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Feed aggregator

Taiwan : Taipei steps up interest in European drones and helicopters

Intelligence Online - Tue, 30/09/2025 - 06:00
After attending the UN General Assembly in New York earlier [...]
Categories: Defence`s Feeds

France : French defence ministry shelves planned 'space' unit

Intelligence Online - Tue, 30/09/2025 - 06:00
Its creation was intended to follow on from that of [...]
Categories: Defence`s Feeds

The Fatal Flaw in the Transatlantic Alliance

Foreign Affairs - Tue, 30/09/2025 - 06:00
Trump must do much more to rebalance America’s relationship with Europe.

Nigeria banned shea nut exports to help women profit. But it backfired

BBC Africa - Tue, 30/09/2025 - 01:18
The ban, intended to boost domestic production of shea butter, has reduced earnings for many women.
Categories: Africa, Biztonságpolitika

Burkina Faso : L'État au cœur de la relance économique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/09/2025 - 00:15

Malgré un contexte sécuritaire fragile et une conjoncture internationale difficile, l'économie burkinabè affiche des signes encourageants. En 2024, le pays a enregistré une progression de 1,5% de son taux de croissance économique, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, l'a annoncé lors d'échanges directs avec les journalistes, sur les antennes de la télévision nationale RTB, le dimanche 28 septembre 2025. Ce résultat témoigne d'un dynamisme inattendu dans un environnement marqué par les défis sécuritaires et les pressions extérieures. Derrière cette résilience se cache une stratégie volontariste du gouvernement, centrée sur l'État comme moteur de la relance, et sur la mise en œuvre d'initiatives concrètes visant à stimuler la production nationale, réguler le marché et améliorer le quotidien des populations.

La croissance économique burkinabè ne peut se comprendre sans prendre en compte l'impact de la sécurisation progressive des zones rurales. Selon le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, la sécurisation de certaines régions a permis aux agriculteurs de reprendre leurs activités, entraînant une augmentation notable de la production agricole. Cette dynamique a favorisé non seulement la transformation locale des produits, mais également l'exportation des excédents, contribuant de manière significative à la balance commerciale du pays.

« Il y a des zones qui ont été sécurisées, ce qui nous permet de produire. C'est pourquoi la production agricole a beaucoup grimpé », souligne le président Traoré. Cette montée en production constitue un levier fondamental de la relance économique, car elle alimente à la fois les petites unités de transformation locales et les marchés d'exportation.

Parallèlement, le gouvernement met en place un suivi rigoureux des prix et des indicateurs économiques, utilisant les services de renseignement pour vérifier que la croissance macroéconomique bénéficie réellement aux ménages vulnérables. « Lorsque le ministre des finances apporte les chiffres, j'envoie quelqu'un au marché pour demander le prix de la boite de maïs ou de mil. Si le coût a baissé, je sais qu'il y a un impact sur la population, et c'est le plus important pour moi. Ce travail, on le fait constamment, et les services de renseignement sont mis à contribution pour s'assurer que les chiffres macroéconomiques aient un impact sur les personnes vulnérables surtout. On continuera cette croissance s'il plait à Dieu », a-t-il illustré.

L'objectif est donc clair, chaque décision, chaque mesure économique vise à renforcer la sécurité alimentaire et à garantir un pouvoir d'achat stable pour les populations.

La reprise d'exploitation de plusieurs mines

Un autre pilier de la relance économique réside dans le secteur minier. Selon le président Traoré, plusieurs mines, qui avaient interrompu leurs activités entre 2018 et 2020, ont repris l'exploitation, générant ainsi des revenus supplémentaires pour le pays. Mais l'élément le plus important ici, reste la stratégie de l'État, visant à reprendre le contrôle progressif de ses ressources.

« Actuellement, la tendance du gouvernement dans le secteur minier est d'exploiter notre or nous-mêmes. Il y a des mines dont on a déjà pris le contrôle et on continuera à prendre le contrôle petit à petit, ou à coexploiter avec les sociétés qui sont déjà là », explique le président. Auparavant, poursuit-il, lorsque quelqu'un obtenait un permis d'exploitation, seulement 10 % revenaient à l'État, et même cette part n'était pas contrôlée. Aujourd'hui, le gouvernement assure un suivi rigoureux afin de garantir que les ressources extraites bénéficient réellement au pays.

Pour le président du Faso, cette démarche traduit une volonté forte de souveraineté économique et d'optimisation des ressources nationales. Elle permet également de réinvestir ces fonds dans des projets structurants, tout en consolidant la position de l'État sur des secteurs stratégiques. L'exploitation minière devient ainsi un outil au service de la croissance économique, mais aussi de la redistribution équitable des richesses.

SONABHY et financement des infrastructures

Le rôle des sociétés d'État, en particulier la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY), illustre l'approche proactive du gouvernement. Passée d'une situation déficitaire en 2022 à une quasi-surliquidité en 2024, selon le chef de l'État, la SONABHY contribue désormais au financement des infrastructures publiques, notamment à travers l'approvisionnement en carburant pour les brigades de construction de routes dans chaque région.

Le président Traoré précise que le maintien de prix du carburant aux tarifs actuels fait partie des décisions stratégiques pour accélérer la réalisation des travaux des chantiers en cours. « Le carburant se retrouve moins cher au Burkina que dans certains pays côtiers, où on part le chercher. Si on doit monter à leur niveau, on fera plus de marges et on pourra bitumer beaucoup plus de routes. Mais nous gardons les prix ainsi parce qu'on veut aller vite. Aujourd'hui, je dois remercier le peuple et les amis du Burkina, parce que beaucoup contribuent à Faso Mêbo pour embellir les villes et construire des routes. À un moment donné, le gouvernement va devoir financer pour maintenir le rythme. C'est une symbiose entre nous et le peuple et je pense que s'ils comprennent l'effort qu'on fait, là où leur argent part, les gens doivent comprendre qu'on peut rester sur cette ligne. Quand on atteindra un objectif donné, on va pouvoir baisser les coûts », affirme-t-il.

Cette symbiose entre l'État et la population, notamment par la contribution volontaire des citoyens via des initiatives comme Faso Mêbo, permet de renforcer l'efficacité des investissements publics.

Ainsi, l'approche adoptée par le gouvernement vise aussi à équilibrer les intérêts des consommateurs et ceux du développement national. Ce qui se traduit par le maintien des prix relativement bas, permettant de préserver le pouvoir d'achat, et les revenus générés réinjectés dans des projets d'infrastructures essentiels, comme la réhabilitation des routes nationales, et la construction de nouvelles voies pour désenclaver les régions.

Investissements publics et infrastructures

Le président Traoré insiste sur le retard historique accumulé dans le secteur des infrastructures. « Ce qui est existant est dégradé, même la RN1, surtout la zone de Kokologho. Cela veut dire qu'on a un besoin important d'investissements dans le secteur des infrastructures routières », souligne-t-il. Dans ce contexte, l'État prend des mesures concrètes pour réhabiliter le réseau routier, construire des barrages hydroagricoles et développer des projets industriels stratégiques.

