Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, a procédé, ce jeudi 27 juillet 2023, à la remise de la réponse du gouvernement au cahier de doléances des organisations syndicales des travailleurs, en présence du ministre d'Etat, ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié. Ces derniers auront une période d'un mois pour analyser le document et apporter des appréciations.
A l'occasion de la célébration du 1er mai 2023, Journée internationale du travail, les organisations syndicales des travailleurs remettaient leur cahier de doléances au Premier ministre, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela. Cette plateforme comporte 31 points. Après avoir examiné les doléances de l'année 2022 et dans le souci de maintenir la flamme du dialogue, le gouvernement se devait de donner des réponses en vue de l'ouverture prochaine des négociations avec le monde syndical.
Ce jeudi 27 juillet 2023, le rapport consignant la réponse des autorités burkinabè a été remis au président du mois des centrales syndicales, Ernest Abdoulaye Ouédraogo, lors d'une cérémonie qui a connu la participation d'une forte délégation des représentants des organisations syndicales. Au sortir de cette rencontre, la satisfaction se lisait sur le visage de M. Ouédraogo.
« Nous sommes très pressés parce que le ministre a dit qu'ils ont porté des réponses favorables. Nous allons regarder immédiatement les réponses apportées parce que dedans, il y a tout un ensemble de revendications qui vont dans l'intérêt du travailleur et dans l'intérêt supérieur du Burkina Faso. Nous avons tenu compte de l'actualité du Burkina dans notre cahier de doléances. Il y a par exemple la question de la sécurité, de la liberté, de l'amélioration des conditions de vie des travailleurs », a-t-il indiqué.
Les journalistes ont voulu avoir plus de précisions sur les réponses du gouvernement. A cette préoccupation, le président du mois des organisations syndicales dira tout simplement : « accordez-nous le temps de pouvoir les examiner très rapidement. Comme le Premier ministre prévoit une rencontre de discussions, s'il y a des points de non satisfaction, nous allons encore revenir sur ces points ».
Dans son intervention, le chef du gouvernement a invité les organisations syndicales à promouvoir le dialogue. « Tout peut trouver une solution dans la concertation. Évitons la violence. (...) Nous sommes tous des Burkinabè. Nous avons un même pays à construire. Tout le monde doit avoir en tête l'intérêt du pays. Si l'intérêt général n'est pas satisfait, nous allons payer le prix fort », prévient-il.
En somme, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela invite les syndicats à un sursaut patriotique et à un engagement de la société vers un avenir meilleur. S'exprimant auparavant, il a eu une pensée pour les éléments des forces de défense et de sécurité tombés du fait des attaques terroristes et pour le peuple du Niger qui connaît une période trouble.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
(Saint Pétersbourg, 27 juillet 2023, GMT+3). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi GOITA se sont entretenus en tête-à-tête, ce jeudi en fin de matinée, en marge de la cérémonie d'ouverture du 2e Forum économique et humanitaire, Russie-Afrique.
Les deux Chefs d'Etat ont échangé sur les relations de coopération entre leurs pays qui traversent actuellement une situation sécuritaire et humanitaire difficile.
Cette rencontre a été une occasion pour les deux dirigeants de réaffirmer leur engagement et leur volonté de renforcer la mutualisation de leurs efforts dans le cadre de la lutte contre l'hydre terroriste qui sévit dans ces deux pays frontaliers.
En effet, le Burkina Faso et le Mali partagent plus de 1000 kilomètres de frontière commune. Et la nécessité d'une étroite collaboration des deux Nations dans la lutte contre les groupes armés terroristes le long de cette frontière est inscrite dans la vision des deux Chefs d'Etat.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
(Saint Pétersbourg, 27 juillet 2023, GMT+3). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a assisté, ce jeudi en fin de matinée au centre de congrès et d'exposition ExpoForum, de Saint Pétersbourg, à la cérémonie d'ouverture du 2e Forum économique et humanitaire Russie-Afrique.
C'est le président russe, Vladimir POUTINE qui a procédé à l'ouverture de la session plénière de ce forum auquel participent des Chefs d'Etat et de gouvernement africains. Cette rencontre entre l'Afrique et la Fédération de Russie vise à renforcer la coopération dans la perspective de définir la trajectoire de développement des relations entre la Russie et l'Afrique sur le long terme. « L'objectif principal c'est de renforcer le bien-être de nos citoyens, d'améliorer les conditions de vie et de résoudre les questions et les problèmes urgents », a déclaré le président de la Fédération de Russie, Vladimir POUTINE à l'ouverture du Forum.
Une trentaine de sessions plénières et des réunions vont se tenir au cours de ce forum autour des thématiques liées à l'économie, à la sécurité, à la science, aux technologies et au développement social pour « ensemble aller vers une nouvelle qualité de vie » profitable aux Etats africains et à leur partenaire stratégique, la Russie. « La Russie est sincèrement intéressée à approfondir les relations humanitaire, commerciale et dans le domaine de l'investissement avec l'Afrique », a soutenu le président russe.
Avec un taux de croissance annuel de 4,5% dépassant la moyenne mondiale et une population en nette augmentation, l'Afrique a un potentiel évident pour se développer. Et pour accompagner le continent africain dans son essor, la Russie va investir dans les secteurs agricole, technologique et énergétique. Au Forum de Saint Pétersbourg, le président Vladimir POUTINE a annoncé l'implémentation de 30 projets énergétiques dans 16 pays du continent.
Egalement, « nous allons accorder une attention particulière à la livraison du blé, du maïs aux pays africains », a-t-il ajouté. Déjà la Russie a marqué sa disponibilité à soutenir certains pays du continent dont le Burkina Faso avec des dons en vivres.
Pour le Président en exercice de l'Union africaine, le président de l'Union des Comores, Azali ASSOUMANI, ce Forum a été une occasion pour aborder les questions majeures pour le continent et pour réaffirmer le partenariat avec la Russie. « Il est évident que la Russie a toute la place pour se poser en tant que partenaire majeur et nous sommes prêts à aborder avec elle toutes les grandes questions de coopération », a expliqué le président en exercice de l'UA, qui a fait le plaidoyer au nom de ses pairs pour la levée de suspension d'exportation du blé ukrainien afin que les pays africains qui importent cette denrée puissent le faire.
