ForthInvestment, spécialisée dans l'accompagnement et dans le financement des entrepreneurs, en partenariat avec Woord en Daad, une ONG néerlandaise intervenant dans l'autonomisation des jeunes, déploient un programme dénommé JOB AND BUSINESS BOOSTER (JBB) afin de favoriser la création et la consolidation d'emplois au Burkina Faso.
Ce programme est conçu pour accompagner 360 jeunes entrepreneurs, dont 50% de femmes, sur une période de 3 ans. Il est adressé aux entrepreneurs évoluant dans les domaines de l'agriculture, l'élevage, la pêche, la transformation agroalimentaire, le recyclage des déchets et les énergies renouvelables.
La stratégie de mise en œuvre de JBB consiste à recruter des entrepreneurs par cohorte afin d'optimiser leur accompagnement. Chaque cohorte recevra un accompagnement de six (6) à quinze (15) mois en moyenne, structuré en quatre étapes :
formation et coaching pour l'accès au financement ;
mise en relation et suivi avec une institution financière pour l'obtention d'un financement ;
coaching post-financement ;
intermédiation d'emploi.
Le programme intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins.
En vue de lancer le processus d'accompagnement de sa deuxième cohorte, le programme JBB souhaite recruter 150 entrepreneurs qui remplissent les conditions définies.
Les critères d'éligibilité sont les suivants :
• Être un entrepreneur (homme ou femme) ayant un âge compris entre 15 et 35 ans ;
• Avoir au moins le Certificat d'Etude Primaire (CEP) ;
• Avoir une Très Petite ou Moyenne Entreprise (TPME) formelle ou en cours de formalisation ;
• Être dans le domaine agricole (agriculture, élevage, pêche), de la gestion des déchets ou des énergies renouvelables et dans au moins un des maillons (production - transformation - commercialisation) ;
• Avoir au moins 02 années d'activités ;
• Avoir au moins 02 employés (permanents ou temporaires) ;
• Avoir un projet de développement pour son entreprise.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées !!
Le dossier de candidature doit être constitué de :
• une copie de la CNIB du promoteur ou du collaborateur associé ayant moins de 35 ans ;
• photocopies du RCCM et du numéro IFU (si l'entreprise est formelle) ;
• un formulaire de candidature à remplir en ligne via le lien suivant :
https://bit.ly/3WDXP72
• Ou nous contacter pour obtenir le formulaire de candidature via le mail : jobandbusinessbooster@gmail.com
Mode de recrutement
Une présélection sera faite pour identifier les promoteurs potentiellement éligibles ; s'en suivra une étape d'entretiens dans le but de faire un diagnostic des entreprises enfin une visite terrain sera effectué pour une sélection définitive des promoteurs.
Les dossiers sont également recevables en version physique du 1er juin au 1er août 2023 de 8h à 16h aux adresses suivantes :
JBB Ouagadougou (ForthInvestment annexe) : 1200 Logements, non loin de la clinique Sandof, Tel : (+226) 03 73 02 02 | Web : www.forthinvestment.com
JBB Ouagadougou : Ouaga 2000, 815 Avenue Gerard Kango OUEDRAOGO, Tel : (+226) 25 37 50 52 | Web : bf.jobbooster-network.com
Mail :
JBB Bobo Dioulasso : Secteur 05, non loin de l'ex école Nouvelle, Tel : 20 97 15 07 / 75 50 20 24
Le manque d’urbanisation de certaines communes de la ville de Bukavu (Sud-Kivu), accroit le risque d’incendie, estime le bourgmestre de la commune d’Ibanda.
Plus de mille maisons ont pris feu dans trois incendies distincts en l'espace de deux semaines entre les mois de mai et juin 2023, dans cette ville.
Dans le communiqué ci-après, le Directeur général des impôts, Daouda Kirakoya, rappelle l'obligation d'utiliser le numéro d'identifiant financier unique (IFU) pour les opérations en matières foncières.
A l'endroit des usagers, demandeurs de services publics en matière domaniale, foncière et cadastrale, le numéro IFU devait être indiqué à compter du 1er juillet 2023 pour : "les sociétés commerciales et groupements d'intérêt économique ; les personnes physiques ayant la qualité de commerçant exerçant une profession libérale ou dont la profession indiquée sur le document officiel d'identité ou dans l'acte est employé de commerce ou commerçant ou toute mention assimilable ; tout acquéreur ou demandeur de terrain à usage autre que d'habitation."
