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Updated: 4 hours 33 min ago

IN MEMORIA Herve Rodrigue ZONGO

Fri, 13/08/2021 - 08:30

« Passer par la mort avec christ pour vivre avec lui » (Rm6 6,3-9)
15 AOUT 2020- 15 AOUT 2021
UN AN DEJA QUE TU NOUS QUITTAIT.
HERVE RODRIGUE ZONGO
Précédemment, Chef de Département Service Client à l'ONATEL-SA
A l'occasion de ce douloureux anniversaire, les familles ZONGO à Montoulou, Yako, Kamiakôrô, Nouna, Bobo- Dioulasso, Fada N'Gourma, Ouagadougou et en côte d'Ivoire.

Mme ZONGO née Coulibaly Victorine Aline à Bobo- Dioulasso ;
Mr ZONGO Aimé Marcial, Chef du Service Administratif et Financier du Gouvernorat de Fada N'Gourma ;
Mme DIARRA née ZONGO Clarisse Lydie, Enseignante à LENA à Bobo- Dioulasso
ZONGO Sylvie Cécile, Infirmière au Centre Médico- scolaire Yennenga à Ouagadougou,

La veuve Mme ZONGO née LODOUN Sylvie à Ouagadougou et enfants : Aurore, Sydney, Sharon et Aaron ;
Les familles alliées LODOUN, BONI, et BADOUN à Kongolikan, Bobo- Dioulasso et Ouagadougou ;

Mr COULIBALY Dieudonné Adjudant- Chef major de Police à la retraite
*Mr LAMIEN Donfin Cadre de banque ;
Les familles ZONGO,COULIBALY,BALAMA,DIALLO,DAYO,OUEDRAOGO,PARE,FOFANA à Dédougou, Ouagadougou et Bobo- Dioulasso

réitèrent sa profonde gratitude à tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenus lors de son rappel à Dieu. Elle vous prie d'avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme. A Cet effet, une messe sera dite à la Paroisse Notre Dame du Perpétuel Secours de Kossodo le 15 Août à 9 Heures.
Union de Prière !

Categories: Afrique

Procès des présumés terroristes au Burkina : Que retenir des premières audiences du TGI Ouaga II ?

Thu, 12/08/2021 - 23:49

Le Burkina Faso fait face à la menace terroriste depuis 2015. La crise sécuritaire touche aujourd'hui beaucoup de régions du pays. Les garnisons militaires, les postes de police, de gendarmerie, les écoles, les mosquées, les églises sont les cibles de groupes terroristes qui n'hésitent pas à venir au centre du pays, dans la capitale pour s'en prendre à des cafés, bars restaurants, une ambassade et l'état-major des forces armées du pays.

Le Burkina Faso est en guerre, et fait face à une insurrection armée de certains de ses fils. La réponse à cette guérilla qui fait régner la terreur ne peut être unique et seulement militaire. La justice a son mot à dire et sa contribution n'est pas négligeable pour le retour de la paix et de la cohésion sociale. C'est tout le sens des audiences du tribunal de grande instance de Ouaga II qui s'est ouvert le 9 août 2021 à Ouagadougou.

Le Faso se prononce sur des actes de certains de ses fils sur la base du droit, de la morale et de la vertu. Qui sont les terroristes que les communiqués appellent par le vocable "hommes armés non identifiés (HANI)" ? Qui sont les incendiaires d'écoles ? Le procès du TGI de Ouaga II donne à voir une dizaine d'entre eux qui doivent être jugés en cinq jours. Ce procès permettra-t-il à ces jeunes gens qui ont pris les armes de réfléchir à la portée de leurs actes, et de comprendre la valeur morale du respect et de l'équité envers son prochain ?

Mettre un visage sur notre drame

Les partisans de la terreur (une dizaine en procès) peuvent être vus, à Rayongo, du côté de Karpala au tribunal de grande instance de Ouaga II. Ce sont de jeunes gens qui, pour certains, se sont engagés pour « l'amour de Dieu », au nom de leur foi, et ont été formés pour semer la terreur, d'autres ont été attirés par l'argent. Nous avons deux Burkinabè qui sont allés vivre leur « foi » ardente au Mali et se sont engagés comme combattants avec le groupe Ansar Dine et officiaient au sein de la terrible et redoutable police islamique de Tombouctou.

L'un s'est battu contre les forces armées maliennes (FAMa) et la Minusma. Il y a aussi un Malien venu au Burkina pour faire fortune et baptiser à son retour chez lui son fils. Il espérait gagner deux millions au combat. Il a été pris surveillant une cache d'armes et de motos après avoir participé à un combat lors d'une intervention de Barkhane contre l'État islamique au grand Sahara.

Les faits qui sont reprochés aux présumés terroristes sont : association de malfaiteurs en lien avec le terrorisme, attentats, dégradation de biens publics et détention illégale d'armes à feu, attaques terroristes etc. Certains ont été arrêtés par les forces de l'ordre burkinabè, d'autres par les Koglwéogo, enfin certains par Barkhane. Certains faits ont eu lieu au Mali, d'autres au Burkina.

Droit à la justice pour tous

Certains peuvent se demander si les présumés coupables d'actes terroristes ont droit à un procès. S'il n'aurait pas fallu les « neutraliser », les éliminer dès qu'ils ont été arrêtés. C'est là l'erreur à ne pas commettre. Quand on lutte contre un monstre, il faut tout faire pour rester humain, et lui montrer que l'on agit envers lui comme un frère, comme un membre de la société. C'est le philosophe allemand Nietzsche qui nous recommande cela, et il ajoute : « À lutter avec les mêmes armes que ton ennemi, tu deviendras comme lui. » La distribution des bouteilles d'eau minérale aux juges et aux présumés terroristes lors du procès va dans le sens de la fraternité, même si l'assistance ne l'a pas approuvée. Ce procès est un combat contre les terroristes avec d'autres armes, celles de la morale, de la justice.

Lors du procès, cela peut ressembler à un dialogue de sourds quand on reproche, à D.A. et N. A. qui faisaient partie de la bande qui a agressé le directeur de l'école de Bafani et sa collègue, les vols de motos, portables et somme d'argent, les accusés répondent qu'ils n'ont pas volé, mais pris un butin de guerre. Cet échange au cours du procès permet de leur proposer notre point de vue et de leur expliquer pourquoi ils sont condamnés, ils pourront méditer sur la façon de voir de la société burkinabè pendant 20 ans et sur le bien et le mal.

Les jugements en cours sont la sanction légale des fautes commises contre des individus et la société. Ce n'est pas parce que c'est eux, la loi est faite pour tous, elle est la même pour tous. C'est cet enseignement que la société burkinabè veut leur donner à eux qui ont eu des difficultés à distinguer le bien du mal.

Offrir des avocats aux présumés terroristes

Le terrorisme au Sahel, est une réalité nouvelle, et notre justice n'était pas préparée à cela. Le pôle judiciaire antiterroriste au Burkina a été créé en 2017 après les premiers attentats de Ouagadougou en 2016. Ce sont les premiers jugements en matière de terrorisme qui se font ce mois d'août pendant cinq jours concernant une dizaine de présumés terroristes. Notre justice fait ses premières armes dans un champ inconnu d'elle. L'une des insuffisances de ce procès, est l'absence d'avocats pour certains détenus. Il aurait fallu revoir nos lois pour que l'État offre à tous les prévenus une assistance judiciaire afin qu'ils puissent bénéficier du service d'un avocat.

Dans notre loi actuelle, avec un procès au niveau d'un tribunal de grande instance, l'État ne prend pas en charge les frais d'avocats commis d'office alors que les prévenus en matière de terrorisme encourent les mêmes peines lourdes de vingt ans comme au niveau de la cour d'assises pour les affaires criminelles. C'est une insuffisance qu'il faut corriger au plus vite dans notre arsenal juridique pour que les procès des présumés terroristes ne ressemblent pas à une justice expéditive sans plaidoirie d'avocats.

