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Diplomacy & Defense Think Tank News

Ilse Seidel - Gründungsmitglied der HSS

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 08/12/2017 - 12:14
Vor 20 Jahren am 8. Dezember 1997 verstarb Ilse Seidel, Gründunsgmitglied der HSS und Ehefrau von Ministerpräsident Hanns Seidel.

Les perspectives économiques de la France et de la zone euro

Institut Montaigne - Fri, 08/12/2017 - 10:28
Les perspectives économiques de la France et de la zone euro Institut Montaigne ven 08/12/2017 - 10:28

Vendredi 8 décembre, l’Institut Montaigne rassemblait Eric Chaney, conseiller économique de l’Institut Montaigne, Philippe Martin, professeur d’économie à Sciences Po et membre du Conseil d’Analyse Économique (CAE), ainsi que Natacha Valla, chef de la Division Politique et Stratégie de la Banque européenne d’investissement et membre du Conseil d’Analyse Économique (CAE). Les intervenants ont livré leur analyse de la politique monétaire menée par la Banque centrale européenne avant de débattre sur la réforme de la zone euro. La nécessité de réformer en profondeur cette dernière, tant que la conjoncture économique favorable le permet, a été identifiée comme une priorité.

Blanc 8 décembre 2017 Activé Avec Eric Chaney, Philippe Martin et Natacha Valla. Fermé Non Non

Erstes Sicherheitsforum 2017 in Lwiw: Die Ukraine und die europäische Sicherheitsarchitektur

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 08/12/2017 - 10:24
Das Erste Lwiwer Sicherheitsforum war die Auftaktveranstaltung für ein Expertenforum. Hochrangige Vertreter aus Europa und Nordamerika trafen sich vom 29. November bis 01. Dezember 2017 in Lwiw (Lemberg), um sich über Fragen der europäischen Sicherheitsarchitektur nach 2014 und die aktuelle politische Situation in der Ukraine auszutauschen.

Reframing the Protection of Civilians Paradigm for UN Peace Operations

European Peace Institute / News - Thu, 07/12/2017 - 21:20

On December 7th, IPI together with the Permanent Missions of Italy and the Kingdom of the Netherlands to the UN cohosted an event on “Reframing the Protection of Civilians Paradigm for UN Peace Operations.”

The Security Council first established protection of civilians (POC) as an explicit mandate for a peacekeeping operation in 1999. Since then, POC has gained prominence both conceptually and in practice, and has been institutionalized as a central paradigm for peace operations. The UN Secretariat has developed policy and guidance documents on POC, designed innovative tools, mechanisms and activities, and deployed dedicated personnel to enhance the multidimensional implementation of protection of civilians by its military, police, and civilian personnel in the field.

However, missions mandated to protect civilians face increasingly challenging environments in theatres where there is little peace to keep, no viable political process, and state authorities unwilling or unable to fulfill their own protection responsibilities. In this context, and in the context of a lack of a unified vision around POC, criticism over the potential tension between protection of civilians, political processes, and exit strategies has arisen.

IPI’s latest issue brief, which will serve as a backdrop to the discussion, analyzes these debates and explores possible directions to reframe the protection of civilians paradigm for peace operations, identifying several factors limiting effective delivery of POC mandates.

As the DPKO/DFS Policy on Protection of Civilians will be updated in 2018, and with the prospect of the secretary-general defining a new POC vision, this policy forum explored specific considerations on how the POC paradigm should be redesigned to fit hostile environments where peacekeepers are targeted, obstructed, manipulated, or sidelined. Participants also discussed ways in which to reconcile POC with political processes and exit strategies, and reinforce accountability.

Opening Remarks:
H.E. Mr. Inigo Lambertini, Deputy Permanent Representative of Italy to the United Nations
H.E. Ms. Lise Gregoire, Deputy Permanent Representative of the Netherlands to the United Nations

Speakers:
Dr. Namie Di Razza, Post-doctoral Fellow, International Peace Institute
Mr. Baptiste Martin, Former POC Advisor to the United Nations Mission in DR Congo and the United Nations Mission in CAR
Mr. Kevin S. Kennedy, Consultant
Ms. Ayaka Suzuki, Director of Strategic Planning and Monitoring, Executive Office of the Secretary-General
Ms. Naomi Miyashita, Division of Policy, Evaluation and Training, UN Department of Peacekeeping Operations

Closing Remarks:
Mr. Jonathan Allen, Chargé d’affaires of the Permanent Mission of the United Kingdom to the United Nations

Moderator:
Mr. Jake Sherman, Director of the Brian Urquhart Center for Peace Operations

Le Honduras : de nouveau l’arrière-cour d’enjeux régionaux ?

IRIS - Thu, 07/12/2017 - 16:36

L’impasse électorale qui paralyse le Honduras suite à la contestation par l’opposition des résultats du scrutin présidentiel, ramène ce petit pays gangréné par la criminalité organisée à son passé politique récent continuellement traversé de coup de forces. Pour nous éclairer, le point de vue de Christophe Ventura, chercheur à l’IRIS.

 Quels étaient les enjeux de l’élection présidentielle hondurienne qui a tourné à la crise politique ?

