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Updated: 19 min 52 sec ago

Suspension de l'internet mobile au Burkina : Les professionnelles des médias dénoncent une atteinte grave à la liberté d'expression

Tue, 23/11/2021 - 17:07

Ceci est une déclaration des Organisations professionnelles des médias, suite à la suspension de la fourniture de la connexion internet mobile.

Les Burkinabè sont victimes depuis le samedi 20 novembre 2021 d'une interruption soudaine et injustifiée de la fourniture d'Internet sur l'ensemble du territoire national. Cette situation cause d'énormes préjudices aux travailleurs, au secteur informel, au privé, à l'ensemble des usagers d'internet et particulièrement aux médias et à leurs publics. En effet, à l'exception de la connexion ADSL et de la fibre optique, la connexion Internet mobile, qui est la plus répandue, est totalement coupée depuis plusieurs jours maintenant.

Nul n'ignore que la fourniture d'internet est principalement assurée par les réseaux de téléphonie mobile que ce soit pour les besoins individuels ou pour les services de l'administration privée ou même publique.

Durant deux jours, cette coupure de l'Internet mobile pénalisant les populations est restée sans explication. Ce n'est que dans la nuit du lundi 22 novembre 2021 qu'un communiqué du gouvernement signé par le Ministre en charge de la Communication, informe d'une « suspension de l'internet mobile pour une durée de quatre-vingt-seize (96) heures à compter du samedi 20 novembre 2021 » !

Les Organisations professionnelles des médias tiennent le gouvernement, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (ARCEP), les opérateurs de téléphonie mobile et d'internet pour responsables de cette situation et des désagréments que subissent les Burkinabè, les médias, leurs lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et followers.

Elles s'insurgent contre cette violation flagrante et inopportune du droit du public à l'information et une atteinte grave à la liberté d'expression et de la presse.

Elles regrettent qu'une telle restriction, sans précédent dans notre pays au regard de son ampleur et de sa durée, survienne sous le mandat d'un président démocratiquement élu à la suite d'une insurrection populaire qui devrait consacrer plus de liberté et une plus grande tangibilité des règles et principes démocratiques.

Les Organisations professionnelles de médias, conscientes de leur responsabilité dans la défense de la liberté d'expression et de la presse et dans la réalisation du droit à l'information :

condamnent ce quasi-black-out imposé aux populations,

condamnent l'attitude coupable et complice du gouvernement, de l'ARCEP, des opérateurs de téléphonie et d'accès à internet,

exigent du gouvernement, de l'ARCEP et des opérateurs de téléphonie mobile, le droit d'accès à internet et le rétablissement sans délai de la connexion internet mobile au profit des populations,

exigent du gouvernement de garantir le droit du public à l'information, à la liberté d'expression et de la presse.

Fait à Ouagadougou, le 22 novembre 2021

Ont signé

Pour l'AJB,
Le Secrétaire General, Boukari Ouoba

Pour la SEP,
Le président, Boureima Ouédraogo

Pour le SYNATIC
Le Secrétaire général, Siriki Dramé

Pour le CNP-NZ
Le président du comité de pilotage, Guézouma Sanogo

Pour l'UNALFA
Le président, Charlemagne ABISSY

Pour l'ARCI
Le président, Soumaila Bassolé

Pour l'AEMPL
Le président, Cyriaque Paré
Pour UBSTV
Le président, Issouf Saré

Categories: Afrique

Coupure d'Internet sur mobile au Burkina : Le CFOP s'offusque

Tue, 23/11/2021 - 17:03

Ceci est une déclaration du chef de file de l'opposition, Eddie Komboigo. Il exige le rétablissement immédiat de la connexion internet sur mobile. Il juge cette mesure arbitraire , abusive et injuste qui s'apparente à une atteinte à la liberté d'expression.

DECLARATION DU CFOP RELATIVE A L'INTERRUPTION DE L'INTERNET MOBILE

Dans la nuit du 20 novembre 2021, aux environs de 22heures 30mn, la connexion internet mobile a été brutalement interrompue au Burkina Faso. Ainsi, le Pays se retrouve privé de la connexion internet mobile devenue un moyen privilégié de travail et de communication pour la majorité des citoyens sans la moindre explication ni du Gouvernement ni des trois compagnies de téléphonie mobile.

Elle intervient dans un contexte marqué par les réactions légitimes des citoyens face aux mauvaises réponses apportées au plan sécuritaire ainsi qu'à une grave crise de gouvernance.

Cette mesure arbitraire, abusive et injuste qui apparait comme une forme de musèlement de la liberté d'expression est inacceptable.

Par conséquent, l'opposition politique réunie autour du chef de file de l'opposition, exige le rétablissement immédiat de la connexion internet mobile, et met en garde le Gouvernement contre toutes les conséquences que cette mesure aux antipodes de l'Etat de droit pourrait engendrer.

Lundi 22 Novembre 2021

Le Chef de File de l'Opposition
Wend-Venem Eddie Constance Hyacinthe KOMBOIGO

Categories: Afrique

Deuxième session ordinaire du Conseil économique et social : L'optimisation de l'agriculture irriguée au Burkina Faso au cœur des échanges

Tue, 23/11/2021 - 16:57

Le Conseil économique et social (CES) tient, du 23 novembre au 20 décembre 2021, sa deuxième session ordinaire de l'année 2021. « Accroissement substantiel et durable des productions agricoles irriguées : quelles stratégies pour assurer une disponibilité et une exploitation efficace des eaux au Burkina Faso », c'est à cette problématique que les conseillers de l'institution comptent trouver des réponses idoines pour une agriculture de qualité au Burkina Faso.

« Accroissement substantiel et durable des productions agricoles irriguées : quelles stratégies pour assurer une disponibilité et une exploitation efficace des eaux au Burkina Faso ? ». C'est sous ce thème que se tient la deuxième session ordinaire du Conseil économique et social (CES). Le choix de cette problématique n'est pas fortuit car, au Burkina Faso, l'irrigation demeure gravitaire et faiblement développée, avec 33% de superficies aménagées sur un potentiel 233 500 ha selon les données du Fonds des nations unies pour l'alimentation (FAO). Cette session de réflexion se tiendra du 23 novembre au 20 décembre 2021. Les membres du CES entendent mener la réflexion pour une agriculture irriguée maitrisée au Burkina Faso.

Le président du comité d'organisation espère que la méthode de travail proposée conviendra aux participants

Pour le président du comité d'organisation, Etienne Bazié, l'institution s'est sentie interpellée par la problématique. Elle espère des réponses idoines qui viendront mettre à contribution le riche capital d'expériences. Le comité a bon espoir que la démarche qu'elle a proposée pour cette session permettra de la réalisation dans les conditions optimales d'un travail de qualité et qu'au sortir des travaux, les objectifs fixés soient atteints.

Cette session permettra aux membres du CES de réfléchir sereinement sur l'agriculture irriguée au Burkina Faso, a indiqué Bonaventure Ouédraogo (président du CES)

Le président du CES, Bonaventure Ouédraogo, est convaincu que cette rencontre permettra aux membres de son institution de mener sereinement une réflexion approfondie sur l'agriculture irriguée au Burkina Faso afin de dégager des pistes de solutions et de formuler des recommandations utiles à l'exécutif. « Cette session ordinaire, première du genre depuis notre installation, revêt une importance toute particulière dans la mesure où elle nous permet de remplir une des missions statutaires qui nous est assignée », a-t-il ajouté.

