Une convention a été signée dimanche à Oran entre la direction des moudjahidine de la wilaya et la radio « El Bahia » portant sur l’échange d’archives sur la guerre de libération nationale, en présence du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.
A cette occasion, des enregistrements de témoignages de moudjahidine ont été remis au ministre, qui a animé une émission radiophonique à l’issue de sa visite de travail et d’inspection, de deux jours, dans la capitale de l’Ouest.
Lors de cette émission, M. Zitouni a abordé notamment les dossiers des archives conservés encore en France, des crânes de moudjahidine à rapatrier, des disparus et des indemnisations des victimes des essais nucléaires dans le Sud du pays, annonçant la tenue « prochainement » à Oran d’une réunion mixte sur ces dossiers.
Le ministre a souligné, en substance, « qu’il existe encore un contentieux entre l’Algérie et la France en ce qui concerne la mémoire nationale et plusieurs dossiers en suspens, même si les relations entre les deux pays connaissent un développement positif ».
Des comités mixtes travaillent sur le dossier des disparus durant la guerre de libération nationale estimés à 2.000 dont de grands cadres de la révolution comme Si Mohamed Bouguerra, chef de la Wilaya V historique et Larbi Tebessi, a-t-il fait savoir, soulignant que « la plupart des disparus avaient été soit convoqués par les forces de sécurité française, soit mis en prison, soit placés dans des casernes et nous avons leurs dossiers ».
M. Zitouni a ajouté que « les canaux diplomatiques sont en œuvre pour récupérer les crânes de nos compatriotes et les inhumer en Algérie, même si ces crânes remontent à 100 ou 150 ans ».
La visite du ministre dans la wilaya d’Oran, entamée samedi, a été marquée par l’ouverture d’un colloque national sur « l’expérience algérienne dans la prise en charge de l’équipement des invalides et victimes de la guerre de libération nationale et ayant droits et leur dotation en organes artificiels », au cours de laquelle il s’est félicité de l’achèvement des opérations de déminage des zones frontalières.
« Ces régions sont passées de zones de mort et de destruction à des zones de développement et de progrès pour les Algériens », a-t-il souligné à ce propos.
Lors d’une rencontre, samedi, avec la famille révolutionnaire, au siège de la direction de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), le ministre a déclaré « nous œuvrons également, dans le cadre de la bonne gouvernance, à faciliter aux Moudjahidine et ayant droits les procédures administratives », ajoutant qu’un grand travail d’assainissement est en train de se faire à tous les niveaux pour en finir avec les lourdeurs bureaucratiques.
L’importation de véhicules a baissé au niveau du port de Mostaganem de 91% l’année dernière par rapport à 2015, a-t-on appris dimanche auprès de l’inspection divisionnaire des Douanes de Mostaganem.
Ce port a accueilli durant cette période 2.543 entre véhicules légers et lourds et engins de travaux publics contre 30.170 en 2015, selon les statistiques données lors des « portes ouvertes » sur ce corps.
Il s’agit de 1.924 véhicules touristiques, 527 camions et 95 machines industrielles, a-t-on précisé signalant que la valeur globale des droits et taxes de dédouanement a atteint en 2016 plus de 18 milliards DA, soit une réduction de 18 % par rapport à 2015.
L’exportation hors hydrocarbures a enregistré 28 opérations en direction de l’Afrique et de l’Europe totalisant un tonnage global de 6 tonnes et une valeur vénale de 448 millions DA. Elle concerne des produits alimentaires dont le couscous, le thon rouge, les dattes, ainsi que le cuir teint, des produits en plastique et des chevaux.
Dans le cadre de la lutte contre la contrebande, les mêmes services ont traité, l’année dernière, 15 affaires en collaboration avec la Gendarmerie nationale qui se sont soldées par la saisie d’effets vestimentaires, de boissons alcoolisées, de produits pyrotechniques et de caméras thermiques d’une valeur globale de 160 millions DA.
Les Douanes ont enregistré l’entrée et la sortie de 257 navires ayant transporté 83.871 passagers dont 19.721 étrangers et 30.750 véhicules, a-t-on indiqué.
Ces « Portes ouvertes » qui se poursuivent une semaine durant comportent une exposition d’appareils utilisés dans la lutte contre la contrebande, des photos de saisies menées par les brigades des douanes et une cérémonie en l’honneur d’agents mis à la retraite.
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui observe actuellement un silence radio, prévoit deux scénarios en ce qui concerne son avenir dans le monde du football. Selon des indiscrétions à la FAF, Raouraoua (70 ans) préfère procéder par ordre de priorité pour lui, c’est-à-dire qu’il compte mettre le paquet sur son maintien au poste de membre du Comité exécutif de la CAF. C’est le premier scénario de sa stratégie pour demeurer dans le monde du football.
Il a déjà déclaré que sa priorité va vers le Comité exécutif de la CAF dont les élections sont prévues le mois de mars prochain. Il est en course pour ce poste, pour la Zone Afrique du nord, avec le Libyen Anwar El Tashani et du Marocain Fouzi Lekjaa. La concurrence s’annonce rude et c’est la raison pour laquelle Raouraoua a préféré retourner au Gabon où se déroule la CAN-2017 pour poursuivre sa campagne électorale. Il fait un forcing pour être réélu au sein du Comité exécutif de la CAF.
Au cas où il sera réélu à la CAF, Raouraoua ne compte pas lâcher la FAF pour autant. Il va placer son poulain à la fédération, comme il l’avait fait en 2004, quand il avait boosté Hamid Haddadj à la présidence de la FAF, révèle-t-on encore.
Le deuxième scénario de Raouraoua, c’est de se maintenir à la FAF au cas où il ne sera pas réélu au CE de la CAF, d’autant plus que l’assemblée générale de la FAF est décalée au mois d’avril. Elle interviendra après l’AG ordinaire (bilan), prévue le mois de mars. Raouraoua maintient ainsi une marge de manœuvre et n’a jamais déclaré qu’il quittera la FAF.