L’enjeu principal de cette élection était de savoir si ce pays allait revenir à une normalité démocratique dont il était sorti depuis 2009 avec le coup d’Etat légal soutenu par le Congrès et la Cour suprême qui avait conduit à l’éviction du président élu Manuel Zelaya. En 2013, l’élection présidentielle qui a vu l’accession au pouvoir de Juan Orlando Hernández, toujours candidat de la droite (Parti national) en 2017, souffrait déjà d’un défaut de légitimité. D’une part, ce sont en effet les mêmes autorités instigatrices du coup d’Etat de 2009 qui ont porté ce candidat à la présidence de la république. D’autre part, ces élections de 2013 ont été entachées de lourdes suspicions de fraude dont la gauche, le camp de l’ancien président Zelaya à l’époque mené par sa femme Xiomara Castro (Parti Liberté et refondation -Libre), a été victime. Le Honduras vit ainsi une crise démocratique de haute intensité depuis 2009.

Les élections présidentielles de 2017 devaient donc répondre à une question : était-il possible au Honduras d’organiser des élections « propres » afin qu’émerge la possibilité d’une véritable alternance au pouvoir dans le respect de la souveraineté populaire ? Ce scénario est actuellement entravé par la situation que nous connaissons.

A l’instar d’autres pays de la région, le contexte sociopolitique et économique du Honduras a-t-il constitué un terreau favorable à cette crise ?

Oui, bien sûr.  Le contexte économique du Honduras (moins de 9 millions d’habitants) est celui d’un pays qui est touché de plein fouet par les maux qui secouent la région, à savoir la pauvreté avec un taux avoisinant les 65% de la population, des inégalités très marquées et une forte immigration vers les Etats-Unis. Un facteur majeur des difficultés du pays est la question du narcotrafic et de la violence qu’il engendre. Le Honduras est le pays des « Maras », ces gangs qui règnent sur le narco. Il détient une triste palme : celle du taux d’homicide le plus élevé au monde.

Avec le Guatemala et le Salvador, le Honduras fait partie de ce que l’on appelle le « Triangle du Nord » d’Amérique centrale, point de fixation du narcotrafic continental où la drogue transite de la Colombie vers les Etats-Unis. Suite à l’échec de la militarisation de la lutte contre le narcotrafic au Mexique, qui a abouti à une extension des territoires touchés par les activités des cartels et des gangs, ce Triangle est devenu un centre de la criminalité organisée centre-américaine. Ce contexte produit un système politique défectueux, corrompu et poreux à la criminalité organisée qui, malheureusement, constitue son écosystème.

Cela conduit à des pratiques électorales délictueuses dont le pays est historiquement coutumier.

Comment se positionne le Honduras dans le paysage géopolitique latino-américain ? Cette élection est-elle un enjeu pour la stabilité de la région ?

C’est en effet un enjeu en termes de stabilité régionale parce qu’il s’agit tout d’abord d’un petit pays qui est une place forte de l’arrière-cour des Etats-Unis. Ces derniers le considèrent comme une extension de leur politique étrangère. Ils y sont également présents militairement pour lutter contre le narcotrafic.

Dans ce contexte, le Honduras est le pays par lequel sont arrivées les premières secousses d’instabilité régionale en 2009 parce que c’est de là qu’ont été initiées les premières formes de coups d’Etat institutionnels contre des gouvernements progressistes qui entendaient mettre en place des programmes de rupture avec les désidératas de Washington en matière économique et d’alliances régionales. En 2009, Manuel Zelaya souhaitait mettre en place des politiques de lutte contre la pauvreté moins favorables aux intérêts des entreprises nationales et internationales et avait décidé d’intégrer le Honduras à l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba) fondée par Cuba et le Venezuela. Le modèle du « coup d’Etat légal » de 2009 a servi d’inspiration à d’autres renversements par la suite, notamment au Paraguay en 2012 (Fernando Lugo) et même au Brésil en 2016 (Dilma Rousseff).

La situation actuelle confirme les lignes de fracture régionales et rappelle les choix radicaux que peuvent parfois faire les droites latino-américaines pour empêcher la prise de fonction de gouvernements de gauche ou de centre-gauche.

Aujourd’hui, la situation est incertaine au Honduras. L’Organisation des Etats américains (OEA) et l’Union européenne peuvent difficilement défendre un pouvoir à la légitimité fragile et si étroitement associé à la corruption. Ce pouvoir vaut-il une crise régionale, d’autant que l’opposition et son candidat en particulier, Salvador Nasralla, ne proposent plus un programme radical et de rupture avec les intérêts de Washington ?

Ainsi, l’OEA et l’UE souhaitent un recomptage des voix et confirment l’existence de nombreuses irrégularités dans le vote du 26 novembre, ce qui va dans le sens des demandes de l’opposition regroupée au sein de l’Alliance d’opposition contre la dictature. Mais cette dernière exige désormais un second tour ou l’organisation d’une nouvelle élection. Contraint, Juan Orlando Hernández accepte un recomptage, mais refuse une nouvelle élection. Il demande le respect des résultats que donnera le Tribunal électoral sous observation de l’OEA et de l’UE. Or, cette institution n’a pas la confiance de l’opposition.

