(B2) Dans le Berlin d’après guerre, David Bermann et quelques amis juifs n’ont qu’une envie : vivre — Hitler est mort mais nous sommes vivants » dit David à ses amis — ; fuir le pays — Ils veulent d’immigrer en Amérique ; s’enrichir — pour avoir suffisamment d’argent pour vivre outre Atlantique.
Ils trouvent un moyen rapide pour se faire de l’argent : vendre du linge de maison, le double, le triple, du prix réel (au mieux)… en utilisant toutes les ficelles du commerce à domicile : conviction, séduction, réduction …
Tout va bien jusqu’à ce que les services de renseignement américains mettent la main sur David (Moritz Bleibtreu), le soupçonnant de ne pas avoir vraiment raconté toute la vérité, de ne pas avoir été interné et d’être en fait un agent du régime nazi. L’agente US Sara Simon (Antje Traue) le passe au grill, se pinçant les lèvres pour ne pas céder à la séduction de son client et ne pas rire aux blagues de son « client ».
— Comment êtes-vous arrivés au camp de Sachsausen ?
— Je suis arrivé en limousine avec chauffeur
L’humour, grinçant, marque ce film, de Sam Garbarski, présenté en avant-première au Festival de Berlin 2017, Prix du Public au Festival international du film norvégien de Haugesund. On surfe entre la tragédie de l’horreur des camps nazis et le rire d’une bande de joyeux écumeurs de portefeuilles.
Toute la complexité de l’époque surgit cependant au hasard de cet interrogatoire qui rythme le film. La version de départ se trouve ébranlée par les faits amenés par l’enquêtrice américaine, au point qu’on a quelques doutes sur la version du principal acteur du film.
(NGV)
Sortie : sur les toiles en Belgique, prochainement en France
(B2) L’agence Anadolu, l’agence de presse proche du gouvernement turc, a révélé vendredi les positions de l’armée française. Une révélation qui survient quelques heures à peine après que le président français Emmanuel Macron ait reçu à l’Élysée des cadres kurdes (lire : Des renforts français au nord de la Syrie. L’Élysée dément du bout des lèvres mais offre sa médiation).
Inutile de chercher trop loin d’où vient cette information classée défense. Tous les regards se tournent vers Ankara, avec qui l’agence Anadolu entretient des rapports étroits. La raison de ce courroux ne doit pas non plus être très difficile à chercher. Le soutien à peine déguisé du président Macron aux FDS n’a pas vraiment plu au président Erdogan. Entre alliés de l’OTAN, la révélation de telles informations est pourtant pour le moins étrange.
70 militaires français dans le nord de la Syrie
Selon des sources d’information locales « fiables » de l’agence Anadolu, « plus de 70 militaires membres des forces spéciales françaises sont présents dans le nord de la Syrie », sous l’égide de la Coalition internationale anti-Daech, dans les zones tenues par les Forces démocratiques syriennes, en grande partie composées par les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), considérées par Ankara comme des forces ‘terroristes’ car proches du PKK turc.
Réparties dans cinq bases
Les forces françaises sont réparties dans « cinq bases » : à Ayn el Arab (Kobané), au Mont Mashtnour (Sud) dans le district Sirrin, dans le village d’Ayn Isa, et dans l’usine française de fabrication de ciment, Lafarge, dans le village de Harb Ishq. C’est près de ce village que les Américains ont établi une base aérienne militaire ; une base qui accueille également des soldats français. Ils sont aussi présents « à Raqqa avec 30 militaires ».
(carte et légende : agence Anadolu)COS, CPA et RPIMa
Hormis les membres du commandement des opérations spéciales (COS) présents depuis deux ans sur le terrain et qui coopèrent avec les Kurdes de l’YPG, « se trouvent également sur le territoire syrien des troupes françaises issues du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) » de l’armée de terre, et des éléments « du commando parachutiste de l’air n° 10 (CPA 10) » de l’armée de l’air. Ces forces sont, « selon les rapports » turcs, positionnées en Iraq, il s’avère qu’elles se rendent souvent dans le nord de la Syrie à travers le passage frontalier de Simelka. Les entrées et sorties de ces derniers sur le territoire syrien, en provenance d’Irak, ont augmenté au cours des trois derniers jours, selon « des sources locales » de Anadolu.
