Dans une déclaration faite à Radio Okapi, samedi 12 aout, la société civile du territoire de Beni au Nord-Kivu déplore l’opacité dans l’exécution des travaux du Programme de développement local des 145 territoires (PDL 145T).
Avant de rejoindre le programme CULTIVONS L'ESPRIT D'ENTREPRISE (CLE), « Plomberie Nouvelle Vision » n'était pas formalisée et manquait de suivi en gestion financière. Grâce à l'accompagnement du programme CLE, des ateliers ont été organisés pour définir la vision, la mission, les valeurs et élaborer des éléments graphiques. Des outils d'approvisionnement ont été fournis et un plan d'affaires a été élaboré pour lever des fonds.
L'incubation et l'accompagnement du programme CLE ont également permis à « Plomberie Nouvelle Vision » d'augmenter le nombre de ses chantiers.
Le promoteur de l'entreprise, Alidou OUOBA, exprime sa satisfaction quant à l'amélioration apportée par le programme CLE.
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Des étudiants de l’Université de Bunia (UNIBU) ont manifesté samedi 12 août pour protester contre l’arrestation lundi dernier de leur secrétaire général administratif et président du G5, une structure qui regroupe les communautés qui se disent victimes des groupes armés.
Les forces de l’ordre sont intervenues en tirant des bombes à gaz lacrymogènes pour disperser la foule en colère, jusque dans l’enceinte de l’Université.
Les enseignants du territoire de Kailo (Maniema) réclament leurs arriérés de salaires de 3 mois.
L’un d’eux, permanent territorial du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) à Punia, David Afinde, l’a dit dans un entretien accordé, vendredi 11 aout, à Radio Okapi :
La secrétaire générale du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, Dr Estelle Dabiré/Dembélé, a présidé la cérémonie de clôture de l'atelier de présentation et de validation des processus d'élaboration des rapports de capitalisation des plans nationaux du développement sanitaire. C'était dans l'après-midi de ce vendredi 11 août 2023, à Ouagadougou.
Durant 48 heures, les acteurs du monde de la santé et des autres domaines ont présenté et validé les processus d'élaboration de trois rapports sur la santé au Burkina Faso. Il s'agit des rapports sur les plans nationaux de développement sanitaire de 2001-2010, 2011-2020 et 2021-2030.
Ces rapports, a expliqué la secrétaire générale du ministère de la Santé, qui a présidé la cérémonie, définissent les priorités et les actions à mettre en place dans le développement sanitaire au Burkina Faso. Le processus d'élaboration a bénéficié de l'accompagnement de l'USAID, qui n'a d'ailleurs pas manqué d'apprécier la qualité du travail.
De l'intervention du directeur général des études et statistiques sectorielles du ministère de la Santé, Wenceslas Koetta, on retient que cet atelier a permis de capitaliser le processus d'élaboration des plans nationaux de développement sanitaire, qui présentaient des insuffisances. « C'est dans cette optique que les plans nationaux ont été élaborés et capitalisés. Ils présentent notamment les étapes préparatoires, de diagnostic, de la planification et de la mise en œuvre des risques », a-t-il souligné. C'est tout ce processus qui a été validé et la suite sera de diffuser le document à toutes les parties prenantes pour qu'elles puissent s'en servir dorénavant dans toutes leurs actions.
YZ
Lefaso.net
L'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN) a organisé une journée de reboisement, ce samedi 12 août 2023, sur le site de la centrale solaire de Zagtouli. L'activité a été placée sous la présidence du ministre en charge de l'Energie et sous le parrainage du directeur général de la Sonabel, Souleymane Ouédraogo.
Dans le souci de lutter contre la désertification au Burkina Faso, l'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN) a planté 1 091 plants sur le site de la centrale solaire de Zagtouli. Les plants qui ont été mis en terre sont entre autres des manguiers, des pommiers cannelles et des citronniers.
« La Sonabel, dans son activité de production, de transport et de distribution, contribue au déboisement. Donc elle a le devoir de mener des actions pour compenser ce qui est prélevé dans la nature. Donc depuis trois ans maintenant, nous organisons des journées de reboisement à la faveur de la Journée nationale de l'arbre », a expliqué la présidente de l'association, Chantal Ouattara.
