Pilier économique, outil d’aménagement du territoire et acteur du rayonnement international, le transport aérien incarne une dimension stratégique forte pour la France. Face à la pression concurrentielle mondiale et aux exigences de décarbonation, il doit être réaffirmé comme un secteur clé de souveraineté.
Un écosystème de puissance à préserverAvec 320 000 emplois directs, un excédent commercial de 30 milliards d’euros et des hubs structurants pour les territoires, le secteur aérien est au cœur de l’économie nationale. Il permet aussi de connecter les outre-mer, soutenir la diplomatie, le tourisme et l’attractivité française. Acteurs publics et privés incarnent un savoir-faire reconnu (Airbus, Air France, Safran, ADP), symbole du soft power et de l’innovation tricolore.
Concurrence mondiale et transition écologique : un double défiLes compagnies françaises subissent des distorsions de concurrence face aux acteurs subventionnés du Golfe, d’Asie et aux low cost. La transition écologique, bien que stratégique, renforce encore la pression. Pour maintenir une aviation souveraine, compétitive et durable, un cadre européen équitable, des incitations aux carburants durables (SAF) et un soutien public ciblé sont nécessaires.
Refaire du transport aérien un pilier de souverainetéRepenser la gouvernance et l’ambition du transport aérien, c’est renforcer notre résilience nationale. Dans un monde instable, il demeure un outil vital de continuité, d’indépendance et d’influence. L’enjeu : construire une aviation française sobre, puissante et stratégiquement alignée.
Face à la croissance exponentielle des usages numériques dans les espaces urbains, les collectivités doivent repenser l’aménagement, la mutualisation des infrastructures télécoms et l’intégration écologique des équipements. Ce défi appelle à une réponse concertée entre industriels, aménageurs et pouvoirs publics.
Des usages numériques toujours plus importants et concentrésStreaming, cloud, télétravail, IA, objets connectés : les besoins en connectivité explosent, notamment dans les zones urbaines denses. Ces usages créent une pression croissante sur les infrastructures numériques (data centers, antennes, réseaux), souvent invisibles mais essentielles. Or, les villes manquent d’espaces, les réseaux saturent, et les équipements peinent à suivre.
Ce déséquilibre alimente une double tension : entre vitesse des usages et lenteur de l’aménagement, mais aussi entre besoins technologiques et acceptabilité locale. Les antennes sont essentielles à la connectivité mobile, mais suscitent parfois le rejet en raison de leur visibilité ou de leurs impacts perçus.
Construire une gouvernance locale de la connectivitéLe développement d’une connectivité résiliente passe par une stratégie de mutualisation et d’anticipation. Des acteurs comme TOTEM (Tower Company) proposent des modèles partagés, mutualisant les infrastructures entre opérateurs pour limiter l’emprise au sol, améliorer l’efficacité énergétique et faciliter l’acceptabilité locale.
Les collectivités doivent désormais intégrer ces infrastructures comme des éléments à part entière de leur politique d’aménagement. Cela suppose de décloisonner les réflexions entre urbanisme, environnement, numérique et transition énergétique. C’est aussi un enjeu de planification stratégique : implanter, réguler, concilier les usages et créer des modèles contractuels équilibrés.
Ce modèle permet également d’innover sur le plan environnemental. Des initiatives comme celles de Demet’air proposent des infrastructures végétalisées, conciliant performance réseau et intégration paysagère.
Une nouvelle grammaire pour aménager la ville connectéeRépondre à l’explosion des usages numériques impose une vision industrielle et territoriale nouvelle. La connectivité ne peut plus être pensée comme un simple service technique, mais comme un pilier d’aménagement stratégique. Coopération, innovation et régulation locale sont les clés pour articuler usages, performance et durabilité.
Dans un contexte de vieillissement de la population et compte tenu d’inégalités persistantes, les femmes sont en première ligne du combat de santé publique face aux maladies cardiovasculaires. Il apparait donc crucial de mettre en lumière les causes et l’impact réel des maladies cardiaques, notamment structurelles, répandues chez les femmes.
Une urgence de santé publique trop méconnueEn France, les maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, insuffisances cardiaques, etc.) représentent la deuxième cause de mortalité et la première chez les femmes. Véritable urgence de santé publique, elles étaient à l’origine de 400 décès par jour en 2019, soit 150 000 décès par an dans notre pays. Or les Français ne sont pas tous égaux face à ces pathologies : dans un contexte de vieillissement de la population, les maladies cardiaques dites structurelles forment une véritable « épidémie silencieuse » qui touchent en particulier les femmes.
Mieux prévenir pour mieux vieillir : une priorité stratégiqueFace à ce constat, l’Institut Choiseul souhaite se saisir des enjeux relatifs à la santé cardiaque, qui cristallisent l’avenir du « bien-vieillir » dans notre pays. Dans un nouveau Briefing, les causes et l’impact réel des maladies cardiovasculaires sont explorées, assorties de propositions concrètes destinées à nourrir la stratégie des autorités publiques, ainsi qu’à sensibiliser le grand public aux actions de prévention à instaurer.
Pourquoi cette étude ?Pour sensibiliser les décideurs et ouvrir la voie à des actions concrètes, ce Briefing propose trois pistes d’action rapidement mobilisables :
Longtemps considérée comme un simple exercice patrimonial ou commémoratif, la mémoire d’entreprise s’impose aujourd’hui comme un actif stratégique. Elle permet non seulement de consolider l’identité, de renforcer la cohésion et de valoriser le récit d’une organisation, mais aussi de nourrir sa gouvernance, son attractivité et sa capacité à se projeter dans l’avenir.
Un outil de pilotage au service de la stratégieFace aux bouleversements économiques, technologiques et sociaux, les entreprises sont appelées à réaffirmer leur cap, leur utilité et leur vision. Dans ce contexte, la mémoire devient un instrument de pilotage stratégique, capable d’ancrer les décisions dans une histoire longue, de repérer les cycles passés, les succès reproductibles ou les crises fondatrices.
Mobilisée avec méthode, elle permet d’éclairer les choix de long terme, de détecter les éléments de continuité qui ont fait la résilience de l’entreprise, et de mieux comprendre les ruptures. À travers ses archives, ses témoignages, ses repères symboliques, elle aide à bâtir un diagnostic stratégique plus profond, enraciné dans l’expérience.
Cette mémoire peut aussi renforcer la légitimité des projets de transformation. En s’inscrivant dans une histoire collective, les nouvelles orientations sont mieux comprises, acceptées et partagées. Elle joue alors un rôle de boussole et de pont entre passé, présent et futur, dans un monde où l’incertitude est la norme.
Un récit collectif pour engager et différencierAu-delà de son utilité stratégique, la mémoire d’entreprise est un vecteur puissant de mobilisation interne et de différenciation externe. En interne, elle contribue à construire une culture partagée, à souder les équipes autour de valeurs communes, à renforcer le sentiment d’appartenance et à donner du sens à l’action quotidienne. C’est un outil RH à part entière.
Dans un marché du travail concurrentiel, la mémoire devient un levier d’attractivité pour les talents, notamment les jeunes générations en quête de sens, d’authenticité et d’histoire. Elle donne à voir les engagements réels de l’entreprise dans la durée, bien au-delà des discours de circonstance.
En externe, elle alimente un récit différenciant et légitime, qui nourrit l’image de marque, renforce la crédibilité de l’entreprise, et permet d’incarner ses valeurs auprès de ses parties prenantes. Elle devient ainsi un outil de soft power, valorisant l’entreprise dans ses territoires, ses secteurs et ses écosystèmes.
Encore faut-il structurer cette mémoire, l’archiver, la transmettre et la faire vivre. Cela suppose des moyens, des expertises, et une gouvernance spécifique. Trop souvent cantonnée aux services communication ou RH, elle gagnerait à être pleinement intégrée à la stratégie globale de l’entreprise.
Faire vivre un patrimoine immatériel d’avenirDans un monde où tout s’accélère, où les repères s’effacent, où la volatilité devient norme, la mémoire d’entreprise est une ressource rare et précieuse. Elle permet de construire un futur cohérent à partir d’un passé assumé. Encore faut-il la considérer comme un actif vivant, à structurer, activer et transmettre. Loin d’un simple retour nostalgique, elle devient un levier de gouvernance, d’engagement et d’impact pour les entreprises qui veulent durer.