(NGV)
mis à jour le 1.4. correction cartographique
Commandes de Rafale, de F-15 et d’Eurofighter Typhoon… La boulimie du Qatar pour de nouveaux avions de combat interroge. Et certains avancent que l’émirat pratique la diplomatie du chéquier pour s’attacher le soutien des puissances occidentales alors qu’il est brouillé avec les autres monarchies sunnites du golfe arabo-persique (GAP). Le Koweït n’est pas dans la […]
Cet article Le Koweït se rapproche d’une commande de 28 avions F/A-18 Super Hornet auprès de Boeing est apparu en premier sur Zone Militaire.
(B2) Voici les dernières nouvelles des missions et opérations déployées au titre de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l’Union européenne…
Sikasso (Mali). Fin de la formation de la 8e Région militaire
Exercice d’entraînement de tir (crédit : EUTM Mali)
Pendant cinq semaines, EUTM Mali a organisé une mission à destination de la 8e région militaire des forces armées maliennes (FAMa). Elle s’est déroulée dans la région de Sikasso, près de la frontière avec le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’équipe d’entrainement de la coalition militaire (Coalition military assistance training team ou CM ATT). Une formation qui s’inscrit dans le reformatage de la mission EUTM qui forme surtout les formateurs (officiers et sous-officiers) et dispense des formations spécialisées aux FAMa, comme par exemple les « tactiques de base, la réaction au contact, l’attaque improvisée et point de contrôle ». Parmi les cours dispensés : l’informatique, le sauvetage au combat et les droits de l’Homme. Cette mission, qui s’est achevée le 14 mars, a aussi été une opportunité pour les formateurs européens « d’apprendre des bonnes qualités et de l’expérience des Maliens » selon le communiqué.
Mogadiscio, Hargeisa (Somalie). Visite aux autorités somaliennes
Rencontre entre les représentants européens et somaliens (crédit : EUCAP Somalia)
Une délégation, composée de responsables du commandement des missions civiles (CPCC) du SEAE, et de Cristina Stepanescu, chef de la mission EUCAP Somalia, a effectué un séjour en Somalie. Objectif : discuter avec diverses autorités. Au ministère de la sécurité intérieure, le 12 mars, les discussions ont porté sur l’architecture de la sécurité maritime, le futur des gardes-côtes somaliens, la mise en œuvre de projets financés par l’Union européenne, ou encore sur les activités de la mission, selon EUCAP Somalia publié après la réunion. Le lendemain, ce sont des sujets juridiques qui ont été abordés, notamment la législation sur la piraterie et la rédaction de lois, signale-t-on à la mission. Au bureau d’Hargeisa, la capitale de la république semi-indépendante du Somaliland, le 15 mars, ils ont voulu « avoir un aperçu du fonctionnement de la mission dans la région ». Le 16 mars, dernier jour de la visite, les représentants européens se sont rendus à Nairobi (Kenya) pour s’entretenir avec le personnel du bureau de soutien EUCAP Somalie.
