La commune de Gossina, dans la province du Nayala, a vécu des jours sombres ce week-end des 10 et 11 juin 2023, selon des sources locales. Dans l'après-midi du samedi 10 juin et dans la journée du dimanche 11 juin, des groupes de terroristes ont assailli la localité.
Après des tirs nourris, en l'air principalement, les assaillants auraient incendié des boutiques et des greniers et emporté du bétail.
En plus de ces dégâts, le bilan non définitif fait état de plusieurs pertes en vies humaines (trois selon certaines sources) et des blessés évacués à Koudougou et ailleurs.
Terrorisées, les populations se sont sauvées comme elles peuvent pour se retrouver dans les villages environnants et pour beaucoup à Toma, le chef-lieu de la province.
Forte de près de 6000 habitants et distant de Toma d'une vingtaine de kilomètres, Gossina est à la frontière entre les provinces du Nayala et du Sanguié.
Lefaso.net
Dans le cadre de la série de publications périodiques du groupe de la Banque mondiale mettant en évidence les tendances économiques récentes, analysant les perspectives économiques à court et moyen termes et discutant des questions pertinentes pour le développement, un rapport a été dressé avec un accent particulier mis sur le renforcement de la résilience financière face aux chocs climatiques. Ce lundi 12 juin 2023 à Ouagadougou, s'est tenue la cérémonie de dissémination dudit rapport, en présence du ministre de l'économie et des finances et de son homologue de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques.
C'est en s'appuyant sur des recherches analytiques que le rapport sur la situation de l'économie au Burkina Faso d'avril 2023 a relevé des régressions pour ce qui est de la situation économique du Burkina et de l'état de la pauvreté des populations. Dans son rapport, la Banque mondiale dit craindre une exacerbation de l'insécurité alimentaire.
« Des résultats d'analyse, il ressort qu'avec une reprise économique forte de 6,9% en 2021, la croissance du Produit intérieur brut du Burkina Faso a connu une décélération en 2022 à 2,5%, dû principalement à une baisse de l'activité minière de 13,7%, à la suite des fermetures de quelques mines. L'inflation moyenne a atteint 14,1% alors que les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 23,4% en moyenne sur l'année. Le rapport montre que la faible croissance en 2022, notamment dans le secteur agricole, et l'inflation élevée ont entraîné une augmentation du taux de pauvreté à 5,9 point de pourcentage. Comme corollaire, 1,5 million de personnes supplémentaires ont basculé dans l'extrême pauvreté. Un point qui marque la baisse de revenu des ménages pauvres qui dépendent principalement de l'agriculture », a résumé Maïmouna Mbow Fam, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Pire, « en 2023, une inflation et des prévisions de croissance du PIB modérées n'entraîneront aucune réduction marginale de la pauvreté à moyen terme, d'environ 1 point de pourcentage par an. Il ressort également que malgré une saison des plus satisfaisantes en 2022 et au regard des nombreux défis auxquels le pays est confronté, les stocks de céréales sont plus bas que de coutume. Par conséquent, l'insécurité alimentaire devrait se détériorer en 2023 » a-t-elle conclu.
Pour le ministre de l'économie et des finances, Aboubacar Nacanabo, plusieurs facteurs ont concouru à ce que le pays en arrive là. Il pointe du doigt, des facteurs exogènes tels que la crise russo-ukrainienne, la covid-19 et le principal choc endogène qu'est l'insécurité. « Le rapport met en relief la question climatique et c'est une question qui a un impact sur plusieurs secteurs tels que l'élevage, l'agriculture et même celui des infrastructures », a-t-il justifié.
Pour prendre un élan nouveau, il faudrait, dit-il, « trouver le moyen de s'adapter ». A ce titre, plusieurs recommandations formulées par la Banque mondiale ont succinctement été reprises par la représentante résidente. Il s'agit entre autres pour le Burkina d'élargir son espace budgétaire ; de mobiliser davantage ses ressources fiscales ; de moderniser les administrations fiscales et douanières ; d'aller vers la digitalisation pour collecter plus de revenus ; de revoir la structuration de financement des chocs, etc.