Les participants sont appelés à faire des propositions audacieuses à même de booster l'agriculture irriguée au Burkina Faso

D'après lui, malgré les efforts du gouvernement, il convient de reconnaître que la maitrise de l'eau fait face à de nombreux défis qu'il faut nécessairement relever pour donner à l'agriculture irriguée sa place et son rang dans nos politiques de production agricole. Ainsi, il a proposé qu'au cours de cette session, les contraintes à la disponibilité durable des ressources en eau pour l'irrigation soient examinées de même que la problématique de la transformation et de la commercialisation des productions. En outre, la contribution des innovations scientifiques et des progrès techniques au développement de l'agriculture irriguée et l'identification de stratégies innovantes au financement du sous-secteur de l'irrigation seront évoquées.

Obissa Juste MIEN
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Categories: Afrique

Lutte contre le Covid-19 au Burkina : Les responsables du système sanitaire renforcent leurs capacités en matière de communication de crise

Tue, 23/11/2021 - 16:56

Ouagadougou abrite les 23 et 24 novembre 2021, un atelier régional de formation sur la communication de crise et la communication sur les risques sanitaires. La cérémonie d'ouverture de cet atelier régional a été présidée par le ministre de la santé, le Pr. Charlemagne Ouédraogo, aux côtés de la représentante de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr. Hadja A. Diarra/Nama, ce mardi 23 novembre 2021.

Pendant deux jours, les membres du cabinet, du secrétariat général et des directeurs généraux et transversaux ainsi que des directeurs régionaux du ministère de la Santé verront leurs capacités renforcées sur la façon de communiquer avec le public en période de crise sanitaire et généralement pendant les endémies. C'est l'objectif de cet atelier régional de formation organisée en leur faveur dans le cadre de la lutte contre le covid-19 au Burkina Faso. Le renforcement de ces capacités, selon le ministre de la santé, le Pr. Charlemagne Ouédraogo, leur permettra de rassurer la population et d'obtenir un engagement communautaire à travers le respect des mesures sanitaires pour prévenir la maladie mais aussi pour obtenir un engagement en faveur de l'accompagnement, ainsi que de l'adhésion sur toute la stratégie de lutte contre les grandes endémies.

Pr. Charlemagne Ouédraogo, ministre de la santé

Dans le cas du covid-19, poursuit-il, il y a le respect des mesures sanitaires telles que le port du masque, le respect de la distanciation, l'utilisation du gel hydro alcoolique, le lavage des mains et la vaccination contre le covid-19 en vigueur depuis le 2 juin au Burkina Faso. « Nous avons un niveau d'engagement très faible en raison de l'insuffisance de l'information en matière de lutte contre le covid-19 et surtout de la vaccination », se désole le ministre, tout en soulignant que le renforcement de leurs capacités sur les techniques de communication en période de crise permettra d'obtenir en outre un engagement communautaire en faveur du respect des directives élaborées pour prévenir la maladie.

Dr. Hadja A. Diarra/Nama, représentante de l'OMS

Avoir l'adhésion communautaire sur toutes les directives élaborées

Pour la représentante de l'OMS, Dr. Hadja A. Diarra/Nama, la communication fait partie des techniques utilisées par le ministère de la Santé burkinabè dans le cadre de la lutte contre les endémies mais elle est encore insuffisante pour donner les résultats escomptés. C'est pourquoi, souligne-t-elle, il (ministère de la Sante) a demandé un accompagnement. « Avec les expériences acquises avec les différentes pandémies d'Ebola et puis maintenant le covid-19, la communication sur l'engagement communautaire dispose maintenant d'approches qui ont fait leurs preuves et c'est avec plaisir qu'elles vont être enseignées aux différents acteurs concernés pour leur permettre de non seulement apporter l'information juste et fiable aux populations mais surtout pour avoir leur adhésion à toutes les actions qui seront entreprises par le ministre afin de venir à bout de la pandémie », ajoute-t-elle.

Vue des participants

Pour ce faire, la vaccination, selon la spécialiste de l'OMS, est un outil essentiel dans la stratégie de lutte contre le covid-19 et il est important que le maximum de personnes y adhèrent pour que l'on puisse mettre fin à cette pandémie. Mais toutefois, reconnaît-elle, la vaccination seule ne suffit pas, donc il faut aussi respecter les mesures barrières. Et pour l'atteinte de ces objectifs, Dr. Hadja Diarra a laissé entendre qu'il faut alors une communication sur le risque qui permet cet engagement communautaire espéré par tous.

Photo de famille

En outre, dans la lutte contre le covid-19, plusieurs sessions de formation sont engagées au profit des acteurs du système sanitaire. Et en plus de la première qui se tient à ce jour, une autre série de formation sur la communication sur les risques et l'engagement communautaire sont prévues et elles se dérouleront du 25 novembre au 4 décembre 2021 à Koudougou. Au cours de ces dites formations, le Pr. Charlemagne Ouédraogo annonce que des techniques et approches novatrices seront développées.

YZ
Lefaso.net

Categories: Afrique

Campagne agricole de saison sèche 2021-2022 : Les activités officiellement lancées dans le périmètre irrigué de Navrikpe, dans la commune de Dissin

Tue, 23/11/2021 - 16:56

Au nom du ministre de l'agriculture, le gouverneur de la région du Sud-ouest, a procédé, le lundi 22 novembre 2021, à l'ouverture du canal d'irrigation du périmètre irrigué de Navrikpe, marquant ainsi le lancement symbolique de la campagne sèche 2021-2022. La production attendue pour cette campagne sèche est de 7 300 000 tonnes de production maraîchère ; 125 000 tonnes de production céréalière et 996 000 tonnes de production fruitière.

Au Burkina Faso, la campagne agricole de saison humide 2021-2022 a connu des poches de sécheresse et des inondations durant le mois d'août et de septembre, période importante pour la maturation des plantes. Ces conditions climatiques défavorables ont entraîné des pertes de superficies estimées à 46 983 ha. C'est le bilan succinct fait par le gouverneur de la région du Sud-ouest, Emmanuel Zongo, le lundi 22 novembre 2021, à l'occasion du lancement officiel de la production agricole de saison sèche 2021-2022.

La situation sécuritaire a ajouté son grain de sable avec des abandons de superficies estimées à environ 412 000 ha. L'impact sur les épaules des producteurs est lourd, car leurs rendements et résilience ont été fortement affectés.
La présente campagne agricole constitue donc une opportunité pour combler le déficit de production de la saison humide. Cela, dans le but de renforcer la résilience des populations durement touchées. D'où le thème : « renforcement de la résilience des populations impactées par les inondations et les séquences sèches à travers la mobilisation des eaux souterraines ».

Les officiels lors de la cérémonie

Pour cette édition, c'est le périmètre irrigué de Navrikpe, un village situé à une trentaine de kilomètres de la commune de Dissin, dans la région du Sud-ouest, qui a abrité la cérémonie officielle de lancement. Sur ce site, les producteurs, forts de 148 personnes dont 55 femmes, exploitent une superficie de 21,43 ha avec un potentiel aménageable de 60 ha. Les principales spéculations qui y sont produites sont le riz et le chou.

Dans le cadre du lancement des activités de cette campagne sèche, les populations de Navrikpe et des villages environnants ont réservé un accueil chaleureux aux officiels. Après les bénédictions du chef du village, le 1er adjoint du maire de la commune de Dissin, Francis Somda, a, au nom du conseil régional, souhaité la bienvenue aux participants, et exprimé sa satisfaction de recevoir l'évènement. Avant de passer la parole au représentant du président de la Chambre régionale d'agriculture, M. Somda a souhaité une bonne campagne agricole aux producteurs. Devenue une coutume au Burkina Faso depuis une vingtaine d'années, cette manifestation annuelle en faveur du monde rural en général et des producteurs/productrices en particulier a été l'occasion pour Dieudonné Somé d'égrener un certain nombre de préoccupations dans la perspective de bénéficier d'un soutien en vue d'accroître la production des acteurs du secteur agricole et de générer plus d'emplois pour les jeunes et les femmes.