NB : à noter qu’une rencontre avait déjà eu lieu entre Stepanescu et les autorités du Somaliland à la fin du mois de février. Lire : Dernières nouvelles des missions/opérations PSDC (mars 2018)
Kiev (Ukraine). Des livrets anti-corruption
Brochures anti-corruption financées, conçues et imprimées par EUAM (crédit : EUAM Ukraine)
EUAM Ukraine a réalisé des brochures sur le thème de l’anti-corruption à destination de la police nationale ukrainienne, apprend-on du QG de la mission de conseil basée à Kiev. Ces livrets devraient permettre « de définir ce qu’est la corruption et comment la signaler » selon EUAM Ukraine. Pour Peter Staidl, conseiller principal de la mission sur la lutte contre la corruption, l’objectif de ce document est double : le premier est de « s’assurer que les officiers de police honnêtes peuvent signaler la corruption » et ne commettent pas d’erreurs eux-mêmes. Le second objectif de la brochure est davantage symbolique puisqu’il vise a faire passer « un message clair que la corruption ne sera pas tolérée » et que « la police nationale d’Ukraine est sérieuse dans la lutte contre la corruption. ». Ce sont ainsi près de 50.000 fascicules qui ont été distribués à la police ukrainienne mardi 20 mars. Commentaire : la lutte contre la corruption vient de franchir un grand pas…
Ramallah (Palestine). Renforcer la police de quartier
De nombreux commentaires constructifs ont été obtenus lors des ateliers de discussion (crédit : EUPOL COPPS)
La police palestinienne, avec le soutien de la mission civile de formation de l’UE à la police palestinienne (EUPOL COPPS), a renforcé ses services de police communautaire. En un mot : la police de quartier. Ce renforcement se fait via deux actions : la création d’une unité de coordination et l’élaboration d’une stratégie. Un atelier de deux jours a ainsi été organisé à la mi-mars pour mettre en place ce concept stratégique. Une équipe de terrain sera « responsable de la planification, de la conduite et de la coordination de la formation sur la police communautaire ». Selon Veijo Alavaikko, conseiller de la mission européenne, « il ne devrait pas y avoir de différence entre le concept stratégique et la manière dont les policiers de première ligne se comportent et servent le peuple palestinien ». (Communiqué)
Zagreb (Croatie). Formation aux opérations maritimes
Formation aux opérations maritimes ‘en douceur’ (crédit : Frontex)
L’agence européenne Frontex a organisé le 23 mars sa première formation d’agents de soutien pour les équipes européennes de garde-frontières et de garde-côtes à Zagreb, en Croatie. Y participaient onze États membres de l’UE. Objectif : « faire en sorte que les opérations maritimes Frontex se déroulent en douceur et en toute sécurité ». Un cours similaire avait été organisé il y a un an, le 3 mars 2017, également à Zagreb, afin de renforcer les connaissances des gardes-frontières sur « la gestion des frontières dans le contexte européen ». A l’époque, 13 États membres avaient participé à la formation selon Frontex.
(Informations rassemblées par Claire Boutry)
Renseignement géo-localisé et géo-référencé, traitement de volumes de données toujours plus importants, cyber, intelligence artificielle… Le métier du renseignement évolue et cela n’est pas sans conséquence sur la gestion des ressources humaines des services concernés. Tel est le cas de la Direction du renseignement militaire (DRM), qui se devant être à la pointe dans ces […]
Cet article La Direction du renseignement militaire peine à recruter au sein des armées est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le 11 mars dernier, dans le quartier de Dalciat, à Baie-Mahault [Guadeloupe] un véhicule circulant avec de fausses plaques d’immatriculation et plusieurs fois signalé lors de cambriolages et de vols avec violence, a été repéré par deux gendarmes qui se trouvaient à bord d’une voiture banalisée, près d’une station-service. Quand les militaires – dont le […]
Cet article Guadeloupe : Un capitaine de gendarmerie incarcéré pour avoir tué un délinquant multirécidiviste est apparu en premier sur Zone Militaire.
Selon les dernières évaluations du Pentagone, les coûts d’acquisition et de développement du F-35 s’élèvent désormais à 406,1 milliards de dollars, contre 406,5 milliards l’an passé. Et il est toujours questions de mettre en service 2.456 appareils au sein de l’US Air Force (F-35A), de l’US Marine Corps (F-35B) et de l’US Navy (F-35C). Cependant, […]
Cet article L’US Air Force voudrait que les coûts d’exploitation du F-35 soient équivalents à ceux du F-16 est apparu en premier sur Zone Militaire.