Il y va de l'image de notre justice et du pays, surtout en ce moment où elle passe sous les fourches caudines de l'Union européenne dans le cadre de l'extradition de François Compaoré. Il est vrai que l'affaire Norbert Zongo relève de la cour d'assise, mais Me Olivier Sur (avocat de François Compaoré) ne s'embarrassera pas de telles subtilités pour déverser des ignominies sur notre justice.

Les mouvements des droits de l'homme, les syndicats et organisations des avocats auraient aussi pu faire quelque chose pour l'assistance judiciaire aux prévenus de terrorisme, quitte à ce que les illuminés et les plus radicaux refusent leur aide. Des incidents comme des pannes de sonorisation, des mouvements d'humeur de l'escorte des gardes de sécurité pénitentiaire, ont perturbé le déroulement du procès qui a commencé en retard parfois et n'a pas pu accueillir tous les prévenus programmés. La journée du jeudi 12 août est restée blanche sans procès à cause du mouvement des GSP.

Parmi les personnes jugées, trois sont condamnées pour une vingtaine d'années de prison. Elles sont coupables, mais sont aussi des victimes du fanatisme et de notre société. Ce sont des êtres faibles qui ont des toiles dans la tête comme la possession de 70 vierges au paradis s'ils meurent pour le jihad. La société burkinabè et l'État sont responsables de n'avoir pas pu leur offrir les armes intellectuelles et psychologiques pour résister à l'extrémisme et à l'embrigadement.

On espère que ceux qui iront en prison auront la chance de comprendre le respect de la vie et des biens des autres, le respect des choix philosophiques et religieux des autres. Voilà un nouveau champ de travail qui s'ouvre pour la justice. Œuvrer pour la cohésion sociale, en travaillant dans les prisons pour la réinsertion des personnes condamnées pour terrorisme. Il faut en faire des personnes nouvelles qui ne tomberont plus dans le terrorisme et l'extrémisme.

Sana Guy
Lefaso.net

Categories: Afrique

Assises nationales sur l'éducation : La CNSE invite ses militants et autres à se mobiliser pour défendre leurs intérêts moraux et matériels et ceux du système éducatif

Thu, 12/08/2021 - 23:46

Ceci est un communiqué de la Coordination nationale des Syndicats de l'Education (CNSE) relatif aux assises nationales sur l'éducation. La CNSE entend défendre les intérêts moraux et matériels de ses membres et l'ensemble des travailleurs de l'éducation et de la recherche, et ceux (intérêts) d'un système éducatif de qualité pour le bien de la nation.

Le lundi 02 août 2021, la Coordination nationale des Syndicats de l'Education (CNSE) a reçu une correspondance du Ministre de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, l'invitant à désigner six (06) représentants pour prendre part à un atelier de validation du document de base des assises nationales sur l'éducation, d'un volume de 178 pages, prévu du 4 au 6 août 2021.

En se fondant sur ses principes fondamentaux de fonctionnement dont l'élément cardinal est le consensus, elle a mené une consultation en son sein qui a débouché sur la non-participation de la CNSE aux travaux dudit atelier. Cette prise de position, fruit d'une vision partagée des quinze membres de la CNSE, ne saurait être attribuée à l'œuvre individuelle d'une quelconque structure syndicale. Par conséquent, la CNSE rassure ses militants qu'elle constitue un tout et non un regroupement de pôles syndicaux.

Pour ces assises nationales qui, de notre point de vue, doivent constituer un moment de débats francs pour une recherche de solutions appropriées aux problèmes qui minent l'éducation dans notre pays, la CNSE se refuse de servir de faire valoir. C'est pourquoi, une délégation conduite par le Coordonnateur est allée à l'ouverture des travaux, porter cette décision à l'autorité et s'en est retournée.

Cette position juste liée notamment au délai étriqué de réception de l'invitation, ne traduit pas une décision définitive de non-participation à l'ensemble du processus sur les assises. En outre, au regard de l'enjeu de ce qui sera au centre de ces assises, la Coordination a adressé une correspondance au Ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales lui demandant de prendre les dispositions pour une implication de l'ensemble des organisations syndicales de l'éducation dans la tenue des assises.

A l'issue d'un bilan fait de la gestion de ce dossier à ce stade, il a été décidé de préparer convenablement une participation de la CNSE à ces assises. A cet effet, la Coordination a convenu de se donner les moyens d'élaborer un document sur lequel s'appuieront les positions qu'elle défendra au cours des assises. Elle invite par conséquent les militants, l'ensemble des travailleurs de l'éducation et de la recherche à se mobiliser encore plus pour la défense de leurs intérêts moraux et matériels et ceux d'un système éducatif de qualité pour le bien de la nation.

Fait à Ouagadougou le 12 août 2021

Ont signé

FESEB F-SYNTER SATEB SNEA-B

SNEP SNESS SPESS SYNAPAGER

SYNATEB SYNTAS SYNAVS SYNATRAS

SYNAPEP STAGE SYNATRENF

Categories: Afrique

CDP : L'ex-commissaire à la CENI, Boubakar Bouda rend sa démission

Thu, 12/08/2021 - 23:46

Par lettre signée du 11 août 2021 et adressée au président du parti,
Boubakar Bouda, jusque-là secrétaire national chargé des affaires juridiques et du contentieux, a rendu sa démission du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

"En toute action de l'homme, il faut un moment d'évaluation. C'est pourquoi, j'ai entrepris, depuis un certain temps, la soumission aux questionnements des finalités, des moyens et des méthodes d'action du groupe socio-politique auquel j'appartiens et dont je m'honore d'avoir servi avec la plus insoupçonnable des convictions. De ces questionnements, je conclus que la convocation permanente des hauteurs et d'une capacité novatrice dans l'approche du parti sur les enjeux internes et externes, nationaux et internationaux doit constituer un impératif. Malheureusement, l'appréhension actuelle de cet impératif est de nature à atteindre même les convictions les plus cimentées. En conséquence de quoi, en sus de diverses autres considérations, vous me voyez dans l'obligation de revisiter mon engagement politique au sein du CDP. C'est pourquoi, je viens très respectueusement à vous par la présente, pour vous notifier ma démission....du Congrès pour la démocratie et le progrès", lit-on dans la lettre.

Ancien membre du Conseil national de la transition (CNT) et ancien commissaire (2016-2021) de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Boubakar Bouda occupait le poste de secrétaire national chargé des affaires juridiques et du contentieux du CDP, poste qu'il exerçait depuis le dernier congrès du parti en mai 2018. Avant son entrée à la CENI, M. Bouda était également connu à travers les plateaux des débats politiques, par lesquels il a longtemps défendu les causes et la vision du parti.

Contactées par téléphone, des sources de la direction politique nationale du CDP confirment la démission. Cependant déplorent-elles que ce soit après avoir échoué à se faire reconduire comme commissaire à la CENI qu'il décide de claquer la porte. "Il s'attendait à être reconduit à la CENI, oubliant quand même qu'il n'est pas le seul cadre du parti, il faut aussi permettre à d'autres de faire l'expérience. A ton tour, les autres ont œuvré pour que tu sois d'abord au CNT, puis à la CENI. Aujourd'hui qu'on ne t'a pas reconduit, tu refuses de soutenir les autres, comme si tu étais le seul. Ce n'est pas intéressant", a expliqué ce contact de la direction politique du parti.

Ce départ intervient quelques semaines après la démission du groupe de l'ancien ministre de la sécurité de Blaise Compaoré, Jérôme Bougouma, suivie de son adhésion au parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Bien avant eux, c'est l'ancien député (2015-2020), Dr Alfred Sanou qui enfourchait la même trompette.
Depuis son dernier Congrès en mai 2018, le CDP enregistre le départ de certains de ses cadres, les uns aussi connus et influents que les autres. Dans le lot des partants, certains ont ouvertement décrié la gestion du président du parti, Eddie Komboïgo.