L'intégralité du communiqué ci-après
Lefaso.net
Message de Monsieur le Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique à l'occasion de la Journée mondiale du donneur de sang (JMDS) 2023 (14 juin 2023)
A l'instar des autres pays dans le monde, le Burkina Faso commémore la Journée Mondiale du Donneur de Sang (JMDS) le 14 juin 2023, avec pour thème : "Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent !".
Cette journée vise à sensibiliser le public sur l'importance vitale de disposer dans les formations sanitaires, de sang et de produits sanguins sûrs pour les transfusions pour éviter de nombreuses pertes en vie humaine. Elle tient également lieu d'une occasion solennelle de reconnaissance de la contribution combien noble des donneurs de sang volontaires dont les gestes salvateurs, réguliers et non rémunérés accompagnent le système de santé national.
Cette journée enfin, nous interpelle, sur la nécessité de fournir des ressources adéquates et mettre en place des systèmes et des infrastructures à mesure d'accroître la collecte de sang auprès des donneurs de sang. En d'autres termes, le thème de cette année, permet « de rappeler l'importance de dons réguliers de sang ou de plasma pour créer un approvisionnement sûr et durable en sang et en produits sanguins partout dans le monde, afin que tous les patients dans le besoin puissent recevoir un traitement à temps ».
La réalisation de transfusions sanguines sécurisées est une composante essentielle de tout système de santé, y compris celui du Burkina Faso. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, pour garantir la sécurité des transfusions sanguines, il est crucial que les dons de sang soient effectués par des volontaires non rémunérés et que des systèmes de transfusion coordonnés soient mis en place au niveau national.
Le Burkina Faso s'est engagé pleinement à respecter ces principes relatifs à la transfusion sanguine en prenant différentes mesures.
Il s'agit, entre autres, de la création en 2000 d'un centre national dédié à cette activité, de l'élaboration de normes réglementaires en matière de transfusion, de la construction d'infrastructures adéquates et l'équipement en matériel médical requis, de la mise à disposition de moyens logistiques appropriés, ainsi que la formation de ressources humaines spécialisées dans ce domaine.
Chaque année, dans le monde, environ 112,5 millions de dons de sang sont recueillis pour aider les personnes souffrant de maladies qui nécessitent une transfusion sanguine. Le sang sécurisé est crucial pour de nombreux traitements médicaux et interventions chirurgicales, ainsi que pour les soins maternels et néonatals. En outre, il est particulièrement indispensable pour prendre en charge de nombreux blessés de situations d'urgence telles que les catastrophes naturelles, les accidents et notamment le terrorisme, qui cause de nombreuses victimes dans notre cher pays.
A cela, s'ajoutent les conséquences néfastes du paludisme qui s'annonce en cette période de saison pluvieuse, impliquant également une grande mobilisation de poches de sang pour sauver des vies.
En 2022, au Burkina Faso, un total de 124 401 poches de sang ont été collectées sur l'ensemble du territoire national. Ces poches de sang ont été traitées pour garantir leur sécurité avant d'être transfusées à des patients à grande majorité des enfants de moins de cinq (5) ans et des femmes âgées de 15 à 49 ans soit 60 % de l'ensemble des bénéficiaires. Cette statistique s'explique par la prévalence de l'anémie liée au paludisme chez l'enfant et des hémorragies fréquentes lors des accouchements dans notre pays.
Ces résultats encourageants n'auraient pas été possibles sans la contribution inestimable des donneurs de sang volontaires et bénévoles, qui représentent environ 91% des donneurs de sang dans le pays. En effet, le taux de fidélisation de ces donneurs de sang (dans les zones CNTS en 2022) a été de 39,63%, dépassant la cible fixée à 30%. Cette fidélisation témoigne de leur engagement et de leur volonté de contribuer régulièrement à cette noble cause.
La Journée Mondiale des Donneurs de Sang (JMDS) est donc l'occasion de rendre un vibrant hommage à ces vaillants donneurs de sang volontaires et bénévoles pour leur solidarité et leur engagement à sauver de nombreuses vies. Nous encourageons de ce fait, un plus grand nombre de personnes à donner régulièrement et bénévolement leur sang afin de répondre à tous les besoins en sang de nos hôpitaux.