A l'occasion de ce Forum, la présidente de la Banque des BRICS, Dilma ROUSSEFF a soutenu que cette nouvelle banque est disposée à accompagner les initiatives prometteuses dans les pays en voie de développement et surtout ceux de l'Afrique.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
L'Etat burkinabè, par l'intermédiaire du Fonds d'appui à la presse privée (FAPP), a procédé à la remise symbolique de chèques aux entreprises de presse privée dans la soirée du jeudi 27 juillet 2023 à Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
400 millions de francs CFA ont été décaissés cette année par l'Etat burkinabè en vue d'assurer aux entreprises de presse privée et aux projets des organisations professionnelles des médias, des conditions favorables à leur mission de service public d'information, de sensibilisation et de communication. « Malgré le contexte actuel de la crise sécuritaire que traverse notre pays, contexte où les rares ressources sont orientées vers l'effort de paix, le gouvernement de la transition a maintenu son engagement d'octroyer la subvention à la presse privée afin de soutenir leur viabilité au Burkina Faso. C'est la preuve de la grande importance que nous accordons au travail des médias », a laissé entendre Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre en charge de la communication.
Pour cette année, 125 dossiers d'entreprises et deux programmes d'activités budgétisés des structures bénéficiaires que sont l'Observatoire burkinabè des médias (OBM) et l'Association des éditeurs de journaux et de presse en langue nationale (AEJPLN) ont été reçus entre le 20 mars et le 18 avril 2023. La commission de répartition de la subvention annuelle de l'Etat à la presse privée, après analyse des dossiers, en a retenu 102.
Ainsi, les 400 millions de francs CFA ont été répartis en procédant d'abord à des prélèvements obligatoires au profit des structures comme l'OBM, l'AEJPLN qui ont chacune reçu huit millions de francs CFA. La commission de répartition de la subvention a elle, empoché quatre millions de francs CFA pour son fonctionnement. Après déduction de ces prélèvements obligatoires, les 380 millions de francs CFA sont dispatchés comme suit : entreprises de presse privée, 244 726 789 de francs CFA ; presse écrite, 56 051 212 de francs CFA ; presse en ligne, 79 221 999 de francs CFA.
Mention spéciale a été faite aux médias en régions qui, malgré l'adversité, se battent pour assurer une information plurielle et de qualité. Ces derniers ont bénéficié au moins de la part égalitaire de 1 900 000 de francs CFA.
Pour permettre aux bénéficiaires qui peinent à justifier la subvention reçue, à comprendre ce qui est éligible de ce qui ne l'est pas, à faire enregistrer les contrats de prestations avec leurs fournisseurs aux impôts, etc., une formation sur le respect de l'orthodoxie de la commande publique a précédé cette cérémonie de remise symbolique de chèques. Invite a donc été faite à tous les bénéficiaires de justifier la subvention reçue.
Un message qui, visiblement, n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd car Séraphin Hien, représentant de la radio Unitas de Diébougou, promet faire respecter les dispositions qui leur ont été enseignées au cours de cette formation. Au-delà de cela, c'est avec satisfaction qu'il a reçu au nom de la radio, le chèque de plus de trois millions de francs CFA. « La radio est très contente. On reçoit plus de 3 621 788 de francs CFA. Cela servira à subvenir aux petits besoins de l'entreprise », a-t-il lâché.
Cette cérémonie a été l'occasion pour le FAPP de lancer un appel à projets pour le financement de projets viables et porteurs des entreprises de presse privée. « Nous entendons mettre un accent en particulier sur les projets structurants individuels mais aussi les projets d'intérêt collectif. Nous encourageons donc les médias à se regrouper et à monter ensemble, avec l'appui du FAPP, des projets collectifs à fort potentiel économique » a lancé le directeur général, Mohamed Ag Ibrahim.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Le secrétariat général de l'Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES Caritas Burkina) a organisé une conférence de presse ce jeudi 27 juillet 2023 à Ouagadougou. L'organisation chrétienne a brossé le bilan du Rapport annuel consolidé (RAC) 2022 du réseau OCADES Caritas Burkina.
Plus de 7 milliards de FCFA ont été injectés en 2022 pour venir en aide aux populations vulnérables dans les 13 régions du Burkina Faso. Cela représente une augmentation de 36% par rapport à l'année 2021.
On compte environ 1 739 656 bénéficiaires dont 1 014 275 femmes (58%) et 725 272 hommes (42%). On remarque une légère augmentation du nombre des bénéficiaires touchés qui était de 1 664 849 en 2021. Il faut noter que les quatre secteurs où ont été injectés ces plus de 7 milliards de FCFA sont les secteurs de production, de soutien à la production, ceux sociaux et de la gouvernance. Les bénéficiaires ont reçu un accompagnement pour les rendre autonomes financièrement. En outre, le réseau a fait des dons pour ceux qui étaient dans l'extrême urgence, a renforcé les capacités de certains acteurs et a fait sensibilisations.
Des difficultés rencontrées en 2022
Le secrétaire général de l'OCADES Caritas Burkina, Abbé Constantin Safanitie Séré a souligné qu'en 2022, des difficultés ont entaché les activités de l'organisation. Mais cela n'a pas empêché l'OCADES Caritas d'agir pour le bien être des populations qui ont besoin d'aide. « La première difficulté est le contexte sécuritaire qui ne nous permet pas d'avoir aisément accès à toutes les zones du pays. C'est l'occasion pour moi de remercier nos partenaires à la base, c'est-à-dire nos bénévoles et nos bénéficiaires qui ont facilité la mise en œuvre des actions. Nous avons pu mener nos activités sur l'ensemble du territoire burkinabè grâce à notre organisation. C'est l'occasion de saluer nos organes à la base comme les équipes paroissiales d'animation.
L'OCADES pourra toujours accompagner ceux qui sont dans le besoin parce que l'évangile existe et parle à des hommes et des femmes. L'OCADES continuera à accompagner les personnes vulnérables parce que les hommes et les femmes de notre temps, quoi qu'on dise demeurent sensibles à la cause des plus démunis. Grâce à la générosité des personnes de bonne volonté, nous pourrons continuer toujours à avoir le nécessaire pour venir au secours des personnes les plus démunies. C'est parce que nous croyons en Dieu que nous croyons en l'homme. Nous regardons l'avenir avec espérance », a-t-il soutenu. Il a remercié tous les partenaires techniques et financiers du réseau.