O.L

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Solidarité : Le député Alassane Bala Sakandé offre 200 tonnes de maïs aux populations vulnérables du Kadiogo

Thu, 12/08/2021 - 23:45

Le député élu de la province du Kadiogo, Alassane Bala Sakandé, a offert aux populations vulnérables de la province du Kadiogo, 200 tonnes de maïs, ce jeudi 12 août au palais de la culture Jean-Pierre Guingané. C'est le bourgmestre de la commune de Ouagadougou, Armand Béouindé, qui a réceptionné le don des mains du donateur.

Au Burkina, des ménages connaissent une période de soudure qui survient en début de saison des pluies notamment au mois d'août et s'étend jusqu'aux nouvelles récoltes. Durant cette période, les populations vulnérables ont des difficultés à passer ce moment difficile de l'hivernage. Cette situation est aggravée par l'insécurité avec le lot de déplacés internes. Fort de ce constat, le député de la province du Kadiogo, Alassane Bala Sakandé, a choisi cette période pour apporter un soutien aux populations vulnérables des 18 communes et arrondissements de ladite province.

Photo de famille

Ce don, essentiellement composé de 200 tonnes de maïs, est une aubaine pour les bénéficiaires. Partant du principe qu'on ne peut donner que ce qu'on a, Alassane Bala Sakandé a saisi l'occasion pour souligner que ce don est symbolique au regard des données statistiques de la population du Kadiogo (2,5 millions d'habitants). Dans ce cadre, il a clarifié que ces 200 tonnes de maïs mis à la disposition des populations vulnérables du Kadiogo n'est pas un geste politique même s'il reconnait être lui-même un homme politique. « Si c'était un geste politique, je me contenterais de réunir des responsables de mon parti et le faire », a fait savoir le donateur.

Pour la présente activité, les maires des 18 arrondissements et communes de différents bords politiques ont été associés. Ainsi, la distribution des vivres se fera par le biais des mairies. Soucieux de la gestion de ce don, le bienfaiteur du jour dit compter sur le maire de la commune de Ouagadougou, le haut-commissaire de la province du Kadiogo et le président du Conseil régional du Centre afin que la distribution puisse se faire dans la transparence.

Les officiels lors de la cérémonie

Dans la foulée, il a exprimé le souhait que ces vivres ne fassent pas l'objet de négociation ou de marchandage politique. « C'est avec cœur que nous faisons cela », a-t-il affirmé. S'adressant à ceux qui seront chargés de la distribution, il leur demande de le faire avec « bon cœur ». Parce que « quand on le fait avec bon cœur, c'est Allah le Seigneur qui pourra, comme on le dit chez nous, payer tout un chacun ». Dans la mise en œuvre de ce projet, le député Sakandé a bénéficié de l'accompagnement financier de bonnes volontés, envers lesquelles il a exprimé sa reconnaissance.

L'esprit du « Grand-Ouaga »

Concernant la distribution des vivres, le maire de la commune de Ouagadougou qui a réceptionné le don a pris l'engagement de tout mettre en œuvre pour que ces vivres puissent atteindre leurs cibles, c'est-à-dire les populations qui ont des difficultés pour se nourrir. Il va plus loin dans ses propos en ces termes : « Les communes du Kadiogo, avec les communes qui touchent Ouagadougou, se sont rassemblées et ont créé une communauté de communes c'est-à-dire une association d'intérêt public qui s'appelle « le Grand-Ouaga ». Dans ce Grand-Ouaga, il y a Loumbila, Sourougbila et bientôt Bigo. Ces vivres vont atteindre toute cette communauté de communes ».

Le maire de la commune de Ouagadougou a positivement apprécié

L'acte qui vient d'être posé ce matin doit en appeler. C'est le souhait du bourgmestre. Et il l'a exprimé : « C'est vrai que c'est vous qui êtes le leader de notre province sur le plan de la politique au niveau du parlement mais d'autres bonnes volontés sont appelées à faire également le geste. Parce que ça n'a l'air de rien mais effectivement nous sommes dans une période où les personnes vulnérables, avec ce lot de déplacés interne qui ont envahi nos villes, sont très sensibles à un don aussi modeste soit-il ».

Aïssata Laure G. Sidibé
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Hugues Fabrice Zango : « Le président du Faso m'a grandement gratifié pour ce résultat… »

Thu, 12/08/2021 - 23:40

Le Président du Faso a reçu en audience, ce jeudi 12 août 2021, Hugues Fabrice Zango, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques Tokyo 2020.

Arrivé à Ouagadougou dans la nuit du dimanche 8 août 2021, Hugues Fabrice Zango reçoit les félicitations des autorités politiques et économiques du Burkina Faso.
Ce jeudi 12 août 2021, il était dans les locaux du Palais de Kosyam où il a été reçu par Roch Kaboré. « Je suis au Burkina Faso dans l'optique de partager cette première médaille olympique avec tout le peuple burkinabè, en particulier Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré », a indiqué le médaillé de bronze aux derniers Jeux Olympiques.

Hugues Fabrice Zango a aussi saisi l'occasion pour traduire ses remerciements au président du Faso qui l'a soutenu dans l'obtention de cette médaille olympique. « En 2019, lorsque j'étais revenu avec la médaille de bronze des championnats du monde, je lui avais soumis un projet, avec l'appui de la fédération et des autres structures, pour pouvoir ramener une médaille olympique », a-t-il ajouté.

(De gauche à droite), Hugues Fabrice Zango, Roch Kaboré, président du Faso, et Dominique Nana, ministre des Sports et des Loisirs

Du retour de Tokyo où il a inscrit une nouvelle page de l'histoire de l'athlétisme burkinabè, l'athlète a reçu plusieurs récompenses. Le président du Faso, selon ses dires, a salué ses efforts. « Le président du Faso m'a grandement gratifié pour ce résultat qu'on a pu obtenir, tous ensemble », a soutenu Hugues Fabrice Zango. Mais le ministre des Sports et Loisirs, Dominique Nana, a bien voulu garder une discrétion pour le « geste du président Kaboré ». « Nous n'allons pas révéler le montant de l'enveloppe qui a été remise à Hugues parce qu'au regard de la situation, nous ne voulons pas jeter l'athlète en pâture », a-t-il indiqué.

Hugues Fabrice Zango (chapeau) vise désormais la médaille d'or aux prochains Jeux Olympiques

Hugues Fabrice Zango a aussi révélé avoir soumis au chef de l'Etat un projet pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Outre cela, la Fédération burkinabè d'athlétisme de a sollicité l'appui du président du Faso pour la construction d'un centre d'entrainement de haut niveau en vue de pérenniser les acquis obtenus aux Jeux Olympiques de Tokyo. « Le Président a eu une oreille attentive à nos sollicitations et nous verrons les résultats dans les mois à venir », a indiqué Francis Sidibé, président de la Fédération burkinabè d'athlétisme.
L'athlète quittera bientôt le Burkina Faso afin de prendre part à des compétitions.

Jacques Théodore Balima
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Cybercriminalité au Burkina : Le chantage à la vidéo ou à la webcam, l'un des modes opératoires le plus courant

Thu, 12/08/2021 - 23:34

La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) a outillé les femmes et hommes de médias sur les infractions courantes et leurs modes opératoires en matière de cybercriminalité, le mécanisme de signalement des ces actes ainsi que l'utilisation professionnelle et responsable des TIC, ce mercredi 11 août 2021 à Ouagadougou. Ceci dans l'objectif de les mettre en phase avec l'évolution de ce phénomène en vue de mieux informer et sensibiliser les populations pour leur propre sécurité.