Des initiatives telles que Faso-Mêbo, l'Office national des barrages et aménagements hydroagricoles (ONBAH), la SN-SOSUCO (désormais société d'État), ou encore Faso Kosam (producteur de yaourt), témoignent de l'engagement de l'État à rattraper le retard et à créer une base solide pour le développement économique. Ces investissements, soutient le président, permettent non seulement d'améliorer les conditions de vie des populations, mais aussi de soutenir la production locale, de renforcer la résilience face aux crises, et de stimuler l'emploi.

Régulation du marché et protection du pouvoir d'achat

Face à un environnement économique marqué par la spéculation et l'inflation importée, le gouvernement burkinabè a également mis en place des mesures de régulation. L'État contrôle certaines importations pour protéger le marché intérieur, assurer la stabilité des prix des produits de première nécessité et lutter contre les pratiques spéculatives.

Le président Traoré insiste sur la nécessité de ne pas laisser l'économie dépendre uniquement du secteur privé. « Si on laisse tout aux mains du privé, il n'y aura pas de pays. Nous voulons construire, produire, et faire en sorte que tout le monde vive bien », justifie-t-il.

Une stratégie intégrée pour une relance durable

Au terme de cet exposé, il est démontré par le président du Faso que la croissance économique burkinabè repose sur une stratégie intégrée, où l'État joue un rôle central. Sécurisation des zones rurales, relance agricole, contrôle des ressources minières, financement des infrastructures, régulation des marchés, et maintien du pouvoir d'achat, constituent les piliers de cette politique. L'objectif visé se résume d'abord à stimuler la croissance économique tout en garantissant une redistribution équitable des richesses, et ensuite, à aboutir à un impact tangible sur la vie quotidienne des populations.

La vision du président Traoré met également en lumière l'importance de l'autonomie et de la souveraineté économique. Les efforts déployés pour reprendre le contrôle des mines, réguler les importations et investir dans les infrastructures démontrent une volonté forte de réduire la dépendance extérieure et d'assurer une croissance durable.

Dans ce contexte, le Burkina Faso illustre un modèle de relance économique où l'État n'est pas seulement un régulateur, mais aussi un acteur moteur, capable de mobiliser ses ressources, de coordonner ses politiques, et de travailler en symbiose avec les populations pour construire un avenir plus prospère. L'enjeu désormais est de maintenir le rythme, de poursuivre les réformes, et de s'assurer que la croissance bénéficie à tous, notamment aux plus vulnérables.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Rentrée scolaire 2025-2026 : Entre budgets serrés et appels à l'harmonisation des prix des fournitures

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/09/2025 - 00:10

À l'orée de la rentrée des classes prévue début octobre, les parents d'élèves s'activent dans les librairies pour doter leurs enfants du nécessaire scolaire. Entre budgets vite épuisés, prix jugés élevés et stratégies d'adaptation, chacun tente de préparer au mieux cette nouvelle année académique.

Il est 9h à la librairie Jeunesse d'Afrique. Les parents arrivent en compagnie de leurs enfants. Ils sillonnent les allées pour regarder les fournitures. Certains se confient aux travailleurs de la librairie.

Père de quatre élèves, Robert Traoré fait son entrée avec ses enfants. Ils font le tour de la librairie. Après constat, il se confie à une employée qui l'aide à trouver certains articles. Il estime que dans cette librairie, les prix sont plus ou moins accessibles.

Pour réduire les dépenses en achat de fournitures, M. Traoré a une stratégie : les livres utilisés par les aînés sont bien conservés afin de les remettre aux plus petits après. Ce qui lui facilite un peu la tâche. « Je souhaite qu'on puisse harmoniser les prix des fournitures scolaires. D'une librairie à une autre, on constate que les prix varient. Et la différence entre les prix est grande », a recommandé le parent d'élève.

Il a exhorté les enfants à très bien travailler à l'école pour encourager les parents à investir dans leur éducation. Notre interlocuteur invite les établissements à mieux respecter le programme d'enseignement pour permettre aux élèves d'avoir un bon niveau scolaire. Il a également invité ces derniers à mieux veiller sur les enfants.

Des parents d'élèves et leurs enfants en train de sélectionner les fournitures dont ils ont besoin

Mère de trois enfants inscrits à l'école, une citoyenne a souhaité garder l'anonymat. Elle avait déjà acheté certains livres et cahiers et elle était à la librairie pour compléter ce qu'elle a déjà acheté avec quelques annales. Ce sont des dépenses qu'elle avait déjà planifiées pour permettre à ses enfants d'entamer l'année scolaire dans la sérénité. Elle a invité les enfants à bien travailler à l'école pour rendre fiers leurs parents.

Thierry Sam est père de deux élèves. Pour cette rentrée scolaire 2025-2026, il a voté un budget de 75 000 francs CFA pour les fournitures de ses deux enfants. Mais sans avoir fini d'acheter les fournitures, son budget est épuisé. « J'ai mis 75 000 francs CFA de côté pour les fournitures de mes deux enfants. Mais ce matin j'ai déjà dépensé 66 000 francs CFA alors que je n'ai pas encore fini les achats. Il y a des livres que je n'ai pas trouvés ici, j'irai les chercher ailleurs. Les livres coûtent cher. Mon souhait est qu'il y ait des bibliothèques dans tous les établissements scolaires pour permettre aux enfants d'avoir accès aux livres, sinon si on doit acheter tous les livres, je vous assure que ce n'est pas du tout facile pour nous les parents », a suggéré M. Sam.

La rangée des livres et annales

Inoussa Ouédraogo, parent d'élève quant à lui, a invité les décideurs à mettre à la disposition des établissements scolaires tout le nécessaire pour permettre aux élèves de suivre les cours dans la sérénité. Il a terminé en souhaitant que la paix revienne au pays afin que tous les enfants en âge d'aller à l'école puissent reprendre le chemin de l'école.

Nous avons sillonné deux marchés. Le grand marché, Rood-Woko et le marché de Nabi Yaar. Les librairies sont pratiquement vides, il n'y a pas de clients. Les vendeurs se plaignent de la morosité du marché. « C'est peut-être quand les cours vont commencer que nous aurons des clients, mais pour le moment personne ne vient. Souvent c'est quand les parents ne trouvent pas certains livres dans les grandes librairies qu'ils viennent chez nous pour voir si nous en disposons », confie Marou Tapsoba.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Un forum de haut niveau pour unir les forces contre la sécheresse en Afrique de l'Ouest

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/09/2025 - 00:05

La capitale burkinabè, Ouagadougou, est depuis ce 29 septembre 2025, le centre d'un dialogue continental majeur. Elle abrite le Forum de haut niveau sur la lutte contre la sécheresse en Afrique de l'Ouest, baptisé Defying Drought, qui réunit pendant deux jours des centaines de participants venus du Sahel et d'autres régions du monde. L'événement, est coorganisé par le groupe de la Banque mondiale, le gouvernement du Burkina Faso et l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE).