Depuis maintenant 25 ans, l'OCADES Caritas Burkina œuvre pour le bien-être des communautés les plus démunies et les plus défavorisées du Burkina Faso. Elle contribue au développement humain intégral des personnes et de toutes les communautés du Burkina Faso, sans distinction de race, de sexe et de religion. Depuis sa création jusqu'à présent, l'OCADES emploie plus de 1000 travailleurs repartis dans tous ses démembrements.
SB
Lefaso.net
Voir l'entièreté du bilan ici :
DECLARATION LIMINAIRE DU Secrétaire Général du réseau OCADES Caritas Burkina
Monsieur le Secrétaire Général de la conférence épiscopale Burkina Niger (CEBN),
Messieurs les Secrétaires Généraux des commissions Episcopales,
Messieurs les membres du Comité Exécutif de l'OCADES,
Monsieur le Secrétaire général adjoint,
Chers amis de la presse,
Chers partenaires,
Distingués invités,
Bonjour et Bienvenue à cette traditionnelle conférence de presse.
C'est un devoir pour nous, d'être devant vous ce matin, pour vous présenter le bilan des activités réalisées par le réseau OCADES Caritas Burkina au titre de l'année 2022. Ce document que nous appelons Rapport Annuel Consolidé (RAC), est élaboré et diffusé chaque année afin de mettre en lumière toutes nos réalisations dans les 15 diocèses du Burkina.
A l'entame de mes propos, permettez-moi de vous faire une brève présentation de l'OCADES Caritas Burkina.
La délégation voltaïque du Secours Catholique Caritas France a été créée en 1956. Elle donnera naissance en 1961 à la Caritas Voltaïque. Puis en 1973, le Bureau d'Etude et de Liaison (BEL) est mis en place. L'OCADES Caritas Burkina naitra le 05 février 1998, de la fusion du BEL et la Caritas Burkina.
C'est une association caritative à but non lucratif, qui sera reconnue d'utilité publique par l'Etat Burkinabé en 2013. Instrument de la pastorale sociale de l'Eglise catholique au Burkina Faso, l'OCADES Caritas Burkina est membre de la confédération Caritas Internationalis. Elle couvre l'ensemble du territoire national avec 15 Secrétariats Exécutifs Diocésains (SED) et plus de 150 équipes paroissiales d'animation (EPA).
Ses domaines d'intervention sont principalement les secteurs de production, de soutien à la production, les secteurs sociaux et de la gouvernance. En plus de ces secteurs d'intervention, le réseau touche également au domaine de la vie associative et à l'animation du réseau.
Depuis maintenant 25 ans, l'OCADES Caritas Burkina œuvre pour le bien-être des communautés les plus démunies et les plus défavorisées du Burkina Faso. Elle vise à contribuer au développement humain intégral des personnes et de toutes les communautés du Burkina Faso, sans distinction de race, de sexe et de religion. Depuis sa création jusqu'à présent, l'OCADES emploie plus de 1000 travailleurs repartis dans tous ses démembrements.
Mesdames et messieurs, chers journalistes,
Le bilan que je m'en vais vous présenter s'articulera éventuellement autour de trois points : les actions prioritaires pour le réseau le contexte de la mise en œuvre des activités et le bilan des réalisations de l'année 2022. Nous finirons par la revue des difficultés rencontrées et les perspectives pour le réseau OCADES Caritas Burkina.
I- Rappel des actions prioritaires pour le réseau OCADES
L'OCADES Caritas Burkina a élaboré son Plan Stratégique en cours, 2019-2023 articulé autour de quatre (4) axes stratégiques formulés en 4 objectifs stratégiques, et neuf (9) Objectifs Spécifiques.
Pour chacun des axes stratégiques, les actons prioritaires suivantes ont été identifiées :
Axe stratégique 1 : Promouvoir le potentiel humain
Les actions prioritaires identifiées sont :
Accompagner les instances d'opérationnalisation des politiques d'éducation en général et d'éducation inclusive en particulier pour leur mise en œuvre.
Promouvoir l'accès des enfants en général et des enfants handicapés en particulier à une meilleure éducation et scolarisation
Promouvoir les services de soins de qualité et de proximité au profit de l'enfant, de la mère et de la population.
Implémenter la stratégie nationale de protection et promotion des droits des personnes handicapées SN3PH.
Développer les infrastructures d'eau potable et d'assainissement.
Éduquer et sensibiliser la communauté aux bons comportements de gestion de l'eau et des infrastructures.
Accompagner les jeunes dans l'employabilité.
Promouvoir l'entreprenariat et les activités génératrices de revenus des jeunes et des femmes.
Faciliter l'accès au crédit auprès des IMF.
Développer la chaîne de valeur (production, transformation et commercialisation) des produits locaux.
Axe stratégique 2 : Promouvoir la cohésion sociale
Il s'agit de :
Promouvoir l'approche de gestion des projets et programmes sensibles au contexte.
Concevoir et diffuser un cadre référentiel cohésion sociale au sein du réseau OCADES Caritas Burkina.
Promouvoir les bonnes pratiques en matière de résolution des conflits et du savoir vivre ensemble.
Renforcer l'appropriation par les populations des textes législatifs et règlementaires régissant la gestion des ressources naturelles et du foncier.
Axe stratégique 3 : Consolider la gouvernance locale et institutionnelle
Les principales actions prioritaires identifiées sont :
Accompagner la structuration des organisations en coopératives conformément à l'acte uniforme OHADA de 2010.
Développer des mécanismes et des outils de participation des populations à la gestion de la commune.
Promouvoir la mise en place des organes statutaires de l'OCADES dans tous les SED.
Développer des mécanismes favorisant les réclamations des bénéficiaires et permettant d'assurer la redevabilité.
Promouvoir l'appropriation et l'application par les diocèses des normes de gestion de Caritas Internationalis.
Axe stratégique 4 : Promouvoir un développement économique et écologique durable
Les actions prioritaires identifiées sont les suivantes :
Renforcer les capacités des producteurs en techniques de conservation des eaux et des sols et en techniques de défense et restauration des sols (Zaï, Agroforesterie, Cordons pierreux, mener des plaidoyers etc.).
