Une délégation de Orange Burkina Faso, conduite par M. Christophe Baziémo, directeur général d'Orange Money, a rencontré le ministre de la culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, en présence des huit finalistes du concours Orange Music Talents. Cette rencontre, qui s'est tenue le lundi 14 avril 2025 à Ouagadougou, avait pour objectif de présenter les candidats et de discuter des objectifs du concours pour recueillir les conseils et recommandations du ministre.
Orange Music Talents est un concours de musique qui a parcouru les différentes régions du Burkina Faso pour déceler de nouveaux talents. Son objectif est de mettre en lumière ces artistes, de promouvoir les jeunes talents, d'accroître la visibilité des artistes locaux sur les scènes nationales et internationales, et de donner à ces jeunes l'opportunité de réaliser leurs rêves et de devenir des stars de la chanson burkinabè, comme l'a expliqué Zenabou Insa, responsable de la Marque et de la communication commerciale.
Le ministre a salué l'initiative de Orange Burkina Faso, qui vise à mettre en avant les talents à travers ce concours.
« Je tiens à saluer cette initiative qui cherche à promouvoir la musique, un élément fondamental de notre culture. Notre objectif aujourd'hui est de travailler à donner une identité claire à la musique burkinabè. À moyen terme, nous souhaitons une musique burkinabè facilement identifiable, intégrant des valeurs et des instruments de notre terroir. Nous sommes résolument engagés à nous appuyer sur nos valeurs traditionnelles », a déclaré le ministre Ouédraogo.
Il a également encouragé les finalistes à proposer des chansons qui évoquent la combativité, le patriotisme et l'intégrité, des valeurs burkinabè à promouvoir pour donner une identité à la musique du pays.
Le ministre a exprimé son souhait d'être associé à la finale. « Nous pourrions envisager, avec Orange, de créer une compilation des huit candidats, un produit de la jeunesse à mettre sur le marché », a-t-il suggéré. Il a également assuré que si une seconde édition du concours devait avoir lieu, le ministère serait prêt à accompagner l'initiative.
« Il y a de nombreuses opportunités à explorer ensemble. Notre combat se déroule sur tous les fronts. Nous voulons nous assurer que dans les maquis et les discothèques, la musique burkinabè ait une place prépondérante. Il est évident que nous ne pouvons pas imposer aux consommateurs des produits de mauvaise qualité. Il est donc essentiel de travailler à offrir des productions musicales de qualité sur le marché, afin que les gens choisissent naturellement de consommer burkinabè », a conclu le ministre.
Le concours a été lancé le 26 septembre 2024, et la finale se déroulera le 23 mai 2025 à Ouagadougou.
Rama Diallo
Lefaso.net
Les pays de l'UE devraient traiter les demandeurs de ces pays par une procédure accélérée afin de « renvoyer rapidement ces personnes », indique la proposition.
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La Commission nationale de planification du développement (CNPD), à travers son secrétariat technique, tient du lundi 14 avril au samedi 19 avril 2025 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest, un atelier pour analyser le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel. L'activité, qui se tient avec l'accompagnement du Programme des nations-unies pour le développement (PNUD) et l'Autorité du Liptako-Gourma (ALG), regroupe des acteurs issus de structures techniques intervenant dans le domaine de la planification et des spécialistes en matière de sécurité climatique. L'ouverture est intervenue dans la matinée du lundi, 14 avril 2025.
La multiplication des documents de planification du développement nécessite une coordination des acteurs de développement, afin de disposer de productions nationales de qualité et cohérentes avec la vision nationale de développement. C'est pour assurer une cohérence dans le système national de planification, qu'il a été adopté en juillet 2018, la loi 034/AN portant pilotage et gestion du développement (elle a pour objet d'asseoir une architecture cohérente du système national de planification en vue d'assurer un meilleur impact de la mise en œuvre des politiques publiques).
C'est en vue de l'opérationnalisation de cette loi, que le gouvernement a adopté, en juin 2019, le décret portant création attribution composition et fonctionnement de la Commission nationale de planification du développement (CNPD). Pour son fonctionnement, la CNPD est assistée d'un secrétariat technique, dont la principale mission est la préparation technique des différents documents de politique ou de stratégie à approuver par la CNPD avant leur adoption officielle. C'est dans ce schéma que s'inscrit le présent atelier, qui vise donc à examiner le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel et dont les résultats des travaux seront soumis aux membres statutaires à la prochaine session de la CNPD.
