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Updated: 18 min 39 sec ago

Les « Patriotes » au 28e Fespaco : Laurentine Bayala narre l'histoire d'un soldat qui refuse de sombrer

Thu, 16/02/2023 - 12:03

Réalisatrice burkinabè, Marie Laurentine Bayala comptabilise depuis 2007 une dizaine de films dont « La Lutte continue », un film sur la bravoure d'une femme en quête de changement. Ce film, réalisé grâce au soutien de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), l'a placé sur l'échiquier du cinéma africain. Avec le film « Patriotes », produit par Pluriels Productions et l'Institut Imagine, elle fait partie des réalisatrices burkinabè en compétition dans la section « Fespaco Short » de la 28e édition de la grand-messe du cinéma africain. A l'après-Fespaco, elle y pense déjà. Elle entend poursuivre le développement de ses projets de films et la recherche de financements pour les réaliser. Entretien avec une amazone du 7e art.

Lefaso.net : Présentation plus complète

Je suis Marie Laurentine Bayala, réalisatrice burkinabè. En plus de la réalisation, je m'intéresse à la production. Je suis également journaliste à la RTB au service web. J'ai d'abord fait la radio nationale et ensuite j'ai demandé à aller dans le multimédia parce qu'auparavant j'ai travaillé dans le privé, notamment dans une structure qui fait la promotion des technologies de l'information et de la communication.

Quel est votre parcours académique et professionnel ?

J'ai fait des études en communication et journalisme à l'université de Ouagadougou. Après la maîtrise, je suis allée au Sénégal pour des études cinématographiques sanctionnées par un master 2 en réalisation documentaire de création. A la suite de cela, j'ai entamé ma vie professionnelle. En 2008, j'ai occupé le poste de chargée de conception de contenus multimédia à l'association Yam-Pukri, ensuite journaliste radio à la Radiodiffusion Télévision du Burkina ; puis journaliste multimédia et chef de service multimédia en 2013. En voulant encore me perfectionner, j'ai postulé au Humphrey Fellowship qui est la branche professionnelle du Fulbright, une bourse américaine. Ce qui m'a permis de me rendre aux États Unis. J'ai pu renforcer mes capacités dans plusieurs domaines dont le cinéma, l'entreprenariat, la communication, l'anglais, la photographie, le leadership au Arizona State University et au University of Montana.

Du journalisme au cinéma ? Comment s'est faite la transition ?

J'ai pratiquement fait les deux à la fois. Mon premier film, je l'ai fait en 2007 et ma passion pour le cinéma a véritablement commencé à l'université de Ouagadougou. Quand se tenait le Fespaco, j'étais membre de comités d'organisation. J'ai fait partie de la commission TV et vidéo et plusieurs fois, la commission Fespaco News pour écrire des articles et des critiques.

Au Burkina, où avez-vous appris le cinéma ? Sur le tas ou dans un institut ?

J'ai d'abord appris sur le tas. Au début, je participais à des sessions de formation notamment avec Guy Désiré Yaméogo qui est scénariste et réalisateur burkinabè. Il organisait à l'époque des ateliers d'écriture et c'est là que j'ai réellement commencé l'écriture. C'est d'ailleurs lui qui a produit mon premier court-métrage. C'est ainsi que j'ai commencé à faire du cinéma. Je voudrais aussi saluer l'apport de l'Institut Imagine fondée par le cinéaste Gaston Kaboré à ma formation. J'ai participé à plusieurs ateliers et la plupart du temps, c'était des formations gratuites et de qualité. Des professionnels venant de l'Europe et des États-Unis sont venus partager leurs connaissances avec des professionnels du Burkina Faso. Entre temps, j'ai fait une année pleine de formation en réalisation de film documentaire à l'université Gaston Berger à Saint Louis au Sénégal.

Combien d'œuvres avez-vous réalisées jusque-là ?

J'ai une dizaine de court-métrage et un moyen métrage. Je suis en train d'écrire deux projets de long-métrage : une fiction et un documentaire.

Quel genre préférez-vous le plus : la fiction ou le documentaire ?

Je me sens bien dans les deux. C'est comme si, en tant que journaliste, vous décidez de faire une interview ou un compte rendu ou une enquête. C'est une question de genre, et c'est souvent le sujet lui-même qui impose son genre. Je me sens bien dans les deux. Même si je reconnais que j'ai plus d'aptitudes dans le documentaire.

Lequel des deux est le plus difficile à financer ?

La fiction est plus difficile à financer. Je ne dis pas que le documentaire est un genre facilement finançable, mais du fait qu'on narre le réel, on n'a pas forcément besoin d'une grosse machine derrière pour pouvoir faire un documentaire. Avec un directeur photo, un ingénieur son, un éclairagiste, et aussi avec ses personnages, on peut faire un documentaire. Et pourtant quand c'est de la fiction, c'est tout autre chose. C'est un monde qu'il faut créer. Le monde du documentaire est déjà réel et n'attend qu'on pose un regard singulier sur lui pour en faire une œuvre.

Quels sont les défis auxquels les femmes font face dans l'industrie du cinéma burkinabè ?

Comme tout homme cinéaste, c'est pratiquement les mêmes défis auxquels nous faisons face : le manque de financement. À mon avis il faut en tant que cinéaste, être inventif quand l'argent fait défaut. Il faut de la volonté, du courage, de la passion et avec la caméra que vous êtes en train d'utiliser pour filmer (Canon 5D mark 4), on peut faire un film. Le plus important, c'est d'accorder le temps nécessaire pour écrire une histoire percutante. Je reconnais cependant que le cinéma est un art qui demande beaucoup d'investissement financier.

Dans vos films, vous évoquez souvent la condition de la femme. Peut-on vous qualifier de réalisatrice féministe ?

Je fuis les cages. Je suis de ceux et celles qui cassent les codes. Je n'aime pas les cages parce que ce sont des prisons. Je reconnais qu'en tant que femme, il y a des sujets qui me parlent, qui me touchent. Mais, ce n'est pas pour autant que je ne ferai pas un sujet qui concerne les hommes. Le féminisme a pris une connotation assez négative sous nos cieux si bien que j'ai souvent l'impression que quand on taxe une femme de féministe, on devient une cible à fuir ou à abattre. Nous avons toutes et tous hérité d'un système social avec ses forces et ses défauts. Je crois que nous devons avoir le courage en tant qu'hommes et femmes qui constituent cette société, de voir nos « laideurs » et de les corriger. C'est ainsi que nous bâtirons un Burkina Faso meilleur pour la génération future.

Le cinéma nourrit-il son homme ?

Le cinéma peut nourrir son homme. Mais étant donné que nous n'avons pas une réelle industrie cinématographique, ce n'est pas souvent facile. Le challenge que nous devons relever, c'est surtout créer ce marché pour que les cinéastes puissent vivre de ce métier, ainsi que tous ceux qui gravitent autour de cette industrie. Je parle des techniciens, des comédiens. Il faut que tout le monde trouve son compte.

Il y a des défis à relever pour que le cinéma puisse fonctionner comme à l'époque de la Sonacib (Société nationale d'exploitation cinématographique du Burkina, ndlr) où l'Etat était le leader, avec de nombreuses salles. Pour qu'un film puisse être rentable, il faut notamment que le film passe en salles plusieurs fois avec des entrées conséquentes, pour pouvoir générer des bénéfices. C'est difficile de nos jours parce que les salles n'existent pratiquement plus. Avec l'arrivée du numérique, la consommation des productions audiovisuelles se métamorphose. Il faut réinventer tout le schéma de marchandisation de contenus cinématographiques. Je ne sais pas si dans cinq ou dix ans, la génération actuelle aura envie d'aller en salle. Et si elle ne va pas en salle, où est-ce qu'on va la trouver pour lui faire consommer nos films ? Peut-être sur internet, des applications à concevoir. Peut-être, qu'il faut créer des plateformes comme Netflix par exemple. Toujours est-il qu'il faut inciter les gens à aller au cinéma, avec une stratégie de marketing d'appoint. Il faut également s'attacher le service d'un distributeur, qui connaît bien son travail de distribution et qui a un bon réseau de diffusion de contenus.

Après les salles, il y a les télévisions qui peuvent également être des sources de diffusion des films et d'entrées financières. Mais, ces télévisions refusent la plupart du temps de payer les droits de diffusion. Il y a aussi des festivals à l'international qui sont des canaux de diffusion des films. Certains payent les droits de diffusion, ce qui est bon pour la production. Quand on gagne des prix, ça peut permettre au réalisateur et à la production de gagner en notoriété. Ce qui peut aider à ouvrir les portes de financiers dans le futur.

Votre court-métrage « Patriotes » est en compétition au Fespaco. Quelle a été votre réaction quand vous l'avez appris ?

C'est mon premier film en compétition au Fespaco. Les autres étaient en panorama à l'époque. « Patriotes » est né de la volonté et du soutien du cinéaste Gaston Kaboré ainsi que de techniciens. Nous avons d'abord commencé par une longue formation en perfectionnement en réalisation de film. Il y avait notamment deux équipes : l'équipe de ceux qui écrivent, c'est-à-dire les scénaristes, et l'équipe des réalisateurs. La suite de la formation nous a conduits à choisir le scénario de l'un des scénaristes pour le réaliser. L'idée était de segmenter les corps pour que nous soyons complémentaires.

