La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) répond à l'appel du chef de l'Etat pour la contribution à l'effort de paix avec un montant de 100 millions de francs CFA. Les responsables de l'institution ont remis le chèque aux autorités, en présence du ministre d'État, de la fonction publique et de la protection sociale et celui de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou.
Après plusieurs autres entreprises, La CNSS aussi vient de passer à la caisse du Fonds du soutien patriotique avec un montant de 100 millions de francs CFA. C'est un soutien patriotique salué à sa juste valeur par le ministre d'Etat, de la fonction publique et de la protection social, Bassolma Bazié. Après avoir exprimé la reconnaissance du gouvernement, il a salué le « comportement exemplaire » de la CNSS.
Il a exhorté le peuple à rester mobilisé dans cet élan de contribution pour l'effort de paix. « C'est une solidarité à l'endroit des forces combattantes et des populations », a laissé entendre le ministre de la sécurité, Emile Zerbo, qui a salué ce geste de la solidarité. « Il faut que les populations s'organisent davantage pour que l'appel du chef de l'Etat soit toujours entendu, que ce soit au Burkina Faso comme l'extérieur », a-t-il lancé.
Pour le directeur général de la CNSS, Dr Yacouba Herman Nacambo, cette somme destinée au Fonds du soutien patriotique est une réponse à l'appel à contributions volontaires lancé par le chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré. « Cette action traduit l'engagement de la CNSS pour la reconquête du territoire national, le retour des Personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités, la cohésion nationale », a indiqué le directeur général de la CNSS.
A en croire son directeur général, la CNSS n'est pas à son premier geste. En 2019, l'institution avait fait un don de vivres de plus de 23 millions aux PDI et un don de 30 motos à l'armée nationale en 2022.
A l'occasion, le ministre d'Etat a tenu à faire une précision. « Dans l'opinion, on entend certaines interprétations en disant pourquoi tel ministre et pas tel autre. Par exemple, les gens vont dire pourquoi c'est le ministre d'Etat qui fait la réception en lieu et place de celui de l'économie. Je voudrais dire que chaque ministre a deux représentants. Si le ministre de tutelle n'est pas là, un autre le représente », a-t-il expliqué.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) organise, les 25 et 26 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, un atelier de sensibilisation des acteurs du transport, couplé à ses journées portes ouvertes. La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce mardi 25 juillet 2023, en présence de la secrétaire générale du ministère en charge des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Les journées portes ouvertes du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et l'atelier de sensibilisation des acteurs du transport sur la facilitation des échanges s'ouvrent sous le thème général : « Facilitation des échanges au Burkina Faso : Rôle et place des acteurs du transport ». Selon les acteurs du transport, l'importance de cette thématique n'est plus à démontrer, au regard des avantages que présentent de nos jours la facilitation des échanges, aussi bien pour les entreprises que pour les pouvoirs publics.
Elle offre une occasion aux acteurs du commerce extérieur du pays de s'imprégner des exigences et des avantages de la démarche de facilitation des échanges telle que prévue par l'accord de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) signé à Bali (Indonésie) le 7 décembre 2013. Cet atelier va permettre aux participants de comprendre le rôle que le CBC peut et doit jouer en collaboration avec les autres acteurs dans le processus d'approvisionnement du Burkina à travers la facilitation des transports et de la chaîne logistique.
Les JPO, quant à elles, constituent une tribune pour le CBC de s'ouvrir au public de la ville de Sya et de promouvoir auprès des acteurs de la chaîne des transports et du commerce international, l'ensemble de ses prestations de services tout en déclinant ses missions. Ces prestations sont centrées sur la négociation, la facilitation et la rationalisation des transports, l'assistance aux chargeurs et le renforcement de leurs capacités, l'animation d'un observatoire des transports et la gestion du fret généré par le commerce extérieur du Burkina.