Remise symbolique de matériel agricole

Des difficultés…

Il s'agit de l'accès aux intrants, aux matériels et infrastructures agricoles. Sans oublier l'accès aux technologies innovantes d'éducation et la construction de magasins de stockage et d'aires de séchage. Mais ce n'est pas tout. Les producteurs ont aussi exprimé leur désir de disposer d'une grande superficie aménagée et souhaité la réhabilitation du périmètre irrigué qui est en état de dégradation progressive.

Ce n'est un secret pour personne. Les productions de saison sèche constituent un véritable levier de sécurité alimentaire et nutritionnelle pour les populations. « Cet état de fait est davantage important parce que, quand vous regardez un peu le contexte qui est le nôtre où nous avons l'insécurité qui a véritablement impacté nos populations, je pense qu'il est très important que le gouvernement soutienne les activités de production de saison sèche », a déclaré le gouverneur de la région du Sud-ouest.

En réponse aux doléances formulées, des mesures supplémentaires sont planifiées en faveur des populations affectées afin de renforcer leur résilience, en plus des actions traditionnelles de soutien aux personnes vulnérables.

Selon Daudu Sau, le gouvernement et la FAO ont un objectif commun qui est de libérer les producteurs de la dépendance des pluies

La mise à leur disposition des semences et d'équipements ; la réalisation de 500 forages à gros débit afin de mobiliser les eaux souterraines ; l'appui aux transformateurs pour l'accès au financement à des taux préférentiels pour le développement d'une agriculture contractuelle et la mise en place d'un mécanisme de rachat des productions à travers la SONAGESS sont des mesures citées par le gouverneur.

Pour la présente campagne sèche, il est attendu, entre autres, 7 300 000 tonnes de productions maraîchère ; 125 000 tonnes de production céréalière ; 996 000 tonnes de production fruitières.

Toujours présente aux côtés du gouvernement pour contribuer à l'atteinte de ses objectifs de développement, la FAO, au titre de la campagne agricole de saison sèche, a laissé parler son cœur à l'endroit des producteurs maraîchers et céréaliers de la province du Ioba ; de la Bougouriba ; du Poni et du Noumbiel. Le don était composé d'intrants agricoles, de matériaux et équipements agricoles, des aménagements de sites de production hors sols et la mise en valeur de 24 ha de sites maraîchers, pour un coût total de près de un milliard de francs CFA, a informé le représentant résident de la FAO, Dauda Sau, sous des ovations bien nourries.

Il a félicité le ministre de l'agriculture pour les efforts consentis pour la maitrise de l'eau à usage de production agrosylvopastorale et toutes les initiatives prises pour la réduction des pertes post récoltes, surtout dans le domaine des produits maraîchers (tomate en particulier). La visite du périmètre irrigué, suivie de la visite des stands d'exposition ont clos la cérémonie.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Politique au Burkina : Le mouvement "C'est le moment" quitte le navire présidentiel

Tue, 23/11/2021 - 16:00

"Notre parti CLM (C'EST LEMOMENT) après consultation du bureau exécutif se retire de la majorité présidentielle" .

C'est ce qu'on peut lire dans cette déclaration du mouvement politique "C'est le moment" datant du 21 novembre 2021.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Théâtre : le spectacle jeune « Beoogneere, l'espoir de la savane », présenté en avant-première

Tue, 23/11/2021 - 16:00

La compagnie Arts en intersection a présenté le samedi 20 novembre 2021 à Ouagadougou, le spectacle jeune « Beoogneere, l'espoir de la savane ». Ceci, en collaboration avec l'institut Imagine. Cette activité est le fruit de la réalisation du projet « Horizon théâtre cinéma ».

Pendant 1h30mn, le public, composé d'enfants et d'adultes, a suivi trois épisodes de « Beoogneere, l'espoir de la savane ». C'est un spectacle qui appelle à la cohésion, à l'union et au pardon. Pour le promoteur du projet, Paul Zoungrana, l'initiative est une rencontre entre le théâtre, le cinéma et plusieurs autres disciplines. Il s'agit du conte, de la marionnette, de la danse, de la musique live. Le projet veut, selon lui, « réhabiliter nos imaginaires, raconter nos contes, nos mythes nos légendes à tous les enfants ». Ces derniers, selon lui, méritent d'avoir accès à leur culture. « Il met l'accent sur les enfants, parce qu'ils sont l'avenir », a confié Paul Zoungrana.

Il dit avoir constaté que le Burkina Faso est une société en déliquescence. C'est la perte des valeurs, à l'en croire. Il a constaté qu'on continue d'éduquer les enfants qui seront des étrangers dans leur pays. Il en veut pour preuve le fait que ces derniers ne parlent pas leurs langues. On fabrique donc des complexés. Cette représentation veut donc former à la base des citoyens.

Le projet est mis en œuvre en collaboration avec l'institut Imagine. Selon Gaston Kaboré, promoteur de l'institut, les spectacles seront filmés pour ensuite être diffusés dans les salles de cinéma, les télévisions et les plateformes.

Il a souligné que le fait de produire des images qui nous racontent, des images qui impriment des traces multimillénaires des Africains, des peuples du Burkina tout au long de l'histoire était important. Pour le cinéaste, la culture c'est ce qui nourrit les âmes. Elle permet, selon lui, à toute la diversité de se sentir représentée, importante. Il a salué le projet qui vient à point nommé, au moment où le pays est dans une situation de crise sécuritaire.

Le spectacle, la spectatrice Armelle Kobena l'a apprécié positivement. Selon elle, il vient rappeler aux parents l'importance « d'inculquer nos valeurs, nos coutumes aux enfants ». Pour elle, l'on peut bien épouser les civilisations étrangères tout en gardant la sienne. La diffusion du spectacle aura lieu pendant un mois au Grâce théâtre, les samedis et dimanches. Le spectacle se déplacera également dans d'autres lieux pour être proche des cibles.

Après le montage de la captation cinématographique, la diffusion se fera par la suite. Paul Zoungrana espère ainsi récolter des ressources auprès des diffuseurs pour la suite des séries. La réalisation du projet a été rendue possible grâce au soutien du Fonds pour le développement culturel et touristique (FDCT).

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

• La une
• Paul Zoungrana, responsable du projet Horizon théâtre cinéma
• Le public lors de la présentation

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Lancement officiel de votre marque LucyStyle le jeudi 02 décembre 2021

Tue, 23/11/2021 - 15:30

LucyStyle vous invite à la soirée de lancement officiel de sa marque le jeudi 02 décembre à 16h au YELBA Le RESTAURANT YELBA.

Tel : 25 36 11 31 / 78 05 39 39/66 91 41 42
WhatsApp 79791735

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Fête de l'indépendance 2021 à Ziniaré : Des manifestants demandent un report de l'événement

Tue, 23/11/2021 - 13:10

Une centaine de manifestants se sont rassemblés devant le haut - commissariat de Ziniaré dans le plateau central ce mardi 23 novembre 2021.

Ils souhaitent un report de la célébration de la fête de l'indépendance dans leur localité à cause de la dégradation de la situation sécuritaire que traverse le Burkina, a t-on appris de l'AIB

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Procès "Contrebande de carburant" : « Monsieur Yoni avez-vous peur ? », lance le juge

Tue, 23/11/2021 - 12:30

Le procès de contrebande de carburant a suivi son cours le lundi 22 novembre 2021 au Tribunal de grande instance de Ouaga I. Plusieurs prévenus ont été entendus pour cette cinquième journée du procès, dont Mahamadi Yoni.