La crise hondurienne va continuer ces prochains jours.

 

Trump, Jérusalem et le droit international

IRIS - Thu, 07/12/2017 - 15:09

En dépit des multiples mises en garde à l’égard de l’embrasement régional que risquait de susciter une telle décision, le président Donald Trump vient de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

Alors en pleine campagne présidentielle, Donald Trump avait déclaré que s’il était élu président des États-Unis, il reconnaîtrait Jérusalem comme la capitale d’Israël et transférerait l’ambassade américaine dans la Ville sainte : « je le ferai (…) plutôt rapidement », avait-il même précisé dans une interview à CNN donnée en mars 2016.

Désormais élu, et dans un nouveau geste de transgression, il l’a fait. Une décision unilatérale qui a provoqué une réprobation générale de la communauté internationale. Une réaction qui ne saurait faire illusion tant le dossier israélo-palestinien est désormais perçu comme stratégiquement secondaire aux yeux de nombreuses puissances régionales et internationales. Une erreur d’analyse au regard notamment du statut d’exception dont jouit Jérusalem.

Le 6 décembre 2017 est donc une nouvelle date historique pour les Israéliens … et les Palestiniens. La déclaration de Trump a été prononcée lors d’une brève allocution au cours de laquelle il a justifié sa position par la volonté de suivre « une nouvelle approche » sur ce dossier et la nécessité de « reconnaître une réalité ». La réalité du rapport de force plutôt que la réalité du droit international, en somme.

En tenant l’une de ses promesses de campagne, il rompt avec la ligne suivie jusqu’ici par ses prédécesseurs et renforce l’impression d’un isolement international des États-Unis. Un paradoxe pour la première puissance mondiale, qui voit son soft power s’étioler à mesure que son chef agit sur la scène internationale. Ainsi, si le président américain se dit encore déterminé à faciliter la recherche d’un accord de paix « acceptable pour les deux parties », sa prise de position sur Jérusalem le décrédibilise définitivement aux yeux des Palestiniens. Est-ce la fin du rôle d’« honest broker », d’intermédiaire impartial, que Washington a longtemps revendiqué – avec une part de fiction non négligeable – sur ce dossier ?

Certes, pour Donald Trump, l’essentiel est ailleurs : sa décision a d’abord vocation à remobiliser un électorat composé notamment de sionistes chrétiens, des fondamentalistes évangélistes pour lesquels la Palestine est le berceau du peuple juif, une « Terre promise » sur laquelle il convient de regrouper le « peuple élu » pour mieux amorcer sa conversion au christianisme…

Il n’empêche, cette décision a une résonnance particulièrement forte, compte tenu de la force symbolique de la ville de Jérusalem et du quitus qu’elle semble définitivement donner à la politique de colonisation israélienne à Jérusalem-Est et ailleurs en Cisjordanie. La stratégie diplomatique suivie depuis plus de deux décennies par l’Autorité palestinienne se trouve condamnée, alors que la posture agressive du Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, à la tête d’un gouvernement formé de partis nationalistes et religieux, se trouve couronné de succès. Le tout sous le regard passif des pays arabes et européens… en attendant le grand embrasement ?

JÉRUSALEM, UN STATUT D’EXCEPTION

La ville symbolise à elle-seule le caractère complexe et multidimensionnel du conflit israélo-palestinien : religieux, certes, mais surtout idéologique/nationaliste et territorial. Ces trois aspects sont intimement liés.

Jérusalem abrite les Lieux saints des trois religions monothéistes. Une ville « trois fois sainte », en somme, et source de tensions interreligieuses continues et plus ou moins intenses. Le « noble sanctuaire » (selon les musulmans) est le troisième lieu saint de l’islam : il recouvre le dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa. Selon la tradition juive, le mont du Temple (détruit en 70 par l’Empire romain) était en lieu et place d’Al-Aqsa.

Depuis l’annexion de Jérusalem-Est, Israël a pris le contrôle du mont du Temple, qui demeure administré par le Waqf, l’office des biens musulmans sous la souveraineté de la Jordanie. Un accord conclu en avril 2013 entre la Jordanie et l’Autorité palestinienne a officialisé le rôle du royaume comme gardien des lieux saints musulmans de Jérusalem. Toutefois, la police et l’armée israéliennes assurent l’ordre et contrôlent l’accès au site (autorisé en principe aux seuls musulmans qui viennent y prier, et interdits aux juifs à l’exception de certaines heures).

Si le président américain se dit déterminé à faciliter la recherche d’un accord de paix « acceptable pour les deux parties », sa prise de position sur Jérusalem le décrédibilise définitivement aux yeux des Palestiniens.
Au-delà de cette dimension complexe mêlant religion, pouvoir de police et autorité administrative, Jérusalem demeure au centre de la construction idéologique et territoriale du nationalisme israélien et palestinien. C’est la représentation (unitaire/partagée) qui est en jeu. Ainsi, après l’annexion de la partie arabe de la ville, la Knesset a déclaré – en décembre 1980 – Jérusalem « réunifiée » comme « capitale » (« éternelle et indivisible ») de l’État d’Israël.