C'est suite à cette formation que j'ai décidé de mettre en scène le scénario de Léon Kaboré. Mais avant cela, nous avons retravaillé le scénario. Nous avons travaillé dans les conditions d'un tournage professionnel. Ce qui a donné le film « Patriotes ».

De quoi parle le film ?

Ce film narre l'histoire d'un soldat qui refuse de sombrer. Face à la situation difficile que nous vivons, des hommes et des femmes ont décidé de ne pas baisser les bras, de tenir bon face à l'adversité.

Comment s'est passé le tournage ?

C'est un projet qui a pris beaucoup de mois parce que nous avons commencé par la formation à proprement parlé. Après la formation, nous sommes passés à la mise à disposition des histoires et ensuite à leur réécriture. Nous avons pratiquement travaillé pendant cinq à six mois et pour le tournage, nous avons fait pratiquement trois à quatre jours.

Des anecdotes ?

Le jour où nous étions en train de tourner Patriotes, c'était le jour où le Burkina Faso jouait son match de classement contre le Cameroun à la CAN. Le Burkina menait le Cameroun. Quand il y avait du bruit, on était obligé d'attendre que le calme revienne avant de poursuivre le tournage. Quand on entendait les gens crier, on se disait que c'était un but marqué par le Burkina. Et paf, entre-temps, le Cameroun a pris le dessus. Même si on était en tournage, cette défaite subite nous a néanmoins perturbés. On a tout de même continué le travail sereinement.

Apolline Traoré est la seule réalisatrice burkinabè en lice pour l'Etalon d'or de Yennenga dans la catégorie long-métrage. Un mot sur cette ambassadrice du cinéma burkinabè ?

Apolline Traoré est une aînée que j'admire. Je salue vraiment son abnégation à faire des films depuis des années. Et moi, je ne lui souhaite que le meilleur à cette édition du FESPACO.

Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes filles qui aimeraient emboîter vos pas ?

Rêvez, foncez, battez-vous. C'est tout.

Quelles sont les qualités que doit avoir un réalisateur pour rester au top dans la durée ?

La détermination, l'abnégation, l'apprentissage continue. Il faut s'auto-former pendant que l'on se bat pour trouver des financements. Pendant que ça stagne, il faut continuer à apprendre, à se nourrir de connaissances. Il faut lire et regarder beaucoup de films. Aujourd'hui, nous sommes dans un monde où le savoir est la chose la mieux partagée et c'est tant mieux.

Votre mot de fin…

À l´orée de la 28e édition du Fespaco, j'invite les Burkinabè à prendre d'assaut les salles de ciné pour voir nos films. Il n'y a pas meilleure récompense que de voir son public se déplacer pour voir ses films. C'est cela qui nous donne le courage de nous lever pour faire un autre film, parce qu'on se dit que notre public nous attend. C'est stimulant.

Propos recueillis par Fredo Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Réouverture des frontières ivoiriennes : La Convergence citoyenne et panafricaine salue le geste d'Alassane Dramane Ouattara

Thu, 16/02/2023 - 12:00

Dans cette déclaration dont Lefaso.net a obtenu copie, la Convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF) salue la décision du président Alassane Dramane de rouvrir les frontières terrestres de la Côte d'Ivoire à compter du 15 février à minuit. Un geste qui selon elle, va raffermir la libre circulation des personnes entre des pays frères.

DÉCLARATION SUR LA RÉOUVERTURE DES FRONTIÈRES TERRESTRES EN CÔTE D'IVOIRE

Le gouvernement ivoirien a adopté en conseil de ministre un décret pour la réouverture des frontières terrestres de la Côte d'Ivoire à compté du mercredi 15 février 2023 à minuit. Cette fermeture des frontières terrestres était intervenue le 20 mars 2020 dans la tourmente de la maladie covid-19.

Cette mesure excluait le déplacement des populations, toutefois les camions de transport des marchandises étaient exemptés. Il est aussi important de souligner que cette décision difficile intervenue le 20 mars 2020 touchait les frontières terrestres avec le Libéria, la Guinée Conakry, le Mali, le Burkina Faso.

En rappel, suite à plusieurs reportages et enquêtes de la presse Burkinabè sur un réseau clandestin périlleux de traversé des populations entre la frontière ivoiro-burkinabè, notre organisation, la convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF), avait procédée le 26 juillet 2021 par lettre ouverte à un plaidoyer sur la nécessité d'ouvrir les frontières terrestres auprès de l'ancien Chef de l'État Roch Marc Christian kabore qui assumait dans la période la fonction de Président de le confèrence des Chefs d'État et de gouvernement de l'UEMOA.

Notre plaidoyer était intervenu à la faveur du 9ème confèrence du traité d'amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire (TAC) tenu à Abidjan du 25 au 28 juillet 2021 pendant laquelle la question de la réouverture des frontières avaient fait l'objet d'échanges entre les experts des deux pays.

Il est à noter que plusieurs autres organisations et personnes ressources Burkinabè avaient interpellées l'autorité sur la situation difficile vécue par les populations relative à ce sujet.

Considérant les difficultés relevées ci haut, la CCP/BF salue la décision du Président Alassane Dramane Ouattara de la Côte d'Ivoire de procéder à l'ouverture des frontières terrestres ivoiriennes qui permettra de raffermir la libre circulation des personnes entre les pays frères.

La CCP/BF, organisation panafricaine, restera toujours attachée à la libre circulation des peuples et des biens dans cet espace régional de vivre ensemble qui est la CEDEAO.

Pour la Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP/BF)

Ousmane SO
Président

Categories: Afrique

Réquisition de l'or de la SEMAFO : Une nécessité, selon le porte-parole du gouvernement

Thu, 16/02/2023 - 10:30

Dans un communiqué en date du 15 février 2023, le porte-parole du gouvernement donne des éclaircissements sur l'arrêté portant réquisition de l'or produit par la SEMAFO. Selon le ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo, cette réquisition est dictée par « un contexte exceptionnel de nécessité publique qui fonde l'Etat à demander à certaines sociétés minières de lui vendre une partie de leur production d'or ». Ci-dessous l'intégralité du communiqué.

Categories: Afrique

Recrutement d'un bureau d'étude/ cabinet/ consultant pour la réalisation d'une étude

Thu, 16/02/2023 - 09:30

Recrutement d'un bureau d'étude/ cabinet/ consultant pour la réalisation de l'étude d'avant-projet détaillé sur la réalisation d'une AEPS à Tenkodogo (Village de Sigri-Yaoghin) dans le cadre de la mise en œuvre du projet LDSC mis en œuvre par IRC WASH Burkina Faso.

Introduction

Située dans la partie Centre-Est du Burkina Faso, la Commune de Tenkodogo est constituée, sur le plan administratif, de 6 secteurs et de 92 villages. Elle jouit de conditions physiques relativement favorables à l'impulsion d'une dynamique de développement socio-économique. Cependant, la commune est pénalisée en matière de ressources en eau par la relative faiblesse des débits de sa nappe aquifère. Cette situation influe négativement sur l'approvisionnement en eau potable de la population dont l'effectif est passé de 124 985 en 2006 à 157 947 en 2019 (source INSD RGPH). Cet accroissement de la population a impacté négativement la délivrance des services d'eau potable, d'hygiène et d'assainissement. En effet, le déficit s'exprime en termes d'importance de zones non desservies en eau potable en milieu urbain et rural, de villages privés ou peu équipés en points d'eau potable en milieu rural et d'infrastructures d'assainissement (seulement de 8% en 2008 lors de la planification du PSA).

Cette problématique de l'accès aux services d'Approvisionnement en Eau Potable, d'Hygiène et d'Assainissement (AEPHA) est au centre des politiques et stratégies de l'État central. A cet effet, la politique nationale en matière d'Approvisionnement en eau potable et Assainissement déclinée à travers le PN-AEP et PN-AEUE précise clairement les responsabilités complémentaires des acteurs dans la réalisation des Objectifs de cette politique sur le terrain. Il s'agit précisément de l'État à travers l'ONEA et des services déconcentrés (particulièrement la DREA), des Communes en tant que maîtres d'ouvrage, des Organisations de la Société Civile (OSC), du secteur privé et des Partenaires Techniques et Financiers (PTF).

C'est dans un tel contexte que l'IRC s'est engagé depuis 2020 à accompagner, entre autres, la Commune de Tenkodogo, à se doter d'un Plan Stratégique AEPHA. Il s'agit d'un outil d'avant-garde, indispensable pour le pilotage et l'impulsion du développement local durable à l'horizon 2030. La mise en place de ce nouveau cadre de planification locale dans le secteur de l'Eau et de l'Assainissement, coïncide, avec le terme du Plan Communal de Développement (PCD) en cours depuis 2017. De même, cette période correspond également à l'échéance et au bilan du PNDES et à l'élaboration d'un autre document de stratégie au niveau national notamment le Référentiel National de Développement (RND) récemment validé sous l'appellation PNDES II. Le PSC-AEPHA de la Commune de Tenkodogo dont la finalité est d'améliorer les conditions socio-économiques des populations est, de ce fait, articulé avec ces nouveaux outils relais au niveau national.

