ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, prendra part, jeudi à Paris, à la Conférence ministérielle sur la lutte contre le financement du terrorisme, qui se tiendra sous le thème « no money for terror », indique mercredi un communiqué du ministère.
Organisée conjointement par la France et l’Organisation de Coopération et de développement économiques (OCDE), cette Conférence offrira l’occasion aux participants de « traiter de l’épineuse question du financement du terrorisme et d’examiner conjointement les mesures susceptibles de participer à l’asséchement des sources de financement de ce fléau ».
« M. Messahel est invité à prendre part à cette Conférence en tant que panéliste sur la thématique – lutter contre la criminalité organisée pour assécher le financement du terrorisme-« , ajoute la même source.
Il présentera à cette occasion, « l’expérience algérienne en la matière ainsi que les enseignements tirés de la réunion organisée par l’Algérie et le Forum Global de lutte contre le Terrorisme (GCTF) sur le lien entre le crime organisé et le terrorisme, tenue à Alger le 25 octobre dernier ».
La Conférence de Paris sera également une opportunité pour le ministre pour mettre en exergue les conclusions et les recommandations de la « Conférence internationale de Haut niveau sur la lutte contre le financement du terrorisme en Afrique », organisée conjointement par l’Algérie et l’Union africaine, les 9 et 10 avril 2018 à Alger, souligne le MAE.
Le ministre s’entretiendra, en marge de cette Conférence, avec plusieurs chefs de délégation des Etats participants, conclut le communiqué.
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CHLEF – Le site archéologique « Arsenaria », sis dans la région d’El Guelta dans la commune El Mersa (90 km du chef lieu de wilaya de Chlef), est l’un des plus importants témoins du passage de la civilisation romaine dans le bassin de Chlef, demeurant toutefois dans un « état vierge », faute de fouilles archéologiques susceptibles de mettre à jour cette étape historique capable d’en faire une destination touristique nationale, voire mondiale.
Ce site historique d’importance, cité par l’archéologue et historien français Stéphane Gsell dans son « Atlas archéologique de l’Algérie », est aujourd’hui en quête d’une action de sauvegarde, garante de sa préservation de certaines atteintes extérieures, avant de faire l’objet d’une étude destinée à l’élaboration d’un plan pour sa valorisation et protection.
Cependant, nombre de contraintes entravent cet objectif, à savoir notamment la propriété juridique du terrain d’assiette du site.
Pour la directrice de la Culture de la wilaya, Fatima Bekkar, qui estime que le patrimoine est « un investissement prometteur pour l’économie locale », le classement de ce site, considéré comme un des vestiges de la civilisation romaine dans la région, « serait d’une importance extrême pour la wilaya ».
Elle a signalé, à ce titre, la démarche consentie par son secteur en vue de la sauvegarde et de la classification du site, conformément à la loi N 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel, ayant abouti à son inscription sur la liste supplémentaire de la wilaya, suivant la décision N 1894 datée du 25 juillet 2016.
« Cette première démarche a permis l’introduction, depuis 2017, d’une demande auprès de la Commission nationale des biens culturelles pour le classement de la ville d’Arsenaria », a affirmé la responsable, notant néanmoins que la nature juridique de la propriété du terrain d’assiette du site « pourrait poser problème « , car relevant du domaine de l’Etat.
Ces efforts sont soutenus, sur le terrain, par l’Assemblée populaire communale (APC) d’El Marsa, dont le président Betahar Haddad, a déclaré à l’APS être « parfaitement conscient de l’importance de ce site archéologique d’Arsenaria », pour lequel une opération de clôture est programmée, en coordination avec la direction de la Culture de la wilaya, outre des campagnes de sensibilisation sur l’intérêt de sa préservation, en direction des populations riveraines, a-t-il fait savoir.
S’agissant du problème de la nature juridique de la propriété des terrains d’assiettes du périmètre du site, le même édile a exprimé la disponibilité des services concernés en vue de se charger des procédures d’indemnisation des citoyens qui ont des preuves légales attestant de leur droit de propriété sur les terrains concernés.
De nombreux citoyens de la commune d’El Marsa approchés par l’APS ont assuré être « effectivement propriétaires de certaines assiettes situées dans le périmètre du site », mais sans posséder les documents légaux attestant de ce fait. Ils ont, néanmoins, exprimé leur disponibilité à effectuer les procédures qui leur permettront d’être indemnisés.