Une revendication -rejetée par la majeure partie de la communauté internationale, à l’exception notable désormais des États-Unis, qui s’oppose frontalement à la volonté des Palestiniens de faire de Jérusalem-Est la capitale de leur hypothétique futur État. Ces prétentions antagonistes s’inscrivent dans l’histoire même du conflit israélo-arabe et israélo-palestinien.

DE LA COLONISATION DE JÉRUSALEM-EST AU MUR DE SÉPARATION

Si la partie arabe de la ville fait partie intégrante de la Cisjordanie, la résolution onusienne n° 181 du 29 novembre 1947 sur le plan de partage de la Palestine reconnaît à la ville sainte un statut d’entité séparée qui la place sous le contrôle des Nations-Unies. Elle devait ainsi être dotée d’un statut international. À l’issue de la première guerre israélo-arabe, la partie orientale de Jérusalem a été conquise par l’armée jordanienne, la partie occidentale étant annexée par Israël qui en a fait sa capitale.

La « guerre des Six Jours » en 1967 marque un tournant symbolisé par l’annexion israélienne de Jérusalem-Est. Le gouvernement de Levy Eshkol entreprend une politique de « colonisation-judaïsation » de Jérusalem-Est, qui se traduit encore aujourd’hui par une succession d’expropriation et de construction de logements. Pourtant la résolution 242 du Conseil de sécurité (22 novembre 1967) évoque « le retrait des forces armées israéliennes de(s) Territoires occupés » dans le cadre de l’instauration d’une paix durable.

La politique de « colonisation-judaïsation » s’est prolongée par un autre phénomène également condamnable sur le plan du droit international. Le 14 avril 2002, le gouvernement israélien dirigé par Ariel Sharon a décidé la construction d’ouvrages formant, selon Israël, une « barrière de sécurité » dans certaines parties de la Cisjordanie et de Jérusalem. Le 1er octobre 2003, le conseil des ministres a adopté un tracé complet formant une ligne continue sur une distance de 720 km le long de la Cisjordanie, au nom de la sécurité d’Israël.

L’Assemblée générale a alors saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) pour obtenir son avis sur les conséquences, au regard du droit international, de l’édification de ce mur. Ainsi, dans son avis consultatif du 9 juillet 2004, la CIJ a conclu à l’illégalité du mur de séparation, car il concrétise une annexion de territoires occupés et son emplacement ne peut être justifié par des raisons de sécurité nationale.

Dans son argumentaire, la Cour précise que « l’édification du mur qu’Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien occupé, y compris à l’intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est, et le régime qui lui est associé, sont contraires au droit international. » Et de conclure : « Israël est dans l’obligation de réparer tous les dommages causés par la construction du mur dans le territoire palestinien occupé, y compris à l’intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est. »

La logique séparationniste de ce mur correspond à la vision du monde de Donald Trump, qui n’a pas hésité à citer l’exemple du mur israélien pour justifier le mur qu’il souhaite ériger entre les États-Unis et le Mexique : « Le mur est nécessaire » ; « Ce n’est pas seulement de la politique et pourtant c’est une bonne chose pour la nation d’une certaine manière, parce que les gens veulent de la protection et un mur protège » ; « Il suffit de demander à Israël. Israël vivait une catastrophe qui touchait le pays et qui venait de l’extérieur et les Israéliens ont construit un mur. Les entrées non autorisées se sont arrêtées à 99,9 % », comme il l’a déclaré dans une interview à la chaîne ABC, le 26 janvier 2017….

ELIAMEP Working Paper discusses the political turmoil in Kosovo

ELIAMEP - Thu, 07/12/2017 - 14:08

In Working Paper 88/2017 of ELIAMEP’s South East Europe Programme, Research Associate Bledar Feta deals with the political situation in Kosovo. More specifically, the paper attempts to provide the main aspects of the political and institutional crisis that hit Kosovo after Parliamentary elections of June 8th, 2014. The aim of the paper, besides giving an overview of the most important developments since then, is to provide an analysis on the attempts of Kosovar political class to establish a stable government putting under the microscope their political behaviour. In addition, the paper deals with the last parliamentary elections, as well as the new government’s priorities, the challenges ahead and the key policy issues which remain a major talking point in the political and public debate, polarizing opposition, the coalition government and the public opinion in general.

Dr Thanos Dokos talks on Greek News Agenda on Erdogan’s Greece visit, 07/12/2017

ELIAMEP - Thu, 07/12/2017 - 13:45

Dr Thanos Dokos spoke with Greek News Agenda* about Turkish President Recep Tayyip Erdogan’s visit to Greece, Greek-Turkish relations today and their economic aspect, as well as EU-Turkey relations and Turkish foreign policy in the Middle East:

How would you describe Greek-Turkish relations today?

Greece has moved away from zero-sum game perceptions vis-à-vis Turkey and overall, the two countries are much better off today in terms of bilateral relations (including trade and people-to-people contacts) than they were a few years ago [before 1999 to be more precise]. Having said that, neither country has moved from their firm positions regarding ‘high politics’ issues and Greece and Turkey continue to perceive each other through a Hobbesian prism. Greek policy-makers are moving away from “zero-sum game” perceptions regarding Greek-Turkish relations, but scepticism and distrust continue to linger as Turkey insists on its revisionist policies. During the last few years Turkey has been conducting frequent low level overflights of Greek islets and islands whose sovereignty Ankara started disputing rather recently. Turkey’s political objective is to promote its claims regarding maritime zones in the Aegean. Challenging the sovereignty of inhabited islands is a highly escalatory and potentially destabilising policy of brinkmanship, however.