Des journalistes venus de divers médias ont été formés sur la cybercriminalité ce mercredi 11 août par la BCLCC. Dans le sens commun, la cybercriminalité regroupe l'ensemble des infractions susceptibles d'être commises ou facilitées par l'utilisation d'un système informatique, la plus part du temps connecté à un réseau. Définie de la sorte, les infractions issues de la cybercriminalité apparaissent sous diverses formes. Ce sont notamment les crimes purement informatiques, le concept de cyber guerre, les crimes traditionnels avec un élément informatique généralement connus sous formes de cyber escroquerie tel que le chantage à la vidéo par exemple.

Le lieutenant de police Mahamadou Daou.

Au moins 10 plaintes de chantage à la vidéo enregistrées au quotidien par la BCLCC

Le chantage à l'ordinateur via la webcam, ou à la vidéo à travers les réseaux sociaux, désigne un type d'escroquerie qu'utilisent des individus pour arnaquer leurs victimes en les menaçant de publier des vidéos ou des photos compromettantes qu'ils disent détenir de ces dernières. Les rançons demandées par les auteurs de ces actes qui vont de quelques centaines à plusieurs millions de francs CFA, sont réclamées en monnaie virtuelle (généralement en Bitcoin) ou par transfert d'argent à partir des réseaux de téléphonie mobile.

Ainsi, au Burkina Faso, Il ne se passe pas un jour sans que la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) n'enregistre au moins 10 plaintes de chantage à la vidéo.
A cela s'ajoute l'escroquerie dénommée par la Brigade, “Escroquerie à la sève de moringa”, un type de cyber escroquerie, qui consiste pour l'auteur à se faire passer pour une connaissance de ses victimes en usant de ruses jusqu'à leur soutirer de fortes sommes d'argent sans qu'elles ne s'en rendent comptent.

La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC)

La plus grosse somme d'argent extorquée est de l'ordre de 104 millions de FCFA

Ce type d'escroquerie assez récurrent est expliqué ici aux hommes de médias par le lieutenant de police Mahamadou Daou. « On a été emmené à baptiser cette forme d'escroquerie “Escroquerie à la sève de moringa” parce qu'elle revenait très couramment. »

Mahamadou Daou illustrera le fonctionnement de ce mode opératoire à travers un exemple. « Je vous explique un peu comment ça marche. On a une victime qui est là, qui va recevoir un appel d'un soit disant étudiant qui réside à l'étranger. Il va d'abord se présenter comme un de ses anciens stagiaires qui est en France ou un autre pays et dira qu'il souhaite la mettre en contact avec un docteur pharmacien qui voudrait acquérir des produits au Burkina Faso. Ensuite l'étudiant va donner le numéro de la victime au pharmacien qui va l'appeler en la remerciant d'abord de la part de l'étudiant pour tout ce qu'elle a fait pour lui au Burkina Faso. Par la suite, le pharmacien après des échanges mettra la victime en contact avec le fournisseur (la personne censée leur fournir les produits). Ce dernier dira à la victime que les produits qu'elle souhaite acquérir sont disponibles mais qu'il ne dispose pas en ce moment de moyens pour se rendre sur les lieux afin de passer la commande. Il demandera donc à la victime de lui envoyer de l'argent pour effectuer le transport. Chose que fera la victime », a-t-il relaté.

Le lieutenant ira plus loin dans son récit en racontant que la victime ne se rendra absolument compte de rien au point de payer tous les frais qui lui seront demandés. Quelques temps après, le fournisseur appelle la victime pour lui dire que les produits qui l'intéressent, intéressent également d'autres partenaires tels que des chinois, des sud-africains etc.

Les journalistes présents au séminaire de sensibilisation sur la cybercriminalité

Le fournisseur fera savoir à la victime qu'elle devra faire vite si elle veut réellement entrer en possession de ces produits. Dès ces instants, la victime va rappeler le pharmacien pour lui faire le compte-rendu et lui dire d'envoyer les frais pour payer les produits auprès du fournisseur. Le pharmacien dira alors à cette dernière qu'il est présentement en réunion et lui demandera de payer les frais qu'il remboursera juste à la fin de sa rencontre. Chose que fera également la victime sans se douter de quoi que ce soit […] ».

Face à ces arnaques, la BCLCC en appelle à la vigilance des populations en prenant leurs précautions au regard des dangers liés à l'utilisation des TIC.
Ainsi, elle recommande à ses usagers d'éviter les téléchargements non seulement de logiciels douteux mais aussi sur ceux se trouvant sur des sites non fiables ou non officiels. Elle les invite à faire attention aux personnes qu'ils acceptent comme ami sur les réseaux sociaux. Le partage de contenus intimes est déconseillé et la prudence recommandée pour les offres d'emploi, de bourse ou de service.

La BCLCC préconise l'emploi de mot de passe robuste, des mots de passe différents pour chaque compte et le refus de les préenregistrer sur le net. Elle conseille le refus d'amitié de personnes inconnues, de faire attention aux lieux où l'on se connecte et de changer régulièrement son mot de passe.

Une fois victime, la Brigade recommande de ne pas céder à la pression ni payer de rançon et d'informer ses contacts des réseaux sociaux afin que l'individu soit bloqué.
En ce sens, les journalistes ont été sollicités pour véhiculer ces informations au grand public afin de réduire le plus possible les victimes de ces arnaqueurs.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Procès des présumés terroristes : L'audience renvoyée au vendredi 13 août 2021

Thu, 12/08/2021 - 23:30

Aussitôt ouverte, l'audience de ce jeudi 12 août 2021 des présumés terroristes est renvoyée. "Le mouvement d'humeur du service d'escorte des présumés terroristes (Garde de sécurité pénitentiaire, GSP) a paralysé la chaîne", a fait savoir le tribunal.

Normalement, trois dossiers étaient à l'ordre du jour. Ces dossiers sont renvoyés à la prochaine session. L'audience va donc reprendre demain vendredi.

Lefaso.net

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Burkinabè de tout le pays, unissons-nous !

Thu, 12/08/2021 - 23:25

Dans cette tribune, Lazare Tiemtoré, expert en prévention et gestion des conflits, appelle les Burkinabè à l'union pour faire face à la situation sécuritaire délétère. Il déplore, surtout, l'attitude de certains « Burkinabè qui trouvent le moyen de se réjouir » de ces moments difficiles, soutenant que « le président Roch Kaboré serait incapable de garantir la sécurité » au peuple.

Le bilan est lourd et fait très mal. Une trentaine de nos forces de défense et de sécurité ont été lâchement assassinés en une semaine. C'est comme si le ciel nous tombait en ce moment sur la tête. Même les Burkinabè les plus rationnels commencent sérieusement à se poser la question suivante, qu'avons-nous fait à Dieu ?

Hélas, en ces moment difficiles pour notre nation et notre peuple, des Burkinabè trouvent moyen de s'en réjouir. Ces Burkinabè, qui, depuis 2016, font tout pour faire passer la thèse selon laquelle, le Président Roch Kaboré serait incapable de garantir la sécurité à notre peuple. Le pire, c'est de faire croire que notre pays vivait plus en paix sous le régime de Blaise Compaoré. Certainement, que du temps de Blaise, le Burkina Faso n'était pas une cible directe des attaques terroristes. Mais, peuvent-ils nous dire à quel prix ce dernier avait-il acheté la paix ?

Le pire, c'est de faire croire que la solution miracle serait d'absoudre Blaise et consorts de tous les crimes pour lesquels ils sont poursuivis devant la justice. Comment passer en pertes et profits tous ces nombreux morts de cette triste époque de notre histoire ? Quand bien même il le voudrait, comment le Président du Faso peut-il instruire la justice dans le sens de l'absolution de ces crimes de sang ? Le pire de la bêtise, c'est de laisser penser qu'un coup d'Etat serait la solution miracle à ce qui se vit.

Le pire, c'est de croire qu'ils vont désarmer leur haine d'avoir été chassés légitimement du pouvoir en 2014. Ils se sont jurés de faire regretter à notre peuple l'insurrection populaire. Appliquant à merveille la doctrine de Machiavel, tous les moyens sont bons pour parvenir à leur fin. Ils ne démordront pas. Tout leur baiser n'est que farce. Tel judas qui trahit Jésus, jusqu'au bout ils trahiront notre peuple.

