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Défense

Confusion autour du sort des aéronefs de la force aérienne afghane encore en état de vol

Zone militaire - Tue, 17/08/2021 - 15:12

Il y a trois semaines, des élus afghans ont fait part de leurs préoccupations au sujet de l’avenir de leur force aérienne, qui était alors d’autant plus très sollicitée pour contrer l’offensive menée par les talibans que le soutien aérien jusqu’alors fourni par les États-Unis venait de prendre fin. En outre, le retrait américain posait...

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Le premier A400M allemand envoyé à Kaboul n’a pu évacuer que sept personnes

Zone militaire - Tue, 17/08/2021 - 12:26

Maintenant que les talibans contrôlent de Kaboul, les services diplomatiques de plusieurs pays occidentaux, à commencer par ceux des États-Unis, ont été relocalisés à l’aéroport de la ville, où affluent de nombreux civils afghans craignant d’être menacés par les nouveaux maîtres du pays. Ce qui, dans la journée du 16 août, a donné lieu à...

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La Navy Cross pour un commando de l'USMC qui a secouru son camarade français en Irak

Lignes de défense - Tue, 17/08/2021 - 10:03

Un ex-soldat du Marine Forces Special Operations Command (MARSOC) va recevoir la Navy Cross le 26 août à Camp Lejeune; il a secouru plusieurs de ses camarades blessés lors d'un échanges de tir en Irak le 8 mars 2020. Les événements ont eu lieu à une soixantaine de kilomètres au sud de la ville d'Erbil.

Le sergent Nicholas J. Jones commandait un petit élément mixte franco-américain qui s'est retrouvé sous un feu intense venant de grottes occupées par des djihadistes. Il a raconté dans un vidéo (à voir ici) que "les portes de l'enfer s'étaient ouvertes derrière lui. Ce fut le chaos et tout de suite un opérateur des forces spéciales US a été blessé". 

Le récit de 52 minutes est à écouter ici.

Les tirs ont aussi atteint deux autres Marine Raiders et un membre des FS français (blessé à la jambe et à la tête) que le sergent Jones est allé secourir sous le feu après avoir mis sur pied une contre attaque.

Deux Marines sont morts des suites de leurs blessures. Un communiqué de l'USMC l'a confirmé peu après (lire ici).

Pour sa part, Jones a été blessé à la jambe, évacué et réformé. Pour cet acte de bravoure, il a reçu la Purple Heart:

 

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Premier vol d'évacuation réussi à Kaboul

Le mamouth (Blog) - Tue, 17/08/2021 - 09:49

Un premier vol militaire français a pu évacuer des ressortissants cette nuit. Il s'agit d'un Airbus de

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L’avion américain dédié à la détection de particules radioactives a effectué une mission en Méditerranée

Zone militaire - Mon, 16/08/2021 - 18:19

Doté d’équipements permettant de détecter et de collecter des particules radioactives et mis en oeuvre par le 45th Reconnaissance Squadron de l’US Air Force, l’avion WC-135 « Constant Phoenix » enchaîne les missions aux objectifs mystérieux depuis qu’il est arrivé à Mildenhall [Royaume-Uni] à la fin du mois de juillet. Le déploiement d’un tel appareil en Europe...

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Afghanistan : La victoire des talibans va-t-elle dans le sens des intérêts de la Chine, de la Russie et de l’Iran?

Zone militaire - Mon, 16/08/2021 - 17:25

Si les ambassades de nombreux pays occidentaux, notamment ceux appartenant à l’Otan, ont fermé leurs portes à Kaboul devant l’avancée des talibans, ce n’est pas le cas de celles de la Russie et de la Chine… Et, visiblement, leur services continuent à fonctionner comme de rien n’était, ce 16 août. D’autant plus que Moscou et...

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Vers une commande de six patrouilleurs côtiers de gendarmerie

Lignes de défense - Mon, 16/08/2021 - 17:23

Un avis pour des demandes candidatures, en date du 16 août, porte sur "le développement, la réalisation et la fourniture de patrouilleurs côtiers, qui seront inscrits au registre des bâtiments de guerre de la Marine nationale". Ces bâtiments exerceront "des missions de défense maritime du territoire et d'action de l'état en mer de la Gendarmerie maritime en métropole et en outre-mer".