It seems unlikely that there will be major progress in the near future in fully normalizing bilateral relations. It would be more productive if the two sides explored ideas for confidence-building measures and functional interim solutions regarding overflights, air-space violations and dogfights.

Erdogan has already visited Greece in the past. This will be his first visit as President. In fact he will be the first Turkish president visiting Greece in 65 years. What do you think about the timing of the visit and which are the expected outcomes for both sides?

The visit is taking place at a time of President Erdogan’s choice. It is probably related to Turkey’s difficult relations with the majority of EU countries, as well as the US and the resulting diplomatic isolation. A state visit to Greece would be a good photo opportunity and a successful public relations exercise for the Turkish president, who is eager to show that he is still welcomed in an EU member state, despite the bilateral problems and his authoritarian style of government. For the Greek government the expectation is that this visit and the resulting good will, in combination with Ankara’s many foreign and domestic problems will lead to a period of lower tension between Greece and Turkey and perhaps better cooperation on the migration issue. Boosting economic cooperation is another expectation for the Greek side.

Are we to expect further progress in the field of economic cooperation between Greece and Turkey?

TheTurkish side has put on the table a few potentially interesting proposals for economic cooperation. Boosting economic ties would be important for both sides, as Turkey remains an export destination for Greece whose economy is still struggling with the economic crisis, whereas the Turkish economy has been slowing down after several years of impressive growth rates. Energy is another area of potential cooperation. Already there is a natural gas pipeline linking the two countries and another one, the Trans-Adriatic Pipeline (TAP), that will carry gas from Azerbaijan to Italy, via Turkey, Greece and Albania, is under construction. The Russian proposal for an extension of the so-called Turkish Stream (another proposed pipeline) through Greece and then to other European destinations will have to overcome the obstacle of difficult political relations between Russia and the West.

You believe that Turkey still wants to join the European Union or that it wishes to establish another kind of relation with the EU?  

President Erdogan has made every possible effort to cause tension with major EU countries and alienate Turkey’s Western partners and allies. As a result of undemocratic practices inside Turkey, a number of European policymakers and a majority of the members of the European Parliament have been asking for a formal suspension of Turkey’s accession negotiations. Greece is one of several EU member states believing that such a decision would be counterproductive as it would cause Turkey to drift further away from Western institutions. Turkey’s key role in the management of refugee/migration flows would make such a development rather costly for the EU. It would also be tantamount to ‘abandoning’ those in Turkey (probably 50% of the population) who are against undemocratic practices and support a closer relationship with the EU. Of course, any expectation that Turkey could join the EU in the foreseeable future would be unrealistic. The best both sides could aim for is a better working relationship that would allow more efficient cooperation in areas of common interest (or concern).

What is the Turkish foreign policy in the Middle East?

After decades of very selective engagement with the Middle East, AKP’s Turkey has been trying to increase its presence in the region, using mostly its soft power to increase its regional role and influence. A confrontational attitude towards Israel was intended to serve those objectives. The Arab revolts significantly disrupted Turkey’s Middle Eastern policies. Ankara then tried to play the Sunni card by supporting the Muslim Brotherhood in various Arab countries. This policy failed spectacularly in Egypt. Turkish support for the opposition in Syria also didn’t produce the expected results, as the Assad regime proved to be quite resilient. The situation became more complicated because of the emergence of ISIS and the support given to the Syrian Kurds by various powers. Turkey is currently struggling to prevent the emergence of autonomous Kurdish entities and is trying to re-define its relations with regional and global actors in the Middle East.

Source: Greek News Agenda

Afrique subsaharienne : pas de développement sans sécurité, et vice-versa ?

IRIS - Thu, 07/12/2017 - 11:39

Alors que s’est tenue la 5e édition du sommet Union africaine/Union européenne la semaine dernière, le véritable enjeu semble porter sur la situation sécuritaire au sein de la zone sahélo-saharienne et la création d’une force multinationale conjointe du G5 Sahel. Celle-ci sera d’ailleurs l’objet d’une rencontre internationale le 13 décembre prochain. Le point de vue de Serge Michailof, chercheur associé à l’IRIS, ancien directeur à la Banque mondiale et ancien directeur exécutif de l’Agence française de développement.

La 5e édition du sommet Union européenne / Union africaine d’Abidjan a placé la thématique sécuritaire au cœur des discussions, au premier rang desquelles, la lutte contre le terrorisme. Qu’en est-il de l’africanisation des politiques de sécurité et de défense par les organisations régionales ?

Dans l’immédiat, le véritable enjeu porte sur la zone sahélo-saharienne. La création d’une force multinationale conjointe des pays du G5 Sahel – comprenant la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad – a constitué à ce titre, une initiative africaine importante. Il s’agit d’une véritable force d’intervention avec ses moyens propres. Actuellement la décision de constitution de cette force est actée, une partie des financements permettant son fonctionnement a été sécurisée.

