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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 12 hours ago

Sidi Bel-Abbès: 3ème session de formation de secouristes

Mon, 24/07/2017 - 11:52

Dans sa politique entamée dans le but de former un secouriste pour chaque famille, la Direction de la protection civile de Sidi Bel-Abbès, a inauguré la troisième session de formation de l’année 2017 au profit de volontaires, voulant s’initier aux premiers gestes de secours. Cette troisième session va durer 21 jours et cela à partir d’hier 23 juillet. Des cadres de la Protection civile assureront la formation des bénévoles qui seront utiles en cas d’accidents pour apporter les premiers secours avant l’arrivée des sapeurs pompiers.

Categories: Afrique

Réforme de l’administration: Ce monstre qui bloque…

Mon, 24/07/2017 - 11:51

Le décollage de l’Algérie ne peut se faire que si les services publics cessent d’être un frein bureaucratique qui bloque les initiatives et bride les volontés.

La scène se passe dans l’une des mairies de la wilaya d’Alger. Un homme dans la quarantaine, bien habillé, propre sur lui-même, attaché-case à la main, lunettes de vue et affichant l’attitude d’une personne bien élevée, se présente à un guichet de l’état civil pour retirer un papier. Il échange quelques propos polis avec la préposée puis, graduellement, le ton monte et se transforme en querelle de chiffonniers.

Au bout d’un moment, la voix soprano de la guichetière prend le dessus et inonde le citoyen, qui battait en retraite, de divers quolibets. Juste après, deux agents de la sécurité aux cheveux rasés et aux visages hérissés de barbes de trois jours, surgissent avec des éclairs fusant des yeux, le cernent et le conduisent à l’intérieur d’un cagibi près de l’entrée.
Quelque minutes plus tard, l’homme ressort rouge de colère, les épaules voûtées par l’humiliation qu’il a dû ressentir et quitte les lieux sans avoir réglé son problème.

Ailleurs, dans un autre quartier, un groupe d’administrés patiente au pied du mur d’un bâtiment gouvernemental en prévision de l’ouverture d’une porte étroite gardée par un vigile aux bras musclés et croisés sur sa poitrine.
Les dossiers chevillés au corps, le visage fermé, ils paraissaient anxieux comme si leur vie dépendait de la formalité qu’ils attendaient de remplir sous le soleil impitoyable de l’après-midi. Soudain, sortant de sa léthargie estivale, l’auguste assemblée s’est mise à s’animer, à bruire et, enfin, à râler après que le gardien a fait rentrer une de ces relations à peine arrivée. En guise de réponse, et s’exprimant d’une inflexion impériale, le portier a sommé les critiques de se taire sinon, avait-il laissé entendre, il allait faire place nette en chassant les récalcitrants.

De telles avanies sont loin d’être rares. Les Algériens subissent depuis toujours la toute-puissance despotique de leur administration, «cet organe de contrôle opaque et dépourvu de volonté», selon l’expression d’un habitué de ses arcanes.

Un Léviathan sourd, muet, hermétique qui ne s’ouvre facilement qu’aux habiles négociateurs possédant l’entregent et la connaissance nécessaires pour décoder son fonctionnement mystérieux. Des truchements qu’il faut en retour récompenser en valeur ou en service. Au Canada, pour prendre un exemple, les services publics attribuent le qualificatif de «client» à leur usager car celui-ci a acheté la prestation en s’acquittant de ses impôts. Chez nous, du simple factotum au responsable de telle ou telle département, les ronds-de-cuir disposent d’un indiscutable pouvoir régalien.

Pourtant, l’administration est une vieille invention humaine dont l’utilité se résume à la facilitation de la vie dans la cité. Sa fondation remonte à la Chine ancienne et même, d’après des avis, à Babylone du roi Hammourabi qui avait établi, plus de deux mille ans avant J.-C., son fameux Code pour gérer son royaume.

Cette organisation civile, dont le nom vient du verbe latin administrare qui signifie aider, fournir ou diriger, doit être neutre et servir l’intérêt général sinon elle devient un monstre qui se nourrit des meilleurs volontés. Mais sous notre ciel «les commis confondent leur personne et leur fonction, estime le chef d’une petite entreprise qui cherche à se délocaliser «dans un pays où l’intelligence n’a pas besoin d’une légalisation par un gratte-papier de daïra.» Selon lui, certains fonctionnaires ont «privatisé les démembrements de l’Etat et agissent en contravention avec ses intérêts».

Or, l’Etat a aujourd’hui le souci de créer les conditions d’un décollage économique irréversible, d’encourager l’activité, de susciter les initiatives productives.

Le pays passe par une crise sévère et ne peut plus compter sur la rente pétrolière. C’est d’audace, d’innovation, de savoir-faire, de compétence et d’imagination fertile dont il a besoin pour former sa richesse.