La succession, et la virulence des attaques terroristes de ces derniers jours inquiètent légitimement tous les Burkinabè. En effet, cela fera deux mois que le président a lui-même pris la tête du ministère de la défense et il a rencontré l'ensemble des forces de défense dans un dialogue. Une restructuration du secteur de la défense verra le jour très bientôt.

Dans son dernier discours à la nation, le Président a annoncé l'idée de changement de doctrine militaire pour relever le défi de l'insécurité. Et c'est en ce moment que les ennemis du peuple passent à l'offensive. Harcelés les populations et les forces de défense. Et faire assurer le service après-vente par des activistes sans emploi, ni de parcours professionnel bien établis. Certains ont été recrutés depuis l'Occident pour diffuser le plus d'informations fausses, inexactes ou déformées sur la situation nationale.

Deux, parmi ces activistes sont notoirement célèbres sur la toile, Aminata Rachow qui a renoncé à la nationalité burkinabè au profit de la nationalité allemande et Ibrahim Maiga, citoyen américain. Entretenus, financièrement et matériellement par les réseaux de la famille Compaoré, leur tâche est simple. Par tous les moyens, diffuser au maximum les attaques contre les forces de défense et de sécurité et les populations. Derrière les pseudos analyses qu'ils font sur les événements tragiques, ils jubilent en réalité.

Pour s'en convaincre, Rachow et Maiga désertent la toile chaque fois que les soldats du peuple gagnent des combats. Les services de renseignement devraient vérifier pour savoir si ces sinistres personnages ne sont pas en complicité avec les groupes terroristes. Au plan national, un de leur complice a osé appeler à commettre un coup d'Etat. Il a été interpellé par la sécurité. Nous osons espérer qu'une procédure judiciaire sera engagée contre ce sinistre individu et ses complices, tous tapis dans l'ombre.

Les représentations diplomatiques en Allemagne et aux États-Unis se devraient à défaut de mener une action judiciaire, attirer l'attention des autorités de ces pays sur les actions de déstabilisation de ces personnes. Une Allemande peut-elle appeler à un coup d'Etat au Burkina Faso ? Un citoyen américain peut-il se faire défenseur des actes terroristes ?

Au regard de ce contexte de manipulation de l'information, notre peuple doit rester vigilant et prudent pour ne pas laisser se justifier toutes les formes de forfaiture. Ce n'est pas dans la division que nous parviendrons à vaincre l'hydre terroriste. Tout en insistant sur la responsabilité du gouvernement à garantir la sécurité de notre peuple, nous devons redevenir simplement des Burkinabè patriotes comme l'avait voulu le président Thomas Sankara et les gouvernants qui l'avaient précédé. Seule la force des institutions doit prévaloir pour assurer la stabilité et la paix.

Le terrorisme se nourrit et prospère plus facilement dans les Etats frappés par l'instabilité et qui ne disposent pas d'institutions fortes. L'actualité du Mali vient comme pour nous rappeler que jamais un coup d'État ne peut venir à bout des problèmes structurels comme les attaques lâches perpétrées par les terroristes. Ce sont plus d'une cinquantaine de personnes civiles qui ont été lâchement assassinées ces 48h au Mali.

Il est donc révolu le temps de cette Afrique des hommes forts. En 2009, devant le parlement ghanéen, le président Obama rappelait à juste titre que l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts mais plutôt d'institutions fortes.

Il est évident que le peuple ne peut pas supporter continuellement ces attaques répétées. Aucun peuple, ne l'accepterait. Mais que faire alors ? Comment traiter dans l'urgence des questions structurelles assez complexes ?
Il n'y pas de recette miracle. Les questions étant politiques, il faudra apporter des réponses politiques qui peuvent se résumer en quelques points définis de façon générale :

1. Renforcer le sentiment national par la justice sociale
2. Renforcer la confiance des populations en les institutions
3. Poursuivre les efforts de reconstruction d'une armée nationale au service du peuple
4. Vider avec plus de célérité le passif des dossiers judiciaires les plus emblématiques
5. Renforcer l'élan patriotique des Burkinabè

Tiemtoré Lazare
Expert en prévention et gestion des conflits

Categories: Afrique

Gouvernance locale : Le CERADESI dresse un premier bilan du Programme d'appui au renforcement de la redevabilité sociale et de la veille citoyenne

Thu, 12/08/2021 - 21:29

Le Centre d'études et de recherche-action pour le développement économique et social intégré (CERADESI), a organisé ce jeudi 12 août 2021 un atelier pour présenter le bilan de la mise en œuvre de la première phase du Programme d'appui au renforcement de la redevabilité sociale et de la veille citoyenne en faveur de l'accès aux services sociaux de base dans 20 communes du Burkina Faso (PARRC). Cet atelier, qui s'est tenu à Ouagadougou, a connu la participation des maires des communes concernées et des points focaux des comités communaux de veille citoyenne créés dans le cadre du projet.

Financé et accompagné par L'UNICEF, le projet « PARRC » est un projet mis en œuvre dans 20 communes du Burkina Faso et concerne 8 régions et 11 provinces. Il a pour but de contribuer au renforcement de la gouvernance locale (politique, économique et financière) et à l'ancrage de la démocratie participative, fondement d'un développement participatif et inclusif.

Présentation des différents membres de CERASI aux participants

L'implémentation du projet PARRC a été planifiée sur deux phases. La première couvre la période de juin 2020 à septembre 2021 et la seconde est prévue pour la période d'octobre 2021 à décembre 2022.
Pour Moussa Sissao, membre du conseil d'administration du CERADESI, le comité est satisfait de cette première phase du projet car, selon lui, ils ont pu réaliser plus de 90% des activités qui avaient été prévues.

Cependant, il se dit conscient du fait que les partenaires peuvent avoir d'autres avis, qui sont à prendre en compte et qui permettront d'améliorer ou d'atteindre plus facilement les mêmes résultats dans le futur. « Une chose est d'atteindre les résultats, mais les difficultés éventuelles qui se sont posées pourront être amoindries en prenant en compte un certain nombre d'avis des partenaires, raison pour laquelle aujourd'hui nous sommes là pour leur présenter le bilan », a-t-il confié.

Moussa Sissao : « Nous allons encore donner le meilleur pour la phase 2 du projet »

Dans son allocution, Moussa Sissao a rappelé que l'article 14 de la loi fondamentale du Burkina Faso dispose que : « les richesses et les ressources naturelles appartiennent au peuple ». Cette loi précise que les richesses et ressources sont utilisées pour améliorer les conditions de vie du peuple.

Il a traduit la reconnaissance de tout le personnel de CERADESI à l'UNICEF et à toutes les personnes qui, de près ou de loin, on contribué à la réalisation du projet.
M. Sissao a adressé ses félicitions et encouragements à l'équipe du CERADESI qui n'a ménagé aucun effort pour marquer sa disponibilité à agir.

Les participants présents (les maires des communes et des points focaux)

Le représentant de l'UNICEF, Francis Oubda a confié que l'UNICEF soutient, depuis 2013, la mise en œuvre de mécanisme de renforcement de la veille citoyenne et de contrôle citoyenne de redevabilité sociale au niveau des collectivités.
C'est donc dans ce sens qu'ils travaillent avec des organisations de la société civile qui œuvrent dans le domaine de la gouvernance locale et dans le domaine de la promotion de la bonne gouvernance de façon générale.

« L'objectif de l'UNICEF est de travailler d'abord au renforcement des capacités locales, faire en sortes que les collectivités territoriales puissent bénéficier des capacités nécessaires pour assurer leurs rôles, qui est le développement local et inclusif », a-t-il dit.