Les trois éditions de reboisement se sont faites sur le site de la centrale solaire de Zagtouli. L'association prévoit donc, pour les éditions à venir, d'aller sur d'autres sites pour le reboisement. A cet effet, une journée de reboisement sera organisée en octobre sur un autre site, situé dans la bande verte de Ouagadougou.
« Les éditions précédentes ont permis de planter des arbres qui sont toujours en bon état. Nous avons un taux de survie appréciable. Parce qu'au niveau de la Sonabel, on ne se contente pas de planter des arbres et de disparaître. En plus de la plantation, nous avons une équipe qui s'occupe des plantes. Nous avons mis en place un dispositif qui permet de prendre soin de ces plantes », a souligné le directeur général de la Sonabel, Souleymane Ouédraogo.
Pour lui, les journées de reboisement sont un devoir de restitution de ce que la Sonabel prélève dans la nature. « C'est pour cela que lorsque nous faisons le reboisement, on ne se contente pas de remettre sous terre ce que nous avons prélevé, mais on fait plus. C'est pour nous assurer que nous allons apporter une contribution pour les générations futures », a dit monsieur Ouédraogo.
Le représentant du ministre de l'Energie, Yaya Sankara, a salué l'initiative de l'association. Selon lui, cette initiative va contribuer à accroître la préservation de l'environnement. Il a par ailleurs invité les Burkinabè à emboîter le pas de l'association.
L'APRN est une association des agents de la Société nationale d'électricité du Burkina (Sonabel). Elle a été créée en mai 2021.
Rama Diallo
Lefaso.net
Ex-milicien, Bertin Bahuma s’est réjoui, vendredi 11 aout, d’avoir été formé en ajustage au Centre Uhuru Knowlegde, installé à Sake, territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Il l’a dit dans un entretien accordé à RadioOkapi :
Le présumé chef milicien Mobondo a été présenté, vendredi 11 aout, au gouverneur du Kongo-Central, Guy Bandu près de deux semaines après son arrestation au village Kimakungu, territoire de Kimvula par les FARDC.
Le porte-parole de la 12e région militaire, colonel Jean-Louis Tshimuanga, a indiqué qu’avant son arrestation, ce présumé chef milicien a commis plusieurs exactions dans ce coin du pays :
Sept personnes ont trouvé la mort et plusieurs autres blessées le vendredi 11 août 2023 dans l'effondrement d'une mosquée de Zaria, ville de l'État de Kaduna dans le nord du Nigeria.
Le porte-parole du Conseil de l'Emirat de Zaria, Abdullahi Kwarbai, a indiqué que l'incident s'était déroulé alors que des centaines de fidèles étaient rassemblés dans la mosquée pour participer aux prières de l'après-midi.
« Quatre corps ont d'abord été retrouvés, puis trois autres lorsque les services de secours ont fouillé les décombres de la mosquée », a-t-il déclaré.
Les effondrements de bâtiments sont fréquents au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, où les réglementations sont mal appliquées et les matériaux de construction ne répondent souvent pas aux normes.
Lefaso.net
Source : Ouest-France
Dix personnes sont mortes et plusieurs maisons incendiées à la suite de l’incursion des miliciens Mobondo, vendredi 11 août, au village Ipongi, territoire de Popokabaka (Kwango).
Ce bilan provisoire est livré, ce samedi, par le gouvernement provincial et la société civile du Kwango.
D’après le porte-parole du gouvernement provincial du Kwango, Adelard Nkisi, ces assaillants ont agi en représailles à l'arrestation, par la population du village Fama Kalonga, du chef milicien ayant été transféré à Kenge où il est auditionné.
Au Niger, des milliers de partisans du coup d'État, se sont rassemblés ce vendredi 11 août 2023, près de la base militaire française de Niamey, en scandant des slogans hostiles à la France.