Au cours des enquêtes ménages menées lors du diagnostic de l'état des lieux de la gouvernance du secteur AEPHA, de l'accès au service d'eau potable, il ressort que (Source : Enquêtes de terrain, IRC, 2021 / PSCEA Tenkodogo) :
Les PMH sont les ouvrages les plus fréquentés dans la commune de Tenkodogo (48,49%) en raison de leur grand effectif en milieu rural.
Les PEA, en général privés, sont fréquentés par 31,19% des usagers. Les PEA (privés) constituent donc la seconde source d'approvisionnement en eau potable des ménages de la commune de Tenkodogo ;

Les PMH et les PEA privés constituent environ 80% des sources d'eau fréquentées par les 915 ménages enquêtés.
Le réseau de l'ONEA est fréquenté par 18,51%.

Or selon les indicateurs d'accès de l'ODD 6 (6.2) et le PNAEP, le Burkina Faso souhaite accroitre significativement l'accès des ménages à l'eau potable par les BF et les BP.

Cela a amené IRC à initier des actions concrètes à Tenkodogo en vue de booster cet indicateur en allant au-delà de la planification stratégique sectorielle de l'AEPHA à travers la mobilisation de ressources financières auprès de la Fondation Américaine LDSC. Ces ressources ont permis de mener plusieurs activités dont la réalisation d'une étude de faisabilité pour la transformation de de 10 forages équipés de pompes à main en systèmes d'adduction d'eau potable alimentés par énergie solaire pour répondre au besoin urgent d'améliorer les services d'eau dans 10 villages très peuplés.

Cette option se fonde sur le fait qu'à l'issue de cette étude, il ressort que les forages ont un bon débit pour réaliser directement des AEPS. IRC a donc décidé de mobiliser des financements supplémentaires pour poursuivre le processus avec la réalisation d'une AEPS par an. Pour le compte de 2023, c'est la commune de Sigri Yaoghuin qui verra son forage équipé de Pompe à motricité humaine transformé en AEPS. Pour le faire, il est nécessaire de réaliser une étude d'avant-projet détaillée et élaborer un DAO pour le recrutement de l'entreprise qui se chargera de réaliser l'ouvrage.

3. Objectifs

L'objectif principal visé est de recruter un bureau d'étude/prestataire pour la réalisation d'une étude d'avant-projet détaillée (APD) pour la réalisation de l'AEPS de Sigri Yaoghin et l'élaboration d'un dossier d'appel d'offre (DAO) pour le recrutement de l'entreprise qui se chargera de réaliser l'ouvrage.
Le suivi-contrôle des travaux sera assuré par le même bureau d'étude et la supervision par la DREA, l'ONEA, la mairie et l'équipe du projet.

4. Résultat attendus

Les résultats attendus à la suite de ces TDR sont :
• Un APD définissant les bases techniques et financières et le détail des travaux à réaliser pour la construction de l'AEPS comportant 3 bonnes fontaines est élaboré ;
• Un DAO devant permettre la sélection d'une entreprise d'exécution des travaux est réalisé.
• Un planning détail de réalisation des travaux est élaboré.

5. Activités à réaliser (mandat du prestataire)

Un certain nombre d'activités s'inscrivent dans la dynamique de réalisation des travaux projetés.

Pour l'élaboration de l'APD, le prestataire doit proposer une méthodologie précise et des étapes de validation conjointe de l'APD par les acteurs intervenant dans le projet (ONEA, Mairie de Tenkodogo, DREA, IRC…). Il s'agira de :
• Examiner et faire ses commentaires et amendements sur l'étude de faisabilité réalisée en 2022,

• Faire un diagnostic complet du forage se basant sur les plans et/ou cartographies déjà disponibles.
• Collecter toutes les données nécessaires à la rédaction d'une APD (Toutes les données nécessaires à la bonne conduite l'étude doivent être collectées au cours de cette étape).
• Déterminer en collaboration avec les acteurs impliqués et les populations les sites destinées à la construction, du château d'eau, des équipes solaires et des bornes fontaines,

• Elaborer les plans et détails des équipements à mettre en place
• Réaliser une APD intégrant toutes les données nécessaires (, levés topographiques et profil en long du refoulement et de la distribution, carnet des nœuds, note de calcul, métré, planning des activités et devis quantitatif et estimatif, − Plan général, plan de situation, plan de localisation ; − Plan d'implantation, Plans et coupes des ouvrages etc.).
• Élaborer une notice d'impact environnemental et social des travaux projetés.
• Proposer un plan de continuité du service pendant les travaux ;
• Proposer une offre pour la supervision des travaux en collaboration avec la DREA, l'ONEA, la mairie et l'équipe du projet IRC.

• Dossier d'appel d'offre (DAO) : Après validation de l'APD par le projet, le prestataire établira un Dossier (s) d'Appel d'Offres (DAO) pour les travaux, en veillant tout spécialement à la définition des critères de sélection des entreprises. Il comprendra les pièces suivantes : Pièces écrites : − Avis d'Appel d'Offre ; − Instruction aux soumissionnaires ; − Modèles de soumission et annexes − Le projet de marché des travaux ; − Le cahier de Prescriptions Techniques ; − La description des coûts unitaires ; − Le cadre du bordereau des prix unitaires ; − Le cadre du devis estimatif ; − Le cadre des sous détails des prix ; − Le plan d'atténuation des impacts sur l'environnement. ).

6. Moyens de mise en œuvre

Le prestataire doit justifier qu'il dispose de moyens pour réaliser ce travail. Le prestataire candidat doit justifier de sa capacité à mobiliser des moyens matériels nécessaires à la conduite d'une telle mission et de ses compétences techniques en la matière.

Les critères de sélection du prestataire sont les suivants :
• Être titulaire du diplôme d'Ingénieur dans le domaine de l'eau, l'assainissement, l'environnement, Génie rural, socio économie : minimum (BAC+5) ;
• Justifier d'au moins 10 ans d'expérience professionnelle dans la conduite d'études d'envergure nationale en matière d'AEP en général et de réalisation d'AEPS en particulier ;

• Avoir conduit au moins 3 missions similaires (fournir la liste des études similaires réalisées pendant des dix dernières années) ;
• Avoir une connaissance de la problématique de l'accès à l'eau à Tenkodogo et de la zone concernée par l'étude ;

Le prestataire devra fournir la liste complète de tous les agents et leur Cv qu'il compte mobiliser pour la réalisation de l'étude. Cette liste devra contenir au minimum : Un ingénieur en Hydraulique/ Génie civil ou rural/ou d'un technicien supérieur sortie de grandes écoles. Un topographe ; Un dessinateur ; Un environnementaliste. Il est aussi essentiel que le prestataire ait une certaine connaissance des procédures des marchés publics au Burkina Faso. Il doit aussi avoir un bon niveau de français lui permettant de rédiger des documents techniques sans besoin de recours à une traduction. Des connaissances en Système d'Information Géographique et en DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) seraient indispensables.

7. Présentation de l'offre

Les cabinets ou consultants disposant des compétences requises sont invités à soumettre une offre technique et financière à l'adresse mail burkina@ircwash.org au plus tard le Jeudi 23 février 2023 à seize heure (16h00) GMT. L'offre technique devra comprendre une brève explication de la compréhension des TDR, la méthodologie et la stratégie détaillées de la mission.

a) Offre Technique

Les cabinets devront présenter une offre technique contenant les informations suivantes :

• Une lettre de manifestation d'intérêt adressée au Directeur Pays de IRC WASH Burkina Faso ;
• L'analyse de la compréhension des termes de référence faisant ressortir des propositions ;

• La description détaillée de sa démarche méthodologique ;
• Le chronogramme détaillé de la mission y compris le nombre de jour et d'homme jour par activité ;
• L'organisation du travail sur le terrain ;

• La liste de trois études similaires réalisées pendant les cinq dernières années ;
• Curriculum Vitae actualisé et signé présentant les expériences pertinentes ;
• La description du profil des membres de l'équipe ;
• Preuves d'existence légale du cabinet ou du bureau d'étude ;
• Toutes autres informations et documents utiles.

a) Offre financière présentant les détails estimatifs

Il est demandé aux cabinets d'experts de préparer le tableau de coûts sous forme d'une enveloppe distincte de la réponse à l'invitation à soumission. Tous les coûts et tarifs doivent être présenté en hors taxe et en TTC.

L'offre financière des cabinets ou bureau d'étude ou consultant est sujette à négociation en fonction de la disponibilité du budget alloué à l'activité.

8. Évaluation

• L'évaluation des propositions se déroule en deux temps. L'évaluation de la proposition technique est achevée avant l'ouverture et la comparaison des propositions financières.

• La proposition financière ne sera ouverte que pour les soumissions qui auront reçu la note technique de 70/100 sur un score total maximum de 100 points pour ce qui est de l'évaluation des propositions techniques ;

• La proposition technique est évaluée sur la base de son degré de réponse à la mission (Termes de Référence).

• A la deuxième étape, les offres financières de tous les prestataires ayant obtenu la note technique minimale de 70/100 lors de l'évaluation technique seront comparées. Le contrat sera adjugé à la structure proposant l'offre le mieux disant (l'offre ayant obtenue la meilleure note combinée issue de l'offre technique et de l'offre financière, avec une pondération de 70/30).

a) Grille d'évaluation technique

b) Évaluation des offres financières

• Il est à noter que seules les offres financières relatives à des offres techniques ayant obtenu au moins 70/100 du total de points affectés à l'offre technique seront considérés ;
• La proposition financière la moins disant recevra une note financière de 100 points.

La formule à utiliser pour le calcul de la note financière sera la suivante :
• Note financière = 100 x prix de l'offre la moins chère/Prix de l'offre considérée.