Francis Oubda, représentant UNICEF

Il affirme que l'UNICEF a suivi de bout en bout la mise en œuvre du projet depuis le début et qu'elle est satisfaite de ce qui a été déjà réalisé par le CERADESI qui, d'après lui, a pu jouer pleinement son rôle dans le sens de la bonne gouvernance.
Pour rappel, Le CERADESI se donne pour mission de promouvoir la bonne gouvernance économique et financière à travers une meilleure gestion des ressources publiques par le développement et la valorisation de la recherche, des études ainsi que la mise en œuvre de pratiques novatrices sur la gestion budgétaire, la protection sociale et les droits humains.

Patricia COULIBALY (stagiaire)
Lefaso.net

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Saison des pluies : Le Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun invite les usagers du réseau routier à la prudence

Thu, 12/08/2021 - 19:50

Dans une note administrative le jeudi 12 août 2021, le Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun Edgard Sié Sou a attiré l'attention des usagers du réseau routier de la région en cette saison d'hivernage. En effet, il a indiqué que certaines voies comportent des ouvrages hydrauliques qui sont souvent submergés. D'où la prudence dans la circulation à ces endroits.

A cet effet, il a attiré l'attention des usagers à observer une attention particulière sur l'ouvrage de Bagala situé à environ 14km 500m sur la route régionale Nouna-Sanaba-Solenzo où le fleuve est sorti de son lit, immergeant la chaussée.

Il recommande la grande prudence à l'ensemble des usagers du réseau routier.

Lefaso.net

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Football : Le Burkina perd deux places selon le classement FIFA

Thu, 12/08/2021 - 19:10

Selon le dernier classement de la Fédération internationale de football et associations (FIFA), rendu public ce jeudi 12 août 2021, le Burkina Faso occupe désormais le 62e rang au plan mondial. Il a chuté de deux places par rapport au dernier classement.

Jusque-là, le Burkina occupait le 60e rang à l'échelle mondiale. Cette régression est, sans nul doute, due aux deux récentes défaites des Étalons en matchs amicaux. Il s'agit de leur défaite face aux "Éléphants" de la Côte d'Ivoire (2-1) et celle contre les "Lions de l'Atlas" du Maroc (1-0). Les Étalons gardent néanmoins leur place de 11e sur le plan continental.

Classement zone Afrique

1-Sénégal
2-Tunisie
3-Algérie
4-Maroc
5-Nigéria
6-Egypte
7-Ghana
8-Cameroun
9-Côte d'Ivoire
10-Mali
11-Burkina Faso

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Actions humanitaires : Les Burkinabè de l'Angola offrent des vivres et couvertures aux déplacés internes

Thu, 12/08/2021 - 18:19

Le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire a reçu, ce jeudi 12 août 20201 à Ouagadougou, un don de la part de la communauté burkinabè en Angola. Ils visent à soutenir les personnes déplacées internes. Un geste de solidarité salué à sa juste valeur.

La diaspora burkinabè en Angola vient au secours des déplacés internes. En effet, elle a remis au ministère en charge de la Solidarité nationale et de l'Action humanitaire ce jeudi 12 août 2021 à Ouagadougou, un don d'une valeur de plus de 4,5 millions de FCFA. Ce don est composé essentiellement de 400 sacs de riz de 25kg et de 640 couvertures.

Issa Tago, représentant des Burkinabè vivant en Angola

Selon Issa Tago, représentant des Burkinabè vivant en Angola, l'objectif principal de ce geste est de soulager les populations affectées par le terrorisme et dont la situation humanitaire est catastrophique. « C'est fort de ce constat que nos compatriotes en Angola se sont mobilisés pour apporter chacun, à la mesure de son cœur, son aide afin de soulager un tant soit peu les déplacés internes contraints d'abandonner tout derrière eux », a-t-il expliqué.

Photo de famille

Un esprit de solidarité

A en croire Seydou Soulama, représentant de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Laurence Marshall Ilboudo, ce geste s'inscrit dans un esprit de solidarité et est une invite à l'ensemble des compatriotes à raffermir la fraternité et l'humanisme autour de ces populations déplacées. Il a, au nom de la ministre, remercié les donateurs.

Seydou Soulama, représentant de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Laurence Marshall Ilboudo

Pour finir, il fait savoir que plus d'un million de personnes ont fui leur localité d'origine, du fait des attaques terroristes. « Ces personnes qui ont laissé derrière elles tous leurs actifs et autres biens de subsistance et de production, font face à d'énormes besoins au quotidien, dont ceux liés à l'alimentation, aux soins de santé, à l'éducation, etc. » a-t-il exposé.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

Légende 1 : Une
Légende 2 : Issa Tago, représentant des Burkinabè vivant en Angola
Légende 3 : Seydou Soulama, représentant de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Laurence Marshall Ilboudo
Légende 4 : Photo de famille

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Journée internationale de la jeunesse : Plan Burkina célèbre sous l'angle de la santé sexuelle et reproductive des jeunes

Thu, 12/08/2021 - 17:51

Plan international célèbre au Burkina, la Journée internationale de la jeunesse instituée pour chaque 12 août par l'Organisation des Nations-Unies (ONU). A cette occasion, un panel a été initié sous le thème : « Droit en santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes ».

La célébration de la Journée internationale de la jeunesse est une occasion pour les jeunes, de façon générale, de rappeler aux décideurs, les enjeux et les défis les concernant pour leur prise en compte dans les décisions politiques. Au Burkina Faso, ce jeudi 12 août 2021, Plan International Burkina célèbre cette journée sous le thème : « Droit en santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes ». Ce thème, selon les initiateurs, puise sa pertinence dans la dynamique lancée au niveau mondial pour la « génération égalité » en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes.

Les représentants des structures de jeunes du Burkina assistent au panel.

« Ce présent panel est un cadre d'échange, de réflexion et de plaidoyer pour une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des jeunes et surtout les jeunes déplacés internes en matière de santé sexuelle et reproductive », a relevé le représentant de Plan International Burkina, Maurice Ouédraogo. Pour lui, ce thème est d'actualité pour les jeunes et les moins jeunes. Car, à son avis, c'est une journée de partage où la parole est donnée aux jeunes d'exprimer les enjeux et les défis les concernant en lien avec le thème de la célébration.

Maurice Ouédraogo de Plan international Burkina souhaite une bonne session de partage aux jeunes

Il a souhaité que les informations qui sortiront de ces échanges, puissent impacter beaucoup d'autres, à Ouagadougou et dans toutes les villes du Burkina. Il a terminé ses propos non sans faire un clin d'œil au Baloum Naaba de Tampouy, l'un des panélistes du jour.

Le Baloum Naaba de Tampouy est l'un des panélistes du jour

Pour rappel, la Journée internationale de la jeunesse a été instituée par l'Organisation des Nations-Unies (ONU) en 1999, le 12 août de chaque année. Le thème de l'ONU pour cette année c'est : « Transformer les systèmes alimentaires, les innovations des jeunes pour la santé humaine et celle de notre planète ».

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Jeux Olympiques de Tokyo : Hugues Fabrice Zango présente sa médaille au président du Faso

Thu, 12/08/2021 - 17:40

(Ouagadougou, 12 août 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en fin de matinée, en audience le médaillé de bronze aux derniers Jeux olympiques de Tokyo, Hugues Fabrice Zango, venu lui présenter sa médaille.

« Je suis au Burkina Faso dans l'optique de partager cette première médaille olympique avec tout le peuple burkinabè, en particulier Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré », a indiqué Hugues Fabrice Zango à sa sortie d'audience.

Selon le médaillé de bronze des Jeux olympiques (JO) de Tokyo, cette audience a été surtout une occasion pour remercier le chef de l'Etat « parce qu'en 2019 lorsque j'étais revenu avec la médaille de bronze des championnats du monde, je lui avais soumis un projet, avec l'appui de la fédération et des autres structures, pour pouvoir ramener une médaille olympique ».