Le budget initial qui portait sur un montant de 423 millions d’euros a été réajusté entre 220 et 250 millions, ce qui apparaît suffisant pour faire fonctionner cette force. Aujourd’hui, il y a une participation de la France en équipement et de l’Union européenne à hauteur de 50 millions d’euros, ce qui laisse penser que l’opérationnalisation ne devrait être qu’une question de mois.

Il importe également de mentionner la récente inflexion américaine sur le plan budgétaire, ainsi que le concours de l’Arabie Saoudite. Cela étant, si les Etats-Unis ont l’équivalent d’un bataillon entre le Mali, le Niger et la Mauritanie, leur veto concernant le rattachement de cette force sous l’égide de l’ONU montre que certains aspects ne sont pas encore clarifiés.

Une rencontre internationale aura lieu ce 13 décembre dans le but d’accélérer l’opérationnalisation de cette force conjointe du G5 Sahel. Que doit-on en attendre ?

Cette réunion du 13 décembre est essentiellement consacrée à la mobilisation des ressources financières nécessaires à son opérationnalisation. Les montant mobilisés devront avoir un aspect récurrent sur un temps correspondant à la durée d’engagement de cette force.

Les missions qui lui sont assignées sont assez claires : il s’agira de sécuriser les frontières et d’éviter leur perméabilité afin d’entraver la circulation des groupes armés. Sur le plan logistique, cette force conjointe bénéficiera de l’appui de l’opération Barkhane ainsi que de la Mission de maintien de la paix des Nations unies au Mali (MINUSMA).

Il faut néanmoins prendre conscience du fait que des opérations militaires ne règleront pas d’elles-mêmes le problème de la sécurité. Au-delà de l’élimination des groupes djihadistes, doit se mettre en place un appareil étatique et sécuritaire qui fait cruellement défaut au Mali, même s’il fait preuve d’une plus grande résilience dans les pays voisins.

En marge du sommet UE/UA, une réunion d’urgence a été organisée à l’initiative d’Emmanuel Macron pour apporter des solutions à court terme à la situation migratoire en Libye. Avec ou sans le soutien de la France, se dirige-t-on vers une intervention militaire interafricaine ?

Les déclarations du président Emmanuel Macron ont donné lieu à des interprétations diverses et variées. En réalité, on ne sait pas à l’heure actuelle ce qu’il a exactement en projet. Tout en sachant qu’il est plus judicieux qu’il ne précise pas plus ses intentions en la matière si intervention militaire il devait y avoir.

Il faut néanmoins se rendre compte de la difficulté d’une opération de ce genre. Le nombre de Subsahariens détenus et en attente d’une traversée de la Méditerranée est de l’ordre de 400 000 personnes. Or, au regard du contexte libyen, le défi logistique est gigantesque. Plusieurs options sont à mettre sur la table. Il pourrait s’agir d’une intervention à court terme, relativement symbolique de démantèlement de quelques camps de concentration privés pour montrer « qu’on fait quelque chose ». Mais il peut aussi s’agir d’une opération plus ambitieuse. Ceci dit le règlement de ce problème suppose la reconstitution d’un Etat libyen et la mise au pas des milices. Nous n’y sommes pas.

Tout cela est extrêmement compliqué et lorsque l’on interroge des militaires, ils sont très lucides sur l’ampleur des obstacles. Le Premier ministre libyen, Fayez el-Sarraj, ne contrôle véritablement que quelques quartiers de Tripoli et toute force qui se hasarderait au-delà de ce périmètre extrêmement restreint se heurterait à des milices lourdement armées. On se souvient de l’échec Américain en Somalie. Ce type d’expédition est difficile si l’on ne peut négocier avec les milices. Les profits des réseaux mafieux qui gèrent le trafic des migrants est estimé à environ 4 milliards de dollars. C’est donc un gros business qu’il s’agit de démanteler, sans doute le plus rentable avec le trafic de cocaïne qui vient d’Amérique latine et qui transite par la Libye. Il est à craindre que les protecteurs locaux de ces « business » ne se laissent pas faire sans résister. En revanche un travail de police dans les pays de départ devrait assez aisément permettre d’identifier les têtes de réseau et de les démanteler.

M. Trump et Jérusalem – un nouveau signal de désengagement américain des affaires du Proche-Orient ?

Institut Montaigne - Thu, 07/12/2017 - 10:14
M. Trump et Jérusalem – un nouveau signal de désengagement américain des affaires du Proche-Orient ? Institut Montaigne jeu 07/12/2017 - 10:14

En reconnaissant Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël et en lançant le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, le président Trump a donc rompu avec la politique de tous ses prédécesseurs – et s’est écarté du consensus interna

France, UE, Chine : quelles relations ?

IRIS - Thu, 07/12/2017 - 09:51

ZHU Jing est directeur général adjoint du département européen du ministère des Affaires étrangères chinois. Il répond à nos questions à l’occasion de son intervention dans le cadre de la première édition du Forum de Paris portant sur « Les nouvelles routes de la soie » organisée par l’IRIS et l’Ambassade de Chine en France, le 29 novembre 2017 :

– Comment définir les relations qu’entretiennent la Chine et l’Union européenne à l’heure actuelle ?
– L’initiative de « la ceinture et la route » constitue-t-elle l’opportunité d’une impulsion nouvelle au partenariat Chine / UE ?
– Un accord-cadre a été signé lors du 19ème sommet Chine / UE. Quels sont les projets concrets qui en ressortiront ? De nouvelles initiatives sont-elles en cours ?