La sécheresse est l'un des défis les plus pressants auxquels l'Afrique de l'Ouest est confrontée. Sa fréquence et son intensité s'accroissent sous l'effet du changement climatique, de la dégradation des terres et d'une démographie galopante. Les conséquences sont dramatiques : sols appauvris, récoltes compromises, moyens de subsistance fragilisés, poussée migratoire et instabilité sociale. Selon la Banque mondiale, la fréquence des sécheresses extrêmes a bondi de 23 % en quelques décennies et lorsqu'un tel épisode frappe, le PIB par habitant peut chuter d'un point. C'est pour répondre à cette urgence que le forum Defying Drought a été initié. Il ambitionne de mobiliser près de 300 décideurs, experts et partenaires techniques afin d'explorer des solutions pratiques et partagées autour de quatre axes : la surveillance et prévision de la sécheresse, la gestion proactive et le stockage de l'eau, la conservation des paysages et de l'agriculture, ainsi que le financement de la résilience et de la relance post-sécheresse.

Signature d'un protocole d'accord entre la Banque mondiale et le gouvernement burkinabè pour la création du Centre Régional Africain de l'Eau (CREA)

La cérémonie d'ouverture a été marquée par la lecture du discours officiel du Premier ministre, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, par le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Dr Aboubakar Nacanabo, qui le représentait. Dans son allocution, le Premier ministre a rappelé que la sécheresse ne devait pas être considérée uniquement comme un problème environnemental, mais aussi comme une menace pour la stabilité économique et sociale de la région. « La sécheresse pèse sur nos finances publiques, sur la santé des populations et sur la paix », a-t-il souligné, appelant à « appréhender cette question comme un enjeu de sécurité nationale et régionale ».

Il a également mis en avant les initiatives déjà engagées par le Burkina Faso sous l'impulsion du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, notamment l'initiative présidentielle pour l'autosuffisance alimentaire, la bataille pour l'eau, la reconstitution de la couverture végétale, ainsi que la participation active du pays à la Grande muraille verte. « Mais nul ne peut affronter seul un défi aussi vaste. D'où l'importance de renforcer la coopération régionale et internationale », a-t-il insisté, invitant les participants à faire du forum « un acte de volonté collective et un héritage de résilience pour les générations futures ».

Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo a représenté le Premier ministre Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo à la cérémonie d'ouverture

La création d'un Centre régional africain de l'eau

L'un des temps forts de cette première journée a été la signature d'un protocole d'accord entre la Banque mondiale et le gouvernement burkinabè pour la création du Centre régional africain de l'eau (CREA). Ce centre, qui sera hébergé à l'Institut 2iE à Ouagadougou, ambitionne de devenir un pôle d'excellence continental. Il servira à la fois de centre de recherche, d'innovation et de formation pour les décideurs et futurs cadres africains dans le domaine de la gestion durable de l'eau. Selon le vice-président régional de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, présent à la cérémonie, le CREA doit permettre « de renforcer la résilience de la région face à la sécheresse en créant un espace d'innovation et de partage d'expériences Sud-Sud ».

Le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro ainsi que plusieurs personnalités ont planté un arbre dans le bosquet du quartier Nagrin

Après les discours et les échanges institutionnels, la première journée du forum s'est conclue par une activité symbolique. Le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, Roger Baro, accompagné d'une délégation de la Banque mondiale et de plusieurs participants, s'est rendu dans le quartier Nagrin, à Ouagadougou, pour y planter des arbres dans un bosquet. Cet acte, au-delà de sa portée écologique, a été présenté comme un symbole d'engagement collectif en faveur de la reconstitution du couvert végétal et de la lutte contre la désertification. « Planter un arbre, c'est investir dans l'avenir, c'est donner un signe concret de notre volonté de vaincre la sécheresse », a déclaré un participant à cette activité.

Les échanges, qui se poursuivent jusqu'au 30 septembre, doivent aboutir à des recommandations fortes et à une feuille de route commune pour renforcer la résilience des pays du Sahel face à ce défi climatique majeur.

Farida Thiombiano
Lefasonet.

Categories: Afrique

Rencontre du Groupe des PMA : Le patron de la diplomatie burkinabè met des points sur les i

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/09/2025 - 00:00

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur a participé, vendredi, 26 septembre 2025 à New-York, à la réunion des chefs de diplomatie du Groupe des pays les moins avancés (PMA). Au cours de cette rencontre, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a clarifié certaines conceptions usuelles et dénoncé les crises sécuritaires, climatiques, humanitaires et géopolitiques qui sapent les efforts des pays en développement, notamment ceux du Sahel.

Sur 44 pays les moins avancés (PMA), seuls quatorze répondent aux critères de reclassement, en dépit des ressources naturelles dont disposent la plupart de ces pays, analyse le chef de la diplomatie burkinabè, pour qui, cette réalité suscite des interrogations sur l'efficacité même des actions de développement actuelles.

C'est pourquoi a-t-il appelé à un « véritable changement de paradigmes », afin d'atteindre les objectifs de développement durable, conformément au Programme d'action de Doha.

Retenons au passage que le Programme d'action de Doha en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2022-2031, qui a été adopté en mars 2022 et approuvé la même année par l'Assemblée générale des Nations-Unies, témoigne d'une nouvelle génération d'engagements renouvelés et renforcés entre les pays les moins avancés et leurs partenaires de développement, y compris le secteur privé, la société civile et les gouvernements à tous les niveaux.

De façon précise, ce programme a pour objectif global d'aider les pays considérés à faire face à la pandémie de maladie du COVID-19 et aux répercussions socio-économiques négatives qui en découlent, à se remettre sur les rails de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), à relever les défis liés aux changements climatiques, à renforcer la résilience et à progresser à grands pas sur la voie d'une sortie durable et irréversible de la catégorie des pays les moins avancés. Ce programme appelle tous les pays donc à intensifier leur action, à prendre des mesures extraordinaires et à renforcer la coopération internationale et multilatérale, en vue de remédier aux difficultés auxquelles font face les pays les moins avancés, sur la base de l'application du concept de la sécurité humaine et de l'engagement consistant à veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

Pour le ministre Karamoko Jean Marie Traoré, les efforts des pays les moins avancés sont en partie sapés par « une économie de guerre imposée par les pays dits riches qui alimentent le terrorisme et accentue la vulnérabilité des PMA, pourtant riches en ressources minières et agricoles ».

« Nos États ne sont ni pauvres, ni moins avancés : ils subissent les effets d'un système de gouvernance mondiale inéquitable et d'un ordre financier international favorable aux pays dits riches », a-t-il déclaré avant de réaffirmer l'engagement du Burkina à travailler avec tous les membres du groupe des PMA.