Il a souligné que le chef de l'Etat a soutenu le projet, ce qui lui a permis de bien se préparer et offrir au Burkina Faso sa première médaille olympique. « Le président du Faso m'a grandement gratifié pour ce résultat qu'on a pu obtenir, tous ensemble », a soutenu Hugues Fabrice Zango.

L'athlète et la fédération ont en outre, soumis au chef de l'Etat un autre projet pour mieux aborder les préparatifs des prochains JO de 2024 en France. Un projet qui contient la perspective d'ouvrir un centre d'entrainement de haut niveau au Burkina Faso afin d'accompagner les athlètes et de pérenniser les acquis.
Hugues Fabrice Zango a dit sa détermination à offrir au peuple burkinabè une médaille en or lors de ces prochains JO à Paris.

Direction de la communication de la présidence du Faso

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Lutte contre les crimes organisés et le trafic en Afrique de l'Ouest : La stratégie nationale de communication en cours de validation

Thu, 12/08/2021 - 16:45

La représentante de la secrétaire générale du Premier ministère, Ida Ouédraogo, a procédé à l'ouverture de l'atelier de validation de la stratégie nationale de communication du nouveau projet sur la lutte contre les crimes organisés et le trafic en Afrique de l'Ouest. Cet atelier de validation se tient les 12 et 13 août 2021 à Ouagadougou dans le but de permettre aux personnes ressources compétentes d'apporter leurs contributions.

Afin de réduire la circulation illégale des armes légères et de petits calibres (ALPC) au Burkina Faso et dans six autres pays de la CEDEAO, un nouveau projet a été mis en œuvre. Il s'agit de la « Réponse Ouest africaine à la lutte contre les crimes organisés et le trafic » dénommé OCWART-T. Mais pour sa mise en œuvre réussie, la présidente de la cérémonie, la représentante de la secrétaire générale du Premier ministère, Ida Ouédraogo, a fait savoir qu'il était nécessaire d'élaborer une stratégie nationale de communication et de visibilité. C'est donc dans ce contexte que cet atelier est organisé afin de permettre aux personnes ressources compétentes d'y apporter leurs contributions en vue de sa validation.

Vue des participants

De l'avis de Ida Ouédraogo, les effets néfastes de l'utilisation des ALPC ne sont plus à démonter, parce que les armes, en plus de de nourrir le terrorisme et le grand banditisme, sont utilisées pour les trafics transfrontaliers de tout genre. Toute chose, selon elle, qui sape les efforts de développement des pays car il ne saurait y avoir de progrès dans un climat d'insécurité et d'instabilité. « Le projet OCWART-T permettra en effet au Burkina Faso de renforcer sa politique de sécurité et à renforcer la sensibilisation des populations, surtout des zones frontalières, sur les conséquences malheureuses des ALPC », affirme-t-elle.

Elle rappelle que la communication est un pilier essentiel dans les actions de bonne gouvernance et il est capital que les populations soient permanemment informées, sensibilisées et formées à travers des canaux appropriés afin qu'elles puissent participer de façon efficace à l'atteinte des objectifs du projet.

Ida Ouédraogo, présidente de la cérémonie, représentant la secrétaire générale du Premier ministère

En s'adressant aux participants, la représentante de la secrétaire générale du Premier ministère les a exhortés à faire une analyse sans complaisance du document soumis à leur amendement et à y apporter toutes les corrections nécessaires afin qu'il soit une référence pour plus d'efficacité et pour la visibilité des activités du projet OCWART-T.

Le secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes, Anselme Sanou, a fait un bref historique des défis auxquels sont confrontés les pays sahéliens en matière d'armes avant de décliner les avantages dudit projet.

Les participants ont posé pour la postérité

Une préoccupation majeure

Selon ses explications, la bande sahélo-sahélienne est confrontée depuis plus d'une décennie à des actes d'attaques qui ont fragilisé la stabilité et les effets de développement des Etats situés dans cette bande. De ce fait, explique-t-il, l'utilisation des armes légères et de petits calibres dans ces actes et trafics par des individus peu soucieux de la quiétude des populations est une préoccupation majeure à laquelle des réponses adéquates doivent être apportées.

C'est pourquoi, le projet OCWART-T a été mis en place pour accompagner les Etats dans leur combat contre la circulation illicite des ALPC, souligne le secrétaire permanent, tout en revenant sur la structure dont il a la charge, à savoir la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA).

Anselme Sanou, secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes

Pour Anselme Sanou, la CNCA est la structure de mise en œuvre du projet au plan national, qui a été créée en mars 2021. Elle résulte de la fusion de la Haute Autorité de contrôle des importations d'armes et de leur utilisation (HACIAU) et également de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (CNLPAL).
L'OCWART-T est un projet mis en œuvre dans cinq régions du Burkina, notamment les Cascades, les Haut-Bassins, le Sahel et le Sud-Ouest. Il est financé par l'Union européenne et la République fédérale d'Allemagne et mis en œuvre par le PNUD, la GIZ et la CEDEAO.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Gouvernances administrative et locale au Burkina : Quatre projets sur huit au vert sur la période 2019-2020

Thu, 12/08/2021 - 16:25

Le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Jean-Marie Sompougdou, a présidé, ce jeudi 12 août 2021 à Ouagadougou, l'assemblée sectorielle des projets et programmes du secteur de planification « Gouvernances administrative et locale ». Au cours de cette assemblée sectorielle, les participants vont examiner le rapport d'évaluation des performances de l'ensemble des projets et programmes du secteur de planification, identifier les goulots d'étranglement et proposer des solutions.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) sur la période 2016-2020, un dispositif de suivi-évaluation a été mis en place. Ce dispositif prévoit quatorze secteurs de planification dont celui des Gouvernances administrative et locale (GAL). Ce dernier comprend cinq ministères. Il s'agit du ministère de la Fonction publique, du ministère de l'Administration territoriale, du ministère de l'Economie, du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Communication. La société civile et les collectivités territoriales y sont représentées également.

Le secrétaire permanent de la modernisation de l'administration et de la promotion de la bonne gouvernance, Rimlawend Étienne Kaboré

Huit projets et programmes répartis entre deux ministères

Sur les huit projets et programmes mis en œuvre sur la période 2019 et 2020, sept concernent le ministère de l'Administration territoriale et un seul est mis en œuvre au ministère de la Fonction publique. Le rapport d'évaluation des performances de l'ensemble des projets et programmes du secteur de planification a été soumis, ce jeudi 12 août, pour examen à l'assemblée sectorielle. Celle-ci devra également identifier les goulots d'étranglement et proposer des solutions susceptibles de juguler les obstacles.

Vue d'ensemble des participants

Quatre projets et programmes au vert, quatre à l'orange

Selon le secrétaire permanent de la modernisation de l'administration et de la promotion de la bonne gouvernance, Rimlawend Étienne Kaboré, sur les huit projets et programmes, quatre sont au vert et l'autre moitié à l'orange.
Les projets et programmes au vert sont : le projet « 3 Frontières » ; le programme décentralisation et développement communal (PDDC) ; le projet d'appui à la participation citoyenne, à la décentralisation et au développent local (PAPCiDDeL), et le Fonds de développement communal (FDC/FICOD).

Quant aux programmes classés à l'orange, il s'agit du programme d'appui aux collectivités territoriales (PACT) ; du programme d'appui à la décentralisation et à la participation citoyenne, phase 2 (DEPAC-2) ; du programme gestion intégrée des espaces frontaliers (ProGEF), et du programme de modernisation de l'administration publique (PMAP).

Le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, Jean-Marie Sompougdou (2e à partir de la droite) a présidé les travaux de l'assemblée sectorielle

Les obstacles

A en croire Rimlawend Étienne Kaboré, la situation des programmes classés à l'orange se justifie entre autres par la dégradation de la situation sécuritaire, le Covid-19, les lourdeurs administratives dans le traitement des dossiers de passations de marchés.