Toutefois, «l’administration algérienne demeure vorace en temps et en papier, frustrante pour les porteurs de projets et les créateurs, extrêmement procédurière, lente, apathique, égocentrique, en un mot inefficace et contre-productive, comme le regrette sous le sceau de l’anonymat un ancien haut fonctionnaire aujourd’hui à la retraite. Elle agit comme un grand facteur bloquant et fonctionne avec des rouages édentés qui tournent au ralenti et, parfois, à l’envers» et cette culture, mine de rien, est en train de sceller le sort du pays.

Categories: Afrique

Fièvre aphteuse: 22 mille vaches vaccinées

Mon, 24/07/2017 - 11:50

La campagne de vaccination des têtes de bovins contre la fièvre aphteuse est toujours d’actualité nous précisa une responsable au niveau de l’inspection vétérinaire relevant de la Direction de l’agriculture d’Oran.

Après avoir reçu 26.800 doses de vaccins contre la fièvre aphteuse, les services vétérinaires ont relancé l’opération de vaccination». Il est à signaler que cette campagne de vaccination, il y a plus d’une semaine après le constat amer des inspecteurs vétérinaires, lors de leurs sorties sur le terrain de plusieurs foyers de fièvre aphteuses où ils ont recensé plus de 186 cas dans des exploitations agricoles à Ain El Turck et Es Sénia. C’est en ce sens, que lesdits services ont pris toutes les mesures nécessaires pour la vaccination des vaches bovines au nombre de 22 mille têtes comptabilisées au niveau de la wilaya d’Oran. Selon la même source, la campagne a été précoce et ce, dans le but d’éviter de ce qui s’est passé l’année dernière où un grand nombre de vaches sont mortes dans des exploitations à Ain El Turck et Mers El Kébir. Une fois cette campagne achevée, l’inspection lancera la deuxième étape de l’opération sachant que les services de l’inspection vétérinaire ont organisé déjà des campagnes de sensibilisation au profit des éleveurs dans les différentes exploitations agricoles pour les inciter à collaborer pour la réussite de l’opération de vaccination.

Categories: Afrique

Les expropriés de la pénétrante de Béjaïa: « Payez-nous nos indemnisations! »

Mon, 24/07/2017 - 11:48

La «trêve» n’a été que de courte durée, le rituel de fermeture des routes par les citoyens s’invite de nouveau dans la wilaya de Béjaïa.

Depuis le début du mois en cours, ce fléau a réapparu à trois reprises sur les routes de Béjaïa, devenues un enfer pour les usagers en cette période estivale. Après l’action musclée sur la Route nationale 09, reliant Béjaïa à Sétif au niveau de Tala Khaled (Aokas), oeuvre des citoyens de la région, c’était ensuite au tour de la RN26 de subir un blocus à l’entrée de la commune d’El Kseur, les automobilistes étaient alors contraints de passer par Amizour pour contourner cette route et gagner le chef-lieu de wilaya.

Hier, cet important axe routier a fait de nouveau parler de lui. Des citoyens touchés par l’emprise de la pénétrante autoroutière de Béjaïa sont venus réclamer leurs indemnisations suite à l’expropriation de leurs terrains dans le cadre de la pénétrante autoroutière. Ces mêmes propriétaires terriens des régions situées à proximité du tracé de la pénétrante se sont déplacés au chef-lieu de la wilaya de Béjaïa pour exiger le paiement des indemnisations liées à l’expropriation de leurs terrains sur le tracé de la pénétrante.

Alors que les expropriés des communes voisines ont été régularisés, ceux d’El Flaye, au nombre de 200, attendent toujours leurs dûs. «Nous avons satisfait toutes les démarches et répondu à toutes les exigences de l’administration des Domaines, mais à ce jour, nous n’avons reçu aucun centime», indiquait alors le porte-parole des expropriés. Les protestataires parlaient d’ «injustice» et attendaient de voir leur situation régularisée, faute de quoi «le recours à d’autres actions musclées n’est pas à écarter», menaçaient-ils.

Hier, ils ont mis à exécution leur menace en recourant à la fermeture de la RN 26. Une action qui n’a pas été sans conséquences sur le trafic routier. Les usagers contraints à de longs détours n’ont pas manqué de souligner leur mécontentement. «Ils ferment les routes. Ça n’a aucun sens. J’ai fait un détour de plus de 2 heures pour rallier la ville de Sidi Aich et des centaines d’automobilistes sont bloqués sur la route qui mène de Takrietz vers Zountar et le CW173 qui sont débordés», raconte un citoyen. «Il n’y a que les pauvres citoyens qui pâtissent de ces actes», indique un usager.

«Le non-paiement (indemnisation) des propriétaires des terrains cédés au niveau d’Aghmadh (Tassifth) pour l’autoroute n’explique par cet acharnement à pénaliser ceux qui n’ont aucun tort dans l’affaire», s’insurge un autre de la même région mais non concerné par l’indemnisation. «Ma famille, qui devait prendre le train d’Alger à partir de Sidi Aich à 7h20, l’a finalement raté», raconte un autre qui regrette la passivité des pouvoirs publics, en ironisant «tant que ce n’est pas un café littéraire vous pouvez couper les routes autant que vous voulez». Une sentence au sens le plus large du regret qu’éprouvent les usagers des différents axes routiers de la wilaya de Béjaïa. Une région réputée incertaine pour les déplacements.