Pour rappel, bien avant la CAN-2017, Raouraoua avait déclaré qu’il envisageait de briguer un autre mandat à la FAF. Aujourd’hui, quand il déclare que l’échec de l’équipe nationale à la CAN-2017 n’incombe pas uniquement au président de la fédération, mais aux joueurs et au staff technique, Raouraoua tente de sauver sa face en prévision de son éventuelle candidature à la présidence de la fédération.
Ce sont les deux scénarios envisagés par Raouraoua dont la stratégie consiste à calmer les esprits et gagner du temps tout en actionnant ses relais pour exiger son maintien et présenter sa candidature. Toutefois, au cas où il lui sera signifié de se retirer de la FAF, Raouraoua saura quitter la table. Raouraoua continue de manœuvrer tout en sachant que tous les scénarios sont envisageables..
C’est un ami des maghrébins et des musulmans, Benoît Hamon qui défendra les couleurs socialistes à l’élection présidentielle après sa nette victoire face à Manuel Valls dimanche au second tour de la primaire élargie du PS.
Benoit Hamon, 49 ans, a réuni 58,65% des suffrages contre 41,35% pour Manuel Valls, 54 ans, selon des résultats encore provisoires de ce scrutin qui marque aussi un désaveu pour ceux qui ont exercé le pouvoir depuis 2012, François Hollande et Manuel Valls en tête.
Dans son discours de victoire Benoit Hamon a affirmé que la gauche « relevait la tête » et annoncé qu’il proposerait à l’écologiste Yannick Jadot et au candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon de construire une majorité gouvernementale
« Benoît Hamon l’a emporté nettement » et « je veux lui souhaiter bonne chance devant le combat qui est devant lui », a déclaré de son côté l’ancien Premier ministre en le félicitant « chaleureusement ».
En battant Manuel Valls, qui a échoué lamentablement dans sa première compétition politique, Benoit Hamon marche doucement mais surement vers l’Elysée, surtout après les problèmes du candidat de la Droite François Fillon. Le seul candidat qui risque de poser problème pour le parti socialiste, est Manuel Macron, et son mouvement en marche….
Dix huit éléments de l’organisation terroriste autoproclamée « Etat islamique » (Daech/EI) ont été tués ces dernières 24 heures par l’armée turque à Al-Bab, dans le cadre de l’opération « Bouclier de l’Euphrate » menée par la Turquie dans le nord de la Syrie, a annoncé dimanche l’armée turque. Les forces armées turques ont bombardé 130 cibles du groupe terroriste au 159eme jour de cette opération et les avions de combat ont mené des raids contre 18 cibles dont trois positions armées, quatre points de contrôle ainsi que neuf bâtiments utilisés comme refuges dans la ville d’Al-Bab et dans la zone de Bazagha, située dans le rif de la province syrienne d’Alep, a indiqué l’état-major des forces armées turques (TSK).
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Rabat, des militants dénonçant la « corruption » ou des enseignants stagiaires en lutte depuis des mois contre le gouvernement. Un premier cortège a rassemblé en début de matinée des membres de plusieurs syndicats de travailleurs –notamment l’Union marocaine du travail (UMT) et la Confédération démocratique du travail–, de partis de gauche et des militants associatifs. Ils entendaient exprimer leur « ras-le-bol contre la corruption et la gabegie des deniers publics » par le gouvernement, selon l’un de leur représentant, un membre de l’UMT.
Sept ans après, l’Egypte retrouve le dernier carré de la CAN Total 2017 grâce à une victoire 1-0 face au Maroc, ce dimanche à Port-Gentil. Les Pharaons joueront mercredi face au Burkina Faso pour une place en finale.
L’Egypte, septuple champion continental, est de retour dans les hautes sphères du football africain. Les Pharaons se sont qualifiés pour les demi-finales de la CAN 2017 après leur victoire 1-0 sur le Maroc, ce dimanche, en quart-de-finale.
Dans un stade de Port-Gentil où 5.000 supporteurs marocains avaient pris place au milieu d’une faible assistance locale, la première période propose un spectacle mitigé. Si l’engagement est au rendez-vous, en témoignent les très nombreuses fautes sifflées par l’arbitre gabonais Eric Otogo, la réussite technique fuit les vingt-deux acteurs sur une pelouse en piètre état.
L’Egypte est la première équipe à inquiéter son adversaire, par Mahmoud Hassan qui éprouve le portier marocain Mounir El Kajoui d’une reprise de demi-volée (15e). Mais c’est le Maroc qui se procure les meilleures occasions en première période. A la 34e, Manuel Da Costa centre pour la tête de Romain Saiss qui trouve le haut de la barre transversale !
Le Maroc mal récompensé
Au retour des vestiaires, le match change d’aspect. L’heure n’est plus aux tergiversations. Et le Maroc sort les crocs. A la 55e, une superbe frappe de Mbark Boussoufa heurte la transversale du but égyptien. Cinq minutes plus tard, Aziz Bouhaddouz manque une reprise à bout portant sur un très bon service de Fayçal Fajr. Le festival marocain continue à la 68e avec de nouveau Aziz Bouhaddouz qui place une tête de peu à côté du poteau droit du gardien vétéran égyptien Essam Elhadary.
Il faut attendre le dernier quart d’heure pour voir l’Egypte se montrer dangereuse. Sur un coup franc piqué de Tarek Hamed, Mohamed Salah se retrouve seul devant Mounir El Kajoui qui, d’une détente réflexe, écarte le danger (77e). En toute fin de rencontre, le gardien des Lions de l’Atlas ne pourra rien sur la reprise en deux temps de Mahmoud Kahraba qui prend le meilleur sur Mehdi Benatia avant de marquer à bout portant le but de la victoire (88e).
Qualifiée pour la première fois pour les demi-finales de la CAN depuis 2010, année de leur dernier titre continental, l’Egypte affrontera le Burkina Faso mercredi 1er février à Libreville.