Reconnaissant les charges retenues contre lui en matière de contrebande de carburant, il a précisé qu'il s'est adonné à cette activité de 2011 à 2014 puis l'a abandonné à ses enfants qui ont pris le relais.

« Puisque vous dites avoir mené l'activité de contrebande de carburant de 2011 à 2014, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à l'arrêter ? », demande le juge à M. Yoni.

« C'est pour des raisons de santé et de rentabilité que j'ai mis fin à mon activité de contrebande de carburant », répond-il au juge.

Le tribunal rappellera au prévenu la saisie d'un de ses camions par la police de Fada.

« Il ressort que la police ait saisi l'un de vos camions transportant cent fûts de 200 litres de carburant frauduleux à Fada cette année même. Est-ce vrai ? », interroge le juge.

« Oui M. le juge », répond l'accusé Mahamadi Yoni.

Puis d'expliquer que ces fûts étaient ceux de ses enfants et non les siens.

Cherchant à tirer au clair cette histoire d'enfants dont parle l'accusé, le juge passe à la question suivante : « M. Yoni ces enfants dont vous parlez tant travaillent pour votre compte n'est-ce pas ? »

M. Yoni répond par la négative.

N'étant pas convaincu de la réponse donnée, le juge relance : « si l'on comprend bien, lorsque les fournisseurs viennent livrer le carburant à vos enfants à la frontière, c'est en votre nom n'est-ce pas ? »

« Oui ! », répond cette fois-ci M. Yoni par l'affirmative.

« Le conseil voulant en savoir plus sur ces enfants, interroge son client : M. Yoni les enfants ont quel âge ? »

Et M. Yoni de clarifier que les enfants qui ont entre 29 et 30 ans sont ses neveux.
Face à tant de tergiversations constatées par le juge dans les propos du prévenu, il l'interrompt par cette interrogation : « M. Yoni avez-vous peur ? »

Et à l'accusé de réagir : « Oui j'ai peur »

L'audience suspendue aux environs de 17 heures se poursuit le mardi 23 novembre 2021 dans le même espace à 8 heures.

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Lutte contre les pires formes de travail des enfants : Le plan d'action communal de Ouarkoye validé

Tue, 23/11/2021 - 12:00

La coordination nationale des Associations d'enfants et jeunes travailleurs du Burkina (CN/AEJTB), en collaboration avec le ministère en charge de la protection sociale, a organisé un atelier de validation du Plan d'action communal de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PAC/PFTE) le lundi 22 novembre 2021 à Ouarkoye. Élaboré au profit de la commune de Ouarkoye (province du Mouhoun), le plan va couvrir la période de 2021 à 2023.

Le Plan d'action communal 2021-2023 de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PAC/PFTE) au profit de la commune de Ouarkoye a été validé le lundi 22 novembre 2021. L'objectif recherché par ce plan est de protéger les enfants de la violence, de l'exploitation et de l'abus dans ladite commune. En effet, la déscolarisation, les sévices physiques, psychologiques ou sexuels, les longues heures de travail, constituent le quotidien des enfants victimes de pires formes de travail des enfants (PFTE) que l'on peut observer dans la région de la Boucle du Mouhoun en général et dans la commune de Ouarkoye en particulier.

Le directeur de la lutte contre le travail des enfants, représentant le ministre en charge du travail et de la protection sociale, Isso Bazié

Pour le directeur de la lutte contre le travail des enfants, représentant le ministre en charge du travail et de la protection sociale, Isso Bazié, cet atelier s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les PFTE adoptée en 2019. En effet cette stratégie impose l'élaboration des plans locaux de lutte contre ce phénomène. A l'en croire, ce plan d'action communal comporte une partie théorique qui retrace le contexte du travail des enfants dans la localité. Ce contexte est lié à la culture du coton, à l'orpaillage et l'emploi des enfants dans les travaux domestiques. Ce plan est composé d'un ensemble d'activités qui seront mises en œuvre par les acteurs de la dite commune. Pour lui, la phase préparatoire de ce plan a permis de savoir que le phénomène est persistant dans la Boucle du Mouhoun, notamment dans la commune de Ouarkoye.

Le coordonnateur national des Associations d'enfants et jeunes travailleurs du Burkina, Claude François Ouédraogo

De ce fait, il a invité les responsables de la commune à s'approprier le plan et à mettre en œuvre les actions qui ont été proposées dans le document. Avant de clore son discours, il a tenu à remercier la CN/ AEJTB pour sa franche collaboration ainsi que le projet CLEAR Cotton, cofinancé par l'Union européenne et mis en œuvre par le Bureau internationale du travail (BIT) et l'Organisation des nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

Quant au coordonnateur national des Associations d'enfants et jeunes travailleurs du Burkina, Claude François Ouédraogo, il affirme que l'élaboration de ce plan communal est en droite ligne avec la vision de son association qui va contribuer à éradiquer le phénomène dans la région de la Boucle du Mouhoun et, partant, au Burkina Faso. « C'est ainsi que nous avons organisé l'atelier de Ouarkoye pour valider le plan d'action communal afin de contribuer à la lutte contre le travail des enfants », a-t-il affirmé.

Le maire de la commune de Ouarkoye, Samadinian Tamini

Selon le maire de la commune de Ouarkoye, Samadinian Tamini, l'atelier de validation du plan d'action de lutte contre les PFTE arrive au moment où les crises sécuritaire et sanitaires sapent les acquis déjà engrangés par l'ensemble des acteurs. C'est pourquoi, « les actions en faveur de la lutte doivent être renforcées et, si possible, de nouvelles techniques doivent être expérimentées afin de s'adapter aux contraintes qui s'imposent à la nation », a-t-il ajouté.

Yipénè NEBIE
Lefaso.net

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Inata ! : La grande honte de la grande muette !

Tue, 23/11/2021 - 10:22

On avait voulu croire jusqu'au bout qu'il s'agissait d'une fake news comme on en trouve tant sur les réseaux sociaux aujourd'hui. Les sources militaires contactées ne voulaient pas se prononcer clairement, se contentant de commentaires sibyllins quand ce n'était pas le mutisme tout simplement.

Vu le contenu du document, l'on se disait que c'était trop gros pour être vrai. Inimaginable en effet que des soldats burkinabè envoyés au front en soient réduits à faire la chasse aux animaux errants pour se nourrir. Et cela pendant plusieurs semaines. Car c'est ce que relatait ce télex à scandale. Pour l'histoire, reprenons l'essentiel du message qui a pour référence le 008/4 du 12 novembre 2021 et qui cite en référence un précédent message No 013/2TO du 27 octobre 2021 et dit ceci :

«
SUITE MESSAGE RADIO CITE EN REFERENCE STOP RELATIF BESOIN URGENT RAVITAILLEMENT EN VIVRES DÉTACHEMENT INATA STOP HONNEUR VOUS RENDRE COMPTE STOP DÉTACHEMENT EN RUPTURE TOTAL PROVISION ALIMENTAIRE STOP PAR MESURE CONSERVATOIRE VIE DES HOMMES STOP OBLIGATION DE QUITTER SA POSITION DANS PROCHAINES HEURES STOP EN EFFET STOP DEPUIS 02 SEMAINES DÉTACHEMENT S'ALIMENTAIT GRÂCE ABATTAGES ANIMAUX ALENTOUR CASERNE STOP DÉTACHEMENT INATA POURRA EMPORTER MATÉRIELS STRICTEMENT MILITAIRES STOP ET FIN.
»