Promouvoir l'Agro écologie (les composts, les semences etc.).
Promouvoir l'accès et l'utilisation des énergies renouvelables (biodigesteurs, énergie solaire, énergie éolienne) dans la production, transformation des produits ASPH.
Renforcer les capacités des producteurs sur les techniques d'élevage naisseur (bovins, ovins, caprins, porcins volaille et poissons).
Renforcer les capacités des producteurs sur les techniques de la RNA et la préservation de l'environnement.
Renforcer les capacités des bénéficiaires en matière de sécurité alimentaire et nutrition.
Renforcer les capacités des communautés sur les effets de la pollution, des déchets et la gestion des eaux usées et excréta.
Opérationnaliser le fonds national de solidarité Alfred Diban.
II- Bilan des réalisations au cours de l'année 2022 par le réseau OCADES Caritas Burkina
Au cours de l'exercice 2022, les activités du réseau OCADES Caritas Burkina ont couvert l'ensemble des treize (13) régions, et des 15 diocèses du pays. Le volume global des investissements durant la même période, est de sept milliards quatre-vingt-quinze millions cinq cent trente-six mille huit cent trente-neuf (7 095 536 839) FCFA, soit une augmentation de 36% par rapport à l'année 2021 (qui affichait un montant total investi de cinq milliards deux cent seize millions huit cent cinquante-trois mille sept (5 216 853 007) FCFA.
Ces actions ont permis de toucher 1 739 656 bénéficiaires dont 1 014 275 femmes (58%) et 725 272 hommes (42%). On note une légère augmentation du nombre des bénéficiaires touchés qui était de 1 664 849 en 2021.
Ce montant ne prend pas en compte le volume financier des crédits octroyés par notre institution de microfinance GRAINE Sarl au cours de l'année 2022, qui est de quatre-milliards-neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf-millions-cent-soixante-cinq-mille-six-cent-quatre-vingt-quinze (4 999 165 695) FCFA soit une baisse de 22% par rapport à 2021 où il était de six-milliards-quatre-cent-dix-huit-millions-sept-cent-vingt-trois-mille-huit-cent-cinquante (6 418 723 850) FCFA.
2. Réalisations par secteur
Les réalisations par secteurs sont les suivantes :
Secteurs de production : 1 556 431 532 FCFA
Secteurs de soutien à la production : 564 387 071
Secteurs sociaux : 4 231 209 542 FCFA
Secteurs de la gouvernance : 743 508 694 FCFA
2.1. Les secteurs de production
En 2022, ce sont un-milliard-cinq-cent-cinquante-six-millions-quatre-cent-trente-et-un-mille-cinq-cent-trente-deux (1 556 431 532) FCFA qui ont été mobilisés et investis pour les populations dans le besoin. Les réalisations dans les secteurs de production ont permis de toucher 70 320 personnes, dont 38 181 femmes.
• Dans le sous-secteur de l'agriculture
Dans ce domaine, plusieurs activités ont été réalisées, pour un coût total d'un-milliard-cent-deux-millions-trois-cent-quinze-mille-neuf-cent-quarante-sept (1 102 315 947) FCFA pour cette année 2022.
En termes de réalisations, nous pouvons relever :
l'aménagement de périmètres maraichers (51 ha aménagés)
des séances de renforcements de capacités des producteurs,
des distributions de kits agricoles et
des appuis au système de Warrantage.
• Dans le sous-secteur de l'élevage
Ce sous-secteur joue un rôle important dans le domaine social, économique et environnemental. Pour le booster, l'OCADES Caritas Burkina y a investi trois-cent-soixante-seize-millions-quatre-cent-soixante-treize-mille-cent-cinquante-cinq (376 473 155) FCFA.
Les réalisations se sont traduites en termes de dotation en matériels et intrants d'élevage et en renforcement de capacités. Ces investissements ont bénéficié à 8 221 personnes dont 6473 femmes et 1746 hommes.
• Dans le sous-secteur de l'environnement
En 2022, ce sont soixante-dix-sept-millions-six-cent-quarante-deux-mille-quatre-cent-trente (77 642 430) FCFA que le réseau a consenti pour ce sous-secteur. Cet investissement a touché 36 535 personnes dont 18 805 femmes et 17 730 hommes.
Les réalisations :
6,25 ha de bosquets villageois,
des unités de pépinières villageoises,
des délimitations de forêts villageoises,
la protection de berges et le reboisements.
En outre, des actions de sensibilisation sur les bonnes pratiques environnementales et de formation techniques ont été faites.
2.2. Réalisations dans les secteurs de soutien à la production
Les secteurs de soutien à la production sont composés des sous-secteurs hydrauliques de production, énergie et commerce/microfinance /AGR.
La somme de cinq-cent-soixante-quatre-millions-trois-cent-quatre-vingt-sept-mille-soixante-et-onze (564 387 071) FCFA injectée dans le domaine a permis de toucher 42 114 bénéficiaires dont 26 923 femmes.
• Dans le sous-secteur de l'hydraulique (eau de production)
La problématique de la gestion de l'eau de production constitue une préoccupation majeure pour le réseau. Aussi, deux-cent-dix-neuf-millions-trois-cent-soixante-quatorze-mille-quatre-cent-cinquante-quatre (219 374 454) FCFA ont été consacrés à ce sous-secteur. Cet investissement a touché 29 313 personnes dont 13 926 hommes et 15 387 femmes.
Les activités réalisées sont :
la construction de boulis et de puits à grand diamètre,
la mise en place de forages maraîchers et de forages pastoraux,
la stabilisation de puits traditionnels et
des formations spécifiques en hydraulique de production.
• Dans le sous-secteur énergies renouvelables
La promotion, l'accès et l'utilisation des énergies renouvelables dans la production et la transformation des produits Agro-Sylvo-Pastoraux et Halieutiques sont des domaines chers au réseau Caritas. De ce fait, un montant total de quatorze-millions-neuf-cent-quatre-vingt-dix-huit-mille (14 998 000) FCFA y a été consacré, bénéficiant à 838 personnes dont 410 hommes et 428 femmes. Des lampes solaires ont été distribués et des d'infrastructures équipées de plaques solaires réalisées.