Un total de 10,11 quintaux de kif a été saisi l’année dernière à travers le Sud-est du pays par les services de Police, a-t-on appris dimanche de l’inspecteur régional de la police du Sud-est (Ouargla). Dans un point de presse animé au siège de l’unité 406 de maintien d’ordre de Saïd-Otba (Ouargla) sur les activités des services de la police, le contrôleur de police Abdessalem El-Eulmi a fait état du traitement durant la période précitée de 601 affaires, dont 190 liées au trafic de drogues et 411 liées à la consommation de ce produit prohibé. Ces affaires ont impliqué 1.024 individus issus des wilayas d’Ouargla, Illizi, El-Oued, Ghardaïa, Biskra et Laghouat, dont 662 ont été placés en détention provisoire, 137 autres ont fait l’objet d’une citation directe, une personne placée cous contrôle judiciaire et 224 autres ont été relâchées.
Une centrale solaire photovoltaïque d’une capacité de 5 mégawatts a été inaugurée dimanche à Adrar (140 km Sud d’Adrar), par le ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa. Lors de l’inauguration, le ministre a fait état d’un programme national de développement des énergies renouvelables visant une production de 47 térawatts/heure, et ayant permis jusqu’ici la réalisation de plusieurs centrales, à échelle nationale, offrant une capacité cumulée de 350 mégawatts. La centrale a été intégrée au réseau électrique national, dans le cadre du programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
A la veille de la tenue du 28e sommet de l’Union Africaine prévue les 30 et 31 janvier à Addis-Abeba (Ethiopie), toute l’attention est retenue par un seul sujet : Le Maroc sera-t-il réintégré au sein de l’institution ? Un débat sans fin a été lancé à propos de cette question. Chacun allant de sa propre analyse. Mais tous se rejoignent sur un point : le rôle que va jouer l’Algérie dans cette adhésion.
En effet, le Maroc a claqué la porte de l’ancienne institution appelée autrefois (OUA) en 1984, et qui, en 2002, estdevenue l’Union Africaine (UA). Depuis peu, le Maroc a eu une soudaine envie pressante de regagner l’UA. Une campagne diplomatique a été lancée, où le roi Mohamed VI a entamé une tournée en Afrique. Seulement cette adhésion n’est pas chose facile, car au sein de l’UA les avis divergent sur la question, entre favorables et opposants. L’Algérie est quant à elle selon les observateurs rangée dans la catégorie des opposants. Pour lever toute ambiguïté, mais en adressant toutefois des messages clairs, nets et précis, le Ministre des Affaires Etrangères, Ramtane Lamamra a accordé une interview à « Jeune-Afrique » où il aborde le sujet. D’un ton sec et circonscrit, il répond aux questions sans trop s’étaler.
M.Lamamra considère que le Maroc va « adhérer » à l’UA et non pas la réintégrer. Car l’institution a changé d’appellation et est devenue une nouvelle institution. Il explique : « il y a une nouvelle organisation, et il y a un État qui n’a jamais appartenu à cette organisation » et ajoute : « il n’y a pas besoin de sortir de la Sorbonne ou d’avoir un doctorat en droit pour en conclure qu’il s’agit d’une adhésion ». Le reste est pour lui « de la rigolade ».
Concernant l’éventualité de l’installation d’un débat autour d’une possibilité d’éviction de la RASD de l’institution, le Ministre des AE affirme « il n’y aura pas de débat autour de la RASD » car pour lui « la RASD est un membre fondateur qui bénéficie des mêmes droits et obligations que tout le monde ». Par contre, il s’agirait bien d’une « demande d’adhésion du royaume du Maroc à l’union africaine. Point final ». Ainsi, cette déclaration voudrait dire que si le Maroc souhaite avoir un siège à l’UA, il devrait faire avec la présence de la RASD en tant que membre dans cette institution.
Pour ce qui est de l’élection du prochain président de la commission de l’UA programmée pour ce 28e sommet, cinq candidats sont en lice, dont les plus prometteurs sont la ministre des AE du Kenya, Amina Mohamed, l’ex Premier Ministre Tchadien Moussa Faki Mahamat ainsi que le diplomate Sénégalais Abdoulaye Bathily. Des observateurs indiquent que Abdoulaye Bathily est réputé proche de Rabat, alors que Moussa Faki Mahamat est proche d’Alger et est soutenu par ce dernier. A cet effet, M.Lamamra indique : « ils sont tous brillants ». Il parle dans ce sens de consultations et de relations de confiance. « Lors de consultations entre pays frères et amis, on peut mettre dans la confidence, par avance, certaines des intentions qu’on peut avoir » a-t-il déclaré, en citant un exemple : « globalement, nous avons des relations de confiance avec beaucoup des candidats. Amina Mohamed, nous a également consultés très tôt sur l’opportunité de sa candidature. D’autres également nous ont sollicités, y compris au sommet de la francophonie à Antananarivo ». Le motif de ces différentes sollicitations ? Le Ministre des AE avance : « l’Algérie est un pays qui compte dans cette organisation. Nous ne pouvons que nous en réjouir ! ».
En dépit de la chute des prix de l’or noir, pour l’instant incapables de dépasser la barre des 55 dollars le baril dans les marchés mondiaux, la politique des subventions est maintenue. Depuis, experts et économistes n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme sur l’impossibilité de maintenir aussi longtemps la générosité de la rente, qu’il faudra tôt ou tard reconsidérer. Parmi les solutions avancées, le « ciblage » de ces subventions afin qu’elles touchent ceux qui en ont réellement besoin.