Dans le même élan, une campagne de vaccination contre l'hépatite B sera lancée pour les donneurs de sang bénévoles et réguliers lors de la cérémonie officielle de cette journée mondiale à Kaya.
Nous remercions également les partenaires techniques et financiers et la société civile, notamment ceux qui sont spécifiquement dévoués au don de sang pour leur accompagnement. C'est le lieu de les inviter à poursuivre leur soutien afin que nous parvenions ensemble à l'autosuffisance en produits sanguins sécurisés au Burkina Faso. Nous remercions aussi le personnel de santé pour l'engagement.
J'invite également les responsables des services de transfusion sanguine et les utilisateurs des produits sanguins à respecter les normes et directives nationales en matière de transfusion sanguine en vue de produire toujours du sang sécurisé et de l'utiliser de façon rationnelle dans l'intérêt des malades et de toute la population burkinabè.
Enfin, pour faire du slogan « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent ! » une réalité, engageons-nous pour des dons volontaires et réguliers afin d'atteindre l'objectif de 230 000 poches de sang attendues en 2023 par le CNTS.
Bonne célébration de la journée mondiale du donneur de sang à tous !
Je vous remercie
Fait à Ouagadougou, le 14 juin 2023
Dr Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU
Officier de l'Ordre National
En marge de la 111ème Session de la Conférence Internationale du Travail (CIT) qui se déroule à Genève, du 05 au 16 juin 2023, le Ministre d'Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Monsieur Bassolma BAZIE, a tenu une rencontre avec les Burkinabè résidant en Suisse et en France voisine, le dimanche 11 juin 2023, à la Mission, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève.
Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale avait à ses côtés Son Excellence Monsieur Dieudonné Désiré W. SOUGOURI, Ambassadeur, Représentant Permanent du Burkina Faso à Genève, Madame Nadine TRAORE BAZIE, Ambassadeur, Représentante Permanente adjointe et leurs collaborateurs, ainsi que les membres de la délégation prenant part à la CIT.
C'est une mobilisation des grands jours qui a marqué ce tête-à-tête entre les Burkinabè vivant en Suisse et en France voisine et le Ministre d'Etat, Ministre de la Fonction publique, Bassolma BAZIE. Le hall spacieux du 23 Avenue de France a enregistré une affluence des filles et fils du Burkina Faso (femmes, enfants, jeunes, personnes âgées) venus de plusieurs cantons suisses et de contrés voisines comme la France. Mobilisation saluée par le Ministre Bassolma BAZIÉ qui a exprimé sa reconnaissance à toutes celles et tous ceux qui se sont déplacés, en dépit des distances et des contraintes socioprofessionnelles, signe d'un attachement à la mère-patrie.
Dans sa déclaration liminaire Monsieur le Ministre d'Etat, Bassolma BAZIE a d'abord situé le cadre de son séjour à Genève : sa participation, avec une délégation tripartite (Gouvernement, représentants du patronat, représentants des travailleurs) à la 111ème Session de la Conférence Internationale du Travail et au Sommet sur le Monde du Travail, dont le thème est « Justice sociale pour tous ». Il a souligné l'intérêt de la participation de notre pays à ces instances, en tant que cadres d'élaboration et d'adoption des normes internationales du travail et aussi haut lieu de promotion des partenariats bilatéraux et multilatéraux.
L'hôte du jour a largement présenté la situation nationale, marquée par la lutte pour la reconquête de parties du territoire national sous contrôle des forces terroristes, la gestion de la crise humanitaire, la réinstallation progressive des personnes déplacées internes dans leurs localités d'origine, la sécurisation de ces localités, le retour de l'administration sur place et bien d'autres acquis nourrissant l'espoir. Des acquis non négligeables que le Ministre d'Etat place sous le signe du couronnement des efforts consentis ou déployés par le Chef de l'Etat, Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Gouvernement et l'ensemble des forces combattantes.
D'autres défis, a-t-il souligné, demeurent pour le pays : la refondation de l'Etat, la promotion d'une gouvernance vertueuse, la lutte contre la corruption, la mobilisation générale et le soutien patriotique lancé par le Chef de l'Etat, de même que les dispositifs à promouvoir dans la perspective du retour à un régime constitutionnel normal, et la réconciliation des cœurs, au terme de la lutte.