• Dans le sous-secteur du commerce/microfinance/AGR
Le réseau a contribué à renforcer la résilience de milliers de personnes vulnérables à travers :
la création d'unités économiques pour la commercialisation,
la transformation des produits locaux,
l'octroi de matériels d'équipements,
l'octroi de crédits et de subventions aux jeunes et aux femmes,
les formations et les séances de coaching de jeunes et de femmes pour la rédaction de plans d'affaires.
11 963 personnes vulnérables dont 855 hommes et 11 108 femmes, ont été accompagnés pour la conduite d'AGR pour un montant investi de trois-cent-trente-millions-quatorze-mille-six-cent-dix-sept (330 014 617) FCFA
2.3. Réalisations dans les secteurs sociaux
L'OCADES Caritas Burkina s'est beaucoup investie au cours de l'année 2022, pour une amélioration durable de l'accès des communautés et des couches vulnérables aux services sociaux de base et aux services spécifiques. Le volume des investissements s'élève à quatre-milliards-deux-cent-trente-et-un-millions-deux-cent-neuf-mille-cinq-cent-quarante-deux (4 231 209 542) FCFA.
Les interventions ont permis de toucher 1 525 745 personnes.
• Dans le sous-secteur de l'alphabétisation
Soixante-millions-six-cent-trente-huit-mille-sept-cent-trente-huit (60 638 738) FCFA ont été investis dans des programmes d'alphabétisation de jeunes, de femmes et d'adultes. Ce qui a permis de toucher directement 1 848 personnes dont 238 hommes et 1 610 femmes.
• Dans le sous-secteur de l'éducation
Pour ce sous-secteur, ce sont un-milliard-trois-cent-quatre-vingt-trois-millions-deux-cent-soixante-sept-mille-cent-quarante (1 383 267 140) FCFA qui ont été investis au profit de 86 595 personnes. Ce chiffre est en hausse comparativement à l'année précédente où il était de moins d'un milliard (sept-cent-cinquante-sept-millions-soixante-dix-huit-mille-trois-cent-quatre-vingt-quinze (757 078 395) FCFA en 2021).
Les principales réalisations :
la formation professionnelle de 9 374 personnes,
l'acquisition de matériel spécifique,
la construction de 25 bâtiments scolaires ,
la construction de centres de formations,
et l'appui à la réinsertion professionnelle de plus de 100 jeunes et femmes.
• Dans le sous-secteur de la santé/nutrition
L'OCADES Caritas Burkina accompagne l'Etat dans la lutte contre le problème de santé publique qu'est la malnutrition. A ce titre, il a pu contribuer à hauteur de deux-cent-quatre-vingt-dix-huit-millions-quatre-cent-soixante-mille-cent-quatre-vingt-dix (298 460 190) FCFA pour la prise en charge de 106 648 personnes. Cela s'est fait à travers :
les réalisations de séances de dépistage de la malnutrition,
la distribution d'intrants nutritionnels à plus de 5943 personnes,
l'appui pour la récupération et le suivi de plus de 150 enfants malnutris,
la formation du personnel soignant sur différentes thématiques en lien avec la nutrition,
la distribution de kits de produits thérapeutiques…
Dans le sous-secteur de l'assainissement
Suivant sa politique en la matière, l'OCADES travaille à intégrer systématiquement le volet eau potable, hygiène et assainissement dans ses projets et programmes d'urgence humanitaire. En 2022, elle a investi trois-cent-trente-quatre-millions-huit-cent-soixante-dix-huit-mille-neuf-cent-trois (334 878 903) FCFA dans ce secteur. Ce qui a permis de toucher 286 825 personnes dont 125 136 hommes et 160 148 femmes dans ses zones d'intervention. A son actif :
la réalisation de près de 444 latrines familiales,
la diffusion de 430 spots de sensibilisation sur l'hygiène,
la distribution de plus de 1000 kits d'hygiène et
l'organisation de séances de sensibilisation et sessions de formations sur l'hygiène et l'assainissement.
Dans le sous-secteur de l'hydraulique (eau de boisson)
À travers sa politique Eau, Hygiène et Assainissement (EHA), l'OCADES Caritas Burkina œuvre à la réalisation d'ouvrages d'eau potable inclusifs. En 2022, sept-cent-trois-millions-deux-cent-sept-mille-six-cent-quarante-quatre 703 207 644 FCA ont été mobilisés pour :
la réalisation et la réhabilitation de forages (plus de 200 forages réalisés ou réhabilités),
le renforcement des capacités des AUE,
la construction de 25 postes d'eau autonomes.
Ces actions ont permis de toucher 15 4078 bénéficiaires.
Le sport, l'art et la culture
En véhiculant des valeurs telles que le respect et la tolérance, le sport, l'art et de la culture contribuent à favoriser la paix sociale et le vivre ensemble. Fort de ce constat, le réseau a consacré la somme de trente-cinq-millions-trois-cent-quatre-vingt-cinq-mille-quatre-cent-soixante-dix-huit (35 385 478) FCFA pour :
l'aménagement d'espaces amis des enfants et d'espaces de soutien affectif,
l'organisation de journées de cohésion sociale,
et l'organisation de tournois de football.
Et ce sont 1 463 personnes dont 712 hommes et 751 femmes qui en ont bénéficié.
Dans le sous-secteur de la Réhabilitation à Base Communautaire (RBC)
L'OCADES Caritas Burkina, fait partie des 1ères organisations à mener des actions en faveur de la RBC. En 2022,
trois-cent-soixante-quatorze-millions-cent-un-mille-cinquante-huit (374 101 058) FCFA ont été investis dans :
L'appareillage pour 450 personnes ;
l'appui financier aux personnes handicapées pour les AGR ;
l'assistance en fourniture et frais scolaires ;
les consultations oculaires, ORL, physio et santé mentale ;
le renforcement des capacités techniques et les sensibilisations communautaires.
Les réalisations ont permis de toucher 781 396 personnes dont 284 117 hommes et 485 156 femmes.
La réponse humanitaire
Au 31 décembre 2022, le nombre de personnes déplacées internes était estimé à 1 900 000 et le nombre de burkinabé ayant besoin d'une aide humanitaire à 40 % de la population. Afin de faire face à cette situation d'extrême urgence, l'OCADES Caritas Burkina a injecté un-milliard-quarante-et-un-millions-deux-cent-soixante-dix-mille-trois-cent-quatre-vingt-dix (1 041 270 390) FCFA, dans :
la distribution de vivres et de cash transferts
la construction de 06 centres d'éveil pour enfants,
la distribution de matériel agro-sylvo-pastoral et
le renforcement de capacités.