Les premiers indices de confirmation sont venus de la présidence, précisément du plus proche collaborateur du chef de l'Etat. Dans un post rageur sur sa page Facebook, Seydou Zagré, le directeur de cabinet du président Roch Kaboré, condamnait sans ambages la diffusion de ce document insoutenable. Le ver est dans le fruit, assenait-il, s'indignant que « Les informations militaires sur la situation sur le terrain qui ne doivent pas filtrer sont relayées sur les réseaux sociaux, fragilisant ainsi l'action de nos forces, tout en démoralisant soldats et populations. » Car, explique-t-il « la lutte implacable que le Président du Faso mène contre le terrorisme a certes produit des résultats, mais force est de reconnaître que tout porte à croire que la quasi-totalité des revers subis par nos Forces de défense et de sécurité s'expliquent par le fait que le ver est dans le fruit. »

Ensuite, c'est le président Roch Kaboré lui-même qui a levé tout doute sur la véracité de ce scandale à travers une déclaration solennelle au sortir de la séance ordinaire du conseil des ministres du 17 novembre 2021. Son gouvernement en colonnes couvrées derrière lui, avec un air grave qu'on lui connaît peu et qui se voulait sans doute aussi menaçant, le chef de l'Etat a dénoncé de graves dysfonctionnements au sein de l'armée : « Il ne peut pas être normal en ce moment, que l'Armée qui doit être la structure la mieux organisée, que dans cette armée, nous ayions des dysfonctionnements à un niveau si important ; des dysfonctionnements concernant les questions de l'alimentation, des dysfonctionnements concernant les questions logistiques et autres. Cela est inacceptable et c'est pourquoi je comprends fort bien les différentes réactions de colère qui sont exprimées çà et là. »

Ce qu'on trouvait impensable n'était donc que triste et révoltante réalité ! C'est dont avec justesse que monte de la foule des citoyens colère, rage, honte. Une honte qui, au-delà de la grande muette recouvre tout le pays. Car aucun Burkinabè ne peut ne pas éprouver ce sentiment en entendant clamer à la face du monde que plusieurs dizaines de ses soldats ont été massacrés, le ventre vide, après avoir vainement résisté à des terroristes sans foi ni loi. On en a vus même dans certaines vidéos sur les réseaux sociaux se désaltérant avec l'eau d'une mare ! Des images qu'on aurait immédiatement classées dans la rubrique des fausses informations ; mais avec ce qui s'est passé à Inata, on en vient à dire que tout est possible !

Où vont donc nos impôts ?

Notre armée manque-t-elle de moyens ? Plus du tout, disent certaines sources informées. Car le budget du ministère de la défense a été conséquemment revu en hausse au cours de ces dernières années. Selon notre confrère Jeune Afrique, dès le début du mandat de Roch Kaboré en 2016, de gros efforts ont été faits pour augmenter le budget des forces de défense et de sécurité. « Le montant alloué au ministère de la Défense est ainsi en constante augmentation depuis cinq ans : 95 milliards de francs CFA en 2016, 170 milliards en 2018, 222 milliards en 2020 » rapporte l'hebdomadaire dans une édition du 18 novembre 2021. Selon certains spécialistes, les forces de défense et de sécurité n'arriveraient même pas à consommer les montants mis à leur disposition. Et pendant ce temps, les soldats au front n'ont rien à consommer, jusqu'à se rabattre sur des animaux errants. Où vont donc nos impôts ?

Alors qu'on n'a pas fini de parler des questions alimentaires d'Inata, un groupe de gendarmes jette un autre pavé dans la mare. Dans une lettre ouverte non datée, mais manifestement publiée au lendemain du drame auquel ils font allusion, ils réclament au chef suprême des armées qu'est le président du Faso des primes d'alimentation et des frais de mission.

Le groupe qui se présente comme les « gendarmes de la mission Dablo/Foubé » révèlent qu' « avant le mois de mars 2021, tous ceux qui ont effectué des missions dans ces deux zones n'ont reçu que la moitié des primes. Aucune prise en charge sanitaire ». « Pourquoi ? » exclame le groupe qui dit n'avoir eu que des promesses de la part de ses supérieurs qui sont responsables de ces coupures. En prenant au mot la déclaration du chef de l'Etat qui a averti qu'il ne doit plus y avoir de problèmes de primes d'alimentation dans notre armée, ils l'invitent à faire la lumière sur cette autre affaire. Une deuxième affaire qui vient souligner que les langues commencent à se délier et que la boîte de Pandore (il faut le dire ici !) est désormais ouverte.

Des galons vont-ils tomber ?

Des voix dénoncent depuis longtemps l'absence des galonnés burkinabè sur le front des opérations. Une absence qui peut sans doute se justifier par les stratégies militaires que les citoyens lambdas ne maîtrisent pas. Mais une stratégie de moins en moins justifiable aux yeux de l'opinion publique. Surtout, si en plus, les rumeurs se font récurrentes et assourdissantes sur les pratiques peu martiales des galonnés qui, en plus de se cantonner dans des bureaux climatisés à Ouagadougou, auraient comme sport favori, derrière les portes capitonnées, des soustractions sur les primes des soldats au front et autres pratiques mafieuses.

Dans sa déclaration du 17 novembre, le président Roch Kaboré, chef suprême des armées a annoncé que des sanctions vont tomber à la suite des enquêtes qui ont été diligentées. « D'ores et déjà, nous avons pris un certain nombre de mesures, et je dis et je répète, qu'au terme de l'enquête, l'ensemble des personnes qui seront concernées dans cette question relative à Inata feront l'objet de sanctions disciplinaires sans exception. Je le précise très bien, sans exception », retient-on de ses propos comminatoires. Peut-on le croire ?

Il y a eu tant de scandales dénoncés dans son entourage et qui sont restés sans suite que l'opinion a de la peine à prendre ses menaces au sérieux. Des éléments de la sécurité présidentielle ont été accusés de trafic dans la gestion des ordres de mission à des fins d'enrichissements illicites ; on n'a pas entendu qu'il y a eu sanction. Pire, il a été reproché à son cabinet de monnayer les demandes d'audiences présidentielles. Sans suite. Que peut produire une telle tradition d'impunité si ce n'est des scandales à répétition ? Peut-on croire que cette fois-ci il en sera autrement ?

L'Assemblée nationale s'est rapidement saisie du dossier et après une visite d'une délégation conduite par son président aux malades, il est annoncé une interpellation du gouvernement dès ce mardi 23 novembre 2021, voire une mission parlementaire. L'activisme parfois débordant de Bala Sakandé en tant que président de l'Assemblée nationale est à saluer. Mais s'il en reste aux débats stériles et missions parlementaires sans suite, il pourra difficilement faire oublier qu'il reste « le bon petit » de Roch Kaboré et que ses initiatives ne visent simplement qu'à désamorcer la bombe sociale ou à noyer le poisson…

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Internet au Burkina : Le Gouvernement admet officiellement avoir fait suspendre la connexion sur mobile

Tue, 23/11/2021 - 10:21

Depuis le samedi 20 novembre 2021, les populations burkinabè sont privées de connexion sur mobile sur toute l'étendue du territoire national.

Dans un communiqué datant du 22 novembre 2021, signé du ministre de la communication et des relations avec le parlement, l'État reconnaît être le commanditaire de cette suspension.

Cette suspension qui s'étale sur 96 heures, soit quatre jours a été initiée, selon le ministre, pour '' la qualité et sécurité des réseaux et des services et respect des obligations de défense nationale et de sécurité publique''.

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Côte d'Ivoire : 10 000 soldats seront recrutés d'ici 2024

Tue, 23/11/2021 - 10:15

Le ministère de la Défense ivoirienne va procéder au recrutement de 3000 soldats d'ici 2022.

Cette augmentation est le début d'une vague d'enrôlement qui compte ajouter 10 000 nouveaux éléments au niveau des rangs de l'armée d'ici 2024.