S’agissant des dépenses militaires, la Pologne est un bon élève de l’Otan dans la mesure où cela fait déjà quelques années que son effort de défense est équivalent à 2% de son PIB. Et selon un plan présenté en août 2017, il est question d’aller plus loin encore en portant ce dernier à 2,5% du […]
Cet article La Russie critique la « militarisation croissante » de la Pologne est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le communiqué diffusé par l’Élysée, après la rencontre du président Macron avec une délégation des Forces démocratiques syriennes (FDS) comprenant des représentants kurdes, arabes et chrétiens, n’évoque pas un renforcement militaire dans le nord de la Syrie à Manbij afin d’empêcher l’offensive que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, ne cesse de promettre. Le texte […]
Cet article La France n’entend pas lancer d’opération militaire dans le nord de la Syrie en dehors de la coalition anti-EI est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le 5 septembre 1781, dans la baie de Chesapeake, en Amérique du Nord, les 24 vaisseaux de la marine royale française commandés par le comte François de Grasse infligèrent l’une des rares défaites subies par la Royal Navy au XVIIIe siècle (voire au XIXe siècle…). Cette victoire remportée fut décisive dans la mesure où elle […]
Cet article L’entraînement des pilotes du porte-avions Charles de Gaulle va bientôt commencer aux États-Unis est apparu en premier sur Zone Militaire.
Crédit : FDS – 2016
(B2) Les Français vont-ils s’impliquer davantage diplomatiquement et militairement dans le nord de la Syrie ?
Sur le premier volet, diplomatique, c’est clair. En recevant, jeudi (29 mars), à l’Élysée, une délégation des FDS, les forces arabo-kurdes (ou forces démocratiques syriennes), composée de huit personnes, le président français, Emmanuel Macron, a été particulièrement limpide. Sur le second volet, c’est plus mystérieux. Les Kurdes affirment que ‘oui’, les Français sont plus elliptiques.
Un soutien aux FDS
Emmanuel Macron a, en effet, assuré les « FDS du soutien de la France » afin de « stabilis[er] la zone de sécurité au nord-est de la Syrie ». Un soutien qui a un objectif « prévenir toute résurgence de Daech », et s’inscrit dans deux cadres, celui « d’une gouvernance inclusive et équilibrée », et « dans l’attente d’une solution politique au conflit syrien ». Une phrase qu’on pourrait croire juste destinée à faire beau mais qui prend une autre signification quand on examine ce qu’en disent les Kurdes.
Des soldats français à Minbej
A l’issue de la rencontre, une des représentantes kurdes, Asiya Abdellah, a été plus précise. Elle a ainsi annoncé que la France allait envoyer des soldats à Minbej, prochaine ville que le président Erdogan menace d’attaquer au nord de la Syrie et où des forces américaines sont aussi présentes. « Il y aura l’envoi de nouvelles troupes françaises à Minbej. La coopération va être renforcée », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse, selon l’AFP. Un propos confirmé par le représentant du Kurdistan syrien (Rojava) en France. « Dans le cadre de la sécurisation de la reconstruction du nord de la Syrie, il y aura un renforcement du dispositif militaire français et d’autres pays à Minbej, pour la défense de Minbej », a précisé Khaled Issa qui faisait partie de la délégation reçue à l’Élysée.
L’Élysée dément …
« La France ne prévoit pas de nouvelle opération militaire sur le terrain dans le nord de la Syrie en dehors de la coalition internationale anti-Daech (acronyme de l’EI en arabe) », a affirmé l’Elysée, selon l’AFP. Car la lutte n’est pas terminée. « Il faut poursuivre ce combat ensemble ». Car il y a toujours « des risques de résurgence de Daech ».
… un peu
(Commentaire) On peut noter que ce démenti n’est pas complet. Certes n’y a pas de nouvelle « opération militaire », sauf celles menées dans le cadre de la coalition. Ce qui est logique. La France ne va pas s’engager dans une opération ‘solitaire’ en faveur des FDS, c’est-à-dire contre les forces turques. Mais il n’y pas de démenti d’une présence sur place ni d’acheminer de possibles renforts.
Des forces spéciales déjà présentes en Syrie
Des forces spéciales françaises sont, en effet, déjà stationnées en Syrie. Elles participent discrètement, comme d’autres forces spéciales (britanniques, américaines…), dans le cadre de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, notamment afin de guider les opérations aériennes contre les positions des forces de l’État islamique ou Al Qaida, de former les FDS ou de servir d’officiers de liaison. Mais la France reste ultra discrète sur cette présence et sur le volume déployé. « Il n’y a jamais de communication sur les mouvements de forces spéciales » répète régulièrement le porte-parole de l’état-major des armées, quand on l’interroge sur un fait précis. Ni démenti ni confirmation… sauf exception.