Categories: Afrique

El Bahia veut éradiquer ses déchets spéciaux dangereux

Mon, 24/07/2017 - 11:45

La direction de l’environnement de la wilaya d’Oran a lancé une étude visant à établir un plan d’urgence pour la gestion des stocks des déchets spéciaux et déchets spéciaux dangereux, a-t-on appris auprès de la directrice locale de cette même administration.
Cette étude fait suite au plan de gestion des déchets spéciaux et déchets spéciaux dangereux de la wilaya d’Oran, présentée il y a deux mois et qui a permis d’établir un diagnostic sur leur nature et leurs quantités. La première étude, réalisée par le cabinet d’études environnementales et risques industriels (Ceeri) a révélé que plus de 200 000 tonnes de ce type de résidus sont générées annuellement au niveau de la wilaya d’Oran.

Categories: Afrique

Dommage collatéral de la restriction des importations: La fin du chocolat

Mon, 24/07/2017 - 11:43

Les conséquences de la restriction des importations commencent à se faire sentir sur certains produits spécifiés comme étant «complémentaires». Le chocolat ainsi que différentes sortes de fromage font partie du lot.

En effet, les prix de ces derniers connaissent depuis un moment une envolée fulgurante dans les marchés de gros. De nombreux commerçants qui se sont dirigés vers ces marchés, ont expliqué cette flambée par une importante baisse de l’offre. Par conséquent, des tonnes de ces produits sont stockées dans des conteneurs.

S’ajoute à cela, la nonchalance des autorités concernées. Ainsi, les prix des diverses marques de chocolat ont augmenté de 30%. On peut d’ailleurs constater que certaines de ces marques ont atteint 200 DA la tablette alors qu’elles étaient affichées il y a à peine une semaine à 150 DA dans le marché du détail. Cela s’est également répercuté sur les biscuits importés.

Par ailleurs, le fromage est lui aussi touché par cette hausse. On cite le gruyère et le fromage rouge qui ont dépassé les 1 800 DA alors qu’ils étaient à 1 000 DA. On a expliqué en outre que ces prix sont encore appelés à augmenter à partir de la semaine prochaine.

Cela concernera tous les produits figurant sur la liste des produits «de large consommation» interdits d’importation. Cette situation va davantage avoir des conséquences directes sur le pouvoir d’achat des Algériens déjà détérioré par la chute des prix du pétrole.

Categories: Afrique

Trump inquiète les chercheurs à propos du Sida

Mon, 24/07/2017 - 11:40

Les Etats-Unis sont historiquement le plus gros contributeur à la lutte
contre le sida, et de loin: ils représentent à eux seuls plus des deux tiers des financements gouvernementaux internationaux. L’an dernier, ils ont consacré 4,9 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) à des programmes de lutte contre le sida, très loin devant le Royaume-Uni (645,6 millions) et la France (242,4). Or, le président Donald Trump propose de réduire ces dépenses dans le budget 2018, actuellement en discussion au Congrès, pour un montant global évalué à plus d’un milliard de dollars par l’ONG américaine Health Gap. «Des vies risquent d’être perdues inutilement», s’inquiète la chercheuse sud-africaine Linda-Gail Bekker, présidente de l’International Aids Society (IAS), qui coorganise la conférence de la lutte contre le sida qui se tient à Paris.

Categories: Afrique

Un glacier momifie un couple pendant 75 ans

Mon, 24/07/2017 - 11:37

Il s’agit d’un cordonnier et de sa femme institutrice, retrouvés momifiés dans un glacier du sud de la Suisse, 75 ans après leur disparition au cours d’un orage. Ils ont été inhumés samedi dernier près de leur village natal, en présence de leurs deux filles survivantes. La cérémonie s’est déroulée dans l’église de Savièse (canton du Valais), à quelques kilomètres de Chandolin d’où ils étaient originaires.

Categories: Afrique

61 harraga interceptés en deux jours, ils tentaient de rejoindre les côtes Espagnoles

Mon, 24/07/2017 - 11:34

Depuis le début de l’été, les unités des gardes-côtes ont intercepté de nombreuses embarcations de fortune.

Ça reprend de nouveau. Le feuilleton des embarcations de fortune se poursuit. Après une accalmie, le mouvement s’intensifie ces derniers temps. Hier, 24 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés, tôt dans la matinée au large de Cap Carbon (Arzew), par les unités des gardes-côtes d’Oran. Ces candidats à l’émigration clandestine, dont deux femmes, trois mineurs et un bébé de 4 mois, sont tous de nationalité algérienne. Ces derniers se trouvaient à bord d’une embarcation en polyester et un Zodiac pneumatique pour rejoindre les côtes espagnoles.

