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Updated: 1 day 8 hours ago

Mine artisanale et à petite échelle au Burkina : un cadre de concertation multiacteurs voit le jour

Mon, 13/06/2022 - 16:35

Mine artisanale et à petite échelle au Burkina : un cadre de concertation multiacteurs voit le jour sous l'égide de l'alliance pour une mine responsable et l'agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées avec l'appui financier de l'ambassade de France.

L'Alliance pour une mine responsable (ARM) et l'Agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) avec l'appui financier de l'Ambassade de France ont initié ce jeudi 02 juin 2022 à Ouagadougou, un cadre de concertation multiacteurs de la mine artisanale et à petite échelle (MAPE) au Burkina. Cette initiative tant sollicitée dans le sous-secteur de la mine artisanale et à petite échelle-MAPE- au Burkina a compté la participation d'une trentaine d'organisations (partenaires techniques et financiers, services étatiques, ONG nationales et internationales, Organisations de la société civile…) autour d'un objectif commun, la création de synergies d'actions entre les intervenants du sous-secteur de la MAPE au Burkina.

LA MINE ARTISANALE AU CŒUR DES INITIATIVES NATIONALES

L'artisanat minier et à petite échelle est devenu une importante activité pourvoyeuse de revenus et d'emplois au Burkina Faso, principalement pour les populations des zones rurales. Au-delà des impacts sociaux et environnementaux qui lui sont propres, la mine artisanale et à petite échelle (MAPE) s'est imposée comme une alternative aux mauvaises saisons agricoles dues en grande partie à l'irrégularité des pluies attribuée aux aléas du changement climatique.

Le Burkina Faso compte aujourd'hui environ huit cent (800) sites miniers artisanaux repartis dans douze (12) des régions du pays.

Les emplois générés directement et indirectement par le sous-secteur de la mine artisanale et à petite échelle concernent plus d'un million de personnes.
En outre, le sous-secteur de la mine artisanale et à petite échelle est cœur de la question sécuritaire dans un contexte sous régional en proie à l'hydre terroriste qui sévit dans la bande sahélo-sahélienne. Le Burkina Faso depuis 2016 fait face à une situation sécuritaire difficile, imposée par des groupes armés terroristes. Malheureusement, dans l'expansion des activités terroristes, les sites miniers artisanaux représenteraient des niches intéressantes pour la collecte d'informations, de recrutement voire une source de financement. Ce nouveau défi sécuritaire s'ajoute aux arguments susmentionnés, faisant de la formalisation de la mine artisanale et à petite échelle une nécessité.

Ainsi, l'État burkinabé dans une dynamique de faire de la mine artisanale une activité participant au développement du pays tout en travaillant à l'atténuation de ses impacts sociaux et environnementaux et sécuritaire, a créé un cadre institutionnel et juridique pour son encadrement à travers la création de l'Agence Nationale d'Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi-mécanisées (ANEEMAS) et l'ensemble des textes qui régissent le secteur.

La vision de l'État est partagée par des partenaires techniques et financiers (PTF) ainsi que des organisations non gouvernementales (ONG), qui, engagées à leur échelle respective, travaillent pour faire de la mine artisanale et à petite échelle (MAPE) un levier de développement durable aussi bien au niveau local que national.

Convaincus qu'une synergie entre les différents acteurs intervenants – bailleurs, institutions publiques, organisations non gouvernementales, société civile et corporation d'artisans miniers - dans la mine artisanale et à petite échelle entrainera plus d'efficacité et une optimisation dans la MAPE, l'Aneemas et l'Alliance pour une Mine Responsable ont décidé de travailler à la mise en place d'un cadre de concertation multi-acteurs de la mine artisanale et à petite échelle au Burkina Faso.

Travaux de groupe

UNE NOUVELLE PLATEFORME D'ÉCHANGES POUR LES ACTEURS DE LA MAPE

S'il est évident que plusieurs acteurs interviennent dans le secteur de la mine artisanale et à petite échelle au Burkina, il n'est pourtant pas évident que les actions et les ambitions soient toujours mutualisées. Tel est donc tout le sens de la mise en place de ce cadre de concertation multiacteurs.

De manière spécifique, il vise à :

• Créer un espace de dialogue entre les différents acteurs de la MAPE ; des bailleurs de fonds aux bénéficiaires en passant par les acteurs de mise en œuvre.
• Renforcer la visibilité des initiatives des acteurs intervenant dans le secteur MAPE.
• Connecter les acteurs du sous-secteur de la MAPE afin de faciliter le développement de partenariats pour le financement et/ou la mise en œuvre de projets.

Les principales articulations de cette première rencontre ont porté sur des communications sur les enjeux transversaux de l'application des conventions internationales (Convention de Minamata, Guide de l'OCDE sur le devoir de diligence et Positionnement au Burkina Faso), une cartographie des enjeux et opportunités de collaboration ainsi que des travaux de groupes sur l'identification des problématiques du secteur.

A cette occasion, le Coordinateur national d'ARM, M. Désiré NIKEMA a affirmé que « Il est important d'avoir un cadre d'échanges pour aborder la question de la MAPE afin de développer des synergies d'actions pour plus d'efficacité au vu de la transversalité de ce sous-secteur ; je souhaite que ce cadre soit pérenne et qu'il y ait un suivi de la part de tous les acteurs pour qu'à terme ce secteur puisse véritablement jouer sa partition pour le développement » .

Au nom de l'ambassade de France, M Franck LALANNE a quant à lui laissé entendre que « la mine artisanale est une chance et une richesse pour le Burkina et nous devons la transformer en un levier de développement. L'objectif de ce cadre d'échanges est surtout de créer un cadre d'interaction entre les acteurs. On espère que cette initiative va se répéter et sera continue. »

Pour le représentant de Directeur de l'ANEEMAS M. Gaspard TIENDREBEOGO, « La MAPE a besoin d'encadrement et ce serait intéressant d'y aller en synergies d'actions. Ce cadre de concertation multi acteurs de la MAPE est la bienvenue pour mutualiser davantage nos actions. »

La création de cette initiative marque sans doute un nouveau tournant dans la mise en œuvre des initiatives en faveur de la MAPE, mais il reste désormais à la pérenniser. ARM appelle donc à l'engagement et à la motivation constante de toutes les parties prenantes, afin qu'ensemble, elle puisse davantage contribuer au développement du Burkina.

Cartographie des acteurs et leurs zones d'intervention

ARM en bref

L'Alliance pour une Mine Responsable (ARM selon son acronyme anglais), est une initiative mondiale qui est née en 2004 en Colombie, avec pour objectif de transformer l'activité minière artisanale et à petite échelle en une activité responsable sur le plan social et environnemental qui améliore la qualité de vie des artisans miniers (hommes et femmes) et de leurs communautés.
Aujourd'hui, ARM dispose d'une représentation Afrique à Ouagadougou au Burkina Faso (depuis 2019) et d'un bureau Europe en France.

Contacts presse

Brice Kevin DA
Chargé de communications
bricekevinda@minesresponsables.org

Categories: Afrique

Billet d'humeur : Une fille samo Miss Université !

Mon, 13/06/2022 - 16:34

Ce billet du journaliste et consultant André Marie Pouya, célèbre avec humour la parenté à plaisanterie entre Samos et Mossi.

Dès la proclamation des résultats de l'élection de Miss Université, les Samo ont commencé à manifester, de façon bruyante, dans mon quartier : « Les Mossi doivent payer ! » Certains d'entre eux, ressuscitant l'air du chanteur Grand Seydou, sifflotaient : « Il va payer, le gros Mossi va payer ! » Les Samo vont donc saler la note des Mossi qui convoitent leurs filles. « Nous avons les plus belles filles du pays. La preuve en est faite par la nouvelle Miss estudiantine. » Au prétexte que deux de mes neveux ont jeté leur dévolu sur des filles samo, mon voisin éponyme se permet tout, chez moi. C'est ainsi que, lisant mon article, ma dénonciation en somme de la forfanterie, par-dessus mon épaule, il a éclaté de rire : « Pingres, les Mossi ! »

La menace est déjà en exécution. Des jeunes, qui se sont mariés à leurs filles, entre janvier et mai de cette année, ont reçu, à domicile, des Ordres de recettes dotales (ORD). En un mot, ils doivent, au plus tôt, se mettre à jour de leur dot, majorée de 40%. « Pour vice de forme », ils ont l'obligation de compléter une vieille dot, jugée sous-évaluée, au regard de la nouvelle conjoncture esthétique du Faso ! Un percepteur matrimonial a été nommé à cet effet. Ce nouvel agent administratif, au service exclusif des provinces du Nayala et du Sourou, écume mon quartier, carnet en main, escorté par deux policiers, afin de verbaliser des Mossi, gendres de Samo devant régulariser leur situation dotale. Mes deux neveux sont déjà passés à la caisse. Triomphant, pas modeste pour un sou, mon voisin a chanté à tue-tête : « Deux cent cinquante mille FCFA dans les caisses provinciales ! »

La prochaine étape, dans l'agenda de redressement fiscal dotal, va concerner les Mossi ayant épousé des femmes samo, courant 2021. Naturellement, ceux qui programment de se marier à des filles samo revoient leur budget à la hausse. La saignée financière va se poursuivre, car les Samo prétendent que cette inflation hors normes ne décourage pas les soupirants : « Toujours aussi nombreux, les Mossi qui lorgnent nos filles ». Ils pensent même que « C'est la mode, chez les Mossi, d'épouser une fille samo ». Explication complémentaire, en guise de verdict du Grand tribunal samo : « Dans la mesure où épouser une fille samo devient un mariage de première nécessité, il était normal que cet acte épousât la courbe d'inflation des produits de la même catégorie ».

