2010 and 2019, the rate of progress has stalled significantly in the 2020s, with many countries recording higher numbers of NCD-related deaths post-pandemic. This is particularly dire for low-and middle-income countries, where the inadequate access to healthcare costs roughly 32 million lives each year. It is projected that over 150 million people could die prematurely from NCDs unless effective global action is taken.
“There is no country on earth that isn’t now, and in the coming years is going to be challenged by the issues of NCDs and mental health,” said Jeremy Farrar, a medical researcher and the Chief Scientist at WHO. “Demographic shifts, multimorbidity—where people have more than one condition—are going to be an issue for health systems all around the world, including for the richest countries in the world.”
WHO Director-General Tedros Adhanom Ghebreyesus noted that over three million people die each year due to unsafe or inequitable access to healthcare. He further highlighted that more than one billion people face mental challenges worldwide, with suicide remaining one of the leading causes of death among young people.
“Noncommunicable diseases and mental health conditions are silent killers, robbing us of lives and innovation,” said Ghebreyesus. “We have the tools to save lives and reduce suffering. Countries like Denmark, South Korea, and Moldova are leading the way, while others are stalling. Investing in the fight against NCDs isn’t just smart economics—it’s an urgent necessity for thriving societies.”
Global exposure to preventable risk factors — such as tobacco and alcohol use, unhealthy diets, excessive consumption of sugary beverages, and physical inactivity — kills more than 10 million people each year and continues to exacerbate health issues worldwide. WHO further attributes the proliferation of NCDs and mental health challenges to demographic shifts such as rapid urbanization, which has left many countries grappling with rising debt, economic pressures, and limited fiscal space—factors that hinder effective investment in sustainable development and healthcare.
“When we talk about NCDs, it is very important to recognize that we are going against very strong financial interests,” said Etienne Krug, WHO Director for health determinants, promotion, and prevention. “There are a whole series of unhealthy products on the market right now, ranging from tobacco, unhealthy foods, alcohol, etcetera. Acting against the interests of some of these powerful companies is not always approached with the same energy from different governments. Unless we do take action to promote healthy products and limit the sale of unhealthy products, we will not make progress in tackling NCDs — and not fast enough.”
WHO estimates that implementing relatively low-cost policies could yield significant returns, accelerating progress toward the SDGs while improving public health. According to the report, if every person invested just USD 3 per year, up to 12 million lives could be saved between 2025 and 2030—equivalent to roughly 150 million healthy life years. Economically, this could generate up to USD 1 trillion in benefits worldwide, representing a four-to-one return on investment. By 2035, these gains are estimated to grow even further, with every dollar invested yielding up to seven dollars in economic benefits.
Numerous low- and middle-income countries have reported significant gains in public health and the economy after implementing policy changes on access to unhealthy substances. In 2018, Brazil went from being the nation with the sixth-cheapest cigarettes in the world to implementing the highest tobacco tax rate in the Americas, leading to significant reductions in nationwide smoking rates.
Numerous low- and middle-income countries have reported significant public health and economic gains after implementing policies to limit access to unhealthy substances. In 2018, Brazil shifted from having the sixth-cheapest cigarettes in the world to imposing the highest tobacco tax rate in the Americas, resulting in a significant nationwide decline in smoking rates, saving hundreds of thousands of lives.
Similarly, the integration of hypertension control services into primary care in Bangladesh, Ethiopia, and the Philippines has allowed millions of people with hypertension to manage their blood pressure. The most notable gains were recorded in the Philippines, where approximately 80 percent of patients have achieved controlled blood pressure since the implementation of these practices.
Despite these global gains, the United States continues to fall short in addressing the rise of NCDs. It is among the most NCD-affected countries in the world, with rates of obesity being particularly pronounced. Despite the U.S. allocating a disproportionately high expenditure for healthcare in comparison to other countries, its approach remains largely ineffective in maximizing public health outcomes. Ghebreyesus stated that investing in policies that promote healthy practices and disease prevention would address the root cause of NCDs, and possibly save millions of lives.
Ghebreyesus also expressed concern during the panel over the U.S.’s planned withdrawal from WHO next year, noting that the country has historically been the organization’s largest contributor and warning of the significant losses in public health that can be expected. According to Ghebreyesus, the new amendment to WHO’s policies includes critical information on global weaknesses that have been identified during the COVID-19 pandemic, which will prove to be crucial in tackling NCDs moving forward.
IPS UN Bureau Report
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31/07/2017 au 13/09/2025
« 1 Thessaloniciens, 5:18 Rendez grâces en toutes choses, car c`est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ. »
Les Grandes Familles OUEDRAOGO et LENGA à Ouagadougou, Bobo-djoulasso, Ouahigouya, Kodtengaye ;
Les familles alliées, SAWADOGO, LENGA ;
Monsieur OUEDRAOGO Daouda et Madame OUEDRAOGO/LENGA Simone ;
Les Frères et Sœurs : David, Naomie, Elidad ;
Très touchés par les nombreux témoignages de sympathie et de solidarité, expriment leurs sincères gratitudes à tous ceux qui, de près ou de loin, ont manifesté leur vive compassion et soutien inestimable à travers leurs nombreuses actions multiformes lors du rappel à Dieu et de l'inhumation le Dimanche 14 Septembre 2025 de leur fils, frère
Samuel OUEDRAOGO dit Samy.
Que l'unique Dieu de toute grâce parfaite, vous comble de ses multiples bienfaits au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.