Le ministre d'Etat, Ministre de la Fonction publique a porté avec insistance un message d'espoir et de réconfort axé sur la solidarité, la résistance, la résilience des filles et fils « résolument engagés à s'assumer jusqu'à la victoire » pour ne céder aucune portion des terres de leurs ancêtres.
A ce titre, il a loué la bravoure des milliers de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) enrôlés et formés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour préserver l'intégrité de leur patrie. La question du nouveau système de partenariat choisi par le peuple burkinabè « de façon souveraine », « en fonction de ses intérêts, de ses besoins déterminés par lui-même » a également été évoquée.
Monsieur le Ministre a clos son propos liminaire par une exhortation à l'unité, au dialogue et à la cohésion sociale de tous les fils et filles du Burkina Faso.
Présent à la rencontre, le délégué au Conseil Supérieur des Burkinabè de l'Etranger (CSBE), Monsieur Tahirou Komi, a traduit, au nom de toutes et de tous, sa satisfaction pour la tenue de cette rencontre avec Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale. Monsieur Tahirou KOMI a félicité Monsieur le Ministre, liant la mobilisation particulière à son discours galvanisant. Il a, de ce fait, salué le discours très engagé tout en rassurant Monsieur le Ministre d'Etat de la disponibilité de la communauté à accompagner les Autorités nationales en cette période cruciale de l'histoire de notre pays.
C'est un échange à bâton rompu que Monsieur le Ministre d'Etat a instauré avec son auditoire, lequel a manifesté son enthousiasme et son adhésion, posé des questions, apporté des contributions autour, essentiellement, de l'actualité nationale, focalisée sur :
la lutte contre l'insécurité et le terrorisme ;
les nombreux chantiers liés à la refondation de l'Etat ;
les recrutements à la fonction publique ;
l'échéance pour la tenue des élections ;
les réformes qui sont encore attendues ;
les éventuels procès ou règlements en rapport avec les crimes économiques et de sang ;
l'armement pour la lutte et les blocages sur les acquisitions évoqués par les autorités nationales ;
le soutien patriotique et la contribution à l'effort de guerre ;
les têtes mises à prix par l'Etat, à travers les médias, et les montants des primes offertes (véracité de l'information, les moyens pour verser les primes) ;
la coopération entre le Burkina Faso et ses voisins dans la lutte contre le terrorisme, notamment le Mali ;
la fédération annoncée entre le Mali, la Guinée Conakry et le Burkina Faso ;
le projet de création d'une nouvelle monnaie ;
les engagements pris par plusieurs intervenants d'accompagner, par leurs contributions diverses, les autorités et toutes les composantes engagées dans la lutte ou affectées par les attaques terroristes, y compris les PDI, Etc.
Joignant l'acte à la parole, les responsables et les membres de l'Association Songtaaba Léman, ont fait un don de la somme de mille cinq cent (1 500) euros à Monsieur le Ministre, à titre de contribution au Fonds de soutien patriotique.
A toutes les préoccupations exprimées, Monsieur le Ministre a apporté des réponses, tout en insistant sur la solidarité dans l'action, la nécessité d'accompagner les autorités de la Transition, pour qu'elles mènent sereinement la lutte et remportent la victoire finale sur l'ennemi.
C'est pour lui les conditions indispensables pour fonder les bases d'un pays confiant en son avenir, en plus d'instaurer et de consolider une gouvernance vertueuse et des institutions fortes. Il a traduit les remerciements du Chef de l'Etat, du Premier Ministre et de l'ensemble du Gouvernement à toute la diaspora, pour le soutien et les contributions multiformes apportées ou à venir.
Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur, Représentant permanent du Burkina Faso à Genève a formulé des encouragements à l'endroit des compatriotes et réitéré les engagements de la Mission permanente à accompagner toute initiative et action allant dans le sens de la mobilisation des Burkinabè vivant en Suisse, en vue de l'atteinte des objectifs que le peuple burkinabè s'est fixés.
Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Genève
En marge des travaux de la 111ème session de la Conférence internationale du Travail, le Ministre d'Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Monsieur Bassolma BAZIE, a eu une audience avec madame Cynthia Samuel-Olonjuwon, la Sous-Directrice Générale, Directrice régionale pour l'Afrique de l'Organisation internationale du travail, le lundi 12 juin 2023.
Cette rencontre de travail avec Madame Cynthia Samuel-Olonjuwon s'est déroulée au siège de l'OIT, en présence de son Excellence Monsieur l'Ambassadeur, Représentant Permanent du Burkina Faso à Genève, Dieudonné Désiré W. SOUGOURI, de membres du cabinet du département en charge de la Fonction publique, et de techniciens de la Mission du Burkina Faso à Genève.
En introduction, Monsieur le Ministre d'Etat a remercié Madame Cynthia Samuel-Olonjuwon pour l'accueil chaleureux, rappelant que sa délégation et lui-même avaient fait l'objet de la même attention lors de tenue de la 110ème session de la CIT, en 2022. Il a salué la disponibilité dont elle a fait preuve, malgré son calendrier chargé.
Dans son propos adressé à Madame la Sous-Directrice générale et à ses proches collaborateurs, Monsieur le Ministre d'Etat a fait l'état des lieux de la double crise sécuritaire et humanitaire que traverse le Burkina Faso, avec tous ses impacts négatifs sur le monde du travail.
Monsieur Bassolma BAZIE a toutefois relevé la combativité, la résistance et la résilience du peuple burkinabè dont la trajectoire historique est jalonnée de crises dont il est toujours sorti victorieux et aguerri. Il a dit tout l'espoir et la conviction qui animent les Burkinabè quant à la victoire finale sur les fléaux du moment, avec le soutien et l'appui des partenaires comme le BIT et l'OIT.
Les échanges ont ensuite tourné autour de nombreux points, à savoir :
Le rappel de la soumission au BIT du « Plan stratégique de développement de l'administration du travail 2022-2026 », à l'issue de l'audience de 2022, ainsi que la requête relative au financement dudit plan stratégique ;
L'accompagnement du BIT, d'un côté pour la ratification d'un certain nombre de conventions (155, 190, 182 et 102) afin de compléter le cadre règlementaire du travail au niveau national et de l'autre côté, pour la mise en œuvre efficace des conventions auquel le pays est partie. Il faut rappeler que 44 conventions de l'OIT ont été ratifiées par le Burkina Faso, ce qui marque son engagement à respecter les normes internationales encadrant le domaine du travail. Mais leur mise en œuvre reste quelque peu difficile en raison du manque de ressources ;
Le besoin de formation et de renforcement des capacités des personnes en charge du respect des normes internationales du travail et de la sécurité au travail au Burkina Faso, en particulier les inspecteurs et contrôleurs du travail ;
l'appui pour la mise en place effective des inspections de zone figurant dans le nouvel organigramme du département ;
L'opérationnalisation du régime d'Assurance maladie universelle, pour lequel des décrets sont en cours de finalisation ;
La promotion de la mutualité sociale pour laquelle un organisme spécial doit être mis en place ;
La justice sociale pour une paix durable, qui a suscité un plaidoyer particulier de Monsieur le Ministre d'Etat, afin qu'au regard du thème de la 111ème Session de la CIT, tous les Etats soient traités avec les mêmes égards et de manière égale ;
La question de la coopération sud-sud abordée par Monsieur le Ministre d'Etat et sa délégation. A ce propos, le Ministre d'Etat a évoqué un partage d'expériences avec un pays voisin, notamment, le Benin, auprès duquel le Burkina Faso est allé s'enrichir d'expériences en rapport avec les élections professionnelles ;
La digitalisation, dans le cadre du travail et de la protection sociale a aussi été présentée comme une préoccupation majeure demandant un appui de partenaires comme le BIT.
La Sous-Directrice Générale, Directrice régionale pour l'Afrique, Madame Cynthia Samuel-Olonjuwon, a salué la démarche de Monsieur le Ministre d'Etat et de sa délégation. Elle a félicité le Burkina Faso pour son initiative de promotion de la coopération sud-sud, l'exhortant à poursuivre dans ce sens. Elle a aussi félicité Monsieur le Ministre d'Etat pour son allocution à la tribune de l'OIT, soulignant l'intérêt du message porté par le Burkina Faso, ainsi que sa certitude que tout le monde y a été sensible.