André Marie POUYA
Journaliste & Consultant

Categories: Afrique

Genre et développement au Burkina : Les acteurs et actrices de la société civile et de l'administration publique outillés

Mon, 13/06/2022 - 16:33

L'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a procédé à l'ouverture de la formation régionale en genre, ce lundi 13 juin 2022, à Ouagadougou. Cette formation vise à développer les capacités des acteurs et actrices pour une meilleure intégration du genre dans les politiques, programmes et projets de développement.

Au nombre de 30, les participants (es) sont des acteurs et actrices de la société civile et des cadres de l'administration publique. La formation qu'ils suivent va s'articuler autour du cadre conceptuel et des fondements théoriques du genre.

Ensuite, il sera question d'aborder l'approche genre et développement, puis celle du genre et de la santé de la reproduction. Il sera également question de la typologie, des causes et des conséquences des violences faites aux femmes. Cette formation est née d'un constat. Les inégalités entre les hommes et les femmes creusent davantage les inégalités au sein de la société. C'est pourquoi l'ISSP a opté pour la promotion de la participation égale des femmes et des hommes aux programmes de développement, cela en optant pour l'amélioration de l'égalité de genre. Il considère que cette approche est indispensable au développement humain.

Bilampoa Thiombiano / Gnoumou est enseignante chercheure à l'ISSP

Le genre, un concept incompris

Au sortir de la formation, il est attendu des participants (es) qu'ils intègrent la question de l'égalité de genre dans leurs activités socio-professionnelles. « Les citoyens confondent le genre et le sexe. Le genre, c'est ce qui a été attribué socialement aux hommes et aux femmes. Il varie d'une société à une autre. Ce que la société burkinabè attribue à l'homme ou à la femme, n'est pas pareil en Chine. C'est une construction sociale, contrairement au sexe, qui lui est inné », a expliqué Dr Bilampoa Thiombiano/Gnoumou, coordonnatrice de la formation. Elle a confié que le concept genre n'est pas toujours compris et maîtrisé par les acteurs et actrices du développement, d'où l'intérêt de mieux les outiller. Elle s'est dite ravie de constater un engouement des hommes ces dernières années autour de ce renforcement des capacités en rapport avec le genre.

Cette vague de formation a été nationale

La formation va s'achever le 24 juin 2022. Les participants (es) ont été sélectionnés après avoir postulé à une offre de formation. Le directeur de l'ISSP, Abdramane Soura les a exhortés à s'approprier le contenu de la formation. Il a salué leur intérêt pour les thématiques liées au genre et au développement. Cette session s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du programme « Renforcement des capacités, production et diffusion de connaissances sur la population burkinabè ». La formation est financée par l'Union européenne.

Abdramane Soura a rappelé que la promotion de l'égalité des chances entre les femmes et les hommes constitue un facteur favorable pour le développement durable d'un pays

Depuis la première session débutée en 2014, l'ISSP a enregistré 207 personnes formées. L'on dénombre 119 femmes et 88 hommes venus du Burkina Faso, du Bénin, du Cameroun, du Niger, du Gabon, de la Guinée, de la République Démocratique du Congo, du Congo, du Sénégal et du Tchad.

SB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Environnement : Le Forum forestier africain organise un atelier de formation pour la gestion durable des forêts

Mon, 13/06/2022 - 16:32

Dans un contexte où le changement climatique fait rage avec d'énormes répercussions qui, déjà, se font sentir, la gestion des forêts apparaît désormais comme un impératif. C'est d'ailleurs dans l'optique de lutter contre ces effets pervers, que le Forum forestier africain (AFF) a tenu du 6 au 10 juin 2022, un atelier de formation en collaboration avec l'université Thomas Sankara de Ouagadougou, dont le thème est : « Gestion des forêts dans le contexte du changement climatique : défis et opportunités pour le développement durable en Afrique ».

« Hausse des températures maximales et minimales, hausse du niveau de la mer, augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse, perte de la biodiversité, augmentation des crises alimentaires et de l'eau dans les pays en voie de développement, etc. », tels sont les effets du changement climatique, dans un monde où l'action de l'homme contribue à nourrir les racines du phénomène. En Afrique, le phénomène est de plus en plus persistant, nonobstant la flopée d'actions dans l'objectif de faire barrage à son évolution. Parmi ces innombrables initiatives, l'une qui contribue de façon significative à la lutte contre le changement climatique en Afrique, est « la protection des forêts. » C'est à cet effet que l'AFF a, dans le cadre de ces activités, organisé un « atelier régional de partage d'informations et d'expériences sur les défis et opportunités de la gestion des forêts pour le développement durable en Afrique dans le contexte du changement climatique. »

Quatorze pays africains ont fait l'objet d'étude. De façon générale, « l'atelier visait à apporter des éclaircissements pour une utilisation appropriée des terres, afin de permettre aux utilisateurs d'en tirer profit au maximum sur les plans économique, sociaux et écologiques » ; tout cela en protégeant autant que faire se peut la forêt. Par ailleurs, il a été évalué « la durabilité des pratiques à adopter, les rôles des hommes et femmes dans la protection des terres, le potentiel des approches sur la question, les mécanismes institutionnels, politiques, et juridiques, etc. », pouvant contribuer à protéger au maximum les terres forestières.

Durant l'atelier, les acteurs ont dépeint l'état des forêts en Afrique qui se meurent, à travers des partages d'expériences des professionnels du domaine, ainsi que des exposés.

En termes de défis, il est ressorti que la lutte pour la protection des forêts nécessite indubitablement l'implication de tous. Aussi, « les Etats devraient mettre en place des systèmes de sécurisation forestières », en vue de protéger le peu qui, sans interventions rapides, est voué à disparaitre. Tout cela nécessite d'importants moyens financiers.

Pour relever ces défis majeurs, les acteurs estiment que « l'information, la sensibilisation et la formation » devraient être de mise car elles constituent les moyens premiers de lutte pour la protection des forêts. En sus, il serait judicieux de « développer des outils de gestion foncière et respecter les schémas d'aménagement du territoire ». Pour ce qui est du financement, les acteurs ont conclu que des subventions pourraient contribuer à réduire les charges liées à la protection des forêts.

Au cours de l'atelier, il a été passé en revue la production des matières telles les biocarburants liquides, la résine et la gomme. Ces matières qui sont produites par les arbres des forêts génèrent d'importants revenus pour les pays africains. Les laisser mourir de leur plus belle mort, sans développer des stratégies pour leur préservation aurait un impact négatif sur l'économie des pays africains. C'est ainsi que pour les biocarburants liquides, « des technologies adaptées pour leur utilisation pourraient être développées et vulgarisées », en vue de protéger au mieux les forêts et générer des profits. Toutes ces techniques qui interviendront devraient tenir compte de la sensibilité des forêts, de sorte à ce que les actions posées ne provoquent plus de désagrément, qu'elles n'apportent que soulagement.

Quant à la préservation de la gomme et de la résine, elles doivent être incluses pour l'atteinte des objectifs, de « la lutte contre les feux de brousse, l'extension des peuplements de gommes et de résine, la création de vergers, le renforcement des capacités des individus intervenant dans la production de ces matières, etc. » Cela permettra une exploitation durable de ces matières, toute chose qui contribuera à améliorer les revenus des producteurs et favoriser la création d'emplois.

