Traversant le grand quartier de Sidi Abbaz, par lequel passe en son milieu la RN1, l’imposant convoi de 13 bus, arrivant d’Alger, transportant pas moins de 500 migrants nigériens en voie d’être rapatriés vers leur pays, a créé un embouteillage monstre, aggravé par les stridentes sirènes des nombreuses voitures de gendarmerie qui escortent le convoi.
Ce tronçon de voie de Sidi Abbaz, de bout en bout et des deux côtés de la voie, entièrement dédié au commerce et spécialement à la restauration et aux cafétérias, est donc envahi déjà par des centaines de voitures garées par la clientèle de ces lieux. En arrivant en pleine heure de pointe, en cette journée caniculaire, et a fortiori à l’heure de la pause-déjeuner, il est évident qu’une telle procession de bus et de véhicules en tout genres allait provoquer un goulot. Et c’est ce qui s’est passé devant des centaines de citoyens agglutinés sur les trottoirs se demandant ce qui se passait et qui étaient dans ces bus, si strictement cernés de toutes parts par les services de sécurité et la police, en très grand nombre se démenant pour assurer le passage. Ce n’est que difficilement qu’ils se sont extraits de ce tronçon de Sidi Abbaz, pour aller faire une petite halte et se
ravitailler au niveau de la pompe à essence à la sortie sud de Ghardaïa, face à l’aéroport Moufdi-Zakaria de Noumérat, à quelques kilomètres de l’université de Ghardaïa. Profitant de cette halte, nous avons pu approcher les migrants de quelques mètres, pas plus.
Les gendarmes veillaient au grain et ne laissaient personne les approcher à part les membres du Croissant-Rouge algérien, mais surtout les éléments de la DAS de Ghardaïa, arrivés en grand nombre pour porter assistance au convoi. Ils ont d’ailleurs pris la route avec eux vers Hassi Lefhel, à 150 km au sud, où les migrants pourront se reposer, se désaltérer et se nourrir, pour reprendre des forces avant de reprendre la route vers In Salah, 300 km plus au sud, où ils passeront la nuit avant de rejoindre le lendemain
Tamanrasset. Il y avait beaucoup d’enfants parmi les migrants, exactement 99 et 46 femmes. Le reste, soit 355, sont tous des hommes âgés entre 22 et 63 ans. Pour rappel, une première opération de rapatriement de migrants nigériens a eu lieu, en 2014, et a touché plus de 3 264 personnes. Beaucoup d’entre eux sont revenus l’année d’après.
Par ailleurs, lors de la première opération de rapatriement, un dramatique accident de la circulation a eu lieu le 14 décembre, à 90 km au sud de Ghardaïa, lorsqu’un bus transportant des migrants en voie de rapatriement vers leur pays a été violemment percuté par un camion. L’accident qui est toujours dans les mémoires locales a, pour rappel, fait 11 morts, dont 9 Nigériens et deux accompagnateurs algériens. Sur demande de leurs familles, et après accord des autorités nationales, les neufs migrants, tous de confession musulmane, ont été inhumés au cimetière de Hassi Lefhel. Ils n’ont plus revu leur pays.
Écrit par O. YAZID
Nul ne saurait nier qu’Ibn Rushd, tout à la fois docteur de la loi et philosophe, jouit chez les spécialistes et des intellectuels d’une renommée à laquelle peu de savants peuvent prétendre parmi les grands esprits de l’islam à la notable exception d’Ibn Sînâ, d’al-Ghazâlî ou d’Ibn Khaldûn.
A n’en pas douter, Ibn Rushd appartient à cette élite transcendante qui a su joindre à la possession des sciences arabes traditionnelles les lumières des sciences dites «allogènes», celles qui n’ont pas surgi dans un sol spécifiquement arabe, comme la logique formelle, la médecine et la philosophie. Le monde arabo-musulman n’a pris connaissance de ces sciences qu’à travers les traductions dont les auteurs furent souvent des chrétiens nestoriens tels Hunayn ibn Ishâq, son fils Ishâq ibn Hunayn et Abû Bishr Matta qui furent les ténors des traductions faites au sein de la «Maison de la Sagesse» sur l’ordre d’Al-Ma’mûn ibn Harûn al-Rashîd (813-833), alors calife en exercice. De nombreux ouvrages furent traduits en arabe, parmi lesquels il convient de citer les travaux d’Hippocrate et de Galien, les génies de la médecine antique, Platon et Aristote les maîtres de la sagesse philosophique et des sciences logiques. Ces ouvrages devaient jouer un rôle majeur dans la cristallisation de la pensée et de la science arabo-musulmane naissante.
Il importe de signaler que le mouvement scientifique et philosophique d’expression arabe a retenu un certain nombre de questions jugées dignes d’étude : La question du Coran créé ou incréé (qui a suscité de violentes controverses), celle de l’éternité du monde, de la résurrection, de la prédestination et de la liberté humaine, le problème de la connaissance, et celui qui est l’objet de notre étude, le problème des rapports de la Loi et de la philosophie. Il se trouve que l’andalou Ibn Rushd est le seul philosophe à avoir consacré à cette question un traité concis, mais d’une densité intellectuelle indéniable. Ce «Traité décisif» est l’une des tentatives les plus pertinentes visant à résoudre une question complexe qui a retenu l’attention de nombre de philosophes plus tard, notamment Spinoza, Malebranche et Leibniz. A lire ce traité, on prend conscience qu’il est le fruit d’un remarquable effort scientifique visant à déterminer la nature exacte des rapports existant entre la Loi, la philosophie et les sciences logiques. Avant de pénétrer dans les arcanes de ce court traité, il n’est pas inutile, pensons-nous, de rappeler les circonstances historiques dans lesquelles s’est inscrite la réflexion de notre philosophe, attendu que les philosophes ne sont pas des «esprits purs», mais qu’ils réfléchissent en fonction de leur époque dans des conditions spatio-temporelles données et qu’ils s’expriment dans des langues particulières qui impriment à leur réflexion des tours singuliers. Issu d’une famille de savants théologiens, spécialistes en droit malékite et ayant exercé les plus hautes fonctions juridiques dans une Espagne islamique, Ibn Rushd le petit fils comme on l’appelle pour le distinguer de son grand-père, savant et juge continue la tradition familiale et se spécialise lui aussi dans les sciences juridiques traditionnelles et en droit canon. Il se signalera à l’attention des docteurs de la loi en signant un ouvrage important «Bidâyat al-Mudjtahid». Il n’en reste pas là et fidèle à une tradition grecque conservée jusqu’au XIXe siècle par les Arabes, il entame sous la férule de Abû Marwân ibn Jûrbûl al-Balansî des études de médecine en même temps qu’il s’initie aux sciences philosophiques sous le patronage de son aîné et ami Ibn Tûfayl, l’auteur du fameux «Hayy ibn Yaqdhan». Ibn al-‘Abbâr rapporte qu’Ibn Rushd préférait le droit canon et la jurisprudence à la science des traditions et des ‘Akhbâr. Poursuivant sa formation, Ibn Rushd s’initie à la théologie (‘Ilm al-Kalâm), sait par cœur l’ouvrage majeur de l’imâm Malik, le «Muwatta’», si bien qu’on a dit de lui qu’on ne saurait dans toute l’Andalousie quelqu’un qui «le surpassât en science, en perfection et en mérite». Après cette période de formation, Ibn Rushd entama sa carrière de jurisconsulte en 1169, à Séville. Deux ans plus tard, il fut nommé peu après juge suprême de Cordoue. C’est au cours de cette période que le calife Abû Yaqûb Youssouf lui confia la tâche de commenter les œuvres