Selon les frontières géographiques qui lui ont été fixées par l’équipe technique du ministère de la Culture, le site archéologique d’Arsenaria s’étend sur une surface visible de 15 ha, mais certaines hypothèses émises dans des références historiques diverses affectent à cette ancienne ville romaine en ruines, une superficie de prés de 40 ha repartie entre six (6) sites de l’ouest de la ville de Ténés.
La ville romaine d’Arsenaria, des secrets toujours enfouis sous terre
Selon les mêmes références historiques, le site était une forteresse destinée à la protection des romains des attaques des tribus des montagnes voisines de la ville de « Quiza » (Mostaganem) et « Cartena » (Ténés-Chlef), avant d’être transformé en une ville, constituant un important centre maritime romain, avec un port et un centre aux environs du mausolée de Sidi Bouras.
Une inscription de l’époque portant le nom d' »Arsenaria » a été découverte dans le périmètre du site.
Pour le chercheur en archéologie Djamel Hasnaoui, Arsenaria est « un site vierge qui n’a pas encore révélé tous ses secrets » et inscrit de fait au titre de l' »archéologie rurale ».
Cette cité antique, dont des ruines subsistent, à ce jour, a été construite à environ quatre kilomètres au sud de la plage d’El Guelta, une autre preuve renforçant la possibilité d’un port à son niveau, au moment où les quelques ruines de ses fortifications attestent de son architecture « Opus africanum ».
L’exploitation des traces d’un aqueduc, de silos de blé et autres vestiges (poteries, pièces de monnaie), découverts sur place, pourrait « nous en dire beaucoup sur les civilisations ayant traversé la région », souligne cet expert, qui estime, d’après ses observations sur le terrain, que la région de Chlef a été habitée par les Numides, depuis le 3eme siècle avant J-C, avant sa prise par les Romains.
Il a cité pour preuve la découverte de pièces de monnaie de l’époque numide et des vestiges de poterie datant du 1 er siècle avant J-C.
D’où la revendication exprimée par tous les acteurs locaux des secteurs de l’histoire et du patrimoine culturel, en vue de la classification et de la sauvegarde de ce site, eu égard à la disponibilité des moyens scientifiques et académiques pour ce faire, arguent-t-ils.
Une requête fortement agréée par l’étudiant Abdelkader de la ville d’El Marsa, qui a, également, émis le souhait que les étudiants du département d’archéologie de l’Université Hasiba Ben Bouali, s’orientent vers la réalisation de mémoires, recherches et thèses susceptibles de sauvegarder la mémoire locale garante de la continuité des générations, a-t-il dit.
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CONSTANTINE – Le collégien Nazim Melouah du CEM (collège d’enseignement moyen) Rokia Boughaba a décroché mardi le premier prix du concours du jeune écrivain, organisé par la bibliothèque principale « Mustapha Natour » de Constantine .
Les deuxième et troisième prix de ce concours destinés aux élèves des CEM du chef-lieu de wilaya, ont été décernés à Farah Bouda et Younes Mohamed Rami, tous deux du CEM Abdala Benbatouche.
Les lauréats ont été récompensés pour leur productions, pièces théâtrales et articles traitant de certains fléaux sociaux a indiqué à l’APS, le président du comité de lecture, Tahar Redjal affirmant que les critères de sélection des meilleures productions littéraire et journalistique ont été la cohésion du style rédactionnel et la maitrise de la langue.
Lancé en mars dernier à l’initiative de cet établissement en collaboration avec la direction locale de l’éducation, sous le slogan « Mon rêve est de devenir un grand écrivain », ce concours a vu la participation de plus de 30 scolarisés du cycle moyen, représentant 21 CEM (collège d’enseignement moyen) du chef-lieu de la wilaya, a rappelé, Mme Ouafia Derouaz, directrice de la bibliothèque principale « Mustapha Natour ».
Trente et une (31) nouvelles et deux (2) articles journalistiques sont parvenus au service de l’animation culturelle de cette bibliothèque, au terme du délai de remise des contributions arrêté, à un mois, a-t-on encore noté.
Elle a également ajouté que ce concours a ouvert la voie aux jeunes écrivains en herbe « pour donner libre cours à leurs talents et passion » et d’écrire des nouvelles littéraires ou articles journalistiques en arabe ou en français soulignant que l’initiative « sera reconduite l’année prochaine et généralisée aux CEM de toutes les communes de la wilaya ».
