La wilaya déléguée de Timimoune vit ces jours-ci au rythme des festivités religieuses marquant la célébration de la fête socioreligieuse du S’boue (semaine) du Mawlid Ennabaoui (naissance du prophète Mohamed QSSSL).
La capitale du Gourara, Timimoune, est devenue, à l’occasion de cet évènement religieux, célébré jeudi, une destination de milliers d’adeptes et de visiteurs qui y affluent de différentes régions du pays et de l’étranger, pour assister aux festivités de cette fête qui fait une des réputations de l’Oasis rouge (Timimoune).
S’agissant des préparatifs entrepris en prévision de cette occasion cultuelle, les autorités locales se sont attelées, en coordination avec différents partenaires, corps constitués et mouvement associatif et société civile locaux, à réunir les conditions idoines pour accueillir les visiteurs, notamment en cette période qui coïncide avec l’approche des vacances de fin d’année ou Timimoune reçoit d’importants flux touristiques.
Appelée localement “S’boue” ou “S’boue Ennabi”, cette fête socioreligieuse, très colorée et rehaussée par son rituel cadencé au fur des étapes, à la satisfaction des milliers de visiteurs, constitue un legs millénaire jalousement préservé par les populations locales, qui ont, en sus d’autres efforts fournis, oeuvré à conférer à cette manifestation une dimension universelle jusqu’à son classement en 2015 parmi le patrimoine universel par l’organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).
Cette manifestation religieuse est perpétuée par la population locale par l’organisation de processions animées par les Chouyoukh des ksours nord du Gourara, qui convergent le jour “J”, brandissant leurs emblèmes vers la zaouïa du Ksar de “Massine” où ils sont accueillis pour procéder à des chants religieux et à la lecture de la Fatiha du Livre saint, avant d’animer des exhibitions folkloriques aux rythmes du Karkabou, explique El-Hadj Mohamed Ould Safi, un notable de la zaouia Sidi Hadj Belkacem.
Retremper dans l’ambiance annuelle de la fête du ”S’boue”
Les festivités de la seconde journée sont entamées depuis le “Djebel S’boue”, à Timimoune, où les groupes et adeptes de différents ksours se rencontrent après une année d’absence pour donner, après la prière de l’Asr (après-midi), libre cours aux activités culturelles, artistiques et folkloriques, au coeur d’une foule compacte venue retremper dans l’ambiance de cette fête annuelle singulière, ponctuée de salves de Baroud et de fantasia, jusqu’au coucher du soleil.
Les troupes, les visiteurs, individuellement et/ou en famille, convergent, comme ultime halte de cette fête, vers la zaouïa de Sidi Hadj Belkacem qui abrite “El-Hofra” (dépression) où la fête bat son plein et où se rencontrent les différentes troupes des zaouïas et ksours du Nord et du Sud de Timimoune, “tel l’écoulement des eaux des affluents fluviaux”, devant une assistance agréablement émue par le spectacle, explique Hadj Mohamed Ould Safi.
L’évènement, consacrant la fraternité, la paix, l’amour et la concorde entre les fils de la société, se poursuit jusqu’au Maghreb (crépuscule), pour ensuite donner lieu à l’accomplissement de la prière, à des panégyriques et louanges à Dieu, ainsi qu’à des implorations pour la paix et la prospérité.
Des festivités similaires marquent la célébration de la fête religieuse du S’boue au niveau des autres ksours des communes de Zaouiet-Kounta et Anzedjemir (Sud d’Adrar), qui accueille, elle aussi, de nombreux visiteurs venus partager le rituel religieux dans cette région.
L’orchestre algéro-tunisien et l’association Nedjm Kortoba ont donné, mercredi soir lors de la troisième soirée du 10ème Festival international du malouf de Constantine sa pleine mesure à la musique andalouse au grand bonheur du public présent au Théâtre régional de Constantine Mohamed-Tahar Fergani.
Créant une alchimie parfaite, l’orchestre algéro-tunisien et ses 23 musiciens ont gratifié les amoureux de musique authentique d’une mosaïque andalouse venue rappeler que l’art ne s’encombrait point des frontières dessinées par les hommes.
Les artistes Hamdi Chelghmi et Abbas Righi se sont succédés au chant pour interpréter des parties de la nouba Zidane et nouba H’sin, plongeant l’assistance dans les racines de la musique andalouse avec des morceaux tels que ‘‘Salem Alia’’,’’Ayouha Essaki ilayka El Mouchtaka’’.