Selon le directeur général du CBC, Dr Kassoum Traoré, ces journées vont permettre à l'institution de faire la vulgarisation de son nouveau Plan stratégique de développement (PSD3) à l'horizon 2026 qui a pour vision de faire du CBC une institution de référence au service du chargeur à travers la promotion des transports durables et de la chaîne logistique. « Ces journées permettront aux acteurs du transport et du commerce de revisiter le contenu du paquet de Bali, c'est-à-dire l'accord sur la facilitation des échanges de l'Organisation mondiale du commerce. Au cours de l'atelier, les acteurs vont apprendre à connaître les exigences et les avantages de la facilitation des échanges. Une occasion pour le CBC de montrer au public ses missions, ses projets de réalisation, etc. », a expliqué Dr Kassoum Traoré.
Quatre communications majeures vont ponctuer cet atelier de sensibilisation. Il s'agit, entre autres, des communications sur la facilitation des échanges ; les règlementations sur les transports ; l'importance du règlement N°14 sur les performances du système des transports et la présentation de l'observatoire pour la célérité des opérations en douanes. Toutes ces communications seront suivies des échanges qui déboucheront sur des recommandations réalistes dont la mise en œuvre aura, à coup sûr, un impact positif sur l'acheminement des marchandises ainsi que la traversée des frontières.
C'est la secrétaire générale du ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Alice Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux, au nom de son ministre. Elle a souligné que cet atelier se tient dans un contexte difficile, aux conséquences économiques et sociales préoccupantes. Mais elle a tenu à rassurer que le gouvernement déploie des efforts pour la reconquête du territoire national et une reprise progressive des activités économiques dans les zones à forts défis sécuritaires.
« Le secteur des transports est l'un des domaines les plus durement touchés par les crises, qu'elles soient sécuritaires ou sanitaires, du fait de son rôle dans la chaîne d'approvisionnement de notre pays. Cette chaîne comporte de nombreuses contraintes, du fait de notre position géographique, au cœur de l'Afrique de l'Ouest, et sans accès à la mer », a lancé Alice Ouédraogo.
Pour cela, les importateurs et exportateurs doivent inévitablement se prêter à des formalités de transit dans les pays à façade maritime, en plus des procédures prévues aux frontières. Toutes ces étapes ont des répercussions sur les coûts et les délais des opérations de transports. Au regard de cette réalité, la facilitation des échanges soutenue par les différents partenaires techniques et financiers est un véritable outil d'amélioration durable des performances de chaque acteur et de chaque maillon de la chaîne logistique. Cette dynamique est porteuse d'espoir, surtout avec le lancement des activités de l'Observatoire pour la célérité des opérations douanières le 15 juin 2023.
Pour la secrétaire générale du ministère en charge des transports, « toutes ces initiatives devraient aboutir à l'optimisation et à la fluidification des opérations aux frontières, sur les corridors et au niveau des terminaux ». C'est pourquoi elle a salué le choix du thème de cet atelier de sensibilisation. Elle a fait savoir que les autorités accordent une importance particulière au présent atelier et attachent du prix aux recommandations qui en découleront.
« Avec les parties concernées, nous travaillerons au renforcement de la gouvernance des corridors à travers la lutte contre les tracasseries de tous genres. Notre conviction est que toutes les actions qui concourent à l'amélioration de l'environnement logistique auront un impact positif, sur les échanges intrarégionaux. Elles contribueront à n'en pas douter au triomphe de notre peuple sur les forces du mal », s'est-elle convaincue.