Des recommandations que Aboubacar Nacanabo dit apprécier car allant dans le sens de l'avancée du pays et essentielles pour les prises de décisions futures. « Il nous faut faire preuve de résilience pour que l'impact de nos actions soient beaucoup plus visibles sur le terrain », a-t-il conclu.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Arrivé à SALITAS FC grâce à un coup de pouce de l'ex international burkinabè Arisitide Bancé, le footballeur ivoirien Salif Bagaté a réalisé une bonne première saison avec les « Colombes de Ouaga 2000 ». Il termine meilleur buteur du championnat national et a été désigné meilleur joueur de la saison par la ligue de football professionnel. Au micro du journal Lefaso.net, il revient sur son parcours et ses ambitions. Il donne également son avis sur le championnat burkinabè qu'il juge très physique par rapport au championnat ivoirien qu'il trouve plus tactique et technique.
Avec 18 buts en 30 journées de championnat, Salif Bagaté devance Michel Batiébo de l'AS DOUANES (15 buts) et Ismaël Séoné de VITESSE FC (13) buts au classement des meilleurs buteurs. Avec cinq passes décisives, il a également été désigné meilleur joueur de la saison 2022-2023 par la Ligue de football professionnel (LFP), structure organisatrice du championnat burkinabè de football. Mais, tout n'a pas toujours été rose pour le canonnier ivoirien de SALITAS.
Parti de l'Espérance FC de Bouaké, en 3e division ivoirienne (2010-2011), où il débute presque sa carrière pour une saison, Salif Bagaté a atterri à Bouaké FC qui venait de monter en Ligue 2 (2012-2013) où il signe pour deux ans. « J'ai joué la montée avec eux où j'ai terminé meilleur buteur du club et meilleur joueur de la Ligue 2 », racontait déjà Salif Bagaté à nos confrères de l'Agence d'information du Burkina (AIB). Toujours selon l'AIB, après ce club, le cap a été mis sur le Sporting club de Gagnoa (2015-2016) avant de rallier l'AS Denguélé en prêt à la mi-saison où il joue six mois avant de revenir à Gagnoa pour la saison 2016-2017. L'attaquant est ensuite reparti à Bouaké FC (2017-2018) pour un an avant de s'engager avec l'ASEC d'Abidjan (2018-2019). Chez les Mimosas, son étoile commence à briller. Il joue deux saisons et demie et inscrit dix buts avec plusieurs passes décisives.
De chez les Mimos, Salif Bagaté est repéré par son compatriote Yaya Koné alors coach de l'AS DOUANES de l'époque. Coach Koné l'enrôle dans son effectif (fin 2019-2020 pour un ans et demi). Après l'AS DOUANES, le pistolero est reparti en Côte d'Ivoire avec le Sporting club de Gagnoa (fin 2021-début 2022) avant son « come-back » au Burkina Faso, à SALITAS FC où il a terminé meilleur buteur et meilleur joueur du championnat.
Arrivé au football grâce à son défunt père, celui qui a pour idoles les attaquants uruguayens Luis Suarez et Edison Cavani a même été appelé pour la première fois en sélection nationale ivoirienne en 2014 avec l'entraîneur d'alors Hervé Renard.
L'ambiance au sein de SALITAS FC et le travail, éléments déclencheurs du succès de Salif Bagaté
Après quelques péripéties, Salif Bagaté dépose donc ses valises à SALITAS FC pour la saison 2022-2023. Un transfert soldé par un succès individuel notamment avec à la clé les prix de meilleur joueur et meilleur buteur du championnat. Accueilli chaleureusement chez les "Colombes de Ouaga 2000", Salif Bagaté y trouve un club bien organisé avec un environnement serein, le comparant à son ancien club abidjanais. « C'est un club bien structuré avec son propre centre de formation. C'est comme à l'ASEC Mimosas, c'est un environnement qui est bien tout comme les dirigeants. L'ambiance est parfaite, on a été accueilli à bras ouverts et ça fait du bien. Il y a également la détermination au sein du club », soutient-il.