2.4. Réalisations dans les secteurs de la gouvernance des organisations à bas communautaires (OBC)
Les secteurs de la gouvernance des OBC sont composés de la formation/sensibilisation et de l'organisation des Organisations à Base Communautaire (OBC).
Le sous-secteur du renforcement des compétences techniques des OBC
L'OCADES Caritas Burkina a renforcé les capacités des organisations à base communautaires dans plusieurs domaines, dont :
l'autoévaluation des organisations paysannes ;
les techniques d'élevage des petits ruminants et de la volaille traditionnelle améliorée ;
les techniques de conservation et de restauration des eaux et des sols ;
la production et l'utilisation de la fumure organique ;
l'entreprenariat ;
la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Le montant total investi pour la réalisation de ces activités est de sept-cent-quarante-trois-millions-cinq-cent-huit-mille-six-cent-quatre-vingt-quatorze (743 508 694) FCFA et a permis de toucher 101 477 personnes dont 45 536 hommes et 55 832 femmes.
Le sous-secteur fonctionnement des OBC.
En 2022, un montant de deux-cent-vingt-neuf-millions-six-cent-neuf-mille-quatre-cent-quatre-vingt-huit (229 609 488) FCFA a été mobilisé pour soutenir le fonctionnement des OBC et améliorer leur participation à la gouvernance locale. Les activités majeures ont été :
l'appui à la mise en place et à la fonctionnalité des OBC,
l'appui à l'animation d'une trentaine de cadres de concertation technique et le partage d'expériences.
Outre ces activités, plusieurs ménages ont bénéficié d'appui pour la constitution des actes d'état civil. Ce sont en tout 20 594 personnes dont 7 780 hommes et 12 814 femmes qui ont été touchés.
2.5. Réalisations dans le domaine de la vie associative et de l'animation du réseau
Ce volet regroupe l'ensemble des interventions touchant à la vie du réseau OCADES Caritas Burkina et menées aussi bien au plan national que diocésain. Ce sont :
les Rencontres des organes statutaires du réseau
le Forum pays Caritas
les Visites aux partenaires (à l'intérieur et à l'extérieur du pays) ;
le Forum des partenaires de Misereor/SDL ;
Missions des partenaires de l'OCADES Caritas Burkina au Burkina.
III- Difficultés rencontrées et perspectives pour le réseau OCADES
3.2. Difficultés rencontrées
La crise sécuritaire dans laquelle le pays est plongé depuis 2015 a débouché sur une crise humanitaire sans précédent qui s'est accentuée au cours de l'année 2022. Cette situation a impacté la mise en œuvre des activités du réseau OCADES Caritas Burkina sur le terrain, certaines zones étant devenues inaccessibles.
Face à cette difficulté, le réseau est intervenu davantage sur le front de l'aide humanitaire, sans pour autant délaisser les actions d'aide au développement au profit des communautés vulnérables. Il a ainsi développé des stratégies ayant permis de poursuivre ses interventions au profit des personnes vulnérables des 13 régions du Burkina Faso en s'appuyant sur son ancrage institutionnel et la forte implication des Equipes Paroissiales d'Animations (EPA).
Un appel au sens de la responsabilité, à l'écoute du prochain et à l'esprit de sacrifice a permis de renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans les différentes communautés accompagnées.
Il s'est également investi à renforcer la communication sur la situation sécuritaire entre acteurs de développement (ONG/AD) et l'Etat, notamment pour renforcer la sécurité des communautés cibles, des bénéficiaires et des agents de terrain.
3.3. Perspectives
Au titre des perspectives qui découlent des actions prioritaires du Plan Stratégique 2019-2023, nous pouvons retenir principalement :
le renforcement de l'accompagnement pour une meilleure employabilité des jeunes ;
la promotion de l'entreprenariat et des AGR des jeunes et des femmes ;
l'appropriation et l'utilisation du cadre référentiel cohésion sociale par l'ensemble des démembrements du réseau ;
la promotion des bonnes pratiques en matière de résolution des conflits et du savoir vivre-ensemble ;
la promotion de l'Agro-écologie et des bonnes pratiques d'adaptation aux changements climatiques ;
la promotion de la mobilisation des ressources locales ;
la poursuite de l'opérationnalisation du Fonds Catholique de Solidarité Alfred Diban ;
la poursuite de l'opérationnalisation de la mise en œuvre du plan stratégique 2019-2023 de l'OCADES Caritas Burkina à travers l'élaboration des plans d'actions diocésains.
la poursuite de l'élaboration des Programmes d'Activités Annuelles et des Budgets Annuels des SED en vue de leur consolidation ;
l'appropriation et l'application par les diocèses des normes de gestion de Caritas Internationalis ;
la mise en place des mécanismes d'évaluation de la mise en œuvre des normes de gestion de CI par les diocèses.
Enfin, il est important de relever qu'au regard de la situation sanitaire, sécuritaire et humanitaire actuelle, il est primordial et impératif pour l'OCADES Caritas Burkina, de renforcer la mise en œuvre des activités d'urgence humanitaire au profit des personnes vulnérables en leur assurant un accès aux services de protection comprenant une assistance psychologique, médicale, matérielle et financière.
Mesdames et messieurs,
C'est sur ces perspectives que je voudrais clore mes propos tout en vous remerciant pour l'intérêt accordé à la présente conférence de presse et en me prêtant, avec mes collaborateurs qui m'accompagnent, à vos différentes questions.
Je vous remercie !
Vidéo : RTB
Ouagadougou a abrité le 5 juillet 2023, un atelier sur l'opérationnalisation des voies nationales, pour la transformation des systèmes alimentaires durables au Burkina Faso. La coalition des organisations de la société civile pour des systèmes alimentaires durables à travers cette rencontre, veut inciter l'Etat burkinabè à accélérer la mise en œuvre des engagements pris pour une transformation des systèmes alimentaires durables équitables et résilients.