La cérémonie d'ouverture officielle a été marquée par des allocutions, des prestations d'artistes, la remise de don d'engins à la direction régionale de la police de la Boucle du Mouhoun et la visite des stands. Le don de la direction régionale de la police de la Boucle du Mouhoun est essentiellement composé des engins à deux roues et des tricycles. C'est le commissaire divisionnaire Abdoulaye Sidibé, directeur régional de la police de la Boucle du Mouhoun, qui a réceptionné le don. Au nom du directeur général de la police nationale, il a adressé ses remerciements au donateur, le CBC. Selon lui, ces moyens roulants permettront d'accroître leur capacité opérationnelle sur le terrain, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Cette cérémonie était placée sous le parrainage du président du conseil d'administration du Conseil burkinabè des chargeurs, Al Hassane Siénou. Le directeur général du CBC, Dr Kassoum Traoré, a saisi l'occasion pour adresser sa gratitude à tous les partenaires qui accompagnent cet évènement dont la Banque mondiale.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Le Front Patriotique, dans la déclaration ci-dessous en date du 24 juillet 2023, dit noter avec regret et consternation des tentatives de musèlement, d'intimidations et de menaces sur les libertés fondamentales individuelles et collectives. À cela, s'ajoute poursuit-il, « une nouvelle forme de persécution de nos jours qui se manifeste par des enlèvements secrets et organisés qui viennent malheureusement rappeler une certaine époque de terreur de l'histoire politique ». Face à cette situation, le Front Patriotique dit interpeller vivement les autorités actuelles à véritablement s'impliquer afin que cessent ces comportements aux antipodes de l'État de droit et de la cohésion sociale tant souhaitée.
INTERPELLATION DU FRONT PATRIOTIQUE
Durement éprouvé par une crise sécuritaire aux conséquences humanitaires et économiques gravissimes, le Burkina Faso fait face à un défi majeur, celui d'une synergie d'action de ses filles et fils pour envisager les bases d'une solution qui puissent prendre en compte l'opinion plurielle de l'ensemble des souverainetés sociales qui le composent.
En effet, s'il est vrai que la majorité des Burkinabè, sans distinction aucune, consent d'énormes efforts dans le cadre de la mobilisation des ressources pour l'effort de guerre, le Front Patriotique note avec regret et consternation des tentatives de musèlement, d'intimidations et de menaces sur les libertés fondamentales individuelles et collectives à l'encontre de certains acteurs qui opinent de façon consciente et objective sur les questions de préoccupations du moment en faveur de la survie de la Nation.
Plus inquiétant encore, le Front Patriotique constate avec les masses populaires, une nouvelle forme de persécution de nos jours qui se manifeste par des enlèvements secrets et organisés qui viennent malheureusement rappeler une certaine époque de terreur de l'histoire politique de notre peuple, sans pour autant dissuader ce peuple dans son élan d'autodétermination pour sa liberté fondamentale.
Fidèle à ses objectifs et à sa vision pour le bien être des masses populaires, le Front Patriotique vient à travers cette présente déclaration, dénoncer avec insistance ces pratiques récurrentes dont la dernière en date est celui de l'enlèvement du Député maire de Komsilga, monsieur Issouf NIKIÈMA.
Face à ces dérives observées qui sont tributaires d'une instabilité sociale dans un contexte sécuritaire préoccupant, le Front Patriotique interpelle vivement les autorités actuelles à véritablement s'impliquer afin que cessent ces comportements aux antipodes de l'État de droit et de la cohésion sociale tant souhaitée.
Ouagadougou le 24 juillet 2023
Le Secrétariat Exécutif
L'Union pour le progrès et le changement (UPC) informe l'opinion publique nationale et internationale que son cadre et ancien député-maire de Komsilga, Issouf NIKIEMA, a été libéré sain et sauf dans la soirée de ce lundi 24 juillet 2023. Ce dernier avait été enlevé dans la journée du vendredi 21 juillet 2023 à Ouagadougou. Dans sa déclaration en date du 25 juillet 2023, l'UPC précise que les auteurs étaient des civils armés. Et ces derniers relèveraient de services étatiques. L'UPC dit n'avoir pas appris que des charges aient été retenues contre son militant. Le parti dit condamner une fois de plus cet acte, aux antipodes de l'État de droit.
L'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a l'honneur d'informer l'opinion publique nationale et internationale que son cadre et ancien député-maire de Komsilga, l'Honorable Issouf NIKIEMA, enlevé dans la journée du vendredi 21 juillet 2023 à Ouagadougou, a été libéré sain et sauf lundi soir.
L'Honorable NIKIEMA avait été enlevé par des individus armés habillés en civil. Il ressort que lesdits individus relèvent de services étatiques.
L'UPC n'a pas appris que des charges ont été retenues contre Isssouf NIKIEMA.
Notre parti condamne, une fois de plus, cette méthode aux antipodes de l'Etat de droit.