En rappel, l'AFF a été créé en 2007 avec pour objectif d'analyser de façon critique la compatibilité des programmes nationaux avec les décisions internationales relatives aux forêts et au changement climatique. Elle fournit par ailleurs des contributions liées aux forêts et des initiatives politiques pertinentes au niveau national. Son siège est à Nairobi, au Kenya.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

CGE Immobilier : Le Lions Club du District 403 A3 reçoit la clé de sa villa

Mon, 13/06/2022 - 16:30

Un certain 17 juillet 2021, lors d'une opération de plantation d'arbres sur le site de la « ville nouvelle » de Yennenga, initié par le Lions Club District 403 A3, le président, directeur général de CGE Immobilier, Saidou Tiendrébéogo ému, leur a promis une villa. Chose promise chose due. Le gouverneur du district 403 A3, du Lions Club, a reçu les clés de la villa le samedi 12 juin 2022, au cours d'une cérémonie qui a été ponctuée tout d'abord par une marche.

La villa que le P-DG de CGE Immobilier a offert au Lions Club district 403 A3 est un « œillet » de type F3 composée de deux chambres, un salon, des sanitaires et une cuisine, le tout construite sur une superficie de 200 m2. Ce don, à écouter le gouverneur du District, Monhamed Compaoré, vient à point nommé. « Cette villa va accueillir de façon progressive le siège de la fondation des Lions au Burkina Faso. Nous avons tous les documents administratifs à notre disposition, nous avons eu l'autorisation, nous avons eu l'arrêté ministériel. Donc juridiquement, la fondation existe déjà. Mieux, à notre dernière AG nous avons pu mettre en place un conseil exécutif. Il appartient maintenant au gouverneur élu, de rendre cette fondation fonctionnelle », a-t-il informé.

Avant le don de la villa, une marche a été initiée

Le salon de la villa, a imaginé le gouverneur, pourrait être aménagé pour servir d'espace d'accueil au « Lions », les chambres quant à elles, serviront de bureaux pour le président du comité exécutif, les secrétaires et trésoriers de la fondation. M. Compaoré a terminé ses propos non sans revenir sur les mérites et la vision du P-DG de CGE Immobilier. A l'en croire, l'entreprise de promotion immobilière qu'est CGE Immobilier fait la fierté du Burkina Faso. « Nous avons l'habitude de visiter les cités mais nous avons rarement vu dans nos visites des voies d'accès aménagées comme la voie qui est en bitumage ici. Cela démontre le respect que CGE Immobilier a à l'endroit de ses clients », a-t-il mentionné.

Le gouverneur du district 403 A3, Monhamed Compaoré, a indiqué que la villa servira de siège de la Fondation du Lions Club

Associer le Lions Club à un « projet hors norme »

Revenant sur le motif de sa promesse, M. Tiendrébéogo a révélé qu'il avait été touché lors d'un reboisement du fait de l'engouement et de l'enthousiasme qu'il a suscité. « Chose promise, chose due. Il y a des circonstances ou la main qui donne, éprouve autant de bonheur et de plaisir que celle qui reçoit », a-t-il déclaré avec émotion avant de décliner les objectifs du don qui vise à montrer l'adhésion de CGE Immobilier aux combats humanitaires et sociaux dans lesquels le Lions Club international s'est lancé depuis quelques décennies à travers le monde entier.

« C'est avec fierté que nous rejoignons aujourd'hui la grande famille des donateurs qui contribuent au rayonnement du club », a-t-il soutenu. En outre, selon son entendement, il a paru opportun pour M. Tiendrébéogo, de saisir l'opportunité pour associer le Lions Club à l'un des « projets hors norme » : la ville nouvelle de Yennenga. « Qu'il vous plaise que votre présence permanente au cœur de la cité, la fasse connaître davantage aux populations du Burkina Faso, partant, au-delà de nos frontières. Vous êtes ici chez vous », a-t-il terminé.

Pour le P-DG de CGE Immobilier, Saidou Tiendrébéogo, ce don vise aussi à associer le Lions Club à l'un des « projets hors norme » : la ville nouvelle de Yennenga

Avant la remise des clés de la villa, les membres du district 403 A3, en compagnie du P-DG de CGE Immobilier, se sont investis dans une marche. Cette marche, de son avis, a permis à tout un chacun de cerner le travail abattu au sein de la « ville nouvelle » de Yennenga et de mesurer les immenses opportunités et les potentialités qu'elle offre.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Yakouta/Sahel du Burkina : Quatre policiers tués et deux portés disparus

Mon, 13/06/2022 - 13:52

Selon le communiqué de la Police nationale, le dimanche 12 juin 2022, un détachement de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) de Yakouta, province du Séno, région du Sahel, a été la cible d'une attaque perpétrée par des individus armés.

Le bilan fait état de quatre policiers tombés et deux portés disparus. Un ratissage des Forces de défense et de sécurité (FDS) de la localité est en cours, précise le communiqué..

Le directeur général de la Police nationale présente ses condoléances "émues" aux familles éplorées et à l'ensemble des policiers.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Yako/Nord du Burkina : Une candidate accouche en début d'épreuves du second tour du BEPC

Mon, 13/06/2022 - 13:00

Une candidate du jury 2 du lycée provincial polyvalent de Yako dans la région du Nord a accouché ce lundi 13 juin 2022 d'une fille en plein début des épreuves du second tour du BEPC, a appris l'Agence d'information du Burkina (AIB).

La jeune fille, enceinte, a été prise de malaise pendant la composition de l'épreuve de français. C'est alors qu'une infirmière a été déportée sur les lieux pour la conduire diligemment au centre de santé du secteur 5 de Yako. Après consultation, il est ressorti que la jeune fille était en travail. Elle y accouchera quelques temps après, précise l'AIB.

Est-ce qu'elle pourra poursuivre la composition ?

"Cela peut se gérer de façon locale avec le président de son jury. Elle peut poursuivre la composition si son état le permet", répond un agent du ministère en charge de l'Éducation joint au téléphone par Lefaso.net.

Il ajoute qu'il y a eu un cas similaire où un candidat avait été victime d'une fracture au pied due à un accident de circulation en plein examen. Ce dernier a pu composer sur son lit d'hôpital.

En rappel, les épreuves écrites du second tour du BEPC ont démarré ce lundi 13 juin 2022 sur toute l'étendue du territoire national.

Lefaso.net
Source : AIB

Categories: Afrique

Crise sécuritaire au Burkina : « Ceux qui nous attaquent aujourd'hui sont majoritairement des Burkinabè », Pr Augustin Loada

Mon, 13/06/2022 - 12:46

« Pourquoi des Burkinabè prennent-ils des armes contre des Burkinabè ? » C'est cette préoccupation qui a été au centre d'une conférence publique le samedi 11 juin 2022, à Ouagadougou. L'activité, organisée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), avait pour but de mener des réflexions afin de proposer des pistes de solution pour une sortie de crise au Burkina Faso.

Pour mieux comprendre les tenants, les concourants et les aboutissants de la crise sécuritaire qui frappe le Burkina Faso depuis plus de sept ans, trois spécialistes ont été conviés pour décortiquer le thème. Il s'agit de Pr Augustin Loada, qui a communiqué sur le sous-thème « Regard des chercheurs sur la question du terrorisme et les solutions pratiques » ; Atiana Serge Oulon, journaliste investigateur, qui a abordé le sujet « Comprendre les attaques armées, le profil et l'itinéraire des terroristes » ; enfin, le magistrat Antoine Kaboré qui s'est attardé sur le rôle que joue la justice burkinabè pour faciliter la compréhension du phénomène des attaques armées et la répression ou la prévention prévue en gestation ou en action. Les échanges étaient modérés par l'ancien diplomate Ismaël Diallo.

Il ressort des communications des trois panelistes que ceux qui sèment la terreur et la désolation au sein des populations sont majoritairement des Burkinabè, d'où la pertinence du thème du jour : « Pourquoi des Burkinabè prennent-ils des armes contre des Burkinabè ? » Ouvrant ainsi le bal du panel, l'homme politique et spécialiste de droit public et sciences politiques, Pr Augustin Loada, a alimenté le débat sur trois points.

« La dissolution du Régiment de sécurité présidentielle a affaibli la capacité de riposte militaire du gouvernement à faire face aux groupes armés terroristes », selon Pr Augustin Loada

Mais avant tout, il a rappelé que la crise sécuritaire au Burkina Faso n'est pas surprenante et ne devrait pas être vue uniquement sous l'angle militaire. Selon lui, bon nombre de rapports produits par des chercheurs tiraient déjà la sonnette d'alarme, invitant les autorités d'antan à s'intéresser sérieusement à la question. C'est le cas de ce rapport paru en 2012 et intitulé « Plan sécuritaire dans le nord du Burkina Faso : ce n'est pas alarmant mais elle est préoccupante » et un autre paru en 2014 du chercheur américain sur la prévention de l'extrémisme violent Burkina Faso. Là, l'auteur Peter Romanuc prévenait que « le Burkina Faso est vulnérable à la menace, mais la menace n'est pas imminente ». Malgré ces alertes, les politiques, dont le rôle est de réguler les conflits sociaux, sont restés dans immobilisme, dans l'inertie jusqu'à la première attaque perpétrée en 2015.