• Le choix de l'offre économiquement la plus avantageuse résultera d'une pondération de la qualité technique et du prix des offres selon une clé de répartition de 70/30.

• La note globale de l'offre = 70% x note technique + 30 % x note financière.
• L'offre qui se voit attribuer le plus de points par l'addition des points issus de l'offre technique et ceux obtenus à partir de l'offre financière ainsi calculée est déclarée attributaire du marché.

Au cas où aucune des propositions techniques n'aura atteint le score minimum technique, le commanditaire se réserve le droit de négocier et signer un contrat avec les soumissionnaires ayant obtenus les scores techniques les plus élevés.

9. Confidentialité

Les documents fournis par les soumissionnaires feront l'objet de confidentialité. Le soumissionnaire retenu s'engage à respecter la confidentialité des informations professionnelles qu'ils recevront ou découvriront durant la mission.

10. Dépôt des soumissions

Les propositions doivent être envoyées par courriel sous format PDF à l'adresse suivante : burkina@ircwash.org au plus tard le Jeudi 23 février 2023 à seize heure (16h00) GMT avec la mention « RECRUTEMENT D'UN BUREAU D'ETUDE / CONSULTANTS/ CABINET CHARGE DE LA REALISATION D'UNE ETUDE D'AVANT PROJET DETAILLE POUR LA REALISATION D'UNE AEPS A TENKODOGO (SIGRI YAOGHIN) ».

N.B : Les offres parvenues hors délai ne sont pas recevables.

Les éventuelles demandes d'informations complémentaires peuvent être soumises à l'adresse e-mail suivante : burkina@ircwash.org.

Il ne sera donné suite qu'aux soumissionnaires pour lesquels l'Organisation aura exprimé un intérêt.

Les dossiers dont la remise tardive sera liée aux problèmes informatiques rencontrés par le soumissionnaire ne seront pas considérés. Les soumissionnaires sont appelés à prendre leurs dispositions pour assurer une remise dans les délais. Pour rappel, le deadline de soumission indique l'heure maximale considérée de remise des offres, cependant les soumissionnaires peuvent remettre leurs offres bien avant celle-ci.

11. Durée de la prestation

La prestation est prévue pour une durée de 28 jours à compter de la date de notification de l'ordre de service de commencer la prestation. Le prestataire doit fournir un calendrier détaillé qui respecte cette exigence dont le non-respect est éliminatoire.

Categories: Afrique

Appel à candidatures : Recrutement 3e promotion pour la formation certifiante en Analyse de données (Data Analyst)

Thu, 16/02/2023 - 09:30

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de l'ouverture d'une session de formation certifiante en Analyse de données (Data analyst)

 Objectif

Renforcer les capacités des acteurs du domaine en leur fournissant les outils modernes et pratiques nécessaires au traitement, à l'analyse et à l'exploitation des données de plus en plus complexes permettant de tirer une véritable valeur ajoutée afin d'améliorer la prise de décision sur la base d'information chiffrée fiable

 Pubic cible

• Chargés d'études, Statisticiens,
• Enseignants-Chercheurs, Consultants, Doctorants, Étudiants
• Etc

 Contenu de la formation

Le certificat est organisé autour de 6 modules de volume horaire total de 150 h. Il dure 2 mois en cours de soir du lundi au vendredi de 18h à 21h30 à Ouagadougou (à la ZAD)

• Module 1 : Méthodologie de collecte de données - 15 h
• Module 2 : Statistiques descriptives et inférentielles - 20 h
• Module 3 : Analyse de données multidimensionnelles (série temporelles, traitement de données manquantes…) - 25 h
• Module 4 : Analyse de données de panel - 25 h
• Module 5 : Modélisation & régression - 30h
• Module 6 : Machine learning -20 h
Logiciel : KOBO Collecte, ODK, Excel, Stata, Xlstat, R, Python, SPSS, Etc

 Équipe de formateur

Les enseignements sont assurés par une équipe internationale composée de :
• D'enseignants- chercheurs
• D'Experts économètres et statisticiens
• De Consultant-Formateur sénior

 Conditions d'accès et de validation

L'accès aux certificats est ouvert aux candidats titulaires d'au moins le BAC ou justifiant d'une solide expérience professionnelle. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.

 Calendrier de la formation
• Début des cours : 13 mars 2023
• Dépôt des dossiers : 10 mars 2023
• Durée de la formation : Mars -Mai

 Coût de la formation

Le coût de la formation est fixé à :
• 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles
• 500 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles

 Inscription
Pour vous inscrire, cliquez sur le lien
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9

 Nous contacter
Info ligne : + 226 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
Email : cagei.int@gmail.com

Categories: Afrique

Appel d'offre pour le recrutement d'un fournisseur de services pour l'enquête à mi-parcours du projet SELEVER 2

Thu, 16/02/2023 - 09:00

Enquete mi-parcours SELEVER2

BACKGROUND

La deuxième phase du projet Soutenir l'Exploitation Familiale pour Lancer l'Élevage des Volailles et Valoriser l'Économie Rurale (SELEVER 2) est mis en œuvre dans les régions du Centre-Ouest, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins, et du Centre-Sud depuis 2020. Le projet SELEVER 2 a comme but la transformation inclusive du marché de la volaille au Burkina Faso pour assurer l'autonomisation économique des femmes et améliorer l'état nutritionnel des femmes et des enfants. Il utilise une approche intégrée qui combine le renforcement économique, l'autonomisation des femmes, et le changement de comportement nutritionnel des ménages producteurs de volaille.

Le projet SELEVER 2 vise un marché plus inclusif du secteur de la volaille au Burkina Faso, à travers un partenariat plus accru et solide entre les entités gouvernementales et le secteur privé, afin de soutenir l'intégration des femmes dans le secteur de la volaille, d'augmenter les revenus des femmes, et d'améliorer l'accès des communautés à des aliments nutritifs et diversifiés.

Une étude de base (Baseline) a été conduite en novembre 2020 pour établir une situation de référence détaillée en proposant des valeurs (qualitatives et quantitatives) de référence pour les indicateurs d'impact, d'effets et de résultats conformément au cadre de résultat du projet. Par la suite, le paquet d'activités de SELEVER2 a été déployé dans 502 villages depuis juillet 2021 et dans 470 villages additionnels depuis janvier 2023.

Après trois années de mise en œuvre de SELEVER2, Tanager planifie une revue à mi-parcours
pour la période de mai à juin 2023. A cet effet Tanager souhaite obtenir des offres concurrentielles pour choisir un fournisseur de services pour l'enquête à mi-parcours du projet SELEVER 2.

RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

Le but de cet appel d'offre est d'obtenir des offres concurrentielles pour choisir un fournisseur de services pour l'exécution de l'enquête à mi-parcours du projet SELEVER 2.

Les offres doivent être reçues au plus tard le 26 février 2023 à 17h00 GMT. Toutes offres reçues au-delà de cette date limite ne seront pas considérées.

Tout cabinet ou fournisseur de services intéressé par la présente offre est prié d'envoyer un mail à l'adresse procurementburkina@tanagerintl.orget inclure dans l'objet du mail : Demande de l'appel complet enquête mi-parcours SELEVER 2 pour recevoir l'avis d'appel d'offre complet.

Categories: Afrique

ENAREF : Programme de formation continue 2023

Thu, 16/02/2023 - 09:00

- Coût des inscriptions personnelles : 250 000 FCFA TTC / 350 000 FCFA TTC
- Coût des inscriptions institutionnelles : 350 000 FCFA TTC / 450 000 FCFA TTC

NOS CERTIFICATIONS ET MASTERS

• Master en Analyse et Politiques Economiques (APE)
• Master en Fiscalité et Gestion de l'Entreprise (FGE)

• Master en audit et contrôle de gestion basée sur le risque
• Certification universitaire supérieure et classe de maitre en gestion du cycle de la commande publique pour un développement durable

• Certification en suivi évaluation des projets et programmes
• Certification en gestion financière des projets et programmes

• Certification en comptabilité des projets et programmes
• Certification en audit interne des projets et programmes

Tél. (226) 70 55 23 23/ 78 45 55 48 / 64 19 49 23 / 70 17 75 39

E-mail : drfc_enaref@yahoo.fr

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Décès de COULIBALY Boubacar : Remerciements

Thu, 16/02/2023 - 07:30

‟Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance ”.
1 CORINTHIENS, 6, 14

Les grandes familles COULIBALY, BAYE, SAMA et SAHO à Kiè et Bayé ;

Les familles BOGNOUNOU, COULIBALY, TIAWARA à Kounla, Nèmènè, Sanaba et Nouna ;

La famille de feu Adama COULIBALY, les enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants à Ouagadougou, Etats-Unis d'Amérique, France et Allemagne ;

Les familles alliées NONGNOGO, KAFANDO, DOAMBA, SAWADOGO et OUEDRAOGO ;

La communauté de l'Eglise des Assemblées de Dieu de la Zone 1 ;

Traduisent leur sincères remerciements et reconnaissances à tous ceux, parents, famille religieuse, amis, collègues, voisins et connaissances de prêt ou de loin, qui leurs ont témoigné leur compassion, sympathie, soutien et accompagnement spirituel, physique, matériel et financier lors du rappel à Dieu de leur fils, frère, père, oncle, COULIBALY Boubacar, précédemment Assistant de police à la retraite, rappel survenu le samedi 11 février 2023, suivi de son inhumation, le lundi 13 février 2023.