Mme Derouaz a, par ailleurs, attesté que la 2ème édition de ce concours sera accompagnée par un atelier de formation sur les techniques rédactionnelles pour les collégiens.
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AIN TEMOUCHENT- Le département archéologique de l’Office national de gestion et exploitation des biens culturels protégés ONGEBCP d’Ain Témouchent a ouvert une salle d’’exposition présentant des objets d’art remontant à la préhistoire, pour la première fois au profit du public, à l’occasion de la célébration du mois du patrimoine, a-t-on appris mardi des responsables du département.
Ces objets archéologiques revêtant une grande importance historique et civilisationnelle ont été collectés durant des années dans la wilaya d’Ain Témouchent, a indiqué le directeur de la culture, Ahmed Moudaa.
Cet espace comprend des pavillons d’objets archéologiques remontant aux ères géologiques (1ère et 3ème) découverts sur le cap Figalo et Bouzedjar, des zones de Béni Saf remontant à 65 millions d’années, entre autres des ossements d’animaux, a fait savoir l’archéologue Zoheir Belkeddar.
Le visiteur de cette exposition découvre des techniques de l’homme primitif à fabriquer des outils d’agriculture.
L’époque libyque constitue une partie importante de cette exposition avec la présentation de poteries découvertes sur l’Ile de Rachegoun, des « fossiles puniques » découverts sur le site archéologique de « Siga » et d’ustensiles romains découverts depuis des années dans la commune d’Ain Tolba, a expliqué M. Balkeddar.
La période du roi Syphax revêt une attention particulière dans cet espace historique grâce à un pavillon lié principalement à cette époque civilisationnelle dont des objets funéraires et des pièces de monnaie romaines. Le roi Syphax a été le premier à avoir établi la monnaie en Afrique du nord lors de son règne sur le Royaume de Siga en 202 av. J.-C.
Cet espace inauguré reste ouvert toute l’année devant les visiteurs, qui découvriront des objets d’art préhistoriques, la vie de l’homme primitif et l’évolution historique de la région d’ Ain Témouchent, ont affirmé les responsables de la culture de la wilaya.
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S’exprimant à l’ouverture d’un colloque organisé à l’Université de Ghardaïa sur la littérature amazighe dans le sud algérien, le SG du HCA a indiqué que le projet de création de l’académie nationale de Tamazight vient consolider une réalisation constitutionnelle à même de rehausser la place de l’amazighité en tant que langue nationale et officielle dans le sens des recommandations exprimées par le Président de la République lors du conseil des ministres du 27 décembre 2017.
Ce projet de création de l’académie algérienne de la langue amazighe, qui définit clairement son organisation, ses prérogatives et ses missions, a été élaboré selon une approche participative, a-t-il déclaré en affirmant que le HCA a été la partie prenante de ce projet de création d’une institution académique.
Parlant de ce colloque, le secrétaire général du HCA a mis en avant l’importance qui échoit à la littérature amazighe dans toute démarche visant la préservation et la promotion du patrimoine culturel national.
« Il appartient à tous de préserver l’héritage culturel amazigh et faire connaître ce patrimoine immatériel à la postérité afin de cimenter son existence », a-t-il soutenu avant de rappeler que la mission du HCA selon « la nouvelle feuille de route » est la mise en place des outils appropriés pour la promotion et la prise en charge du patrimoine immatériel et matériel amazigh du pays.
Outre l’intégration de tamazight dans le paysage médiatique national à travers sa constitutionnalisation en tant que langue nationale et officielle, le pays a franchi des étapes importantes dans ce processus qui permet de consolider l’unité nationale dans sa diversité, a ajouté M. Assad.
Pour les organisateurs de ce colloque sur la littérature amazighe dans le sud algérien, c’est une occasion pour raviver le patrimoine ancestral immatériel amazigh dans le but de le préserver et de contribuer à la vulgarisation de cette culture ancestrale chez les jeunes.
Organisé par le laboratoire du patrimoine culturel linguistique et littéraire du sud algérien, en collaboration avec l’Université de Ghardaïa, le HCA et le haut conseil de la langue arabe, ce colloque, qui vise à diagnostiquer la situation du patrimoine immatériel amazigh dans le sud, a regroupé une pléiade d’universitaires et de chercheurs de différentes wilayas du pays.
Les participants traitent lors de ce colloque universitaire, en ateliers, plusieurs thématiques liées à la littérature et la poésie amazighe dans le sud, les spécificités linguistiques de chaque région, la bibliographie de la littérature amazighe et les différents écrits sur la littérature amazighe dans le sud du pays.
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CONSTANTINE – La fête de la distillation de l’eau de rose et de fleur d’oranger, une tradition intemporelle à Constantine, a été lancée mardi depuis le palais de la Culture Mohamed Laid Al Khalifa dans une ambiance des plus festives.
Marquant la reviviscence de la nature dans l’antique Cirta, la fête a donné lieu à une exposition des équipements utilisés traditionnellement pour la distillation, où le suave parfum de plusieurs variétés de pâtisseries aromatisées à l’eau de fleur d’oranger ou à l’eau de rose a suscité un vif intérêt de nombreux visiteurs, ravis de renouer avec une fête, désormais tradition dans la cité.
Organisée par la Direction locale de la culture, en coordination avec l’association El Baha des arts et des cultures populaires, à l’occasion du mois du patrimoine de la ville du Vieux Rocher, l’exposition, constituée de nombreux stands, met en valeur les différents ingrédients et autres équipements de distillation.
Elle réunit jusqu’au 3 mai prochain, des artisans spécialisés de Constantine, mais aussi de Tunisie, où l’eau de rose et l’eau de fleurs d’oranger sont tout aussi appréciées.
Selon le directeur local de la culture, Zitouni Laribi, la fête de la distillation de l’eau de rose et de la fleur d’oranger s’inscrit dans le cadre de la célébration et la préservation d’un patrimoine immatériel de Constantine, soulignant que pour cette année, la distillation concernera également d’autres plantes aromatiques, « pour encourager les artisans à entretenir et préserver ce domaine ».
Mettant en avant l’apport de ce savoir-faire ancestral, transmis de génération en génération, le même responsable a souligné que cette année la distillation d’eau de fleurs d’oranger et de rose est « en live » devant le public.
Rituel incontournable dans les traditions populaires constantinoises, la distillation d’eau de fleurs d’oranger et de rose marquant l’arrivée de la saison du printemps à l’antique Cirta, demeure jalousement sauvegardée et soigneusement pratiquée par les familles constantinoises.
Pratique ancestrale, les artisans de la distillation de l’eau de fleurs d’oranger et de rose utilisent un qettar (alambic) composé d’une partie inférieure que l’on appelle « tandjra » (un grand récipient en cuivre) dans laquelle est mise une kouba (boule) de roses, et d’une partie supérieure nommé « Keskas » (sorte de passoire à cuisson), généralement en tôle, remplie d’une eau portée à ébullition, a-t-on noté.
En s’élevant, la vapeur dégagée s’imprègne au passage des principes odorants des roses et les entraîne dans un serpentin où un système de réfrigération permet sa condensation, puis l’essence de l’eau de rose, « rass el qettar », est récupérée dans une meguelfa (une sorte de fiasque recouverte en paille).
La fête de la distillation c’est aussi l’occasion de revisiter l’art culinaire de la cité bimillénaire, l’eau de fleurs d’oranger et de rose est très présente dans sa gastronomie locale.
Au hall du palais Mohamed Laid Al Khalifa, les petits délices parfumés au « ma ouard » (eau de rose), M’chelouech, de Shbah Essafra, de R’fiss, de Taminet el louz, et T’charek, notamment sont proposés aux visiteurs reflétant les multiples saveurs de la ville.
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ALGER – Les opérations de sensibilisation menées par les cellules d’écoute et de communication de la sûreté d’Alger à travers des écoles de la capitale contre les risques de mauvaise utilisation de l’internet ont permis de relever le développement du phénomène d’utilisation des appareils smartphones à un âge précoce chez les enfants, a indiqué le Lieutenant de police, Mohamed Nadjib Gharssalah de la direction de la police judiciaire.
Les campagnes de sensibilisation menées à travers des écoles d’Alger ont permis aux éléments de la sûreté de relever le développement du phénomène d’utilisation des appareils (téléphones et ordinateurs) à « un âge précoce » chez les enfants, qui excellent même dans les jeux virtuels destinés aux jeunes de plus de 18 ans, ce qui constitue une menace pour leur santé physique et psychologique, a déclaré à l’APS le Lieutenant de police, Mohamed Nadjib Gharsallah du service central de lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), en marge d’une journée de sensibilisation, organisée par la sûreté de la 13e circonscription de Dar El Beïda à l’école primaire Krim Belkacem sur les risques de la mauvaise utilisation d’internet.
Les enfants, même ceux scolarisés au primaire, ont accès aux réseaux sociaux, a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de leur prodiguer des conseils pour les protéger des risques de ces réseaux.
Bon nombre d’enfants maitrisent des jeux virtuels « destinés aux jeunes de plus de 18 ans », a-t-il fait savoir, soulignant que les parents doivent contrôler les contenus auxquels les enfants ont accès pour éviter les effets néfastes du réseau Internet.
Lors de cette journée de sensibilisation, les élèves de l’établissement Krim Belkacem ont bénéficié d’ateliers interactifs lors desquels les éléments de la sureté ont évoqué plusieurs points relatifs à la mauvaise utilisation d’Internet, permettant aux élèves de prendre connaissance des dangers de la route et des moyens d’éviter les accidents de la circulation.
Cette rencontre de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de l’action périodique des cellules d’écoute et de communication, menée tout au long de l’année au profit des élèves des trois paliers d’enseignement, a précisé le chef de la cellule d’écoute au niveau de la circonscription de Dar El Beida, le lieutenant de police, Saoudi Salma, ajoutant que des explications et des conseils avaient été prodigués aux élèves, outre la distribution de supports pédagogiques et de dépliants évoquant les thèmes débattus.
De son côté, la directrice de l’école primaire Krim Belkacem, situé à Dar El Beida, Mme Meziani Dalila, a estimé que l’organisation de cette journée, constituait « un cours de plus » pour les élèves de son établissement, qui ont été très attentifs aux explications des éléments de la sureté, en dépit de leur jeune âge, soulignant que cette action de sensibilisation vient compléter le travail de l’enseignant, de l’éducateur et du parent également, afin de protéger l’élève contre les dangers qui menacent leur sécurité au quotidien et dans le monde virtuel ».
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Le Forum de la Mémoire d’El Moudjahid a consacré ce mardi un hommage à celui que l’on surnomme le « Prince des martyrs », Khalil El Wazir connu sous le nom de guerre Abou Djihad.
Cette rencontre a été organisée par l’association Machaal Echahid en collaboration avec le quotidien El Moudjahid, et l’ambassade de Palestine en Algérie au siège du journal el Moudjahid à l’occasion de la commémoration du 33e anniversaire de l’assassinat d’Abou Djihad qui est commémoré le 16 avril de chaque année.
Intisar El Wazir la veuve du défunt et la présidente de la société des enfants des martyrs Palestiniens a animé le forum, marqué la présence de plusieurs personnalités historiques, des moudjahidines et des parlementaires.
Cette commémoration, selon Intisar El Wazir, doit rappeler à tous que la lutte contre le sionisme nécessite l’unification des rangs internes, elle constitue aussi le garant de l’existence même des Palestiniens et de leur capacité à faire face à l’ennemi. Elle a rappelé que ce stratège avait planifié et dirigé plusieurs actions contre l’ennemi sioniste qui ont eu pour effet de consolider l’esprit de résistance et d’unité des jeunes générations.
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IVRY-SUR-SEINE (Ile-de-France)- La militante française de la cause sahraouie, Claude Mangin, plus que jamais déterminée, a entamé mercredi sa deuxième semaine de grève de la faim illimitée revendiquant sans relâche son droit de rendre visite à son époux, le militant sahraoui Naâma Asfari, détenu politique au Maroc.
Claude Mangin, rappelle-t-on, a été empêchée mardi dernier par les autorités marocaines de rendre visite à Naâma Asfari, et expulsée pour la quatrième fois en deux ans.
Lors d’une conférence de presse, organisée à la mairie d’Ivry-sur-Seine, Claude Mangin, qui s’était habituée à jeûner pendant huit jours en solidarité avec son époux, s’est montrée quelque peu sceptique quant à sa capacité physique d’observer cette grève de la faim jusqu’à la satisfaction de sa revendication « légitime », garantie par la Convention de Genève en matière de droit humanitaire que le Maroc, a-t-elle dit, en est signataire.
« Je remercie le maire d’Ivry-sur-Seine qui a aménagé à la mairie un espace pour moi. Je suis suivie quotidiennement par un médecin », a-t-elle dit aux journalistes présents, précisant qu’elle commence à sentir une fièvre.