L'UPC demeure fidèle à sa ligne républicaine, et remercie tous ses militants, sympathisants, et l'ensemble des citoyens qui se sont mobilisés spontanément en faveur de l'Honorable NIKIEMA.
Ouagadougou, le 25 juillet 2023
Le Secrétariat national à l'information et à la communication de l'UPC
Le corps sans vie d'une travailleuse de la Brigade verte a été retrouvé ce mardi 25 juillet 2023 au quartier Tanghin de Ouagadougou.
A notre arrivée sur les lieux du drame, les sapeurs-pompiers et la police étaient déjà sur place. La police est venue faire le constat. Le corps de la victime se trouvait dans un champ de maïs, juste à côté du barrage de Tanghin. A l'arrivée du médecin légiste, nous avons pu observer de loin les premières analyses qu'il a eu à faire. Les proches de la victime se sont également rendus sur les lieux pour vérifier s'il s'agit bien d'elle.
Elle est âgée d'une cinquantaine d'années et travaille à la Brigade verte, a-t-on appris d'une source anonyme. Elle est mère de famille. L'un de ses fils était aussi présent pour voir le corps de sa défunte mère. La famille a préféré ne pas s'exprimer sur le sujet. Du côté de la police et du médecin légiste, c'est aussi l'omerta. On préfère tirer la carte de la prudence. « Nous souhaitons ne pas nous exprimer, nous allons faire le constat à qui de droit », a déclaré l'un des policiers. Pendant que les membres de la famille échangent avec la police, les passants ne font qu'affluer pour « s'affairer ».
« C'est un accident ? Que s'est-il passé ? Y a un problème non ? » peut-on entendre. Cette situation a même créé un embouteillage. Les forces de l'ordre et les sapeurs-pompiers s'efforcent de réguler la circulation. Mais les plus curieux ne se découragent pas. Ils garent leurs motos ou voitures pour venir se renseigner. Les rumeurs vont bon train, chacun explique sa version de l'histoire. Le médecin légiste refuse de s'entretenir avec nous au nom du protocole de confidentialité.
Une source nous révélera qu'il est évident que la mort de la victime n'est pas naturelle. Elle semble avoir été agressée, mais par qui ? Pour l'heure, la police investigue. Un climat de tristesse règne, les policiers présents ont du mal à camoufler leurs émotions. Leurs visages les trahissent, après avoir vu le corps, tous semblent horrifiés. Au moment où nous quittions les lieux du drame au environ de 13h30 passé, les passants continuaient d'affluer.
Il faut rappeler que la Brigade verte, composée essentiellement de femmes, est en charge d'assurer la propreté dans la ville de Ouagadougou. Ces femmes travaillent généralement très tôt le matin.
SB
Lefaso.net
BANK OF AFRICA-BURKINA FASO a organisé la cérémonie d'au-revoir aux directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi, au cours d'un cocktail dînatoire, le vendredi 21 juillet 2023 à Ouagadougou.
Après plusieurs années passées au sein de la BANK OF AFRICA-BURKINA FASO, les directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi quittent la boîte. A cet effet, le personnel a organisé une soirée en guise de témoignage de sa reconnaissance.
Khalid Lyoubi, le directeur général adjoint, en charge de l'exploitation, a indiqué que la cérémonie de ce soir, au lieu d'un cocktail d'au revoir, « c'est une belle célébration de cette famille mixte, composée de mes valeureux collaborateurs et de nos chers et sympathiques clients. »
Durant ses cinq années passées au Burkina Faso, il a reconnu avoir œuvré ensemble avec ses collègues « à maintenir et à ériger plus haut » le flambeau victorieux de la BOA-BURKINA FASO. « Chacun d'entre vous, m'a appris quelque chose de moi-même et m'a permis de l'améliorer. Je me considère chanceux d'avoir travaillé avec des collègues aussi engagés et attentionnés que vous », a-t-il confié.
Une expertise au-delà du Burkina Faso
« BOA, c'est ma vie », a déclaré Marcel Bassolé, le directeur général adjoint en charge du support. Il a passé plus de 25 ans à BOA-BURKINA FASO.