Le travail et l'environnement au sein du club, des facteurs qui ont permis à l'attaquant ivoirien de s'emparer du double prix du meilleur joueur et meilleur buteur du championnat burkinabè. « C'est une grâce de Dieu, en plus du travail. Avant d'arriver à SALITAS, j'étais membre de la sélection locale ivoirienne pour les éliminatoires du CHAN 2023. En pleine préparation du CHAN au Togo, mon contrat n'a pas pu être prolongé et je m'entraînais et faisais la préparation physique avec mon club de Bouaké. Puis Aristide Bancé m'appelle : viens tu vas essayer de te relancer avec le club SALITAS. J'ai dit ok, pas de soucis », précise-t-il.
« Dès que j'arrive, je tombe sous la coupe du coach Armand Bassolé. Si tu arrives dans un club et que tout le monde t'accueille à bras ouverts, tu as la confiance, il y a la confiance. Tout le monde a confiance en toi et tu es à l'aise. J'ai beaucoup travaillé aussi, après chaque séance, nous travaillons devant les buts et y a le travail individuel aussi. Etre élu joueur du mois (décerné chaque mois par l'Association des journalistes sportifs du Burkina), terminer meilleur joueur et meilleur buteur du championnat, c'est une grâce. Je vois que le travail que j'ai abattu a payé. Et je vais continuer dans cette lancée, toujours travailler davantage », se réjouit-il.
En fin de contrat avec SALITAS FC (contrat arrivé à échéance le 31 mai 2023), Salif Bagaté a indiqué que des négociations avec les dirigeants sont en cours. A l'entendre sur ses ambitions, il espère avoir « un bon contrat et réaliser quelques projets afin d'aider les petits frères qui veulent devenir footballeurs professionnels ».
Le championnat burkinabè plus physique, le championnat ivoirien plus technique
Sur son appréciation du championnat burkinabè surtout par rapport aux autres championnats dans lesquels il a déjà évolué, Salif Bagaté affirme sans langue de bois : « Le championnat burkinabè est beaucoup plus physique, différent du championnat ivoirien, plus tactique et technique, avec beaucoup de gestes techniques ».
« Je suis un footballeur qui ne baisse jamais les bras »
Celui qui est sous les projecteurs actuellement a connu des difficultés qui ont failli lui coûter sa carrière. « Quand je suis arrivé à l'AS DOUANES en 2019, j'avais signé un an et demi, je joue la mi- saison et puis la saison suivante, tous les mauvais sorts ont commencé. J'ai été gravement malade, pratiquement six mois. Quand je reviens je me blesse encore. J'étais vraiment dépassé et je ne voulais plus jouer même au football. Ma mère m'a remonté le moral et j'ai repris par la grâce de Dieu », confie-t-il.
A l'endroit des jeunes qui voudraient lui emboiter les pas et devenir footballeur, Salif Bagaté conseille : « Je vais dire à mes petits frères d'être courageux car le football est un métier très dur qui demande beaucoup de sacrifices. Il ne faut jamais baisser les bras, il faut aussi du travail individuel. Il faut tout donner, il faut beaucoup de sacrifices pour pourvoir sortir les parents des difficultés. Il faut se mettre au travail car seul le travail paie ».
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
L'agence de communication WAC, en collaboration avec le cabinet d'accompagnement en développement personnel et vie sociale Objectif de développement Guesbeogo (ODG 3C), a organisé la première édition des WACCLASS le dimanche 11 juin 2023 à Ouagadougou. Le fondateur du journal en ligne Lefaso.net et de l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM), Dr Cyriaque Paré, est le speaker de cette première édition des WACCLASS placée sous le thème : « Réussir son innovation ».