Reporters : Citoyens et entreprises ont bénéficié en 2016, au titre de subventions dites indirectes, de 1 500 milliards de dinars pour les « soulager » d’avoir à payer le différentiel entre les prix réels des carburants, y compris les quantités importées, et le prix de leur cession. Il en est de même pour le gaz. Qu’aurait payé réellement l’Algérien s’il n’y avait pas ces subventions ?Vous aviez également parlé des effets pervers de ces subventions dans les échanges internationaux de l’Algérie, car ils sont de nature à tomber sous le coup des lois sur la violation de règles concurrentielles, que les marchés internationaux appellent du dumping. Est-ce à dire que c’est une question de temps avant de voir la politique des subventions bouleversée, sachant que les pouvoirs publics veulent justement intensifier les exportations, principalement hors hydrocarbures ?
Il ne s’agit pas de futur, mais de passé déjà consommé. Ceux qui ont eu à travailler avec l’Union européenne le savent bien. Il est clair qu’aujourd’hui, non seulement ce dumping est un frein, mais les mesures de restriction dans les importations et les contingentements sont catastrophiques en termes de réciprocité, tout autant que la règlementation des changes et la lourdeur du système financier.
Selon vous, à quel moment la politique de subventions aurait dû faire l’objet d’une remise en cause ?
Quatre hommes, trois Premiers ministres et un ministre des Finances l’ont dit : Hamrouche, durement mais justement, Ghozali avec de la finesse, Benbitour avec prudence et Benachenhou avec insistance. Même si le temps nous est compté, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il convient de ne plus agir de façon sectorielle et d’adopter une politique économique globale, de ne pas confondre développement durable et écologie. <
La famille irakienne qui est arrivée de la ville d’Erbil en Irak à l’aéroport international du Caire, a été empêchée de prendre l’avion de la compagnie EgyptAir sur le vol 985 à destination de New York, enregistrant ainsi, le premier cas de l’application du décret très décrié du président américain Trump, interdisant aux ressortissants de sept pays (dont l’Irak) l’entrée sur le territoire des Etats Unis. Cette famille devrait rentrer à Erbil, aujourd’hui dimanche sur le vol 636, selon le journal El Yaoum Essabi. Ainsi, Fouad Cherif Souleymane et sa femme Irdhoua Lekouider et leurs enfants Iyad Chad et Nebiaa, sont les premiers cas de la mise en œuvre de cette interdiction laquelle a exclu les porteurs de visas diplomatiques et les officiels qui travaillent pour des institutions internationales. Une source sécuritaire a affirmé audit journal, que les autorités de l’aéroport du Caire n’ont reçu aucune notification de la part des Etats Unis, leur signifiant d’interdire le voyage des ressortissants des sept pays vers son sol et que les autorités de l’aéroport n’ont pas le droit d’empêcher quiconque de voyager, sauf dans le cas où une personne est sous le coup d’une décision judicaire ou si elle est recherchée par Interpol. Cela peut se faire aussi suite à une demande claire d’un pays d’empêcher certaines nationalités ou personnes bien déterminées d’atteindre son territoire. Sous quelle base on a empêché cette famille de voyager ? La même source indique que les services de sécurité des autorités aéroportuaires américaines ont l’habitude d’entrer en contact avec les compagnies qui organisent des vols directs vers les Etats Unis, pour avoir des informations concernant le nombre de voyageurs , leurs noms et leurs nationalités avant que l’avion ne décolle de l’aéroport concerné pour donner leur consentement ou non sur l’entrée d’une personne sur ses terres. Et c’est ce qui est arrivée pour cette famille irakienne pour laquelle un refus a été signifié.
Le chaos gagne tous les aéroports
Les aéroports ont vécu, hier samedi, une perturbation totale, quelques heures après la décision de Trump. Des voyageurs possédant la fameuse Green Card, ont été refoulés. Ainsi une iranienne a été interdite de prendre l’avion vers les Etats Unis à partir de l’aéroport de Dubai, bien quelle possède une carte de séjour définitive, son père étant résidant aux Etats Unis. En Hollande, une compagnie aérienne a empêché 7 voyageurs de prendre l’avion. Ces derniers étant concernés par la décision de Trump. Par ailleurs 5 réfugiés irakiens et un yéménite possédant des visas d’entrée aux Etats Unis ont été empêchés de prendre l’avion au niveau de Cairo Airport, et ont été extradés vers leurs pays. Reuters a indiqué que des réfugiés ont été interceptés à leur arrivée aux Etats Unis, l’un deux a été relâché selon une chaîne arabe.
Réactions des pays concernés
Dans une première réaction, Téhéran a décidé d’appliquer le principe de la réciprocité. Pour sa part le Soudan a exprimé son regret du fait qu’il figure dans cette liste des 7 pays interdits. L’Iran, par le biais de son ministère des affaires étrangères a affirmé qu’elle conserve son droit de riposter aux décisions du président américain, dans le cadre de l’annulation des conventions bilatérales et multilatérales. Estimant que cette décision, bien que provisoire, est une atteinte claire au monde musulman, spécialement au grand peuple iranien. Cette décision, selon le ministère des affaires étrangères iranien, est un cadeau offert aux extrémistes et aux terroristes, bien quelle vient dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la protection du peuple américain.
Décret Trump anti-réfugiés: des associations de défense des droits attaquent en justice
Plusieurs associations de défense des droits civiques américaines, dont la puissante ACLU, ont attaqué samedi en justice le décret de Donald Trump interdisant l’accès aux Etats-Unis de ressortissants de plusieurs pays musulmans.
La plainte contre le président Trump et le ministère de la Sécurité intérieure a été déposée samedi matin devant un tribunal fédéral de New York par l’American Civil Liberties Union et d’autres associations de défense des droits et des immigrés, qui exigent notamment la libération de deux citoyens irakiens interpellés vendredi soir à l’aéroport JF Kennedy sur la base du décret qui venait à peine d’être promulgué.
Selon le texte de la plainte, les deux Irakiens interpellés à l’aéroport de JFK sont détenteurs de visas leur permettant d’entrer légalement aux Etats-Unis, qui attestent que les autorités américaines ont estimé qu’ils ne représentaient pas de menace pour les Etats-Unis.
