La 14e édition de la coupe du Congo de football féminin s’est poursuivi ce mercredi 14 juin avec cinq matchs. La journée a été marquée notamment par la victoire de FCF Mazembe sur Black Stars de Bandundu par un score sans appel: 13-0.
Quatre se sont déroulés au stade TP Mazembe et l'autre, au stade Gaetan Kakudji.
Dans le groupe A
Le président russe et le président de la transition malienne ont évoqué au téléphone la livraison de céréales, d’engrais et de carburant par Moscou.Cette conversation fait suite à une initiative de la partie malienne, selon les informations fournies par le Kremlin. «Très satisfait de mon entretien téléphonique avec @KremlinRussia_E Vladimir @Poutine», a tweeté le colonel […]
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Le match amical s’est terminé sur la victoire de la RDC face à l’Ouganda, ce mercredi 14 juin au stade Japoma de Douala au Cameroun (1-0).
L’unique but de la rencontre a été marqué par Theo Bongonda, sur penalty à la 26eme minute du jeu.
RDC-Gabon
La France doit expliquer pour quelles raisons Emmanuel Macron voudrait se rendre au prochain sommet des BRICS en Afrique du Sud, a fait savoir la porte-parole de la diplomatie russe auprès de Sputnik. Surtout que Paris ne fait pas partie du club des émergents et n’a “jamais éprouvé la moindre politesse” à son égard. Moscou […]
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Les services spécialisés impliqués dans la lutte contre la fraude minière ont été sensibilisés, mardi 13 juin à Bukavu (Sud-Kivu), sur l’ampleur de financement des groupes armés et la nécessité d’y mettre fin.
La Fédération congolaise de football Association (FECOFA) a dévoilé mercredi 14 juin à son siège à Kinshasa les nouveaux maillots des Léopards messieurs et dames, œuvres du nouvel équipementier UMBRO. Cette société, qui avait gagné le marché au détriment des autres concurrents en 2022, possède l'exclusivité de vente à l'extérieur du pays avec des droits.
Les Maliens sont attendus dans les urnes, ce dimanche 18 juin 2023, pour dire « oui » ou « non » au projet de nouvelle Constitution. La campagne référendaire a démarré le vendredi, 2 juin à minuit (au vendredi 16 juin 2023 à minuit) sur toute l'étendue du territoire national et dans la diaspora. A quelques jours du scrutin, les divisions autour de ce projet de loi fondamentale se cristallisent entre ceux qui sont favorables à son adoption et les citoyens maliens qui n'y sont pas favorables.
Ce sont 8 463 084 d'électeurs, répartis dans 24 416 bureaux de vote et 13 240 centres, qui sont attendus pour le référendum constitutionnel du dimanche, 18 juin 2023. Initialement prévu pour le 19 mars 2023, le référendum sur la nouvelle Constitution va être ramené à la date du 18 juin 2023 « pour se donner le temps d'installer sur le territoire, les représentations de l'organe de gestion des élections, et par la volonté de vulgariser le texte constitutionnel ».
En dépit de ce réaménagement, le projet de nouvelle Constitution ne divise pas moins des acteurs. En effet, tandis que certains mouvements politiques et civils ainsi que des personnes-ressources appellent à acter la nouvelle Constitution, 21 formations politiques et organisations de la société civile ont lancé, mardi, 13 juin à Bamako, un mouvement dénommé « Front contre le référendum », pour protester contre le projet de nouvelle Constitution.
« Ce mouvement vise à faire comprendre aux Maliens que la Constitution en vigueur et la charte de transition ont été violées. Il s'agit également de mobiliser le peuple contre le référendum en montrant à l'opinion que le projet de nouvelle Constitution n'est pas la solution et ne résout aucun problème du pays », convainc le porte-parole de ce nouveau Front.
Les responsables de cette mobilisation affirment également que « seul un président élu démocratiquement et les députés peuvent procéder à une révision de la Constitution » et disent marquer leur étonnement que « subitement, des hommes et des femmes qui ont juré sur la Constitution, de respecter les engagements internationaux et, après 8 mois du 2ème coup d'État, procèdent à la rédaction d'une nouvelle Constitution ».