Les WACCLASS sont un cadre où des personnalités considérées comme des champions nationaux partagent leur expérience avec les jeunes. C'est un événement qui permet un échange direct avec un speaker sur une thématique donnée.
Au cours des échanges de ce dimanche 11 juin 2023, le fondateur du journal en ligne Lefaso.net et de l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM), Dr Cyriaque Paré, panéliste de cette première édition des WACCLASS, a invité les participants à concilier l'innovation, la passion, la vision et la résilience lorsqu'ils décideront de s'investir dans un domaine d'une activité donnée.
Selon Dr Paré, pour être compétitif et le demeurer dans le temps, il faut beaucoup lire les livres et les résultats des recherches qui concernent l'activité dans laquelle l'on entreprend. Pour lui, c'est le seul moyen qui permet d'innover et d'être efficace.
« A Lefaso.net nous avons créé notre web TV en 2010. La plupart des autres médias ont créé leurs web TV il y a peut-être cinq ans. Nous avons créé notre rubrique fact checking en 2017. C'est par la suite que des programmes de formations en fact cheking se sont développés. C'est pour dire que ce n'est pas l'âge qui fait la jeunesse. La jeunesse c'est dans l'esprit. Et c'est dans l'esprit nourri au quotidien par la lecture qu'on se renouvelle », a expliqué Dr Paré.
Et d'ajouter : « Je croise des étudiants de 22 ans qui sont plus vieux que moi dans leurs têtes parce qu'ils sont incapables d'innovation. Ils ne comprennent pas les enjeux de l'innovation. Pourquoi Lefaso.net arrive à maintenir le cap ? C'est ce va-et-vient entre la théorie et la pratique. La lecture, les études et la recherche sur ce qu'il y a de meilleure pratique dans le domaine. Je suis un chercheur. Je suis astreint à des recherches dans le domaine des médias. Je me dois d'être au courant de tout ce qu'il y a comme innovations et nouveautés. Et c'est à partir des conclusions des meilleures pratiques que je relève que j'applique à mon site. C'est ce qui permet à mon site de ne pas être dépassé. La meilleure manière de rester en phase avec l'évolution, c'est encore et toujours la lecture et la curiosité intellectuelle. Et la curiosité intellectuelle n'a pas d'âge. On peut la développer à tout âge », a indiqué le fondateur de Lefaso.net.
Djénéba Ouédraogo, promotrice de l'agence ODG 3C a expliqué que les WACCLASS ont été initié pour que les personnalités qui sont des modèles de réussite partagent leurs expériences, leurs méthodes de travail et donnent des conseils aux participants. Aussi, l'intention est de connecter les participants en réseau. « Comme nous l'avons dit, nous connectons. Ils sont venus participer et évidemment ils ont pu se connecter à l'histoire du fondateur de Lefaso.net. Histoire selon laquelle il faut croire en soi », a résumé madame Ouédraogo.
Pour elle, être jeune n'a jamais été un frein. C'est au contraire une opportunité pour apprendre et donner de la valeur à ses acquis et à ses compétences, dit-elle.
Les WACCLASS ont pour ambition à long terme d'avoir un réseau de personnes devenues des modèles de réussite grâce aux rencontres de partage d'expériences.
Participant, Assane Konfé dit avoir beaucoup appris. « J'ai beaucoup aimé les WACCLASS. Ce genre de rencontres permet de beaucoup apprendre. Avec le réseautage, on découvre d'autres choses dont on n'avait pas connaissance », a laissé entendre monsieur Konfé. Il a salué l'initiative et félicité les organisateurs pour le choix du speaker.
Rama Diallo
Lefaso.net
Dans le cadre du renforcement de la cohésion sociale et du vivre ensemble, le chef de canton de Gaoua a tenu le samedi 10 Juin 2023 une rencontre avec les représentants des communautés et les notabilités des villages de la commune de Gaoua. Au menu des échanges, la question de la sécurisation foncière et la fixation d'une période pour la programmation des dernières funérailles.