Ils ont été interceptés, à deux heures du matin, à 14 miles de cap Carbon, par une patrouille des gardes-côtes d’Oran, indiquent les éléments de la sécurité. Selon les informations des gardes-côtes, ces harraga avaient pris la mer à minuit, dimanche, à partir de la plage de Kristel (Gdyel), à l’est d’Oran. Ils ont été remis aux services concernés pour enquête avant leur présentation au tribunal territorialement compétent. Cette tentative vouée à l’échec n’est pas la seule. Vendredi dernier, une tentative d’émigration clandestine a été déjouée par les éléments des gardes-côtes au large de Skikda, a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. Selon la même source, quelque 37 individus ont été interceptés au large de Skikda à bord d’une embarcation pneumatique alors qu’ils tentaient de traverser clandestinement la mer Méditerranée pour rallier le sud de l’Europe. Depuis le début de l’été, les unités des gardes-côtes ont intercepté de nombreuses embarcations de fortune. Il y a lieu de rappeler que des milliers d’Algériens ont choisi de rejoindre les pays européens à bord des embarcations de fortune dont nombreux d’entre eux ont péri au large de la Méditerranée. Ce phénomène qui avait secoué le gouvernement algérien en pleine embellie financière risque de revenir en force. Devant le contexte difficile marqué par la crise économique et l’absence de perspectives prometteuses, les jeunes reprennent le chemin de la mer pour joindre ce qu’ils qualifient d’eldorado. Alors que le gouvernement est pris par la question des migrants subsahariens dont les flux prennent de l’ampleur, les Algériens fuient le pays à la recherche d’un avenir meilleur.

Dans un récent rapport établi par le gouvernement espagnol, pas moins de 10.108 immigrés sont rentrés irrégulièrement en Espagne au 9 juillet dernier. Certes, la plupart sont des Libyens et des Marocains, mais le rapport évoque également la présence de nombreux Algériens qui sont estimés à plus de 500 personnes. «Au rythme où croit l’immigration, 2017 sera la pire année», s’alarment les autorités espagnoles. Qu’est-ce qui favorise ce phénomène? Le ministre de l’Intérieur espagnol n’a pas été par quatre chemins pour dire tout simplement que «c’est le beau temps». Ce n’est pas tout.
Les passeurs ont dû constater un relâchement dans le dispositif de surveillance des côtes, ce qui les a encouragés davantage à reprendre leur activité. Pris par les flux migratoires des Africains, le gouvernement algérien a tendance à sous-estimer le mouvement des harraga. Au moment où il tente de gérer ces flux en reconduisant les réfugiés chez eux, ses ressortissants prennent le chemin de la mer pour rejoindre l’Europe. Par ailleurs et en vue de faire face à cette nouvelle vague, les pays européens ne sont pas restés les bras croisés. Les pays de l’UE se sont dotés lundi dernier de nouvelles règles pour pouvoir empêcher l’export vers la Libye de canots gonflables et moteurs hors-bord utilisés par les migrants cherchant à rejoindre l’Europe par la Méditerranée.
La décision a été prise lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE à Bruxelles, largement consacrée à la Libye, d’où embarque la quasi-totalité des migrants arrivant sur les côtes italiennes. Le Conseil de l’UE «a introduit des restrictions sur l’exportation et l’approvisionnement en Libye de bateaux gonflables et de moteurs hors-bord», a-t-il indiqué dans un communiqué, précisant que le but était de «briser davantage le «business modele» des passeurs et des trafiquants d’êtres humains».

Categories: Afrique

Khenchela: 4 personnes décèdent asphyxiées dans un puits à douar El Menzel

Mon, 24/07/2017 - 11:32

Quatre (4) personnes, dont trois de la même famille, sont mortes dimanche en fin d’après-midi dans un puits à Douar El Menzel dans la commune d’El Hamma dans la wilaya de Khenchela, a-t-on appris auprès du service de la protection civile.

Selon l’officier de permanence de la protection civile, la première victime était descendue pour nettoyer le puits de huit (8) mètres de profondeur quand elle a eu un malaise dû au gaz toxique généré par le moteur de la pompe du puits, soulignant que c’est en voulant porter secours à la première victime que les autres membres sont successivement descendus dans la cavité.

Les éléments de la protection ont retiré du puits les quatre victimes inconscientes, âgées entre 20 et 26 ans, a indiqué cet officier, précisant que les premiers soins leur ont été prodigués sur place, avant qu’elles ne succombent dès leur admission aux urgences de l’hôpital Ahmed Benbella, du chef-lieu de wilaya.

Les services de la protection civile ont également souligné qu’une cinquième personne, la dernière à descendre dans ce puits a été secourue par les citoyens.

Une enquête a été aussitôt déclenchée par les services compétents pour établir les circonstances précises de ce drame, a-t-on indiqué.