Les associations demandent à ce qu’ils soient relâchés et qu’ils puissent au moins exercer leur droit à déposer une demande d’asile aux Etats-Unis pour éviter d’être renvoyés en Irak, où ils ont de bonnes raisons de craindre pour leur sécurité.
Les associations demandent plus globalement à ce que cette plainte soit considérée comme une action en nom collectif pour toutes les personnes dans le même cas qui pourraient être retenues dans des aéroports américains.
Des associations de défense des immigrés ont également lancé samedi un appel à manifester au terminal 4 de JFK, rapidement relayé sur les réseaux sociaux.
Deux représentants démocrates de New York au Congrès, Jerry Nadler et Nydia Velasquez, se sont également rendus sur place pour essayer d’avoir accès aux Irakiens, selon Camille Mackler, une responsable de l’association New York Immigration Coalition, qui participait à la manifestation.
Ce dimanche 29 janvier, le stade d’Oyem a reçu le troisième quart de finale de la compétition. La RD Congo affrontait le Ghana dans une enceinte loin d’être remplie. Les Back Stars ont finalement réussi à l’emporter et à se qualifier pour les demi-finales en battant les Léopards sur le score de 2-1.
Les Léopards et les Black Stars se sont souvent rencontrés lors de la Coupe d’Afrique des nations, mais trois dates attirent notre attention. La dernière confrontation a eu lieu le 20 janvier 2013 en Afrique du Sud, lors d’un match comptant pour la première journée du groupe B, où les deux équipes se sont quittées sur un nul 2-2. L’unique quart de finale s’est disputé le 28 janvier 1996 en Afrique du Sud, le Ghana l’emportant sur le score de 1-0. Et finalement la seule finale s’est déroulée le 21 janvier 1968 en Ethiopie, les Congolais s’imposant 1-0. Des duels toujours équilibrés et le match de ce dimanche n’a pas failli à la règle.
Les Léopards sortent leurs griffes
A cause d’une gêne au niveau de la cuisse, le capitaine des Léopards Youssouf Mulumbu ne figure pas dans le onze de départ. Pour le remplacer, c’est Dieumerci Mbokani qui va prendre le brassard. Il va d’ailleurs montrer la voie, en étant à deux doigts de marquer. A la 7e minute, l’attaquant de Hull City, lancé en profondeur, efface le gardien, mais frappe mollement pied gauche. Le ballon s’écrase sur le poteau des cages gardées par Razak Brimah.
Les Congolais ne relâchent pas la pression. Ils dominent mais n’arrivent pas à concrétiser leurs offensives. A la 26e minute, Dieumerci Mbokani, à nouveau, reçoit le ballon à l’entrée de la surface de réparation, fait une louche par-dessus un défenseur ghanéen, puis temporise, et donne en retrait à Junior Kabananga qui frappe au dessus. Les occasions sont pour les Léopards, mais le score reste toujours bloqué sans but.
On dit souvent que, jamais deux sans trois, c’est encore une fois le cas. A la 40e minute, l’intenable Dieumerci Mbokani prend le ballon à l’entrée de la surface et frappe cette fois pied droit. Le gardien des Black Stars, Razak Brimah, se couche sans trop de difficultés sur la balle qui lui est arrivée dessus. L’homme de cette première période a été le capitaine de la RD Congo, mais il n’aura pas réussi à ouvrir la marque.
Les Black Stars se rebiffent
La deuxième période part sur les chapeaux de roues pour le Ghana. Les Black Stars ne veulent plus subir la domination des Congolais. Dès la 46e minute, André Ayew frappe pied gauche à l’entrée de la surface. La course du ballon est stoppée par le gardien de la RD Congo, Matampi Ley. Il doit à nouveau s’illustrer cinq minutes plus tard, lorsque Mubarak Wakaso tire un coup franc directement aux cages. Le gardien congolais réussit une nouvelle fois à repousser le danger, mais les Ghanéens sortent enfin de leur apathie.
Leurs efforts vont payer à la 63e minute. Le ballon est récupéré dans la moitié de terrain des Congolais par Mubarak Wakaso qui lance en profondeur Jordan Ayew. L’attaquant d’Aston Villa efface deux défenseurs et frappe fort pied droit, sans aucune chance pour le gardien. Pour répondre à un coup de canon, rien de tel qu’un autre tir surpuissant. A 25 mètres du but, Paul-José Mpoku adresse une frappe tendue qui va se loger le long du poteau gauche du but gardé par Razak Brimah.
On se dirige tout droit vers les prolongations jusqu’à une erreur de la défense congolaise. A la 77e minute, Lomalisa Mutambala commet une faute incontestable sur l’attaquant ghanéen, Christian Atsu. André Ayew, le capitaine des Black Stars, se charge de transformer le penalty. Une réalisation qui anéantit les espoirs de victoire des Léopards, qui n’ont pas réussi à réagir comme lors du premier but encaissé.
Le Ghana s’impose finalement sur le score de 2-1 face à la RD Congo. Les Congolais sortent par la petite porte, eux qui avaient fini à la première place du groupe C avec sept points, devant le Maroc, le Togo et surtout la Côte d’Ivoire, tenante du titre. Quant aux Black Stars, ils vont rencontrer le Cameroun le 2 février prochain à Franceville pour la deuxième demi-finale de la compétition.
Les partis politiques et Pouvoir ont la hantise du faible taux de participation aux prochaines élections législatives, prévues le mois de mai 2017. Les législatives représentent le seul rendez-vous électoral qui enregistre le plus faible taux de participation. Ce qui n’est pas le cas des élections locales (communales) et présidentielles, dont le taux de participation demeure meilleur.
Les partis politiques et les ministres du gouvernement multiplient leurs appels pour amener les citoyens à participer aux législatives, soulignant que la crédibilité de ces élections passe par un taux de participation acceptable. Or, ce taux n’arrive jamais à atteindre les 50%, comme ce fut le cas en 2012, ce qui avait alors amené plusieurs parties à appeler à dissoudre l’Assemblée populaire nationale (APN), laquelle est loin de représenter le peuple.