L'État burkinabè a adopté une feuille de route et pris plusieurs engagements en 2021, en vue de la transformation des systèmes alimentaires. Ces engagements ont été présentés lors de la 76e Assemblée générale des nations unies, tenue la même année. Ils concernent des projets et stratégies à mettre en œuvre à court, moyen et long termes, devant contribuer à l'avènement de systèmes alimentaires durables équitables et résilients, à même d'assurer la sécurité alimentaire des populations.
Toutefois, deux ans après la prise de ces engagements, les choses ne semblent pas bouger comme le souhaite la coalition nationale des OSC pour des systèmes alimentaires durables, qui d'ailleurs s'inquiète de la situation nutritionnelle devenue préoccupante à cause des différentes crises, surtout celle sécuritaire. D'où la tenue de la présente rencontre, qui réunit les différents acteurs au plan national.
Elle a pour but, selon Marc Gansonré, représentant de la Confédération paysanne du Faso, d'obtenir un consensus sur les actions prioritaires à mettre en œuvre pour l'opérationnalisation de la feuille de route nationale des systèmes alimentaires. « Si nous ne regardons pas de près la question d'alimentation de qualité et en quantité suffisante, il va sans dire que c'est un autre problème que nous allons créer pour ce pays », a laissé entendre Marc Gansonré.
Pour mener à bien le plaidoyer auprès de l'État, les OSC entendent se focaliser sur trois engagements pris par celui-ci. Il s'agit d'abord de l'engagement à la promotion des pratiques agroécologiques sur au moins 30% des emblavures à l'horizon 2040. Vient ensuite l'engagement à l'appui aux maillons de la transformation, du transport, du stockage et de la commercialisation tout en assurant le contrôle de la qualité sanitaire des aliments et enfin celui de l'allocation annuelle de 1% du budget national à la recherche agricole et 10% aux investissements agricoles.
Les OSC mettent un point d'honneur sur la promotion de l'agroécologie qui, de leur avis, pourrait beaucoup contribuer à l'atteinte de la souveraineté et de l'autosuffisance alimentaires. Elle ne devrait donc pas selon eux constituer seulement une option, mais un levier clé dans la transformation des systèmes alimentaires. Et l'adoption de cette pratique agricole ne pourra se faire qu'à travers la production en quantité et en qualité de fertilisants organiques pour remplacer progressivement les engrais chimiques, la régulation des pesticides chimiques ainsi que le financement de projets et programmes agroécologiques.
Il faut noter qu'à l'issue de cette rencontre, des propositions d'actions à mettre prioritairement en œuvre seront faites et consolidées, pour être présentées aux autorités au cours d'un atelier politique prévu en septembre prochain.
Armelle Ouédraogo Yaméogo
Lefaso.net
Les forces armées nationales engagées dans la lutte contre le terrorisme dans la province de la Kompienga, ont neutralisé 19 terroristes et récupéré un lot important d'armes, de munitions et de motos ce jeudi 27 juillet 2023. C'est en réaction à une attaque perpétrée par un groupe de terroristes contre un poste VDP tôt le matin, que cette victoire a été enregistrée.
Une parfaite coordination des unités militaires et de gendarmerie et des VDP, a permis de riposter efficacement et de protéger les populations. L'intervention du vecteur aérien a également permis d'intercepter certains assaillants qui tentaient de s'enfuir.
Côté ami, on note 17 blessés qui ont été évacués et pris en charge par les services de santé.
Lefaso.net
Hier, le ministre des Transports Youcef Chorfa, a accueilli au siège du ministère l’ambassadeur de la République Fédérale du Brésil en Algérie, Flavio Mariga. L’objectif […]
L’article Renforcement de la coopération dans le secteur des transports entre l’Algérie et deux autres pays est apparu en premier sur .
Le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon-Pierre Boussim et le directeur général de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), Souleymane Ouédraogo, ont effectué une visite terrain sur le site de la centrale Photovoltaïque (PV) de Gonsin, ce jeudi 27 juillet 2023, pour s'enquérir de l'avancement des travaux.
Lancé officiellement le 23 mars 2023 par le Premier ministre Me Apollinaire Kyélèm de Tambela, la construction du site de la centrale Photovoltaïque (PV) de Gonsin se déroule bien. « Le constat est satisfaisant », a confié le ministre de l'énergie, Simon-Pierre Boussim.
Au cours du lancement, le chef du gouvernement a instruit de passer régulièrement voir les travaux pour que le chantier ne connaisse pas de retard comme les autres de grandes envergures. C'est conformément à cette instruction que le ministre et le personnel se sont rendus sur le site. « Quand on est arrivé, on a vu que la moitié du travail qui est attendu. Ils nous ont rassurés que d'ici fin septembre normalement, ils vont finir et déposer toutes les plaques », a indiqué Simon-Pierre Boussim.
Dans ses explications, on retient que normalement, les techniciens devraient finir et déposer toutes les plaques en début d'année 2024 et avoir l'énergie venant de ce site.
L'insécurité...
Selon le directeur général de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), Souleymane Ouédraogo, il s'agit d'une centrale solaire photovoltaïque de 42MWc. « En plus de cette centrale, il y a un système de stockage de 10Mgt qui va permettre de conserver 8 mégawatts heure, qui seront évacué dans un réseau et qui va permettre de relier ce site au poste de Kossodo », a-t-il indiqué.
Et d'ajouter que l'ensemble des travaux « va couvrir non seulement des sites au niveau de Ouagadougou mais également six mégawatts à Dori, deux mégawatts à Diapaga et un mégawatt a Gaoua ».
En effet, c'est un projet qui comprend plusieurs centrales notamment Dori et Diapaga, a laissé entendre le ministre Simon-Pierre Boussim. Ces deux sites cités connaissent des problèmes de sécurité. Au cours de la visite, les techniciens ont soulevé l'inquiétude concernant la sécurité. « Nous sommes disposés à les accompagner pour qu'on puisse réaliser cela parce que c'est la seule façon aussi pour que ces populations se sentent Burkinabè », a rassuré le ministre.
Alimenter toute la ville de Ouagadougou
A en croire le premier responsable de la SONABEL, le taux global d'exécution est de 60%. « Nous avons obtenu des engagements fermes. Nous avons une échéance précise : c'est le 31 décembre 2023 », s'est félicité Souleymane Ouédraogo.
