Le 27 décembre, un sous-traitant américain fut tué lors d’une nouvelle attaque contre une base irakienne abritant des forces de la coalition anti jihadiste Inherent Resolve [OIR], en l’occurrence celle appelée K1, implantée dans la région de Kirkouk. Deux jours plus tard, les États-Unis finirent par riposter en frappant la milice chiite irakienne Kata’eb Hezbollah,...
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ABB and DNV GL make history with first vessel cybersecurity verification
Partnership with local network operator Nelco ensures continuous coverage and compliance for dredging operations in nationally-regulated seaways
Oslo/Paris, March 2020: Van Oord has selected Marlink’s high throughput VSAT for connectivity in Indian territorial waters, through an agreement with India's licensed Inflight Maritime Connectivity (IFMC) service partner, Nelco Ltd (Nelco).
Wärtsilä has decided to reorganise its Marine Business into three independent businesses. The objective of this change is to accelerate strategy execution, simplify the business structure, and strengthen business presence in the Board of Management. The new businesses, consisting of Marine Power, Marine Systems and Marine Voyage, will be operational as of 1 July 2020.
Les moyens parfois rudimentaires du "Mauri Bat" basé à Nbeiket Laouach (au sud-est de la Mauritanie, près de la frontière du Mali) continuent de s'améliorer.
L'an dernier, le 26 juillet, les USA avaient fait don d'un hôpital de campagne de niveau 2 aux forces armées de la Mauritanie. Avaient aussi été livrés 155 véhicules, des appareils de vision nocturne, des GPS, des ordinateurs, des moyens de communication radio et téléphonique, ainsi que de l’équipement individuel de soldat dont des gilets pare-balles. Lire ici.
Mercredi, l'ambassadeur américain, Michael Dodman, a remis aux forces armées mauritaniennes un hôpital de campagne destiné au bataillon de la Force du G5 Sahel basé à Nbeiket Laouach (photo ci-dessus, prise en 2018, du colonel commandant le bataillon et des personnels du détachement médical).
L'hôpital dispose d'une vingtaine de lits, de groupes électrogènes, d'une pharmacie et de matériel permettant des actes de chirurgie, de réanimation, de radiologie... (photo ci-dessus US Embassy).
La règlementation française en matière de lutte contre la pollution de l’air par les navires a évolué sur plusieurs points cette semaine. Ce qui se traduit par l’amendement de la division 213 de l’arrêté du 23 novembre relatif de la sécurité des navires.
Avec en premier lieu, l’interdiction totale de la détention de fuel contenant plus de 0.5% de soufre pour tous les navires n’ayant pas de scrubbers.
« La moitié de nos revenus sont liés au Royaume-Uni », résume Gert Jakobsen, vice-président du groupe DFDS, rencontré en février par Mer et Marine à Copenhague. Le groupe danois opère dix lignes entre la Grande-Bretagne, l'Union Européenne et la Norvège. En dehors des routes très fréquentées entre Douvres et la France, DFDS a également un très gros terminal fret à Immingham, relié à Brevik (Norvège), Götebörg (Suède), Esbjerg (Danemark), Cuxhaven (Allemagne) et Rotterdam (Pays-Bas). Et des routes au départ de Newcastle, Felixstowe, Newhaven.
Le groupe helvético-suédois ABB s’engage auprès de CorPower Ocean, société créée en 2009 dont le siège est à Stockholm, pour développer une bouée houlomotrice. Cette dernière a conçu une bouée qui transforme l’énergie des vagues en électricité.
DFDS France opère actuellement cinq navires français sur des liaisons transmanche au départ des ports de Dieppe, Dunkerque et Calais. L’armement emploie à ce jour un millier de salariés, dont 900 marins français. Comme tous les opérateurs maritimes positionnés sur le marché britannique, la filiale française du groupe danois est dans l’expectative des conséquences du Brexit. Dont elle a déjà senti les effets ces derniers mois. L’occasion de faire le point avec Jean-Claude Charlo, directeur général de DFDS France.
Les ports de l’axe Seine, réunis au sein d’Haropa, ont globalement connu une année 2019 difficile en raison de la baisse des trafics énergétiques et des mouvements sociaux. L’ébauche d’un plan de relance devrait faire oublier ce mauvais cru. Un article d’Hervé Deiss de Ports et Corridors.
Avec quelques mois de retard, le Nordrhein-Westfalen, seconde des quatre nouvelles frégates du type F125 de la Bundeswehr, a été livrée le 3 mars. Tête de série de ce programme, le Baden-Württemberg avait été réceptionné par la marine allemande en avril 2019 pour être officiellement mise en service en juin. Troisième unité de cette classe, le Sachsen-Anhalt doit être selon TKMS livré dans le courant de cette année alors que la dernière frégate de la série, le Rheinland-Pfalz, doit entrer en flotte en 2021.
Le groupe d’électronique français, via sa filiale Thales UK, a été retenu par le ministère britannique de la Défense pour fournir les sonars et mâts des quatre futurs sous-marins nucléaires d’engins (SNLE) de la Royal Navy. Cela représente un marché de 330 millions de livres sterling.