Cette fois-ci encore, le taux de participation aux législative risque d’être encore plus faible en raison du comportement de certains députés et de tout ce qui est rapporté à leur sujet. L’absentéisme des «élus du peuple» aux séances plénières de l’APN est une très mauvaise image que renvoient des députés, lesquels incitent les citoyens à ne pas voter. Le manque de débat contradictoire et la présentation de l’APN comme une simple chambre d’enregistrement où les députés se sont spécialisés dans la fonction de lever la main pour approuver toutes les lois, sont autant d’éléments qui expliquent les faibles taux de participation au vote.
Les salaires que perçoivent les députés et leur gloutonnerie pour bénéficier de plus en plus d’avantages sans pour autant se soucier des préoccupations des citoyens, ont contraint les votants à abandonner les chemins des bureaux de vote.
Aussi, le discours tenu par certains partis sur l’argent sale dépensé pour la députation n’encourage pas le simple citoyen à voter, alors qu’il a du mal à arrondir ses fins de mois. Il faut aussi préciser que le faible taux de participation au vote n’a rien à voir avec le boycott. Autrement dit, le comportement des Algériens ne doit pas être exploité ou récupéré par ceux qui appellent au boycott.
Il faut relever par ailleurs, que les votants algériens adoptent un autre comportement quand il s’agit des élections communales ou présidentielles. Les communales sont considérées comme étant des élections de proximité. Les citoyens ne votent généralement pas pour les candidats des partis, mais pour des candidats de leurs quartiers dont ils connaissent la réputation voire l’affiliation familiale.
L’association Radieuse, présidée par monsieur Chafi Kada, a honoré le ministre de l’Habitat M. Abdelmajid Tebboune et ce, en présence du wali d’Oran Zaalane Abdelghani, du contrôleur de police chef de sûreté de wilaya, Nouasri Salah ainsi que le commandant du groupement de la gendarmerie d’Oran Aouedj Abdesslam.
Un trophée du mérite et un diplôme de reconnaissance ont été remis par le président de la Radieuse et monsieur Hansal Mohamed, au ministre de l’Habitat. Cette distinction est venue pour récompenser ses efforts soutenus et son excellente gestion, d’une structure sensible, ce qui a permis à des milliers de pères de familles, d’obtenir un logement décent ainsi que la bonne prise en charge du projet de la Grande Mosquée d’Alger.
Cela confirme le bon choix de son Excellence le président de la République monsieur Abdelaziz Bouteflika, de commis de l’Etat compétent, à même de mener à bien son programme dans l’intérêt du citoyen algérien.
Alors que l’information a commencé déjà à circuler en décembre dernier, le coordinateur du Mouvement populaire algérien (MPA) de la wilaya d’Alger, Abdelhakim Bettache, a tenu hier à présenter les nouveaux élus de l’APW d’Alger qui ont rejoint la formation de Amara Benyounès.
Il s’agit en effet de 8 élus de l’APW d’Alger, dont 5 du RND et 3 du FFS qui ont changé de couleur politique pour rejoindre le MPA qui se trouve en 3ème position à l’APW d’Alger représenté par 8 élus. Prenant la parole lors d’une conférence de presse au siège de son bureau à Alger, le coordinateur d’Alger, a tenu à présenter les nouvelles recrues du MPA. Ainsi, il a tenu également à citer les quelques avantages qu’offre son parti aux militants et qui ont convaincu les militants d’autres formations politiques de rejoindre le MPA. Il citera entre autres l’ouverture démocratique, l’encouragement des jeunes, les débats démocratiques et transparents… Le coordinateur du MPA d’Alger a affiché son optimisme quant à l’avenir de sa formation politique, tout en annonçant que d’autres recrues sont envisageables dans les prochains jours. Il citera notamment les P/APC de la Casbah, Bab El Oued et Rouiba. Abdelhakim Bettache qui rappelle que le MPA compte plus de 1600 élus à l’échelle nationale, a souhaité que le MPA occupera la deuxième place où même la première lors des prochaines législatives. C’est en effet, l’objectif et le souhait du président du MPA, Amara Benyounès qui l’a réitéré à maintes reprises. Ces nouvelles adhésions des élus locaux auront un grand rôle, selon le conférencier, dans le bon classement du MPA dans les différentes élections. «Le parti a gagné une grande place dans l’échiquier politique de la wilaya» a-t-il estimé.
Par ailleurs, le P/APC d’Alger-centre a rappelé que son parti a débuté les opérations de l’installation des commissions de préparation des élections législatives prochaines. Ces commissions veilleront à la réception et l’étude des dossiers de candidatures aux législatives prochaines. Le conférencier a rappelé que la première étape a été concrétisée la semaine dernière avec l’installation officielle de la commission nationale. Concernant le bureau fédéral d’Alger, M. Bettache dira qu’elle «vient d’être installée». La commission en question composée de 5 membres, sera en contact permanant avec la commission nationale qui étudiera et validera à son tour les choix de candidatures recueillies souligne le conférencier.
Il est à noter cinq élus de la formation d’Ahmed Ouyahia et trois élus du plus vieux parti de l’opposition, ont fait allégeance au parti d’Amara Benyounès en créant un groupe MPA au sein de l’APW d’ Alger. Le MPA se retrouve représenté à l’APW d’Alger malgré lui et se positionne comme la troisième force politique au sein de l’APW. Ainsi, sur un total de 55 élus, le Front de libération nationale (FLN), reste leader avec 29 élus, le FFS passe à 11 élus (14-3), le RND quant à lui est passé de 12 élus à 7 élus. Pour ce qui est du MPA, celui-ci se retrouve avec 8 élus.
Dans le courant de cette semaine, des centaines de familles ont quitté leurs foyers, inondés par les eaux des Oueds Tin et Chélif dans les communes d’El Haciane, Achasta, Sidi Belatar et à Aïzeb et Amarna (Mostaganem), que les grandes chutes de pluie (cent quatre vingt millimètres en quelques jours), ont considérablement grossi et fait déborder. (Voir articles précédents).