Ils se gardent de citer de noms de peur d'en oublier certains.

Que Dieu qui récompense toute bonne action, vous rende au centuple vos bienfaits.

UNION DE PRIÈRES !

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Décès de YAMEOGO Ouôngo Julien : Faire part et Remerciements

Thu, 16/02/2023 - 07:30

Les Grandes familles YAMEOGO à Koudougou-ISSOUKA, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Côte D'Ivoire, Sa Majesté NAABA SAAGA 1er, Chef d'ISSOUKA,
Le représentant du YIIRSOABA DE ISSOUKA,
Les familles alliées YAMEOGO à Dapoya, BAMOGO à Ouaga-Sanbin, BAMA à Palogo-Péyiri, KABORE à Doulgou et NABADOGO, ROUAMBA à Ramongo, SEBGO à Tougouri, BAZIE à Péyiri, NEBIE à Thyou, DELIMA à Koudougou, PODA à Ouaga,
Les frères et Sœurs :

YAMEOGO Dieudonné, Ex-employé à la boulangerie Centrale de Koudougou à la retraite au Secteur N°08 de Koudougou,
La veuve BAMA née YAMEOGO Madeleine à Palogo-Péhiry,
La veuve KABORE née YAMEOGO Laurentine à Ouagadougou-Cissin,
La veuve KABORE Née YAMEOGO Justine à NABADOGO (Sabou),
Madame BAMA née YAMEOGO Irène à Palogo-Péhiry,
La veuve YAMEOGO Nôelie, ménagère à Koudougou, Secteur N°08,
Les enfants :

YAMEOGO Charles-Clément, au Régiment d'artierie de Kaya,
YAMEOGO Anatole, Inspecteur des impôts à OUAGA,
Madame BAZIE/ YAMEOGO Lydie, Ménagère à Koudougou,
YAMEOGO Zoèwindtallè Charles, Moniteur d'auto-école à OUAGA,
YAMEOGO Isabelle, Sage-Femme d'Etat à Ouaga,

Madame DELIMA/YAMEOGO Florence, Professeur des Lycées et Collèges à Banfora,
Madame Poda/YAMEOGO Rosine, Employé de Commerce à Ouaga,
YAMEOGO Angélique, Couturière à Koudougou secteur N°08,
Les Petit-fils : Evariste, Achille, Clarita, Sylviane, Corneilles, Parfait, Grâce, Hector, Alexia, Gédéon, Léandre et Léandra, Ryanne, Ornella et Gilles Morisson.

Très touchés par les marques de compassion, de sympathie, de soutien, de conseils et d'assistance de toute forme qui leur ont été témoignées lors du décès de leur frère, époux, père, oncle, neveu et Grand-père Monsieur YAMEOGO Ouôngo Julien, Précédemment employé de commerce à la boulangerie Centrale de Koudougou à la retraite, décès survenu le Vendredi 03 février 2023 à l'âge de 71 ans.
Ils vous expriment leurs profondes gratitudes et réitèrent leurs sincères remerciements et reconnaissances.

Ces remerciements vont particulièrement :
Aux autorités coutumières et religieuses de la Ville de Koudougou,
A l'église famille de Dieu du Diocèse de Koudougou,
A monsieur le Curée de la Paroisse Notre Dame de la Réconciliation de BOURKINA,
A la Chorale mooréphone de la Paroisse Notre Dame de la Réconciliation de BOURKINA,

A monsieur le Catéchiste du Centre Saint Laurent de ISSOUKA,
Au Président de la Communauté Catholique de Base (CCB) de la Zone 3 du Secteur 08 de Koudougou et sa suite,

A la communauté des Pères Blancs au Secteur n°08 de Koudougou,
A la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers de KOUDOUGOU,
A sa Majesté NAABA SAAGA 1er, Chef d'ISSOUKA,
A monsieur le Gouverneur de la Région du Centre-Ouest,
A monsieur le Haut-Commissaire de la Province du Boulkiemdé,
A monsieur le Président de la Délégation Spéciale de la Commune de KOUDOUGOU et sa délégation,

A Monsieur le Directeur Régional des Impôts du Centre-Ouest,
Au personnel de santé du Centre Hospitalier Régional de l'Amitié de Koudougou,
Aux différentes délégations : Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), Direction Générale des Impôts (DGI), les femmes vendeuses de légumes au marché des bobos au secteur n°09 de Koudougou, le corps enseignant de Banfora,

A la grande famille SANFO au secteur n°08 de Koudugou,
La communauté musulmane du secteur n°08 de Koudougou,
A la Jeunesse du secteur n°08 de Koudougou,

Aux voisins de la zone 3 du secteur n°08 de Koudougou,
Aux familles des Oncles ZOUNGRANNA à Yakssimziini à Koudougou, YAMEOGO à Guy-Nayalgué, OUEDRAOGO à Dapoya,
Aux différentes belles-familles : YAMEOGO, BAMA, KABORE, BAZIE, DELMA, PODA,
Aux amis et connaissances de la famille,
A tous ceux dont les noms n'ont pu être cités,

Que Dieu Tout Puissant dans sa bonté infinie vous bénisse abondamment et rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
« Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux car leurs œuvres les suivent ».
Apocalypse 14 :13

Des messes seront dites pour le repos de l'âme du défunt Du Samedi 18 Février au Dimanche 26 Mars 2023, aux lieux et heures ci-après :

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Décès de TAPSOBA née PITROÏPA Simone : Remerciements

Thu, 16/02/2023 - 07:00

Jean 11, 25 : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra même s'il meurt. »

La famille royale de Kokolgho, KABORE, TAPSOBA, TIENDREBEOGO à Kokolgho et Boulmiougou,

Sa majesté Le Samandin Naba à Ouagadougou,
les grandes familles PITROÏPA à Samandin, Fada N'gourma et Paris

Les belles-familles : YAMEOGO, SALOUCOU, CISSE et VAN RENTERGHEM ;
Les familles alliées, ZOUNGRANA, DAH, DAYAMBA ;

Les enfants : Clarisse, Lydia, Judith, Stéphane, Mireille, Josette et Serge
Les frères et sœurs PITROÏPA : Emmanuel, Jean-Marie, Michel, Marguerite, Brigitte et Félicité ;

Vous réitèrent leurs sincères remerciements pour vos nombreuses marques de solidarité, de compassion et de soutien lors du rappel à Dieu le 27 janvier 2023 et de l'inhumation le 03 fevrier 2023 à Ouagadougou, de leur fille, sœur, mère, belle-mère, et arrière-grand-mère : Mme TAPSOBA née PITROÏPA Simone, Sage-femme à la retraite,

La famille remercie particulièrement

Les curés de la paroisse St Jean 23 et de St Pierre de Gounghin ;
Les amis prêtres ;
La CCB St Elie de Gounghin ;

L'amicale des sages-femmes à la retraite ;
L'association des sages-femmes ;

Et vous tous qui de près ou de loin avez contribué d'une manière ou d'une autre, à l'accompagner à sa dernière demeure.

Que le Seigneur dans sa grande bonté vous le rende au centuple de vos bienfaits. Que par la miséricorde de Dieu l'âme de la défunte repose en paix.

UNION DE PRIERE

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In memoria : El Hadj KAMBOU Kassoum

Thu, 16/02/2023 - 07:00

19 février 2022 - 19 février 2023

Voilà un an qu'il a plu au Tout-Puissant miséricordieux de rappeler à lui notre très cher fils, frère, époux, père, grand-père, neveu, cousin, oncle, ami ;

El Hadj KAMBOU Kassoum, précédemment Président du Conseil constitutionnel du Burkina Faso.

En ce triste anniversaire, les grandes familles KAMBOU, DA, HIEN, NOUFÉ, PALÉ, DIOLOMPO, POODA, KAMBIRE, YOUL, KANSIE, KAM, OUATTARA, KEITA à Kampti, Gaoua, Diébougou, Loropéni, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France, Côte d'Ivoire ;

Les familles alliées DIARRA, SINZOGAN, TOURE, MAIGA, ADABRA, GERALDO, WAR, ABOLI, DAOUDA, BARRY, QUILICHINI, KIENOU, KABORE, NONGUIERMA, NIKIEMA, OUATTARA, TRAORE à Ouagadougou, Kiénékuy, Pouytenga, Mali, Niger, Bénin, Togo, Côte d'Ivoire, Sénégal, France ;

La veuve Hadja KAMBOU née DIARRA Aïssa, Fondatrice des Cours privés Elisa ;

Les enfants : Abdelaziz, Yéri Hadiza, Oho Safiatou, Ini Kadiatou ;

Les petits-enfants : Charlène, Nathan, Raphaël, Aëla, Elise, Douba Kassoum ;

Vous renouvellent leurs sincères remerciements pour tous vos soutiens multiples et multiformes à leur endroit.

Ils vous prient d'avoir une pensée pieuse pour Kassoum KAMBOU et le repos de son âme.

Qu'Allah le Tout Puissant rende à chacun ses bienfaits au centuple.

AMINE.

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Insécurité au Burkina : Une base terroriste démantelée dans le Nahouri

Tue, 14/02/2023 - 14:50

Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB), agence de presse de l'Etat, plusieurs terroristes ont été neutralisés dans la province du Nahouri (région du centre-sud), le lundi 13 février 2023.