Serge Atiana Oulon, journaliste investigateur à « L'Evènement », panéliste

Abordant son premier point en lien avec les principaux acteurs de ce phénomène, Pr Augustin Loada a expliqué qu'il existe deux acteurs à savoir les locaux et les externes. Le premier groupe armé terroriste endogène né au Burkina Faso était dirigé par Malam Dicko ; et après sa mort, beaucoup d'autres insurgés sont apparus soit pour des raisons économiques, soit pour se venger. L'implication de l'Etat dans ces zones à travers la présence des FDS et des VDP accusés parfois par une partie des populations de perpétrer des violences contre des civils, entraîne aussi des réactions au niveau des civils et leur réticence à coopérer avec les forces armées nationales. Aussi, certaines populations ont tendance à percevoir les groupes armés comme des « sauveurs ».

« Nous devons relever le défi du rapport de l'Etat avec les populations, aussi bien dans la sécurisation du territoire que dans son administration », Antoine Kaboré, magistrat

En sus, il y a les bandits et les trafiquants qui se mélangent au premier groupe pour semer la violence au sein des populations. Selon l'analyste, la plupart des rapports publiés montrent que le gouvernement est aussi un acteur de la crise, car ses réponses ont été souvent inadaptées. Les conclusions révèlent une impréparation des élites pour faire face à la crise et la faible capacité de riposte militaire du gouvernement avec la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Pr Augustin Loada a axé son deuxième point sur les motivations des groupes armés terroristes au Burkina. A ce niveau, il a souligné que la motivation est généralement d'ordre politique et individuel. En effet, il a précisé que l'échec des politiques de décentralisation peut offusquer et frustrer les populations des zones en proie au terrorisme qui ne se sentent pas intégrées dans l'Etat-nation. En termes de perspectives, le premier communicateur dira qu'« au lieu de penser la terreur djihadiste comme un problème exogène affectant la région, il est plus fructueux de la concevoir comme une infection opportuniste dans un corps malade, à savoir l'Etat sahélien ».
Le second intervenant, Serge Oulon, tout en souscrivant à la présentation de son prédécesseur, s'est plutôt contenté de proposer des voies et moyens pour sortir de cette crise qui hante les populations burkinabè.

A l'entendre, il faut que l'Etat parvienne à construire un véritable Etat de droit sur toute l'étendue du territoire national : bâtir l'Etat-nation pour éviter des conflits intercommunautaires (ethniques, religieux).

Le public

Le magistrat Antoine Kaboré, quant à lui, a évoqué la question du jugement des terroristes et la collaboration entre l'unité judiciaire et celle combattante que sont les forces de défense et de sécurité. Il a laissé entendre que la collaboration entre les deux entités pour avoir du renseignement afin de relever les preuves contre les présumés terroristes appréhendés est mitigée, ce qui fait qu'à la date d'aujourd'hui, beaucoup de personnes sont mises aux arrêts mais ne peuvent pas être jugées.

Aussi, il a fait savoir que le jugement traîne par faute de moyens financiers, puisque les détenus doivent être accompagnés par un avocat, selon les textes. Pour terminer, il a invité l'ensemble des Burkinabè à travailler à soigner les relations entre la population et l'Etat, afin de mieux lutter contre l'hydre terroriste. « Nous devons, dit-il, relever le défi du rapport de l'Etat avec ses populations aussi bien dans la sécurisation du territoire que dans son administration ».

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Burkina Faso : Promouvoir la technologie numérique pour renforcer la résilience de l'économie

Mon, 13/06/2022 - 12:40

Washington, 9 juin 2022 – Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale publié aujourd'hui, l'économie du Burkina Faso a enregistré une croissance de 7,0 % en 2021 après une décélération de 1,9 % en 2020 en raison de la COVID-19. Ce rebond de croissance est principalement dû à celui du secteur des services et à des investissements importants dans la production minière, notamment l'or, de même que dans l'industrie manufacturière. L'économie burkinabé devrait poursuivre sa trajectoire de croissance en 2022 pour s'établir à 4,8 % grâce à la consommation privée, un rebond modéré de la production agricole, et la poursuite de bonnes performances du secteur aurifère.

Le taux de pauvreté devrait avoir régressé en 2021, bien que le nombre absolu de personnes vivant dans l'extrême pauvreté ne diminue que lentement en raison de la forte croissance démographique du pays et de la nature des secteurs ayant porté cette croissance.

Intitulé « Résilience en période d'incertitude : promouvoir les services numériques », le rapport analyse l'impact de la pandémie de Covid-19 et des crises climatique et sécuritaire sur l'économie burkinabé. Il note que les perspectives à court terme sont soumises à de multiples risques de dégradation dont la hausse de l'inflation suite à l'augmentation des prix mondiaux en raison du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Si ces risques s'atténuaient, la croissance devrait s'établir à 5,3% sur la période 2023-2024 et le taux d'extrême pauvreté continuer à baisser à moyen terme, d'environ 1 point de pourcentage par an.

« Il est indéniable que le Burkina Faso a fait preuve de résilience en 2021 en dépit des crises sécuritaire et sanitaire auxquelles le pays est confronté », souligne Maimouna Mbow Fam, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso. « Des réformes économiques de grande envergure et un investissement dans l'infrastructure numérique permettraient au pays de retrouver, voire améliorer son taux de croissance d'avant la pandémie COVID-19 ».

Le rapport note que les effets des différentes crises en combinaison avec des défis structurels ont eu un impact négatif sur la sécurité alimentaire, et que les interdictions d'exportation en réponse aux augmentations de prix des denrées alimentaires pourraient s'avérer inefficaces ou contre-productives.

« Alternativement, le Gouvernement pourrait envisager des mesures pour reconstituer les stocks alimentaires stratégiques, renforcer les systèmes d'alerte précoce, les rendre plus transparents et prévisibles tout en définissant les modalités de prélèvement, et enfin renforcer l'aide alimentaire aux plus vulnérables, y compris par une opérationnalisation accélérée du registre social unique » suggèrent Daniel Pajank et Kodzovi Abalo, économistes pays à la Banque mondiale et co-auteurs du rapport.

Les auteurs préconisent également des options politiques pour améliorer les perspectives macro-budgétaires et de pauvreté, des services financiers digitaux, et plus généralement des technologies numériques pour renforcer la résilience économique du pays, et créer de nouvelles opportunités de croissance par des gains de productivité, davantage d'innovation et d'inclusion.

Par ailleurs, le rapport offre des options spécifiques pour promouvoir la technologie numérique afin que le secteur privé puisse accroître son rôle d'accompagnement de la croissance économique et de réduction de la pauvreté.

Pour plus d'informations sur les activités de la Banque mondiale : https://www.banquemondiale.org/fr/region/afr

Categories: Afrique

Région du Sahel : l'Union fraternelle des croyants de Dori sollicite l'adhésion des imams et maîtres coraniques pour l'enseignement religieux jumelé à l'apprentissage professionnel des talibés

Mon, 13/06/2022 - 12:30

L'Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) en consortium avec CELLRAD Burkina a organisé le 9 juin à Dori un atelier au profit des imams et maîtres coraniques de la région du Sahel. La rencontre dont l'objet était porté sur des échanges, sensibilisation et identification des apprenants au profit des leaders religieux de la région du Sahel sur l'approche de l'enseignement religieux jumelé à l'apprentissage professionnel ERAP a réuni plusieurs imams et maîtres coraniques de la région.

Le contexte sécuritaire que connait le Burkina Faso en général, la région du Sahel en particulier nécessite une profonde réflexion du faite que c'est les couches vulnérables, les jeunes qui se font facilement enrôler par les groupes armés. Au-delà de cet enrôlement par les groupes armés un jeune sans métier ou sans une formation professionnelle est exposé à plusieurs vices dans sa vie.

L'Union fraternelle des croyants de Dori en consortium avec CELLRAD Burkina à travers le projet Prévenir la radicalisation et l'extrémisme violent par l'amélioration de la résilience des communautés locales dans les régions du sahel et du Nord « PREVENIR » entend apporter sa pierre angulaire à la formation professionnelle et l'appui à l'insertion professionnelle des couches vulnérables dans ces localités du Burkina. A l'appel de l'UFC Dori ce 9 juin 2022 des imams et maîtres coraniques de Dori, de Seytenga, de Bani et de Gorom-Gorom ont répondu présents. A la faveur de cette session, les participants ont échangé sur cette approche de l'UFC Dori qui tient à une demande d'adhésion de ces imams et maîtres coraniques à l'application de l'enseignement religieux jumelé à l'apprentissage professionnel et également l'identification de leurs talibés pour ces formations professionnelles.