Longuement applaudis, l’orchestre mixte a clôturé son spectacle, placé sous le thème ‘‘Des ponts de malouf’’ de la plus belles des manières en interprétant ‘‘ya habibi Ferajni’’ avant de laisser la scène à l’Association Nedjm Kortoba.
Déjà lauréate en 2014 du ‘‘premier prix du festival national de malouf de Constantine’’ et du festival national du Haouzi de Tlemcen, Nedjm Kortoba et ses 17 membres ont régalé l’assistance avec une nouba Rasd eddil et les morceaux ‘‘Ya Men Malek Fouadi’’ ‘‘ya Ghosne El Nka’’ ‘‘ataki allah ya mouadib kalbi’’ portés par la douce voix de Lilia Halimi.
Après le spectacle, Abbas Righi a fait part de sa joie de chanter au sein d’un orchestre mêlant des artistes algériens et tunisiens souhaitant que cette initiative soit réitérée autant que possible pour permettre aux uns et aux autres de partager leurs savoirs et de renforcer un patrimoine musical ancestral.
L’hommage de la soirée a été rendu à “Beit El Malouf”, l’espace créé par des mélomanes de la musique savante, pour honorer et préserver un pan de l’histoire de la musique dans la ville des ponts.
La dernière soirée de la 10ème édition du Festival international du malouf, prévue ce jeudi, portera le nom de ‘‘Sawt El Meniar ‘‘ en hommage à la maison d’enregistrement de Mohamed -Tahar Fergani et à son immense oeuvre.
Elle mettra à l’affiche l’orchestre constantinois de Malouf sous la baguette de maestro Samir Boukridira.
L’hommage dans cette soirée sera rendu au rossignol de Cirta, le maître du malouf, Mohamed-Tahar Fergani à l’occasion du 1er anniversaire de sa disparition (7 décembre 2016) avec au programme un documentaire sur le chantre du malouf et des témoignages des artistes qui l’ont côtoyé.
Dix-huit (18) personnes sont décédées par asphyxie au monoxyde de carbone dans la wilaya d’Alger (du 17 janvier jusqu’en novembre 2017), a indiqué jeudi le chargé de l’information auprès de la protection civile de la wilaya d’Alger, le Lieutenant Khaled Benkhalfalah.
A l’occasion de l’organisation de portes ouvertes, à la place El-Kettani (Bab El Oued), sur les risques ménagers du gaz de monoxyde de carbone émis par les appareils de chauffage, le Lieutenant Benkhalfalah a affirmé que “ces décès sont dus essentiellement à un mauvais entretien des appareils de chauffage et au manque d’aération surtout en hiver”.
Il a appelé les citoyens à la vigilance et à l’entretien périodique de leurs appareils de chauffage au début de chaque hiver, ainsi qu’au contrôle des tuyaux de gaz qui doivent être visibles et non couverts.
Le responsable a cité les symptômes caractérisant l’asphyxie au monoxyde de carbone, à savoir: maux de tête, douleurs musculaires, vertige et perte de connaissance.
Le Lieutenant Benkhalfalah a rappelé que ces portes ouvertes qui s’inscrivent dans le cadre de la campagne de sensibilisation, organisée par la direction générale de la protection civile, au niveau des places publiques des communes ayant enregistré ces dernières années des accidents mortels d’asphyxie au monoxyde de carbone, visaient à sensibiliser les citoyens aux risques de ce gaz mortel et les informer sur les voies et moyens d’éviter de tels accidents.
L’inspectrice principale du service de lutte contre la fraude relevant de la direction du commerce de la wilaya d’Alger, Fethia Toutah a appelé les citoyens à être vigilants lors de l’acquisition de leurs appareils de chauffage, les incitant à acheter des appareils d’origine et de bonne qualité chez une marque connue, munis d’un guide en deux langues (arabe et français).
Lors de l’acquisition d’un appareil de chauffage, le consommateur doit réclamer “le bon de garantie” de l’appareil en question et doit s’assurer que ce bon contient le nom de l’acheteur et la date d’achat, a-t-elle précisé.
La Terre pourrait d’ici 2100 se réchauffer 15% de plus que la pire prédiction des experts de l’ONU, selon une étude publiée mercredi, qui souligne la nécessité de réduire encore plus les émissions de gaz à effet de serre pour espérer rester sous les 2 C.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), l’organe scientifique de référence sur le réchauffement, a publié en 2014 un éventail de scénarios prédisant le réchauffement climatique à la fin du XXIe siècle en fonction du volume d’émissions de gaz à effet de serre.