Selon un compte-rendu publié sur la page Facebook du département, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, M. Traoré, a saisit l'instant pour également décliner la vision de la Confédération des États du Sahel (AES), qui est de laisser chaque nation disposer librement de ses ressources naturelles pour le bonheur de ses populations.

De la genèse, il ressort que c'est à la fin des années 60 que les Nations-Unies ont commencé à porter une attention particulière aux pays les moins avancés, les reconnaissant comme les plus vulnérables parmi la communauté internationale. La catégorie des pays les moins avancés (PMA) va être officiellement établie en 1971 par l'Assemblée générale des Nations-Unies, afin d'attirer un soutien international particulier pour ces membres les plus vulnérables et les plus défavorisés.

Le Comité des politiques de développement (CPD) est chargé d'examiner le statut des PMA et de suivre leurs progrès après leur sortie de cette catégorie. Des pays comme le Botswana (en 1994), le Cap-Vert (en 2007), les Maldives (en 2011), les Samoa (en 2014), la Guinée-équatoriale (2017) et le Vanuatu (en 2020) sont sortis de cette catégorie de pays les moins avancés.

O.L.
Lefaso.net

Sources : DCRP/MAECR-BE et site web des Nations-Unies.

Categories: Afrique

Trump Unveils U.S.-Led Peace Plan for Gaza

Foreign Policy - Mon, 29/09/2025 - 23:57
Hamas is likely to contest several points of the proposal.

Burkina Faso : « Être cameraman est un métier qui demande de la rigueur, de l'amour et de la passion », confie Dorcas Kaboré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 29/09/2025 - 23:55

Passionnée par la caméra depuis son enfance, Dorcas Kaboré a fait de sa curiosité un véritable métier. Entrée dans le domaine en 2015, elle raconte son parcours, ses défis dans un univers souvent considéré comme masculin et la passion qui la pousse à ne jamais lâcher son appareil.

Comment est né votre amour pour la caméra ?

Je suis dans ce métier depuis 2015 mais de base, j'ai toujours adoré la caméra. Depuis toute petite, quand je regardais la télévision, je me demandais comment les gens apparaissaient à l'écran. On me disait qu'il y avait des caméramans et moi je me demandais mais les caméramans, ce sont qui ? Des robots ou quoi ? J'avais cette curiosité que je voulais absolument satisfaire. C'est ce qui m'a poussée à aller vers ce métier.

Aviez-vous un modèle qui vous a inspirée ?

Non, je n'ai pas eu de modèle. Je voulais juste satisfaire ma curiosité qui est de savoir qui met les gens dans la télé et comment ça se passe. Petite, je suivais le journal avec beaucoup d'attention, même si c'était encore à l'époque de la télévision noir et blanc. Je posais beaucoup de questions à mon père. Il me disait que c'était le caméraman qui filmait et que je comprendrais mieux en grandissant.

Parlez-nous de vos débuts dans ce métier.

Tout a commencé en 2012, quand j'ai eu mon premier appareil photo lors d'un voyage en Europe. J'ai commencé à prendre des photos et j'ai remarqué qu'elles plaisaient. C'est à ce moment que je me suis dit que j'étais sur la bonne voie, que j'avais trouvé une passion. De là, je me suis lancée et en 2015, j'ai réellement intégré le métier.

Comment trouvez-vous maintenant votre travail au quotidien ?

Ce n'est pas facile, mais c'est une passion. Parfois, le soir, en me couchant, je me demande : « est-ce vraiment moi qui fais ce travail-là ? » Mais c'est ce qui me donne confiance. C'est un métier que beaucoup considèrent comme réservé aux hommes, et pourtant moi, j'aime justement les métiers d'hommes. Alors je me suis dit voilà une opportunité, fonce ! Et j'ai foncé. Même quand je suis malade, si je dois être derrière la caméra, je le fais. Après seulement, je me repose. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Coupes inter-clubs africaines : Les clubs burkinabè, Rahimo FC et l'USFA, arrachent à l'extérieur, leur qualification au second tour

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 29/09/2025 - 23:50

Rahimo FC et l'USFA se sont qualifiés dans la soirée de dimanche, 28 septembre 2025, en allant battre respectivement l'AS Mangasport au Gabon, pour le compte de la Ligue des champions CAF et l'AS Gbohloé-SU au Togo pour le compte de la coupe CAF. En attendant les prochaines journées, prévues dans trois semaines, les deux représentants burkinabè en campagnes africaines savourent leur qualification, historique.

Ils étaient certainement peu, les observateurs qui vendaient chère la peau de ces deux représentants burkinabè à ces compétitions africaines, les résultats aux matchs allés n'ayant pas été confortables.

En effet, si l'Union sportive des Forces armées (USFA) avait assuré le juste minimum au stade du 4-août par un score de 1-0 face à l'AS Gbohloé-SU, les académiciens de Bama, Rahimo FC, avaient eux, concédé un match nul (0-0) à domicile. Des résultats, certes variés, mais moins rassurants.

Reçu à Franceville (Gabon) par l'AS Mangasport, son adversaire, Rahimo FC a réussi à arracher la qualification à l'issue de l'épreuve des tirs au but (2-4) ; les 90 minutes n'ayant pas pu les départager (0-0).

De son côté, à Lomé (Togo), l'USFA ne concède aucune chance à son adversaire d'espérer les tirs au but. Le club burkinabè, qui a ouvert le score dès le retour des vestiaires, va corser l'addition à la dernière minute du match. Carton plein donc pour les représentants burkinabè.

Les prochaines journées (17-19 octobre 2025) affichent Rahimo FC contre l'Espérance sportive de Tunis pour Rahimo FC tandis que l'USFA fera face au Djoliba Athlétic Club de Bamako.

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Immersion patriotique : Entre découverte de soi et éveil au civisme

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 29/09/2025 - 23:45

À l'issue de la première édition de l'immersion patriotique, des jeunes participants livrent leurs impressions. Entre cohésion sociale, esprit de solidarité, discipline militaire et projet personnel, l'expérience a suscité autant de vocations pour l'armée que de choix affirmés pour d'autres carrières, mais tous reconnaissent en avoir tiré des valeurs utiles pour la vie citoyenne.