Privat Quantin Bayala, représentant du coordonnateur de l'UFC Dori

Pour Quentin Privat Bayala, le représentant du coordonnateur de l'UFC Dori, indique que l'activité s'inscrit dans le cadre du projet « PREVENIR ». Dans le cadre de ce projet il note qu'il y a un déroulement d'une approche appelée « ERAP ». (Enseignement religieux jumelé à l'apprentissage professionnel). Cette approche concerne notamment les enfants talibés. Concernant la session du jour Monsieur Bayala précise qu'il s'agit d'une rencontre d'information, de sensibilisation et de mobilisation des maîtres coraniques et des imams afin de les inciter à adhérer a l'approche ERAP.

A l'en croire l'approche ERAP vise à identifier et à placer les jeunes des foyers coraniques pour des formations professionnelles en différents métiers : la mécanique, la soudure, la couture, etc. dans les différentes localités que sont Baní, Gorom-Gorom, Seytenga, Dori et plus tard à Djibo. Quant à Souhaib Diallo le répondant des associations des maîtres coraniques du Sahel, il notifie que : « nous remercions suffisamment l'UFC Dori. Ce qu'elle fait avec ses partenaires depuis un certain temps est formidable à notre égard. Elle avait un premier projet qui a permis à beaucoup d'enfants Talibés de pouvoir apprendre quelque chose de leurs doigts. Faire les deux à la fois c'est-à-dire lire le coran mais également travailler aussi et ramener quelque chose à la maison sans passer par la mendicité. Aujourd'hui, c'est une deuxième phase. Nous ne pouvons que nous réjouir », a dit monsieur Diallo.

Boukary Porgo, représentant le gouverneur de la région, il a loué cette initiative de l'UFC Dori

Il affirme toujours que Dans un premier temps ce qui est intéressant, si tout le monde faisait comme l'UFC Dori, toutes les actions en faveur des Talibés allaient être positives et rentables. Ce sont les imams et les maîtres coraniques qu'ils ont réunis. Ce sont les premiers acteurs en la matière qui prennent part à cette session de sensibilisation et d'identification des Talibés pour la formation à un métier. C'est déjà un grand pas. L'enseignement religieux jumelé à l'apprentissage professionnel, les deux vont ensemble. Une fois que l'enfant arrive à concilier les deux, il n y a pas mieux que ça. L'enseignement religieux commence au bas âge. A un certain âge si l'enfant ne connait rien faire d'autre, cela devient difficile. Aujourd'hui tout ceux qui n'ont pas pu faire quelque chose, même s'ils ont trente, quarante ans ou plus, ils sont obligés de tomber dans la mendicité.

Souhaib Diallo, représentant des imams, il a remercié l'UFC pour ces communications visant à rendre le Talibé productif

En premier lieu ces enfants aussi sont les enfants du Burkina Faso et nous demandons à Dieu d'offrir plus d'opportunité. Pour mieux permettre à ces imams et maîtres coraniques de s'approprier du contenu de la formation, des communications leurs ont été données. La première était portée sur la présentation du projet « prévenir », la radicalisation et l'extrémisme violent pour l'amélioration de la résilience des communautés locales dans les régions du Nord et du Sahel (PREVENIR) ».La deuxième sur l'insertion socio-économique des apprenants des foyers coraniques dans la région du Sahel, quels enjeux, défis, et perspectives.

La troisième a porté sur comment concilier l'enseignement religieux et l'apprentissage d'un métier : l'expérience ERAP développée par l'UFC suivi d'une projection d'une capsule vidéo sur l'approche ERAP. Boukary Porgo, le représentant du gouverneur de la région du Sahel, après avoir salué l'initiative de l'UFC Dori indique que vu la situation actuelle que vit la région du Sahel, nombreux sont les défis à relever. Apprendre à un enfant à faire quelque chose de ses dix doigts selon lui c'est lui garantir son avenir.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Categories: Afrique

Métier du digital : 100 jeunes de Bobo-Dioulasso bénéficient de la formation de développeurs full stack offert par Orange Digital Center

Mon, 13/06/2022 - 12:30

Orange Digital Center a procédé, le mardi 7 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, à la cérémonie officielle de sortie des 100 développeurs full stack de Bobo-Dioulasso.

L'objectif recherché par Orange est d'appuyer l'employabilité de la jeunesse au Burkina. C'est dans sa mission de responsabilité sociétale qu'elle a initié la création de Digital Center dans les pays où elle officie, qui a pour objectif de former les jeunes au métier du digital et dans le but de les placer dans les entreprises ou de les accompagner à créer, devenir des entrepreneurs digitaux.

Cette activité rentre donc dans le cadre des missions de Orange Digital Center qui est un centre de formation et d'encadrement pour les jeunes, les étudiants et des entrepreneurs dans le domaine du digital.

Les développeurs full stack sont des personnes incontournables dans le métier du digital, la création des applications et des sites Webs.

Minata Traoré/Séré, directrice de Orange Digital Center

A travers cette formation qui a duré 6 mois, ces jeunes ont bénéficié de formations techniques et générales en développement d'application et de Sites Web.

Ils ont appris à créer dans les exercices au moins dix plateformes, des sites webs ou des applications.

Quelques travaux ont été présentés par ces jeunes et les participants en particulier les responsables d'entreprises ont fait quelques commentaires et amendements pour qu'ils améliorent leurs travaux afin de mieux bénéficier du fruit de leur travail, qui reste leur propriété pour pouvoir les mettre au service de la population ou des entreprises.

Une équipe de développeurs full stack formés présentant ses travaux

En plus de cette formation qui est la base de l'entreprenariat digital ou du travail dans le domaine du digital, Orange Digital Center noue des partenariats avec des entreprises dans le but de leur solliciter des stages ou de l'emploi pour ces jeunes formés.

Minata Traoré/Séré, directrice de Orange Digital Center a formulé comme attentes, que la jeunesse burkinabè ne soit pas à la traîne, qu'elle soit à l'ère de la digitalisation et bien outillée pour vraiment affronter la digitalisation parce que dit-elle, « nous sommes à l'ère de la digitalisation et tout se digitalise. Donc il faut une jeunesse bien formée dans les métiers du digital, pour vraiment donner le ton du développement numérique au Burkina ».

Photo de famille

Pour Bazona Jean Brice Badolo, bénéficiaire, cette formation est la bienvenue pour tous les apprenants. Il a souhaité que d'autres jeunes puissent bénéficier de cette opportunité de formation parce que cette formation apporte beaucoup au niveau de la connaissance et pourra leur permettre de s'insérer dans la vie professionnelle car ils apprennent comme des professionnels. Il a en ce sens félicité les encadreurs pour la qualité de la formation donnée.

Il estime en somme la formation satisfaisante tant au niveau des organisateurs de la formation et d'eux-mêmes bénéficiaires. Nous sommes confie-t-il « heureux d'avoir reçu des attestations qui est une partie de la récompense de ce que nous avons fait, car le meilleur reste à venir c'est-à-dire trouver de l'emploi, s'auto employer, créer des choses pour résoudre certains problèmes de la société, contribuer au bon vivre de la société à travers nos applications ».

Bazona Jean Brice Badolo, bénéficiaire

Comme le souligne Jonas Bayoulou, directeur général de la SOFITEX, parrain de la cérémonie, le digital est devenu irréversiblement incontournable pour les entreprises, la société et pour l'Homme tout court. Former les jeunes dans les métiers du digital est donc un pari gagné sur l'avenir et il ne peut que se réjouir de l'opportunité offerte à la jeunesse burkinabè et en particulier celle de Bobo Dioulasso.

Concernant l'importance de cette formation, il souligne que sans une jeunesse bien formée, une nation ne peut prospérer et se développer.

Jonas Bayoulou, directeur général de la SOFITEX, parrain de la cérémonie

Il affirme par ailleurs être convaincu que ces jeunes ont reçu une bonne formation vue la qualité des démonstrations, leur savoir-faire à travers les applications. De ce fait, il a félicité les encadreurs, Orange Digital Center et invité les bénéficiaires à profiter au maximum de cette belle opportunité et poursuivre leur propre formation par un travail acharné pour que les efforts consentis à Orange ne soient vains.

Ousmane Ouédraogo, un responsable de Orange Hauts-Bassins

Les bénéficiaires ont reçu des attestations de fin de formation.