Dès l’annonce des intempéries par les services de la météo, le wali a formé une commission de veille formée une commission de veille formée de la protection civile, de la gendarmerie, de la police et de responsables concernés. Ainsi, les secours ont été très vite dépêchés et le wali en personne s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation et d’apporter l’aide morale et matérielle aux familles sinistrées. Lors de la quatrième session de l’APW pour l’année 2016, tenue jeudi dernier, le wali a déclaré que durant la période du sinistre, il avait expliqué la situation, directement au téléphone au ministre des Ressources en Eau. Ainsi, ce membre du gouvernement a accordé un montant appréciable devant permettre les études et les travaux de protection de l’oued Chélif quant au débordement, à la suite des grandes précipitations dira le wali. Celui-ci, annonce également que l’entreprise Cosider canalisations, est déjà sur place pour des travaux de protection de l’oued Tin et de la zone industrielle des Bordjas située à proximité, qui sera mise bientôt en valeur, grâce aux efforts du wali qui a obtenu l’appui et l’accord du Premier ministre et des ministères concernés. Il convient de signaler que le ministre des Ressources en Eau et de l’environnement effectuera incessamment une visite de travail dans la wilaya de Mostaganem, notamment les zones où les eaux desdits oueds ont inondé les maisons.
Le gros morceau auquel s’attaque Saïdal, concerne les anticancéreux. Un judicieux investissement devant arriver à une production de 25 millions uv/an, réalisé avec une entreprise koweitienne North africa holding company. Lorsque l’on sait que l’essentiel de la lourdeur de la facture du médicament est en rapport avec les importations de produits anticancéreux, on mesure le caractère stratégique de l’investissement.
Le groupe pharmaceutique public Saïdal, affiche une grande ambition pour l’avenir. Selon son Pdg M. Yacine Tounsi, l’entreprise fera un bond appréciable dans le domaine du médicament en réalisant des investissements susceptibles de lui permettre de développer de nouvelles classes de médicaments. Il y a bien entendu le développement du générique, une option mondiale actuellement, eut égard aux économies que cela génère à la Caisse de sécurité sociale. Sur ce registre, trois unités entreront en production avant la fin du premier semestre 2017. Ces usines seront implantées à Cherchell, El Harrach et Constantine.
A côté de ce déploiement disons, classique, Saïdal se lance également dans les unités spécialisées. A ce propos, le Pdg révèlera que projet de production d’insuline humaine à Constantine en partenariat avec le groupe Novonordisk, «est dans un état d’avancement appréciable». La nouveauté de cet investissement est qu’il est orienté sur les produits nouveaux du laboratoire danois. Ainsi, outre l’insuline en flacon, Saïdal produira également de l’insuline nouvelle génération en cartouches (stylos). L’unité débutera son activité fin 2018, assurant ainsi une grande partie de l’approvisionnement du marché national. Ce qui permettra de réduire la facture d’importation. Il faut savoir que l’Algérie importe pour plusieurs millions de dollars d’insuline annuellement.
L’autre gros morceau auquel s’attaque Saïdal, concerne les anticancéreux. Un judicieux investissement devant arriver à une production de 25 millions uv/an, réalisé avec une entreprise koweitienne North africa holding company. Lorsque l’on sait que l’essentiel de la lourdeur de la facture du médicament est en rapport avec les importations de produits anticancéreux, on mesure le caractère stratégique de l’investissement. Le projet est au stade des études et les travaux devraient être lancés au cours du premier semestre 2017.
L’ambition de Saïdal d’aller le plus haut possible dans la chaîne du savoir en ce qui concerne son métier de base, est visible dans la réalisation prochaine d’un nouveau Centre de Recherche et Développement à la nouvelle Ville de Sidi Abdallah. Un acte essentiellement fondateur d’une vision véritablement intégrée de l’industrie pharmaceutique nationale. Ce centre de recherche ouvrira la voie à la fabrication de médicaments issus de la biotechnologie particulièrement des bio-similaires et des vaccins, «un axe stratégique majeur dans le développement du groupe» affirme le Pdg de Saïdal.
Pour réaliser ce programme, l’entreprise dispose d’une enveloppe financière accordée par l’Etat de l’ordre de 20 milliards de DA. Le redéploiement de Saïdal relève donc d’une volonté politique clairement affirmée par les plus hautes autorités du pays, à l’effet de faire face aux nouveaux défis thérapeutiques que le pays doit affronter dans un proche avenir. Mais il reste que Saïdal est une entreprise et doit dégager des bénéfices. Cela pourra se faire par le biais des exportations de ses produits. Sur le sujet, M. Tounsi soutient que «des accords ont été conclus avec 13 pays africains avec lesquels Saïdal a ficelé des contrats d’exportation, via un distributeur de médicaments en Afrique». Pour cette année, il est prévu des opérations d’exportations vers notamment la Mauritanie, le Niger, la Côte d’ivoire, le Cameroun et le Burkina Faso.
Près de cinq ans qu’il n’avait pas gagné un trophée majeur… l’incroyable Roger Federer a parachevé son retour au premier plan en remportant dimanche, à l’âge de 35 ans, son 18e titre du Grand Chelem à l’Open d’Australie, au terme d’une superbe finale contre son vieux rival Rafael Nadal, en cinq sets 6-4, 3-6, 6-1, 3-6, 6-3.
Le Suisse a réussi nombre d’exploits dans sa carrière, la plus fructueuse de l’histoire du tennis, depuis son premier succès à Wimbledon il y a quatorze ans. Mais celui-ci tiendra une place à part dans sa légende, à plus d’un titre.
Il n’est pas banal de remporter un tournoi du Grand Chelem à 35 ans: Federer est le deuxième joueur le plus vieux à y parvenir dans l’ère professionnelle après l’Australien Ken Rosewall dans les années 1970.