d’Aristote, décision qui aura une répercussion considérable sur le mouvement philosophique en Europe. On raconte qu’Ibn Rushd était extrêmement modeste et facile d’accès. Ibn al-’Abbâr dit que ce penseur d’exception «se prit de passion pour les sciences des Anciens où nul ne put lui disputer la prééminence». L’imâm al-Dhahabî, dans ses «Siyar al-Nubalâ’» note pour sa part que «Ibn Rushd était transcendant dans les sciences des principes (Ûsûl) et comptait parmi les plus grands savants» ; ajoutons qu’Ibn Rushd brillait dans la science des controverses et des différends juridiques, il s’agit là d’une science abstruse et complexe et à n’en pas douter le meilleur témoin qu’on puisse invoquer à ce sujet n’est autre que le grand adversaire d’Ibn Rushd, l’imâm al-Ghazâlî qui écrit dans son «Munqîd» : «La diversité des adhésions confessionnelles et religieuses, les différences existant entre les écoles fondées par les imams avec de surcroît une prolifération des sectes et des factions, toutes divergeant dans leurs propos et leurs méthodes, est un profond océan où la plupart ont sombré ; peu nombreux furent ceux qui ont réussi à en réchapper»
Une excommunication injuste
La grande épreuve que devait subir Ibn Rushd et à laquelle il ne s’attendait pas fut celle de l’excommunication. Il était, ne l’oublions pas, l’un des protégés du calife et son médecin personnel. C’est dire la confiance dont le philosophe était investi. Ibn Rushd dut ressentir amèrement une conduite qu’il devait nécessairement interpréter comme un «lâchage» ou une trahison, une capitulation du pouvoir devant la caste des théologiens, engeance d’exaltés et de fanatiques. Et les échos de cette accusation d’impiété, seule raison d’une excommunication injuste, devaient retentir durant tout le Moyen âge. Les penseurs chrétiens médiévaux ont fourni à la légende de l’impie Averroès des aliments de poids, cette légende qui représentait un Averroès incrédule, méprisant la religion, foulant aux pieds la tradition, l’Averroès négateur des miracles, le philosophe qui a jeté sur les prophètes l’infâme épithète de l’imposture et de la superstition. S. Munk, l’un des spécialistes d’Averroès, n’écrit-il pas : «Malgré ses opinions philosophiques si peu d’accord avec les croyances religieuses, Ibn Roschd tenait à passer pour un bon musulman». Qu’est-ce donc qui a poussé les penseurs occidentaux du Moyen âge à affubler Ibn Rushd du masque de l’impie, de l’incroyant qui a longtemps camouflé son impiété sous les apparences d’un croyant modèle et vertueux dans l’espoir du duper la masse et même les savants ? L’admiration que professait Ibn Rushd pour Aristote a certainement accrédité le sentiment qu’il partageait les thèses du Stagirite et qu’il les approuvait. L’influence d’Aristote aurait conduit Ibn Rushd, pense-t-on, à embrasser le système aristotélicien, à parler, comme son maître, de l’éternité du monde, à nier la résurrection et l’omniscience divine. Pour ces raisons, en l’an 1195, la persécution s’abattit sur Ibn Rushd. Il fut dépouillé de tous ses titres et dignités. Le calife a ordonné que les livres du philosophe fussent livrés aux flammes, et l’on dépêcha dans les provinces des messagers pour proclamer l’impiété d’Averroès. Les poètes, mus par un appétit mercenaire, s’emparèrent du sujet et louèrent la sagesse de l’émir d’avoir su prévenir le péril et réclamèrent la mort pour l’impie Ibn Rushd. S’adressant à l’émir, voilà ce que dit l’un de ces versificateurs :
«Tu as su préserver la religion d’Allah en frappant une secte
Qui, par sa logique, nous préparait des malheurs certains !
Ces philosophes ont allumé en cette religion les feux d’une discorde :
Flammes de l’égarement qui pouvaient consumer les dogmes !
Le bourreau brûlait de les passer au fil de l’épée,
Mais le séjour dans l’infamie est pour eux plus mortel.»
Débats et controverses
Au fond, ces accusations d’impiété qui collent à la peau d’Ibn Rushd sont-elles vraisemblables ? Ont-elles un fondement ou en sont-elles dénuées ? La réponse se trouve à la fois dans les écrits et dans les mœurs d’Ibn Rushd. Il faut bien avouer que cette question n’a cessé de susciter débats et controverses et que les orientalistes sont profondément divisés. Ainsi Renan estime qu’Ibn Rushd n’est rien autre chose qu’un libre penseur, suivi en cela par Léon Gauthier qui juge que la doctrine d’Ibn Rushd est un «rationalisme sans réserves». Cependant Max Horten, Mehren et Asin Palacios font les plus expresses réserves sur les thèses de Gauthier et considèrent qu’Ibn Rushd n’est pas un rationaliste. Le premier en fait à l’instar de tous les philosophes musulmans «un apologiste de l’islam», le second considère que la philosophie chez les musulmans n’est qu’un «moyen d’expliquer le Coran» et le troisième estime qu’Ibn Rushd est l’adversaire le «plus irréductible» du rationalisme prétendument averroïste. Ici nous ne pouvons manquer de nous poser une question : est-il sensé, raisonnable que ce jurisconsulte éminent et vertueux, qui consacra toute sa vie à l’étude, qui a écrit l’un des plus imposants traités de droit malékite, soit l’un des doctrinaires de l’impiété ? Peut-on raisonnablement admettre que ce savant puisse être ainsi excommunié, qu’il soit chassé de la grande mosquée de Cordoue, interdit de rendre à Dieu le culte dû par un ramas de dévoyés fanatisés dans une Andalousie qui se plaisait à donner d’elle-même l’image de la civilisation, de la tolérance et qui prétendait se conformer au propos du Prophète : «Les savants sont les héritiers des prophètes» ? Considérons pour comprendre les circonstances qui ont poussé Ibn Rushd à rédiger ces pages et à traiter cette question à laquelle, comme nous l’avons précisé, aucun autre philosophe n’a consacré de traité ad hoc. Au début de son traité, le philosophe de Cordoue précise son propos : «Le but de cet essai est d’examiner du point de vue de la spéculation religieuse si l’étude de la philosophie et des sciences logiques est permis par la Loi ou interdit, s’il est ordonné du point de vue de la recommandation ou de celui de l’obligation» Et dans la mesure où philosopher signifie l’examen des êtres et la spéculation sur la création et tout ce qui existe, la loi religieuse, à n’en pas douter, en fait une obligation ou une recommandation. Ce qui l’atteste ce sont les nombreux versets coraniques qui le spécifient expressément : «Ceux qui ne raisonnent pas encourent Son courroux» (Jonas, 100) ; «N’ont-ils pas considéré le royaume des cieux et de la terre et tout ce que Dieu a créé» (Al’A’arâf, 185) ; «Tirez-en une leçon, ô vous qui êtes doués d’intelligence» (Le rassemblement, 2)
Cette spéculation revient à tirer l’inconnu du connu et cette opération se réalise par l’usage tant du syllogisme démonstratif que du raisonnement analogique. Par voie de conséquence, pour déférer aux commandements de la Loi religieuse, il est nécessaire de consulter les ouvrages de logique formelle, de s’appliquer à raisonner démonstrativement à l’instar du jurisconsulte ou du docteur de la loi qui s’appuie sur le raisonnement analogique (Qiyâs) dans l’élaboration de ses arrêts juridiques (fatwas). Bien mieux, le théosophe sera à plus forte raison légitimé à en «inférer l’obligation de connaître le syllogisme rationnel» selon les propres mots du philosophe et docteur de la loi de Cordoue.