La Ligue malienne des imams et érudits pour la Solidarité islamique au Mali (Limama) envisage, elle, d'organiser un « meeting géant » le vendredi, 16 juin 2023 pour inviter tous les musulmans patriotes à voter « contre » le projet de la nouvelle Constitution dans sa forme actuelle, selon l'agence d'information Anadolu, qui rappelle que la Limama proteste contre la « laïcité » et appelle à son remplacement par un « État multiconfessionnel ».
La Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'Imam Mahmoud Dicko (Cmas) dit avoir formulé deux recours auprès du président de la Cour constitutionnelle et auprès du président de la Cour suprême pour demander l'annulation des décrets portant création, mission, organisation et fonctionnement de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution et création de la Commission de finalisation du projet de Constitution, de même que le décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale.
Toujours selon ses détracteurs, le projet de nouvelle Constitution « concentre les pouvoirs aux mains de la présidence ».
Parmi les leaders qui appellent à dire « non », l'ancien Premier ministre et astrophysicien, Cheick Modibo Diarra. Candidat malheureux à la dernière présidentielle du Mali, Cheick Modibo Diarra fait partie des potentiels candidats à la présidentielle de fin de transition, prévue dans quelques mois. Bi-national, Cheick Modibo Diarra va devoir renoncer à sa qualité de citoyen américain, si le projet de nouvelle Constitution venait à être adopté et s'il tient à se présenter à la présentielle.
Pour leur part, les Maliens favorables à son adoption trouvent en la nouvelle Constitution, plusieurs innovations consacrant une « avancée majeure dans la construction du MALIKURA » (Mali nouveau : ndlr), car ancrée dans les valeurs sociétales du pays. « Voter OUI pour le projet de Constitution, c'est assurer les bases de la Refondation, c'est créer les conditions pour la réconciliation nationale, c'est répondre aux aspirations profondes des populations meurtries par des années de crises multiples et complexes », peut-on recenser des arguments développés en faveur du « oui ».
En attendant le résultat au soir du 18 juin 2023, chaque camp joue son va-tout dans les dernières heures de la campagne.
O.L.O.
Lefaso.net
L'atelier régional de la Conférence des postes des États de l'Afrique de l'Ouest (CPEAO) s'est ouvert ce mercredi 14 juin 2023 à Ouagadougou. Durant 72 heures, les acteurs vont diriger leurs travaux autour du thème : « Formation sur l'élaboration de la stratégie de transformation numérique des postes dans l'espace CPEAO ». La cérémonie officielle d'ouverture s'est tenue sous la présidence de la ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, Dr Aminata Zerbo/Sabane.
Face à l'essor des technologies de l'information et de la communication, mais aussi du e-commerce, la Poste en Afrique de l'Ouest a tout intérêt à se réinventer si elle ne veut pas être dépassée à l'ère du numérique. Confrontée en effet, à une rude concurrence dans tous ses secteurs d'activités et à une exigence de plus en plus accrue de la clientèle, la Poste doit agir de manière perspicace pour améliorer constamment la qualité de ses produits.
C'est en vue de renforcer les compétences des acteurs, de diversifier l'offre de services à travers la création de produits modernes répondant aux attentes de la clientèle que se tient à Ouagadougou, l'atelier régional de la CPEAO.
La ministre en charge de la transition digitale et des postes, Dr Aminata Zerbo/Sabane a indiqué que l'organisation de la formation sur la transformation numérique des postes revêt un intérêt certain. Car elle va permettre d'outiller les opérateurs postaux de la sous-région pour la mobilisation du potentiel du numérique au bénéfice de leur renouveau et de leurs performances.
Les innovations enregistrées au Burkina
Selon la ministre, le Burkina Faso prend petit à petit sa place dans le développement du e-commerce avec la mise en place d'un marché en ligne dénommé “Fasoranana”. À cela s'ajoute l'initiation de réformes pour contribuer à la livraison des produits issus du commerce en ligne.
Aussi, Dr Aminata Zerbo souligne qu'avec la dynamique de dématérialisation des procédures de l'administration publique, la Poste Burkina Faso est en passe de se constituer en intermédiaire entre l'administration et les citoyens pour la délivrance d'actes nécessaires à l'accomplissement de formalités diverses. Mais également, pour permettre aux populations d'accéder à ses services grâce à son réseau d'agences déployées sur tout le territoire national et qui serviront de maisons citoyennes à tous les Burkinabè.