Ce recrutement vise à rajeunir l'armée ivoirienne et aussi à sécuriser son territoire contre les attaques terroristes.

Notons que la Côte d'Ivoire, pays frontalier au Burkina est dorénavant la cible des groupes terroristes.

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Source :RFI

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Burkina Faso : Un forum national pour trouver une solution aux crises dans les universités publiques

Tue, 23/11/2021 - 10:10

Le Conseil économique et social (CES) a organisé à Ouahigouya, au nord du pays, un forum national sur les crises que traversent les universités publiques burkinabè. Du 15 au 17 novembre 2021, les participants ont échangé sur le thème : « Crises universitaires du Burkina Faso : causes, impact, gestion et prévention ».

Les universités publiques burkinabè connaissent un certain nombre de problèmes, notamment le chevauchement des années académiques, des problèmes d'ordre infrastructurels, entre autres. Malgré des efforts qui sont fait ça et là, l'amélioration de l'offre infrastructurelle, des conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs et la déconcentration de l'université dans les régions, les crises persistent dans les universités publiques du Burkina. C'est au regard de cette situation que le Conseil économique et social (CES) a organisé ce forum pour se pencher sur la question.

Pour le président du CES, Bonaventure Dim-Songdo Ouédraogo, ce forum est un cadre de réflexion afin de trouver des solutions pour faire face aux crises qui minent les universités. « Par ce forum, le CES a créé un cadre de réflexions et d'échanges avec tous les acteurs du monde universitaire. Ceci a permis de dégager des pistes de solutions à même de redonner à ces temples du savoir leur lustre d'antan », a-t-il expliqué, tout en saluant l'engagement des acteurs. Pour lui, l'enseignement est le creuset de tout et la force d'une nation repose sur la qualité de ses ressources humaines. De ce point de vue, dit-il, il est nécessaire de poser le débat afin de trouver des solutions idoines.

« Les questions de nos universités ne doivent pas être au second plan »
Selon le président du CES, il urge que des solutions soient apportées à ces difficultés que vivent les universités. « Nous pensons que les questions de nos universités et des enseignements ne sont pas des questions de second plan. Si nous voulons que le pays progresse, alors il faut investir dans les universités, dans les ressources humaines » a-t-il laissé entendre.

« Ce sont ces universités, a-t-il poursuivi, qui vont nous permettre d'avoir toutes les compétences pour faire face à toutes les questions récurrentes et actuelles parce qu'en toute chose, on a besoin d'hommes formés et compétents ».

Quinze recommandations ont été formulées par les participants à l'issue du forum. Il s'agit, entre autres, d'augmenter le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche à la hauteur des ambitions politiques et pédagogiques, de dynamiser les cadres de dialogue existants au sein des universités et des institutions supérieures de recherche, de renforcer le contrôle de l'exécution des marchés publics et sanctionner en cas de mauvaise exécution, de former les enseignants-chercheurs aux nouvelles méthodes pédagogiques d'enseignement et d'évaluation des connaissances et de prendre en compte les personnes handicapées dans les offres de services universitaires...

Le président du CES a assuré que sa structure va veiller à la mise en œuvre effective de ces recommandations.

Pr Abdoulaye Ouédraogo est l'un des participants à ce forum. Il s'est réjoui de ce cadre d'échange et de réflexion. « Ce forum a été d'un grand apport pour nous, car il a permis non seulement d'échanger entre les acteurs concernés, de se comprendre, mais surtout d'exposer les véritables problèmes qui minent les universités ». Il a aussi exprimé son souhait de voir la mise en œuvre des différentes recommandations.

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Burkina Faso : L'institut Goethe ouvre le bal de la 7e édition du festival de films scientifiques

Tue, 23/11/2021 - 10:00

La science et la recherche sont des piliers essentiels de tout développement qui se veut durable. L'institut Goethe, en partenariat avec l'Institut de recherche pour le développement (IRD), a lancé les activités de la 7e édition du festival des films scientifiques le vendredi 18 novembre 2021 à Ouagadougou, en présence de plusieurs acteurs de la science, de la recherche et de la santé.

C'est sous le thème « une meilleure santé grâce à une meilleure communication » que le voile a été levé sur les activités de la 7e édition à l'institut Goethe de Ouagadougou. Il se déroulera du 16 au 27 novembre 2021. Il a connu la participation des acteurs du domaine de la santé et de la recherche.

Ce festival, initié par l'institut Goethe de Thaïlande en 2005, vise à promouvoir davantage l'universalité de la science et de la recherche. En 2015, l'Institut de recherche pour le développement a noué un partenaire avec l'institut Goethe afin d'accompagner l'initiative et de renforcer l'existant.

Le Burkina Faso est le premier pays de l'Afrique subsaharienne à abriter ce festival qui doit faire le tour d'une trentaine de pays environ à travers le monde entier.

Martin Pockrandt, directeur de l'Institut Goethe au Burkina Faso

Au cours de ce festival, plusieurs projections de films sur les maladies de diverses pathologies notamment celles du sommeil et la maladie à coronavirus qui minent actuellement la société sont prévues. Ils seront projetés à la cité universitaire de Kossodo ainsi que dans les lycées et collèges de la capitale. A la projection inaugurale, c'est le film ‘'Le sursis'' qui a fait l'objet d'une brève projection.

‘'La science est un sujet d'importance mondiale et, pour nous, il est toujours important de partager des expériences et connaissances'' explique Martin Pockrandt, directeur de l'Institut Goethe au Burkina Faso. ‘'Cette année, le festival met l'accent sur le covid-19'', renchérit-il.

Aussi, le festival a donné lieu à un appel à projet pour la réalisation de films scientifiques. Pour l'année 2021, c'est le journal scientifique de Karim Namoano dénommé ‘'Le Sursis'' qui a été retenu. C'est un court-métrage qui traite de l'utilisation des pesticides dans l'agriculture.

Fabrice Courtin, directeur de l'Institut de recherche pour le développement

Fabrice Courtin, directeur de l'Institut de recherche pour le développement, se dit ‘'satisfait'' de la collaboration. ‘'Nous avons la conviction qu'aboutir à une meilleure santé des populations passe nécessairement par la connaissance et l'appropriation citoyenne des défis sanitaires'', rassure-t-il

En marge à la promotion de la bonne santé humaine et des plantes, la projection de ces films visent à rapprocher la science de la société.

Inocent H. Alloukoutoui (Stagiaire)
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Burkina Faso : Une formation au profit des nouveaux chefs de juridictions

Tue, 23/11/2021 - 10:00

L'ouverture de la première session de l'atelier de formation des nouveaux chefs de juridiction et de parquet au management des juridictions a eu lieu ce lundi 22 novembre 2021 à Ouagadougou. L'atelier se tient jusqu'au 25 novembre 2021.

L'Agence belge de développement (Enabel) au Burkina Faso a organisé un atelier de formation au profit des 27 nouveaux chefs de juridictions et de parquet au management des juridictions.

Cette formation s'inscrit dans le cadre du projet d'appui au renforcement de la justice pour lutter contre l'impunité, renforcer l'accès à la justice à travers le renforcement des capacités des acteurs judiciaires. Elle vise à leur permettre d'exercer au mieux la mission qui leur a été confiée.

Financée par l'Union européenne, la formation a pour objectif de doter les nouveaux chefs de juridictions et de parquet de connaissances et de compétences nécessaires en matières de management, de leadership et en évaluation des performances.