« Plusieurs terroristes ont été neutralisés. Des armes, des munitions ainsi que des moyens logistiques ont été récupérés », rapporte la publication.

Pas plus tard qu'il y a deux semaines, l'action des Forces de défense et de sécurité a permis de détruire plusieurs bases dans les provinces du Nahouri et du Zoundwéogo (deux des trois provinces de la région du Centre-sud) jusqu'à la frontière du Ghana.

Lefaso.net

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Région du Nord : L'UFC-Dori sensibilise sur la loi N°034-2009/AN à travers le projet « PRÉVENIR »

Tue, 14/02/2023 - 14:00

L'Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori), en collaboration avec la CELLRAD, a organisé ce lundi 13 février 2023 à Ouahigouya, un atelier de formation sur la loi N°034-2009/AN portant régime foncier rural et le pastoralisme. Cette activité, qui entre dans le cadre du projet « Prévenir la radicalisation et l'extrémisme violent par l'amélioration de la résilience des communautés locales dans les régions du Sahel et du Nord » (PREVENIR), a réuni leaders communautaires, agents de collectivités territoriales, faîtières d'agriculteurs et d'éleveurs de la région du Nord.

Ils sont une cinquantaine, ces leaders communautaires, agents des collectivités territoriales, faîtières d'agriculteurs et d'éleveurs, venus des communes de Ouahigouya, Gourcy, Yako et Séguénéga, à prendre part à cette session de formation sur le contenu de la Loi portant régime foncier rural et le pastoralisme, ainsi que les dispositions juridiques sur le pastoralisme.

Selon Harouna Coulibaly, chargé du projet, cette formation vise à capaciter, sensibiliser les représentants d'agriculteurs, d'éleveurs et collectivités territoriales sur la loi 034 et la loi sur le pastoralisme afin que celle-ci soit mieux connue des différents acteurs pour une meilleure exploitation du domaine foncier rural.

Harouna Coulibaly, chargé du projet

Selon plusieurs rapports produits par le ministère en charge des droits humains, 2 496 cas de conflits fonciers ont été recensés entre 2013 et 2020. Face à cette situation de recrudescence des conflits entre agriculteurs et éleveurs, le président de la délégation spéciale communale de Ouahigouya, donnant le clap de départ des travaux, a invité à prendre dans l'urgence, des mesures idoines pour réduire l'implosion.

Les participants ont échangé et partagé des expériences sur le foncier rural

D'où selon lui, la nécessité de renforcer les capacités des différents acteurs pour une meilleure connaissance des textes régissant l'exploitation des ressources foncières et pastorales. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

A.S
Lefaso.net

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Valorisation des résultats de recherche : Le CNRST lance CITI-Burkina Faso

Tue, 14/02/2023 - 14:00

Le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) a lancé ce mercredi 14 février 2023, à Ouagadougou, le projet « Centre d'incubation de technologies innovantes du Burkina Faso (CITI-Burkina Faso). Vingt-cinq projets portés par des jeunes seront incubés pendant 12 mois. Quinze seront retenus et recevront du financement pour leur installation.

Le processus de valorisation des résultats de la recherche et de l'innovation a besoin d'être davantage soutenu au Burkina Faso. C'est du moins l'avis du Centre national de la recherche scientifique et de l'innovation (CNRST). Il a lancé le projet « Centre d'incubation de technologies innovantes du Burkina Faso (CITI-Burkina Faso). Il s'agit pour le CNRST de contribuer à sa façon, à la valorisation des résultats de la recherche et de l'innovation par une offre de services d'incubation des technologies issues de la recherche et de l'innovation promouvant l'entrepreneuriat.

Cela consistera à faciliter l'accès aux technologies à travers des relations de proximité avec les entrepreneurs techniques potentiels capables de multiplier les opportunités de création d'entreprises et d'absorber ainsi une part significative des nouveaux diplômés. 25 technologies et projets de jeunes ont été sélectionnés pour être incubés pendant 12 mois en vue de leur transfert dans le milieu socioéconomique. A termes, 15 seront retenus et financés en vue de leur installation et l'enregistrement de 20 brevets auprès des structures habilitées par les acteurs accompagnés par l'incubateur. CITI-Burkina Faso est financé par Valorising Research Results and Innovation in West Africa (VaRRIWA). Il a une durée de deux ans.

Selon le Pr Kaboré, délégué général adjoint du CNRST, la bonne animation de ce centre, permettra au CNRST de se positionner dans la création de projets entrepreneuriaux

Selon le délégué général adjoint du CNRST, Pr Adama Kaboré, c'est un « excellent » outil pour les chercheurs du CNRST de mettre en œuvre leur vœux de tous les jours, à savoir passer des laboratoires de recherche à la mise en œuvre des résultats de recherche sur le terrain, le développement socioéconomique du pays. D'après lui, la bonne animation de ce centre, permettra au CNRST de se positionner dans la création de projets entrepreneuriaux, axés sur la valorisation des résultats de la recherche. A l'en croire, ce travail d'animation, se fera de façon participative avec tous les chercheurs des quatre instituts du CNRST pour contribuer de manière significative au développement du pays en comptant sur nos moyens financiers et matériels disponibles. Chaque année, le CITI-Burkina Faso ambitionne accompagner un ou deux porteurs de projet par institut pour la visibilité et la durabilité du centre. « C'est pour cela nous sollicitions l'accompagnement du délégué général et à travers vous, nous lorgnons le PCA, le président du conseil scientifique et technique, et l'appui multiforme de notre doyen, le Pr Laurent Sedogo », a-t-il plaidé.

CITI-Burkina Faso est une réponse concrète et efficace contre l'impact social économique du désœuvrement, du chômage, voire, de la pauvreté des jeunes, selon le DG du CNRST, Pr Nanéma

Une réponse au chômage des jeunes

Le délégué général du CNRST, Pr Emmanuel Nanéma, est lui aussi revenu sur la plus-value du projet CITI-Burkina Faso. En ce sens qu'il contribuera à l'adoption d'une réponse concrète et efficace contre l'impact social économique du désœuvrement, du chômage, voire, de la pauvreté des jeunes. Ce lancement, a-t-il laissé entendre, ouvre une nouvelle ère pour la valorisation des résultats de la recherche au CNRST. « Il constituera davantage pour les chercheurs, une source de motivation dans la mesure où il permettra de mieux communiquer sur les résultats de la recherche et de l'innovation et de faciliter les concertations entre les différents acteurs pour soutenir aussi bien le développement d'activités à forts potentiels économiques, que l'érection d'un mécanisme durable de valorisation au Burkina Faso », a-t-il signifié.

Grégoire Zouré, est un innovateur et promoteur de la Clinique du Faso basé à Boulkiemdé. Il fait partie des 25 jeunes retenus pour la formation

Grégoire Zouré, est un innovateur et promoteur de la Clinique du Faso basée au Boulkiemdé. Il valorise les ressources phyto-génétiques, ces herbes collectées en milieu réel, pour contribuer à la lutte contre le paludisme. Parce que, a-t-il dit, qui parle de développement parle aussi de la santé. « Alors qu'un des maux de notre pays, c'est le paludisme. L'innovateur ne peut pas travailler seul. Je pense que cette idée est venue tardivement. Nous sommes chanceux d'être parmi les 25. Il y a beaucoup de jeunes qui ont des projets et qui ont besoin de soutien », a-t-il reconnu.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Burkina : L'UPC interdite de tenir son BPN, le CDP reçoit une lettre d'avertissement

Tue, 14/02/2023 - 13:58

L'actualité ces dernières heures est marquée par le rappel fait à l'UPC (Union pour le progrès et le Changement) de surseoir à son Bureau politique national annoncé pour le samedi, 18 février 2023. En justification de cette note du ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité : le communiqué N°03 du 30 septembre 2022 du MPSR suspendant les activités des partis politiques.

Cette piqûre de rappel du gouvernement de la transition est considérée comme un « deux poids, deux mesures », en ce sens que les organisations de la société civile qui avaient été indexées par les mêmes actes, tiennent ‘'paisiblement'' leurs activités. « Les organisations de la société ont tenu plusieurs activités de soutien aux autorités ou à la transition, sans avoir été interpellées », brandit un cadre politique, qui pense donc qu'une telle « façon de gérer les choses » ne favorise pas la mobilisation générale tant souhaitée face aux défis du moment.

Si l'UPC se voit ainsi interdite de tenir son cadre statutaire, le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) écope, lui, d'un « avertissement », pour avoir tenu son BPN, le samedi, 28 janvier 2023. « Depuis la nuit, je lis des réactions controversées suite à la publication de cette lettre du MATDS adressée au président de l'UPC. Je ne sais pas si elle marque l'interdiction de la tenue de la session du BPN. A la place de Zèph, j'allais rappeler au MATDS les dispositions de l'article 19 de la loi portant charte des partis politiques et qui est toujours en vigueur. A défaut, je saisis le juge des référés. Sinon nous aussi au CDP on n'est pas sorti indemne de la tenue de notre session du BPN hein. On a encaissé le coup et on a préféré ne pas en parler », a, les premières heures de ce mardi 14 février 2023, commenté sur sa page Facebook, le vice-président du CDP, Boubacar Sannou.

Selon des sources internes, le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a, dès lundi 30 janvier 2023, fait parvenir une lettre d'avertissement au parti.