Michael Sinaré

« L'immersion patriotique m'a d'abord montré le vivre ensemble, la cohésion sociale, la tolérance et la solidarité. Ensuite je peux dire qu'avant l'immersion j'avais peur de m'approcher des hommes de tenue, mais après l'immersion patriotique j'ai remarqué que cette peur est écartée. J'ai eu à apprendre le respect de mes supérieurs et de mes camarades. J'ai appris comment, face à un danger, ce qu'il faut faire pour me sauver et sauver les autres, face à un incendie comment faire pour me protéger et protéger les autres. Enfin, cette immersion patriotique me pousse vraiment à rentrer dans l'armée, car j'ai remarqué qu'il n'y a rien de grave à l'intérieur, seulement faut être honnête, digne, aimer son prochain. »

Ismaël Kadio

« Moi particulièrement j'ai trouvé l'initiative au début comme étant une perte de temps mais sincèrement à la fin du parcours j'étais très, très fier de l'initiative du capitaine car pour une première édition c'est vraiment à féliciter. Si c'est à refaire, moi je participerai bien volontiers. Avec l'ambiance et les valeurs et forces inculquées à l'immersion, je n'hésiterai pas à m'enrôler s'il le faut pour ma patrie. Nous avons appris ce qu'est la solidarité, le patriotisme, le civisme et bien plus, on ne peut pas tout citer. »

Olivia Ouédraogo

« L'immersion patriotique, je l'ai trouvée un peu difficile pour moi. Parce qu'avec les préparatifs du baccalauréat, je ne dormais pas suffisamment. J'étais stressée parce que je voulais réussir mon examen. Donc après le baccalauréat je ne me suis pas bien remise de la fatigue et nous avons été embarquées pour l'immersion. Je me sentais un peu fatiguée. On se réveillait chaque jour très tôt pour suivre la formation. À part cela, la formation était bien. Nous avons appris beaucoup de valeurs. Je me suis fait de nouveaux amis. Je veux être médecin plus tard. Donc, je vais m'inscrire pour poursuivre mes études en médecine. »

Jonas Kaboré

« Je peux dire que nous sommes chanceux d'être la première promotion à faire cela, et c'est quelque chose que j'ai vraiment aimé. Pendant la formation, ils nous ont appris beaucoup de choses. Nous avons appris qu'est-ce qu'un soldat ? Quelle est sa mission ? Comment vivent-ils ? Nous avons appris le respect de la hiérarchie. Nous avons appris comment détecter un sabotage et l'espionnage. À vrai dire on a beaucoup appris pendant cette immersion, surtout quand ils racontent ce qu'ils vivent et rencontrent sur le terrain, c'est vraiment intéressant et si tu écoutes, je vous assure qu'il n'y a pas de plus grande fierté que d'être un soldat. En dehors de l'armée, ils ont appris également certaines valeurs morales telles que la tolérance, le respect, le vivre ensemble. Nous avons également été formés en secourisme. La formation était vraiment impeccable. Cette année, j'ai composé des concours de l'armée. Mon désir, c'est vraiment de rentrer dans l'armée ».

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Madagascar : dissolution du gouvernement après la répression sanglante de manifestations

France24 / Afrique - Mon, 29/09/2025 - 23:32
Madagascar n'a plus de gouvernement. Le président malgache Andry Rajoelina l'a annoncé lundi soir dans une allocution. Cette décision fait suite à des manifestations qui ont fait 22 morts depuis jeudi. Les manifestants, qui protestaient contre les délestages, réclament désormais le départ du président.
Categories: Afrique

Burkina/Kuilsé : Voyage au cœur de la résilience à Kaya

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 29/09/2025 - 22:30

A Kaya une équipe du Gouvernement du Burkina Faso a effectué une mission du 11 au 15 Aout pour évaluer les avancées du Plan Stratégique de Pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Pendant cinq jours, les équipes ont sillonné les sites d'intervention dans les domaines de la nutrition, l'alimentation scolaire et la création d'actifs, rencontrant les communautés, les autorités locales et les acteurs sectoriels. Un voyage au cœur des actions de renforcement de la résilience des communautés.

Kaya, région des Kuilsé, ce mercredi 13 août 2025. Il est un peu plus de 9h. Les premiers rayons du soleil signalent leur présence malgré un ciel nuageux. Dans une salle de réunion à la Direction Régionale de la Santé (DRS), les membres d'une délégation de sectorielles Gouvernementales dont les ministères en charge de l'agriculture ; de la sante ; de l'action humanitaire ; des finances et des staffs du Programme alimentaire mondial (PAM) s'entretiennent. Les sites à visiter sont choisis de commun accord.

Au CSPS de Kaya, la prise en charge des enfants, des femmes enceintes et allaitantes sont permanentes

Quelques temps après, les délégations sortent. Le cap est mis sur le Centre hospitalier universitaire de Kaya, situé dans le secteur 5. Là, les membres de la mission et du PAM visitent le Centre de Récupération et Education Nutritionnel (CREN). Un Centre qui assure la prise en charge des enfants malnutris. Les membres de la mission ont pu échanger avec les premiers responsables. Après ces conversations, la délégation a pris la direction du CSPS de Kaya dans le secteur 6. Le PAM appui cet établissement sanitaire en farine enrichie, en Super Cereal Plus, en Plumpy'Nut, un aliment thérapeutique prêt à l'emploi (ATPE), et en kits de démonstration culinaire. Ces produits ciblent les enfants de 6 à 59 mois et les femmes enceintes/allaitantes.

Le chef de poste, l'infirmier Issa Sawadogo, donnant les détails de la prise en charge des cas

De la vie retrouvée !

Dans l'enceinte du CSPS, le personnel de ce CSPS ne chôme guère. Assis sous les arbres et les hangars, les femmes, chacune tenant au moins un enfant, attendent leur tour de passage. Tour à tour, avec un gobelet, chacune prend sa part de bouillie enrichie pour son enfant. Le regard placide, arrive enfin le tour de Zalissa Sawadogo, originaire du village de Foulsé, commune de Barsalogho. Après avoir fini d'en donner à son bébé, visiblement rassasié, elle se confie à nous : « Quand j'ai accouché cet enfant, je n'avais pas de lait. Avec l'accompagnement du PAM avec la farine enrichie, j'ai pu récupérer mon enfant qui était malnutri. Je n'ai pas de champ mais grâce à cette aide, mes enfants et moi arrivons à tenir le coup ».

Zalissa Sawadogo est originaire du village de Foulsé, dans la commune de Barsalogho.

Même son de cloche pour Aguiratou Sawadogo, de la commune de Pissila, arrivée après une incursion terroriste dans son village, le visage amaigri. « J'ai tout laissé derrière moi pour échapper à la mort. A mon arrivée mon enfant était malnutri. Sans l'aide du PAM il serait mort, je n'en doute point. Voici qu'il a retrouvé la forme. En plus de nous donner de la bouillie enrichie gracieusement, le PAM nous forme sur l'hygiène sanitaire. J'ai seulement qu'un mot de remerciement à leur endroit », remercie-t-elle. En plus de la farine, elle bénéficie de plumpy'Nut l'aliment thérapeutique prêt à l'emploi utilisé par le Programme alimentaire mondial (PAM) au Burkina Faso pour lutter contre la malnutrition chez les enfants ainsi que de l'huile.

Aguiratou Sawadogo, de la commune de Pissila

MISOLA, une unité locale de production de farine enrichie

L'unité est située au cœur de la ville de Kaya au secteur 4. La visite de cette unité a été la dernière étape de cette visite conjointe. On y produit de la farine fortifiée pour les enfants à partir de 6 mois en complément du lait maternel. La particularité de la farine MISOLA c'est qu'elle est très riche pour les enfants. Elle est faite à base de petit-mil, de l'arachide et du soja. Aimée S. Sawadogo, est la responsable de l'unité de production MISOLA Kaya. Elle indique que L'association a été créée depuis 2004.