Si, d’aventure, on objectait que l’usage du raisonnement démonstratif est de nature à conduire à l’impiété et à l’incroyance, qu’en tout état de cause, acclimater en terres d’islam la logique d’Aristote n’est rien d’autre qu’une innovation blamâble» (bid’a), que ce qui le montre assez c’est qu’une telle «science» n’existait pas chez les premiers musulmans, la réponse d’Ibn Rushd à ce genre d’argument ne manque pas de pertinence. En effet, le philosophe de Cordoue objecte que les premières générations de musulmans (les Compagnons et les Suivants) n’ont pas davantage connu le syllogisme analogique largement en usage parmi les docteurs de la loi, et pourtant nul ne songe à jeter l’opprobre de la «bid’a» sur ce syllogisme.
Examen rationnel des choses et de l’univers
Par un autre côté, si on soutient qu’il est nécessaire de proscrire l’usage de la logique formelle au motif que son fondateur était un grec païen qui n’aurait pas manqué d’infester de paganisme ses travaux, Ibn Rushd est frappé par la faiblesse de cet argument. Il n’est pas raisonnable de se charger de fonder à nouveau toute une science ou un art, la logique, qui a le mérite d’exister, surtout que l’usage de cette science ou de cet art n’est en rien nuisible ou néfaste. Nous devons nous reporter aux livres des Anciens «qu’ils soient de notre foi ou qu’ils n’en soient pas», car après tout la logique, comme le dit son auteur, n’est qu’un «instrument» (organon) et «l’instrument par lequel est valide la purification rend valide la purification à laquelle il sert, sans qu’on ait à examiner si cet instrument appartient ou non à un de nos coreligionnaires, il suffit qu’il remplisse les conditions de validité». Pour mieux vulgariser cette idée, que l’on songe à l’instrument contondant qui sert à égorger le mouton de l’Aïd, que cet instrument contondant soit fabriqué par des non musulmans ne rend pas l’acte illicite du point de vue de la Loi. Il en est ainsi de la logique. Et si, croit bon de préciser Ibn Rushd, dans cette logique «tout est exact, nous l’accepterons ; s’il s’y trouve quelque chose d’inexact, nous le signalerons». Autrement dit, Ibn Rushd, contrairement à ceux qui veulent en faire un Aristoteles redivivus (Aristote ressuscité), n’accepte le legs logique que sous bénéfice d’inventaire. Il est tout à fait remarquable qu’Ibn Rushd traite cette question des rapports de la Loi et de la Sagesse philosophique en docteur de la loi. En effet, il l’examine et la passe au crible des «Cinq Ahkâm» (qualifications légales). Ce sont les critères que retiennent les jurisconsultes de l’islam pour déterminer la nature de l’acte. Est-il obligatoire, méritoire, désirable, détestable, illicite ? Or, Ibn Rushd établit, dès le début de son traité, le caractère obligatoire de l’examen rationnel des choses et de l’univers. Puisqu’il en est ainsi, il en tire la conclusion légitime qu’interdire une telle spéculation est blasphématoire du point de vue de la loi religieuse elle-même : «Il est désormais tout à fait clair que l’étude des livres des Anciens est obligatoire du point de vue de la Loi religieuse, puisque leur dessein dans leurs livres n’est rien autre chose ce que à quoi vise la Loi religieuse elle-même. Quiconque interdit ce genre de spéculation à ceux qui en sont capables, ceux-là mêmes en qui se trouvent réunies d’une part l’intelligence innée, l’orthodoxie religieuse et une moralité supérieure, celui-là ferme la porte par laquelle la loi divine les appelle à la connaissance véritable de Dieu. C’est là le comble de l’égarement et de l’éloignement de Dieu.» Il donne un exemple pour rendre encore plus explicite son propos : «Celui qui interdit les livres de philosophie à ceux qui sont capables de les entendre, à cause de ce que certains hommes vils sont tombés dans l’erreur pour les avoir étudiés, ressemble à celui qui interdirait à toute personne altérée de boire de l’eau fraîche le condamnant à une mort certaine sous le prétexte que certains, ayant avalé de travers, en sont morts». On assiste là à une sorte de renversement tout à fait remarquable. Ce n’est plus le philosophe qui est suspect d’infidélité et d’égarement, mais ceux qui en apparence font proclamation de fidéisme qui sont les plus proches de tomber dans l’égarement. Le littéralisme et la forclusion de l’esprit conduisent plus sûrement à l’impiété que la fréquentation des livres des philosophes. Et Ibn Rushd a beau jeu dans ces conditions de renouveler son credo. La loi et la philosophie ne sont pas opposées, puisque Dieu lui-même dans son Livre dit : «Produisez votre preuve démonstrative (Bûrhân) si vous dites vrai». Toute assertion est donc soumise au régime de la démonstration. Pourtant ses adversaires ne désarment pas. Que faire si l’opposition entre le donné révélé et les lois de la raison s’avérait irréductible ? Ne serait-on pas contraint de préférer à la sagesse philosophique la Loi et aux résultats de la démonstration les données de la révélation ? En réalité, ce genre d’argument n’ébranle en rien le credo d’Ibn Rushd. Car ce genre d’opposition ne saurait être que superficiel. Le secret de l’accord intime de la Loi et de la raison gît dans l’art herméneutique. S’il en est ainsi, il faut se demander quels sont les fondements qui en autorisent l’usage du point de vue de la Loi.