Ces patrouilleurs côtiers de gendarmerie seront basés dans les bases navales militaires de Cherbourg, Lorient, Toulon, Pointe-À-Pitre et Papeete.

L'avis porte aussi sur des prestations de maintien en condition opérationnelle de ces bâtiments et réalisation de prestations associées. 

Selon l'avis, "ces bâtiments dont la coque sera en acier ou en aluminium, auront une longueur inférieure ou égale à 46 mètres et une vitesse d'environ 20 noeuds. Chaque patrouilleur sera équipé d'une embarcation rapide d'intervention, de moyens optroniques et d'affûts permettant de mettre en oeuvre une mitrailleuse 12,7. Ils pourront transporter des armes de petit calibre et des munitions. Ces bâtiments pourront avoir des missions d'une durée approximative de 7 jours sans ravitaillement". 

De 2 à 6.
Dans un post du 3 avril 2020, j'avais signalé le projet de la gendarmerie de s'équiper en PGC (lire ici). On en revient en réalité au projet de 2019 avec un achat portant sur 6 unités pour remplacer les 4 PGC actuels.

 

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L’Allemagne va envoyer « plusieurs centaines de soldats » à Kaboul pour évacuer 10 000 civils afghans

Zone militaire - Mon, 16/08/2021 - 15:44

Dix jours à peine après avoir conquis leur première capitale provinciale, les talibans sont désormais les maîtres de Kaboul… Et le président afghan, Ashraf Ghani, en fuite, probablement au Tadjikistan, a admis sa défaite et justifié son départ en disant avoir voulu éviter un « bain de sang ». Cela étant, et alors que de nombreuses ambassades...

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La République de Chypre envisage de revendre ses hélicoptères d’attaque Mi-35P à la Serbie

Zone militaire - Mon, 16/08/2021 - 12:20

En 2001, et afin de dissuader la Turquie de provoquer un éventuel incident militaire durant les négociations alors menées en vue de son adhésion à l’Union européenne [UE], la République de Chypre fit l’acquisition de 12 hélicoptères d’attaque et de transport Mil Mi-35P [version « export » du Mil Mi-24P « Hind F] auprès de la Russie. Depuis,...

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Fenêtre étroite pour Apagan

Le mamouth (Blog) - Mon, 16/08/2021 - 08:57

L'état-major des armées (EMA) a annoncé hier soir le lancement d'une opération d'évacuation de

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Sauve qui peut. Un pont aérien s’organise pour évacuer de Kaboul ressortissants européens et employés afghans (v3)

Bruxelles2 - Mon, 16/08/2021 - 08:45

(B2) Dans la foulée des Américains, les alliés européens ont décidé de déployer plusieurs moyens militaires aériens pour évacuer, en priorité, leurs ressortissants d’Afghanistan, ainsi que certains personnels locaux. Un mouvement planifié il y a quelques jours, mais accéléré et exécuté un peu en catastrophe

Arrivée sur l’aéroport de Kaboul des forces britanniques de la 16e AAB (MOD UK)

Les évacuations sont basées sur l’aéroport de Kaboul dont la sécurité est assurée par les forces turques avec le renfort important d’Américains (cf. encadré)

Royaume-Uni : 600 militaires déployés (opération Pitting)

Le gouvernement britannique, sous le feu de la critique, a déclenché dès le vendredi (13 août) son opération ‘Pitting‘. 600 militaires de la 16 Air Assault Brigade (brigade parachutiste) sont partis sur place ce week-end. Ils sont accompagnés d’une petite équipe de fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, chargé d’assister les diplomates britanniques, de « rationaliser le traitement des nouveaux visas et autres documents nécessaires aux ressortissants britanniques, aux anciens employés britanniques et aux autres personnes éligibles » et d’aider le personnel diplomatique en poste à Kaboul. Cette politique afghane de réinstallation et d’assistance (dite ARAP), a permis de rapatrier « plus de 2000 employés locaux » selon le ministère de la Défense.