Depuis le nouveau cycle, on peut relever, mentionne la ministre en charge des postes du Burkina Faso, que la CPEAO s'est engagée de façon déterminée dans la prise en charge des problématiques qui se posent à la sous-région dans le secteur des postes.
Ce nouveau dynamisme que la nouvelle équipe a décidé d'insuffler à la l'organisation, poursuit-elle, est porteur d'espérance et permet d'appréhender les défis du moment avec lucidité, pragmatisme, détermination et courage.
Pour rappel, le programme d'activités 2023-2025 de la CPEAO est la ligne conductrice des ambitions pour le secteur postal dans l'espace CEDEAO. La mise en œuvre des activités contenues dans ledit programme commande l'accompagnement des États membres. Elle va permettre aussi une meilleure organisation de la participation de la sous-région aux différentes réunions, rencontres régionales et internationales à travers la formulation des positions communes et le renforcement des capacités des administrations postales nationales.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) organise du 14 au 16 juin 2023 à Bobo-Dioulasso, une formation des bénéficiaires de l'appel à projets de la région des Hauts-Bassins, sur « La gestion efficiente des projets et contrats de subvention ».
Cette formation fait suite à la cérémonie de remise symbolique des chèques aux bénéficiaires de l'appel à projets spécifiques à la région des Hauts-Bassins qui s'est tenue le mardi 13 juin 2023 à Bobo-Dioulasso.
En rappel sur 113 projets soumissionnés, ce sont 33 qui ont été retenus.
Cette formation porte sur une gestion efficace et efficiente des ressources financières qui seront mises à leur disposition d'où l'intérêt de cette session de formation dont l'objectif vise à renforcer leurs capacités en tant que promoteurs culturels et touristiques de la région des Hauts-Bassins.
L'atelier vise en outre à permettre aux participants d'avoir une bonne compréhension du processus de signature des contrats et de déblocage des ressources ; de s'approprier les rudiments nécessaires en matière de suivi de projets ; de comprendre la nécessité de la justification des dépenses et de savoir produire les pièces justificatives.
Il vise également à leur permettre de pouvoir élaborer les différents rapports physiques et financiers ; de connaître les outils du FDCT en matière de communication et de visibilité.
Les modules qui seront présentés à cet effet sont entre autre les généralités sur les subventions et la gestion des projets à travers des conseils pratiques ; la gestion des contrats de subvention du FDCT ; la gestion comptable, financière et fiscale ; le suivi-évaluation axé sur les résultats…
La directrice générale du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) Fiohan Caryne Traoré/Beni a invité les bénéficiaires à participer activement aux échanges et surtout, à capitaliser les résultats qui en seront issus afin de pouvoir jouer pleinement leur rôle non seulement de promoteurs et professionnels culturels et touristiques mais aussi dans l'atteinte des objectifs du Programme d'appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC GC). En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC GC), le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), bénéficie d'une subvention directe destinée à « soutenir sa gestion, sa déconcentration et le financement des opérateurs culturels et touristiques ».
Moussa Kafando, président de l'Association Africa United de Bobo-Dioulasso, participant a bénéficié de 9 600 000 FCFA pour son projet Cirque en scènes. Ce projet consiste à renforcer les capacités des acteurs des cirques en scènes. Il explique en ce sens que « le Burkina est un pays émergent en matière de cirque. L'objectif c'est de permettre aux acteurs des cirques en scènes d'apprendre les cultures et de pouvoir adapter l'interprétation. Cela va leur permettre d'ouvrir les portes de l'international pour leur permettre de s'auto-employer à l'international ». La présente formation est donc une bonne initiative selon Moussa Kafando car cela leur permettra en tant que bénéficiaires de mieux gérer leurs projets et d'éviter des erreurs à ne pas commettre.
Siaka Sanou, directeur régional de la culture, des arts et du tourisme des Hauts-Bassins indique par ailleurs que le secteur culturel est un secteur en souffrance en ce qui concerne les sources de financement. Ainsi, voir l'appel à projets spécifiques aux Hauts-Bassins lancé et voir 33 bénéficiaires de ce projet, est déjà une initiative salutaire qui permettra à son avis de soulager les acteurs dans la mesure où ça permettra à ces derniers de mener à bien leurs projets qu'ils auront muri et de booster la culture au niveau de la région des Hauts-Bassins et partant de tout le pays entier.
Un dispositif de suivi rapproché des projets retenus sera également mis en place.