L’interprétation est permise…
Là encore, Ibn Rushd ne s’écarte pas du Coran. Il songe sans aucun doute au verset : «Il est le Premier et le Dernier, il est l’Apparent et le Caché». On voit d’ores et déjà que Dieu, dans le Coran, ménage une dimension ésotérique. Tout dans le Coran ne doit pas être pris à la lettre de l’avis unanime du reste des savants et des docteurs de la loi eux-mêmes. En outre, l’interprétation est permise par le verset 7 de la sourate III. Or, prendre les versets du Coran à la lettre peut conduire à des contradictions et des oppositions de sens. Les savants exégètes ont averti contre pareilles imputations : le grammairien et exégète al-Zamakhsharî, auteur du fameux «Al-Khashâf», a attiré l’attention sur le fait qu’il ne faut pas expliquer les versets des différentes sourates de manière à ce que certains en contredisent d’autres. Si cela est exact, on voit bien qu’Ibn Rushd ne se contente pas de recourir à l’avis de savants exégètes, mais qu’il en appelle au Livre d’Allah lui-même pour se garantir des critiques. Il se trouve que le verset 7 de la sourate III oppose les versets clairs aux versets équivoques. Ce verset précise que les seuls à connaître les sens des versets équivoques sont Dieu et les savants. La légitimité de l’interprétation, puisque le verset emploie le mot «Ta’wîl», se voit unanimement reconnue aux savants après Dieu. Cela a pour signification de tenir éloignée la foule et la masse des musulmans de ce genre de spéculation interprétative. L’interprétation des sens des versets coraniques est affaire exclusivement de savants versés dans la science du Coran. Ibn Rushd enfin s’autorise d’une formule de l’imâm ‘Alî : «Entretenez les gens de ce qu’ils peuvent entendre, voudriez-vous donc que Dieu et son Prophète soient démentis ?». Qu’est-ce que donc que cette interprétation dont nous parle Ibn Rushd et dont il se fait l’avocat ? Il la définit lui-même : «Interpréter veut dire faire passer la signification d’une expression du sens propre au sens figuré, sans déroger à l’usage de la langue des Arabes, en donnant métaphoriquement à une chose le nom d’une chose semblable ou de sa cause, ou de sa conséquence, ou d’une chose concomitante ou (en usant d’une) autre métaphore couramment indiquée par les figures de langage». Cette manière de faire est, juge-t-il bon de préciser, est chose courante chez le jurisconsulte et le docteur de la loi. Pourquoi dès lors, se récrie-t-on lorsque le philosophe en fait usage ? Or, l’interprétation est le seul procédé qui permette de dissiper les contradictions, de surmonter les paradoxes et de lever les ambiguïtés et les doutes.
Nul n’ignore en Islam que le fameux problème de la prédestination et du décret divin (al qada wa al qadar) (et toutes les controverses que cette question a suscitées) a pour origine l’existence de versets qui semblent s’opposer, les uns semblant soutenir la thèse de la prédestination et du décret divin et les autres inclinant vers le franc-arbitre de l’homme et pariant sur son liberté. Parmi les premiers: «Dieu a mis un sceau sur leurs cœurs et leurs oreilles et ils encourent un châtiment immense» (II, 7) ; «Quant à celui contre qui se réalisera la sentence du tourment, sauveras-tu celui qui se trouvera dans le feu ?» (XXXIX, 19) ; «Mon conseil vous serait inutile si je voulais vous le donner et que Dieu veuille vous égarer» (XI, 34). En revanche, parmi les seconds versets, citons : «Nous l’avons dirigé sur le droit chemin, qu’il soit reconnaissant ou qu’il soit ingrat» (LXXVI, 3) ; «Quiconque veut croire, qu’il croie ; quiconque veut mécroire, qu’il mécroie» (XVIII, 29) ; «Ne lui avons-nous pas montré les deux voies !» (XC, 10)
Mais après tout, pourrait-on objecter, pourquoi donc le discours de Dieu ne serait-il pas clair, dépourvu de toute équivoque et de toute dimension ésotérique ? Ce qui en est cause, selon Ibn Rushd, c’est le fait de la disparité des esprits dans l’assentiment. Certains hommes «donnent leur assentiment à la démonstration» mais d’autres se laissent volontiers persuader par les arguments dialectiques là où certains autres assentent à l’argumentation oratoire. Il faut convenir que la loi musulmane est faite pour s’adresser aux trois classes ainsi définies par Ibn Rushd. «Appelle les hommes dans la voie de son Seigneur par la sagesse et la belle exhortation et dialogue avec eux de la meilleure manière» (XVI, 125). Ibn Rushd ne déroge pas ici au principe selon lequel on ne recourt au ta’wîl qu’en cas de nécessité. Or, l’interprétation est en l’occurrence nécessaire puisqu’elle permet de dissiper les contradictions apparentes de certains versets coraniques.
Par : Omar Merzoug Docteur en philosophie (Paris-IV Sorbonne)
Symbole des sports automobiles depuis plus de 80 ans, Ferrari rejoint désormais la franchise Project Cars de l’éditeur japonais Bandai Namco avec une série de modèles vintage, classiques et actuels soigneusement choisis pour représenter la passion, la technologie et le passé glorieux qui définit la marque italienne. Dès septembre prochain sur PS4, Xbox One et PC, les joueurs pourront ainsi essayer la Ferrari 330 P4, 365 GTB4 Competizione, 288 GTO, F40 LM, F333 SP, F50 GT, Enzo Ferrari, 488 GT3, 488 GTE et LaFerrari.
“L’arrivée de Ferrari dans Project Cars 2 est une nouvelle fantastique pour nos pilotes virtuels“, s’extasie Andy Tudor le directeur artistique chez Slightly Mad Studios. “Mais cela s’accompagne aussi d’une série de défis sans pareils. Face à un tel pedigree et un tel engouement, restituer la véritable sensation d’une Ferrari dans un jeu était une lourde responsabilité. Les fans et les pilotes de Project Cars 2 et de Ferrari s’attendent à retrouver les mêmes caractéristiques et à vibrer comme s’ils étaient dans les voitures mythiques de Maranello. Nous sommes impatients que les joueurs puissent les tester et découvrir ce que nous avons réalisé. Ces voitures sont vraiment spéciales.”
Un nouveau trailer pour Project Cars 2 avec Ferrari“S’occuper des Ferrari et les sélectionner sur plus de 80 ans d’histoire de sport automobile a été un grand défi mais aussi une réelle joie“, déclare Stephen Viljoen, le directeur du jeu Project Cars 2. “Après Project Cars, nos fans souhaitaient vraiment l’arrivée de Ferrari dans le jeu. Nous sommes fiers et vraiment excités d’avoir intégré cette légende à notre franchise. Recréer leur conduite et leurs performances incroyables était notre priorité absolue.”
Chez HBO, c’est le branle-bas de combat et la panique, car dans les 1,5 terabyte de données qui ont été subtilisées se trouvent les épisodes de la dernière saison et les scripts d’épisodes inédits de Game of Thrones, autant dire du contenu chaud qui pourrait bien intéresser les plus offrants pour proposer une « exclu ».
La saison 7 de Game of Thrones pourrait bien être spoilée dans les jours à venirLes hackers ont d’ailleurs posté un message ironique sur les réseaux sociaux : «Salut l’humanité. La plus grosse fuite de la cyber-ère arrive», ajoutant : «Quel est son nom? Oh j’oubliais de le dire. C’est HBO et Game of Thrones. Vous êtes les premiers pionniers à pouvoir télécharger cette fuite. Profitez-en et partagez. Celui qui partagera le mieux ces données aura le droit à une interview. HBO s’écroule».
HBO travaille actuellement activement avec la police et plusieurs sociétés de cybersécurité pour tenter de faire appréhender le plus rapidement les cyberdélinquants avant qu’ils ne commencent à faire des dégâts. Ces derniers ont annoncé qu’ils dévoileraient l’épisode 4 de la dernière saison, alors que sa sortie officielle est prévue le 06 août.