Tchéquie : un premier avion a quitté Kaboul

Prague a déclenché l’alerte assez vite. Un Airbus A319 de l’armée tchèque a réussi à quitter Kaboul dimanche (15 août). À son bord, « 46 Tchèques et nos collègues afghans, y compris femmes et enfants » selon Jakub Kulhanec, le ministre des Affaires étrangères. L’avion a atterri à Prague lundi matin. Il n’a pas voulu donner « pour le moment » plus de détails, avant la fin de l’opération de sauvetage. « Compte tenu de la situation sur KAIA [l’aéroport de Kaboul], c’est un miracle » a ajouté, via Twitter, Jan Hamacek, le ministre de l’Intérieur. Une deuxième rotation est en cours.

France : à partir des Émirats arabes unis (opération Apagan)

Paris a choisi de s’appuyer sur sa base dans les Émirats arabes unis, pour son opération d’évacuation, dénommée ‘Apagan’. Deux avions de transport — un C130 et un A400M — , ont décollé dans la nuit de dimanche à lundi (15/16 août) et lundi matin, a annoncé le ministère français de la Défense dimanche (15 août). Direction : la base aérienne 104 (BA104) d’Al Dhafra (EAU). Renforcé par des militaires des forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis, ils vont effectuer des norias entre la base et l’aéroport de Kaboul. Première rotation prévue dès ce lundi 16 août. Les personnes évacuées seront accueillies et hébergées au sein de la base. Et les ressortissants français transportés ensuite vers la métropole par des avions longue distance de type Airbus A330 Phénix. Sur place, la France a assuré la « protection du chef de la délégation de l’Union Européenne », l’ambassadeur von Brandt et a également « apporté protection aux collaborateurs afghans de la représentation européenne », selon le président français Emmanuel Macron.

Le premier A400M français a atterri à Kaboul dans la nuit de lundi à mardi, amenant forces spéciales vers l'Afghanistan et repartant ensuite vers Abu Dhabi où il a atterri mardi matin (17 août)

Allemagne : des navettes programmées à partir de l’Ouzbékistan

Berlin a annoncé dimanche (15 août) l’envoi d’un premier avion de transport A400M pour rapatrier les citoyens allemands, le « personnel local et les autres personnes devant être mises en sécurité » selon les mots d’Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre allemande de la Défense. Des personnels de la DSK, la Division Schnelle Kräfte (ou division de réaction rapide), sont à bord afin d’assurer la protection. Le premier avion a décollé de Wunstorf ce lundi matin, selon notre confrère Thomas Wiegold de Augengeradeaus, suivis immédiatement de deux autres. Les A400M feront la navette entre Kaboul et Tachkent en Ouzbékistan. Des avions civils prendront alors le relais. Un Airbus A310 a décollé aussi de l’aéroport de Bonn-Cologne pour acheminer matériel et personnel de soutien vers l’Ouzbékistan.

Après avoir tourné en rond plusieurs heures pour obtenir autorisation d'atterrir, le premier A400M allemand est reparti de Kaboul avec seulement 7 personnes à bord ! selon la radio allemande. Gros bug et mini-scandale en Allemagne.

Espagne : à partir de Dubai, en soutien au personnel européen également

Madrid a annoncé dimanche (15 août) accélérer ses plans d’évacuation d’Afghanistan. Deux avions de transport A400M partent pour Dubaï afin de rapatrier « le personnel de l’ambassade espagnole, les Afghans et leurs familles qui ont collaboré avec notre pays » annonce le ministère des Affaires étrangères. Les Espagnols devraient aussi assurer l’évacuation du personnel européen et local de la délégation de l’UE à Kaboul.