Categories: Afrique

Algérie: 2.810 hectares, irriguée sous pivots, consacrés aux cultures fourragères dans la wilaya de Ghardaïa

Mon, 24/07/2017 - 11:30

Une surface agricole de , pour soutenir l’essor de la filière lait dans la wilaya de Ghardaïa, a indiqué à l’APS le directeur des services agricoles (DSA).

La luzerne constitue la culture fourragère dominante avec une superficie de 1.175 ha, soit plus de 41,81% de la superficie fourragère totale, suivie du maïs ensilage avec une superficie de 1.160 ha (41%), puis l’orge avec 320 ha (11%) et l’avoine avec 150 ha, a précisé M. Mustapha Djaâboub.

Bien adaptées aux conditions climatiques et à l’environnement aride de la région, ces cultures fourragères se sont avérées indispensable pour renforcer significativement le développement de la filière lait en amont et à améliorer la qualité du produit et le rendement, a-t-il souligné.

La pérennité et l’augmentation de la production laitière dans la wilaya est strictement liée au développement de la culture fourragère, a soutenu le DSA, ajoutant que la formation des agriculteurs aux techniques culturales et à l’extension des cultures fourragères reste primordiale.

L’élevage représente l’une des principales composantes de l’économie oasienne de la wilaya Ghardaïa. Ce secteur constitue une source importante de revenus pour la population locale et contribue au maintien de l’équilibre écologique de la région, a estimé M. Djaâboub.

L’essor que connait la filière de lait dans la wilaya de Ghardaïa est favorisé par plusieurs facteurs, notamment l’augmentation du cheptel laitier bovin estimé actuellement à prés de 4.000 vaches laitières, l’amélioration du taux de vêlage et l’accroissement des superficies de production de fourrage et de maïs ensilage destiné à la fabrication d’aliment de bétail.

Dans cette perspective, de nombreux investisseurs envisagent de créer dans la wilaya de Ghardaïa de nouvelles exploitations agricoles intégrées alliant l’élevage bovin laitier, la production fourragère et la production de lait et ses dérivés.

Le développement de la filière dans la wilaya vise à pérenniser et accroître la production tout en garantissant la qualité des procédés de pasteurisation, en encourageant la création de nouvelles unités de transformation et de pasteurisation afin de favoriser la conservation sans porter atteinte aux propriétés gustative du lait, a souligné le responsable de la DSA.

Actuellement, plus de 1,2 million de litres de lait frais sont produit mensuellement dans la wilaya de Ghardaïa, signale-t-on.

APS

Categories: Afrique

Un jeune algérien arrêté à l’aéroport de Dubaï

Mon, 24/07/2017 - 11:22
Un jeune touriste algérien a été arrêté à l’aéroport de Dubaï pour agression et vol, a rapporté hier le journal électronique Gulf News.

L’Algérien âgé de 18 ans a agressé et volé 1 500 dirhams à son colocataire de nationalité égyptienne en avril dernier. Il lui aurait porté, selon la même source, un coup à l’aide d’un tournevis.
Le verdict contre ce jeune algérien sera prononcé le 22 août prochain.

Categories: Afrique

Lutte contre le commerce informel: 400 marchés seront éradiqués

Mon, 24/07/2017 - 11:19

Pour intégrer les commerçants exerçant dans l’informel, l’Etat est en train de réaliser 784 marchés.

Les marchés informels restants vont bientôt disparaître. Les services de sécurité, en collaboration avec ceux du commerce comptent entamer une campagne d’éradication de pas moins de 400 marchés.
L’opération concernera toutes les wilayas. Les premiers marchés qui seront éradiqués sont ceux qui ont été installés en pleins centres urbains et à proximité des axes routiers. Pour que l’opération se déroule dans de bonnes conditions, le ministère de l’Intérieur a demandé aux responsables locaux de procéder à la distribution des marchés de proximité dont la réalisation est achevée au profit des occupants de ces marchés.
Quant aux responsables des communes dont les marchés ne sont pas encore achevés, le ministère les a sommés d’accélérer la cadence des travaux et de retenir dès à présent les noms des futurs bénéficiaires parmi ceux exerçant au niveau des marchés informels. Selon le ministère de l’Intérieur, il y a quelque 784 marchés de proximité qui sont en train de se construire un peu partout dans le pays. L’Etat a consacré une enveloppe de 12 milliards de DA pour procédé à la réalisation de ces marchés, a précisé le ministère de l’Intérieur dans son communiqué.