Thales produira notamment une suite sonar 2076 comprenant un sonar d’étrave, des antennes de flanc et une antenne remorquée, évolution des systèmes équipant les sous-marins nucléaires d’attaque des types Trafalgar et Astute. Ces équipements seront produits à Templecombe et Stockport.
Deux compagnies ont été mandatées pour organiser le sauvetage du minéralier VLOC (Very large ore carrier) Stellar Banner : Ardent et Smit. Dans un premier temps, un plan a été présenté aux autorités brésiliennes pour vider les cuves du navire qui se trouve échoué à soixantaine de milles des côtes,
Cinquième et avant dernier navire de la série Explorer de Ponant, Le Bellot vient d’achever ses essais en mer en Norvège. A l’issue d’ultimes travaux de finition, le navire sera livré et accueillera ses premiers passagers le 22 mars à Bergen.
Comme tous les navires de cette série, sa coque a été réalisée par le chantier Vard de Tulcea, en Roumanie, puis acheminée vers l’un des sites norvégiens du constructeur, à Søviknes, où elle a été armée.
(B2) Le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) va lancer « une intervention rapide » (1) pour aider la Grèce à faire face au grand nombre de migrants à ses frontières extérieures, notamment en mer. L’agence, basée à Varsovie, vient de l’annoncer ce lundi (2 mars)
Opération Poséidon au large de l’île de Lesbos (crédit : Frontex – archives B2)L’agence répond ainsi à une demande d’assistance faite officiellement hier soir (dimanche) par le gouvernement grec, de bénéficier d’un renfort européen rapide en mer Égée, pour prévenir une arrivée trop grande de bateaux contenant des migrants et réfugiés.
« Cela fait partie du mandat de Frontex d’aider un État membre confronté à une situation exceptionnelle et demandant un soutien urgent » a précisé le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri.
De façon concrète,« un patrouilleur de haute mer, six patrouilleurs côtiers, deux hélicoptères, un avion et trois véhicules équipés d’une caméra thermique » vont être déployés comme l’a annoncé Ursula von der Leyen venu inspecter la frontière terrestre gréco-turque mardi (3 mars). Et « 100 garde-frontières supplémentaires » viendront en renfort des 530 déjà déployés aux frontières terrestre et maritime
(NGV)
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Les manuels de relations internationales ont tendance à se ressembler. Aussi faut-il signaler ce petit ouvrage qui se distingue par une approche plus tournée vers les questions de sécurité, sans verser pour autant dans les études de paix. Autrement dit, un heureux équilibre.
L’auteur enseigne à l’université de Grenoble depuis plusieurs années et l’on sent, à la lecture, non seulement une connaissance approfondie des auteurs et thématiques de référence, mais aussi le frottement des théories avec les interrogations des étudiants. Ainsi, le livre ne se cantonne pas à réciter les grandes théories et citer les grands auteurs, il s’intéresse au fait de la guerre contemporaine et s’interroge avec lucidité sur « les guerres du XXIe siècle », comme l’auteur le signale dès l’introduction. Le lecteur sent alors qu’il ne s’agit pas de réciter des certitudes mais de réfléchir face à un phénomène très changeant, dont les règles ont profondément muté et qui laisse aussi les praticiens dans l’expectative.
L’ouvrage est divisé en trois parties. La première reprend les approches théoriques de la sécurité internationale, décrivant les écoles réalistes, libérale et constructiviste en soixante-dix pages : c’est assez précis pour bien comprendre les grands débats et les principaux courants, sans aller trop loin dans les subtilités théoriques : il s’agit bien d’un ouvrage d’initiation, à jour des références théoriques sur le sujet. La deuxième partie évoque les principaux acteurs de la sécurité internationale : L’État, qui demeure un « acteur clef » ; les organisations internationales de sécurité collective ; les acteurs régionaux et enfin un chapitre qui décrit « deux acteurs non-étatiques : les sociétés militaires privées et les ONG ». Remarquons ici que cette évocation des SMP constitue une heureuse surprise, tant elle est rarement évoquée. La troisième partie traite des grands enjeux de la sécurité internationale contemporaine (ce dernier adjectif est important) : un chapitre sur les guerres asymétriques et les nouveaux conflits armés, un autre sur le terrorisme, un dernier sur la cybersécurité internationale.
Le lecteur observera qu’il n’est pas fait mention de la dissuasion nucléaire, ni de contrôle d’armement, ni de lutte contre la prolifération, par exemple : autant de thèmes qui pourraient faire logiquement partie du sujet. Mais l’auteur a fait des choix : celui de la lisibilité (l’ouvrage fait 250 p., il constitue bien un petit manuel d’initiation) ; celui surtout du centrage sur la conflictualité contemporaine telle qu’elle se déploie activement : autrement dit, la guerre (ou le conflit) d’aujourd’hui, et non pas tout le champ de la guerre, y compris celui de l’interdiction de la guerre. Le livre a donc les qualités de ses défauts : il est bref et se concentre pour cela sur un certain nombre de thèmes. Mais du coup, c’est un texte original, qui se distingue des autres et constitue une excellente façon de s’initier au sujet.
Introduction à la sécurité internationale D. Deschaux-Dutard, PUG, 2019
Olivier Kempf