Le chef de canton de Gaoua et les responsables des villages de la commune de Gaoua se sont réunis le samedi 10 juin 2023 pour échanger sur la gestion des évènements sociaux, notamment les dernières funérailles. L'idée est de trouver une période consensuelle pour ne pas perturber la saison pluvieuse qui doit être exclusivement réservée aux travaux champêtres.
Les cérémonies coutumières populaires marquant la fin du deuil sont souvent accompagnées de rituels visant à empêcher la pluie de tomber. Une rencontre qui est une invite aux populations à s'abstenir de ces pratiques ancestrales qui sont souvent causes de poches de sècheresse. Après les échanges entre le chef de canton de Gaoua, Bifaté 2, et les responsables des villages, la période de levée des funérailles est fixée du 1er janvier au 30 avril de chaque année. « Vous savez que la pluie en Afrique est toujours le mystère. Donc nous avons dit aux gens d'arrêter de chasser la pluie. Nous avons échangé avec les parents et les frères, pour que cela s'arrête. Et c'est ainsi qu'on a décidé de fixer une période pour les dernières funérailles. Quand la période des pluies s'installe, c'est pour cultiver et avoir à manger », rappelle le chef de canton de Gaoua, Bifaté 2.
Le second point de l'ordre du jour est relatif à la sécurisation foncière qui est actuellement source de plusieurs conflits entre frères de même famille et de même village ou avec de tierces personnes. Et pour mieux cerner la question et prendre les dispositions qui s'imposent, le chef de canton s'est fait assister d'un spécialiste des questions foncières. Ce dernier a expliqué en long et en large le processus de sécurisation des terres appartenant à des familles ou à des individus.
La nécessité de vivre ensemble, du respect mutuel entre communautés on fait l'objet d'échanges entre le chef de canton et ses collaborateurs en ces périodes difficiles que traverse le Burkina Faso. Ainsi, Bifaté 2 rappelle : « Nous sommes différents, mais nous devons vivre ensemble. Nous sommes nés trouver nos parents qui vivent en bonne entente avec toutes les ethnies qui sont ici. Certaines sont arrivées ici avant même nous notre jour de naissance. Ce n'est pas nous aujourd'hui qui allons-nous lever pour dire que nous ne voulons pas de ces personnes. Faisons attention, nos frères vivent également dans d'autres localités sans problème. Si y a des problèmes, on se parle, on se pardonne et on continue notre collaboration ».
Boubacar TARNAGDA
(Ouagadougou, 12 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a été décoré ce lundi de la Médaille des BRICS par la Présidente de l'Alliance internationale des projets stratégiques BRICS, Mme Larisa ZELENTSOVA, pour son combat en vue de la souveraineté de son pays.
Cette décoration, qui salue la détermination et le courage du Capitaine Ibrahim TRAORE dans son combat, a été faite lors d'une audience accordée à une délégation de l'Alliance des BRICS conduite par Mme Larisa ZELENTSOVA. Selon elle, il a été question au cours de cette audience d'aborder la problématique de la coopération et le soutien des pays du BRICS au Burkina Faso.
« Nous sommes en train de mettre en place la représentation de l'Alliance des BRICS au Burkina Faso, qui va travailler sur certains secteurs et les principaux axes seront définis par le Président de la Transition », a indiqué Mme Larisa ZELENTSOVA.
Elle a ajouté que les domaines de coopération envisagés entre les pays des BRICS et le Burkina Faso vont concerner entre autres le développement économique, l'humanitaire et le domaine culturel.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Après le président du Faso, c'est au tour du Premier ministre de recevoir les rapports d'activités 2021 et 2022 du Médiateur du Faso. Accompagnée de ses proches collaborateurs, madame Fatimata Sanou /Touré s'est soumise aux dispositions légales qui régissent son institution ce lundi 12 juin 2023.