Et depuis, elle est restée fonctionnelle même si elle était au ralentie. « Mais depuis que nous avons reçu l'appui du PAM en matériel de dernière génération (moulin, torréfacteur, enchasseuse), nous produisons conséquemment », fait-elle savoir. Elle ajoute que les personnes âgées, les malades pots-opérés et les femmes enceintes, peuvent aussi consommer cette farine enrichie. En effet, le PAM, mène des activités de prévention, de traitement des cas de malnutrition.

Aimée S. Sawadogo, est la fondatrice de l'unité de production MISOLA Kaya

La prévention s'étend dans les différentes communes de la région. « Cette assistance vise à prévenir la malnutrition. Il y a le traitement des cas de malnutris au niveau des CSPS chez les enfants, chez les femmes enceintes et allaitantes. Les intrants nutritionnels fournis par le PAM sont des farines enrichies dans lesquelles on trouve les substances nécessaires pour le bien-être des enfants, des femmes enceintes et allaitantes ». C'est dans ce cadre que le PAM appui l'unité de production de farine enrichie MISOLA. Toute chose qui lui a permis d'augmenter sa capacité de production. « Il y a également le renforcement des capacités de ces unités pour les aider à atteindre la certification. L'objectif c'est d'accompagner ces unités à avoir la certification de l'ABNORM » termine-t-elle.

Le don de farine par le PAM au CSPS est permanente

Une belle collaboration

Ce n'est pas Thomas Ouédraogo, de la direction régionale de la santé du Kuilsé, qui dira le contraire. « Effectivement le PAM nous accompagne dans le suivi, la prévention de la malnutrition, de prise en charge des cas de malnutrition aussi bien chez les enfants, que chez les femmes allaitantes et ou enceintes dans nos formations sanitaires », confirme-t-il. Dans le volet prise en charge de la malnutrition, le PAM appuie la Direction régionale de la Santé de Kuilsé en intrants pour la prise en charge des cas mais aussi l'acheminement de ces intrants dans les zones d'accès difficiles. « C'est une belle collaboration », conclut-il.

Thomas Ouédraogo, de la direction régionale de la santé du Kuilsé, apprécie la collaboration avec le PAM

Au regard de ce qu'on a vu, malgré les contraintes aussi bien de l'État et du PAM, il y a véritablement des motifs de satisfaction », apprécie Kadidia Doro/Dao, Chargée d'études au ministère en charge de l'Agriculture. « Dans la journée d'hier, on a visité des réalisations du PAM en lien avec la résilience. On a vue des ouvrages de franchissement, des traitements de ravines, des aménagements CES/DRS, des jardins maraîchers et même des fermes intégrées qui sont en cours de réalisation », rappelle-t-elle.

Mme Kadudia Doro/Dao que ces interventions sont faites selon une programmation communautaire participative.

La journée du 13 août a concerné le volet nutritionnel par la visite du CREN au CHU, le CSPS qui prend en charge des enfants malnutris, les femmes enceintes et allaitantes. La dernière étape a été la visite de l'Unité MISOLA de Kaya. « Ce qu'on doit dire, c'est que ces interventions sont faites selon une programmation communautaire participative. Cela veut dire que les interventions sont faites sur la base réelle des bénéficiaires. C'est quelque chose d'essentiel parce que cela permet de mesurer l'impact des interventions sur les populations », insiste-t-elle.

La farine enrichie MISOLA est fait à base de soja, arachide et de petit-mil

A l'en croire, au-delà de tous les défis, les contraintes que le gouvernement et le PAM rencontrent dans le cadre de la mise en œuvre de ses interventions, il y a des motifs de satisfaction. « Car nous avons pu observer une baisse significative de cas de malnutrition. En terme de résilience, les réalisations ont augmenté la capacité de producteurs bénéficiaires. Elles ont également permis d'augmenter les superficies récupérées. Toutes choses qui capacitent les producteurs. Il y a même une certaine applicabilité des techniques et des technologies apprises aux côtés du PAM sur le terrain. Donc, il y a motif de satisfaction », reconnaît-elle. Dans la région de Kuilsé, le PAM et le Gouvernement burkinabè ne se contentent pas d'apporter de l'aide : ils construisent des ponts vers l'autonomie. Ce reportage témoigne d'un engagement profond qui s'inscrit dans la trajectoire d'un développement voulu et soutenu.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

‘The North Korean Human Rights Movement Is Facing Its Greatest Crisis since It Began in the 1990s’

Africa - INTER PRESS SERVICE - Mon, 29/09/2025 - 20:32

By CIVICUS
Sep 29 2025 (IPS)

 
CIVICUS discusses North Korea’s closed civic space with Hanna Song, Executive Director of the Database Center for North Korean Human Rights (NKDB). Based in Seoul, South Korea, NKDB documents systematic human rights violations in North Korea through testimonies from escapees, and has built the world’s largest private database of such abuses.

Hanna Song

North Korea’s complete isolation and denial of access to independent monitors makes civil society documentation efforts the sole source of credible information on human rights abuses. However, recent funding cuts threaten to dismantle decades of work to preserve survivor testimonies and hold the regime accountable.

What North Korean human rights violations has NKDB documented?

When NKDB first began documenting violations in 2003, testimonies focused overwhelmingly on survival during the ‘Arduous March’ of the 1990s, a period of severe famine that killed hundreds of thousands of North Koreans. People described the collapse of the food distribution system, with families torn apart and entire communities struggling with famine. At the time, violations were framed through the lens of survival – the right to food and life – revealing the state’s neglect of basic needs.

Over time, as more escapees shared their experiences, it became clear these violations weren’t limited to famine periods but were part of a systematic pattern of abuse. The landmark 2014 United Nations (UN) Commission of Inquiry report solidified this understanding. It documented widespread violations, from political prison camps to enforced disappearances, persecution on political and religious grounds and torture, and concluded that crimes against humanity were – and continue to be – perpetrated by the North Korean state.

There has been little improvement in the years since. The government has tightened information restrictions, further isolating people from the outside world. The COVID-19 pandemic exacerbated this isolation, closing borders, worsening economic hardship and reducing the already small number of defections, making testimony collection harder. Most recently, the regime’s decision to dispatch young soldiers to Russia has raised additional alarm, as it has exposed minors and young adults to forced labour and potential involvement in armed conflict.

Despite evolving circumstances, the underlying reality remains unchanged: North Korea continues to operate a system of control that denies people the most basic rights and freedoms.

How does NKDB monitor human rights violations?

North Korea permits no independent human rights monitoring or reporting within its borders. Even the UN has never been granted investigative access despite repeated requests. This complete isolation means monitoring organisations must rely on escapee accounts, making testimonies from defectors and refugees indispensable windows into a society the regime keeps hidden.