Belgique : quatre avions

Le gouvernement a décidé lundi (16 août), l’envoi de quatre avions — un avion de transport A400 M, deux avions C130, un avion de type transport VIP Falcon7X — ainsi qu’un détachement NEO (non-combattant evacuation operations). Objectif : assurer l’évacuation aérienne « pour les ayants-droit » à partir de l’aéroport de Kaboul. Opération pilotée par le ministère des Affaires Étrangères, en coopération avec le secrétariat à l’Asile et à la Migration.

Pays-Bas : un avion

L’avion militaire envoyé pour l’évacuation de Kaboul a été « retardé jusqu’à nouvel ordre. L’autorisation d’atterrir a été reportée. Au sol, la priorité est donnée à l’envoi de renforts pour la sécurité aéroportuaire », indique la défense néerlandaise lundi (16 août) en soirée.

NB : plusieurs autres pays ont réussi à mener l’évacuation de leur personnel (Finlande, Pologne, …), sans envoyer de moyens aériens propres, en recourant aux moyens américains déployés sur place.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Un mouvement enclenché par les Américains Sur décision de Joe Biden, les Américains ont décidé le 12 août le redéploiement de plus de 6000 hommes. Aux 650 militaires encore sur place, deux bataillons de Marines et un bataillon de l'armée de terre, soit environ 3000 personnels, les ont rejoint sur la zone sécurisée de l'aéroport de Kaboul 'Hamid Karzai'. Ils ont pour objectif d'assurer le rapatriement dans l'ordre du personnel diplomatique US et « d'accélérer l'évacuation des demandeurs de visa d'immigrant spécial afghan » (SIV). Ils auront aussi la capacité de faciliter l'extraction du personnel si nécessaire, selon le porte-parole du Pentagone, John F. Kirby (qui s'exprimait face à la presse jeudi). À cela s'ajoute l'envoi d'un élément de soutien conjoint de l'armée de l'air américaine d'environ 1000 personnes au Qatar (dans un premier temps) pour faciliter le traitement des candidats SIV. Le déploiement d'équipes de combat de la brigade d'infanterie de Fort Bragg au Koweït (soit entre 3000 à 3500 militaires), est aussi prévu. Ils sont prêts à intervenir et assurer une sécurité supplémentaire à l'aéroport « si nécessaire » selon John F. Kirby. Cette opération « temporaire, ciblée » devrait durer « jusqu'au 31 août ». Elle n'est cependant « pas considérée comme une mission NEOopération d'évacuation de non-combattants » affirme Kirby. Elle ne remet pas en cause la décision de retrait, insiste-t-il. Une fois cette mission terminée, le Pentagone prévoit d'avoir moins de 1000 soldats américains sur le terrain « pour soutenir la présence diplomatique à Kaboul ». Ces militaires sont placés sous l'autorité du rear-admiral (contre-amiral) Peter Vasely, ancien chef de la composante des forces spéciales de l'OTAN en Afghanistan et du Special Operations Joint Task Force–Afghanistan.

Mis à jour le 16 août avec les précisions sur les US + les informations Belgique – Pays-Bas (17 août nuit) + les premières rotations (17 août matin) + changement de photo de couverture

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Afghanistan : Le ministère des Armées va être sollicité pour l’évacuation des ressortissants français [MàJ]

Zone militaire - Sun, 15/08/2021 - 19:16

La chute de Saïgon, le 30 avril 1975, avait été immortalisée par une photographie montrant un hélicoptère sur le toit de l’ambassade des États-Unis pour en évacuer le personnel. « En aucun cas vous ne verrez de gens évacués par le toit de l’ambassade américaine en Afghanistan », dira Joe Biden, le chef de la Maison Blanche,...

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Les derniers avions de combat Hunter de la force aérienne libanaise vendus au canadien Lortie Aviation

Zone militaire - Sun, 15/08/2021 - 12:23

Par le passé, les forces aériennes libanaises furent relativement bien équipées. Ainsi, peu après leur création, en 1949, elles ne tardèrent pas à recevoir leurs premiers avions de combat à réaction, dont 16 de Havilland Vampire et autant de Hawker Hunter fournis par le Royaume-Uni. Plus tard, elles furent dotées de 10 Fouga CM-170 Magister...