Syria’s Reconstruction Scramble

SWP - Thu, 07/12/2017 - 00:00

By November 2017, as the civil war abated and the so-called Islamic State (IS) was all but defeated, Moscow increased its efforts to reach what it regards as conflict resolution in several fora beyond the UN-led Geneva process. Moreover, as the US administration made it clear that it would not be engaging in reconstruction efforts, Russia has sought European financial assistance to help cover the costs of rebuilding the country, together with Arab Gulf states. Although the European Union had, in April 2017, ruled out support for reconstruction without a political transition, calls have now been mounting in Europe to accommodate Bashar al-Assad, help in the reconstruction of Syria, and send back refugees. Yet, the fighting is far from over. More importantly, the mere reconstruction of physical infrastructure would do little to instill stability, but would rather raise the risk of fueling new conflicts. Europeans should therefore make clear to Russia that they will stick with their own approach. They should play the long game and develop leverage to make future contributions serve state- and peace-building purposes. Meanwhile, they should focus on increased levels of humanitarian aid, early recovery measures, such as de-mining and restoring basic water and health infrastructure, building human capital in Syria and among Syrian refugee communities, in addition to concentrating on civil society and local governance support where they have credible partners.

Trumps Wirtschaftspolitik im Zeichen der Midterm Elections

SWP - Thu, 07/12/2017 - 00:00

Im November 2018 geben die US-Wählerinnen und -Wähler bei den Midterm Elections das erste Mal ihr Votum darüber ab, wie zufrieden sie mit ihrem Präsidenten, Donald Trump, und der Republikanischen Regierung sind. Im Vorfeld dieser Wahlen zum US-Kongress, die nach der ersten Hälfte der Amtszeit des Präsidenten stattfinden, gerät Trump zusehends unter Druck: Er muss politische Erfolge vorweisen. Das gilt nicht nur, aber vor allem auch für jene Wirtschaftsthemen, mit denen er im Präsidentschaftswahlkampf punkten konnte: massive Steuersenkungen, eine aggressive Handelspolitik und die Deregulierung der Finanzmärkte. Trump könnte versuchen, mit einer harten Linie in der Außenpolitik und wirtschaftlichen Muskelspielen, auch gegenüber Partnerländern, sein Profil als durchsetzungsstarker Staatsmann zu schärfen. Im Wahlkampfjahr 2018 müssen sich die EU und Deutschland daher auf außen- und wirtschaftspolitische Konflikte mit den USA einstellen. Unmittelbar negativ würden sich US-Strafzölle auf europäische Stahlimporte und neue US-Sanktionen gegen Russland und Iran auswirken. Langfristig schaden könnten der EU die geplante Steuerreform, die politische Vereinnahmung der Geldpolitik und die Aussetzung strenger Finanzregeln.

Mali und G5: Ertüchtigung des Sicherheitssektors

SWP - Thu, 07/12/2017 - 00:00

Während sich die Sicherheitslage in Mali und seinen Grenzgebieten stetig verschlechtert, hat die neue »gemeinsame Truppe« (Force Conjointe, FC) der G5-Sahel-Staaten Mitte November ihre erste Militäroperation abgeschlossen. Sie soll einen regionalen Beitrag zum Kampf gegen Terrorismus und Kriminalität leisten. Am 13. Dezember wird in Paris eine Geberkonferenz stattfinden, um weitere finanzielle Unterstützung und Ausstattungshilfe für die FC zu mobilisieren. Bei diesem Vorhaben sind Deutschland und die EU an der Seite Frankreichs stark engagiert. Die Anstrengungen, regionale Streitkräfte zu befähigen, sind aber mit Problemen behaftet: Die internationalen Partner ziehen einen Capacity-Building-Ansatz, der auf kurzfristige Erfolge ausgerichtet ist, einer Reform des Sicherheitssektors vor und verfolgen keine abgestimmte Strategie. Mali wiederum hält am Status quo fest und ist nicht bereit, politische Eigenverantwortung zu übernehmen.

PSM17 verliehen: „Der NKR gibt Gesetzen ein Preisschild“

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 07/12/2017 - 00:00
Erstmalig ist mit dem Nationalen Normenkontrollrat eine Institution mit dem Preis Soziale Marktwirtschaft ausgezeichnet worden.

Speaker of Bahrain Parliament Explores Cooperation with IPI-MENA

European Peace Institute / News - Wed, 06/12/2017 - 23:20

The Speaker of Bahrain’s House of Representatives, Ahmed bin Ibrahim Al-Mulla expressed strong interest in cooperation between the House and IPI-MENA on challenges to peace in the MENA region and beyond at a December 6th meeting in Manama.