La formation a mobilisé pour Orange et son partenaire GIZ 75 millions de francs CFA.

La formation a concerné également 100 autres jeunes de la ville de Ouagadougou soit au total 200 développeurs full stack formés.

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

20e anniversaire de la Journée mondiale contre le travail des enfants : La protection universelle des enfants au menu

Mon, 13/06/2022 - 12:30

Le monde entier célèbre ce 12 juin 2022, les 20 ans de la journée mondiale contre le travail des enfants (JMTE). Elle se tient sous le thème : " Protection universelle pour mettre fin au travail des enfants". À cette occasion, le ministre en charge du Travail, Bassolma Bazié, dans la présente revient sur le contexte difficile que vit le Burkina Faso marqué par les attaques terroristes. Il présente les condoléances du gouvernement à toutes les familles éprouvées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Nous vous proposons l'intégralité de la déclaration.

12 juin 2002-12 juin 2022, cela fait exactement vingt (20) ans que l'Organisation Internationale du Travail (OIT) instituait la Journée Mondiale contre le Travail des Enfants (JMTE) dont le but fondamental est d'assurer le plein épanouissement et le développement harmonieux de l'enfant.

La célébration de la Journée Mondiale contre le Travail des Enfants intervient dans un contexte national marqué par des attaques terroristes et la pandémie de la maladie à corona virus. Les crises sécuritaire et sanitaire ont des conséquences énormes sur l'économie nationale et les populations avec les pertes en vie humaine. C'est le lieu pour moi de présenter les condoléances du Gouvernement à toutes les familles éprouvées et mes vœux de prompt rétablissement aux malades et aux blessés.

Chaque année, les actions et les réflexions s'inspirent d'une thématique factuelle et scrupuleusement choisie pour mener la réflexion sur un pan du travail des enfants. Le monde entier célèbre la JMTE de 2022 sous le thème « Protection sociale universelle pour mettre fin au travail des enfants ». Sans revêtir le caractère d'assistance, la protection sociale, dont il s'agit, est un ensemble d'interventions publiques qui aide les ménages ainsi que les individus à mieux gérer les risques et à réduire leurs vulnérabilité et pauvreté en leur assurant un meilleur accès aux services sociaux et à l'emploi.

Cela suppose un accroissement des investissements dans les systèmes et régimes de protection sociale de base afin d'établir des socles de protection sociale solides et étendus à toutes les couches sociales de la population des villes et des campagnes.
En cette journée consacrée à la lutte contre le travail des enfants, nos réflexions doivent converger sur la contribution des systèmes de protection sociale à l'éradication du travail des enfants par la prévention du phénomène mais aussi le retrait des enfants victimes à travers l'accès et leur maintien dans le système éducatif et la formation professionnelle le plus longtemps possible.

Selon les estimations publiées par le Bureau international du travail (BIT) en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), en 2020, 160 millions d'enfants sont astreints au travail. L'accroissement des mesures de protection sociale baissera ce chiffre à 144,9 millions d'enfants en décembre 2022. Il pourrait être rehaussé à 168,9 millions d'enfants en l'absence d'une couverture sociale.

A l'échelle nationale, cette situation pourrait se dégrader davantage au regard de la crise sécuritaire qui a engendré au 31 mars 2022 environ un million huit cent cinquante mille deux cent quatre-vingt-treize (1 850 293) déplacés internes. Parmi eux, les enfants de 5 à 17 ans représentent un taux de 44,02% [source : CONASUR, 31/03/2022].

Malgré les efforts du Gouvernement et de ses partenaires qui ont permis de poursuivre la scolarisation des enfants dans les zones d'accueil, force est de constater que certains enfants sont en dehors du système éducatif national. L'absence ou l'arrêt de la scolarité des enfants les expose d'office aux pires formes de travail ou augmente leur vulnérabilité au travail précoce dont l'une des conséquences néfastes pourrait être leur enrôlement dans le terrorisme.

La pauvreté des ménages, amplifiée par les pertes des biens des populations des zones touchées par le terrorisme, privent les enfants de leurs besoins essentiels notamment le droit à la nutrition, à la santé, au logement et à l'éducation.

Cet état de fait n'est pas irrémédiable si l'on adopte une démarche holistique en s'attaquant aux raisons principales du phénomène tout en protégeant les enfants victimes et ceux à risque à travers des actions dirigées vers l'employabilité de leurs parents.

De ce fait, conscient que les dispositifs de protection sociale jouent un rôle crucial dans l'autonomisation des couches les plus pauvres de la population, le Gouvernement a mis en place un ensemble de mécanismes concourant à la promotion de la protection sociale à savoir :

la promotion de la scolarisation pour tous à travers la gratuité de la scolarité, la promotion des cantines endogènes, la construction des salles de classe… ;
la promotion de l'auto emploi des jeunes et des femmes à travers la mise en place des fonds nationaux (FASI, FAJI, FAARF, FONA-DR…) ;

l'adoption de politiques/programmes et de mesures sociales en faveur des couches sociales vulnérables (HIMO, PNPS, les stages professionnels en entreprise…) ;
La prise de mesures sociales tendant à l'amélioration des revenus des ménages telles que la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, l'opérationnalisation de l'Assurance Maladie Universelle.

Bien que le Burkina Faso soit dans la bonne direction pour la lutte contre le travail des enfants, il n'en demeure pas moins que des efforts sont à consentir à tous les niveaux. Les travaux de la 5ème conférence mondiale sur l'élimination du travail des enfants qui viennent de s'achever à Durban en Afrique du Sud ont jeté les bases pour l'accélération de l'éradication du travail des enfants à l'échéance des objectifs de développement durable. Notre pays qui a souscrit aux principales orientations, veillera :
au renforcement de sa volonté politique d'éliminer le travail des enfants ;
au renforcement de la coordination des actions de lutte contre le travail des enfants ;
au renforcement de l'extension de la protection sociale à tous les niveaux pour toutes les couches sociales.

Toutes ces actions auront une plus-value dans la lutte contre le travail des enfants avec l'aboutissement des efforts consentis par notre pays pour contenir les défis sécuritaire et sanitaire.

D'ores et déjà, j'en appelle à la conscience collective et à un sursaut patriotique pour que nous ne nous inscrivions pas dans la logique que le travail des enfants devienne l'alternative au droit à l'éducation de chaque enfant en âge d'aller à l'école.

Je saisis cette occasion pour remercier et féliciter les partenaires au développement qui ne ménagent aucun effort à soutenir le Gouvernement dans l'amélioration des conditions de vie des populations. De son côté, le Gouvernement poursuivra, à travers ses départements ministériels compétents, la création des conditions propices à la lutte contre les pires formes de travail des enfants.

Ensemble, œuvrons à l'éradication du travail des enfants.

Bassolma BAZIE

Categories: Afrique

Culture et coopération : Les rideaux sont tombés sur la Semaine européenne du cinéma

Mon, 13/06/2022 - 12:00

La délégation de l'Union européenne au Burkina Faso a donné le clap de fin de la Semaine européenne du cinéma. C'était le samedi 11 juin 2022, à l'institut français de Ouagadougou. Durant le festival, dix films européens ont été projetés.

Environ 800 cinéphiles ont effectué le déplacement au CENASA, à l'Institut français et au Goethe-Institut pendant le festival. C'est le long métrage du réalisateur Yohan Manca, « Mes frères et moi », qui a mis fin au festival qui a débuté le 2 juin 2022. Ce film dramatique gravite autour de Nour, un adolescent dont la vie familiale est peu reluisante. Son père est décédé et sa mère est dans le coma depuis plusieurs années.

« Mes frères et moi » est sorti en 2021.

Nour vit dans un quartier populaire avec ses trois frères. Il est un enfant turbulent, jusqu'au jour où il fait la rencontre qui va changer sa vie. Sarah, une professeure de chants lyriques, lui permet de dévoiler son talent. Il se découvre une passion pour la chanson classique. Malgré les péripéties, Nour se dévoue à cet art, qui représente en quelque sorte une échappatoire à sa vie familiale difficile.

« Mes frères et moi » a été applaudi par de nombreuses les critiques cinématographiques en Europe. Il rassemble à la fois la culture magrébine, française et italienne. Le film a été proposé par l'ambassade de France.

Wolfram Vetter a remercié le comité d'organisation du festival.

Pour l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina, Wolfram Vetter, le bilan de l'édition 2022 est satisfaisant. Il a noté qu'il y a eu plus d'enthousiasme par rapport aux années antérieures. « C'est l'occasion pour nous de faire connaître l'Europe et le partenariat Afrique-Europe, par et pour la culture. Ce festival européen se veut un cadre d'échanges et de découverte. C'est une occasion donnée à chacun de voyager à travers l'Afrique, l'Europe et le monde, confortablement installé dans une salle de cinéma », s'est-il exprimé. Il a dit vouloir que pour les prochaines éditions, il y ait plus d'engouement chez les populations autour de ce festival. Wolfram Vetter a confié que le film projeté à cette clôture donne un message d'espoir.