Haoua Touré
Lefaso.net
TERMES DE RÉFÉRENCE POUR LA REALISATION D'UNE ÉTUDE DIAGNOSTIQUE SUR L'ENGAGEMENT CIVIQUE DES JEUNES DANS LA PROMOTION DES AFFAIRES PUBLIQUES LOCALES ET L'AUTONOMISATION ECONOMIQUE DANS LES REGIONS DES HAUT-BASSINS ET DES CASCADES AU COMPTE DU PROJET GOUVERNANCE INCLUSIVE POUR LA RESILIENCE (IGR)
I. INTRODUCTION
I.1. Contexte de projet
Le projet de gouvernance inclusive pour la résilience (IGR) du Burkina Faso, financé par l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID), est un accord de coopération de cinq ans (2021-2026) conçu pour catalyser des solutions entre les structures gouvernementales, la société civile et les citoyens aux écarts persistants et criards entre les besoins des communautés et la capacité des acteurs de la gouvernance à y répondre. Creative Associates International et son sous-partenaire, Lutheran World Relief (LWR), travaillent en coopération avec les institutions gouvernementales burkinabè, les organisations de la société civile (OSC), le secteur privé et les citoyens à travers trois objectifs visant à apporter une solution durable à la vulnérabilité des systèmes de gouvernance à l'extrémisme violent dans les régions de l'Est, Centre-Nord, Nord, Sahel, Hauts-Bassins, Cascades, Centre-Sud et Centre-Ouest.
Objectif 1 : Le gouvernement du Burkina Faso, en particulier au niveau local, est en mesure de fournir de manière efficiente et efficace des services pour répondre aux besoins de sa communauté.
Objectif 2 : Les citoyens, les organisations et les groupes locaux et communautaires, ont la capacité de défendre leurs besoins et de communiquer de manière constructive avec les représentants du gouvernement
Objectif 3 : Les citoyens et l'État s'engagent régulièrement dans un dialogue productif
I.2. Contexte de l'étude
Le projet IGR vise à garantir l'inclusion sociale de tous les acteurs du système de gouvernance tout au long de la mise en œuvre du programme. Une étude genre et inclusion sociale a été conduite dans les 19 commune en 2022. De cette étude, il ressort une faible participation des jeunes, des femmes, des personnes handicapées dans les instances de prise de décision au niveau communal. Dans cette même lancée, l'étude FRAMe conduite en 2021 a révélé la méfiance entre les citoyens (en particulier les jeunes) et les gouvernants locaux. Ainsi, ces lacunes freinent une contribution civique efficace et responsable des jeunes dans la gestion des affaires publiques locales ; pourtant les jeunes par le poids démographique devraient être une force motrice pour le développement local. Cette vulnérabilité des jeunes constitue une porte d'entrée pour le recrutement de ces derniers dans les rangs des groupes armés terroristes. C'est pour combler ces lacunes que dans le cadre de l'expansion du projet dans les régions des Hauts- bassins et des Cascades, Le projet IGR a décidé d'aborder les vulnérabilités clées de la désillusion des jeunes avec les systèmes de gouvernance. Ainsi, CREATIVE conduira une étude spécifique jeunesse qui est une composante de GESI sous l'angle de l'inclusion sociale des jeunes. Il s'agira d'une étude diagnostique flash/soft qui se fera avec le soutien d'un consultant indépendant dans les nouvelles communes des régions des Hauts-bassins (communes de Bobo Dioulasso, Houndé, Péni et Toussiana) et des Cascades (communes de Banfora, Sindou, Douna) pour mieux identifier les besoins des jeunes dans deux composantes principales qui sont :
§ Participation civique des jeunes à la gestion des affaires publiques locales
§ Autonomisation économique / opportunités d'emploi pour les jeunes
En tant que deux composantes importantes du projet IGR, CREATIVE veut s'assurer que :
1) les jeunes puissent s'engager plus civiquement dans leurs communautés, en contribuant à une gouvernance représentative et réactive et qu'ils soient des citoyens informés et responsables.
2) qu'ils aient des options économiques au sein de leurs communautés qui freinent leur engagement avec des groupes radicaux.
Pour atteindre ces objectifs, le projet doit mieux comprendre l'état actuel de l'engagement civique des jeunes et des opportunités économiques disponibles au niveau communal (secteurs et villages rattachés) et, dans une moindre mesure, le niveau régional. Cette analyse devrait générer cette compréhension et proposer des solutions concrètes.