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Les États-Unis renforcent leurs troupes à Kaboul pour évacuer leurs ressortissants et les civils afghans menacés par les talibans

Zone militaire - Sun, 15/08/2021 - 11:07

Le 11 août, le président afghan, Ashraf Ghani s’est rendu à Mazâr-e Charîf, chef-lieu de la province de Balkh [nord de l’Afghanistan], pour remobiliser ses troupes face à l’avancée fulgurante des talibans, ces derniers venant alors de faire main basse sur plusieurs capitales provinciales du pays, dont Sheberghan, fief du maréchal Rachid Dostom, son ministre...

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Afghanistan. Une sévère défaite de l’OTAN. Une introspection nécessaire

Bruxelles2 - Sat, 14/08/2021 - 19:37

(B2) L’effondrement du gouvernement et des forces de sécurité afghanes, soutenus à bout de bras depuis près de vingt ans par les USA et les Alliés occidentaux, interpelle. Faire reposer l’échec sur la seule tête de Joe Biden est un leurre. Une vraie remise en question s’impose

Joe Biden dans la salle de crise (White House 15 août)

Mettre le tort aujourd’hui sur les Américains pour un départ précipité, comme le font actuellement certains responsables politiques (notamment en Europe) ou observateurs, est un raccourci rapide. S’il y a défaite, c’est d’abord celle du gouvernement afghan de Ashraf Ghani, et de son armée, soutenue par l’ensemble des occidentaux. Le gouvernement Najibullah — soutenu par les Russes — avait tenu trois ans après le retrait russe (en 1989). Le gouvernement Ghani aura tenu à peine quelques semaines en 2021. L’armée afghane, soutenue et formée par les Américains et l’OTAN, s’est écroulée. C’est donc une défaite occidentale dans son ensemble. La plus longue et la plus importante des opérations de l’Alliance atlantique s’achève dans une déroute. L’erreur n’est pas seulement tactique, elle est stratégique.

Un retrait US annoncé et progressif

Déclenché sous Obama

Contrairement à ce qui est indiqué — le retrait militaire américain n’a pas été soudain. Il a été progressif et annoncé. C’était une promesse du Démocrate Barack Obama : en finir avec les guerres déclenchées sous l’ère Bush (Irak et Afghanistan) et ramener tous les boys à la maison. Le 22 juin 2011, le président démocrate annonce le retrait d’un tiers des 100.000 Américains présents sur place (dans le cadre de la coalition ou en solo). Objectif : un retrait total d’ici fin 2014. Une annonce qui cadre avec la campagne électorale pour son nouveau mandat (élections en novembre 2012). Dans la foulée, plusieurs pays, dont la France annoncent leur retrait. En octobre 2015, volte-face, Washington annonce le maintien d’un effectif à un niveau d’environ 10.000 hommes.

Repris par Donald Trump

Durant sa campagne électorale, le Républicain Donald Trump reprend un leitmotiv similaire à celui de son concurrent démocrate : en finir avec les présences militaires inutiles à l’étranger (lire : L’Amérique « en premier », de Trump. Pour l’Europe, un certain langage de la vérité). Là aussi, le terrain a raison de la promesse politique. Le 21 août 2017, le président annonce une « nouvelle politique » pour l’Afghanistan et réaffirme l’engagement et le déploiement de quelques milliers d’hommes supplémentaires. En 2017, l’effectif US atteint toujours 14.000 personnels environ (dont 8500 dans Resolute Support, le reste dans la mission de lutte anti-terroriste). Les retraits futurs seront désormais liés aux « conditions sur le terrain ». Dans la foulée des négociations de paix entamées à Doha avec les Taliban, il reprend son antienne du début et annonce, le 17 octobre 2020, le retour des boys à la maison « d’ici Noël » (« We should have the small remaining number of our BRAVE Men and Women serving in Afghanistan home by Christmas »). De façon plus concrète, le terme est donné à fin avril (avant le 1er mai). Avant son départ, il ordonne le départ de plusieurs centaines de soldats US n’en laissant que 2500 sur place, essentiellement à Kaboul.

Et bouclé sous Joe Biden

L’alternance avec Joe Biden (élu début novembre 2020) ne change pas fondamentalement la donne. Celui qui, sous Obama, en tant que vice-président, a été l’un des plus ardents défenseurs de la décrue militaire en Afghanistan, repousse la date du 1er mai, « difficile » à respecter. Il se donne simplement quelques mois à son entrée en fonction (en janvier 2021) pour valider le retrait prévu par son prédécesseur. Il annonce sa décision le 13 avril 2021, avec un calendrier légèrement étalé. Départ « sans conditions » d’ici au 11 septembre, jour anniversaire de l’attentat du 11 septembre 2001. L’essentiel des troupes étant retiré avant début juillet (et la fête nationale US du 4 juillet). Parler de retrait surprise est donc étonnant…

La fin de l’opération de stabilisation

Ce relais aux forces afghanes a d’ailleurs été entériné par la fin de l’opération de stabilisation de l’OTAN (ISAF) en 2015 et son remplacement par une mission ‘non exécutive’ (Resolute Support ou RSM). Objectif : entraîner, conseiller et assister les forces de défense et de sécurité nationale afghanes (ANDSF). Prévue jusqu’à 2016, cette mission est prolongée ensuite jusqu’à fin 2020 (au sommet de Varsovie), avec un accent mis sur le volet plus tactique. La mission prend fin en mai 2021, avec le retrait des forces occidentales. Tous les alliés approuvent ce retrait ou, du moins, n’expriment aucune critique publique ni ne proposent d’alternative. (Lire aussi : Le retrait de l’OTAN d’Afghanistan décidé. La mission Resolute Support se termine et L’OTAN promet de ne pas abandonner l’Afghanistan. La formation et le soutien continuent).

Un pouvoir et une armée afghane médiocres

Au bout de vingt ans de soutien euro-atlantique à bout de bras, les forces afghanes restent peu efficaces. Le mot est ‘faible’. Même si les informations sont laconiques dans les rapports officiels publics, la réalité suinte.

Un leadership médiocre

L’armée nationale afghane (ANA) a un « leadership médiocre ». Les soldats sont « déçus par les dirigeants qui ne s’occupent pas d’eux avec des congés, des promotions et des salaires ». Il y a des « dirigeants actuels corrompus et/ou incompétents » (rapport Congrès US, 2017).

Une armée en renouvellement permanent

Le taux d’attrition (pertes au combat, désertion et autres départs) est classé « secret défense » par les autorités afghanes (1) (SIGAR US, juin 2021). Mais il reste « à un haut niveau » (PA-OTAN, 2018). On parle d’un taux de 2,8% mensuellement (SIGAR US, juin 2019). C’est-à-dire que l’armée perd chaque année un tiers de son effectif. Le « taux de rotation élevé (de 25 à 30 % par an) « empêche les ANDSF [forces de défense et de sécurité nationale afghanes] de disposer de forces plus expérimentées » (ibid).

… et malmenée par le pouvoir

La cause de ce manque d’entrain des recrues est multiple : « la récurrence des déploiements de longue durée, la perspective de devoir participer à des opérations de combat de façon quasi permanente et les conditions de vie difficiles », ainsi que l’obligation pour les soldats de servir hors de leur région d’origine (ibid). Sans compter « la fraude et la gaspillage » récurrents en Afghanistan, qui touchent également les forces de sécurité (GAO US, 2021).

Des insuffisances capacitaires

Résultat, les forces armées souffrent de certaines lacunes et dépendent de leurs alliés pour les moyens d’action essentiels : renseignement, surveillance et reconnaissance (ISR), systèmes d’artillerie, appui feu aérien, soutien logistique, notamment de moyens aériens d’évacuation médicale (Défense US, 2017). Ce, malgré un apport financier notable. Pas moins de « 84 milliards $ » ont été investis dans la sécurité par le seul gouvernement américain, en 17 ans de 2002 à 2018 (GAO US, 2021) !

Une surévaluation des capacités

Les forces alliées avançaient cependant dans le brouillard sur l’efficacité de leur soutien. Les USA et les conseillers de la coalition avaient « peu de contacts directs » avec les unités conventionnelles « sur les lignes de front ». Conséquence, le ministère de la Défense s’appuyait, pour évaluer les capacités tactiques des unités formées sur des « auto-évaluations, qui, selon les responsables du DOD, pourraient ne pas être fiables » (GAO US, 2018).

Le déni occidental et l’effet boomerang de la propagande

Certes, la ‘lingua‘ officielle des militaires a longtemps tenté de donner le change. De retour de Kaboul, en février 2018, le général US Curtis Scaparrotti, commandant suprême des forces alliées en Europe (SHAPE), se dit ainsi convaincu que « les Taliban ne pourraient l’emporter sur le champ de bataille » ! Cette ‘propagande’, à destination de l’extérieur, a abouti à une forme d’auto-conviction qui explique sans doute aujourd’hui l’effet de ‘surprise’ devant la rapidité de l’avancée talibane.

Des erreurs en cascade

La défaite face du pouvoir afghan n’est donc pas tellement un problème de soudaineté du retrait, mais plutôt de sa tardiveté et d’erreurs stratégiques. Une présence de plusieurs années aurait-elle changé la donne ? Pas sûr du tout.

Un objectif de guerre fluctuant

L’opération entamée en 2001, au lendemain des attentats du 11 septembre à New-York (World trade center) et Washington, conçue au départ comme une opération anti-terroriste anti-Ben Laden s’est muée en une opération de transformation civilo-militaire d’un pays, sensé être un État tampon entre un Iran ‘maléfique’ et des républiques d’Asie centrale jugées trop proches de Moscou.

Une absence de stratégie de sortie

La stratégie de sortie a été très floue, avec des calendriers sans cesse remis en cause, ou réétalés dans le temps, donnant l’impression aux autorités afghanes que l’engagement occidental était ad vitam aeternam. Elles ne se sont pas vraiment préparées au départ.

Une formation déficiente

L’effort entrepris depuis 2002 pour former et encadrer une armée nationale afghane était-il utile, efficace, solide ? Le concept choisi d’une armée ‘nationale’ nombreuse était-il valable ? N’a-t-on pas préféré le nombre à la qualité ? Vouloir solidifier un État très éclaté, en mettant en place une armée nationale, sans se reposer sur l’organisation traditionnelle par province était-il possible ? Etc. Une introspection solide doit être menée au niveau euro-atlantique, pour éviter de répéter les erreurs sur d’autres terrains.

Une capacité d’autonomie européenne limitée

Enfin, cet épisode est l’illustration cuisante que, malgré tous les discours, en cas de forte tension, les Européens sont toujours incapables aujourd’hui d’avoir une autonomie stratégique, aux plans politique comme militaire. Ils n’ont pas pu influencer durablement la stratégie américaine sur place, ni réussir à trouver une autonomie d’action. Durant les différentes réunions de l’OTAN, en 2020 et 2021, ils n’ont pas vraiment critiqué la décision US de retrait. Le principe de ‘tous ensemble’ de l’OTAN s’est transformé dans une règle réaliste ‘les USA impulsent, les Européens suivent‘.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. « USFOR-A continued to classify detailed ANDSF attrition information this quarter because the Afghan government classifies it »
  2. SIGAR = Special Inspector General for Afghanistan Reconstruction

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Un bureau d’études turc dévoile le concept d’un nouveau mini-sous-marin pour les opérations spéciales

Zone militaire - Sat, 14/08/2021 - 15:34

Chargée de la modernisation des sous-marins Agosta 90B que la marine pakistanaise a acquis auprès de la France, la société d’ingénierie turque STM [Savunma Teknolojileri Mühendislik] connaîtrait quelques difficultés, à en croire un titre de la presse indienne… le chantier concernant le PNS Khalid ayant pris du retard à cause de la pandémie de Covid-19,...