Patrick Brown et Ken Caldeira, climatologues à l’Institut Carnegie de l’université de Stanford en Californie, estiment dans cette étude publiée dans la revue Nature, que “le réchauffement climatique sera probablement plus important” que les pires modèles du Giec.
Pointant du doigt le degré d’incertitude des scénarios climatiques, ils notent que les modèles les plus pessimistes, qui supposent une augmentation des émissions de gaz à effet de serre tout au long du siècle, prévoient une augmentation des températures entre 3,2 et 5,9 degrés d’ici 2100 par rapport à la période pré-industrielle.
Dans l’objectif de rétrécir cette large fourchette, l’étude introduit dans les modèles des données liées à l’observation par satellite de l’énergie solaire absorbée ou renvoyée par la Terre. Et elle “élimine la partie basse de cette fourchette”, concluant que “le réchauffement le plus probable est d’environ 0,5 C plus important que ce que suggère le modèle brut” du Giec concerné, résume le communiqué de Carnegie.
A ce stade, le monde a gagné près de 1 C, selon les scientifiques. Moins d’un degré qui a suffi à provoquer plus de précipitations, rétrécissement de la banquise, acidification des océans et augmentation de leur niveau moyen.
“Nos résultats indiquent que parvenir à n’importe quel objectif de stabilisation de la température mondiale nécessitera des réductions plus importantes des émissions de gaz à effet de serre que celles précédemment calculées”, écrivent les auteurs de l’étude.
L’Accord de Paris de 2015 prévoit de limiter en deçà de +2 C la hausse moyenne de la température mondiale par rapport aux niveaux d’avant la Révolution industrielle, voire 1,5 C.
Les fresques de l’église San Maurizio de Milan attirent des touristes du monde entier. Parmi les bénévoles aux cheveux gris qui leur proposent une visite guidée, Mohamed Hamadi détonne souvent: il est musulman et Syrien. Et prêche le lien entre les cultures.
Cet homme au regard caché derrière de fines lunettes est né il y a 69 ans à Homs, une ville du centre-ouest de la Syrie, proche de la frontière avec le Liban et ravagée par la guerre.
Il garde un souvenir ému de l’harmonie qui régnait dans l’école orthodoxe de sa jeunesse. « Les élèves étaient musulmans, chrétiens… Nous ne faisions pas attention à cela (…). Les élèves musulmans étaient d’ailleurs beaucoup plus nombreux que les chrétiens. »
« Une fois par semaine, au lycée, il y avait une leçon sur la foi chrétienne et une autre sur la foi musulmane. Les musulmans y allaient pour écouter, et réciproquement », se souvient-il. « La diversité était une richesse pour ce pays. »
La Syrie, Mohamed l’a quittée alors qu’il avait une vingtaine d’années. Membre du parti socialiste arabe, opposé au régime, il avait déjà été emprisonné deux fois et torturé.
Il est d’abord allé à Beyrouth, où il a étudié le droit, puis au Koweït, en Espagne et enfin en Italie, travaillant à chaque fois dans l’import-export. Il s’est marié à une Milanaise et dit se sentir avant tout « citoyen du monde ».
Désormais veuf et retraité, il a commencé par aller aider les Syriens fuyant le conflit ces dernières années et débarquant à la gare de Milan dans l’espoir de gagner la Grande-Bretagne ou l’Allemagne.
‘Une même chaîne’
Et il y a deux ans, Mohamed Hamadi a rejoint le Touring Club en Italie: ces quelque 2.000 bénévoles, dont 800 pour la seule ville de Milan, assurent l’accueil dans de nombreux sites (musées, églises, palais…) qui resteraient sinon fermés au public.
Devant les magnifiques fresques qui valent à l’église San Maurizio le surnom de « chapelle Sixtine de Milan », Mohamed, badge de bénévole au cou, raconte l’histoire du Couvent des Bénédictines et explique les scènes représentées, de l’arche de Noé à la Cène.
Les visiteurs sont parfois surpris d’avoir affaire à un musulman. Mais pour lui, c’est de « culture » et non de religion qu’il s’agit.
« Le Coran, la Bible, la Torah… nous sommes une même chaîne », dit-il, en rappelant qu’Adam et Eve, Noé, Moïse ou Abraham figurent dans les trois Livres saints, même si ce n’est pas toujours de la même façon.
« J’aime l’art, j’ai lu beaucoup de livres d’histoire. Et la Syrie a aussi été une terre ayant accueilli de nombreuses cultures au gré des occupations: les Phéniciens, les Perses, les Grecs, les Romains, les Ottomans et même les Français », note Mohamed.
Lui qui parle quatre langues – arabe, italien, français et anglais – voit dans ses échanges avec les visiteurs un moyen d' »ouvrir l’esprit des gens ».
L’ancien militant politique a aussi été conseiller municipal de Sesto San Giovanni, dans la banlieue de Milan. Mais il ne veut plus parler de politique et encore moins d' »intégration ».
Pour lui, les gens doivent « vivre, parler, manger ensemble. Mais cela ne signifie pas pour autant que l’on doit oublier ses racines. »
La direction de la Protection civile d’Alger organisera à partir de mardi (demain) à travers les places publiques de plusieurs communes de la wilaya, une caravane de sensibilisation aux dangers de l’asphyxie au monoxyde de carbone, indique un communiqué.
« Vu les dangers d’intoxication au monoxyde de carbone et dans le cadre du programme de sensibilisation, organisé périodiquement au profit des citoyens, la direction de la Protection civile organise une caravane de sensibilisation qui sillonnera plusieurs communes de la wilaya », ajoute la même source.
Cette caravane qui s’ébranlera de la place publique de la commune de Rouiba vise a fournir aux citoyens des consignes et des orientations en cas d’asphyxie au monoxyde de carbone, précise le communiqué.
Quinze (15) personnes sont décédées asphyxiées par le monoxyde de carbone dans la wilaya d’Alger depuis 2017 (du 1er janvier au 15 novembre), a indiqué jeudi le chargé de l’information auprès de la protection civile de la wilaya d’Alger.
« Quinze (15) décès ont été enregistrés cette année contre 11 cas durant la même période de l’année 2016 » avait déclaré le Lieutenant Khaled Benkhalfalah, précisant que ces décès sont dus essentiellement à « un manque de vigilance, à un mauvais entretien des appareils de chauffage et au manque d’aération ».
Le plus grand nombre des cas de décès au monoxyde de carbone a été enregistré en aout dernier (8 cas) dans les communes de Kouba et de Oued Koreich, contre un décès en janvier, 3 décès en févier, et 3 autres en juin dernier à Alger. Aucun cas n’a été enregistré en octobre dernier, avait révélé le même responsable. APS
Le fonds de promotion de l’Huile d’Olive Conditionnée » FOPRHOC » entamera, en 2018, l’exécution d’un programme visant le développement des exportations tunisiennes de l’huile d’olive vers le Japon pour atteindre 5% de la consommation de ce pays, contre 0,5% actuellement, a fait savoir le président de la Chambre Syndicale Nationale des Exportateurs d’Huile d’Olive relevant de l’UTICA, Abdessalem Loued.
Intervenant, lundi, au cours d’un séminaire sur le thème « Le Japon: Un marché exigeant mais à fort potentiel », Loued a ajouté que la Tunisie devra développer ses exportations d’huile d’olive vers le Japon qui ne dépassent pas actuellement 1 million de dinars, vu l’importance de ce marché dont la consommation moyenne annuelle est de plus de 59 mille tonnes.
La PDG du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) Aziza Htira a, pour sa part, indiqué que cette journée d’information constitue une opportunité pour mieux connaitre la tendance et les besoins du marché Japonais en huile d’olive et d’intensifier les efforts pour améliorer notre positionnement sur ce pays.
« La participation tunisienne à la foire internationale annuelle des denrées alimentaires et des boissons (Foodex) qui se déroule dans ce pays, n’est plus suffisante », a-t-elle avancé.
Htira a souligné qu’outre la rencontre avec les importateurs et les sommeliers de l’huile d’olive Japonais, figurent des rencontres bilatéraux entre les professionnels tunisiens et japonais, afin d’identifier des relations de partenariat et programmer des visites à certaines huileries tunisiennes.
La responsable a mis l’accent sur la possibilité de satisfaire la demande de ce marché et d’exporter une huile d’olive qui répond aux goûts des japonais.
Le président de l’Association Japonaise des Sommeliers d’Huile d’Olive, Toshiya Tada, a souligné que la bonne qualité de l’huile d’olive tunisienne lui permet d’accéder au marché Japonais.
Et d’ajouter que même l’Italie et l’Espagne, premiers producteurs d’huile d’olive dans le monde, cherchent à accéder au marché Japonais.
Tada a expliqué que le consommateur Japonais cherche un goût riche et les aliments aromatiques (piment fort et le gingembre…).
Il a souligné dans ce cadre l’absence d’une huile d’olive de qualité sur le marché Japonais, vu 80% de l’huile d’olive est commercialisé sous un label flou « huile d’olive extra vierge ».
Le directeur commercial du groupe CHO (filiale de la société Ulysse Agro Industries), spécialisé dans la production et le conditionnement d’huile d’olive à Sfax a fait remarquer que le positionnement sur le marché Japonais nécessite des investissements importants et des certifications de qualité, soulignant la nécessité de l’intervention de l’État pour faciliter l’implantation des entreprises tunisiennes au Japon et la commercialisation de leurs produits.
La Tunisie qui dispose de plus de 85 millions d’oliviers sur une superficie de 2 millions d’hectares vise la production, en 2018, de près de 240 mille tonnes d’huile d’olive et l’exportation de 180 mille tonnes, selon les indicateurs du CEPEX.
Au cours des dix dernières années, l’huile d’olive tunisienne conditionnée a enregistré une progression, passant de 1 mille tonnes, en 2006, à 23 mille tonne, en 2016.
La Tunisie est aujourd’hui le deuxième pays producteur au monde d’huile d’olive après l’Espagne et exporte vers 54 marchés internationaux.
Le bilan, sans doute définitif, des inondations survenues le 15 novembre dans la grande banlieue ouest d’Athènes s’est alourdi lundi à 23 morts avec la découverte du corps du dernier disparu et le décès à l’hôpital d’une blessée, a indiqué l’Agence de presse grecque Ana.
Le corps du dernier homme qui était porté disparu a été découvert près d’un dépôt de bus de Mandra, une des trois localités touchées à une cinquantaine de km à l’ouest d’Athènes.
Une femme de 85 ans qui avait été blessée lors des inondations a par ailleurs succombé à l’hôpital, a précisé l’Ana.
La joueuse de tennis algérienne Ines Ibbou a gagné 67 places dans le nouveau classement mondial féminin publié lundi par la WTA et se positionne désormais au 707e rang.
Lors du précédent classement, la sociétaire de l’Académie de Valence (Espagne) avait déjà grimpé de 18 places.
L’Algérienne doit ces belles ascensions au bon parcours réalisé lors du tournoi professionnel de Benicarlo, organisé du 13 au 19 novembre en Espagne, où elle avait atteint la finale du tableau simple avant de s’incliner face à la Slovaque Vivien Juhaszova par deux sets à zéro (6-1, 6-2).
La championne d’Afrique 2015 reprendra la compétition en participant au tournoi Pro-féminin Castellon qui débute lundi, toujours en Espagne. Une compétition prévue sur les courts en terre battue du Tennis Club de Castellon et dotée d’un prize-money de 15.000 USD.
Une ONG a déposé une plainte pour “crimes de guerre” devant la Cour pénale internationale visant les Emirats arabes unis qui soutiennent depuis mars 2015 les forces gouvernementales du Yémen dans leur conflit contre les rebelles houthis, a annoncé aujourd’hui à l’AFP l’avocat de l’association.
En effet, la plainte vise “l’utilisation d’armes prohibées”, “les attaques indiscriminées contre des populations civiles” et “des actes de torture perpétrés au sein de prisons yéménites” par des mercenaires employés par les Emirats arabes unis, a précisé Joseph Breham, avocat de l’ONG Arab Organization for Human Rights in the United Kingdom, basée à Londres.
En outre, les Emirats arabes unis sont membre de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen.
S.Souiki
Des conventions ont été signées lundi à Alger entre le secteur de l’eau et l’Agence spatiale algérienne (Asal) dans le but d’une meilleure gestion des ressources hydrauliques.
Il s’agit d’une convention-cadre signée entre le ministère des Ressources en eau et l’Asal, ainsi que de trois (3) conventions particulières entre l’Asal et les agences nationales, respectivement, des barrages et transferts (ANBT), de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) et de la gestion des ressources en eau (AGRE).
Les grands axes de coopération entre l’Asal et ces institutions s’articulent autour de la mise en place de bases de données du cadastre hydraulique des périmètres irrigués et de la délimitation du domaine public hydraulique, ont expliqué les responsables de ces organismes lors de la cérémonie de signature.
S’y ajoutent la mise en place d’un système de prévention et de gestion des inondations et d’une cartographie des zones inondables ainsi que la mise en oeuvre des plans de prévention des risques d’inondations.
Cette coopération s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du programme national spatial lequel avait été adopté par le gouvernement en 2006 et qui s’étale sur une quinzaine d’années (2006-2020).
A ce propos, le ministre des Ressources en eau, M. Hocine Necib, a expliqué que le recours aux technologies spatiales et aux différentes applications y afférentes était devenu une “donnée incontournable” pour toute aide à la gestion et à la prise de décision dans ce secteur vital.
Selon lui, les technologies spatiales sont sollicitées par le secteur des ressources en eau, et ce, dans de différents domaines telles la prévention et la protection des villes contre les risques d’inondations et la mise en place des dispositifs d’alerte contre les crues des oueds.
Le recours aux technologies spatiales, a-t-il poursuivi, est également utile dans le domaine de la recherche de la ressource en eau souterraine par l’élaboration.
APS
Un plan de protection et de sauvegarde du patrimoine rupestre du site archéologique « Agherm Baba Saâd », situé sur les
hauteurs ouest du ksar de Ghardaia, sera lancé prochainement, a révélé lundi à L’APS le chargé de la gestion de l’Office de protection et de promotion de la vallée du M’zab (OPVM).
Ce plan de protection et de délimitation de ce site préhistorique surplombant l’ancien ksar de Ghardaia sera effectué par les équipes du Centre national de la recherche archéologique, en collaboration avec les chercheurs de l’OPVM, a précisé Kamel Ramdane.
Ce site archéologique préhistorique, qualifié « important » par les archéologues et autres spécialistes en art rupestre, a été découvert en 1927 par Pr John Savary, avant que d »autre chercheurs n »effectuent des fouilles, notamment en 1966 par André Ravereau et en 2006 par Malika Hachid et Nadjib Ferhat,a précisé le chargé de la gestion de l’OPVM.
De nombreuses gravures et dessins rupestres datant de la période libyco-berbère, authentifiées par les spécialistes, décorent les affleurements et autres façades de cuesta d’affluent rocheux ainsi que sur des rochers des éboulis de pente de ce site.
Ce site renferme également des ruines d’une forteresse défensive fondé en 1004 avant JC, ainsi que des anciens fours artificiels pour la fabrication de matériaux de construction locaux, en particulier la chaux et le plâtre, a expliqué le responsable de la gestion de l’OPVM.
De nouvelles gravures rupestres ont été découvertes récemment sur ce site que « l’on veut préserver comme patrimoine rupestre dans son contexte naturel », a fait savoir M. Kamel Ramdane.
La région de Ghardaïa se tient sur des sites antiques dont les traces sont visibles dans les nombreuses pierres et gravures rupestres qui témoignent, selon les spécialistes de l’art rupestre, de l’existence d’une vie humaine dans la région depuis des milliers d’années et restent en quête d’intérêt pour l’épanouissement d’un tourisme culturel et scientifique.
Ces sites de gravures rupestres d’une valeur « inestimables » constituent, outre la mémoire de la région exprimée par les différentes représentations et figures fauniques et humaines appartenant à la période libyco-berbère, une matière de référence pour les recherches académiques et historiques sur la région, en plus de leur rôle en matière touristique, a souligné de son coté le directeur de la culture de la wilaya.
Le plan de protection et de sauvegarde du patrimoine rupestre du site archéologique « Agherm Baba Saad » de Ghardaia vise non seulement la protection et la valorisation des gravures rupestres, une composante patrimoniale d’une valeur inestimable, mais aussi l’encouragement de l’activité touristique dans la vallée du M’zab et de la recherche scientifique par des missions d’études et de recherches, a précisé Maiz Hadj-Ahmed Abdelhamid.
Ces réalisations vont encourager le tourisme culturel et permettre aux étudiants, chercheurs de différents horizons, de venir dans les sites pour approfondir leurs études sur les gravures rupestres, a-t-il ajouté.
“Il est porté à la connaissance de l’ensemble des sociétés dont le dossier fiscal est géré par la Direction des Grandes Entreprises (DGE) que de nouveaux critères d’éligibilité à cette structure viennent d’être fixés par arrêté de Monsieur le Ministre des finances”, lit-on sur l’Avis dont ALG24 détient une copie.
Les nouveaux critères sont ainsi comme suit:
Pour les sociétés de droit algérien ; le seuil de chiffre d’Affaires réalisé au titre de l’année 2016 doit être égal ou supérieur à 2 milliards de dinars.
Pour les sociétés étrangères non installées en Algérie, le seuil est fixé au montant du contrat qui ne doit pas être inférieur à 1 milliard de dinars.
Le Groupe de sociétés ayant opté pour le régime fiscal du groupe ; l’éligibilité est liée à la condition de réalisation d’un chiffre d’Affaires égal ou supérieur à 2 milliards de dinars de l’une des sociétés membre du groupe.
En outre, la DGE procédera au transfert des dossiers fiscaux à la Direction des Impôts de wilaya du lieu du siège des sociétés ne remplissant pas les conditions”, précise le même Avis.
Par ailleurs, la DGE précise que “le transfert du dossier fiscal auprès des directions des impôts concernées s’effectuera, sous la responsabilité de la société, à la lumière de la dernière adresse communiquée aux services de la DGE et que tout changement opéré doit être communiqué dans les plus brefs délais”.
Did you find apk for android? You can find new Free Android Games and apps.Les entreprises seront dorénavant soumises à un contrôle de l’efficacité énergétique. Un projet de loi est en gestation pour corriger certains aspects de la loi sur la maîtrise de l’énergie.
Il se trouve, selon les experts et l’APRUE que les opérateurs nationaux ne sont pas très familiarisés avec le concept d’efficacité énergétique. L’utilisation de procédés de rationalisation de l’énergie reste très en deçà des résultats attendus de la mise en vigueur, depuis 1999 de la loi sur la sur maîtrise de l’énergie.
Le Directeur général de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE), l’a affirmé aujourd’hui : la plupart des chefs d’entreprises industrielles publiques et privées montrent peu d’intérêt pour les programmes dédiés à l’efficacité énergétique, prenant à témoin la consommation du montant de 257 millions de dinars alloué au secteur de l’industrie au titre du Programme national de l’efficacité énergétique dans ce secteur, seulement 100 millions de dinars ont été consommés ce qui représente à peine 39%.
Lors d’un séminaire tenu aujourd’hui dédié à la question de rationalisation de l’énergie dans l’industrie, il a été relevé que la « quasi-totalité des recommandations des audits réalisés n’a toujours pas été mise en œuvre ». Ce programme incite à une utilisation rationnelle de l’énergie par le recours à d’autres formes d’énergie moins couteuses et plus respectueuses de l’environnement comme l’usage du procédé de l’isolation thermique dans le bâtiment, le développement du chauffe-eau solaire, la généralisation de l’utilisation des lampes à sodium et la promotion du GPL/C. Le ministre de l’énergie présent à cette rencontre, à laquelle ont assisté des industriels, ainsi que des chefs d’établissements bancaires et financiers nationaux ainsi que des experts a estimé qu’il est temps, au su des défis économiques et énergétiques qu’il convient de relever de « s’orienter vers plus de sobriété énergétique en initiant davantage de projets d’efficacité énergétique ».surtout a-t-il dit que le secteur de l’industrie représente un « enjeu pour la maîtrise de l’énergie » du fait que sa consommation énergétique est appelée à s’accroître davantage dans les années à venir à la faveur de la relance de ce secteur.
Ce fut aussi l’occasion, conçu pour sensibiliser les opérateurs sur la question d’annoncer la révision de la loi de 1999 il sera notamment proposé dans ledit projet l’instauration d’un contrôle de l’efficacité énergétique dans de différents secteurs et la révision de l’audit énergétique.
A.Merabetti
Les habitants du lotissement Bouteldja-Houadef (Rocade Sud, Ben Aknoun) ont dénoncé, dans une lettre adressée au directeur de la sûreté de Bouzaréah et au maire de Ben Aknoun en juillet dernier, l’afflux quotidien de véhicules depuis l’installation de plusieurs bureaux de délivrance des visas pour la Turquie et d’autres pays européens, ainsi que les autres administrations et institutions financières. L’insouciance des automobilistes met en danger permanent les riverains, qui disent que tous les jours de graves accidents sont évités de justesse… Quelques mois plus tard, la situation ne s’est guère améliorée dans le quartier. Il est même à noter une multiplication des incivilités : dégradation de voitures, bagarres, trafic… Liberté l’a d’ailleurs constaté sur les lieux. Les agents des services de sécurité se limitent à mettre des sabots aux voitures stationnées aux abords des autoroutes.
Les éléments de la police de la 1ère sûreté urbaine de Mostaganem, ont pu arrêter une personne impliquée dans une affaire d’usurpation d’identité pour l’obtention d’un casier judiciaire et ce, à partir du système d’identification automatique des empreintes ‘’AFIS’’. Il s’agit du dénommé B.S, âgé de 51 ans, résidant à Mostaganem, repris de justice. L’affaire est intervenue, lors d’une opération relative suite à l’arrestation du mis en cause par la PJ de la première sûreté à Mostaganem, en possession de drogue pour consommation personnelle. Soumis au système automatique d’identification des empreintes ‘’AFIS’’, il s’avère que le suspect a donné une fausse identité au service de la sécurité en date du 26 /10/1986, et que la photo figurant sur la carte ne lui correspond pas personnellement. Le mis en cause a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem qui l’a condamné à une année de prison ferme.
Amina. L
Grâce à l’efficacité de l’intervention des Gardes-côtes (15) migrants clandestins ont pus être sauvés in extrémis d’une mort certaine, hier sur la cote de Ras lahdid entre El Kala et Skikda, leur embarcation sans moteur à la dérive a été repéré par un hélicoptère de sauvetage MS-25 appartenant aux Forces Navales.
Les (15) migrants âgés entre (20) et (30) ans sont originaires d’Alger et de Skikda, ils étaient en mer depuis le 22 11 2017.
Hamza Chebli est un jeune de la wilaya de Tiaret qui a eu l’idée géniale d’inventer un téléviseur à écran recto-verso. Il ambitionne de passer à la production industrielle en s’associant avec des entreprises algériennes. Le téléviseur en question est doté de deux écrans fonctionnant sur un circuit unique. En clair, l’appareil projette deux programmes différents sur deux dalles d’écran opposées. Les utilisateurs peuvent donc zapper sur des interfaces indépendantes en simultané. Hamza Chebli, est un inventeur, mais aussi le propriétaire d’une micro-entreprise créée dans le cadre de l’ANSEJ et spécialisée dans le développement d’appareils électroniques. Ce dernier cherche actuellement à produire son invention à l’échelle industrielle. Un appel a d’ailleurs été lancé en direction des entreprises algériennes pour un éventuel partenariat.
Une mère de famille de 38 ans, dit avoir été agressée par un agent de la mairie de Paris le 23 novembre dernier. Elle a déposé plainte. L’homme nie les faits.
Jeudi dernier, dans le 12e arrondissement, un agent de la ville de Paris chargé d’aider les élèves à traverser s’en prend à Nawal qui est au volant de sa voiture. Il frappe à plusieurs reprises sur son capot pour la maintenir à l’arrêt.
La mère de famille se gare alors pour avoir une explication: “Il me crie dessus, il s’approche, il me dit de dégager, il fait allusion à mon voile et me traite de sale arabe. Je ne comprends pas trop ce qui se passe et là il me frappe au visage. Coup de poing sur ma lèvre qui s’est fendue”, raconte-t-elle au micro de RMC.
“Je parle, je suis là, défendez-moi”
Des passants interviennent pour stopper l’agent municipal. De nombreux témoignages recueillis par le site d’information Bondyblog confirment les insultes racistes. Nawal a déposé plainte: “Aujourd’hui, il y a un discours politique qui est dangereux pour les citoyens de confession musulmane. En parallèle vous avez aussi un discours politique qui dit qu’il faut absolument défendre les femmes, donc actons. Je parle, je suis là, défendez-moi”, plaide-t-elle.
L’agent de la mairie de Paris, de son côté, nie les faits, il a aussi déposé plainte. Une mesure conservatoire a été pris à son égard, il est pour le moment donc suspendu. Jointe dimanche, la maire du 12e arrondissement, Catherine Barrati parle d’accusations graves et rappelle que personne n’est au-dessus des lois.La mairie de Paris, dont dépend l’agent municipal, a, elle, ouvert une enquête en interne.
BFM TV.
À proximité de plusieurs cités universitaires et du ministère de la Formation professionnelle, le plus grand complexe sportif universitaire – le seul qui existe à Alger – regroupe en son sein une grande salle omnisports ainsi qu’un stade de football et des terrains de jeux en plein air entourés d’un parking, avec une capacité de 40 véhicules environ, n’est pas exploité suivant sa vocation, car il est au cœur d’un imbroglio administratif. Inauguré au début des années quatre-vingts au profit des étudiants hébergés à la cité universitaire Taleb-Abderrahmane de Ben Aknoun, ce gigantesque patrimoine fait l’objet de plusieurs réclamations pour se l’approprier. Des rapports ont été adressés principalement au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour lever l’équivoque sur son statut. Ils sont restés sans suite, selon nos sources. Actuellement, il est géré par une association civile qui ne permet pas, selon nos interlocuteurs, aux étudiants de jouir de l’infrastructure qui leur revient, dans l’absolu, de droit.