« Nommé directeur général adjoint en charge du support en décembre 2012, mon premier grand chantier a été la certification de Bank of Africa-Burkina Faso à la norme ISO9001 suivi du passage à la version 2015 », a-t-il indiqué. Et d'ajouter : « Sur le plan organisationnel, ce fut un total d'environ 306 procédures écrites et mises en application ».
« Aujourd'hui, nous pouvons être fiers d'avoir contribué à implanter Bank of Africa dans l'espace économique burkinabè. Je suis particulièrement fier que la relève soit assurée, fier de la formation et de l'esprit BOA que nous avons contribué à cultiver, et également fier que notre expertise s'exporte au-delà de nos frontières », a conclu Marcel Bassolé.
Reconnaissance du PCA
Selon Lassiné Diawara, le Président du conseil d'administration (PCA) de BOA-BURKINA FASO, les changements constituent un levier important d'innovation stratégique pour garantir la valeur ajoutée à l'expérience client. Tout en félicitant et remerciant les deux directeurs sortants, il a rappelé que Khalid Lyoubi et Marcel Bassolé ont « contribué activement à hisser la banque comme la deuxième banque du pays et la première banque du groupe ».
« Le moment est venu de faire profiter à d'autres filiales de l'expérience des deux travailleurs appliqués et professionnels. C'est l'occasion pour eux de changer de défis », a-t-il affirmé.
« C'est avec un pincement au cœur que nous les voyons partir »
Ce cocktail d'au revoir a été ouvert également aux clients afin qu'ils rendent un hommage aux directeurs sortants. « Ils nous ont vraiment accompagné pour qu'on puisse vraiment décoller et pour cela, nous sommes très reconnaissants à la BOA. Tout le personnel a été à notre disposition et cela a été d'un grand apport pour nous en termes d'accompagnement », a laissé entendre Abdoulaye Drabo, gérant de base sécurité.
Au sein de l'institution, les éloges envers les deux directeurs sortants étaient au rendez-vous. « Nos deux DGA qui s'en vont sont de grands hommes avec plein d'expérience avec qui nous avons eu du plaisir à travailler. C'est avec un pincement au cœur que nous les voyons partir. Avec les nouveaux qui sont là nous sommes réconfortés aussi parce que la dynamique sera préservée », Solange Yaméogo de la BOA-BURKINA FASO, directrice pour l'engagement.
Au cours de cette cérémonie, les remplaçants de Khalid Lyoubi et Marcel Bassolé ont été présentés aux clients de la BOA Burkina Faso, conviés à ce cocktail d'au revoir. Il s'agit de Aïssata Sondo/Ouédraogo, qui va succéder à Marcel Bassolé, et Christian Zongo, qui va remplacer Khalid Lyoubi.
Les directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi sont appelés à d'autres fonctions au niveau du groupe bancaire.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
L'Association des juristes conseils du Burkina Faso (AJUCO-BF), créée en juin 2022, a officiellement lancé, ce 22 juillet 2023 à Ouagadougou, ses activités. Une activité présidée par le parrain, le Pr Souleymane Toé, aux côtés du président de l'AJUCO-BF, Laurent Zongo.
Le lancement officiel de ces activités s'est tenu sous le thème « Restructuration des sociétés en période de crise sécuritaire : stratégies et opportunités » qui sera sous-tendu par plusieurs autres sous-thèmes.
Un thème central qui a été sous-tendu par d'autres thématiques que sont : « Le juriste conseil, levier dans la sécurisation juridique des entreprises », et « L' impact de la crise sécuritaire sur les sociétés d'État ».
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le parrain, le Pr Souleymane Toé et le président de l'AJUCO-BF, Laurent Zongo, à ces côtés. En présidant ainsi cette cérémonie d'ouverture, le parrain a souligné qu'il reviendra à l'AJUCO-BF de se faire connaître et de montrer l'importance du juriste conseil d'entreprise en temps de crise, comme en temps normal. Car comme les gens peuvent l'ignorer, le juriste conseil d'entreprise est partie intégrante de l'organigramme d'une entreprise et il est important pour avoir des entreprises viables et résilientes.