Par ailleurs, s’exprimant récemment en marge d’une réunion qu’a tenue le ministre du Commerce, Ahmed Saci, avec ses cadres à l’échelle des wilayas, le directeur de la régulation et de l’organisation des activités commerciales au ministère du Commerce, Abdelaziz Ait Abderrahmane a fait savoir que les autorités locales ont fourni de gros efforts concernant l’éradication des marchés informels ces dernières années. «Sur 1453 marchés informels recensés il y a quelques années, il n’en subsiste en ce moment que 403»,fera-t-il savoir. «Sur les 1 050 marchés éradiqués, le ministère du Commerce n’a enregistré que la réapparition de 2 016 marchés», a-t-il souligné. «Le nombre des commerçants qui exerçaient au niveau de ces marchés avant leur éradication, était de 50.677», a affirmé le responsable. Après la réalisation des marchés de proximité, l’Etat a pu intégrer 21.239 commerçants, soit 42% de l’ensemble.
Abordant par la même occasion le taux de réalisation des marchés de proximité et couverts que l’Etat est en train de construire, Abdelaziz Aït Abderrahmane a indiqué que sur 784 marchés, 670 ont été livrés et 291 autres sont en voie d’achèvement. Pour ce qui est des marchés couverts, le directeur de la régulation a fait savoir que sur un programme global de 291 marchés, le ministère a pu en livrer 22. «Il y a 46 autres en cours de réalisation, tandis que 208 autres chantiers ont été gelés.» Il est à souligner que le nombre de marchés de gros et de proximité demeure très faible par rapport à la densité de la population algérienne.
Cet état de fait est pour beaucoup d’économistes à l’origine de la cherté des produits agricoles en Algérie.
Le nouveau ministre du Commerce a, pour remédier à cette situation, décidé de multiplier le nombre de surfaces, appelées communément, hypermarchés. Ainsi, il a décidé de réaliser 300 marchés à travers le pays. La multiplication de ces hypermarchés va atteindre au minimum deux objectifs, à savoir la protection du pouvoir d’achat du citoyen et l’économie nationale.
En effet, explique Ahmed Saci, en multipliant ces grandes surfaces, le ministère du Commerce saura maîtriser à la fois les prix des aliments et la transparence des transactions commerciales, ainsi que la qualité des produits.

Categories: Afrique

Les résultats du BAC disponibles par SMS et via internet dès mardi

Mon, 24/07/2017 - 11:18
Les résultats du Baccalauréat session 2017 pourront être consultés demain à partir de 14h00 par SMS et à partir de 15h00 sur le site web de l’ONEC (Office national des examens et concours), indique la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, sur Twitter.

« Dans le cadre des efforts menés par le ministère de l’Education nationale, visant à consacrer l’amélioration du service public à travers le système d’information, il est possible à tout un chacun de consulter, dans le confort, ses résultats à partir du site de l’ONEC https://bac.onec.dz (15:00), des listes affichées dans les établissements scolaires (15h00) ou par SMS via son téléphone portable à partir de 14:00 en composant le numéro *567# », indique la ministre de l’Education.

الإعلان عن # نتائج_امتحان_شهادة_البكالوريا_دورة_2017 ، يوم الثلاثاء 25 جويلية إبتداء من الساعة 14:00
مبروك للناجحين pic.twitter.com/jwFcNFdA14

— Nouria Benghabrit (@NBenghabrit) 24 juillet 2017

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Aïn Temouchent: Noyade d’un jeune à Sidi Djelloul

Mon, 24/07/2017 - 11:15

La population de Saïda, dans la commune de Oued Sebbah, était en émoi ce samedi, après la disparition par noyade d’un jeune âgé à peine de 27 ans.

Selon des informations concordantes, le malheureux B. B. était en compagnie de ses amis pour passer un week-end au bord de la mer, précisément à la plage de Sidi Djelloul, cependant, le défunt voulait goûter aux plaisirs de la mer, il a fait un plongeon dans une zone rocailleuse, il a été touché à la tête par un rocher. Gravement blessé et perdant connaissance, un nageur l’a évacué vers la rive, malheureusement, il a rendu son dernier soupir au moment de son évacuation aux urgences médicales.

Une enquête d’usage a été ouverte par les éléments de la gendarmerie nationale pour déterminer les causes et les circonstances de cette mort tragique.

Le malheureux a été inhumé hier après la prière d’El-Dhor dans sa localité natale.

S. B.

Categories: Afrique

Tlemcen : Arrestation de deux malfaiteurs

Mon, 24/07/2017 - 11:12

Deux malfaiteurs qui sévissaient au niveau des villes de Marsa Ben MÆhidi et Remchi, ont été arrêtés, cette semaine, dans ces deux localités, a-t-on appris, hier, auprès de la sûreté de wilaya de Tlemcen. Le premier individu a été appréhendé, près du parking de voitures de la  plage Moscarda 1, par la police, en possession d’une quantité de kif traité qu’il s’apprêtait à écouler, précise-t-on de même source

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Relizane: Des habitants réclament des ralentisseurs

Mon, 24/07/2017 - 11:12

Les résidents de la cité Zhune, située à la périphérie du chef-lieu de Relizane, ont de plus en plus peur pour leurs enfants et aussi pour eux-mêmes. Le quartier est une ex-zone industrielle rattrapée par le béton des HLM et autres habitations.