Preuve qu’ils ne profèrent pas de menaces en l’air, les prochains épisodes de deux séries, Ballerset Room 104, ont été mis en ligne par les hackers.
L’entreprise a publié un communiqué suite à cet incident datant du 30 juillet expliquant : «HBO a subi un incident informatique compromettant des informations protégées», ajoutant : «Nous avons immédiatement commencé une enquête et nous travaillons avec les forces de l’ordre et des entreprises de cybersécurité».
Après la première fuite d’une brochure montrant plusieurs détails de la Suzuki Swift Sport, le constructeur japonais reprend la main sur la communication en dévoilant les mêmes détails en photos officielles.
Une reprise en main qui n’apporte aucune nouveauté sur ce que laissait voir la fuite d’hier mais qui aura le mérite de laisser mieux apprécier les détails de l’habitacle de la Suzuki Swift Sport dont la présentation aura lieu au Salon de Frankfurt.
Cette variante sportive de la Swift se distingue par des jantes et une grille de calandre ainsi qu’une double sortie d’échappement intégrée au bouclier arrière atténue. L’habitacle accueille des sièges « sport » baquets, un bandeau rouge tout au long de la planche de bord et des sur-piqûres également rouges sur le levier de vitesse et sièges. Couleur qu’on retrouve aussi au niveau d’un compte-tours affichant 800tr/mn.
Pour rappel, sous le capot, la Suzuki Swift embarquera un 1.4 Turbo de 140 chevaux pour un poids qui serait sous la tonne.
Le constructeur Nissan dévoile une nouvelle technologie dénommée RDA (Rear Door Alert) permettant aux conducteurs de ne plus rien oublier sur les sièges arrière.
Devant débarquer à partir de 2018 sur le Nissan Pathfinder, le RDA est une idée de deux femmes ingénieurs de Nissan après que l’une d’elle ait oublié un plat de lasagnes à l’arrière de sa voiture pendant une chaude nuit, faisant que les odeurs sentaient pendant des jours. Une fois présentée, c’est au Nissan Technical Center North America que le développement a eu lieu donnant ainsi naissance au Rear Door Alert (RDA) qu’inaugurera le Pathfinder avant d’être étendu au reste de la gamme Nissan.
Techniquement, le RDA repose sur des capteurs au niveau des portes arrière qui, si elles sont ouvertes avant un départ, permettent de l’enregistrer sur l’ordinateur du bord. Une fois à l’arrêt, une notification apparaît sur l’écran pour rappeler au conducteur de vérifier les places arrière et s’il ne le fait pas, descend et ferme la voiture sans que les portes arrière ne soient de nouveau ouvertes, le système émet une sonnerie pour attirer son attention.
Bien pratique…sauf si après avoir déposé quelque chose à l’arrière (cartable, sac de sport…) et qu’en cours de route on doit s’arrêter pour acheter du pain, faudrait penser à à ouvrir et refermer une des portières arrière… Heureusement que le plat de lasagnes n’était pas dans le coffre.
La division Ford Performance dispose aujourd’hui d’une très large gamme de véhicules haute performance, dont la Ford Mustang qui a été la sportive la plus vendue au monde en 2016.
C’est à Dagenham dans la banlieue Est de Londres que Ford décide en 1931 d’installer une usine d’assemblage de véhicules, souhaitant profiter de l’accès facile à un port sur la Tamise. Aujourd’hui le site produit pour le monde entier les moteurs diesels de la marque et c’est dans cette ambiance industrielle encore en activité que se niche le centre Ford Heritage et sa collection de véhicules historique.
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il ne s’agit pas d’un musée. Ce lieu s’apparente davantage à un immense atelier mécanique où l’on rencontre une équipe de techniciens experts et passionnés, en charge de maintenir en parfait état les 116 véhicules de la collection. D’ailleurs, pour un grand nombre de ces autos emblématiques de l’histoire de Ford en Europe, il s’agit des tous premiers châssis ou, à l’inverse, des ultimes unités sorties des lignes de production à leur époque.
La gamme Ford Performance est aujourd’hui l’héritière de tous ces véhicules mythiques et sportifs. La Focus RS est l’héritière des Escort 1850 GT et Mexico, Escort Cosworth ou Focus RS de première et deuxième génération. Elle s’accompagne d’une version plus accessible, la Focus ST, tandis que la Fiesta ST s’apparente à la XR2 d’antan. La Mustang, dans sa version V8 comme dans sa version Ecoboost, est le résultat de la longue histoire des pony cars aux Etats-Unis, mais aussi de celui de la Capri en Europe. Enfin, la GT n’est autre que la descendante de la GT40, victorieuse au Mans dans sa catégorie comme sa glorieuse aînée.
Les 10 modèles emblématiques de la collection Ford Heritage
Ford GT40 1964
Cette GT40 (GT pour grand tourisme, 40 pour 40 pouces de haut) est une pierre angulaire dans l’aventure sportive de Ford. Après avoir manqué de racheter Ferrari, Henry II Ford décide d’aller défier Enzo Ferrari sur le circuit des 24h du Mans. Engagée dès 1964 dans l’épreuve mancelle, la GT40 ne s’imposera qu’en 1966 avec un triplé historique, mettant fin à l’hégémonie de Ferrari. Le modèle présent à Dagenham date de 1964, initialement préparé pour la course dans une livrée argent et noir. Elle changera de couleur tout au long de sa carrière (portant notamment les célèbres couleurs orange et bleu ciel de la marque Gulf) pour revenir en 2006 à sa livrée d’origine pour célébrer les 40 ans du triplé manceau. Allure agressive, V8 de 4.7 litres et 410 ch, elle fait partie des 126 exemplaires fabriqués pour la course ou pour la route.
Escort 1850 GT Rallye 1967
L’Escort succède à l’Anglia (jusqu’alors fabriquée à Dagenham) en 1968. Moteur à l’avant, propulsion, la voiture affiche une robustesse et une tenue de route qui lui feront gagner, dans sa version Rally, la course Londres-Mexico de 1970, longue de 25.700 km. Sur 96 engagés, seuls 23 atteindront la capitale mexicaine, dont 5 Escort 1850 GT (1ère, 3ème, 5ème, 6ème et 8ème places). L’Escort présente à Dagenham n’est pas une 1850 GT d’origine. A l’origine, il s’agissait d’une Escort 1300 construite en 1967. Elle sera entièrement reconstruite à l’identique de la FEV 1H lauréate (et présente aussi au Ford Heritage), avec son Kent de 1834 cm3 développant 140 ch. Elle participera ensuite au 25ème anniversaire du Londres-Mexico en 1993. Avec le même équipage qu’en 1970 (Hannu Mikkola et Gunnar Palm), elle remportera à nouveau l’épreuve.
Ford GT70 1970
Attention, rareté : seuls 6 exemplaires seront construits entre 1970 et 1973. Après l’arrêt du programme Le Mans et des GT40 en 1969, Ford décide de s’orienter vers le Rallye avec une GT70 (dont le chiffre ne rappelle plus sa hauteur en pouce, mais la décennie) qui devait à l’origine récupérer un V6 Cologne. La plupart seront finalement équipées d’un 4 cylindres 1.6 Cosworth. Après une série de test à Goodwood, une GT70 sera engagée au Tour de France mais les règles du rallye changèrent, et l’Escort s’avéra être un bien meilleur ambassadeur sur ce type de course. L’exemplaire présent à Dagenham est le châssis n°4. Il sera totalement restauré en 2002, recevant pour l’occasion un 2 litres Cosworth BDG.