La France offre sa médiation entre Kurdes syriens et Turcs
La France insiste ainsi pour qu’un « dialogue puisse s’établir entre les FDS et la Turquie avec l’assistance de la France et de la communauté internationale », selon le communiqué officiel publié après la réunion. La France « continuera à tout mettre en œuvre, avec les pays principalement intéressés, pour progresser vers une transition politique inclusive en Syrie, seule à même de ramener la paix en Syrie et d’assurer la sécurité de la région » insiste-t-il.
Le combat contre le terrorisme n’est pas terminé en Syrie
Le dirigeant français a voulu aussi rendre un « hommage aux sacrifices et au rôle déterminant des FDS dans la lutte contre Daech ». Un hommage appuyé puisque couché noir sur blanc dans la communication élyséenne. Il a voulu aussi « réaffirm[er] la priorité de ce combat alors que la menace terroriste perdure ». NB : une pique sans le dire à la fois aux Turcs qui pilonnent les FDS mais aussi aux Américains qui se retirent de Syrie.
Une évolution du langage diplomatique
(Commentaire) On peut remarquer que le langage français a, légèrement, évolué depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence. Il n’est ainsi pas fait mention une seule fois du régime de Bachar el Assad, ni de son exclusion de la négociation. Le mot « avec les pays intéressés » permet d’éviter tout le jeu du blâme, courant avec François Hollande (notamment par son ministre Laurent Fabius). La France revient ainsi à une position réaliste si elle veut rester au centre du jeu.
Une Europe, brillant par son absence
On peut saluer la nette volonté française de s’impliquer comme médiateur dans le conflit, sans avoir d’a priori. Cette volonté de rentrer dans le jeu est louable. Mais on aurait pu souhaiter, ou espérer, une initiative européenne. Soutenir Staffan di Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, est bien. Mais cela relève plutôt du service minimum (Lire : Syrie. Pour apaiser l’enfer sur terre, le cessez-le-feu doit être « réalisable » (De Mistura). Tout comme la décision d’envoyer de l’aide humanitaire ou d’imposer des sanctions (lire : Les sanctions de l’UE contre la Syrie : à peine un cautère sur un conflit sanglant). En appeler aux signataires d’Astana est assez révélateur de cette impuissance (lire : Sept ans de guerre en Syrie? Les Européens lancent un appel aux garants d’Astana pour mettre fin au conflit).
L’Europe peut rentrer dans le jeu mais le veut-elle ?
Les Européens auraient cependant les moyens de rentrer dans le jeu, autrement qu’en admonestant le régime de Bachar. Ne pas le faire revient à signer dans notre voisinage une abdication de notre politique diplomatique. Et laisser à la fois Moscou, Ankara et Téhéran, d’un côté ; Ryad et Washington, de l’autre, faire le jeu de la future Syrie. Les Européens étant appelés uniquement à la rescousse pour payer les pots cassés : accueillir les réfugiés ou soutenir leur maintien à distance (Turquie, Liban, Jordanie) ou financer l’aide humanitaire et la reconstruction.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lors de son déplacement à Lorient, où elle a visité que le site de Naval Group et la base navale de Lanester, où est installé le commandement de la FORFUSCO [Force des fusiliers marins et commandos] et six des sept commandos de la Marine nationale, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé la réception, […]
Cet article La Marine nationale a reçu son premier Bâtiment de soutien et d’assistance hauturier est apparu en premier sur Zone Militaire.
Il y a quelques jours, et après la prise d’Afrin, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué que la ville de Tal Rifaat, située à une quarantaine de kilomètres au nord d’Alep, serait la prochaine cible de l’opération « Rameau d’olivier », lancée en janvier par Ankara dans le nord de la Syrie, contre les milices […]
Cet article Syrie/Kurdes : Des forces spéciales françaises pour empêcher une offensive turque à Manbij? est apparu en premier sur Zone Militaire.