Des explications obtenues au cours de cette visite, on retient que cette centrale va permettre d'injecter sur le réseau interconnecté jusqu'à 42 mégawatts qui pourront être évacués sur le réseau interconnecté. Ce qui veut dire que cela va permettre d'alimenter disons toute la ville de Ouagadougou, a notifié Souleymane Ouédraogo.
Il faut noter que la centrale Photovoltaïque (PV) de Gonsin rentre dans le cadre du Projet Yeleen de développement de centrales solaires photovoltaïques et de renforcement du système électrique national. Il couvre la période 2017-2025 avec pour objectif de développer des centrales Photovoltaïques (PV) raccordées au réseau électrique national interconnecté ; et renforcer le système électrique y compris par la mise en œuvre de moyen de stockage.
Ce projet est financé par plusieurs partenaires notamment l'Agence française de développement (AFD), la Banque africaine de développement (BAD), l'Union européenne (UE), l'État burkinabè et la SONABEL. Le projet va coûter globalement 141,6 millions d'euros avec une contribution de 53% pour l'AFD, 34,5 pour la BAD, 5,8 pour l'UE. Le reste, c'est une contribution commune de l'État burkinabè et de la SONABEL.
Lire : Projet « Yeleen » : L'énergie solaire au service du développement du Burkina
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Service météorologique européen Copernicus ont conjointement annoncé que le mois de juillet 2023 a été officiellement désigné comme le […]
L’article Juillet 2023 : le mois le plus chaud jamais enregistré (OMM) est apparu en premier sur .
Dans un communiqué en date du 27 juillet 2023, la CEDEAO a condamné le coup d'État perpétré contre le pouvoir de Mohamed Bazoum. Ce coup de force selon l'organisation, est en violation totale des principes démocratiques qui fondent la gestion du pouvoir politique.
Tout en exigeant la libération immédiate de Mohamed Bazoum, considéré comme le Président légitime et légal du Niger, la CEDEAO rappelle sa "ferme opposition à tout changement du pouvoir politique par des moyens anticonstitutionnels et exige le retour à l'ordre constitutionnel au Niger sans delai et sans condition".
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Pascaline Kohoun/Dakuyo, cheffe de service coopération avec la zone Amérique, Asie, Pacifique, Caraïbes, par ailleurs représentante de la Direction générale de la coopération (DGCOOP) a procédé à une visite du chantier des travaux de construction du projet Pool mère-enfant au sein de l'hôpital Paul VI de Ouagadougou ce jeudi 27 juillet 2023.
95% est le taux d'exécution des travaux, selon l'architecte Djamila Florence Kiékiéta /Sanfo. Le projet Pool mère-enfant est financé par le gouvernement japonais et avait été lancé le 5 avril dernier. Selon l'architecte, ils prévoient une livraison dans six semaines, tout au plus.
Pour elle, concernant l'état d'avancement du projet, au niveau maternité ils ont déjà construit 20 chambres individuelles et compartimenté les salles d'accouchement en six box individuels pour permettre aux femmes d'avoir plus d'intimité et respecter les normes sanitaires en la matière.
« Actuellement nous sommes à 95% de taux d'exécution des travaux. Le carrelage est en cours de finition, la peinture a débuté avec un tirage du plâtre sur les murs pour lisser et au niveau de la pédiatrie, nous avons construit un service d'urgence, des bureaux de consultation externes et aussi une dizaine de chambres individuelles », a expliqué l'architecte Djamila Florence Kiékiéta Sanfo.
Au niveau du bloc urgence, poursuit-elle, « nous avons une salle de prise de constantes, une salle d'accueil, deux bureaux pour les médecins urgentistes, une salle de soins et une grande salle d'observation d'une capacité minimale de dix lits qui sera compartimentée en trois à savoir un espace pour les cas graves, un espace pour les autres malades en observation, et un espace pour les bébés qui seront isolés des autres malades. Au niveau du bloc d'urgence, nous avons prévu six bureaux de consultation externes accessibles par une issue différente du bloc d'urgence et reliés à deux aires de jeux, un espace d'attente et une dizaine de chambres individuelles en liaison avec le bâtiment existant », a souligné Djamila Florence Kiékiéta/Sanfo.
Pour Pascaline Kohoun/Dakuyo, cette visite se fait dans le cadre de la réalisation de leurs activités de suivi terrain des projets qui sont financés par le gouvernement japonais.
« Nous en profitons, au nom du directeur général de la coopération, pour remercier le partenaire japonais qui a financé le projet de construction d'une pédiatrie complète au sein de Paul VI et d'une maternité. Aujourd'hui nous sommes venus voir ce qui est fait sur le terrain et il y a eu beaucoup de choses qui ont été réalisées. On voit que le projet avance à grands pas, que ce soit au niveau de la maternité ou de la pédiatrie, les travaux se déroulent bien et on félicite les autorités de l'hôpital Paul VI pour ce qui a été déjà fait. Nous les encourageons à continuer dans cet élan pour que nous puissions avoir des infrastructures de qualité et dans les délais », a laissé entendre la cheffe de service coopération avec la zone Amérique, Asie, Pacifique, Caraïbes de la DGCOOP.
Le directeur général de l'hôpital Paul VI, Abbé Bernard Eudes Compaoré, a réitéré sa gratitude au directeur général de la coopération, à l'ambassadeur du Japon et a par ailleurs sollicité un accompagnement également termes d'équipements. « Nous prenons l'engagement, avec les différentes parties prenantes, de disposer d'œuvres sanitaires de qualité pour le bien de nos populations. Il est vrai que dans l'exécution du projet, il y a eu quelques modifications. Mais nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour respecter les termes du contrat », a dit Abbé Bernard Eudes Compaoré.
Carine Daramkoum
Lefaso.net
Pour la 3ème année consécutive, les incendies ravagent plusieurs régions de l’Algérie durant la saison estivale, entrainant de nombreuses pertes humaines et d’importantes pertes matérielles. […]
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Le tirage au sort des deux compétitions africaines de clubs a eu lieu hier au Caire, en Égypte. Le Mali sera représenté par le Réal en Ligue des champions et par le Stade malien en Coupe de la Confédération. Ligue des champions d’Afrique Coupe de la Confédération Le tour préliminaire se disputera du 18 au […]
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Dans le contexte de l’accessibilité des logements en Afrique, de nombreux pays font face à des problèmes d’abordabilité immobilière. Cette situation rend difficile pour les […]
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