Escort Mexico 1974
Cette Mexico de 1974 nous ramène à la 1850 GT victorieuse au Londres-Mexico. La victoire offre une magnifique occasion d’utiliser cette renommée avec une version sportive abordable, développée par la filiale de Ford, Advanced Vehicle Operation (AVO). Au total, 9847 exemplaires auront trouvé un heureux propriétaire.
Ford RS200 1986
La RS200, comme pour la GT70 en son temps, ne s’apparente, en 1986, à aucune voiture de série de la gamme Ford. Dessinée par Ghia (une filiale de Ford), dotée d’un 1.8 litres BDT Cosworth de 250 ch, développée par Tickford (filiale d’Aston Martin) et fabriquée par Reliant, elle allie la force de Ford au talent de l’artisanat automobile britannique. Un peu moins de 200 exemplaires seront fabriqués pour homologuer la voiture au Championnat du Monde des Rallye dans le fameux Groupe B. Dans sa configuration « compétition », la RS200 développait jusqu’à 450 ch. Avec un châssis spécifique, son moteur central, ses 4 roues motrices et sa carrosserie en fibre de verre, la RS200 était légère et maniable, mais n’eut pas le temps de démontrer ses capacités suite à l’arrêt du Groupe B à peine un an après son apparition.
Capri 280 Brooklands 1986
Là encore, il s’agit d’une rareté. C’est la dernière Capri sortie des chaînes à Cologne en décembre 1986. Il s’agit en outre d’une rare série spéciale, la 280 Brooklands (ce petit nom vient de sa couleur Brooklands Green), dérivée d’une Capri 2.8i et étudiée par Ford Special Engineering (FVE) à Dunton dans l’Essex. Au menu, des jantes spécifiques de 15 pouces, une teinte particulière rehaussée d’un liseré rouge, une moquette épaisse, une sellerie cuir, et un V6 2.8 litres de 160 ch : seuls 1038 exemplaires seront fabriqués dans cette livrée. Conduire cette rare version vous ramènera dans les années 70 et 80, au volant de la Mustang européenne comme on l’appelait à l’époque, et permettra de goûter à la rondeur et à la sonorité du V6 à l’ancienne.
Sierra RS Cosworth 1986
A partir d’une Ford Sierra dessinée par le français Patrick Le Quément, Ford Special Vehicle Engineering (SVE) et Cosworth vont donner naissance à un dérivé sportif diablement efficace, la RS Cosworth (RS pour Renn Sport). Produite entre 1986 et 1987, équipée d’un 2 litres Cosworth de 204ch, elle s’offrait, pour le look et la stabilité, un énorme aileron arrière lui donnant un profil unique. La Sierra RS Cosworth présente à Dagenham est une RS « classique » : pour ceux préférant un peu plus de puissance, une série limitée de 500 RS500 (d’où son nom) sera produite, avec 224 ch sous le capot avant. Au total, RS et RS500 seront produites à 5545 exemplaires. Elle se constituera un joli palmarès en Rallye (vice-championne du Monde en 1988 avec Didier Auriol), et particulièrement les championnats nationaux (4 titres en France en 87, 88, 91 et 92). De nombreux pilotes célèbres la conduiront, comme Stig Blomqvist, Ari Vatanen, Carlos Sainz ou François Delecour.
Fiesta XR2 1989
La Fiesta de deuxième génération fut lancée en 1983, et disposa rapidement d’une version sportive, la XR2, dotée d’un 4 cylindres développant 96 ch. Le modèle présent à Dagenham est un des derniers produits, puisqu’il date de 1989 : il fut légué à Ford par sa première propriétaire afin de lui procurer de bons soins tout en diminuant l’importante flotte familiale.
Focus RS 2002
Depuis 1996 et la fin de la production de l’Escort Cosworth, la gamme Ford était orpheline d’une sportive compacte dans la gamme. Présentée comme un concept en 2000 et de série en 2002, la Focus RS reprend le flambeau avec un 2 litres Duratec de 212 ch. Cette RS mkI sera produite entre 2002 et 2003 à seulement 4501 exemplaires. Elle sera élue Sportive de l’année en 2002 par le magazine Echappement. La voiture présente à Dagenham est la première RS de production construite.
Focus RS 2009
6 ans après la Focus RS mkI, Ford renoue avec le sigle RS en lançant la Focus RS mkII. Cette fois-ci, cette traction reçoit un 5 cylindres Duratec et 305 ch sur le train avant : la plus puissante traction de l’époque ! Grâce à un gros travail sur les suspensions (RevoKnucle), la voiture encaisse le couple et démontre un comportement routier exceptionnel. Côté design, la nouvelle RS s’offre encore plus de caractère que sa devancière avec des teintes exclusives et une carrosserie bodybuildée. Comme la précédente génération, elle sera élue sportive de l’année par le magazine Echappement en 2010 dans sa version RS500, une version limitée à 500 exemplaires, au moteur poussé à 350 ch avec une livrée noire mat. Cette même année, Ford France créa une série spéciale Le Mans Classic : 5 véhicules seulement, reprenant chacun les couleurs des sportives victorieuses de la marque.
Bonus : Supervan 3 1994
L’histoire du Supervan 3 remonte à 1971, lorsque le Supervan 1 apparût pour la première fois : il s’agissait d’un Transit doté d’un châssis tubulaire greffé à la structure et d’un V8 de 5 litres installé à l’arrière. En 1984, l’histoire du Supervan se prolonge avec la version 2 qui reprend un châssis de Ford C100 (une voiture de course), la carrosserie d’un Transit, et un surpuissant V8 Cosworth DFL de 590 ch, rien que cela. En 1994, c’est au tour du Supervan 3 : il ne s’agit d’un Supervan 2 retravaillé à l’avant (style et aérodynamique), et motorisé par un moteur de F1. Il récupérera par la suite un V6 Ford Cosworth Sports 3000 de 295 ch tout de même !
Des solutions seront proposées pour fructifier le business des PME/PMI et des start-up algériennes à l’occasion de la tenue de Maghreb Mobile Expo (MME) en septembre prochain à Alger.
L’annonce faite par le cofondateur de Be Smart, l’entreprise à l’origine de cet événement, Saïd Benmesbah, fait état de plusieurs nouveautés.Écrit par Ahmed T.
Un diamant de 51 carats d’une pureté inédite en Russie constitue la pièce maîtresse d’une collection de cinq pierres précieuses bientôt mise aux enchères par le numéro un mondial du secteur Alrosa, qui en espère plus de 10 millions de dollars.
A partir d’un diamant de 179 carats découvert en 2015 dans l’une de ses mines sibériennes de Iakoutie, la société contrôlée par les pouvoirs publics russes a taillé cinq pièces formant une collection que l’AFP a pu voir jeudi.