Madame la Sous-Directrice générale, Directrice régionale pour l'Afrique de l'OIT a pris l'engagement de travailler à ce que les requêtes exprimées puissent être examinées et traitées, en collaboration avec le bureau pays de l'OIT, aux fins de soutenir la mise en œuvre des réformes programmées par le département de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale.
Ambassade, Représentation Permanente du Burkina Faso à Genève
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi le Conseil de sécurité à « reconfigurer » la mission des Nations unies au Mali (Minusma) pour la rendre plus efficace. Guterres a recommandé de concentrer la mission sur un nombre limité de « priorités » afin d’améliorer son efficacité globale jusqu’à la fin de la transition politique en […]
L’article Le chef de l’ONU préconise une reconfiguration de la mission au Mali pour une meilleure efficacité est apparu en premier sur Mali Actu.
Le Projet régional d'accès à l'électricité hors réseau (ROGEAP) a organisé un atelier national ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou. Il s'agit du lancement dudit projet et la sensibilisation sur les technologie solaires PV (hors-réseau).
« L'accès à l'électricité au Burkina Faso présente une disparité significative entre les zones urbaines et rurales. Selon les données statistiques de 2020, les taux d'électrification en milieu urbain et rural étaient respectivement de 72,53 % et 5.90% », a fait remarquer Bah Arnaud Kouadio, expert en suivi-évaluation pour le compte du Projet régional d'accès à l'électricité hors réseau (ROGEAP).
Malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires pour accroître l'accès à l'énergie aux populations vivant en milieu rural au moyen de solutions décentralisées, telles que les mini-réseaux utilisant des sources d'énergie renouvelable, l'électrification hors réseau continue de faire face à des obstacles majeurs. Les acteurs du domaine notent, entre autres, l'inadéquation du cadre politique et règlementaire, les difficultés d'accès au financement et les lacunes en termes de capacités techniques.
C'est au regard de l'importance stratégique de l'énergie pour le développement durable, que le Projet régional d'électrification hors réseau (ROGEP) avait été initié par le Centre régional pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (CEREEC) puis restructuré sous le nom Projet régional d'accès à l'électricité hors réseau (ROGEAP), a expliqué Bah Arnaud Ouédraogo. « Le projet, dans son ensemble, vise à mettre en place un environnement favorable, fournir une assistance technique et financière aux entreprises privées et lever les barrières pour faciliter l'accès au marché de l'électricité hors réseau », a-t-il indiqué.
Ainsi, au cours de cette activité, les participants ont identifié les barrières institutionnelles sur le plan politique et les obstacles entravant l'investissement privé dans l'électrification hors réseau. Ils ont également décelé les difficultés d'accès aux financements du secteur privé auprès des institutions financières.
Cet exercice répond aux deux composantes du projet qui sont : le développement d'un marché régional et l'accès au financement pour les entreprises autonomes de systèmes solaires.
19 pays concernés
Selon Boubakar Thierry Ouédraogo, le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l'énergie, le ROGEAP vise à accroître l'accès à l'électricité des ménages, des entreprises et des institutions ou établissements publiques en utilisant une technologie solaire moderne basée sur les systèmes solaires photovoltaïques autonomes.
Le projet bénéficie d'un cofinancement de la Banque mondiale et du Fonds pour les technologies propres (CTF) de la Direction générale de la coopération internationale (DGIS) du gouvernement des Pays-Bas.
Il faut noter que le ROGEAP s'inscrit dans le cadre du programme de la CEDEAO sur l'accès aux services d'électricité durables (EPASES), et contribue directement aux objectifs de la Politique régionale en matière des énergies renouvelables (EREP) qui est de fournir un accès universel à l'électricité d'ici 2030.
Débuté en 2021, le ROGEAP a une durée de vie de cinq ans. En plus des 15 pays de la CEDEAO, le ROGEAP couvre le Cameroun, la Centrafrique, la Mauritanie et le Tchad.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Un centre de santé moderne est en cours de construction dans le secteur de Nkolobeke, à 35 km de la ville d’Inongo, dans la province de Maï-Ndombe, grâce à la cellule d'exécution des financements en faveur des Etats fragiles qui gère le Programme de développement local de 145 territoires.