Pour le président de l'association, cette activité vise, entre autres, à mettre en exergue les praticiens peu connus du monde économique, des acteurs du droit, des justiciables et du grand public.
L'autre objectif, selon lui, c'est qu'il s'agit d'un cadre d'échanges et de partage d'expériences entre tous les professionnels du droit. Ce dans le but de mettre en exergue la contribution du juriste conseil à l'éclosion de solutions résilientes au profit du monde économique face au défi sécuritaire.
C'est une activité qui vise aussi, il faut le rappeler, à susciter de nouvelles adhésions de membres, établir des partenariats avec les organisations et organismes partageant les mêmes objectifs, ainsi que faire mieux connaître la profession de juriste conseil d'entreprise au Burkina. Ce sont des objectifs visés dans le cadre de cette activité du fait que, dit-il, la culture du conseil juridique semble être le parent pauvre des représentations sociétales. Et de renchérir en enseignant que la fonction de juriste conseil est limitée aux professions judiciaires qui elles, se situent souvent dans la phase contentieuse sauf à exclure les auxiliaires de justice intervenant dans le conseil et la rédaction des actes non juridictionnels et non contentieux. Autres faits qu'il a également soulignés, c'est que les entreprises n'ont pas encore pris la mesure du rôle majeur du juriste conseil et le recours à lui a encore du mal à entrer dans les habitudes des entreprises. En somme, l'AJUCO-BF a été donc créée pour répondre à ce besoin des entreprises et leur montrer le bien fondé du juriste conseil d'entreprise.
L'AJUCO-BF, il faut le rappeler, a été créée en 2019, mais a obtenu son récépissé le 22 juin 2022.
YZ
Lefaso.net
L'Observatoire national du riz du Burkina Faso (ONAR-BF) a été officiellement mis en place ce 25 juillet 2023 à Ouagadougou. Cadre fédérateur des initiatives en faveur de la promotion du riz, l'ONAR-BF vise à accompagner les acteurs du secteur rizicole à mieux coordonner les politiques, le financement et la recherche, afin de renforcer les synergies pour une meilleure compétitivité du riz local.
Le riz est une céréale très prisée et consommée en Afrique de l'Ouest et particulièrement au Burkina Faso. Avec une production locale estimée à environ 500 000 tonnes de riz par an, le pays importe également environ 600 000 tonnes pour satisfaire la consommation nationale. C'est en vue de travailler avec les différents acteurs à atteindre l'auto-suffisance nationale en production de riz que l'ONAR-BF a été mis en place.
Il regroupe l'ensemble des parties prenantes impliquées dans la filière riz que sont les pouvoirs publics, le secteur privé, les partenaires au développement. C'est une déclinaison de l'observatoire de riz de la CEDEAO (ERO). La mise en place de l'ONAR-BF est soutenue par des partenaires stratégiques de la filière riz tels AGRA (sustainably growing africas's food systems) et la GIZ.
De façon concrète, l'ONAR-BF devrait permettre à en croire Gaoussou Sanou, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, d'aligner les priorités de développement du secteur rizicole burkinabè. Et les priorités précise-t-il, portent essentiellement sur l'accroissement durable de la production, l'amélioration de la compétitivité et de la qualité du riz ainsi que le renforcement des capacités des acteurs nationaux, afin qu'ils soient à la hauteur des enjeux de la filière riz.
La production nationale de riz, n'arrive pas à couvrir la demande. Ce qui conduit inéluctablement à une forte importation de cette denrée céréalière. Selon Jules Somé, représentant pays de AGRA, plusieurs défis auxquels le secteur est confronté pourraient expliquer la limitation de la production du riz. Ce sont les espaces aménagés en maîtrise totale d'eau qui étaient en nombre restreint et la faible dynamisation de la filière par des intrants de qualité. Il rassure que ce sont des défis qui sont en train d'être surmontés, puisque le gouvernement a déployé des efforts pour augmenter le nombre de bas-fonds irrigués. Des variétés de riz répondant à la demande des consommateurs locaux ont aussi été développées par des chercheurs burkinabè.
