Cet article (B2 Pro) Les réponses de Sylvie Goulard aux eurodéputés est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Audition de Josep Borrell (2). Pour la défense, Agissons et dépensons de manière plus stratégique est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Quand Josep Borrell est sorti de la salle d’audition du Parlement européen, ce lundi (7 octobre), un fait semblait sûr : la diplomatie européenne avait trouvé son chef. Non pas que l’homme ait tout promis. Au contraire, il a été prudent, réaliste, ramenant sa fonction à son juste milieu : assurer la jonction de toutes les politiques étrangères des États membres, essayer de trouver des points communs, donner de la valeur ajoutée au projet européen.
Mais, au-delà de ces mots qui peuvent être communs l’ancien président du Parlement européen a aussi su montrer que, parfois, il valait mieux dire les choses que ne pas les dire. Sur la Russie, sur les États-Unis, sur le voisinage, sur la Syrie, sur Cuba, sur les battlegroups… il a été clair ou du moins aussi clair qu’on peut l’être dans sa position, faisant mouche à chaque fois. Comme quoi diplomatie ne rime avec langue de bois.
© NGV / B2A la fin de l’audition, nombreux étaient ceux qui venaient saluer l’ancien président du Parlement européen, demander quelques mots de plus, comme pour prolonger ce moment. C’est rare lors des auditions. On n’avait pas vu un tel enthousiasme, raisonné, depuis longtemps…L’homme s’attardait discutant avec chacun quelques minutes. Il a fallu ainsi près de 30 minutes avant que le nouveau ‘patron’ puisse à la fois quitter la salle et le couloir, pour tranquillement ensuite cheminer à travers le parc Léopold à pied avec toute son équipe, soulagé, souriant. Espérons…
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire notre compte-rendu complet : Auditions : Josep Borrell passe son grand oral avec élégance. ‘Il faut retrouver le sens de l’initiative et de l’action’
Cet article La diplomatie européenne a (enfin) trouvé son chef est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Auditions : Josep Borrell passe son grand oral avec élégance. ‘Il faut retrouver le sens de l’initiative et de l’action’ est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Désolé de mon silence au cours du dernier mois : la rentrée a été chaude, mais chaude... En clair, j'ai été surchargé de boulot. Je ne m'en plains pas... Mais du coup, j'ai dû délaisser quelque peu égéa, avec pourtant plein de trucs à dire et de nouvelles à signaler.
Bon, je passe demain mardi 8 octobre dans l'émission Décryptage, sur RFI (ici), animée par Anne Cantener (photo ci-dessous), de 18h10 à 18h30, pour évoquer les principaux responsables des cyberattaques, à partir du dernier rapport publié par Thalès et Verint (lire ici, très intéressant).
Le podcast : ici
A demain. J'essaye d'ici une semaine de rattraper toutes les publications en retard.... J'ai plein de choses à vous dire !
O. Kempf
Cet article (B2 Pro) Stupeur chez les Européens après l’annonce de Donald Trump de retrait américain du Nord-Syrie au profit des Turcs est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Iran, Syrie, Afghanistan, Ukraine et Chypre à l’agenda du Conseil des Affaires étrangères du 14 octobre 2019 est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (07.10.2019). Confidentiels (FAC. Cops. Conseil européen). PESC (Soutien UNVIM au Yemen. Bank Mellat indemnité. L’après Mogherini). Opérations (Macédoine du Nord participation). Défense (I&D budget défense et SEAE. UE-OTAN). Diplomatie (Ukraine format Normandie. Chypre forages turcs. Érythrée situation. Angola. Syrie Zone de sécurité). Aides (Sénégal). Sécurité (Interférence étrangère. Eurojust). Pouvoirs (MFF résolution. Tournée Sassoli). A suivre est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Soutenir l’OTAN et contrer la Russie, les trois priorités de Tod Wolters (SACEUR) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) L’appel américain à mettre sur pied une coalition maritime dans le Golfe et le détroit d’Ormuz dirigée clairement contre l’Iran a fait plouf !
Le HMS Duncan de retour au pays après son opération nationale de protection (Crédit : UK Royal Navy)Un enthousiasme modéré
Lancé en juillet dernier, cet appel n’avait pas vraiment suscité un enthousiasme folichon dès le début. C’est un euphémisme. Les Européens rechignaient à suivre les Américains, dans une tentative de déstabilisation supplémentaire de Téhéran. Washington qui a été frapper à la porte de Paris ou Berlin, Bruxelles et La Haye, Rome ou Madrid a essuyé partout des refus polis, mais fermes. Trois mois après, c’est un fait. Aucun pays ne s’est rué à suivre les Américains dans l’aventure, si ce ne sont les Britanniques après l’arrivée au pouvoir de Boris Johnson. Et, encore, du bout des lèvres (1). Les Polonais ont dit réfléchir à un possible soutien. C’est faible…
Une perte d’influence ?
On peut même parler d’un échec certain. En 2003, l’Amérique de Georges W. Bush avait réussi à entraîner derrière elle une petite dizaine de pays européens, et non des moindres (Italie, Espagne, Pologne, Portugal, Danemark notamment), contre l’Irak de Saddam Hussein. Aujourd’hui, un silence poli répond à leurs demandes répétées. On pourrait y voir une perte d’influence américaine en Europe (2). Cela serait une conclusion sans doute hâtive.
La voie diplomatique plutôt que la provocation maritime
Trois causes à cet échec peuvent être discernées. Tout d’abord, le faible résultat de l’intervention de 2003 en Irak reste dans toutes les mémoires. Et, aujourd’hui, même les plus fidèles des fidèles, ne sont plus prêts de s’engager les yeux fermés dans une nouvelle aventure guerrière au Moyen-Orient sous conduite américaine. Ensuite, les errements de l’administration Trump ne prêtent pas à grande confiance. Sa persistance dans une politique de pression maximale sur Téhéran ne produit pas vraiment d’effet patent pour l’instant. Et les rétorsions contre des navires ou marins par l’Iran est toujours possible. Prudents, les Européens préfèrent utiliser la voie diplomatique, qui a montré dans le passé un certain succès. Ils l’ont dit de façon très nette, tous ensemble lors du gymnich, la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères, à Helsinki fin août (3).
Une politique de pression contre-productive
En poussant l’Iran dans ses retranchements, les États-Unis n’arrivent qu’à favoriser la radicalisation et à jeter dans les bras d’autres pays l’Iran. Dans ce qui était jusqu’à présent considéré comme une chasse gardée américaine — le Golfe et le Moyen-Orient —, les Américains ont perdu un allié précieux, les Européens, qui préfèrent désormais la neutralité, et ont ouvert largement les portes à leurs adversaires stratégiques : Russie et Chine. Bravo !
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire aussi dossier N°72. La crise dans le détroit d’Ormuz et le Golfe
Cet article L’opération américaine dans le détroit d’Ormuz : un petit goût d’échec diplomatique est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Sylvie Goulard soumise à la question est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.