(B2) Un hélicoptère français de type Gazelle de la force Barkhane déployé en appui des troupes au sol a été contraint à un atterrissage d’urgence vendredi (14 juin) lors d’une opération dans le sud du Liptako malien, à proximité du Niger, a confirmé lundi (17 juin) l’état-major des armées
Déploiement au Mali (crédit : état-major des armées / DICOD)L’atterrissage a été brutal. Les trois membres d’équipage, blessés, ont été évacués vers l’antenne médicale de Gao, et rapatriés vers la France « par mesure de précaution ». « Leurs jours ne sont pas en danger » précise le communiqué. L’hélicoptère aurait été atteint par des tirs.
Un sous-groupement blindé français de la force Barkhane a sécurisé la zone d’atterrissage permettant l’évacuation des blessés. Le reliquat de terroristes présent dans le secteur a été « mis hors de combat ». Plus d’une vingtaine de terroristes ont été mis hors de combat grâce à cette opération. Les fouilles de la zone effectuées par les militaires français et maliens (FAMa) ont permis de saisir « une grande quantité de ressources parmi lesquelles plus d’une vingtaine de motos, des moyens d’observation et de communication, ainsi que de l’armement ».
L’opération avait démarré jeudi (13 juin). Action menée « en liaison avec les forces armées maliennes (FAMa) et en coordination avec l’armée nigérienne », qui agissait de l’autre côté de la frontière, au sud. Ce sont « les renseignements » recueillis par les Nigériens qui ont apparemment permis de cerner le « groupe armé terroriste ».
En fin de soirée, les commandos héliportés de Barkhane, appuyés par une patrouille d’hélicoptères Tigre et un drone Reaper, « se sont engagés dans une zone boisée dans la région d’Azabara, afin d’affronter directement le groupe terroriste qui y avait été repéré ». Le lendemain, des avions Mirage 2000 sont venus en appui avec « une séquence de frappes sur les positions où l’ennemi s’était retranché », puis un sous-groupement blindé ainsi que les militaires maliens des FAMa se sont déployés.
(NGV)
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Heureux d’annoncer la parution d’un ouvrage auquel j'ai contribué, ayant proposé un texte sur “L’évolution de l’OTAN : des fins de l’Alliance à la fin de l’Alliance“. Vous trouverez ci-dessous les détails de cet ouvrage et de ses nombreux contributeurs.
QUEL PROJET DEMAIN POUR L’UNION EUROPÉENNE D’AUJOURD’HUI ?
Sous la direction de Pierre Pascallon
« Notre monde est-il au bord du gouffre ? » On a pu montrer que le monde des années 2010-2015 n’était plus celui de « la mondialisation heureuse » (A. Minc) marqué par « la fin de l’Histoire » (F. Fukuyama), mais le monde d’une « mondialisation dure ». Force est de reconnaître que ces dernières années ont confirmé ce désordre grandissant : on en vient à parler de « l’affolement du monde » (Th. Gomart). On ne s’étonnera donc pas qu’à l’heure du redéploiement des cartes de la puissance mondiale, l’Union européenne nous montre aujourd’hui le visage d’un vieux continent en plein doute qui doit à nouveau s’interroger sur ses contenus et finalités, à l’horizon 2030-35.
Ont contribué à cet ouvrage : Ludmila CHERENKO, le général (2S) Etienne COPEL, l’Amiral (2S) Jean DUFOURQ, le Recteur Gérard-François DUMONT, Jean-Claude EMPEREUR, Jean-Marc FERRY, le général (2S) Gilles GALLET, Thierry GARCIN, Pascale JOANNIN, Philippe MOREAU-DEFARGES, le général (2S) Olivier KEMPF, Hartmut MARHOLD, Sylvie MATELLY, Jacques MYARD, Pierre PASCALLON, Charles SAINT-PROT, Jacques SAPIR, Irnério SEMINATORE, Hans STARK, Pierre-Emmanuel THOMANN, Alexandre VAUTRAVERS, le Recteur Charles ZORGBIBE.
Pierre Pascallon est professeur agrégé de faculté. Ancien parlementaire, il anime depuis une vingtaine d’années le Club Participation et Progrès, structure de rencontre ouverte et reconnue dans le paysage français des organismes et des institutions s’ intéressant aux questions de défense et aux problèmes géo-stratégiques.
Avant-propos Introduction générale : l’Europe d’hier à aujourd’hui Partie I : le projet demain, à l’horizon 2030-2035, d’une Union européenne rebâtie dans un vaste ensemble euro-atlantiste I.1) Le projet d’Union européenne dans le cadre, demain, d’un vaste ensemble euro-atlantiste : présentation I.2) Le projet d’Union européenne dans le cadre, demain à l’horizon 2030-2035, d’un vaste ensemble euro-atlantiste : débat Partie II : le projet demain, à l’horizon 2030-2035, d’une Union européenne recentrée sur un petit noyau fédéral ouest-européen II.1) Le projet d’Union européenne dans le cadre, demain, d’un petit noyau fédéral ouest-européen : présentation II.2) Le projet d’Union européenne dans le cadre, demain, d’un petit noyau fédéral ouest-européen : débat
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Le site de l’Harmattan avec lien direct vers l’ouvrage : cliquez ici
Broché – format : 15,5 x 24 cm ISBN : 978-2-343-17407-5 • 12 avril 2019 • 286 pages
La Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS) m'a fait le très grand honneur de m'accueillir comme chercheur associé. J'y traiterai surtout des questions de cyber mais aussi d'intelligence artificielle et reviendrai vous raconter, en temps utile, les quelques projets que l'on a dans nos cartables.