« Chaque mois de juin, de nouveaux chefs de juridictions sont nommés pour gérer les juridictions sur le plan national et ils prennent service à partir de la rentrée judiciaire qui a lieu chaque 1er octobre. Il s'agit donc de former ces personnes nommées nouvellement aux fonctions de chefs de juridictions sur le management des juridictions de sorte à les outiller pour les missions qui seront désormais les leurs », a précisé le secrétaire permanent par intérim du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), Paulin Bambara.

Paulin Bambara, secrétaire permanent par intérim du Conseil supérieur de magistrature

A travers l'appui technique et financier d'Enabel, en collaboration étroite avec les acteurs judiciaires, le projet met en œuvre un certain nombre d'initiatives afin d'améliorer le fonctionnement de la chaîne pénale et en particulier la communication entre ces acteurs.

Selon le représentant résident d'Enabel, Olivier Krins, c'est vu l'importance de renforcer les nouveaux chefs de juridictions et de parquet dans ces domaines, qu'Enabel a répondu favorablement à la demande du Conseil supérieur de la magistrature afin que se tienne rapidement cette première session de formation sur le management des juridictions.

Yoann Thines, chargé de projet de l'Enabel

« A l'issue de ce projet, on vise avant tout à renforcer l'accessibilité de la justice à la fois en renforçant les capacités des interprètes judiciaires qui sont les premiers à traduire le langage complexe de la justice en langues locales et en renforçant également les services de médecine légale équitable qui sont indispensables à la révélation de la vérité dans le service des enquêtes », a ajouté le chargé de projet de l'Enabel, Yoann Thines.

Une deuxième session est prévue pour mi-janvier 2022 pour permettre à l'autre moitié des 27 nouveaux chefs de juridictions de bénéficier de la même formation.

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
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Filets sociaux : Les pays de la CEDEAO partagent et capitalisent leurs expériences

Tue, 23/11/2021 - 10:00

La crise sécuritaire engendre d'énormes situations de déplacés mais aussi de destructions et d'abandon des travaux champêtres. Pour soulager les populations qui en sont victimes dans l'espace de la Communauté économique CEDEAO, les pays de ladite organisation se sont retrouvés du 19 au 23 novembre 2021 à Ouagadougou afin de partager leurs expériences et capitaliser les acquis.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son Programme régional d'appui aux filets sociaux, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a organisé, du 19 au 23 novembre 2021 à Ouagadougou, un séminaire international de partage d'expériences sur les filets sociaux de sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l'Ouest. Les filets sociaux contribuent à lutter contre la pauvreté à travers la redistribution des richesses et l'appui aux ménages les plus vulnérables.

En six ans, 19 projets de filets sociaux ont été mis en œuvre dans les 15 pays membres par le programme, des acquis ont été engrangés et des actions innovantes entreprises par les pays membres de la CEDEAO.

Cela a permis d'impacter positivement la vie de plus de 53 350 bénéficiaires directs, dont 62% de femmes.

En organisant ce séminaire de Ouagadougou en présentiel et en virtuel, l'objectif était de capitaliser ces acquis. Il s'agit notamment, du renforcement des moyens d'existence et de la résilience des ménages ruraux vulnérables, la prévention des chocs et des crises alimentaires et des aléas climatiques ainsi que de la prise en compte du genre, la distribution alimentaire, le développement de l'enfance et l'accès aux services sociaux de base.

La capitalisation de ces acquis va permettre de rompre avec le cycle vicieux de la pauvreté intergénérationnelle, le développement de la source principale de revenus et de la sécurité alimentaire des ménages vulnérables.

Pour Sékou Sangaré, le commissaire en charge de l'agriculture, de l'environnement et des ressources en eau de la CEDEAO, "ces acquis vont contribuer à renforcer les capacités des Etats membres sur les instruments des filets sociaux de sécurité ainsi que l'ingénierie et la coordination des projets, à capitaliser sur les bonnes pratiques, les leçons apprises et les questions transversales comme le genre et les changements climatiques".

Le gouvernement burkinabè, rappelle de son côté Yassia Kindo, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, a mis en place un ensemble de filets sociaux, à travers le Programme de prévention et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles.

Ces filets sociaux sont, entre autres, l'appui à la production agricole dans les zones structurellement déficitaires au profit des groupes vulnérables afin de renforcer les moyens d'existence de la population et de contribuer à l'augmentation de la production agricole, le soutien à la mise en œuvre des activités à Haute intensité de main-d'œuvre (HIMO) et des transferts monétaires au profit des populations vulnérables.

Pour rappel, 19 porteurs de projets ont pris part à la cérémonie d'ouverture. Ces porteurs ont été retenus lors des appels à projets de l'Agence régionale pour l'agriculture et l'alimentation (ARAA) lancés en 2015 et 2021. En plus, d'autres acteurs y ont participé par visioconférence. Le présent séminaire a été financé par la commission CEDEAO et la coopération espagnole.


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AVIS DE RECRUTEMENT d'un (e) ADMINISTRATION FINANCE OFFICER CENTRE NORD

Tue, 23/11/2021 - 09:30

N° 14-21/OXFAM/BF
INTERNE - EXTERNE

CONDITIONS GENERALES DU POSTE

Nouveau poste / remplacement : Remplacement
Niveau : D2
Type de contrat : Contrat de droit burkinabé
Début du contrat : Janvier 2022
Durée initiale : 6 mois renouvelable
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Kaya
Date de clôture de l'offre : 01 décembre 2021

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.
Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres.

Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.

Nous sommes une confédération internationale de 20 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.
Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, cliquez ici.

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

Remarque : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.
LA FONCTION
Oxfam Intermon recherche un/e Administration Finance Officer dont la mission se portera sur quatre (04) aspects principaux :

Assurer le suivi de la gestion financière en tenant compte des frais engagés, des obligations contractuelles envers les bailleurs de fonds (demandes d'information, modifications), du chronogramme de dépenses en accord avec les activités prévues, et du suivi et accompagnement des partenaires de mise en œuvre en collaboration avec le/la Field Manager de la base de Kaya et le Coordinateur/rice Fin AH

Assurer la mise à jour de la comptabilité (SAP) des projets/programmes et assurer le respect des chronogrammes fixés pour les finances et aux différents rapports mensuels à envoyer à la coordination
Assurer la gestion administrative de la base de Kaya en collaboration avec le Field Manager
Veiller au renforcement des capacités du personnel et au respect des procédures financière d´OXFAM

PRINCIPALES TACHES ET RESPONSABILITES (pour le détail, consulter notre site https://burkinafaso.oxfam.org)
a) Finances :

Pour les projets sous sa responsabilité, l'Admin Fin Officer :

• Responsable du suivi de la gestion financière en tenant compte des frais engagés, des obligations contractuelles envers les bailleurs de fonds (demandes d'information, modifications), du chronogramme de dépenses en accord avec les activités prévues, et du suivi et accompagnement des partenaires de mise en œuvre en collaboration avec le Field Manager de la base de Kaya et le/la Coordinateur/trice Finance AH

• Responsable d'informer/alerter le/la Coordinateur/trice Finance AH de tout incident pouvant affecter l'exécution correcte des contrats de cofinancement (retards d'échéance, sous-utilisassions ou dépassement de certaines parties budgétaires...).
• Elaborer les budgets annuels (Oxfam et bailleurs) de la base Kaya
• Elaborer les rapports financiers aux bailleurs de fonds qui financent les projets/programmes de la base

• Garantir la bonne gestion des ressources financières des programmes de la base, dans le respect des budgets, des procédures bailleur et d'Oxfam
• Responsables d'assurer la préparation et l'organisation des audits avec la supervision du Coordinateur Fin AH et en collaboration avec les différents responsables des projets de la base

• Veiller à ce que les procédures d'achats de matériel destiné aux différents projets de la base respectent les directives bailleurs et d'Oxfam
• Garantir le bon suivi de contrats (dépenses et autres) exécuté en consortium avec d'autres ONG Internationales