En rappel, l'ambassade d'Allemagne est le chef de file des partenaires techniques et financiers des projets et programmes du secteur de planification « Gouvernances administrative et locale ». Les PTF espèrent qu'à l'issue des travaux, des recommandations seront formulées pour une mise en œuvre réussie du nouveau référentiel national de développement 2021-2025.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Seminaires de formations CISCO : CCNA DevNet, cybersecurity operations

Thu, 12/08/2021 - 10:30

ISISEC à travers son Académie CISCO organise des séminaires de formations en CCNA DevNet et en CYBERSECURITY OPERATIONS aux dates ci-dessous indiquées. Profitez de ces offres de formation pour booster votre carrière dans le domaine de l'automatisation des réseaux et de la cyber sécurité. Obtenez des bons de réduction pour vos tests de certifications CISCO.
Planning des formations

Approche pédagogique

• Cours présentiels avec des instructeurs CISCO certifiés
• E-Doing
• Des travaux pratiques sur des équipements CISCO
• Des études de cas

Une attestation CISCO est délivrée à la fin de la formation en cas de validation.
Description de la formation CCNA DevNet
Cisco DevNet Associate est une formation de haute qualité avec un contenu très riche ouvrant de nouvelles perspectives de carrière dans le domaine de l'automatisation et de la programmation réseaux.

Le cours de DevNet est conçu pour les personnes qui souhaitent acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour travailler dans le domaine de la programmation et de l'automatisation des réseaux. En plus d'apprendre les concepts de base de codage et de mise en réseau, les apprenants créeront du code à l'aide de Python.

L'industrie évolue vers l'automatisation, les applications et les intégrations. Il est important d'acquérir les compétences nécessaires pour suivre le rythme rapide de la technologie. Ce cours vous prépare à la certification en CCNA DevNet.

La formation DevNet comporte beaucoup de travaux pratiques : Python, Git/Github, Docker, Ansible, etc.

Déroulement de la formation CCNA DevNet

• Du 30 Aout au 30 Octobre 2021
• Lundi et Mercredi
• De 18H30 à 21H30
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

Description de la formation CYBERSECURITY Operations

Se défendre aujourd'hui contre les cyber menaces demande une approche formalisée, structurée, et disciplinée exécutée par des professionnels des centres d'opération de sécurité. Les analystes en cybersécurité font partis de ces professionnels dans les centres d'opération et jouent un rôle de premier niveau dans la lutte contre la cybercriminalité.

Le cours de CCNA Cybersecurity Operations est un cours de niveau avancé dans la cybersecurité. Il permet aux participants d'acquérir de solides compétences et d'occuper le poste d'analyste en cybersécurité dans les centres d'Opération de sécurité. Ce cours vous prépare à la certification en CCNA Cybersecurity Operations.

• Apprenez le rôle de l'analyste des opérations de cybersécurité dans l'entreprise
• Découvrez les caractéristiques des systèmes d'exploitation Windows et Linux nécessaires à la prise en charge des analyses de cybersécurité.
• Apprenez le fonctionnement de l'infrastructure réseau et des protocoles et services

• Découvrez les différents types d'attaques réseau
• Utilisez les outils de surveillance réseau pour identifier les attaques contre les protocoles et services réseau.
• Utilisez différentes méthodes pour empêcher l'accès malveillant aux réseaux informatiques, aux hôtes et aux données.
• Découvrez les impacts de la cryptographie sur la surveillance de la sécurité du réseau

• Apprenez à analyser les données d'intrusion réseau pour vérifier les exploits potentiels.
• Appliquez des modèles de réponse aux incidents pour gérer les incidents de sécurité réseau.

Cybersecurity operations est une formation qui comporte beaucoup de travaux pratiques avec plusieurs outils : Metasploit, Kali Linux, Security onion, etc.

Déroulement de la formation Cybersecurity Operations
• Du 17 Septembre au 16 Décembre 2021
• De Vendredi à Samedi
• De 18H30 à 21H30
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

En participant au programme Networking Academy, vous devenez membre d'une communauté mondiale qui partage des objectifs et des technologies similaires. Des établissements scolaires, des établissements d'enseignement supérieur, des universités, ainsi que d'autres entités dans plus de 160 pays participent à ce programme. Profitez des avantages du programme Networking Academy de Cisco en vous inscrivant à ces formations.

Les inscriptions ont déjà commencé. Pour de plus amples informations, visitez notre site web : www.isisec.net ou contactez-nous à info@isisec.net ou aux numéros suivants : Fixe : 25380845
Mobile : 60502222

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Financial Management Analyst in the Financial management Section

Thu, 12/08/2021 - 10:30

U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # 21- 024

FINANCIAL MANAGEMENT ANALYST

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Financial Management Analyst in the Financial management Section.
Opening Date : August 13, 2021
Closing Date : August 27, 2021
Open to : All interested candidates/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 13,369,191. a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-08)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

The position is in the Financial Management Office (FMO) of the U.S. Embassy, Ouagadougou and reports to the Senior Financial Specialist. Incumbent analyzes and reviews the validity of funding authorizations (various obligating documents) for 14 State Post Held Agencies and 3 Post Serviced Agencies by ensuring valid obligations are processed completely and accurately so funding is available for obligation within the appropriate system. Job holder is responsible for maintaining the status of funds summaries showing available funding at a requested point in time for the listed appropriations. S/he has responsibility for the financial planning and budget formulation and execution for specific appropriations as directed by the Senior Financial Specialist. The incumbent acts as the working level contact for the embassy's primary local banks as well as the contact with vendors to ensure bank accounts are correct within all financial system to ensure successful payment and acts as liaison between Locally Employed Staff and CGFS – Charleston Financial Services for the embassy's Prepaid Debit Card Program.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : University/College degree or technical degree in accounting, finance, business, statistics, mathematics or business management is required. Equivalent in host country would be BTS, DUT or DTS in listed fields.

2. EXPERIENCE : A minimum of five years of progressively responsible experience in budgeting, accounting, or other financial work is required.

3. LANGUAGE : English - (Good working knowledge) Reading/Writing/Speaking is required. French - (Fluency) Reading/Writing/Speaking is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : A fully comprehensive working knowledge of procedures relating to budgeting, accounting, and financial management is required. Full range of skills and abilities required in computing both procedural, technical, financial program planning and analysis budget work is required. Intermediate Microsoft Excel skills are required as well as knowledge of all other Microsoft Suite applications. Must also have a thorough knowledge of international organization or governmental structures. Must possess a high level of interpersonal skills in order to be able to gain acceptance of recommendations relative to budget management issues. Must possess high level of skill in articulating (orally and in writing) complex issues and relationships between functions/programs/projects and funding options. Must be able to accurately enter data into computer software. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Must be able to relate funds management with mission, programs, and projects of the post. Must be able to understand budget management implications of changes of priorities, tempo, and direction of programs and projects and be able to recommend appropriate adjustments to financial plans. Must be able to relate changes to funding levels brought about by reductions/increases in allotments due to cuts, variations in exchange rates, increase cost of material and labor, and advise appropriate management officials of program implications.

HOW TO APPLY :

A) Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2021-024 Financial Management Analyst and complete the online application.

• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., resume, cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system

B) Required documentation/attachments : Applicants must electronically submit the documents listed below to be considered for employment. Failure to do so may result in a determination that the applicant is not eligible and qualified.

• University/College degree or technical degree in accounting, finance, business, statistics, mathematics or business management is required. Equivalent in host country
• would be BTS, DUT or DTS in listed fields
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Copy of Work Attestations/Certificates
• Others

What to Expect Next : Only applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Go to https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/.The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained directly from the Electronic recruitment system (ERA) or by contacting the Human Resources Office at HROouaga@state.gov.
Note :
All applications received after the deadline will not be considered.
All applications must be for an open/advertised position.
Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

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