Emmanuel Ropoubam a suggéré qu'il y ait plus de communication pour les prochaines éditions.

Emmanuel Ropoubam a été l'un de festivaliers à cette édition. Réalisateur de profession, il a félicité la tenue d'un tel festival. Il a affirmé qu'il s'agit d'une fenêtre ouverte sur le cinéma du monde. « Cette fenêtre est ouverte grâce aux efforts de l'Union européenne. Cela permet aux cinéphiles et aux cinéastes d'aller à la rencontre d'autres univers cinématographiques à travers le monde », a-t-il dit.

En rappel, la Semaine européenne du cinéma a lieu chaque année au Burkina Faso. C'est l'un des programmes de l'Union européenne pour la célébration du 9-Mai, journée de l'Europe.

SB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Ouverture de club PMU'B : La liste des candidats par localité choisie est affichée dans les Directions Régionales et Agences concernées

Mon, 13/06/2022 - 10:30

La Loterie Nationale Burkinabé (LONAB) informe les candidats à l'ouverture de club PMU'B, ayant déposé leur demande suite au communiqué du 13 mai 2022 que la liste des candidats par localité choisie est affichée dans les Directions Régionales et Agences concernées.

Un tirage au sort public supervisé par un huissier de justice, sera organisé dans les directions régionales de la LONAB en présence de tout candidat qui le désire, suivant le programme ci-dessous :

Direction
régionale/LONAB

Date et heure du
tirage

Lieu du tirage

Direction Régionale du Centre (DRC)

JEUDI 16 JUIN 2022

A 10H00

Grande salle Jean
Pierre GUINGANE

Direction Régionale de l'Ouest (DRO)

JEUDI 16 JUIN 2022

A 10H00

Salle de remontée
de la DRO


A l'issu du tirage, un contrôle approfondi des dossiers sélectionnés sera fait pour le respect strict des conditions de participation. Les dossiers qui ne seront pas à jour seront rejetés.

Fait à Ouagadougou le 13 juin 2022

Le Directeur Général

Bamboado Emmanuel Désiré THIAMOBIGA

Categories: Afrique

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Human Resources Clerk

Mon, 13/06/2022 - 10:30

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Human Resources Clerk in the General Services Office.

Opening Date : June 14, 2022
Closing Date : June 28, 2022
Open to : All interested candidates/ All sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 8,824,957 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-06)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

The position is located in the Human Resources (HR) Office at the front desk and as such, requires the incumbent to be professional to greet and assist all visitors and callers to the office. Incumbent will be the customer service provider for all walk-ins to the HR section as well as answering phone inquiries transferred by the switchboard.

Performs or provides assistance with general office support including but not limited to handling paper flow, preparing routine documents, and assuring that information is properly shared between different sections of the HR office. Answers general HR related queries from external visitors and callers, coordinates logistics for official visits and representational events.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of high school is required.

2. EXPERIENCE : Minimum two (2) years of progressively responsible experience in administrative or clerical field is required is required.

3. LANGUAGE : English (Good working knowledge) Reading/Writing/Speaking is required.

French (Good working knowledge) Reading/Writing/Speaking is required. "This may be tested”

4. SKILLS AND ABILITIES : Knowledge of Microsoft Office (Word, Excel, Power point, Outlook, and Internet). Ability to work on Overseas Personnel System (OPS), Electronic Recruitment Application (ERA), and Time and Attendance, as needed, for reporting purposes. Must have excellent customer service and communication skills to manage in-person and telephone contacts. Must be organized, diligent and able to work under pressure. Good interpersonal. "This may be tested”

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• To apply, click on the "Apply to This Vacancy" tab at the top of the announcement, create an account, Select the Announcement Number Ouaga-2022-010 Human Resources Clerk FSN-06 and complete the online application. Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :

• Completion of high school is required
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Relevant Work attestations and Certificates.
• Others

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office.

Note :
• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation.

The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs.

The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Categories: Afrique

Décès de YEDAN Fatoumata : Remerciements

Mon, 13/06/2022 - 08:30

Nous appartenons à Dieu, et c'est à lui que nous retournons :
La grande famille YEDAN, à Kona, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Djibouti, Etats-Unis et Côte d'Ivoire ;
Les familles DEMBELE, SIDIBE, SERE, SAKO à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Safané ;

Les familles alliées KONATE à Lah, Safané, Abidjan, TRAORE, DAO, OUOBA, SANGARE, SOMA, SORY, ZERBO, KABORE, OUATTARA ;
Les frères et sœurs ;
Les enfants et petits-enfants ;

Profondément touchés par les nombreuses marques de compassion, vous réitèrent leur profonde gratitude, leur reconnaissance et leurs sincères remerciements pour vos prières et vos soutiens multiformes que vous leur avez témoignés de diverses manières lors du rappel à Dieu, de l'inhumation et des douas de leur fille, sœur, petite-fille, nièce, cousine, belle-sœur, tante, mère et grand-mère,

YEDAN Fatoumata
Décès constaté le 9 mai 2022 à Ouagadougou.

Ces remerciements vont à l'endroit :
de la communauté musulmane de Kologh-Naaba,
des voisins de la famille au quartier Kologh-Naaba,
des amis et connaissances de la défunte et de ses parents,
et de toutes les personnes de près ou de loin, qui nous ont soutenu d'une manière ou d'une autre dans cette épreuve douloureuse.

Qu'Allah le tout-puissant et miséricordeux rende à chacun au centuple ses bienfaits !

Categories: Afrique

Burkina : L'Assemblée législative de transition se dote d'un règlement intérieur

Wed, 06/04/2022 - 14:34

Le règlement intérieur de l'Assemblée législative de transition (ALT) a été adopté en séance plénière le mardi 5 avril 2022 à Ouagadougou. Les 71 députés ont adopté ce texte de 170 articles qui a vocation de régir la vie de l'institution durant leur mandat.

C'est après le traditionnel appel nominatif des députés que la séance plénière de l'adoption du règlement intérieur a commencé. Tous les 71 députés ont répondu présent à l'appel. Avant la présentation du rapport de ce projet de règlement intérieur de la transition par la commission ad'hoc, le chef du parlement, Pr Aboubacar Toguyeni a donné quelques précision sur l'exercice.

A en croire le président de l'ALT, la Constitution dit à son article 155 que le règlement de l'Assemblée nationale doit être soumis au Conseil constitutionnel pour vérification de conformité avec la loi fondamentale. Dans notre cas, précise-t-il, il doit être conforme à la Constitution et à la charte de la transition. « Ce règlement a valeur de loi organique, par conséquent il doit être adopté à la majorité, selon l'article 97 alinéa 2 de la Constitution. Etant donné qu'il y a 71 députés, il faut au moins 36 voix pour qu'il soit adopté », a-t-il ajouté.

Le président de l'Assemblée législative de transition, Pr Aboubacar Toguyeni, a félicité la commission ad'hoc pour son travail

A l'issue de cette intervention, le président et le rapporteur de la commission ad'hoc qui étaient chargés de la rédaction du texte ont pris place pour présenter le rapport aux députés. Cette présentation a été suivie par l'examen du texte soutenu par des propositions d'amendement avant d'être adopté à l'unanimité. Chaque article et titre a été soumis à l'approbation. Ainsi, tous les 170 articles du règlement intérieur ont été adoptés à l'unanimité. Le président de la commission chargée de la rédaction du document, Ives Kafando, et le rapporteur Ousmane Bougouma ont indiqué que les dix membres commis à la rédaction de ce projet de texte ont adopté le document de façon consensuelle.

Pour le président de la commission, l'équipe a travaillé à réduire le nombre de postes au niveau de l'institution. La nouvelle législature est composée, selon lui, de quatre vice-présidents, cinq commissions et de onze membres, contrairement à la législature précédente qui avait un effectif plus large.

Les députés ont félicité les membres de la commission ad'hoc pour leur esprit de consensus dans l'écriture du règlement intérieur. En revanche, ils ont signalé quelques ‘'incohérences'' dans le document. Pour le député Abdoulaye Soma, l'intitulé du document n'est pas approprié. Le document devrait être appelé règlement de l'Assemblée législative de transition et non règlement intérieur de l'Assemblée législative de la transition.