Lors d'un dialogue démocratique du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), qui les a réunis aux côtés d'autres acteurs, des responsables et représentants de partis politiques ont battu en brèche la légalité du communiqué du MPSR suspendant les activités politiques. Ils ont, en outre, relevé sa caducité à travers des incohérences, dont l'activisme des organisations de la société civile et la nécessité pour le pouvoir de la transition de créer les conditions d'une mobilisation générale face au défi crucial du phénomène terroriste.

O.L
Lefaso.net

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Burkina : Interdite de tenir son instance statutaire, l'UPC décide de saisir les juridictions

Tue, 14/02/2023 - 12:56

Par lettre du 6 février 2023, l'Union pour le progrès et le changement (UPC) informait le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, de la tenue, le samedi, 18 février 2023, d'une session de son Bureau politique national (BPN). En réaction, le ministère de tutelle a, le 10 février 2023, rappelé au parti que le communiqué du MPSR portant suspension des activités politiques reste en vigueur. Face à la situation, le « parti du lion » a décidé de saisir les « juridictions compétentes » pour trancher. C'est ce qui ressort de ce communiqué (ci-dessous) parvenu, ce mardi 14 février 2023, à notre rédaction.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le 6 Février dernier, l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) informait par voie de courrier, le Ministère de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, de sa décision de tenir une session statutaire de son Bureau Politique National le Samedi 18 février 2023.

Par lettre en date du 10 février 2023, le Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité nous répondait pour accuser réception de ladite lettre. Dans sa réponse, le ministre ajoutait ; « Toutefois, je voudrais par la présente vous rappeler le maintien en vigueur des termes du communiqué N° 03 du 30 septembre 2022 du MPSR suspendant les activités des partis politiques ».

Au vu de cette réponse, que nous interprétons comme une interdiction faite à notre parti de tenir son activité, l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC), fidèle à son esprit républicain, a décidé de saisir les juridictions compétentes afin qu'elles statuent sur la question.

Notre parti tiendra l'opinion nationale et internationale de la suite donnée à cette saisine.

Fait à Ouagadougou le 14 Février 2023

Le Service de communication de l'Union pour le Progrès et le Changement

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Transition politique au Burkina Faso : L'UIP apporte son soutien à l'ALT

Tue, 14/02/2023 - 12:55

Le Président de l'ALT, Dr. Ousmane Bougouma et le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, ont eu une séance de travail à Genève (Suisse) le jeudi 9 février 2023.

Sur invitation du Secrétaire général de l'UIP, M. Martin Chungong, une délégation de l'Assemblée législative de Transition (ALT) du Burkina Faso, conduite par son Président, Dr. Ousmane Bougouma, a effectué une visite de travail au siège de l'UIP. Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'exécution du mandat des organes directeurs de l'UIP ayant instruit le Secrétaire général de prendre toutes les dispositions nécessaires à l'accompagnement de l'ALT dans sa mission de représentation des populations et pour le retour à l'ordre constitutionnel.

Cette visite a offert l'occasion au Secrétaire général de s'enquérir de la situation au Burkina Faso et de porter à la connaissance de la délégation les recommandations des organes directeurs.

Les discussions ont également permis de prendre connaissance du mandat de la transition notamment : restaurer l'intégrité du territoire national ; apporter une réponse urgente à la situation humanitaire ; promouvoir la réconciliation nationale, et organiser des élections libres, transparentes et inclusives. Sur la base de ces objectifs et de la contribution que l'ALT peut y apporter, tout en tenant compte des différents défis sur le terrain, l'UIP et l'ALT ont exploré les perspectives devant conduire à un retour rapide à l'ordre constitutionnel, particulièrement au travers d'un engagement citoyen plus accru. La délégation a été ainsi imprégnée des activités de l'UIP qui devraient concourir à cet accompagnement.

Au regard des récents développements qui témoignent d'une mobilisation nationale en faveur d'un retour à la normale, les deux parties ont convenu de travailler en étroite collaboration pour soutenir l'ALT dans l'exécution de son mandat à travers l'élaboration d'une feuille de route relative à la mise en œuvre des recommandations des organes directeurs de l'UIP.

L'UIP, conformément aux recommandations de ses organes directeurs, se tient disponible pour accompagner l'ALT afin de réussir cette période de transition au terme duquel l'ordre constitutionnel devrait être rétabli.

Direction Générale de la Communication et des Relations Publique de l'ALT

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Shotokan karaté-do au Burkina : Un stage de perfectionnement pour plus de 147 karatékas

Tue, 14/02/2023 - 12:30

Le Shotokan karaté-do international fédération Burkina Faso (SKIF Burkina Faso) tient du 13 au 14 février 2023, un stage international de perfectionnement de plus de 147 Shotokan karaté-do. L'instruction sera assurée par le Japonais Shihan Shuseki Manabu Murakami, ceinture noire, 8e dan. Au cours de ce stage, certains karatekas feront des passages de grades.

Ce stage de perfectionnement est une activité majeure de la Fédération burkinabè de shotokan karaté-do. Il réunit plus de 147 karatekas pour 48 heures d'entraînement. Selon son président, Me Augustin Badolo, cela faisait bien longtemps que ce stage est attendu. Le but du karaté, a-t-il soutenu, est de perfectionner le caractère. Il est une forme de développement humain qui peut être pratiqué par tout le monde, ajoute Me Badolo. « C'est une grande opportunité de participer à ce stage qui sera assuré par l'instructeur en chef japonais, Shihan Shuseki Manabu Murakami. Il va permettre à nos petits karatekas, de savoir que ce que nous enseignons, ne vient pas de nous », a-t-il apprécié.

Ce stage de perfectionnement était attendu par la Fédération burkinabè de Shotokan karaté-do, a indiqué Me Augustin Badolo

Techniquement, au cours de ce stage, il a laissé entendre que les participants se familiariseront avec le système shotokan karaté-do japonais qui sera déployé par l'instructeur. En sus, a-t-il fait savoir, il y aura des passages de grades. Ceux qui auront réussi le test, continueront leur formation au Japon car les diplômes sont japonais. S'il a reconnu que deux jours ne sont pas suffisants, il a déclaré qu'ils permettront aux jeunes de s'approprier certains sens.

Shihan Shuseki Manabu Murakami est l'instructeur en chef de SKIF

Pour l'instructeur en chef mondial de SKIF, Shihan Shuseki Manabu Murakami, qui est passé au Nigeria, au Ghana et la Côte d'Ivoire, il y a de bons karatekas au Burkina Faso. Il a affirmé qu'au cours du stage et comme c'est sa première visite, il va juste introduire le système japonais. Me Prosper Farama est le parrain de cette activité importante du shotokan karaté-do burkinabè. Etant lui-même karatéka, ceinture noire 1ere dan, il a accepté de parrainer ce stage parce que pour lui le karaté en particulier, le sport en général, peut-être d'un grand apport à l'éducation.

Cinq maîtres ont reçu leurs diplômes des mains de l'instructeur en chef SKIF

« Le karaté, dans une société comme la nôtre, peut être un vecteur de développement, de construction, d'éducation de la jeunesse. Pas seulement de la jeunesse mais de la société toute entière par rapport aux valeurs que ce sport, cet art martial véhicule. Je pense que ceux qui empruntent la voie du karaté ne peuvent qu'être meilleurs. Quand j'ai été approché pour apporter ma pierre à cette construction de la jeunesse, je n'ai pas hésité », a-t-il justifié.

Me Farama exhorte les parents à inscrire leurs enfants au karaté

De son entendement, le karaté n'est pas seulement un sport, c'est un art de vivre. C'est toute une philosophie. Me Farama est revenu sur son amour pour cet art martial qu'il a aimé depuis de longues dates. « J'ai évolué dans ce sport pour atteindre la ceinture noire, première dan. Cela m'a beaucoup aidé. Je peux témoigner, c'est pour cela d'ailleurs que j'appelle les parents à inscrire leurs enfants au karaté », a-t-il exhorté.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un meal officer (suivi evaluation redevabilite et apprentissage)

Tue, 14/02/2023 - 09:30

N° 04-23/OXFAM/BF
INTERNE - EXTERNE

CONDITIONS GENERALES DU POSTE
Nouveau poste / remplacement : Nouveau
Niveau : D2
Type de contrat : CDD de droit burkinabé
Début du contrat : Avril 2023
Durée initiale : 12 mois renouvelable
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Ouagadougou
Date d'ouverture : 15 février 2023
Date de clôture de l'offre : 25 février 2023

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.

Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.
Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.

LA FONCTION
Oxfam recherche un/e Officer en Suivi Evaluation Redevabilité et Apprentissages dans le cadre du projet « renforcement des capacités de résilience des populations vulnérables affectées par la crise sécuritaire et les effets du changement climatique sur l'Axe Ouagadougou-Kaya-Dori dans les régions du Centre-Nord et du Sahel (PRESI-OKD) » réalisé en consortium par Oxfam et ses partenaires.

Il/elle sera chargé.e d'accompagner les équipes Oxfam, partenaires et autres membres du consortium dans l'accomplissement de leurs rôles et responsabilités par la conception et la mise en œuvre de systèmes de suivi, évaluation, redevabilité et apprentissage conformément aux orientations et exigences MEAL d'Oxfam ainsi que la responsabilité vis-à-vis des populations, des partenaires, des bailleurs de fonds et autres acteurs.