• S'assurer de la couverture financière des coûts fixes de la base
• Responsable de la mise à jour et de la diffusion mensuelle du BFU de sa base
• Assurer le suivi et l'accompagnement des partenaires de mise en œuvre des projets exécutés depuis Kaya/ Dori

b) Comptabilité et trésorerie du projet

• Assurer la mise à jour de la comptabilité (SAP) des projets/programmes et assurer le respect des chronogrammes fixés pour les finances et pour les rapports mensuels à envoyer à la coordination
• Assurer que les documents de clôture mensuelle de chaque mois sont complets et signés avant de procéder à la révision comptable et analytique de la comptabilité de la base de Kaya

• S'il existe, veiller à ce que les partenaires locaux respectent les délais prévus pour la justification financière (1 mois/3 mois) et charger les dépenses des partenaires dans SAP après vérifications des pièces justificatives
• Réviser les pièces justificatives en tenant compte des informations analytiques et comptables,

• Responsable d'assurer l'envoi des pièces originales de sa base la semaine suivant la clôture mensuelle comptable,
• Responsable de l'archivage Box des justificatifs de dépenses
• Assurer, participer et compiler la demande de trésorerie mensuelle de la base de Kaya en collaboration avec l'équipe de Kaya en respectant les délais impartis
• Assurer le respect des libellés, des codes comptables et des allocations sur les pièces justificatives

• S'assurer du bon encodage des transferts, taxes, virements et descriptifs et détailler le libellé avec la référence de la pièce afin de permettre le rapprochement entre l'écriture et sa contrepartie
• S'assurer que la masse salariale de chaque mois pour toute la base de Kaya est correcte et vérifier la charge massive des écritures dans SAP
c) Gestion

• Responsable de former les référents des partenaires locaux en collaboration avec les officiers de projet aux procédures d'Oxfam, afin d'avoir un contrôle plus rigoureux de la reddition des comptes des partenaires
• Responsable direct des Assistant/es Admin Fin : supervision de leurs travail, orientations et support
d) Gestion administrative

• Coordonner avec les assistant(es) sur la gestion des courriers entrants
• Assurer le suivi et s'assurer de l'archivage des courriers au niveau de la base
• Assurer le suivi des obligations contractuelles de la base avec les prestataires de service (téléphone, bail maison I bureau, eau et électricité, assurances)
• Garder une confidentialité totale en ce qui concerne les informations financières et de la gestion du personnel.

e) Autres

• Remplir toutes les autres fonctions déléguées par son superviseur hiérarchique ;

• Vérifier et évaluer, avec l'équipe technique et ressources humaines, la structure organisationnelle, les capacités financières et administratives et les systèmes de gestion des partenaires. Définir et mettre en place des actions de renforcement des capacités des partenaires sur les aspects financiers et de gestion ;

• Rapporter périodiquement au Field Manager Base, les incidences, les nécessités et les progrès sur les thèmes sous sa responsabilité ;
• Participer et contribuer à d'autres projets transversaux dans le pays et la région ou dans des institutions considérées pertinentes par le/la Directeur Pays ;

Garder une confidentialité totale en ce qui concerne les informations financières

Autres
• A le souci d'adhérer aux principes et valeurs d'Oxfam (cliquez ici), les respecte et promeut la justice de genre et les droits des femmes (cliquez ici).
• Comprend les principes de l'équité, de la diversité, de l'égalité des genres, de la sécurité des enfants et de la santé et du bien-être du personnel, et a à cœur de les respecter.

EXPERIENCES ET COMPETENCES REQUISES
Qualifications requises

 Formation universitaire de niveau minimum BAC+3 en Finances et/ou Comptabilité ou disciplines apparentées ;
 Autre qualification en gestion budgétaire
Essentielles

 Expérience professionnelle de trois (03) ans minimum à un poste similaire dans le secteur des ONG et/ou la Coopération Internationale
 Capacité d'élaboration et production d'outils de gestion financière
 Au moins une (01) année d'expérience de la gestion financière multi bailleurs et gestion budgétaire

 Bonne connaissance de la fiscalité burkinabé
 Bonne connaissance en gestion administrative
 Expérience en matière de renforcement de capacités avec des organisations partenaires
 D'excellentes compétences et une maitrise parfaite des technologies de l'information et des outils informatiques, surtout MS Office (Word, Excel, Powerpoint, etc.)

 Connaissance et maniement d'un logiciel comptable approprié à la comptabilité des ONG
 Une maîtrise parfaite du français et une connaissance de base en anglais
 Flexibilité et capacité d'adaptation
 Diplomatie, patience

 Sens élevé de la discrétion et de la confidentialité
 Capacité de planification, d'organisation and capable de prioriser
 Initiative : volonté / capacité d'apprendre et faire apprendre
 Expérience à travailler dans des contextes d'urgence rapides et difficiles
 Adaptable et capable de travailler sous pression dans un environnement exigeant et en évolution rapide ;

 Capacité de travail en équipe : travailler avec les membres d'une équipe et manifester une volonté de coopération avec les membres d'autres équipes, répondant rapidement et avec précisions aux questions et problèmes
 Disponibilité pour se rendre sur le terrain

 Engagement dans une approche basée sur les droits, y compris engagement actif pour mettre les droits des femmes au cœur de tout ce que nous faisons ainsi que les droits des personnes marginalisées dans tous les aspects du travail de l'organisation.

Souhaitables
 Connaissance du logiciel SAP, expérience dans l´utilisation de système comptable à partie double,
 La connaissance de l'espagnol est un atout.

COMMENT POSTULER
• Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays ;
• Un CV actualisé ;
• Les photocopies des diplômes et attestations.

Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email recrutement.burkina@oxfam.org
Téléphone : 25 36 20 68
Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit : « Recrutement Administration Finance Officer Centre Nord ».

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.
Pour consulter la description complète du poste, veuillez-vous connecter sur notre site https://burkinafaso.oxfam.org/
Remarque
Oxfam rappelle qu'aucun frais n'est exigé pour le traitement des offres d'emploi et qu'aucun frais n'est perçu aux différents stades du recrutement (candidature, entretien, traitement ou autre).

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Burkina : Les hôteliers et restaurateurs invités à respecter la TVA à taux réduit à 10 % sur leurs prestations

Tue, 23/11/2021 - 09:00

Communiqué de Monsieur le Directeur général des impôts relatif à l'application du nouveau tarif de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les prestations d'hébergement et de restauration (article 317 du CGI)

Le Directeur général des impôts rappelle à l'attention des hôteliers et restaurateurs que la loi n°31-2020/AN du 9 juillet 2020, portant loi de finances rectificative de la loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2020, a réduit à 10% pour compter du 1re avril 2020, le taux de la TVA applicable aux prestations d'hébergement et de restauration fournies par les hôtels, les restaurants et organismes assimilés agréés.

Ce taux de 10% s'applique exclusivement sur les prestations d'hébergement et de restauration fournies par les hôtels, les restaurants et organismes assimilés agréés (auberge, résidence, motel…).

En dépit de cette disposition, il a été donné de constater que certains gérants d'hôtels et de restaurants continuent d'appliquer le tarif de 18% sur les prestations d'hébergement et de restauration fournies par leurs établissements.

Le Directeur général des impôts invite donc les personnes concernées à prendre toutes les dispositions en vue de l'application rigoureuse de la loi.

Pour toutes informations complémentaires, les contribuables sont invités à prendre attache avec les services de la Direction Générale des Impôts.

La Direction Générale des Impôts, au service du développement économique et social du Burkina Faso.

Moumouni LOUGUE

Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Categories: Afrique

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