L’artère principale est une route, toute droite, longue d’environ 1 500 m. La circulation, très importante à ce niveau, est devenue très dangereuse en raison de la vitesse excessive des automobilistes. Et le comble, toutes les habitations sont rangées sur un côté (sud) et les citoyens doivent traverser cette artère pour prendre le bus d’El Matmar. Le danger guette continuellement tous les piétons sur cette chaussée.

Nombreux sont ceux qui ont échappé, sinon assisté à des accidents dont certains ont été mortels. Tous les accidents ont eu lieu sur l’artère principale, à quelques pas de leurs cages d’escalier.

Des habitants de cette cité font part de leur inquiétude et leur angoisse. Un vieillard a lancé lors de notre présence dans les lieux : «Aujourd’hui, ont doit procéder au moins à la pose de dos-d’âne pour que nos enfants et nous-mêmes puissions traverser en toute sécurité cette route qui devient de plus en plus dangereuse».

A. Rahmane

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Un pressant appel des citoyens de la ville de Mostaganem: À la recherche d’idées positives pour les 2 parcs de la ville

Mon, 24/07/2017 - 11:09

«Aujourd’hui, alors que nous sommes dans l’urgence d’agir pour la survie de nos 2 jardins publics, nous demandons à la municipalité de rattraper sa faute avant qu’il ne soit trop tard», explique Mohamed Krelifa, un retraité et membre de la société civile, en citant un texte cosigné par lui-même.

Une ineptie est constatée dans la réalisation des aménagements des deux jardins publics de la ville. Le constat reste amer pour diverses raisons. Les deux jardins sont en mesure d’être des attraits indéniables pour devenir une attractivité touristique d’autant plus que le jardin du parc d’El Arsa jouxte un pôle culturel. Les deux jardins peuvent apporter des valeurs ajoutées à l’espace touristique de la ville. Le jardin Emir-Abdelkader à quelques pas du centre-ville est un jardin d’agrément conçu pour la promenade et la détente de la population.

Aux nombreux avis des citoyens, la composition d’un jardin public doit comporter quatre secteurs distincts : Consolider les allées actuelles : ces larges voies qui sont bordées d’alignements d’arbres d’espèces rares ou exotiques et y ajouter des bancs en quantité qui font défaut ou sont insuffisants au niveau des deux jardins.

Prévoir un réseau hydraulique qui sera formé d’un ou plusieurs lacs reliés par des ruisseaux artificiels qui malheureusement n’existent pas dans le jardin public de la ville, sauf un pseudo-lac sans eau qui ne présente aucune symbolique.
Les sentiers pittoresques : ils sont à dessiner pour faire découvrir les axes de vue remarquables du jardin. Ils doivent être ponctués de ponts, grottes, belvédères, roseraie et parterre fleuri selon les saisons. Les lieux de rencontre : restaurant, des jeux pour enfants, kiosques et, pourquoi pas, une aire de spectacle en plein air.

L’appel à un paysagiste est incontournable pour dessiner les contours d’un projet d’aménagement dans la règle du métier et mettre fin ainsi au règne du bricolage. Un personnel permanent encadré par un jardinier est obligatoire.

Ces réflexions permettraient de redynamiser les 2 parcs avec du concret, de l’audacieux et de l’ambitieux.

A. B.

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Douéra : Le meurtrier de Ouled Mendil arrêté

Mon, 24/07/2017 - 11:08

Les éléments de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale (GN) d’Ouled Mendil (Douera) à Alger ont procédé à  l’arrestation d’un individu répondant aux initiales de M.S, âgé de 16 ans impliqué dans l’homicide d’un quinquagénaire, a indiqué, hier à Alger,  un communiqué du Groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger. Selon la même source, les faits remontent au 15 juillet en cours, lorsque la brigade territoriale d’Ouled Mendil avait reçu un appel téléphonique de  la part d’un suspect, signalant l’émanation d’une fumée dense provenant d’une maison. Les éléments de la brigade de la protection civile qui sont intervenus ont trouvé sur place un corps partiellement brûlé et portant des traces de coups assénés au moyen d’un objet tranchant.

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Khemis Miliana: En mi-campagne céréalière, déjà plus de 600 000 Q engrangés

Mon, 24/07/2017 - 11:05

L’ambition de la CCLS de faire de la wilaya de Aïn Defla le pôle premier du pays en matière de production de semences de céréales est en train de se concrétiser.

Aux premiers jours de ce mois de juillet, la CCLS avait engrangé plus de 500 000 de céréales dont 120 000 q de semences de blés dur et tendre, d’orge, de pois chiches et d’avoine.

A la mi-juillet, ce sont 620 000 q qui ont été collectés et la collecte est loin d’être achevée : on s’attend à recevoir près de 1 million de q, un chiffre qui, peut-être, ne sera pas atteint parce que certains céréaliers de l’extrême-est et de l’extrême-ouest de la wilaya ont livré leur production dans la wilaya de Chlef ou de Médéa, à cause de l’éloignement et de l’insuffisance des capacités de stockage de la wilaya de Aïn-Defla.