« Les cinq diamants ont été produits à partir d’un seul diamant brut, ce qui est exceptionnel », a souligné le président d’Alrosa Sergueï Ivanov dans un communiqué.
« Il a fallu un an et demi pour créer cette collection. (…) Le principal diamant, Dynastie, est devenu le plus pur des grands diamants de l’histoire de la joaillerie dans notre pays », a-t-il ajouté.
La Russie est l’un des premiers producteurs mondiaux de pierres précieuses grâce notamment aux ressources disponibles en Iakoutie.
Le diamant brut d’origine, datant de près de 400 millions d’années, a été baptisé Romanov en hommage à la dynastie qui a régné sur la Russie impériale jusqu’à la révolution de 1917 et sous laquelle s’est développée l’industrie du diamant à partir du XVIIIe siècle.
La collection de cinq pièces qui en résulte — respectivement de 51,38 carats, 16,67 carats, 5,05 carats, 1,73 carat et 1,39 carat — doit être présentée dans plusieurs pays et notamment lors d’un salon spécialisé organisé à Hong Kong du 13 au 19 septembre.
Elle sera vendue aux enchères en ligne en novembre via le site dynasty.alrosa.ru.
« Si l’on se base sur les résultats des ventes aux enchères de Sotheby’s et Christies, le prix de départ de la collection ne peut pas être inférieure à 10 millions de dollars », a indiqué M. Ivanov, cité par l’agence russe Interfax.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a passé en revue, avec l’ambassadeur de l’État de Palestine, Louai Mahmoud Aissa, l’état des relations bilatérales en matière de Formation et d’Enseignement supérieur, indique jeudi son département ministériel dans un communiqué.
Lors de l’audience qui les a réunis, les deux parties ont également exploré « les voies et perspectives susceptibles de renforcer davantage cette relation qui remonte au temps de l’indépendance nationale », ajoute-t-on.
Les deux responsables sont, en outre, convenus « d’intensifier leurs efforts respectifs » en matière de reconnaissance et d’équivalence de diplômes, d’accroître le niveau de leur coopération bilatérale, notamment, par l’octroi de bourses d’études au profit des étudiants palestiniens qui veulent poursuivre leurs études supérieures dans les différents universités algériennes, « où leur effectif a atteint plus de 1.100 étudiants », selon la même source .
D’autres questions relatives à la formation supérieure ont également fait l’objet « d’une attention particulière de la part des deux parties. »
Les Services techniques chargées de l’exploitation des réseaux électriques de la capitale ont enregistré, mercredi à 12h00, une coupure du courant électrique, suite à un acte de transgression sur des installations électriques au niveau du réseau de distribution à moyenne tension à la cité « Les Sources », commune de Bir Mourad Rais, indique un communiqué de la Société de distribution de l`électricité et du gaz d’Alger (SDE).
Selon la même source, les équipes techniques mobiles sont intervenues et ont eu des difficultés à réparer la panne occasionnée par des travaux d’excavation réalisés par une entreprise privée travaillant pour le compte de la société « SEAAL », le lieu de l’incident ayant été submergé par les eaux.
La SDE affirme que les travaux sont en cours pour rétablir le courant électrique dans les meilleurs délais.
Ces actes de transgression coïncidant avec la vague de chaleur et entraînant des coupures de courant électrique, sont commis par certaines entreprises publiques et certains entrepreneurs privés, ce qui complique l’intervention des équipes techniques, a relevé la SDE.
La même entreprise appelle, par ailleurs, sa clientèle à rationnaliser la consommation d’énergie notamment pendant les périodes de canicule qui entrainent une forte demande en électricité et une pression sur le réseau électrique.
Douze (12) personnes ont trouvé la mort et 248 autres ont été blessées dans 202 accidents de la route survenus durant la dernière semaine du mois de juillet, selon un bilan publié jeudi par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Le bilan fait état du recul du nombre d’accidents (-29) et de blessés (-39) et de la hausse du nombre de décès (+7) par rapport à la précédente semaine.
Le facteur humain reste la principale cause des ces accidents (95%) suivi de l’état des véhicules et des routes, a ajouté la même source.
Un programme d’intégration de la pisciculture à l’agriculture, initié dans le cadre du plan national de développement de l’aquaculture, a été lancé à Tizi-Ouzou et Bouira, a-t-on appris jeudi du directeur de la pêche, des ressourcés halieutiques (DPRH) de Tizi-Ouzou, qui chapeaute ces deux wilayas.
Un total de 14 bassins d’irrigation, dont 4 dans la wilaya de Tizi-Ouzou et 10 à Bouira, ont déjà été ensemencés avec des alevins de carpe fournis par l’écloserie de Sétif, au titre d’une opération pilote et à l’occasion de journées pédagogiques organisées par la DPRH/TO et dont la dernière en date s’est déroulée les 30 et 31 juillet dernier à Bouira, 5 bassins ont été alors ensemencés, a indiqué à l’APS, Abdelhafid Belaid.
Lors de cette formation, une quarantaine d’agriculteurs de cette même wilaya, qui ne jouit d’une façade maritime, ont bénéficié d’une formation sur les techniques d’ensemencement des bassins d’irrigation, assurée par le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA) et l’Institut national supérieur de pêche et d’aquaculture (INSPA), a précisé le responsable.
Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, une cinquantaine d’agriculteurs avaient bénéficié en janvier dernier d’une formation sur les techniques d’ensemencement de barrages, abritée par l’Institut de technologie moyen agricole spécialisé (ITMAS) en agriculture de montagne de Boukhalfa, a indiqué le DPRH, observant que sa direction a mis au point un programme d’accompagnement des agriculteurs pour développer et donner un essor à cette activité.
La technique de mise en place de la pisciculture en eau douce est simple. Elle consiste à introduire dans un bassin d’irrigation ou un étang de la matière organique, tel que du fumier, pour créer une chaîne alimentaire où les alevins pourraient se développer sans que l’agriculteur n’ai à les nourrir quotidiennement, a expliqué M. Belaid.
L’expérience d’ensemencement des 14 bassins d’irrigation à Tizi-Ouzou et Bouira a été couronnée par la production d’une tonne de poisson. « Des résultats qui seront améliorés avec la maîtrise de cette activité par les agriculteurs », a-t-il assuré.
L’intégration de la pisciculture à l’agriculture offre l’opportunité aux agriculteurs d’améliorer leurs recettes par une autre source de revenus supplémentaire, qui est le poisson. Cette activité permet également d’augmenter le rendement agricole grâce à l’irrigation des champs avec l’eau enrichie naturellement avec les déjections des poissons (un fertilisant biologique) vivants dans des bassins ensemencés tel que démontré chez des agriculteurs, qui ont déjà menée cette expérience dans d’autres régions du pays, a relevé le directeur de la pêche, des ressourcés halieutiques (DPRH) de Tizi-Ouzou.
L’eau enrichie de ces bassins évitera à l’agriculteur d’utiliser des engrais chimiques, ce qui lui fera réduire ses dépenses mais aussi améliorer la qualité organoleptique de ses produits qui seront bio. « Cela contribue aussi à la préservation des champs de culture et de l’environnement en général, ainsi que de la pollution aux engrais chimiques », a-t-il souligné.