II. But, objectifs et questions de l'étude
II. 1. Objectif général de l'étude
Conduire une étude diagnostique pour analyser les besoins des jeunes filles et jeunes garçons dans la gouvernance locale en termes de promotion, d'engagement civique dans la gestion des affaires publiques locales et d'autonomisation économique/opportunités d'emplois.
II.2. Objectifs et questions de recherche
Quatre (04) objectifs spécifiques sont poursuivis par cette étude :
Réaliser un état des lieux de la participation civique des jeunes filles et garçons de 15 à 35 ans dans la gouvernance locale et l'existence d'opportunités d'emploi à leur endroit. Les questions à explorer sont entre autres :
· Quelles sont les perceptions des citoyens et des gouvernants locaux sur la participation civique des jeunes dans la gestion des affaires publiques locales ?
· Quelles sont les perceptions des jeunes eux-mêmes de leur participation civique dans la gestion des affaires publiques locale ?
· Quelles sont les causes de la méfiance entre les jeunes et les gouvernants locaux ?
· Que pensent les jeunes de leur niveau de participation dans la gestion des affaires publiques locales ?
· Ce niveau de participation est -il le même pour les jeunes garçons que pour les jeunes filles ?
· Qu'en est-il de la participation des jeunes Personnes Déplacées Internes et des jeunes personnes handicapées ? Existent-ils des mécanismes mis en place au niveau local pour favoriser la participation des jeunes dans la gestion des affaires publiques au niveau local, quels sont les gaps à combler ?
· Quels sont les obstacles au niveau politique, économique, socio-culturel qui freinent la participation des jeunes dans la gestion des affaires publiques locales ?
· Quelles sont les forces, faiblesses, opportunités et menaces de l'engagement des jeunes dans la gouvernance locale ? Quelles sont les opportunités d'emplois formels et informels qui existent pour les jeunes au niveau local ?
· Les jeunes filles/garçons ont – ils/elles les mêmes opportunités d'emploi ?
· Qu'en est -il des jeunes personnes déplacées internes et de Personnes handicapées ?
· Quelles sont les inégalités existantes entre les différentes catégories de jeunes (valides, handicapés, PDI) en termes d'autonomisation économiques ?
· Quelles sont les opportunités de formations professionnelles existantes au niveau local ?
· Quelles sont les compétences (entreprenariat, leadership, commercialisation, connaissance de TIC…) des jeunes pour la promotion de leur propre autonomisation économique ?
· Quels sont les obstacles à l'autonomisation et à la création d'emploi pour les jeunes au niveau local ?
· Quelles différences pour les garçons et les filles ?
2- Identifier les besoins des jeunes filles et garçons pour promouvoir leur participation civique dans la gestion des affaires publiques locales ?
· Quel est le niveau de connaissance de jeunes sur l'histoire de leur propre commune ?
· Quel est le niveau de connaissances des jeunes sur leurs droits et devoirs de participation civiques ?
· Quels sont les besoins des jeunes en termes, d'espace, de cadre de dialogue, de mécanisme de participation dans leur commune ?
· Quelles sont les propositions de solutions pour stimuler l'engagement des jeunes dans leur commune ?
Quelles recommandations/ actions réalistes que IGR peut-il renforcer dans le cours, moyen et long terme pour accroitre l'engagement et la participation civique des jeunes dans la gouvernance au niveau local ?
3-Faire une cartographie des opportunités d'emploi innovants existants et intéressants pour les jeunes filles et garçons au niveau local
· Quels sont les domaines/ secteurs clés d'activités classiques qui intéressent les jeunes filles et jeunes garçons ? (Il s'agira d'une base de données exhaustive).
· Quels sont les domaines qui emploient plus de jeunes ?
· Parmi ces secteurs, quels sont ceux qui constituent des niches et /ou de créneaux qui intéressent les jeunes au niveau local ?
· Quels sont les besoins de formation professionnelle pour les jeunes ?
· Quelles sont les centres ou écoles de formations professionnelles existants au niveau local ?
· Quelles sont les potentiels marchés existants dans les deux régions pour la commercialisation des produits ?
· Quel est le niveau d'accessibilité de ces marchés ?