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La marine sud-coréenne a reçu son premier sous-marin lanceur de missiles de type « Dosan Ahn Changho »

Zone militaire - Sat, 14/08/2021 - 14:36

Quand il accepte des transferts de technologie pour remporter un marché à l’exportation, un industriel prend souvent le risque de se retrouver un jour ou l’autre face à un nouveau concurrent. C’est peu ou prou ce qui est arrivé à Howaldtswerke-Deutsche Werft [HDW], filiale du constructeur naval allemand ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS]. Ainsi, dans le...

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Comment bien choisir son matériel airsoft ?

Aumilitaire.com - Sat, 14/08/2021 - 14:28
L’airsoft est une discipline très en vogue qui consiste à user d’armes factices ou de répliques pour reprendre les conditions réelles de combat. Chaque équipe doit réaliser une mission prédéfinie : capture de drapeau, protection de VIP, défense du territoire… Et pour se plonger dans des situations de combats réels, les participants s’équipent comme de […]
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Un navire militaire français « fantôme » repéré dans les eaux taïwanaises

Zone militaire - Sat, 14/08/2021 - 12:06

Outil d’aide à la navigation, le Système d’identification automatique [AIS, pour Automatic Identification System] permet de connaître – du moins en théorie – la position, le cap et la vitesses des navires en temps réel. Ces derniers sont ainsi équipés d’un transpondeur AIS, constitué d’un récepteur GPS et d’un émetteur de données en VHF. Celui-ci...

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Dans la gueule du loup, avec Anne Nivat

Bruxelles2 - Sat, 14/08/2021 - 09:55

(B2) Direction Grozny, Nice et Falloujah, avec l’intrépide Nina. Trois pays, trois villes, trois histoires, avec un point commun : un sentiment de révolte puissant.

Nina, jeune reporter de guerre, est partie voir la guerre, comme elle le dit elle-même, en Tchétchénie. Fin 1999, la guerre bat encore son plein dans cette république russe, aux frontières de la Géorgie. Aux côtés de Mahmoud, elle vit les bombardements, et nous emmène au fil de ses rencontres avec la rébellion tchétchène, et les forces de sécurité russes.

Autre lieu, autre époque : Nice, en 2021. Elle rencontre Abdel, dans un café. Il lui raconte son histoire, comment il est parti à Falloujah, en Irak, et pourquoi. C’est une autre sorte de rébellion : « J’me suis dit, et moi, ma vie, mes vingt ans, j’en fais quoi ? C’était aussi une façon de m’opposer à mes parents, des musulmans non pratiquants. Je voulais leur démontrer que pour moi, ils s’étaient soumis. Moi j’avais vingt ans, et j’voulais pas subir. Tout ça s’est mélangé dans ma tête. Partir, ok, mais fallait une bonne raison… Ou alors une mauvaise… Partir défendre mes frèrres musulmans qui étaient dans la merde pourrait me donner un but, comme une sensation d’exister… » Alors, Abdel commence à regarder des vidéos de massacres d’enfants et de femmes sunnites en Irak. Son désir de vengeance le pousse à partir. Partir faire la guerre à vingt ans, il trouvait ça « classe ! ». Peu après il comprend : la guerre, c’est dégueulasse. C’est la désillusion pour le jeune homme. 

L’histoire d’Abdel fait replonger Nina dans ses souvenirs de Falloujah, à la même période. Là bas, nous assistons avec elle aux affrontements entre Américains et Iraquiens.

Les trois personnages confrontent leurs idées sur la guerre, sur la rébellion, les sentiments qu’elles provoquent avant, pendant et après, partagent leurs souvernis sur l’horreur de ce qu’ils ont vu et vécu. Ils nous prennent par la main, nous présentent à leurs rencontres, leurs peurs. Et dévoilent un bout de leur histoire, une fiction certes, mais certainement peu éloignée de la réalité de milliers de personnes dans le monde.

« Dans la gueule du loup », BD de Anne Nivat, Jean-Marc Thévenet et Horne. Editions Marabout, 119 pp, 19,95 euros.

(Aurélie Pugnet)

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