L’objectif visé par ce programme est l’autonomisation de cette activité pour une production piscicole à grande échelle, en incitant les opérateurs privés à investir dans cette filière notamment par la mise en place d’écloseries d’alevins et d’unités de production d’aliment pour poisson et de transformation avec la perspective d’aboutir à long terme à l’exportation de ces produits, a-t-il ajouté.
Ce programme, lancé par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, au titre du plan de développement de la pêche et de l’aquaculture à l’horizon 2025, vise la préservation des 80 000 postes d’emplois du secteur, à l’échelle nationale, la création de 40 000 autres, ainsi qu’à doubler la production aquacole nationale, qui est actuellement de 100 000 tonnes de poissons issus de l’élevage, a conclu M. Belaid.
L’entraineur de la sélection nationale des joueurs locaux (A’), Lucas Alcaraz, a déclaré avoir « une idée sur la Libye », futur adversaire des Verts dans les éliminatoires de la CHAN 2018, à l’occasion d’une conférence de presse organisée au centre technique national de Sidi Moussa (Alger).
« Nous avons notre idée sur cette équipe libyenne qui reste à prendre très au sérieux. Nous avons visionné des matchs, récoltant le maximum d’informations. A partir de là, nous allons essayer d’élaborer le plan tactique idoine pour contrer cette équipe », a indiqué Alcaraz.
Afin de prendre part à la 5e édition du championnat d’Afrique des nations CHAN 2018, prévue du 11 janvier au 2 février 2018 au Kenya, l’Algérie croisera sur son chemin le voisin libyen dans une double confrontation.
« La sélection s’est faite en groupe »
Interrogé sur ses critères de joueurs, le technicien espagnol a affirmé que les éléments présents ont été retenus selon « des critères bien précis ».
« On peut se tromper sur un choix de joueur mais personne ne peut remettre en cause le travail que nous sommes en train d’effectuer. La mise sur pied de cette sélection s’est faite en groupe après un travail de longue haleine. Chacun des éléments du staff technique a contribué à sa manière pour la reconstitution de cette équipe A’ dont les joueurs ont été choisis selon les caractéristiques de l’adversaire « , a-t-il indiqué.
Et d’enchaîner : « Pour établir cette liste, nous nous sommes basés sur le noyau de l’équipe olympique qui avait pris part aux Jeux Olympiques JO-2016 et celle qui a participé aux Jeux de la Solidarité islamique JSI-2017 à Bakou », a-t-il expliqué.
Le stage se passe bien
Concernant le stage des Verts entamé dimanche dernier à Sidi Moussa, Lucas Alcaraz, s’est dit globalement satisfait même s’il appréhende quelque peu l’état physique de ses protégés.
« Ma préoccupation majeure, c’est l’état physique des joueurs en cette période de la saison. L’objectif est d’essayer de trouver un équilibre entre le travail physique au sens propre du terme et le travail qui doit être fait pour éviter aux joueurs de se blesser », a-t-il expliqué.
5 joueurs quitteront le stage
Alors qu’ils étaient 28 éléments au début du stage, 5 d’entre eux devront faire leurs valises ce jeudi soir à l’issue de la séance d’entraînement. « J’aurai mon idée sur les joueurs qui seront appelés à nous quitter après la séance de ce soir. C’est le football, on a déjà expliqué cela aux joueurs au début du stage », a assuré le coach andalou.
Constantine hôte du match
Pour ce qui est de la domiciliation de ce derby maghrébin, la Fédération algérienne de football (FAF) a pris la décision de faire jouer ce match à Constantine. Ainsi, l’équipe nationale de football fera son grand retour dans la capitale de l’Est après presque trois décennies d’absence, ce qui a réjoui les joueurs de la sélection ainsi que le staff technique.
« Nous avons toujours dit, en compagnie du président de la fédération, qu’on voulait jouer un peu partout en Algérie. Ce sera un avantage pour nous d’évoluer au stade de Constantine. Concernant les conditions climatiques qui sévissent actuellement, il faudra bien s’y adapter », a-t-il indiqué.
Pour rappel, la manche aller de cette double confrontation aura lieu le samedi 12 août (20h45) au stade Chahid-Hamlaoui, tandis que le match retour est prévu pour le vendredi 18 août au stade Tayeb M’hiri de Sfax (Tunisie).
Une superficie de 25 hectares de couvert végétal a été détruite au cours de l’incendie qui a ravagé, durant les dernières 48 heures, la forêt d’El Hedadj, dans la commune de Benbadis (sud-est de Constantine), a-t-on appris jeudi auprès de la Conservation des forêts.
« Dix (10) hectares de chêne liège et 15 autres hectares de broussailles ont été calcinés par les flammes », a précisé le chef de service de la protection de la faune et de la flore, Kheïreddine Saïghi, détaillant que l’extinction du feu a nécessité l’intervention de 21 agents de la conservation des forêts, des éléments de la protection civile et d’autres de la commune de Benbadis.
D’importants équipements, dont deux (2) véhicules de première intervention, deux (2) camions anti-incendie, un (1) véhicule de liaison et un (1) camion ravitailleur, ont été mobilisés pour éteindre le feu au bout de 4 heures de lutte.
« Toutes les mesures ont été prises pour faire face aux éventuels feux de forêts qui peuvent se déclarer à travers la wilaya de Constantine », a affirmé M. Saighi, rappelant que la wilaya compte un patrimoine forestier couvrant plus de 18.900 hectares, représentant 8,49% de la superficie totale.
Le responsable a indiqué dans ce contexte que le dispositif de prévention et de lutte contre les feux de forêts dans la wilaya de Constantine, comprend sept (7) postes de vigie et cinq (5) brigades mobiles équipées de camions citernes capables de s’approcher jusqu’à 100 m de l’incendie, de sept (7) véhicules de liaison, de cinq (5) véhicules d’intervention rapide, et d’un (1) camion ravitailleur de 6.000 litres, a rappelé M. Saighi.
Dix-huit (18) comités de riverains ont été également installés dans les différentes communes de la wilaya, afin de prévenir l’intensification des feux notamment durant cette période caniculaire a-t-il souligné.
Des campagnes de sensibilisation et d’information ont été, en outre, lancées en direction des riverains des zones forestières, depuis début juin dernier, afin de prévenir les incendies particulièrement dans les grandes régions forestières, à savoir les forêts de Chettaba, d’El Djebess et de Kef Lakhal (Djebel Ouahch), qui sont, comme chaque année, »sous haute surveillance », a-t-on signalé à la conservation des forêts.
Dans le cadre des festivités du 55ème anniversaire de la fête de la police, la sûreté de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, a célébré cette journée coïncidant avec le 22 juillet dernier. Un riche programme a été tracé pour l’occasion afin de montrer le rôle joué par la sûreté dans la lutte contre les crimes et la protection de ses concitoyens.
Au cinéma Amarnas, une exposition est en cours sur les différentes activités de la police, ainsi, sur les modalités et condition de rejoindre ce corps. En parallèle, une opération de sensibilisation mise la jeunesse belabbésienne, des portes ouvertes au grand public au niveau de la Direction de la sûreté, des conférences suivies de débats et spécialement la sensibilisation quant aux accidents des routes et la délinquance.