· Quelles sont les contraintes d'accès au marché ? Quelles différences entre les filles et les garçons ? Comment IGR peut-il promouvoir l'autonomisation économique et les opportunités d'emplois innovants et durables au profit des jeunes ?
4- Proposer un plan d'action réaliste sur deux ans et demi (30 mois) pour promouvoir l'engagement et la participation civique des jeunes dans la gouvernance locale et les opportunités d'emploi à leur profit contenant :
· Proposition d'activités précises pour booster l'engagement et la participation civique des jeunes dans la gestion des affaires publiques au niveau local ;
· Proposition d'activités pour renforcer l'autonomisation économiques et les opportunités d'emplois pour les jeunes afin de réduire leur risque d'enrôlement par les groupes extrémistes ;
· Identification des stratégies pour garantir la durabilité des impacts des actions au-delà du projet.
III. RESULTATS ATTENDUS DE L'ETUDE
A la fin de cette étude, 4 résultats sont attendus sur la base des investigations sur le terrain, issues des questions subsidiaires ci-dessus :
1. Un état des lieux de la participation civique des jeunes filles et garçons de 15 à 35 ans dans la gouvernance locale et l'existence d'opportunités d'emploi a été réalisé ;
2- Les besoins des jeunes filles et garçons pour leur participation civique dans la gestion des affaires publiques locales ont été identifiés par les jeunes-mêmes et les autres acteurs ;
3-Une cartographie des opportunités d'emploi innovants existants /intéressants pour les jeunes filles et jeunes garçons au niveau local a été faite,
4- Une cartographie des organisations de jeunesse actives au niveau local et les activités menées par celles-ci est réalisée.
5- Un plan d'action de 30 mois (2 ans et demi) a été élaboré pour promouvoir l'engagement civique des jeunes filles et jeunes garçons dans la gouvernance locale et les opportunités d'emploi.
IV. COUVERTURE GEOGRAPHIQUE
L'étude jeunesse sera conduite dans les sept (07) communes des deux (02) nouvelles régions d'expansion du projet IGR qui sont la région des Haut-basins (commune de Bobo Dioulasso, Houndé, Péni et Toussiana) et des Cascades (communes de Banfora, Sindou, Douna).
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V. PUBLIC CIBLE
L'étude jeunesse ciblera entre autres, sans être exhaustif les autorités locales et administratives, les acteurs du secteur privé et les citoyens dans la zone cible au niveau communal (secteurs et villages rattachés) en grande partie et dans une moindre mesure certaines structures au niveau régional. Les organisations de la société civile seront également ciblées par cette étude :
§ Les autorités communales et administratives
§ Les services techniques communaux
§ Les Services Déconcentrés de l'Etat
§ Le secteur privé
§ Les organisations de société civile de jeunesse, les autres OSC et ONG évoluant dans le secteur jeunesse
§ Les citoyens en particulier les jeunes filles et garçons
VI. METHOLOGIE DE L'ETUDE
L'étude jeunesse utilisera une méthodologie mixte (qualitative et quantitative). Les détails de cette méthodologie attendue du consultant doivent inclure les aspects ci-dessous, sur lesquels les offres seront évaluées : Un aperçu du contexte de l'étude / énoncé du problème et preuve de la bonne connaissance des 2 régions d'intervention
Une proposition détaillée de la méthodologie de la conduite de l'étude : les techniques et outils de collecte des données, le mode de traitement et d'analyse des données ;
Un Plan d'échantillonnage avec taille d'échantillon pour chaque population cible pour type d'enquête ;
Un plan de mitigation des risques sécuritaires ;
Un plan d'atténuation des risques liés au COVID 19.
Une dotation en personnel/ équipe pour la mission
Des expériences passées d'études similaires
Un chronogramme et délais d'exécution
VII. DESCRIPTION DE LA CONSULTATION
Cette section se concentre sur les qualifications, les tâches et les livrables attendus du consultant par Creative.
