Pendant la 623ème édition du Sanké mô qui a pris fin dimanche dernier à San, cinq jeunes, dont une fille, ont tragiquement perdu la vie dans des accidents de la route. Comme chaque année, ces accidents se sont produits aux quatre coins de la ville. La vitesse excessive, la perte de contrôle, l’alcool ou encore […]
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Fer de lance de la nation, les jeunes ont un important rôle à jouer dans le développement de leur pays. Pour y parvenir cependant, ils ont besoin de coaching et de formation en vue de relever les défis qui s'imposent à eux. C'est dans cette optique, que l'Institut général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) et la Fondation Hirondelle ont initié le Projet jeunes leaders (PJL) au Burkina Faso. Ce, en vue de fournir les outils nécessaires aux jeunes. Cela, à travers des activités de renforcement de capacité pour qu'ils soient à mesure de contribuer par leurs actions à l'émergence du pays. C'est dans ce cadre qu'est organisée ce lundi 12 juin 2023, à Ouagadougou, une formation sur “Les médias et la liberté d'expression''. Le Projet jeunes leaders est financé par l'Union européenne pour une durée de trois ans.
Promotrice d'une entreprise évoluant dans le solaire, “Sahel service energy'', Aïcha Diabaté, prend part à la formation sur “Les médias et la liberté d'expression'' initiée par l'Institut général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) dans la cadre de sa cinquième session. Pour elle, cette formation va lui permettre de booster la visibilité des activités de son entreprise en exploitant les réseaux sociaux mais aussi en passant par les médias traditionnels tels que la radio et la télé.
Aïcha Diabaté dit s'engager à sensibiliser les jeunes de la région du Sahel à emboiter ses pas. « Je m'engage à sensibiliser les jeunes du Sahel sur l'entrepreneuriat, en les invitant à se former et surtout à travailler pour éviter de se faire prendre par les filets du terrorisme », a-t-elle évoqué.
La satisfaction de Modeste Djiguemdé
Comme elle, Modeste Djiguemdé, juriste de formation et porteur du projet “Une personne, une assistance juridique” est l'un des quinze participants sélectionnés par le projet PJL. Selon Modeste Djiguemdé, la présente session est d'une importance capitale, en ce sens qu'il est appelé en tant que jeune leader à travailler avec les médias.
« Notre ignorance sur les médias peut nous conduire à en faire un usage qui peut être nuisible. Je suis très heureux de participer à cette formation qui vient à point nommé parce qu'elle entre dans le cadre de la sensibilisation sur le bon usage des médias », se réjouit-il.
Au cours du module qu'a dispensé le journaliste-écrivain Fulbert Sassou Attisso, les jeunes ont pris connaissance notamment de ce que signifie un média, les différents types de médias existants et les éléments clés d'une information juste et crédible. « On ne pas réagir sur la seule et unique source d'une information qu'on a reçue. Il faut toujours contrôler l'information en la recoupant », explique-t-il.
Pour M. Attisso, si ces jeunes veulent s'affirmer dans la vie, il leur est indispensable de comprendre la définition et le mode de fonctionnement des médias. Car les médias font partie intégrante de nos vies, souligne-t-il.
Le projet PJL vise à renforcer la démocratie et l'inclusion citoyenne des jeunes au Burkina Faso. Plus spécifiquement, PJL entend améliorer le leadership des jeunes dans la vie publique. Ce, à travers les activités de coaching et de formation organisées à leur profit dans divers domaines, notamment l'entrepreneuriat, la connaissance de l'État et la gouvernance démocratique. L'objectif est de rendre ces jeunes capables d'avoir un impact sur leur société.
Depuis novembre 2022, l'IGD et la Fondation Hirondelle mettent en œuvre le projet PJL.
Les critères de sélection
Les jeunes sélectionnés par PJL sont recrutés selon une méthode compétitive et inclusive, basée notamment sur les critères suivants : avoir au minimum le niveau BEPC, savoir parler et écrire en français, être porteur d'un projet entrepreneurial, citoyen, culturel, sportif, associatif, etc.
Ces critères sont aussi conditionnés par l'âge ; il doit être compris entre 18 et 35 ans. La nationalité burkinabè est exigée et l'intéressé doit être disponible à participer aux ateliers de formation organisés pendant six mois en raison de quatorze jours par mois.
Chaque année, c'est une cohorte composée de quinze jeunes qui vont être sélectionnés selon une modalité compétitive. La sélection comporte le passage à des émissions radiophoniques au niveau régional et à une émission télé au niveau national. Sur 35 candidats présélectionnés, seuls 15 d'entre eux sont retenus pour poursuivre l'aventure.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Les usagers du tronçon routier Beni-Butembo plaident pour l’affectation des forces de défense et de sécurité sur cet axe routier reliant ces deux villes du Nord-Kivu en proie à l'insécurité, renseignent certaines sources sur place.
Ce plaidoyer se justifie par la présence des groupes armés actifs dans la zone. Des attaques attribuées aux rebelles des ADF ont été enregistrées dans les localités de Kalunguta et Maboya, situées le long de cette route, soutiennent ses usagers.