« Le secrétariat technique se retrouve d'abord pour examiner les documents par rapport à leur cohérence avec les documents d'orientation au niveau national et international et en regard également du respect des outils de planification au niveau du Burkina Faso notamment le guide méthodologique d'élaboration des politiques sectorielles », a, à l'ouverture des travaux, situé le directeur de la planification stratégique et sectorielle représentant, le directeur général de l'Économie et de la planification du ministère de l'Économie et des finances, Pingdebamba Sawadogo.
Pingdebamba Sawadogo.Selon ce dernier, après cet atelier, le dossier sera soumis aux membres statutaires de la CNPD au cours d'une session, ensuite les observations formulées seront prises en compte avant l'adoption du document par le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement et celui de l'Économie et des finances à travers un arrêté conjoint, synonyme de quitus pour sa mise en œuvre.
Le point focal sécurité et climat au Burkina Faso, Ylassa Djenda du ministère en charge de l'environnement, rappelle au passage que les travaux de cet atelier technique qui réunit les experts de la planification et du développement au niveau national sont une des étapes du processus qui a démarré depuis 2023 avec le forum régional « Climat, paix et sécurité au Sahel » organisé en novembre à Bamako (en présence des ministres en charge de l'environnement du Burkina, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, et des représentants des ministères en charge de l'environnement de la Guinée, du Sénégal, du Tchad ainsi que les représentants de la Commission Climat pour la région du Sahel et l'Autorité du Liptako Gourma).
Ylassa Djenda« Lors de ce forum, les ministres en charge de l'environnement du Burkina, Mali et Niger se sont retrouvés et ont fait une déclaration, appelée Déclaration de Bamako. Par cette déclaration, ils ont émis la volonté commune de disposer d'une stratégie régionale en matière de sécurité climatique, et c'est dans ce sens que chaque pays a désigné son point focal pour conduire les travaux et disponibiliser les stratégies pour chaque pays ; ce qui devrait conduire à avoir une stratégie régionale. Mais vu que chaque pays a ses outils qui guident la planification, le Burkina Faso a procédé au lancement du processus d'élaboration de la stratégie à Bobo avec toutes les parties prenantes grâce à l'appui technique et financier du PNUD et de l'ALG. Ce processus qui a été participatif et inclusif a abouti à l'élaboration de ce projet de stratégie et son plan d'actions validés par un atelier national le 30 septembre 2024 », détaille M. Djenda, précisant que toutes les étapes devront aboutir à l'adoption du document par le gouvernement.
Pour le spécialiste au programme Climat, sécurité et risques au sein du Liptako Gourma-PNUD, Pascal Yaka, il s'agit par ces ateliers, de voir quelles sont les différentes ressources (financières, techniques, organisationnelles....) dont dispose le Burkina, notamment avec l'accompagnement du ministère des Finances et celui en charge de l'environnement (le bras technique pour cette activité), pour pouvoir opérationnaliser cette stratégie.
Pascal Yaka« Nous sommes des partenaires (Programme des nations-unies pour le développement) et ALG (Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma), qui ont accompagné techniquement et financièrement l'élaboration de cette stratégie ; de l'atelier de consultation à l'atelier national de validation. Nous entendons soutenir le Burkina Faso dans son opérationnalisation ; d'où notre accompagnement financier et technique de cet atelier, pour pouvoir contribuer davantage à la mobilisation des ressources aussi bien financières que techniques au niveau national, pour qu'il y ait une appropriation totale au plan technique, financier, organisationnel de cette stratégie pour une meilleure opérationnalisation. Le PNUD et l'ALG soutiennent très activement ce processus ; c'est l'une des premières fois que le Burkina Faso a une stratégie et un plan d'actions qui intègrent à la fois les aspects climatiques avec les aspects de sécurité et ceux de paix. Et connaissant donc la situation actuelle, nous, en tant que partenaires, soutenons activement cette stratégie, nous allons contribuer à mettre en œuvre et nous attendons également mettre les bouchées doubles pour que son opérationnalisation soit totale, pour promouvoir la résilience, la paix, la sécurité et le développement durable au Burkina Faso », motive Pascal Yaka.
O.L
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