Il n’est pas facile non plus de continuer à croire en soi-même après une aussi longue période de disette. La dernière fois qu’il avait soulevé un trophée majeur, c’était à Wimbledon en 2012. A Melbourne, personne n’avait attendu plus longtemps que lui entre deux titres, son quatrième datant de 2010.
Le plus époustouflant est d’y parvenir dès son premier tournoi officiel de l’année, après s’être arrêté pendant six mois, de juillet à janvier, pour soigner une blessure au genou.
« Quand nous nous sommes vus à ton académie à Majorque il y a trois ou quatre mois, on n’aurait pas pensé qu’on se retrouverait ici! », a lancé le Suisse à son adversaire, qu’il laisse à quatre titres majeurs de lui (18 à 14).
Avec la manière
Federer a gagné avec la manière. Bien obligé! car en tant que tête de série N.17, son classement le plus bas depuis seize ans, il a eu un parcours extrêmement escarpé. Il est le premier champion de Grand Chelem à battre quatre top 10 en route vers le titre (Tomas Berdych, Kei Nishikori, Stan Wawrinka et Rafael Nadal) depuis 35 ans.
Comme rajeuni par sa période d’éloignement, il a parfaitement su profiter de l’élimination précoce des deux patrons du circuit ces deux dernières saisons, Novak Djokovic, double tenant du titre, et Andy Murray, N.1 mondial.
Que sa victoire ait été remportée aux dépens de Nadal la rend plus savoureuse encore car, toute sa carrière durant, l’Espagnol a été celui qui lui a le plus souvent barré la route. Il ne l’avait pas battu dans une finale de Grand Chelem depuis dix ans et la finale de Wimbledon 2007.
Federer, qui reste mené 6-3 dans ces matchs au sommet, a pris en particulier sa revanche sur la finale de 2009 à l’Open d’Australie, perdue contre Nadal en cinq sets. Cette année-là, il avait ému le public en fondant en larmes pendant la remise des prix. Il en a de nouveau versé une petite après la balle de match, mais pas de la même nature.
La rencontre a été à la hauteur de la légende de ces deux champions: longue (3h 38 min), intense, incertaine et spectaculaire.
Un cinquième set éblouissant
Le Suisse a joué par moments un tennis de rêve, multipliant les coups gagnants. Solide au service (20 aces), il a fait mal bien sûr avec son coup droit, mais aussi en revers, parfois son talon d’Achille contre Nadal.
Il a eu aussi quelques passages à vide et ce sont ses fautes qui ont permis au Majorquin de rester dans le match. C’est Nadal qui a d’ailleurs fait le break le premier dans la cinquième manche, la plus éblouissante. Federer a été mené 2-0 et 3-1, puis il a marqué les cinq derniers jeux du match en retrouvant son tranchant du fond du court.
Peut-être l’Espagnol, revenant lui aussi après deux mois et demi sans compétition, a-t-il payé les cinq heures d’efforts nécessaires pour battre le Bulgare Grigor Dimitrov en demi-finale et le jour en moins qu’il a eu par rapport au Suisse pour récupérer.
« J’aurais été content de faire match nul ce soir et de partager le trophée avec Rafa », a dit le Suisse.
Angela Merkel ne juge pas « justifiées » les restrictions à l’immigration aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays musulmans décidées par Donald Trump, a affirmé dimanche le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert.
« Elle est convaincue que même dans le cadre de la lutte indispensable contre le terrorisme il n’est pas justifié de placer sous une suspicion généralisée des gens en fonction de leur origine ou croyance », a dit le porte-parole dans un communiqué.
« La chancelière regrette l’interdiction d’entrée (aux Etats-Unis) imposée par le gouvernement américain contre les réfugiés et les ressortissants de certains pays », a ajouté Steffen Seibert.
Le gouvernement allemand « va maintenant examiner les conséquences » de cette interdiction pour les citoyens allemands ayant une double nationalité et qui sont touchés par les mesures américaines, a-t-il précisé.
La condamnation allemande survient au lendemain d’un entretien téléphonique entre Donald Trump et Angela Merkel. Les communiqués publiés à l’issue de cet échange aux Etats-Unis et en Allemagne ne faisaient pas mention des nouvelles restrictions à l’immigration sur le sol américain.
« La Convention de Genève sur les réfugiés appelle la communauté internationale à accueillir les personnes fuyant la guerre sur une base humanitaire », et « la chancelière a fait valoir » cela lors de son entretien téléphonique avec Donald Trump, a précisé le porte-parole.
Le décret américain sur la « protection de la nation contre l’entrée de terroristes étrangers aux Etats-Unis », entré en vigueur vendredi, interdit pour 90 jours l’entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays jugés à risque par Washington: Irak, Iran, Yémen, Libye, Syrie, Soudan et Somalie.
Le nouveau chef de file des sociaux-démocrates allemands, membres de la coalition gouvernementale d’Angela Merkel, Martin Schulz, a sévèrement critiqué Donald Trump dans le même temps à Berlin.
Avec ses mesures, notamment le projet de mur anti-migrants à la frontière avec le Mexique, M. Trump « a brisé de manière insupportable un tabou », a-t-il dit, reprochant au président américain ses « propos dangereux et honteux » contre les minorités.
Donald Trump a néanmoins aussi des partisans en Allemagne, y compris au sein de la propre famille politique conservatrice d’Angela Merkel.
Le dirigeant du parti bavarois CSU, allié de la CDU de la chancelière, a rendu hommage dimanche à la méthode du nouveau président américain.
« Il applique point par point de manière conséquente et rapide ses promesses électorales » alors qu’en Allemagne tout cela prendrait des mois, a dit Horst Seehofer au journal Bild.
Sans soutenir sur le fond toutes les mesures prises par la nouvelle administration américaine, M. Seehofer a fait valoir que Donald « Trump a été élu dans une élection démocratique et libre et que cela doit être respecté. « Je trouve que ce respect manque en ce moment », a-t-il ajouté.