Speaking with Nejib Friji, Director of IPI-MENA, and Abdulrahman Boumjid, Chairman of the Commission on Human Rights and Member of the Arab Parliament, Mr. Al Mulla called for a research and capacity building partnership on human rights and other priorities to achieve sustainable development and peace in the region.

Mr. Friji briefed Mr. Al Mulla on IPI’s role in managing risk and building resilience, as well as IPI-MENA’s projects and activities ranging from regional integration, social peace, and the culture of peace to world heritage and interfaith dialogue.

Mr. Al-Mulla affirmed that the culture of peace, tolerance and coexistence is one of the pillars of Bahraini society and its authentic culture. He also pointed out that the coming period will witness joint cooperation with IPI, to support the Arab Parliament in achieving the goals of sustainable development.

Related Coverage in Arabic:
http://akhbar-alkhaleej.com/news/article/1100202
https://www.instagram.com/p/BcWhZIilYid/
http://alwatannews.net/article/747533
https://twitter.com/BhParliament/status/938304246927196160

MIKTA Officials Promote Soft Power Diplomacy For Sustainable Development

European Peace Institute / News - Wed, 06/12/2017 - 22:37

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The diverse perspectives among five informal partners—Mexico, Indonesia, the Republic of Korea, Turkey, and Australia (MIKTA)—help these countries to develop policies which promote their shared interest in an effective, rules-based global order. During a seminar on December 5th at the IPI MENA office in Manama, MIKTA government representatives told an IPI audience that their “innovative partnership” illustrates the efficiency of soft power diplomacy as a path to build inclusive societies. This coordination ultimately benefits international peace, they said.

In a rapidly changing world, new global issues have emerged which challenge efforts to cultivate stability and prosperity. It was against this backdrop that these countries came together in 2013. Since then, the coalition has worked together to build consensus in the areas like finance and economics, security, the environment, and sustainable development.

MIKTA officials including Hatun Demirer, Turkish Ambassador; Muhsin Syihab, Director for Development, Economic & Environmental Affairs, Indonesian Ministry of Foreign Affairs, and Yoon Jiwan, Director of Policy Analysis, Korean Ministry of Foreign Affairs, highlighted the progress made by their group on sustainable development, as one of their seven priority themes at the December 5th seminar.

Hatun Demirer emphasized Turkey’s focus on the Sustainable Development Goals (SDGs), citing his country’s commitment to its “leave no one behind” principle. This “is not only a principle for an inclusive society in our countries, but it also means an inclusive international society,” she said, adding that rule of law, good governance, and strong institutional capacity are the “main pillars of sustainable development.”

As MIKTA Chair in 2017, Turkey “organized high level and expert meetings for keeping the dialogue atmosphere active among MIKTA countries,” Ambassador Demirer said. This deepened MIKTA cooperation in line with its core issues.

Muhsin Syihab said he could see the importance of MIKTA partnership to build inclusive societies. Indonesia “is attached to SDGs at the international level,” he said, and intends to use its upcoming MIKTA chairmanship to advocate for its members to complete all of their National Plans for the SDGs by January 2018. “We will also be holding several programmes like the MIKTA Interfaith Dialogue,” he said.

Yoon Jiwan said Korea considers MIKTA a key forum for “discussing global affairs and strengthening relations with like-minded countries.” He added, “We feel the need to do more to make the world a better place, whether through MIKTA, the G20, the UN, or the OECD.” Korea, he promised, “will strive to make inroads” to achieve the SDGs”.

Nejib Friji, Director of IPI-MENA, noted that MIKTA’s aim of strengthening multilateralism and global governance structures was much like IPI’s own strategic goal of managing risk and building resilience for a more peaceful world. “Today’s presentations on sustainable development priorities are timely, as we at IPI continuously seek to broaden engagements with various stakeholders to achieve sustainable development,” he said.

Mr. Friji concluded the presentation by calling for a “strong and sustainable collaboration with MIKTA in terms of building durable relations.” The speakers also shared their desire to engage with IPI on MIKTA’s seven priority themes—international energy governance and energy access; global security and counter-terrorism; peacekeeping; trade and the economy; gender equality; democracy, human rights and good governance; and sustainable development.

Ambassador Demirer also spoke to the shared values of IPI and MIKTA. “MIKTA aims to combat global problems, and as an informal gathering, we’re trying to contribute to global peace, which is the motto of IPI as well.” For his part, Mr. Syihab said, “IPI is the right entity to introduce MIKTA because of its credibility and credentials. The priorities of MIKTA align with those of IPI.” Mr. Yoon Jiwan said, “MIKTA looks forward to more of such opportunities. By involving IPI, we can benefit a lot by getting new perspectives and ideas.”

The presentation was followed by an interactive session with the audience. Shaikh Abdulla bin Ahmed al Khalifa, the Under-Secretary for International Affairs at the Ministry of Foreign Affairs, Bahrain said, “It is interesting to see how MIKTA nations have moved together since September 2013, in addressing a number of international issues. These five great nations have worked collectively to achieve the Sustainable Development Goals, and have a lot to offer.”

The seminar was attended by government officials, ambassadors, members of parliament & the Shura Council, representatives of civil society, the private sector, the media, and academia.

The event was co-organized with MIKTA.

Nejib Friji, Director of IPI-MENA, moderated the discussion.

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