Tous ces efforts mis ensemble, le Burkina Faso ambitionne produire d'ici à 2025, au moins 1,5 millions de tonnes de riz par an, et trois millions de tonnes d'ici 2030. La priorité des acteurs du secteur, étant de pouvoir satisfaire la consommation locale. L'exportation est même envisagée, si la production satisfait la demande nationale et répond aux normes du marché international.
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net
Le Centre d'études, de documentation, et de recherches économiques et sociales (CEDRES) de l'université Thomas Sankara, en collaboration avec le Centre de recherches anglophones (CREA), a organisé, ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, un atelier pour présenter les résultats de recherche qu'il a eu à mener sur différents sujets de société. La cérémonie d'ouverture de cet atelier de dissémination a été présidée par le directeur exécutif du CEDRES, le Pr Youmanli Ouoba, aux côtés du représentant du directeur exécutif du CREA, John Gitari.
Ces résultats interviennent dans le cadre d'une recherche collaborative entre le CEDRES et le CREA et ont porté sur le développement du capital humain, la prospérité de l'éducation, les inégalités sociales, et l'autonomisation économique des femmes au Burkina Faso.
Ainsi, ces recherches ont été menées par plusieurs équipes d'enseignants-chercheurs des deux centres de recherche. Pour l'équipe d'Aïcha Tiendrébéogo, dont le travail a porté sur le niveau d'éducation des femmes, de leur autonomisation économique et de la mortalité infantile, il ressort qu'il y a une amélioration du niveau d'éducation des femmes au Burkina. Un fait qui se traduit par leur accès à l'éducation et leur alphabétisation. Et cela améliore leur autonomisation économique et par la même occasion réduit le taux de la mortalité infantile, a souligné l'enseignante-chercheuse, Aïcha Tiendrébéogo.
Cependant, cela ne semble pas avoir un impact sur leur pouvoir de décision sur le revenu du ménage, explique-t-elle, parce que le niveau d'éducation des femmes, surtout au niveau du secondaire, reste très faible avec 36 %, et moins de 10 % au supérieur.
Au vu de ces résultats, les chercheurs ont fait des recommandations en proposant de sensibiliser et de booster beaucoup plus la conscience des femmes. Ils ont également recommandé la continuité dans les politiques en faveur de l'éducation des filles et des femmes. Ce, dans le but d'améliorer leur autonomisation économique en leur permettant d'avoir accès à des activités génératrices de revenus.
Quant à la recherche sur les investissements directs étrangers et le développement du capital humain au Burkina, il ressort, selon Dr Bazié et son équipe, qu'ils sont un vecteur de mobilisation de recettes fiscales et sont utilisés pour financer l'éducation qui est en majeure partie laissée à l'Etat. Alors que l'on voit qu'il y a des obstacles de financement de l'éducation, mais à travers la responsabilité sociale des entreprises, les investissements directs étrangers contribuent énormément à accroître l'offre d'éducation au Burkina Faso, a-t-il précisé, tout en soulignant que le capital humain est très important. Car la connaissance qu'a un individu le rend productif et lorsqu'il est productif, il peut améliorer ses résultats sur le terrain et accroître le niveau du revenu national.
Par ailleurs, ces résultats, selon le directeur exécutif du CEDRES, le Pr Youmanli Ouoba qui a présidé l'ouverture de cet atelier, montrent la collaboration fructueuse entre les deux centres (CEDRES et CREA). L'atelier vise, selon lui, à partager avec le public les résultats de ces recherches sur le capital humain qui constitue l'arme la plus puissante pour changer le monde, comme le disait Nelson Mandela.
Il faut rappeler que ces recherches, menées courant 2021-2022 et qui ont pris fin en mars 2023, sont entièrement financées par le Centre de recherches anglophones.
YZ
Lefaso.net
La Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso organise une série de journées d'échanges et de sensibilisation sur l'établissement et la gestion des relations d'affaires à l'international. Le lancement officiel de ces séances de sensibilisation est intervenu ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou en présence du secrétaire général du ministère en charge du commerce.