Le ministère en charge des transports, à travers l'Office national de sécurité routière (ONASER), a procédé à l'inauguration du logiciel SYGRAF-ONASER du côté de la station de pesage à basse vitesse de Nagreongo, le mardi 13 juin 2023. Ce joyau vient parachever l'autonomisation du système de pesage au Burkina Faso.
Dans le cadre de sa mission de contribution à l'amélioration des conditions d'exploitation du réseau routier, l'Office national de sécurité routière (ONASER) assure la mise en œuvre du règlement 14 à travers le contrôle de la charge des véhicules lourds de transport de marchandises.
Conformément donc à la volonté du président de la transition, de faire de la dématérialisation des procédures un vecteur pour l'amélioration des prestations et des performances de l'administration à l'endroit des usagers, une nouvelle initiative dénommée Système de gestion et de recouvrement des amendes forfaitaires de l'ONASER (SYNAGRAF-ONASER) a vu le jour à la station de pesage à basse vitesse de Nagreongo.
Cette plateforme web de gestion et de paiement des amendes vient avec un paquet d'avantages, à en croire le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda, président de la présente cérémonie.
« Le système devrait nous permettre d'atteindre l'objectif recherché, qui est de réduire voire éradiquer les mauvaises pratiques dans la chaîne de recouvrement des amendes et d'améliorer par la même occasion, la gouvernance de l'activité de pesage, et surtout décourager la pratique de la surcharge sur les routes du Burkina Faso.
De plus, SYGRAF-ONASER permettra à l'ONASER de disposer de données fiables sur les opérations de pesage qu'il pourra partager avec d'autres administrations publiques comme la direction générale des douanes », a relaté Roland Somda.
Pour ce qui est de l'utilisation de la plateforme SYGRAF-ONASER, Aboubacar Fofana, directeur des systèmes d'informations à l'ONASER, indique qu'elle se passe sur plusieurs niveaux. « Lorsque le véhicule va arriver, la première étape c'est de peser le véhicule. Une fois que le véhicule est pesé, les informations de la pesée sont enregistrées automatiquement. C'est à partir de cet instant que SYGRAF rentre en jeu, il va récupérer les informations de la pesée, faire un traitement et émettre ce qu'on appelle un ticket de verbalisation, c'est-à-dire faire un traitement pour voir si le véhicule pesé est en surcharge ou pas. Si le véhicule n'est pas en surcharge, on va tirer le volet de verbalisation et puis on va remettre au conducteur avec 0 franc à payer. S'il y a des amendes à payer, avec le volet de verbalisation il va se diriger vers le caissier qui aussi a une interface de la plateforme, le caissier sur la base du ticket de verbalisation va encaisser l'amende et va effectuer un paiement, et à l'issue du paiement un ticket de caisse sera remis au chauffeur », a étayé Aboubacar Fofana.
Les transporteurs, par la voix de Issoufou Maïga, président national de la faîtière et ligue des transporteurs routiers au Burkina, saluent la venue de cette plateforme qui viendra mettre fin à certaines pratiques illégales. Il invite donc ses collègues transporteurs à en faire bon usage et surtout à veiller au respect du code de la route.
En ce qui concerne cette phase pilote, il faut noter que le paiement s'effectue en espèces. D'autres moyens de paiement, en l'occurrence les cartes bancaires et les mobiles money, verront le jour très prochainement. Le logiciel SYGRAF-ONASER qui a vu le jour dans la commune de Nagreongo sera divulgué dans les autres localités du Burkina Faso, à écouter les premiers responsables.
Lefaso.net
La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Pramila Patten, a visité l’hôpital Heal Africa de Goma. Cette structure spécialisée dans le traitement des victimes de violences sexuelles fait face à plusieurs difficultés présentées à Pramila Patten.
Le colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, a accompli son devoir citoyen ce dimanche 11 juin au bureau DE vote N°1 du Camp de la Garde Nationale, en compagnie de l’Inspecteur Général des Armées, le Général Bréhima Diabaté, qui a lui aussi voté au Bureau de vote N°2 du même […]
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La société civile du groupement de Basongora plaide pour l'implantation d'une position des FARDC à Vukuka, une cellule de Kasindi-Lubiriha, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) pour faire face à l'insécurité qui gangrène cette contrée.
Cette organisation citoyenne l'a fait savoir, lundi 12 Juin, dans une déclaration à la presse, au lendemain d’une attaque attribuée aux ADF qui a causé la mort des huit civils dans cette commune rurale frontalière de l’Ouganda.
Le centre de transfusion sanguine de Beni au Nord-Kivu est confronté au manque d’infrastructures mais aussi des moyens conséquents pour réaliser un travail parfait. Ce constat a été fait lors d’une visite effectuée par Radio Okapi, mercredi 13 juin, en prévision de la Journée mondiale du donneur de sang, célébrée le 14 juin.
La Banque africaine de Développement, à travers son département du « Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) », fait front commun avec l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI) pour lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite. Cette décision a été actée par la signature d’un protocole d’accord de partenariat entre […]
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