NKDB conducts secure and confidential interviews with escapees after they have resettled in South Korea. There are around 34,000 people. We document experiences ranging from arbitrary detention and torture to forced labour and religious persecution. Although the sharp decline in recent defections has reduced new testimonies, the information we collect remains critical. When combined with satellite imagery, open-source intelligence and other remote monitoring tools, these first-hand accounts allow us to identify patterns of repression and preserve survivor voices for history and accountability.

Through this work, we’ve built the largest private database on North Korean human rights abuses, containing over 88,000 documented cases based on interviews with more than 20,000 people. This database forms the foundation for UN reports, government policy and international advocacy, and lays the groundwork for future transitional justice processes.

But we don’t stop at documentation. We have in-house counsellors and social welfare workers who provide psychosocial support to escapees after they share their testimonies. For many, recounting traumatic experiences is retraumatising. We don’t abandon them after the interview process, but provide them ongoing counselling and practical support to help them process their experiences, heal and rebuild their lives. In this way we have preserved critical evidence while preserving the dignity and wellbeing of those who entrust us with their stories.

How has civil society documentation influenced policy and international awareness?

Civil society documentation has profoundly influenced international attention and responses to North Korea’s human rights situation. For instance, NKDB’s research on overseas workers has highlighted the critical intersection between security and human rights. While the focus is often on sanctions or weapons proliferation, our work ensures North Korean people’s rights aren’t forgotten, even amid emerging Russia-North Korea ties.

By documenting how North Korean workers are exploited abroad – through wage confiscation, movement restrictions and state surveillance – we provide evidence for human rights-based policy approaches. In a context as closed as North Korea, civil society testimonies and evidence form the foundation for major human rights reports by governments, UN special rapporteurs and international bodies. Without this documentation, there would simply be no reliable record of the scale, scope or persistence of human rights abuses in North Korea. Our work preserves truth, amplifies the voices of survivors and keeps the international community accountable to its responsibility to act.

What has been the impact of recent US funding cuts?

US withdrawal has caused a huge crisis. For two decades, the USA played a unique role in sustaining the global movement for truth, justice and accountability for the people of North Korea. It was the only government that provided consistent and large-scale support for documenting human rights abuses in North Korea. In the absence of alternative funding, this support enabled much of the North Korean human rights movement to exist. Now that movement is facing its greatest crisis since it began in the 1990s.

For escapees who depend on civil society organisations (CSOs) for therapy, counselling and reintegration support, this freeze has meant a loss of essential services. It has also weakened the ability of survivor empowerment groups and information dissemination organisations to train defectors as advocates, challenge the regime’s information blockade and bring credible evidence to the international community. In our case, the suspension of funding threatens the infrastructure we have built since 2003.

The impact is also symbolic: it sends North Korean escapees and victims who have risked everything to tell their stories the chilling message that their voices don’t matter.

Impacts go far beyond civil society. Human rights documentation challenges the secrecy, denial and impunity on which authoritarian regimes thrive. It provides credible evidence that informs international pressure, prevents the regime rewriting history and generates the intelligence needed to understand the regime’s inner dynamics in the absence of conventional diplomacy. All that infrastructure –databases, testimonies, training programmes and survivor networks — is at risk of being dismantled.

How are you adapting and finding alternative resources?

Faced with declining funding and challenging conditions, NKDB and other CSOs have adopted multiple adaptation strategies. Collaboration is central: by working together with other CSOs, academic institutions and advocacy groups, we pool expertise, share methodologies and sustain initiatives despite disruptions.

We’ve also actively engaged with the public to build grassroots support. Our public exhibition in Seoul makes North Korean escapee stories tangible for residents and international tourists. By translating statistics into human-centred experiences, the exhibition reminds visitors of the issue’s urgency while encouraging broader community engagement and cultivating supporters who can advocate and contribute in the long term.

What urgent actions should the international community take?

Given these critical realities, the international community must prioritise restoration and expansion of funding for advocacy, documentation and research. Adequate support ensures CSOs maintain capacity, pursue high-impact initiatives and respond to emerging crises like young soldiers’ deployment to Russia.

Beyond funding, capacity development support is crucial, including training in digital security and evidence verification. The international community must facilitate access to decision-making forums where civil society findings directly inform policymaking through UN bodies and diplomatic engagements.

Critically, human rights and security are deeply intertwined. Documentation provides real-time intelligence on North Korea’s internal dynamics, essential for informed diplomacy. The international community should ensure human rights remain central in broader diplomatic efforts.

Finally, cross-border collaboration among CSOs, governments and academic institutions must be strengthened. This amplifies credible evidence while sustaining networks capable of long-term monitoring. It ensures the human rights ecosystem survives political uncertainty and funding disruptions. To prevent years of progress unravelling, the international community must act decisively, strategically and urgently.

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North Korea: ‘It is time for the international community to adopt a ‘human rights up front’ approach’ CIVICUS Lens | Interview with Greg Scarlatoiu 06.Oct.2023
North Korea: ‘Many women escape to experience the freedoms they are denied’ CIVICUS Lens | Interview with Kyeong Min Shin 07.Nov.2022

 


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Bobo-Dioulasso : 72 heures d'activités pour célébrer la Journée mondiale du pharmacien

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 29/09/2025 - 20:09

Le Conseil régional de l'Ordre des pharmaciens de Bobo-Dioulasso a commémoré la Journée mondiale du pharmacien, célébrée chaque 25 septembre. Pour cette édition 2025, les pharmaciens de la région ordinale de l'Ouest ont organisé, du 25 au 27 septembre, trois jours d'activités commémoratives sous le thème : « Pensez pharmacien, Pensez santé ».

Au programme, un don de sang, des émissions radiophoniques et un cross santé ont rythmé ces 72 heures, témoignant de l'engagement du corps pharmaceutique en faveur de la santé publique. La clôture est intervenue le samedi 27 septembre 2025 par une activité sportive qui a réuni pharmaciens, collaborateurs et partenaires.

La clôture, le samedi 27 septembre, a été marquée par un cross santé, véritable moment de cohésion entre les acteurs

Instituée en 2009 par la Fédération internationale pharmaceutique (FIP), la Journée mondiale du pharmacien vise à mettre en lumière l'importance de la profession dans la prévention, le traitement et l'accompagnement des patients. Elle rappelle le rôle crucial des pharmaciens dans l'accès équitable aux médicaments et encourage la recherche pharmaceutique face aux nouveaux défis de santé.

À Bobo-Dioulasso, le CROP a voulu donner à cette commémoration un caractère participatif et inclusif. Le 25 septembre, en collaboration avec le Centre national de transfusion sanguine, pharmaciens, auxiliaires de vente, délégués médicaux et grossistes ont uni leurs forces pour une collecte de sang. « Cet élan de solidarité reflète notre engagement pour la santé de tous », a souligné le président du CROP-Bobo, Dr Abdou-Azize Djiré.