Devant le chef du gouvernement, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, madame le Médiateur a fait la synthèse des dossiers de réclamation instruits, les plaidoyers et les recommandations soumis aux autorités au cours de ces deux dernières années.
En 2021, l'on retient que le Médiateur du Faso a traité 746 dossiers de réclamation qui ont concerné 6 286 plaignants composés de 3174 hommes et 1699 femmes. Le nombre de plaintes reçues a connu une hausse en 2022 soit 840 dossiers traités avec 11 033 plaignants dont 2378 hommes et 730 femmes. Le taux de médiations réussies est estimé à 90%.
Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a invité l'institution de médiation à poursuivre en renforçant les actions sur le terrain.
« Nous sommes ressortis ragaillardis de cette audience avec le Premier ministre qui a eu une oreille attentive au rapport. Il a apprécié et nous a surtout donné des conseils. Il nous a demandé d'aller encore plus près des populations non seulement pour rendre visibles nos activités, mais aussi les accompagner dans la recherche de solutions à leurs préoccupations », a laissé entendre madame Fatimata Sanou /Touré à sa sortie d'audience.
Le Médiateur du Faso, une institution indépendante au service des citoyens
Département Communication et Relations Publiques
Télécharger rapport d'activités 2021 :
https://www.mediateurfaso.gov.bf/.../Rapport_2021_Final...
Télécharger rapport d'activités 2022 : https://www.mediateurfaso.gov.bf/.../Rapport_2022_Final...
Département Communication et Relations Publiques
Le RASME est un système de collecte et d'analyse des données à l'aide des technologies de l'information et de la communication, notamment les téléphones. En collaboration avec les partenaires de développement et les agences gouvernementales, ces données peuvent être vérifiées, analysées et publiées pour aider à la prise de décisions dans les interventions futures. Ce lundi 12 juin 2023, le représentant du ministre de l'économie, Nicolas Kobiané, a procédé au lancement de cette innovation au cours d'un atelier de formation qui s'étale sur trois jours. Des membres des unités de gestion des projets de la Banque mondiale prennent part à cet atelier.
Le dialogue de haut niveau sur la revue de la performance du portefeuille des projets financés par la Banque africaine de développement (BAD) tenu le 16 mai 2023, a mis l'accent sur la nécessité d'améliorer le suivi et la mise en œuvre des projets et programmes de développement (PPD) notamment dans les zones fragiles à accès limité. Aujourd'hui, c'est chose faite. A travers la présente cérémonie, le Burkina Faso entame l'expérience de déploiement de l'initiative informatique de supervision à distance des projets dénommée RASME (Remote Appraisal, Supervision, Monitoring and Evaluation en anglais).
« C'est une initiative informatique qui va sans doute révolutionner le suivi évaluation des projets et programmes en termes de gestion du temps. Donc de sérénité dans la remontée de l'information. Mais aussi en termes de rationalisation y compris de coûts de suivi virtuel, de transparence dans la gestion des projets et de facilitation de prise de décision, pour permettre de garantir une bonne mise en œuvre des interventions sur le terrain. De ce point de vue, nous attendons beaucoup de cette plateforme informatisée », a déclaré le secrétaire général du ministère en charge de l'économie, Nicolas Kobiané, représentant du ministre de l'économie.
Cette innovation, qui utilise les nouvelles technologies, est en étroite ligne avec la digitalisation des processus qui est un levier de développement important au cœur de la transformation digitale requise dans tous les secteurs de l'administration burkinabè. Son déploiement sera accompagné d'une stratégie de communication et de conduite du changement, pour assurer son adoption rapide et efficace. C'est pourquoi, le secrétaire général du ministère de l'économie a invité les acteurs impliqués dans la mise en œuvre à s'engager pleinement avec l'équipe de la banque afin que ce projet puisse tenir toutes ses promesses.