Cependant, il faut noter que les variétés tardives des blés telles que le Bousselam et le Set se sont adaptées dans la zone du Haut-Chelif, dans la région de Djendel et de Aïn Lechiakh. Comme il est à noter que les fermes pilotes qui possèdent des disponibilités d’aires de stockage n’ont pas encore livré leurs productions.

Comme facteur favorisant ces importantes collectes, il y a lieu de noter que les superficies réservées et emblavées, destinées au Programme de multiplication de semences (PMS), ont presque doublé en 4 ans puisqu’elles sont passées de 4 100 ha à 7 100 ha en 2017, situées principalement dans la région est de la wilaya où le réseau d’irrigation et la ressource hydrique existe. C’est cette disponibilité de l’eau qui a permis aux multiplicateurs de semences de procéder à l’irrigation des champs de céréales jusqu’à 6 fois durant la dernière période (avril-mai) pour parer au stress hydrique qui se produit chaque année à cause de l’irrégularité en dents de scie de la pluviométrie. C’est aussi d’ailleurs ce qui a permis, d’après les échantillons recueillis, d’obtenir du grain bien nourri et de bonne qualité et des rendements à l’hectare élevés.

Selon les services consultés, de nouvelles variétés ont été introduites, variétés telles que le «Saoura» (une variété locale) qui s’est bien adaptée aux sols et au climat local.

On indique par ailleurs que d’autres variétés, en plus du «Saoura», telles que le Siméto, le Mexicali, le Vitron, le A-Onza et autre Bousselam sont inscrites au Programme de multiplication de semences. Pour ce qui est de l’orge, c’est le Rihane.

S’agissant des légumineuses, dont le Programme de multiplication de semences a été entamé, c’est la variété le «Syrie» de différentes générations qui est introduite et qui a montré ses grandes qualités d’adaptation aux sols des piémonts notamment.

Autre légumineuse dont la culture est remise à l’honneur, ce sont les pois chiches et la variété nommée le Flip qui commence à faire ses preuves. En effet, si en 2015 on a commencé par emblaver 432 ha à titre d’essai, en 2017, on en est à 4 500 ha. Toujours dans les piémonts des chaînes de l’Ouarsenis au Sud et du Dahra au Nord.

Pour ce qui est des lentilles avec la variété «Syrie», le programme a débuté avec 51 ha et on a obtenu 31 quintaux à l’hectare, et cette superficie est appelée à être multipliée par 5.

Toujours dans le cadre de l’amélioration de la production de semences, un programme de partenariat algéro-européen pour la troisième année consécutive, des expérimentations sont menées pour tester les qualités d’adaptation au climat et à la salinité des sols de nouvelles variétés à rendement élevé en grains mais aussi en paille, cette dernière étant tout aussi importante pour l’alimentation du bétail.

Il est à noter, cependant, que la SAU (superficie agricole utile) dans la wilaya de Aïn-Defla ne cesse d’être grignotée par les emprises des grands projets, dits structurants, projets tels que l’autoroute, la voie de chemin de fer… de nouvelles routes et voies d’évitement, mais aussi par l’extension des PDAU qui s’attaquent au domaine agricole par l’avancée du béton, sacrifiant les terres agricoles plus aisées pour les constructions que les zones de hauteur non agricoles et non forestières, parce que construire en plaine est moins coûteux et les exemples ne manquent pas.

Pour développer la production de semences et diminuer les volumes d’importation, pour développer les variétés les mieux adaptées, selon certaines sources, 33 fermes pilotes autogérées viennent de passer aux mains de l’OAIC. Dans ce cadre, la CCLS de Khemis-Miliana vient de se voir attribuer la ferme pilote Benouadhah située à Djendel, une ferme qui s’étend sur 700 ha de terres à blé dont 660 dans un périmètre irrigué, ce qui constitue des atouts majeurs. Cette ferme, qui dispose du réseau d’irrigation, de terres à haut degré de fertilité, et d’un climat modéré, sera consacrée justement au Programme de multiplication de semences dont l’aspect stratégique n’est plus à démontrer.

La CCLS (Coopérative des céréales et des légumes secs) de Khemis-Miliana, qui s’est également dotée d’une unité de traitement et de conditionnement des semences qui est opérationnelle depuis novembre 2016, à l’ouest de la wilaya, à El-Attaf précisément, possède une capacité de traitement de 5 tonnes à l’heure et on ne cache pas le souhait de voir la réalisation d’une station similaire à l’Est dans la daïra de Djendel, pour justement appuyer le PMS.

On signalera, au passage, que l’insuffisance des capacités de stockage pousse la CCLS au recours des réquisitions et à la location d’aires de stockage. De ce fait, durant la campagne des moissons, il a été établi 2 programmes de transfert des récoltes, le premier à partir des 20 points de collecte vers la CCLS et le second programme de la CCLS vers les 4 wilayas limitrophes qui, elles, disposent de moyens de stockage suffisants.

Karim O.

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