« Cet élan de solidarité reflète notre engagement pour la santé de tous », a souligné le président du CROP-Bobo, Dr Abdou-Azize Djiré

Trois jours d'activités au service de la santé

Le programme a été riche et varié. Dès le 25 septembre, une émission radiophonique a abordé la question sensible des jeunes et des substances psychoactives sur les ondes de la radio LPC. Le lendemain, Radio Oméga a accueilli une autre émission consacrée à la place du pharmacien comme acteur principal du système de santé.

Les pharmaciens de la région ont non seulement célébré leur profession, mais aussi réaffirmé leur engagement à œuvrer pour une meilleure santé des populations

La clôture, le samedi 27 septembre, a été marquée par un cross santé, véritable moment de cohésion. « Le sport, c'est la santé. Au-delà de l'exercice physique, cette activité symbolise notre communion d'esprit et notre volonté de travailler ensemble pour l'intérêt supérieur de nos concitoyens », a déclaré Dr Djiré.
Les pharmaciens jouent un rôle de première ligne dans le système de santé. Leur proximité avec les populations, leur implication dans la prévention et leur disponibilité font d'eux des acteurs incontournables. À travers ces 72 heures de commémoration, les pharmaciens de la région ont non seulement célébré leur profession, mais aussi réaffirmé leur engagement à œuvrer pour une meilleure santé des populations.

Le 25 septembre, en collaboration avec le Centre national de transfusion sanguine, pharmaciens, auxiliaires de vente, délégués médicaux et grossistes ont uni leurs forces pour une collecte de sang

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Caisse nationale de sécurité sociale : Harouna Traoré prend les commandes de l'agence de Banfora

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 29/09/2025 - 19:47

Harouna Traoré a été officiellement installé dans ses fonctions de chef d'agence de la Caisse nationale de sécurité sociale de Banfora ce lundi 29 septembre 2025. Cette cérémonie a été présidée par la directrice régionale de Bobo-Dioulasso, Désirée Larissa Oualy, en présence du personnel. Le nouveau responsable a promis d'insuffler une dynamique participative, où chaque agent de l'agence de Banfora pourra contribuer à l'atteinte des objectifs de la CNSS.

Depuis le 23 mai 2025, date du départ à la retraite de l'ancien chef d'agence, Sibiri Serra, l'agence de Banfora fonctionnait sous la conduite intérimaire d'Aidi Ouédraogo. Cette situation, bien que gérée avec professionnalisme, avait créé un manque de stabilité, selon les responsables régionaux de la CNSS. Aujourd'hui, l'agence de Banfora a désormais un nouveau chef d'agence en la personne de Harouna Traoré.
Avant cette nomination, Harouna Traoré officiait à la direction de la communication et de la qualité à la direction générale de la CNSS à Ouagadougou. Ce parcours lui a permis d'acquérir une solide expérience qu'il entend désormais mettre au service de l'agence de Banfora. Dans son mot de remerciement, le nouveau chef d'agence a exprimé sa gratitude à l'endroit de la direction générale pour la confiance placée en lui.

Le personnel de la CNSS de Banfora présent à l'installation du nouveau chef d'agence

Harouna Traoré a ainsi exprimé sa détermination à poursuivre la feuille de route tracée par la direction générale. Avant d'insister sur la nécessité de placer les assurés au centre de toutes les actions. « Avec mes nouveaux collaborateurs, nous allons mettre tout en œuvre pour offrir des services de qualité aux assurés, qui sont nos frères, nos sœurs, nos parents. Ils seront au cœur de nos préoccupations. Ils doivent se sentir écoutés et bien servis », a-t-il déclaré, dans une volonté manifeste de renforcer la proximité entre l'institution et ses bénéficiaires.

Harouna Traoré a exprimé sa détermination à poursuivre la feuille de route tracée par la direction générale

Un tournant décisif dans la consolidation des acquis

L'installation du nouveau chef d'agence sonne comme un nouveau départ pour l'ensemble du personnel et des partenaires de la CNSS de Banfora. Elle marque aussi la fin d'une période de transition et l'ouverture d'une ère nouvelle placée sous le signe du renforcement des services sociaux. Dans son allocution, la directrice régionale de Bobo-Dioulasso, Désirée Larissa Oualy, a salué l'arrivée de « ce responsable très attendu ».

La photo de famille

« C'est une grande joie qui m'anime aujourd'hui. Le départ de l'ancien chef avait quelque peu déséquilibré le navire. Avec cette installation du chef d'agence, nous pouvons désormais poursuivre sereinement les missions assignées à la CNSS », a-t-elle déclaré. Elle a rappelé que la mission de l'agence de Banfora, véritable direction régionale en miniature, reste de veiller au paiement des prestations et à la collecte des cotisations sociales.

À l'endroit du nouveau chef, elle a prodigué des conseils axés sur l'humilité, la fermeté et le respect des collaborateurs comme des assurés. « Les assurés sont au centre de tout ce que nous faisons, ils sont notre raison d'être. Le chef doit imprimer le rythme, mais il doit aussi traiter ses collaborateurs avec humanisme », a-t-elle insisté.

La directrice régionale de Bobo-Dioulasso, Désirée Larissa Oualy, a salué l'arrivée de « ce responsable très attendu »

Pour elle, l'arrivée d'un nouveau chef marque un tournant décisif dans la consolidation des acquis et l'amélioration des services rendus aux assurés sociaux de la région de Tannouyan (ex-Cascades).
Elle a par ailleurs rappelé la nécessité pour le nouveau chef de « mettre la main à la pâte » pour insuffler la dynamique de travail à ses équipes. « Il faut être ferme quand il le faut, mais aussi courtois, endurant et à l'écoute. Le rythme de travail dépendra de lui », a-t-elle conseillé. L'installation de Harouna Traoré marque une nouvelle étape pour l'agence CNSS de Banfora, appelée à renforcer sa proximité avec les assurés et à assurer la continuité des missions de protection sociale.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

L’UE tente de sauver son accord commercial avec le Maroc via une clause controversée sur le Sahara occidental

Euractiv.fr - Mon, 29/09/2025 - 19:28

Contrainte par un arrêt de la Cour de justice de l’UE, la Commission cherche à réviser son accord commercial avec le Maroc, sans toutefois rompre avec Rabat. Au cœur du dossier : le statut controversé du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1975 reconnue par l’ONU comme un territoire non autonome.

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Categories: Union européenne

Pétrole ou chômage, l'Écosse hésite

Le Monde Diplomatique - Mon, 29/09/2025 - 19:23
Alors que le Parti national écossais (SNP) a longtemps misé sur le pétrole pour asseoir l'indépendance de l'Écosse, la première ministre Nicola Sturgeon, issue de ses rangs, a récemment semblé opérer une volte-face. Mais remplacer un tissu productif organisé autour de l'« or noir » s'avère d'autant plus (...) / , , , , , , , , - 2022/10

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