Cet engagement, selon lui, commence par une participation active et assidue à cet atelier de formation de 3 jours dont l'objectif est de préparer les équipes de projets, tant du côté de la Banque que de celui de la partie nationale, à l'utilisation de cet outil. Au regard de l'importance de cette solution informatique, M. Kobiané a assuré que les services techniques ont été instruits pour suivre le déploiement de cette initiative. Ils rendront compte périodiquement de son niveau d'appropriation et d'utilisation au ministre de l'économie.
A ce jour, cette solution a été déployée dans une vingtaine de pays à travers le continent. « Pour le Burkina Faso, elle sera d'une importance particulière dans la mesure où elle permettra de remédier aux restrictions de déplacement imposées par la situation sécuritaire dans certaines régions du pays », a fait savoir le représentant résident de la BAD au Burkina Faso, Daniel Ndoye. Le RASME vient renforcer la coopération qui existe entre le Burkina Faso et la BAD et ce, depuis 1970.
« La Banque africaine de développement est l'un des principaux acteurs de l'accompagnement du développement au Burkina Faso. Elle a pour crédo de rester engagés dans les contextes les plus difficiles. Et à ce titre, il nous faut avec le gouvernement réfléchir à des solutions innovantes pour pouvoir continuer à mettre en œuvre les projets, à s'assurer que les projets respectent les attentes des populations. C'est dans ce cadre que cet outil a été développé, pour pouvoir, même dans les régions les plus difficiles, s'assurer que les projets sont exécutés pour répondre aux spécifications techniques en s'appuyant sur un outil informatique notamment le téléphone smartphone », a signifié M. Ndoye.
En rappel, avec plus de 100 projets financés pour un montant cumulé de 1 300 milliards de francs CFA, la BAD s'impose actuellement comme l'un des principaux bailleurs du Burkina Faso, multipliant les interventions dans les secteurs-clés du développement notamment les infrastructures et les transports, l'agriculture et le développement rural, l'eau et l'assainissement, l'énergie et le social. Cette coopération mobilise actuellement environ 500 milliards de francs CFA, pour l'amélioration des conditions de vie des populations.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Sa majesté le Naaba koom de Garango ;
El Hadj ZARE Sadikou, grand imam de Garango ;
Les grandes familles ZARE, BAMBARA, ZOURE à Garango, Tenkodogo, Bittou, Ouagadougou, Belgique, Italie, Gabon et Côte d'Ivoire ;
La veuve, ZARE/KOMPAORE Habibou, institutrice en service à l'école de Manegda « C », circonscription d'éducation de base de Ouaga 11 ;
Les enfants : Mounira et Amza ;
Les familles alliées, KOMPAORE,BIDIGA, ZEBA, SANFO, KOROGO, OUOBRAOGO,LINGANI, NOMBRE, KOBRE, SAMANDOULGOU, DEME, SORE, OUOBA, SARAMBE, PARKOUDA, DOULKOM,LAWSON, SANA et SON.
Ont le regret de vous faire part du décès de leur fils, époux, frère, père, grand-père, ami,
ZARE Kassoum, Adjudant-Chef Major de la gendarmerie retraité résident à la Zone 1 à Ouagadougou.
Décès survenu, le 02 mai 2023 à son domicile à Ouagadougou (Zone 1) suivi de l'inhumation le même jour à Garango.
Elles remercient toutes les personnes qui de près ou de loin les ont soutenues moralement, spirituellement, matériellement, et financièrement lors de cette douloureuse épreuve.
Elles saluent la mobilisation particulière de la communauté musulmane, des voisins, des amis, et connaissances du quartier Zone 1 et Garango.
Elles s'excusent de ne citer de nom de peur d'en oublier.
Par ailleurs, la grande famille ZARE vous informe que le doua de 40e jour aura lieu à Garango le samedi 17 juin 2022 à partir de 10 heures au domicile familial (côté Ouest de l'école de la mission)
Qu'Allah, le tout Puissant vous bénisse, vous comble et vous rende vos bienfaits.