Lien vers la page de présentation.
O. Kempf
J'ai peu publié sur l'Algérie dans Egéa, même si j'ai toujours suivi attentivement ce qui se passait dans ce pays si proche. C'est pourquoi il est important de vous signaler le récent dossier, en lecture gratuite, que La Vigie consacre au sujet avec son dossier stratégique n° 11 : L'Algérie, le hirak et la France (daté du 30 mai 2019).
En effet, La Vigie suit attentivement le dossier maghrébin depuis de nombreuses années. Au centre du Maghreb et dans une relation ancienne à la France, il y a l’Algérie. Ce pays proche est un thème d’études régulier du Cercle euromaghrébin de La Vigie (CEM : lien) que nous conduisons depuis plus de deux ans. Ce Cercle réunit pour un échange de vues mensuel et informel quelques spécialistes ou experts intéressés par les questions euromaghrébines et par la perspective stratégique de la Méditerranée occidentale. Il va de soi que le Hirak (le mouvement) déclenché en Algérie depuis plusieurs mois a particulièrement mobilisé le CEM, d’autant plus qu’il entretient des contacts multiples avec des acteurs et chercheurs sur place, ce qui lui offre une vue précise de la situation en Algérie.
Aussi, après avoir été relativement discrets jusqu’ici à ce sujet (tout de même : deux lorgnettes du LV 112 et 115, un article du LV 117, un billet sur le site), il nous semble aujourd’hui opportun de faire valoir nos vues sur ce dossier qui intéresse la France au premier chef.
C’est pourquoi les deux rédacteurs habituels de La Vigie se sont associés la compétence et l’autorité du professeur Kader Abderrahim, maître de conférences à Science Po et membre du CEM.
Voici donc un texte à trois voix qui parle surtout de l’Algérie, mais aussi du Maghreb et de la France.
Cliquer ici pour télécharger l'étude au format pdf.
O. Kempf
La construction du premier des 12 nouveaux bâtiments de guerre des mines commandés par la Belgique et les Pays-Bas débutera en Bretagne sous deux ans. Le contrat, d’un montant de près de 2 milliards d’euros, a été notifié le 22 mai au consortium Belgium Naval & Robotics, formé par les sociétés françaises Naval Group et ECA Group.
Alors que le premier-ministre canadien a annoncé le 22 mai un vaste plan de renouvellement des moyens de la Garde côtière, qui comprendra jusqu’à 18 nouveaux bâtiments, certains programmes de modernisation sont déjà en cours. C’est le cas pour les trois nouveaux navires hauturiers de sciences halieutiques (NHSH) dont le second exemplaire, le Capt. Jacques Cartier, a fait l’objet d’une cérémonie officielle de lancement le 5 juin au chantier Seaspan de Vancouver.
Récemment mis à l’eau par le chantier Gléhen de Douarnenez, l’Atipa, premier des sept nouveaux pousseurs du type PC 6 destinés à la Marine nationale, est arrivé hier à Brest. Il s’est amarré en Penfeld à couple du Macareux, qui illustre lui-aussi le renouvellement des moyens portuaires de la flotte française puisqu’il s’agit de l’un des nouveaux remorqueurs-pousseurs de 10 tonnes (RP 10) réalisés par le groupe BMA et le chantier cherbourgeois CMN.
Beaucoup d’émotion hier matin aux Sables d’Olonne, où une marche silencieuse était organisée en hommage aux trois sauveteurs de la SNSM décédés vendredi dernier, et en soutien à leurs familles et leurs quatre camarades rescapés. Quelques 15.000 personnes se sont réunies et ont marché jusqu’à Tanchet, là où le canot tous temps Jack Morisseau a été jeté à la côte. Devant la plage, des dizaines de bateaux, pêcheurs, plaisanciers et sauveteurs d'autres ports, s’étaient également réunis. L'Elysée a annoncé hier qu'un hommage national sera rendu jeudi aux sauveteurs.
Le GNV Azzura est arrivé à Brest dans la soirée du vendredi 7 juin. Une visite inhabituelle pour ce ferry de l’armement italien Grandi Navi Veloci, qui vient en fait servir d’hôtel flottant durant l’arrêt technique d’un paquebot au chantier Damen. Il s’agit du Seven Seas Navigator de la compagnie de luxe américaine Regent Seven Seas Cruises, filiale du groupe NCLH.
L’ancien RoPax français Monte Cinto vient d’être échoué sur une plage de Chittagong (Bangladesh) afin d’y être démoli. Commandé par la Société Nationale Corse Méditerranée –SNCM- et construit par les Ateliers et Chantiers du Havre, il avait été mis en service sur les lignes entre le Continent et la Corse en 1984. D’une jauge brute de 14798 tonneaux pour une longueur de 136 mètres puis une largeur de 22,50 le Monte Cinto pouvait embarquer 280 voitures et 140 passagers en plus des 1300 mètres linéaires de fret sur deux ponts.