Principales responsabilités
(pour le détail, consulter notre site http://www.burkinafaso.oxfam.org)
• Concevoir et mettre en œuvre le système de MEAL du consortium couvrant toutes les composantes du projet AAP, en impliquant l'ensemble des Partenaires membres du consortium et leurs équipes programme. Ce, en cohérence avec les normes et exigences du MEAL d'Oxfam et partenaires ;
• Coordonner la conception et la mise en œuvre de systèmes MEAL solides pour le programme, y compris le cadre de suivi, d'évaluation et d'apprentissage, le plan d'activité en MEAL, les outils MEAL ;

• S'assurer que les activités de Suivi, évaluation et apprentissage dans le cadre du système MEAL défini pour le projet AAP sont réalisées en temps et qualité ;
• Coordonner et gérer la collecte de données pour les principaux résultats du projet AAP en collaboration avec les équipes MEAL des membres du consortium afin de démontrer les changements qualitatifs et quantitatifs au fil du temps. Cela comprendra la collecte de données primaires et secondaires ;
• Créer et gérer une base de données d'activités en ligne pour suivre les indicateurs d'activités et de résultats ;

• Assurer la mise en place et le fonctionnement de mécanismes de redevabilité dans les zones d'intervention des partenaires membres du consortium ;
• Assurer la consolidation des rapports en lien avec le projet AAP dans le respect des documents de projet et des obligations contractuelles avec les bailleurs.
• Assurer la coordination et la gestion des exercices externes et internes d'évaluations en lien avec le projet AAP tout en assurant la qualité du processus en étroite coordination avec les équipes Oxfam et partenaires ;
• Contribuer à la collecte et au suivi des indicateurs de performance du programme CRAH ;

• Remplir toutes les autres fonctions déléguées par son supérieur hiérarchique et/ou par le responsable de programme ;
• Participer et contribuer à d'autres projets transversaux dans le pays et la région ou dans des institutions considérées pertinentes par son responsable d'unité.

Exigences minimales
• Diplôme universitaire de niveau minimum Bac + 3 ou équivalent en expérience dans un domaine pertinent (Economie, statistique, socio économie, sociologie) ou toute autre discipline apparentée ;

• Avoir au moins 3 ans d'expérience de travail au sein des ONG internationales ;
• Expérience suivi évaluation de programmes et projets au sein des ONGI ;
• Un bilan éprouvé dans l'élaboration du plan MEAL et son exécution ;
• Connaissances spécifiques et expériences dans la définition et la mise en œuvre du système MEAL pour les situations d'urgence et le développement, pour des programmes de sécurité alimentaire et moyens d'existence, Wash et / ou Protection et de Construction de la paix ;

• Connaissance et expérience démontrée dans la collecte de données (qualitatives et quantitatives), analyse et rapportage (via des exemples de rapports produits) ;

• Connaissance et expérience dans les domaines de la redevabilité (développement et maintien de mécanismes de feedback) et de l'apprentissage, ainsi que dans l'organisation d'ateliers de formation ;
• Connaissance des activités de renforcement de capacités, d'apprentissage et de développement et la création d'un environnement d'apprentissage et de partage avec une base solide de gestion du savoir ;

• Connaissance et engagement à la création d'un environnement opérationnel de supervision des partenaires, avec la capacité de créer une approche interne d'Oxfam axée sur le développement et le soutien des organisations partenaires pour obtenir un impact direct et des résultats liés aux objectifs d'Oxfam ;
• Expérience sur le terrain dans des contextes de crise ou de catastrophe, à un niveau de coordination / management ;
• Expérience dans l'influence et le plaidoyer ;
• Compréhension des questions essentielles relatives à la résilience dans le secteur du développement ;

• Excellente connaissance du travail humanitaire ;
• Connaissance des approches sur la sensibilité aux conflits, le triple nexus Humanitaire, développement et construction de la paix ;
• Bonnes compétences informatiques et expérience de travail avec les logiciels SurveyCTO, ODK et PowerBI (maîtrise de logiciels de traitement de données) ;
• Excellente communication et compétences de travail en équipe, ainsi que le leadership et l'influence ;

• Bonnes capacités organisationnelles ;
• Excellentes compétences analytiques ;
• Aptitude à faire preuve de persévérance et de patience ;
• Capacité de respecter des délais acceptés dans un environnement complexe ;
• Capacité à faire preuve d'ouverture et volonté d'en savoir davantage sur l'application de l'intégration transversale du genre, des droits des femmes et de la diversité dans tous les aspects du travail de développement ;
• Engagement à respecter les politiques d'Oxfam en matière de prévention du harcèlement, de l'exploitation et des abus sexuels afin de veiller, dans la mesure du possible, à la sécurité de toutes celles et ceux qui entrent en contact avec Oxfam.

COMMENT POSTULER
• Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays par intérim ;
• Un CV actualisé ;
• Les photocopies des diplômes et attestations pertinentes.

Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email :
recrutement.burkina@oxfam.org
Téléphone : 25 36 20 68
Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit : « Recrutement MEAL OFFICER ».
Seuls.es les candidats.es présélectionnés.es seront contactés.es.

Consulter la description complète du poste en ligne : http://www.burkinafaso.oxfam.org

Nous rappelons que nous n'exigeons le paiement d'aucun frais à aucune étape de nos processus de recrutement (offre d'emploi, réception des dossiers de candidature, présélection, sélection, etc.)

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un assistant.e informatique & technologie (it)

Tue, 14/02/2023 - 09:30

N° 03-23/OXFAM/BF
INTERNE - EXTERNE

CONDITIONS GENERALES DU POSTE
Nouveau poste / remplacement : Remplacement
Niveau : E1
Type de contrat : CDD de droit burkinabé
Début du contrat : Avril 2023
Durée initiale : 12 mois renouvelable
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Ouagadougou
Date d'ouverture : 10 février 2023
Date de clôture de l'offre : 21 février 2023

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.

Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.
Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.

LA FONCTION
Oxfam recherche un/e Informatique et Technologie Assistant pour fournir un service professionnel en terme de gestion IT. Il/elle sera chargé.e de contribuer à la résolution des problèmes informatiques et de veiller à ce que les exigences en matière de politiques IT et de support techniques soient gérées de manière efficace pour fournir des résultats organisationnels, et de soutenir la réalisation des résultats des programmes.

Principales responsabilités (pour le détail, consulter notre site https://burkinafaso.oxfam.org/ )
• Contribuer à la gestion de la sécurité informatique de la mission ;
• Participer à l'encadrement informatique des équipes de la mission ;
• Contribuer à la consolidation du cadre de suivi de la gestion et l'optimisation de l'utilisation des équipements de la mission ;
• Participer au reporting et apporter l'appui technique aux utilisateurs (base et coordination) ;

• Installer les postes de travail, connexion des équipements en réseaux ;
• Contribuer à la maintenance des laptops, des scanneurs, imprimantes et photocopieuses ;
• Contribuer au dépannage télécom et autocom ;
• Effectuer le dépannage des pannes électroniques.
• Créer et/ou mettre à jour les plans des bureaux et les schémas réseaux correspondants ;

Exigences minimales
• Formation universitaire de niveau minimum BAC+2 ou avoir une compétence certifiée en termes de hardware informatique ;
• Avoir de préférence un diplôme universitaire de gestion et maintenance informatique, réseau télécom ou dans un domaine similaire ;
• Avoir au moins une (01) année d'expérience de la maintenance informatique ;
• Expérience professionnelle de 06 mois minimum à un poste similaire dans le secteur des ONG et/ou la Coopération Internationale ;
• Expérience à travailler dans des contextes d'urgence et dans un environnement sous pression.

• Avoir une compétence approuvée dans le HardWare ;
• Bonne connaissance dans le trouble-shooting des ordinateurs, imprimantes et autres équipements réseaux et télécom ;
• Bonne connaissance de la technologie I-direct et l'installation comme maintenance des stations VSAT etc ;
• Familiarité avec les système d'exploitation OS Microsoft Windows 10, office 2016 et Office 365 ;

• Capacité de planification, d'organisation et capable de prioriser ;
• Capacité de travail en équipe : travailler avec les membres d'une équipe et manifester une volonté de coopération avec les membres d'autres équipes, répondant rapidement et avec précisions aux questions et problèmes ;
• Personne intègre avec de solides valeurs personnelles alignées sur notre mission ;

• Initiative : volonté / capacité d'apprendre et faire apprendre ;
• Flexibilité et capacité d'adaptation ;
• Diplomatie, patience ;
• Sens élevé de la discrétion et de la confidentialité ;
• Adaptable et capable de travailler sous pression dans un environnement exigeant et en évolution rapide ;
• Disponibilité pour se rendre sur le terrain ;
• Souhait : avoir des compétences en programmation informatique.

COMMENT POSTULER
• Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays par intérim ;
• Un CV actualisé ;
• Les photocopies des diplômes et attestations pertinentes.

Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email :
recrutement.burkina@oxfam.org
Téléphone : 25 36 20 68
Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit : « Recrutement ASSISTANT_E IT ».
Seul.s.es les candidat.s.es présélectionné.s.es seront contacté.s.es.

Consulter la description complète du poste, en ligne : https://burkinafaso.oxfam.org/

Nous rappelons que nous n'exigeons le paiement d'aucun frais à aucune étape de nos processus de recrutement (offre d'emploi, réception des dossiers de candidature, présélection, sélection, etc.)

Categories: Afrique

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