Le président de la commission ad ‘hoc a salué les députés pour leurs suggestions

Le mot "intérieur" est à retirer de son point de vue. Car dit-il, la Constitution consacre uniquement le terme règlement. « Il est vrai que la Constitution parle de règlement seulement mais la charte de la transition a adopté le terme règlement intérieur », a répliqué le rapporteur de la commission ad'hoc, Ousmane Bougouma, ajoutant qu'ils se sont conformés aux dispositions de la charte qui prime sur la Constitution. Le député Luc Adolphe Tiao aussi a déploré l'absence de cadre de renforcement des capacités des députés dans le règlement intérieur. A entendre l'ancien Premier ministre, ce cadre a pour avantage de renforcer les capacités des députés afin qu'ils puissent maîtriser les textes.

"Honorable", ce titre qui a failli diviser les députés

La commission a renoncé au titre ‘'honorable'' pour désigner les députés de l'Assemblée législative de transition. Cette proposition a suscité beaucoup de commentaires de la part de certains d'entre eux. Le premier intervenant, Salif Kaboré, a souhaité que l'appellation soit retenue. Il sera encore plus soutenu par le constitutionnaliste Abdoulaye Soma qui indique que le titre "honorable" est reconnu par la charte de la transition. « Dès lors qu'il est écrit dans la charte de la transition que nous sommes des députés, on ne peut pas nous appeler autrement que honorable. Si on doit sursoir à cela par humilité, il va falloir faire un gros travail dehors pour expliquer à la population qu'on ne doit plus nous appelé honorable. Cela va encore poser plus de problème », a-t-il indiqué.

Le rapporteur de la commission ad 'hoc s'est réjoui de l'esprit de consensus qui prévalu au moment de la rédaction du document

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Lire aussi Question de protocole : Pourquoi il ne faut pas appeler les députés burkinabè « Honorables » !

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Les députés Arouna Louré et Luc Adolphe Tiao ont aussi souhaité le maintien de la notion honorable. « Nulle part dans l'histoire des législatures au Burkina, il n'est écrit que les députés doivent être appelés "honorables". C'est par courtoisie qu'on leur concède ce titre, sinon ce n'est pas une obligation », a rétorqué le rapporteur de la commission ad'hoc, Ousmane Bougouma.

Après de longues discussions, les parlementaires ont fini par s'accorder. Ce qui veut dire qu'il n'est pas obligatoire d'appeler un député "honorable".
A la fin de la séance, le président de l'ALT a salué le travail effectué par la commission ad'hoc. Il a aussi invité les députés à se préparer pour la constitution des groupes parlementaires. Le nombre minimum pour former un groupe parlementaire est fixé à huit conformément à ce règlement intérieur adopté. Mais avant, le document adopté devra être validé par le Conseil constitutionnel avant de prendre effet au niveau de l'hémicycle.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Hyacinthe condamnés à la prison à vie

Wed, 06/04/2022 - 14:30

L'ex-président Blaise Compaoré, en exil à Abidjan, a été condamné, ce mercredi 6 avril 2022, à la prison à vie dans le procès sur l'assassinat de Thomas Sankara et douze de ses compagnons. Même condamnation pour le général Gilbert Diendéré et le fugitif Hyacinthe Kafando. Le président de la Chambre a prononcé la déchéance des décorations de tous les accusés condamnés ayant bénéficié d'une ou de plusieurs distinctions honorifiques.

Au terme d'un procès médiatisé de près de six mois, la chambre de jugement du tribunal militaire a rendu son verdict dans l'affaire Thomas Sankara où 14 accusés étaient jugés. Contrairement au parquet militaire qui avait requis 30 ans de prison ferme contre les fugitifs Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando et 20 ans contre le général Gilbert Diendéré, le tribunal militaire a condamné les trois hommes à la prison à vie . La chambre de jugement a maintenu les mandats d'arrêt décernés contre Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, ce en application des dispositions de l'article 261-128 alinéa 4 de la loi n°040-2019/AN du 29 mai 2019 portant Code de procédure pénale.

En effet, la chambre de jugement a reconnu Blaise Compaoré et Gilbert Diendéré coupables des faits d'attentats à la sûreté de l'Etat et de complicité d'assassinat à la majorité absolue. Ils ont été cependant déclarés non coupables des faits de recels de cadavres. Le général Diendéré a été également reconnu non coupable des faits de subornation de témoins.

Trois accusés ont été acquittés. Il s'agit du soldat Bossobè Traoré, accusé - à tort ou à raison- par des témoins, d'être le traître parmi les éléments de la garde de Thomas Sankara. Aucune des charges de complicité d'attentat et d'assassinat n'a été retenue contre lui.

Les deux autres accusés acquittés par la chambre de jugement sont les médecins militaires, Diébré Alidou et Kafando Hamado. Ils ont été acquittés pour cause de prescription de l'action publique. Ils étaient respectivement accusés de faux en écriture publique ou authentique pour avoir porté la mention « mort naturelle » sur le certificat de décès de Thomas Sankara et « mort accidentelle » sur le certificat de décès de Bonaventure Compaoré, employé à la présidence. Ils avaient expliqué à la barre avoir agi par « humanisme » et avaient reconnu leur faute professionnelle.

Le colonel-major à la retraite Jean Pierre Palm, contre qui le parquet avait requis 11 ans de prison avec sursis, a été condamné à 10 ans de prison ferme. Même condamnation pour le colonel à la retraite Tibo Ouédraogo, commandant de l'Escadron motocycliste commando (EMC) au moment des faits, en faveur de qui le parquet avait pourtant requis l'acquittement.

L'adjudant-chef Albert Pascal Sibidi Bélemlilga et l'adjudant-chef major Diakalia Démé, tous les deux en service à l'EMC au moment des faits ont été condamnés chacun à 5 ans de prison avec sursis. Ils ont été reconnus coupables des faits de complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat, mais avec des circonstances atténuantes.

La chambre de jugement a suivi les réquisitions du parquet en condamnant à 11 ans de prison ferme, Yamba Élysée Ilboudo. Il était l'un des chauffeurs du commando qui a assassiné Thomas Sankara et ses compagnons. L'on se souvient que les parties au procès avaient salué sa sincérité dans la narration des faits.

Ses coaccusés Idrissa Ouédraogo et Nabonswendé Ouédraogo, eux, ont pris chacun 20 ans de prison ferme. Les deux avaient été cités par Yamba Élysée Ilboudo comme faisant partie du commando. Des accusations que ceux-ci avaient réfutées qualifiant Élysée Ilboudo de fou. Pour eux, l'accusé ne jouit pas de toutes ses facultés depuis un accident qu'il a eu vers la fin des années 90.

Enfin, l'accusé Tondé Ninda Pascal a été condamné à trois ans de prison ferme pour les faits de subornation de témoin.

Fredo Bassolé
LeFaso.net

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Ramadan 2022 à Bobo-Dioulasso : Temps difficiles pour Limata, vendeuse de galettes

Wed, 06/04/2022 - 13:30

En cette période de ramadan 2022, l'un des mets prisés par les jeûneurs est la galette. Cependant, cette année, ce commerce n'est pas très florissant à cause de la flambée des prix des céréales. Limata Sama, vendeuse de galettes au centre-ville de Bobo-Dioulasso, s'est exprimée sur les difficultés de son commerce en ce temps de carême.

En effet, Limata Sama vend des galettes depuis près de onze ans. A cela, elle a ajouté ces dernières années la vente de beignets de haricot, de bouillie.
Mais avec cette période de jeûne musulman, elle s'est également improvisée en vendeuse de jus naturels (bissap, gingembre…).

Les employés de Limata

Selon Limata, en cette année 2022, les choses ont beaucoup changé à cause de la hausse des prix des denrées alimentaires. Que ce soit l'huile, le sucre, le mil, le haricot …tout a augmenté. « Je ne vois pas ce qui coûte moins cher » déplore-t-elle.
Cependant, elle rassure que cela n'a pas eu d'incidence qualitative sur ses galettes car elle n'a pas changé sa manière de préparer et vend toujours au même prix, c'est-à-dire 25 francs CFA l'unité.

Mais dit-elle « j'avoue que ce n'est pas facile. C'est le prix de beignets de haricot qui a changé. Avant je le vendais à 25 francs l'unité mais maintenant je le vends à 50 francs car la boîte de haricot coûte 1250F. Mais si le prix du haricot baisse, alors on revend à 25F ».

Marmites de préparation de la pâte de galette

Limata confie également que si elle continue de vendre les galettes au même prix malgré la vie chère, c'est juste pour se débrouiller et parce que c'est son travail et non pour avoir encore des bénéfices.
Par ailleurs, si Limata utilisait avant quatre marmites pour la préparation de galettes, elle dit être passée à huit avec le ramadan. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

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