Les entreprises burkinabè sont de plus en plus nombreuses à entretenir des relations économiques et commerciales avec des partenaires d'affaires de divers pays. Ces relations se concrétisent à travers des opérations d'achat ou de vente de marchandises donnant lieu à des transactions financières. Transactions qui sont plus ou moins encadrées par des contrats formels.
Malheureusement, malgré ces précautions, fort est de constater ces dernières années une augmentation des cas de litiges commerciaux entre entreprises ou commerçants burkinabè et leurs partenaires étrangers. Ces litiges, comme le souligne Emmanuel Yoda, qui a représenté le président de la Chambre de commerce et d'industrie à la cérémonie d'ouverture, mettent en péril les intérêts des hommes d'affaires burkinabè qui se retrouvent la plupart du temps en situation de faiblesse au regard de la complexité des procédures et des coûts de justice souvent exorbitants.
Même constat de Fidèle Ilboudo, secrétaire général du ministère en charge du commerce qui souligne que ces dernières années, le département du Commerce est régulièrement saisi sur des cas de conflits commerciaux opposant des entreprises burkinabè et leurs partenaires étrangers. « Ces litiges commerciaux prennent de nombreuses formes et découlent le plus souvent de l'interprétation des clauses contractuelles ou l'exploitation subversive de certains partenaires des faiblesses dans la formulation des contrats et des modalités de paiement. Les conséquences évidentes de ces litiges lorsqu'ils sont mal gérés se soldent par d'énormes pertes d'argent, compromettant parfois la continuité de l'activité de la victime », a indiqué Fidèle Ilboudo, secrétaire général du ministère en charge du commerce.
Face à cette situation, la Chambre de commerce et d'industrie a décidé d'agir en tant que structure d'encadrement des opérateurs économiques. Et c'est ce à quoi répond cette série de sensibilisation qui va permettre de renforcer les capacités et mieux outiller les hommes d'affaires sur les procédures contractuelles et les mécanismes de prévention et de règlement des litiges qui pourraient survenir lors de leurs opérations commerciales.
« Dans la conduite des relations d'affaires, les désaccords et différends commerciaux sont de l'ordre normal des choses. Ils ne doivent donc pas être nécessairement considérés comme des freins et obstacles insurmontables, mais plutôt comme des aléas inhérents au monde des affaires qu'il faudrait gérer convenablement », a laissé entendre le secrétaire général. A l'issue de cette journée d'échanges et de sensibilisation, la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso fonde ainsi l'espoir que les participants soient suffisamment outillés pour gérer convenablement ces litiges.
Outre Ouagadougou, la Chambre de commerce et d'industrie prévoit des séances de sensibilisation également à Bobo-Dioulasso et à Koudougou sur la même thématique.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
(Ouagadougou, 25 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a quitté ce jour Ouagadougou pour Saint Pétersbourg au nord-est de la Russie où se tiendront du 27 au 28 juillet prochain le 2e sommet et le Forum économique et humanitaire « Russie-Afrique ».
Placé sous le thème : « pour la paix, la sécurité et le développement », le sommet va regrouper une cinquantaine de Chefs d'Etat et de gouvernement du continent africain autour du Président russe Vladimir POUTINE dans le but d'instaurer un nouveau partenariat mutuellement bénéfique entre la Russie et le continent.
La participation du Chef de l'Etat à cette rencontre s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération voulue et affirmée entre notre pays et la Fédération de Russie dans la perspective de trouver des solutions à la double crise sécuritaire et humanitaire à laquelle notre pays fait face depuis plus de sept ans.
Le sommet et le forum économique et humanitaire de Saint Pétersbourg se veulent alors des tremplins pour explorer tous les domaines de coopération, notamment la politique, la sécurité, les relations économiques, la science et la technologie, ainsi que les sphères culturelles et humanitaires.
Outre sa participation au sommet, le Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE aura des échanges bilatéraux et accordera des audiences, toujours dans le cadre de la recherche des solutions pour la sécurisation et le développement du Burkina Faso.
Direction de la communication de la Présidence du Faso