VII. 1. Qualifications souhaitées du consultant/ de la consultante
Pour la réalisation de cette étude, nous envisageons de recruter un consultant national qui remplit entre autres les conditions décrites ci-dessous :
§ Diplôme de maîtrise requis : sciences sociales, sciences politiques, étude jeunesse, droits humains, gouvernance locale, entrepreneuriat, suivi évaluation et tous autres domaines pertinents ;
§ Avoir au moins 5 ans d'expérience dans la réalisation d'études similaires, y compris dans le domaine des sciences sociales, du monde universitaire et du développement ;
§ Avoir une expérience de terrain dans des zones où les problèmes de sécurité sont élevés et où les personnes déplacées sont présentes ;
§ Avoir une expérience avérée de la collecte de données qualitatives et quantitatives ;
§ Capacité avérée d'analyser les données et d'élaborer des rapports cohérents ;
§ Expérience avérée de travail avec les autorités locales, les OSC et les communautés au Burkina Faso ;
§ Solides compétences en gestion, communication et administration ;
§ Compétences exceptionnelles en matière de méthodologies de recherche et rédaction de rapports d'étude qualitatifs et quantitatifs ;
§ Expérience professionnelle antérieure au Burkina Faso et compréhension détaillée du contexte culturel, sécuritaire et sanitaire du pays ;
§ Familiarité avec les programmes financés par l'USAID sera d'un atout majeur ;
§ Maîtrise de la communication orale et écrite en français et (en anglais serait un atout) ;
§ Maitrise des langues locales des 2 régions serait un atout.
VII.2. Les Tâches du consultant/de la consultante
En collaboration avec l'équipe de IGR, et particulièrement avec la conseillère GESI le/la consultante retenu-e sera responsable entre autres des tâches identifiées ci-dessous.
1. Rencontrer l'équipe du projet IGR pour harmoniser la compréhension et discuter/préciser les livrables lors d'une rencontre de cadrage ;
2. Finaliser la proposition de recherche, y compris la revue de littérature et la méthodologie de recherche ;
3. Finaliser les instruments/plans d'échantillonnage de collecte de données ;
4. Développer et tester les outils de collecte des données ;
5. Recruter et former des enquêteurs et des superviseurs pour la collecte de données sur le terrain ;
6. Organiser la logistique pour le travail sur le terrain ;
7. Sensibiliser de la communauté pour l'enquête ;
8. Collecter de données sur le terrain ;
9. Gérer la sécurité des enquêteurs sur le terrain ;
10. Soumettre des rapports d'avancement de la collecte sur le terrain ;
11. Rédiger les rapports provisoires et le rapport final de l'étude ;
12. Faciliter l'atelier de restitution des résultats de l'étude dans les deux chefs lieu de région (Bobo Dioulasso et Banfora).
VII. 3. Livrable intermédiaires et finaux attendus
1. Une revue de littérature (analyse du cadre législatif, institutionnel et documents nationaux, les études antérieures sur la participation des jeunes dans la gouvernance locale et leur autonomisation économique au Burkina Faso)
2. Une méthodologie et un plan de collecte de données (y compris les outils) à approuver par IGR
3. Un état de lieux pertinent et contextuel des perceptions, forces, faiblesse, opportunités et menaces et obstacles à l'engagement responsables civiques des jeunes ainsi qu'une exploration des besoins des jeunes concernant les domaines/secteurs porteur d'emploi, des potentiels employeurs, les compétences en entreprenariat, en marketing, les obstacles, les besoins liés à leur autonomisation économique……
4. Un rapport d'étude et d'analyse clair et conci en français et/ou anglais de tous les résultats contenants :
§ Un résumé exécutif ;
§ Les résultats clés issus de l'analyse des données ;
§ Les principales recommandations concrètes et durables ; en guise de solution à approuver par IGR ;
§ Un plan d'action de deux ans et demi (30 mois) pour promouvoir une participation civique des jeunes à la gestion des affaires publiques locales et une autonomisation économique / opportunités d'emploi pour les jeunes ;
§ Les annexes.
VIII. Calendrier de mise en œuvre
La durée de cette étude est de 60 jours calendaires au maximum. Il est attendu du consultant une proposition de chronogramme détaillé pour cette mission.
Le 11 de départ des Léopards pour le match amical entre la République démocratique du Congo, RDC et Ouganda, de ce mercredi 14 juin au stade Japoma de Douala au Cameroun.
Un match qui entre dans le cadre de préparatif de la rencontre Gabon - RDC comptant pour la 5ème journée des Éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire en 2024.
Le 11 de départ :
- SIADI BAGIO
- INONGA BAKA
- Jordan IKOKO
- DYNA BATUMBIKISKA
- OMENIKE MFULU
- Vital Nsimba ,
- ARON TSHIBOLA,