Les manifestants brandissaient des pancartes où l'on pouvait lire « À bas la France, à bas la CEDEAO (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest) ». Ce rassemblement s'est tenu au lendemain d'un sommet de l'organisation régionale qui a donné son feu vert à une possible intervention militaire pour rétablir dans ses fonctions le président, Mohamed Bazoum renversé le 26 juillet dernier.
Les manifestants arboraient des drapeaux russes et nigériens affichant leur soutien aux militaires qui ont pris le pouvoir, et en particulier au général Abdourahamane Tchiani. Ces manifestants estiment que la France influence les décisions de la CEDEAO.
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Source : Africanews
Deux militaires et un policier sont poursuivis, depuis jeudi 10 aout, pour viol devant le Tribunal militaire garnison de Bukavu (Sud-Kivu).
Ce procès en chambre foraine s’est ouvert à la prison centrale de Bukavu.
De cette première audience, le tribunal accuse un militaire d’avoir violé une enfant de 3 ans dans un camp militaire de la ville de Bukavu.
L’ONG Justice Plus a qualifié, vendredi 11 aout, de fantaisiste deux cas d’arrestation opérée au niveau de l’Auditorat de Bunia (Ituri), en une semaine.
Cette structure l’a dénoncé dans un communiqué de presse parvenu le même vendredi à Radio Okapi.
Après avoir suivi avec grand intérêt la suspension de l'aide au développement français au profit du Burkina Faso, le mouvement « Le Faso, Ma Patrie » dit soutenir fermement le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement dans leurs engagements de décolonisation du pays et partant de toute l'Afrique.
Par conséquent, le mouvement invite le gouvernement dans le communiqué ci-dessous à dénoncer les accords de coopération économiques et financiers entre la France et le Burkina Faso et à mettre fin aux interventions des experts français dans l'administration.
Le mouvement estime aussi nécessaire de mettre un terme aux accords relatifs à la culture, la santé et l'éducation entre l'État français et le Burina Faso.
Lefaso.net
Le Mouvement « Le Faso, Ma Patrie » a suivi avec grand intérêt le ministère français des affaires étrangères qui a annoncé le dimanche 6 aout 2023 la suspension par la France, jusqu'à nouvel ordre, de toutes ses aides au développement et d'appui budgétaire au Burkina Faso.
Tout porte à croire que le discours patriotique de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition à la faveur du sommet Russie-Afrique et le ferme engagement du Burkina Faso et du Mali à soutenir les élites militaires patriotes du Niger, qui sonnent le glas de la politique française au sahel, tourmentent sévèrement la France. Le Mouvement « Le Faso, Ma Patrie » soutient fermement le Capitaine Traoré et le Gouvernement dans leurs engagements de décolonisation du Burkina Faso et partant de toute l'Afrique.
Cette attitude de la France, vient confirmer à n'en point douter que son aide est un de ses instruments impérialistes qui visent à maintenir les pays africains dans la dépendance.
Au demeurant, l'aide dite ‘ aide au développement' ne sert que les intérêts de la France au détriment des paisibles populations burkinabè et est la source des revers économiques conduisant à la paupérisation. Du reste, À l'occasion de l'Assemblée Générale de l'ONU du 4 octobre 1984, feu le Président Thomas Sankara annonça avec véhémence : « Nous encourageons l'aide qui nous aide à nous passer de l'aide. Mais en général, la politique d'assistance et d'aide n'a abouti qu'à nous désorganiser, à nous asservir, et à nous déresponsabiliser dans notre espace économique, politique et culturel. Nous avons choisi de risquer de nouvelles voies pour être plus heureux. »
Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie invite donc le gouvernement de la Transition à se passer de l'aide de France et à :
dénoncer les accords de coopération économiques et financiers entre la France et le Burkina Faso ;
mettre fin aux interventions des experts français dans l'administration ;
mettre fin aux accords relatif à la culture, la santé et l'éducation entre l'Etat français et le Burina Faso.
En tout état de cause, la souveraineté étant une quête non négociable, le vaillant peuple du Burkina Faso est prêt en toute circonstance à payer le prix fort.
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !