Dans cet entretien, il nous livre un diagnostic sans ambages sur la filière lait algérienne. Dans son analyse, notre interlocuteur va jusqu’au fond des problèmes.
L’Expression: En tant que chercheur et spécialiste des affaires agricoles, pouvez-vous nous donner un aperçu sur la filière lait en particulier?
Akli Moussouni: La vache algérienne, certes, de race performante importée, enregistre un rendement de 4000 litres par année (selon notre étude). Soit une production quotidienne de 11 litres, une des plus faibles rentabilités au monde, dont la moyenne (sans l’Afrique) a atteint 8000 litres. En conséquence, au lieu que ce secteur produise de l’emploi et de la richesse, il a non seulement appauvri sa profession, pis encore, il est devenu à la longue un secteur budgétivore pour le Trésor public, aussi bien en monnaie locale par rapport à un subventionnement du lait en sachet de l’ordre de 46 milliards de dinars, tandis que la facture en devises avoisine le milliard et demi de dollars, faisant que l’Algérie, à elle seule, consomme 20% du lait en poudre mis sur le marché mondial. La crise oblige, la tendance à la réduction des quantités importées a engendré à présent, la triste ambiance des longues chaînes humaines en attente de se faire servir un sachet de lait, dont la fabrication ne répond en aucun cas aux normes universelles, au moment où la vache en elle-même tend à disparaître des zones rurales.
A quoi est dû, selon vous, ce retard accumulé ou pour être plus clair quelles sont les contraintes techniques qui bloquent ces immenses efforts de l’Etat?
Au soutien contre-productif de l’Etat au réaménagement des étables dont la configuration fermière archaïque est de permettre un système d’élevage performant, à laquelle s’ajoute le programme des dispositifs d’aide à l’emploi (Cnac ET Ansej) dont l’Etat en tant que seul investisseur, on voit clairement que l’assistanat est érigé en mécanisme d’investissement. Dans tous les cas, le retard technologique est flagrant en termes de conduite de cheptel auquel s’ajoute la sous-alimentation, du fait que le fourrage vert se raréfie, alors que le prix de l’aliment concentré, totalement importé, a flambé démesurément. En conséquence, cette filière ne peut évoluer dans un contexte où les possibilités de sa mutation ont été laminées.
Pourtant, il y a de plus en plus une forte tendance à la consommation du lait par le consommateur algérien…
Le lait est l’un des aliments de premier choix gastronomique pour le consommateur algérien. Il contient de nombreuses substances nutritives telles que des protéines pour favoriser la croissance, du calcium et du phosphore pour la formation du squelette, du lactose, source d’énergie, des matières grasses, réservoirs d’énergie et des vitamines indispensables. A la seule condition de respecter les normes de production et transformation. Toutefois, les habitudes de consommation des Algériens jeunes et adultes, sont difficiles à faire évoluer en l’absence d’une politique de nutrition. Cette fixation vient compliquer la situation projetée par les pouvoirs publics par rapport à des objectifs de consommation de plus en plus élevés, au moment où dans tous les pays développés, on tend à les réduire en diversifiant le menu de leurs citoyens. Il est vrai que cette consommation ne dépasse pas la moyenne mondiale, mais le hic c’est que nous consommons un lait (subventionné) dans sa simple forme liquide dont la qualité pose problème par rapport aux normes de fabrication rarement respectées. Au lieu d’engager une politique de développement moderniste des élevages à lait on a soutenu, le réaménagement d’une infrastructure inadaptée, excluant toute augmentation de production. Ce qui a accentué l’importation effrénée du lait en poudre. En conséquence, le consommateur est appelé honteusement à reproduire la chaîne et subir la vente concomitante qu’il croyait disparues à jamais.
Quel est donc le rôle des fermes d’élevage algériennes et leur poids dans la production nationale de lait?
Elles ne sont pas nombreuses ni de taille importante. Celles qui résistent ne dépassent généralement pas la centaine de vaches laitières, il s’agit plutôt d’unités zootechniques puisque leurs propriétaires gardent la descendance pour le renouvellement du cheptel. Mais dans ces fermes, les animaux souffrent le martyre dans une ambiance hors normes.
En effet, c’est une configuration fermière archaïque à laquelle on ne peut adapter un système d’élevage performant de par sa configuration architecturale qui n’a pas évolué, incapable de promouvoir une conduite naturelle, calme et harmonieuse où les vaches sont en libre circulation.
Le retard technologique est difficile à endiguer en l’absence d’organisation autour des productions pour mener à bien un programme de développement global de la filière. Avec une alimentation maigre, vu son prix, non équilibrée et très mal distribuée, une ambiance climatique et hygiénique à la limite du supportable, il n’est pas aisé d’envisager des perspectives meilleures dans un secteur biaisé et sans fondement.
Justement, face à ce handicap bloquant, quelle serait l’importance des autres élevages laitiers, en l’occurrence l’ovin et le caprin?
En l’absence de statistiques fiables, on ignore jusqu’à l’effectif des différentes catégories de cheptels. En ce qui concerne l’ovin, la brebis berbère des montagnes a carrément disparu. La race «El Hamra», conduite
dans la steppe occidentale de Sidi Bel Abbès à Naâma, est aussi en voie de disparition, du fait de la réduction effrénée de son effectif de quelques milliers actuellement, alors qu’il frôlait les 3 millions de têtes durant les années 70. La brebis de Ouled Djellal, dernière à «maintenir le cap» tant bien que mal, fournissant l’essentiel (environ 80%) de la viande ovine, est elle aussi soumise à une régression irréversible du fait de l’avancée du désert sur la steppe, n’ayant jamais bénéficié d’une protection des parcours. L’introduction dans bien des cas des cultures céréalières bénéficiant de subventions a aggravé le contexte de cette zone. Un hectare de parcours de la steppe alimentait jadis quelques brebis; mais actuellement il faut plusieurs hectares pour nourrir un mouton. Quant au caprin, pourtant très adaptable a l’élevage familial, il n’a pas été développé, du fait qu’on ne dispose pas de race performante, et qu’on n’a pas renforcé avec des pédigrees étrangers pour avoir imposé curieusement à toute importation de chèvres européennes des conditions sanitaires exagérées (même pas en vigueur en Europe). Ce qui a bloqué toute reproduction de ce cheptel actuellement marginal.
Pourtant, elles pourraient jouer un rôle important dans l’industrie nationale de transformation et l’autosuffisance du marché national en lait frais et dérivés? La vache algérienne très peu nombreuse produit à peine 4000 litres de lait par année, loin de la moyenne mondiale (hors Afrique) qui est de 8000 litres. Les besoins du marché national sont estimés à 3 milliards de litres, alors que la production nationale couvre à peine le quart. Il est difficile dans ce cas d’envisager la fabrication des dérivés, dont les producteurs actuels à partir de lait en poudre sont accusés de tous les maux pour cacher cette carence de production longtemps glorifiée à travers des statistiques erronées.
Le lait d’une brebis est plus rentable en tant qu’aliment irremplaçable pour démarrer la croissance du jeune mouton.
Il n’est pas du tout rentable, ni économiquement censé envisager la transformation du lait de la brebis, dans le cas de notre pays. Par contre, par rapport au caprin, il est possible de développer des petits cheptels de 50 à 100 chèvres performantes capables de produire entre 5 et 7 litres par jour à transformer en fromages traditionnels à destination de chaînes hôtelières dans le cadre du tourisme de masse. Dans ce contexte, par contre, les dérivés du lait de chèvre sont incontournables.
Mais, aucun élevage ne peut remplacer la vache à lait pour produire industriellement aussi bien le lait que ses dérivés. L’erreur monumentale commise par les industriels algériens de yaourt est de s’être impliqués dans les dispositifs saugrenus du Pnda (Programme national de développement agricole), pour avoir fourni des vaches performantes à des éleveurs incapables de les rentabiliser.
Une démarche dont les conséquences résultent du fait d’avoir mis sur le marché des produits à des prix exorbitants aux dépens de la bourse du consommateur lessivé par un pouvoir d’achat déjà affaibli par une facture alimentaire des ménages moyens dépassant la moitie des revenus.
Selon vous, au vu de son relief montagneux, y a-t-il possibilité de développer en Kabylie des élevages à lait et une industrie de transformation y afférente?
Le morcellement du patrimoine familial à travers le phénomène d’héritage, notamment dans les zones de montagne, n’autorise le développement d’aucune activité agricole. C’est le moment d’insuffler une prise de conscience de nos agriculteurs sur le développement des nouvelles techniques de conduite moderne des élevages en assemblant leurs cheptels dans des infrastructures communes et en s’organisant autour de cette éventualité.
Donc, quelles solutions ou plutôt alternatives préconisez-vous?
La recomposition totale de la filière lait algérienne. Il est vrai que le lait contient de nombreuses substances nutritives telles que des protéines pour favoriser la croissance, du calcium et du phosphore pour la formation du squelette, du lactose, source d’énergie, des matières grasses, réservoirs d’énergie et des vitamines indispensables; il est l’un des aliments de 1er choix gastronomique pour le consommateur algérien, mais il est consommé en liquide frais d’une manière exagérée alors que les normes de sa production dans nos laiteries sont loin d’être conformes. Aussi, la configuration des exploitations agricoles algériennes de par leur petitesse et leur caractère traditionnel ne peuvent assurer la demande du marché. C’est un contexte impossible à faire évoluer dans ces conditions. C’est, d’une part, la recomposition de cette filière, comme pour celle des céréales dont elle dépend. Le volet de l’alimentation doit être engagé sur la base d’une nouvelle politique de nutrition qui doit faire appel à son tour à une nouvelle politique agricole incitant à la mise en plan d’«agropoles» dotés de modules d’élevage de 100 à 1000 vaches et plus si possible, autonomes au plan de l’alimentation et conduit en gestion informatique du troupeau. D’autre part, les petits éleveurs doivent s’orienter pour l’engraissement à la faveur de la filière qui en dépend intimement. Le tout doit fonctionner autour d’objectifs économiques de sécurité alimentaire. Tout dispositif inopérant ou organisations politiciennes doivent être remplacés par des mécanismes professionnels impliquant des professionnels capables d’investir dans la conduite des élevages modernes sur la base de nouvelles en relation avec cette filière, pour l’élever au rang d’un tissu industriel, seul capable de changer la donne. C’est aussi une source de revenus appréciables et régulière pour les éleveurs, donc une source d’emploi. Parmi les éléments prépondérants dont dépend la bonne gestion de ces cheptels, il convient de citer les énergies renouvelables, la conception d’infrastructures non contraignantes à la mécanisation et l’introduction de nouvelles règlementations environnementales qui viendront transformer les contraintes écologiques découlant de l’industrialisation de cette filière en opportunités économiques, pour préparer la mise en place d’un tissu de production performant, pour ne pas recourir indéfiniment au Trésor public pour satisfaire le consommateur.
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Les prévisions optimistes du ministre qui annonce une inflation fixée à 5,5% et le taux du niveau de croissance qui devrait se situer à 4%.
Vingt-quatre heures après l’entrée en vigueur de la loi de finances 2018, Abderrahmane Raouïa intervient sur les ondes de la Radio Chaîne 3 pour annoncer en substance que la situation financière du pays «est appréhendée positivement pour 2018». Une lueur d’espoir pour les sceptiques qui se sont mis dans l’idée que 2018 sera une année difficile sur plusieurs plans, notamment sur celui du pouvoir d’achat des ménages. Heureusement que les prévisions optimistes du ministre dissipent quelque peu cette inquiétude. En effet, le ministre a indiqué que le taux d’inflation pour la nouvelle année de 2018 a été fixé à 5,5% et que le taux du niveau de croissance devrait se situer à 4%, non sans rappeler que le déficit de la balance commerciale a été réduit de manière significative en 2017. Le grand argentier a rappelé, en outre, que la nouvelle loi de finances a inclus une assez forte augmentation du budget d’équipement par rapport à celui du fonctionnement, en légère baisse. Une mesure, selon lui, qui devrait permettre d’augmenter les investissements dans les infrastructures de base et, dans les «deux à trois prochaines années», obtenir un taux de croissance «encore plus élevé et un déficit moindre». A propos de cet objectif d’améliorer les recettes du pays, le ministre a fait savoir que le taux de recouvrement fiscal pour l’année 2017 a été de 11%. «Ce taux s’il venait à se maintenir serait quelque chose de fabuleux», a estimé l’invité de la radio. Il a aussi expliqué que les dépenses publiques prévues pour 2018 vont dépasser les 8600 milliards de dinars, qui seront assurés par les exportations des hydrocarbures, si leur prix venait à se maintenir à 50 dollars le baril, c’est d’ailleurs sur ce prix que la loi de finances 2018 repose. Concernant les recettes fiscales, elles devraient, selon Raouïa, progresser de 10%.
A la question de savoir si les mesures prises, pour ne pas trop subir la chute drastique du prix du baril de pétrole depuis juin 2014, le ministre a fait savoir que «les mesures prises vont permettre à partir de 2019 d’avoir une économie encore plus solide». Il rappelle, en outre, que la nouvelle loi de finances a inclus une «assez forte augmentation» du budget d’équipement, par rapport à celui du fonctionnement, en «légère baisse». Une mesure, selon lui, qui devrait permettre d’augmenter les investissements dans les infrastructures de base et, dans les «deux à trois prochaines années», obtenir un taux de croissance «encore plus élevé et un déficit moindre».
Concernant le financement non conventionnel de notre économie, Raouïa a martelé: «C’était là l’option la plus difficile à prendre, afin de ne pas avoir recours aux financements extérieurs, à charge néanmoins, précise-t-il, de l’encadrer rigoureusement pour ne pas aller vers une inflation galopante pour éviter que ce type de financement n’engendre des difficultés qu’il ne sera pas facile de surmonter.» A propos de la hausse des prix des carburants qui ont augmenté en moyenne de 5 DA le ministre a rappelé que le pays a importé en 2017 pas moins de 5 millions de tonnes pour un montant de 355 milliards DA, tout en soulignant que les subventions des carburants ont coûté à l’état en 2017 pas moins de 279 millions de DA. Le ministre a souligné que l’Algérie reste le pays où les carburants sont les moins chers au monde et qu’il faudra désormais «appliquer progressivement des prix économiquement supportables, afin d’équilibrer nos dépenses destinées aux subventions, préserver l’environnement et rationnaliser la consommation énergétique». Toujours au sujet des subventions, le ministre des Finances a fait savoir que l’état a consacré 1700 milliards de dinars aux transferts sociaux. Un montant qu’il considère excessif par rapport aux capacités de financement actuelles du pays. «C’est pourquoi il est devenu urgent de mettre en place un système de ciblage des subventions, afin de mettre un terme à cette pratique où tout un chacun bénéficie des subventions de produits de large de consommation et des services (carburant, électricité, gaz et eau).»
Le ministre a enfin tenu à rassurer les citoyens que le gouvernement appréhende les années avec sérénité et que «les mesures prises jusqu’ici sont réalistes».
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Un homme suspecté de meurtre a été arrêté par les agents de la Gendarmerie nationale suite à un contrôle routier pour excès de vitesse, est-il appris d’un communiqué de ladite force armée, citée par Observalgérie.
Le mis en cause a été contrôlé le 25 décembre, sur le point Tala Toulmouts entre Azazga et Tizi-Ouzou (100 km à l’est de la capitale, Alger). Un sac suspect a été découvert sur le siège arrière de son véhicule de marque Peugeot immatriculé en 2008.
L’accusé a prétendu que c’est un sac poubelle qu’il transporte avec lui pour le jeter, mais les gendarmes ont découvert des vêtements tachés de sang et des objets cassés, ce qui a poussé à l’arrestation de l’individu et son transfert à la brigade de la gendarmerie pour les besoins de l’enquête.
L’accusé a avoué après plusieurs heures d’investigations approfondies avoir surpris un homme avec sa mère dans sa maison familiale. N’ayant pas pu se contrôler il aurait tué la victime.
Le dossier du mis en cause a été transféré à la justice. Le procureur de la République près le tribunal de Larbaâ Nath Irathen a ouvert une information judiciaire, tandis que le juge d’instruction chargé de l’affaire a placé le mis en cause en détention provisoire.
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Kerbadj calme le jeu
Ces derniers jours, beaucoup de choses ont été dites à propos des relations Kerbadj-Zetchi. Les deux hommes avaient failli s’accrocher lors de la précédente réunion du BF qui s’est tenue à Sidi-Moussa. Zetchi n’avait pas apprécié en effet les propos tenus par le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, au sujet du rejet du dossier de Bachir Ould Zmirli, au sein du comité exécutif de la CAF. Les deux hommes ont failli entrer en guerre juste avant cette réunion du BF. Il a fallu l’intervention des autres membres du BF. Alors, depuis ce jour, on attendait avec impatience cette réunion Kerbadj-présidents de club. Beaucoup s’attendaient à ce que les présidents se retournent contre Zetchi, notamment par rapport à la position de la FAF dans le conflit MJS-COA. Finalement, cette réunion s’est déroulée dans de bonnes conditions. En bon diplomate, Kerbadj a nié tout conflit avec Zetchi : «Il n’y a aucun conflit avec le président de la FAF, Kheireddine Zetchi. Il faut arrêter les spéculations sur nos relations. Pour la réunion d’aujourd’hui qui est ordinaire, le président de la FAF a été invité le plus normalement du monde car il s’agit d’une réunion de travail. On dit beaucoup de choses sur une motion de retrait de confiance ou je ne sais quoi, alors que si c’était le cas, on ne l’aurait pas invité. Vraiment, c’est du n’importe quoi.»
«J’ai demandé à Hammar et Medouar de faciliter la tâche aux clubs endettés»
Les présidents de club ont évoqué la question des dettes. Beaucoup de clubs ont des affaires de litige avec les joueurs auprès de la chambre de Résolution des litiges par rapport aux dettes des joueurs. «Oui, il y a un problème de dettes. Il y a des clubs qui ont d’énormes dettes. On va essayer de trouver des solutions. D’ailleurs, j’ai demandé aux deux représentants de clubs au niveau de la structure, Hassan Hammar et Abdelkrim Medouar, de faciliter la tâche aux clubs», dixit Kerbadj.
«L’arbitrage, ce n’est pas un problème nouveau»
Concernant l’arbitrage, les présidents de club et autres représentants ont apporté leurs critiques. Ils ont réclamé un très bon arbitrage pour la phase retour. Néanmoins, même s’il y a un bon arbitrage, il y aura des mécontents. Kerbadj expliquera : «L’arbitrage, ce n’est pas un problème nouveau. On connaît tous le sujet. Il faut seulement arrêter de faire pression sur eux et les laisser faire leur travail.»
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Mardi dernier, en fin d’après-midi vers 18 h 30, les secouristes de la Protection civile on eu à intervenir au niveau d’un domicile situé à Rouina, à 16 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya Aïn Defla, le monoxyde de carbone a encore frappé.
Selon la Cellule de communication de la Direction de la Protection civile, répondant à un appel au secours, les sauveteurs sont intervenus dans une habitation où un enfant de 3 ans et une femme de 84 ans avaient inhalé d’importantes quantités de gaz de monoxyde de carbone émanant d’un chauffe-bain dans une salle de bains où l’évacuation des gaz brûlés n’avait pas été prévue. Les deux victimes ont été transférées à la polyclinique de la ville de Rouina où elles ont été prises en charge. A noter que depuis le début de cet hiver, les secouristes de la Protection civile on procédé à 24 interventions pour accidents dus au gaz naturel ou au monoxyde de carbone et si 33 personnes ont pu être sauvées, on a malheureusement enregistré 4 décès. En ce début de saison hivernale où on enregistre d’importantes chutes de pluie et une nette baisse des températures, les habitants ont tendance à se calfeutrer chez eux et utilisent des moyens de chauffage qui peuvent être défectueux ou bien l’aération est insuffisante et même inexistante dans certains cas, heureusement rares. A ce sujet, tous les services concernés recommandent la vérification régulière des appareils de chauffage et de prévoir une bonne évacuation des gaz brûlés.
Karim O.
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Deux personnes âgées entre 35 et 44 ans ont été transférées vers l’EPH Amiret de Aïn M’lila suite à un accident de travail. Selon le communiqué transmis à notre journal par la cellule de communication de la Protection civile d’Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les éléments de l’unité secondaire de la Protection civile de Aïn M’lila, une localité située à 90 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya, sont intervenus hier dans l’après-midi pour secourir et transférer deux ouvriers blessés. Selon le même communiqué, c’est suite à la chute d’un élément d’un engin, une grue que ces deux hommes répondant aux initiales de A. B. et B. M. âgés respectivement de 35 et 44 ans ont été blessés. Le premier s’en est sorti avec une fracture au bras gauche et une profonde ouverture au front avec des douleurs et le second avec d’atroces douleurs à la poitrine. Les deux victimes ont été secourues sur les lieux de l’accident avant d’être évacuées vers l’EPH Amiret de Aïn M’lila. Les agents de la Sûreté de daïra ont assisté aux secours et ont ouvert une enquête.
Moussa Chtatha
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La cellule de communication de la police de Tipasa a rendu public récemment un communiqué faisant état du démantèlement, au niveau de la ville de Bou-Ismaïl, à 50 km d’Alger et à 30 km de Tipasa , d’une bande de dealers et de trafiquants de boissons alcoolisées.
Le communiqué précise que ce fut lors de la semaine passée que la police de la ville de Bou-Ismaïl a été informée par des citoyens qu’une bande de dealers s’adonnait, au niveau des quartiers populaires de la ville de Bou-Ismaïl, au trafic de drogue à destination des citoyens, des adolescents et des moins jeunes des psychotropes et au commerce illégal de canettes et de bouteilles de boissons alcoolisées, vins et bière. Les éléments de la police judiciaire de Bou- Ismaïl, forts des renseignements reçus, ont vite fait de mettre en place une souricière et d’intercepter les suspects, bien que l’un d’eux a tenté de prendre la fuite. Les perquisitions opérées au niveau d’un local loué à Bou-Ismaïl par ces délinquants avaient permis d’appréhender les suspects, dont le dénommé CH. M., âgé de 31 ans et résidant à Bou-Ismaïl, et ses acolytes, CH. M. âgé de 25 ans, résidant à Bou-Ismaïl, ainsi que le nommé H. M. âgé de 29 ans et résidant à Zeralda. Après l’obtention d’un mandat délivré par le procureur près le tribunal de Koléa, pour la perquisition d’un local sis à Bou-Ismaïl, cette fouille a abouti à la saisie de 3 000 bouteilles et canettes de différents types d’alcools et de tailles, importés ou fabriqués localement. Une autre perquisition auprès d’autres suspects de cette bande a permis la saisie de 2 000 comprimés psychotropes de type Prégabaline, communément appelés «saroukh-la fusée», tellement leurs effets sont notoires. En effet, les dégâts commis sur les adolescents sont inimaginables. Selon les indications données par un médecin, la Prégabaline, un comprimé commercialisé en 50 mg, 75 m et 150 mg, est destiné à traiter l’épilepsie, les douleurs neuropathiques et les troubles anxieux généralisés chez l’adulte ; ce médicament ne peut pas être administré aux enfants et aux adolescents de moins de 18 ans. Notre source révèle que la consommation du Prégabaline peut occasionner des réactions allergiques de type gonflement du visage, des lèvres, de la langue, de la gorge et provoquer un rash cutané, des troubles de la vision, des somnolences, des idées autodestructrices ou suicidaires, une excitation, une irritabilité, des troubles de l’attention, des maladresses et enfin une modification des battements de cœur. Présentée au procureur de la République de Koléa, la bande de délinquants a été placée en détention provisoire à la prison de Koléa.
Houari Larbi
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Le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière a exhorté les patients affectés par une grippe ou présentant des symptômes de signes de complication, à immédiatement consulter un médecin, et ce, suite au décès d’une personne des suites d’une nouvelle épidémie qui serait apparue récemment en Algérie.
Le ministère, et en marge d’un communiqué, dont une copie est parvenue à notre rédaction, a mis en garde contre une forme de grippe compliquée qui a fait son apparition en Algérie et qui a déjà causé le décès d’une personne.
«Le moyen le plus efficace de se protéger de la grippe saisonnière et de ses complications est la vaccination affirme le même communiqué, précisant qu’elle est gratuite dans les structures sanitaires publiques et remboursable par la sécurité sociale pour les malades chroniques et les personnes âgées lorsque le vaccin est acquis en officine pharmaceutique.
La tutelle invite les citoyens à se rendre dans un établissement hospitalier aux moindres signes de complications, comme il a également rappelé que des vaccins étaient disponibles au niveau des établissements hospitaliers.
«Elle est caractérisée par sa haute contagiosité et par sa gravité chez les personnes fragilisées par une maladie chronique ou par l’âge chez lesquelles elle provoque des complications sévères pouvant aboutir aux décès».
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La tension est à son paroxysme dans la commune de Sour-el-Ghozlane. Des centaines de citoyens ayant déposé leurs dossiers pour postuler à un logement social et vivant réellement dans des conditions lamentables, désespèrent de voir la publication de la liste des 700 logements sociaux.
La tension est d’autant plus légitime que la liste initiale était déjà là fin prête au mois de juillet dernier et son affichage n’était qu’une question de jours, avant qu’un remaniement opéré dans le corps des walis ne vienne remettre en cause tout ce travail. En effet, l’on se rappelle qu’au mois de juillet dernier, tant à Sourel- Ghozlane qu’à M’chédallah, les logements sociaux disponibles à l’époque, à savoir 300 logements à M’chédallah et plus de 500 à Sourel- Ghozlane, étaient prêts et l’affichage des bénéficiaires n’était qu’une question de jours. D’ailleurs, l’ex-wali, Mouloud Chérifi, avait même avancé la date du 19 juillet pour l’affichage des ces deux listes. Or, en ce début du mois de juillet et tandis que tout le monde vaquait à ses occupations, un mouvement dans le corps des walis était opéré et, à la grande surprise, même la wilaya de Bouira, dont le wali venait à peine de s’installer en octobre 2016, était touchée par le mouvement. Et comme il fallait s’y attendre, le nouveau wali, Limani Mustapha, qui venait de prendre ses quartiers, et voyant tout ce qui se disait sur ces fameuses listes, a décidé de différer leur affichage, surtout qu’au niveau de ces deux daïras, même les chefs de daïra étaient touchés par le mouvement. De fait, les nouveaux chefs de daïra ont demandé un temps supplémentaire pour regarder de près ces listes et si possible refaire certaines enquêtes. Et comme dans notre pays, les choses sont toujours menées à pas de tortue, les jours sont devenus des semaines et les semaines, des mois. Résultat : nous sommes fin décembre 2017, soit plus de 6 mois sont passés depuis la fameuse date retenue pour l’affichage des listes et les potentiels bénéficiaires attendent toujours. Aussi, ce fut tout naturellement, après les actions de protestation organisées à M’chédallah au mois de septembre dernier, que les demandeurs de logements de Sour-el-Ghozlane sont montés au créneau à leur tour, en procédant à la fermeture du siège de la daïra dimanche dernier, puis en interpellant le wali, le lundi, pour exiger l’affichage immédiat de la liste de ces logements. Ce d’autant que tous ceux qui connaissent la ville de Sour-el-Ghozlane et son froid sibérien vous diront qu’en ces temps d’hiver, chaque jour supplémentaire est vécu comme un supplice par ceux qui sont vraiment dans le besoin et devraient déjà être au chaud dans leurs nouvelles demeures !
Y. Y.
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Agissant sur information faisant état de la vente de la drogue dans les milieux juvéniles, les éléments de la police judiciaire, relevant de la Sûreté de daïra de Mécheria, qui ont aussitôt diligenté une enquête, ont mis la main sur deux dealers trentenaires, en possession de 677 comprimés psychotropes de différentes marques, ainsi qu’une trentaine de flacons contenant des gouttes psychoactives ; produits destinés à la commercialisation, a-t-on appris. Présentés devant le tribunal de Mécheria, les mis en cause ont été mis sous mandat de dépôt.
B. Henine
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Un réseau de trafic de drogue activant à Annaba et sa région a été mis hors d’état de nuire par les policiers du 10e arrondissement du quartier de l’Orangerie, relevant de la Sûreté de wilaya de Annaba.
Intervenant sur information faisant état de suspects versés dans cette activité nuisible, notamment pour la frange juvénile, les policiers ont entamé leurs investigations. Celles-ci ont permis d’arriver au réseau de trafiquants et d’identifier ses membres au nombre de quatre. Après s’être munis d’un ordre de perquisition délivré par le procureur de la République, les éléments du 10e arrondissement ont procédé à l’arrestation de deux membres âgés de 40 et 45 ans. Les deux autres membres du réseau ont pris la fuite et sont activement recherchés. Une importante quantité de comprimés psychotropes a été découverte lors de l’arrestation des deux trafiquants. Il y avait dans ce lot 1 950 comprimés d’une vingtaine de marques dont plus de 1 000 comprimés portant la marque Parketyl. Les deux individus arrêtés devraient être présentés dans l’après-midi d’hier devant le procureur de la République pour répondre de leurs méfaits.
A. Bouacha
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La deuxième édition de la fête du miel s’est ouverte, mardi passé, à côté de la bibliothèque communale de Sidi- Aïch. Organisée sur trois jours par la subdivision de l’agriculture de Sidi-Aïch et l’association des agriculteurs de la municipalité d’Akfadou «Akfagriculture», la manifestation a enregistré la participation d’une quinzaine d’apiculteurs des communes de Tifra, Chemini et Akfadou produisant du miel dans la région montagneuse de l’Akfadou. L’événement agricole a constitué une belle opportunité aux apiculteurs de la région d’échanger leurs expériences, faire connaître et proposer à la vente leur miel et tous ses dérivés. Cette deuxième édition de la fête du miel a drainé un public nombreux. Les apiculteurs n’ont pas manqué de souligner à l’occasion la bonne récolte de miel cette année, avoisinant les 40 kg par ruche dans les endroits situés notamment à plus de 800 mètres d’altitude. Une bonne récolte favorisée par de meilleures conditions climatiques, a-t-on expliqué. D’une très bonne qualité, le miel est vendu à seulement 4 000 DA le kg, selon les producteurs
A. K
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Depuis la nuit des temps, l’activité solidaire a constitué l’atout majeur des villageois à travers toutes les régions de Kabylie pour la réalisation des projets visant à s’offrir les meilleures conditions de vie dans leurs cités.
La démarche semble agréablement inspirer le nouveau comité du village de Birmatou, relevant de la municipalité de Tinebdar, dans la daïra de Sidi-Aïch, qui ne cesse de multiplier ce genre d’activités solidaires à travers la mobilisation des villageois pour l’amélioration du cadre de vie au service de l’intérêt collectif. «Les villageois se sont toujours mobilisés par le passé sans pratiquement aucun moyen pour s’alimenter en eau à travers le captage de sources, la réalisation de routes pour leurs déplacements, un espace de rencontres et de réunions à travers ce que l’on appelle tajmet, un lieu de prière etc. Aujourd’hui, malgré la disponibilité de plus de moyens financiers et matériels, l’assistanat qui ronge la majorité des villageois fait qu’ils n’arrivent même pas à s’organiser pour tout au moins nettoyer leurs cités», regrette Younsi Youcef, président du nouveau comité du village de Birmatou installé au début du mois de septembre dernier. Volontaires à souhait, Younsi Youcef, Fawzi Ladjadj, Haddar Hafid, Haddar Nasserdine qui constituent la locomotive organisationnelle du village ont initié plusieurs journées de volontariat depuis leur installation destinées à nettoyer toutes les ruelles du village, l’installation de poubelles dans les ruelles principales de la cité ainsi que le renforcement de l’éclairage public et du stade de proximité du village à travers la pose de pas moins de 17 nouveaux lampadaires. Des poubelles et des lampadaires mis à la disposition du village par le maire sortant Madaoui Abderrahim, à qui le comité de village n’a pas manqué de rendre hommage pour son aide et sa disponibilité. Avec en tête plein de projets, les villageois se mobilisent durant les week-ends pour l’aménagement d’espaces verts pour donner un peu plus de gaîté à leur cité. «Notre village s’est toujours pris en charge par le passé. On a été l’un des premiers villages assainis dans la région déjà en 1970. Nous avons aussi bétonné les ruelles du village en organisant durant de longs mois chaque week-end un volontariat. Même la route menant au centre du village a été réalisé grâce au volontariat avec comme outils la pioche et la pelle», s’est enorgueilli le trésorier du village Haddar Nasserdine. Comme première importante manifestation destinée à «sceller» le renouement avec toutes ces valeurs de solidarité entre tous les villageois, le comité du village a organisé une grandiose fête de Lawziaâ à l’occasion de la dernière fête du Mouloud Ennabaoui au début du mois de décembre passé. La nouvelle génération qui n’a jamais assisté à un tel événement puisque, soulignent les membres du comité du village, la dernière fête du genre a été organisée à la fin des années 1960, a pu ainsi saisir dans toute sa profondeur la signification de ce rendez-vous ancestral qu’est lawziaâ. Un rendez-vous festif qui constitue une moment de partage, de générosité et solidarité entre tous les villageois quel que soit leur statut. La fête de Lawziaâ, signalent Ladjadj Fawzi et Haddar Hafid, a permis les retrouvailles de nombreux enfants du village vivant dans les autres villes du pays. Le village s’est aussi doté d’une association sportive et culturelle dénommée «Tadart-Iw (Mon village)» avec comme objectif l’organisation et l’animation de l’activité culturelle et sportive dans le village. La dénomination est significative de l’attachement de la jeunesse du village aux racines et valeurs de générosité, de solidarité, le bon esprit du vivre ensemble qui régnaient dans le passé dans l’ensemble des villages kabyles, explique fièrement son président Haddar Massinissa. Les jeunes qui se sont aussi massivement impliqués dans l’ensemble des actions de volontariat observées dans le village ont concocté un programme d’animation à travers leur association pour ces vacances d’hiver. La même association culturelle et sportive en étroite collaboration avec le comité du village envisage de célébrer pour la première fois dans leur cité la fête du premier jour de l’an berbère Yennayer. Un programme culturel et un couscous traditionnel sont prévus pour accueillir ce premier jour de l’an amazigh, a indiqué Hammache Hakim, le secrétaire général de l’association.
A. K.
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A 40 DA le kilogramme au niveau de la parcelle, à 60 et 70 voire au-delà, sur les étals des marchés, dame pomme de terre aura bousculé des records jamais atteints pendant la saison, ainsi défie-t-elle pouvoirs publics et infortunés consommateurs. Alors que ces derniers se figent dans l’expectative.
«A son meilleur marché, la pomme de terre de saison ne se vendra pas en deçà des 20 ou 30 DA le kilo !», spécule Hadj Mohamed, un ancien directeur d’un domaine autogéré. Il n’est pas de nature pessimiste, mais il parle en connaissance de cause d’un marché des produits agricoles qu’il connaît parfaitement. La sinistre spéculation dont fait l’objet ce produit de large consommation, qui bat son plein à travers les marchés de Sirat et Bouguirat, conforte amplement ses dires. Du coup, c’est une horde d’intermédiaires et d’énergumènes qui, depuis le début de la récolte du cher tubercule commence, à investir rues et ruelles des agglomérations pour vendre à d’autres intermédiaires des sacs de pommes de terre. Les premiers sont des ouvriers journaliers qui louent leurs services aux «patatiers» pour l’arrachage de la pomme de terre, et qui, au retour des champs, reviennent avec des sacs de vingt kilos ou plus de tubercules, glanés ou souvent maraudés. En deçà des 40 DA, un saisonnier lança «il n’y a point de marchandage pour ma marchandise», et coupait court à toute discussion, en cette matinée du lundi 25 décembre au souk semi-informel de Bouguirat. Devant la foule de prétendants accourus à sa rencontre, il ne trimbalera pas longtemps son sac d’une soixantaine de kilos pour trouver acquéreur. A Sirat et Bouguirat surtout, un tel spectacle a libre cours tant que dure l’arrachage de la pomme de terre. Alors que le fellah qui y a engagé fonds, labeur, temps et énergie, a dû attendre près d’un trimestre pour oser arracher les 40 DA/kg que lui permet la conjoncture, le journalier employé ne daignera jamais, quant à lui, céder sa «marchandise» à moins de 40 DA ! Quel paradoxe ! Moins peinard que ce dernier, un autre intermédiaire qui aurait chargé son camion à ras-le-bol de pommes de terre à partir d’une vente directe sur une parcelle tentera de vous convaincre par un fatal «Allah ghaleb !, j’irai l’écouler directement au consommateur à partir de 60-70 DA». Précipité par les cours records particulièrement alléchants, l’arrachage de la nouvelle récolte de pomme de terre bat son plein dans la région. En l’absence de structures de régulation et de réels professionnels dans la filière, le marché de la pomme de terre demeure livré aux spéculateurs de tout bord. Ce sont ces spéculateurs qui décideront des quantités à mettre sur le marché. Le consommateur ne pouvant s’en passer achètera à tout-va. Les services agricoles sont formels, ce n’est pas un problème de production puisque les superficies réservées à la pomme de terre sont suffisantes et en augmentation. Est-ce le rôle des contrôleurs du commerce de mettre un frein à l’anarchie du marché, se demandent les consommateurs ? Et pendant ce temps-là, les mandataires continuent à se frotter les mains.
A. B.
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Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière accède partiellement aux revendications des médecins résidents qui observent, depuis trois jours, une grève illimitée.
Mohamed Kebci – Alger (Le Soir) – Le premier responsable du secteur qui recevait, hier, des représentants de la corporation a, en effet, estimé que «rien ne s’oppose à ce que les médecins résidents bénéficient des œuvres sociales». Ceci, a affirmé Mokhtar Hasbellaoui, sur la base d’une «expertise juridique faite avec l’ensemble des institutions concernées qui a montré que rien ne s’oppose à ce que les médecins résidents bénéficient de ces œuvres». Il sera, dans ce cadre, question de voir avec les syndicats du secteur qui gèrent cet aspect de façon à matérialiser cet engagement. Pour ce qui est du service civil dont les médecins résidents demandent l’abrogation pure et simple, puisque jugé «contraire aux dispositions de la Constitution», et tout en précisant que la dispense du service national relève des seules prérogatives du ministère de la Défense nationale, Hasbellaoui a, selon le chargé de la communication au sein du ministère de la Santé, fait part de mesures prises par le gouvernement pour, selon lui, «améliorer substantiellement les conditions de déroulement de ce service, et ce, en garantissant un plateau technique adéquat et adapté à la spécialité concernée». Et de s’engager, poursuit Slim Belkessam, à ce qu’«aucune wilaya ne bénéficie d’affectation d’un médecin spécialiste à titre civil s’il n’y a pas de garantie d’un logement décent et adéquat», et que les médecins affectés dans certaines wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux bénéficient, sans condition d’ancienneté, de la «possibilité d’exercer une activité lucrative à titre privé dans le cadre du projet de texte actuellement au niveau du secrétariat général du gouvernement». Concernant le volet pédagogique, Hasbellaoui a rappelé, selon toujours notre source, «l’installation récente d’une commission mixte avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Une entité qui a entamé ses travaux à l’effet de trouver des solutions adaptées garantissant une formation de qualité, susceptible d’être élargie à des représentants des médecins résidents selon des conditions à définir». Une commission dont l’entame des travaux a été saluée par le comité autonome des médecins résidents qui doit s’en remettre à la base pour décider de la suite à donner à ce mouvement de protestation à la lumière des résultats de cette entrevue avec leur ministre de tutelle. Entendront-ils l’appel au calme et la sérénité lancé par Hasbellaoui ? Telle est la question que plus d’un se pose surtout que les répercussions de ce mouvement de grève des médecins résidents se font de plus en plus pesantes chez les patients.
M. K.
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La remise des clefs aux bénéficiaires d’une tranche de 430 logements, figurant dans un programme global de 860 unités de la Cnep-Banque, a été effectuée hier au niveau du Palais de la culture Malek-Haddad en présence du président-directeur général de la Cnep-Banque Rachid Metref, et des autorités locales de la wilaya.
Il s’agit de la dernière opération de remise des clefs d’un programme global de 4 192 logements initié par la Cnep-Banque, et dont les clés ont été remises aux bénéficiaires au niveau des unités de voisinage UV 10, 13, 17, UV 18 et, enfin, l’UV 1 selon Naknak Omar, directeur de Cnep-Banque Daksi de Constantine. Le responsable précisera «que ces cinq unités de voisinage citées ont reçu la totalité du programme de 4 192 logements de Cnep-Banque et les 430 logements distribués constituent bien l’ultime tranche de ce programme global». La cérémonie, qui s’est déroulée en présence du P-dg de la banque Metref Rachid, a constitué une occasion pour lui de souligner l’engagement de sa banque à prendre en charge la réalisation et la distribution de ce type de logement locatif en expliquant «on va continuer la distribution et la réalisation de logements destinés à la classe moyenne». Profitant de cette occasion, le premier responsable a évoqué la nouvelle formule de locationvente appelée «ijara tamlikia», lancée par la Cnep-Banque en indiquant que cette nouvelle formule est un financement alternatif non basé sur l’intérêt, par laquelle la banque acquiert un logement choisi par le client (particulier) et le lui donne en location en contrepartie du paiement de loyers. Pour ce qui est des logements distribués hier, ils ont été finalisés il y a plus de 3 ans mais l’attribution a accusé un retard considérable en raison du manque des travaux de VRD et des aménagements extérieurs, à savoir la voirie et les réseaux divers (eau potable, gaz et électricité, éclairage public). Même constat pour les logements construits au niveau de la nouvelle ville Massinissa. Du côté du promoteur, l’on affirme qu’il y a eu effectivement des problèmes de retard dans l’attribution de certains marchés, les travaux afférents aux réseaux divers (VRD) ne seront livrés et achevés qu’au mois de mars 2018, pour une remise des clés des logements prévue pour le mois de juin ou juillet de cette même année.
Ilhem Tir
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Le cycle des ateliers organisé par l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef) dans le cadre du Salon des banques et assurances qui s’est déroulé à la Safex en marge de la Foire de la production nationale, a été clôturé hier.
Lyas Hallas – Alger (Le Soir) – L’atelier d’hier portant sur le leasing (crédit-bail) a vu l’avocat Vincent Lunel du cabinet Ernest & Young donner une conférence sur les meilleures pratiques en la matière. Le panel composé de Abdenour Houaoui (ALC), Youcef Lachab et Nafa Abrous a été l’occasion de débattre du sujet du fonctionnement du crédit-bail en Algérie ainsi que de l’évolution du marché. Ainsi, Nafa Abrous, président du directoire de Maghreb Leasing Algérie (MLA) a indiqué que le volume global du leasing atteindrait 60 milliards de DA à la fin de cette année. «Les 13 intervenants, 6 établissements spécialisés et 7 départements bancaires dédiés à cette activité, ont réalisé 45 milliards de DA en 2015. Mais ce volume a baissé en 2016 avant de reprendre au titre de l’année en cours. En septembre, il était à 39 milliards de DA et nous pensons que cela atteindrait les 60 milliards de DA à la fin de l’année», a-t-il précisé. Nafa Abrous a expliqué ce creux de l’année 2016 par deux facteurs : «Le gel d’une partie des commandes publiques, principal moteur de la croissance de l’économie algérienne, ce qui a impacté les entreprises, et le manque de disponibilité des équipements durant cette année.» Quant à son établissement, il a indiqué qu’il a réalisé un chiffre d’affaires de 12 milliards de DA cette année, soit une progression de 23% comparativement à l’année 2016. Nafa Abrous a surtout noté l’engouement sans cesse grandissant pour le leasing dans un contexte où l’Etat se montre volontariste pour développer la production nationale, et ce, notamment pour l’accompagnement du développement de l’outil de production. Et de conclure que les établissements de leasing, et en particulier MLA, ne privilégient pas un secteur d’activité sur un autre et que les producteurs doivent profiter de ses avantages.
L. H.
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Les entreprises publiques relevant du secteur du tourisme seront-elles les premières à «subir» les retombées de l’entrée en vigueur de la charte portant partenariat public/privé paraphée samedi dernier entre l’UGTA, le patronat et le gouvernement ? Tout porte à le croire au vu des propos tenus hier par les cadres syndicaux de la Fédération nationale des travailleurs du secteur du tourisme et commerce affiliée à l’UGTA.
Lors de son intervention devant les cadres syndicaux de sa fédération, le secrétaire général M. Brahmia Rabah n’a pas été par trente six chemins pour évoquer le sujet, en lâchant à l’adresse des présents que «nous méritons la privatisation, car nous sommes de mauvais gestionnaires». Des propos qui ont quelque peu choqué les syndicalistes présents, tout en argumentant son intervention sur la question en déclarant, que «nous soutenons notre secrétaire général M. Abdelmadjid Sidi Saïd pour son engagement lors de la dernière tripartite et notre soutien indéfectible au président de la République». Ce mercredi à l’hôtel Mazafran de Zéralda lieu de la rencontre, le premier responsable syndical du secteur du tourisme affilié à l’UGTA a déclaré par ailleurs que 50% des établissements hôteliers sont «aujourd’hui fermés pour cause de travaux et que sur les 7 000 travailleurs que compte le secteur, 3 000 d’entre eux, relevant des établissements en réfection perçoivent toujours leur salaire et sont concernés par des formations de mises à niveau». «Nous devons préserver nos cadres gestionnaires qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes. C’est un capital humain qui a prouvé sa compétence et sa capacité de gestion et nous devons l’encourager et le préserver pour relever le défi de la performance », a-t-il ajouté. Pour sa part, M. Azira a tenu à rappeler que «le secteur public du tourisme a subi plusieurs coups et c’est grâce à la mobilisation des travailleurs et leurs représentants syndicaux que le secteur a réussi à échapper à une mort certaine». Par ailleurs, ce cadre syndical a tenu à saluer la «nomination de M. Bounafaâ à la tête du groupe HTT (hôtel-tourisme et thermal). Une nomination qui a donné du dynamise au secteur».
A. Bettache
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ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a indiqué mercredi que l’Administration algérienne sera en mesure d’organiser des élections électroniques à partir des législatives de 2022.
« Nous serons prêts en tant qu’Administration, à organiser des élections électroniques, à partir des législatives de 2022 et avec des compétences algériennes », a déclaré M. Bedoui dans un entretien à la Radio Algérie internationale, soulignant cependant que « la décision de recourir à ces élections (électroniques) appartient aux hautes autorités du pays ».
Estimant que « 2017 a été l’année des élections par excellence à travers les deux importantes échéances qu’ont été les législatives et les locales », M. Bedoui s’est félicité du « respect des échéances constitutionnelles après des perturbations dans le passé qui ont eu des résultats négatifs tant sur le plan national qu’international ». « L’image de l’Algérie a été construite à travers le respect de ces échéances électorales », a-t-il soutenu.
Dans ce cadre, le ministre de l’Intérieur a fait état « d’une révision de l’organisation administrative actuelle dans le cadre d’une proposition qui sera transmise au Gouvernement pour la création de Directions locales des élections », étant donné le caractère permanant de l’opération électorale.
Concernant les critiques relatives au corps électoral, M. Bedoui a précisé que celles-ci « ont baissé cette année grâce au recours à la technologie pour l’assainissement des listes électorales, permettant la suppression de 1.300.000 noms pour cause de décès et d’inscriptions multiples ».
S’agissant de l’évaluation des deux échéances électorales organisées en 2017, M. Bedoui a réitéré qu’elles « se sont déroulées dans de bonnes conditions », ajoutant qu’elles ont permis « la concrétisation des nouvelles valeurs constitutionnelles issues de la Constitution amendée, à savoir la démocratie, la liberté d’expression, d’opinion et de la presse ainsi que la consolidation de la place du citoyen et toutes les conditions juridiques réunies à la faveur de la révision du code électoral et le traitement de certaines omissions enregistrées dans le précédent ».
Rappelant l’installation de l’ensemble des Assemblées populaires communales et de Wilayas (APC/APW), issues des élections locales, le ministre a indiqué qu' »un autre travail nous attend en matière d’accompagnement des nouveaux élus en termes de formation et d’instructions nécessaires pour le développement local et la création de la richesse sur la base des potentialités locales ».
Par ailleurs, M. Bedoui a salué le travail accompli par la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), « instance permanente et indépendante avec un pouvoir de proposition, a-t-il dit, faisant état d’une réunion entre le Ministère et cette Instance « dans quelques semaines pour une évaluation du travail accompli et l’examen de mesures supplémentaires pour l’amélioration le régime électorale »
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par Kharroubi Habib
Depuis qu’il est revenu au Liban après avoir été le héros malgré lui de la rocambolesque mésaventure qu’il a vécue en Arabie saoudite où il lui a été arraché l’annonce de sa « décision » de démissionner de son poste, le Premier ministre libanais Saad Hariri persiste à nier qu’il a été effectivement contraint à le faire. Ce sur quoi s’inscrivent en faux les révélations publiées lundi 25 décembre par le journal américain New York Times sur ce qui se serait passé à Ryadh il y a deux mois. Pour ce journal qui tient de sources sûres ses assertions, Saad Hariri aurait été victime d’un traquenard de la part du prince hériter et homme fort de la monarchie wahhabite qui l’a fait venir sous un fallacieux prétexte à Ryadh où une fois rendu il a fait l’objet d’un traitement humiliant qui a visé à briser sa résistance à l’exigence à laquelle les autorités saoudiennes ont voulu qu’il se rende.Selon le New York Times, celle-ci a été que Saad Hariri annonce sa démission en la présentant comme étant la manifestation de son refus de l’influence du Hezbollah dans le paysage politique libanais. Pour les auteurs des révélations du New York Times, l’intrigue diplomatique montée par Mohammed Ben Salman a visé à provoquer une crise politique au Liban dont il a escompté qu’elle provoque l’union des forces et courants dont Hariri est le leader contre le Hezbollah. La « démission » de Hariri devait selon le prince héritier saoudien ouvrir dans ce but la voie à son remplacement en tant que leader de camp par son frère Bahaa Hariri connu pour son ton plus dur à l’égard du Hezbollah et disposé par conséquent à la confrontation avec lui.
Mais selon toujours le New York Times il est vite apparu à l’impulsif prince héritier saoudien que le résultat au Liban du traquenard qu’il a tendu au Premier ministre libanais n’a pas été à la hauteur de ce qu’il en attendait question mobilisation populaire anti-Hezbollah et qu’il a même au contraire desservi les intérêts de l’Arabie saoudite en offrant à la classe politique libanaise toutes sensibilités confondues d’afficher à l’unisson un grand scepticisme à l’égard de son rôle dans cette affaire.
L’épisode rocambolesque dans lequel a été pris le Premier ministre démontre le caractère provocateur et arrogant du comportement de l’homme fort de la monarchie wahhabite en même temps que le mépris qu’il voue à la dignité du peuple libanais et à la souveraineté de son Etat et de ses institutions. Ce qu’il a cherché à obtenir des Libanais de la manière la plus abjecte et inadmissible qui soit est qu’ils se prononcent contre la prétendue mainmise de l’Iran sur leur pays à travers le Hezbollah mais en les sommant d’accepter celle de la monarchie wahhabite qu’il incarne.
Le Liban est bel et bien otage de la lutte d’influence régionale que se livrent l’Arabie saoudite et l’Iran, mais ce n’est pas en se déterminant en faveur de l’une ou de l’autre que les acteurs politiques parviendront à préserver l’unité de leur pays et sa stabilité. Les intentions saoudiennes ne sont pas plus innocentes et désintéressées à l’égard du Liban que celles que l’Iran poursuit. Autant dire que les acteurs politiques libanais devraient avoir garde de n’entrevoir de salut pour le pays que son alignement et sa soumission à l’un ou l’autre Etat.
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