Par ailleurs, elle a indiqué qu’elle a envoyé mercredi une lettre au président Emmanuel Macron afin qu’il intervienne, sur le plan humanitaire, auprès des autorités marocaines pour l’autoriser à se rendre au Maroc.
Au cours de la conférence de presse, Claude Mangin a lu une lettre envoyée par Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison, qui a salué son courage.
« Ton acte n’est pas une vengeance coûte que coûte mais un appel à la réconciliation », a-t-il notamment écrit.
Le maire Philippe Bouyssou a souligné, lors de la conférence de presse, que « nous avons conscience de la gravité de notre engagement en soutenant la grève de la faim illimité de Claude Mangin », relevant que c’est « une première » dans la commune.
« Notre seul objectif est que Claude puisse rendre visite librement et le plus vite possible à son mari », a-t-il ajouté, affirmant qu’il partage la même position que Claude Mangin en matière de soutien au peuple sahraoui dans sa lutte pour l’autodétermination.
-Rendre la dignité au peuple sahraoui-
Pour sa part, le délégué général de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Jean-Etienne de Linarès, a estimé que Naâma Asfari et le groupe des Sahraouis de Gdeim Izik sont le « symbole » du combat du peuple sahraoui, soulignant que l’interdiction par les autorités marocaines du droit de visite aux prisonniers est « la simple preuve de représailles ».
Manifestant son soutien à la gréviste de la faim, il a affirmé qu’il faut « rendre la dignité au peuple sahraoui qui se bat pacifiquement au moment où d’autres combats se manifestent par des violences », dénonçant le « silence terrifiant » des autorités françaises.
Intervenant de son côté, la présidente de l’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), Régine Villemond, a considéré que la grève de la faim de Claude Mangin est un appel à « plus de raison » aux autorités marocaines qui doivent, selon elle, « sortir de plus de 40 ans d’isolement et d’enfermement » sur la question du Sahara occidental.
« Il est temps pour le Maroc de se construire autrement que dans la haine », a-t-elle dit.
Sur un autre plan, le maire Philippe Bouyssou a indiqué qui s’était rendu mardi au château de Betz (Oise) du roi du Maroc, Mohammed VI, espérant être reçu afin de l’interpeller, a-t-il dit, sur le « désespoir » de Claude Mangin. Une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux montre qu’il s’était déplacé au château sans être reçu par le roi et que l’ambassade lui a fait savoir qu’il était reparti au Maroc.
Le Maroc, soutenu par la France, interdit depuis des mois des visites aux prisonniers sahraouis détenus dans ses prisons, ainsi que celles des militants des droits de l’Homme. On dénombre au total 350 personnes interdites de se rendre au Maroc.
En février dernier, deux avocates, Ingrid Metton et Olfa Ouled, du groupe des 24 militants sahraouis de Gdeim Iziz, détenus au Maroc depuis plus de sept ans, ont été interdites d’entrer au Maroc.
Les deux avocates, du barreau de Paris, qui avaient défendu les militants sahraouis lors des audiences de leur procès en appel, entre janvier et mai 2017, à la Cour d’appel de Rabat-Salé, ont voulu rendre visite à leurs clients suite à des informations faisant état des mauvais traitements qu’ils auraient subis en prison, rappelle-t-on.
Dix-neuf militants sahraouis, rappelle-t-on encore, ont été lourdement condamné le 19 juillet 2017, au terme de ce procès où les seules preuves présentées restent des aveux signés sous la contrainte. Les prisonniers politiques sahraouis ont été dispersés dans 7 prisons à travers le territoire marocain.
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GHAZA – Un journaliste palestinien touché par des tirs de soldats d’occupation israéliens lors de manifestations dans la bande de Ghaza a succombé à ses blessures, ont indiqué sa famille et les autorités locales mercredi.
Ahmed Abou Hussein, 25 ans, atteint par balle le 13 avril, est le deuxième journaliste palestinien tué depuis le début le 30 mars d’un vaste mouvement de protestation appelé « la marche du retour ».
Ahmed Abou Hussein travaillait pour la station palestinienne « Radio Shaab » et comme photographe pour un autre organe de presse.
Sa mort porte à 41 le nombre de Palestiniens tués par des tirs de l’occupant israélien dans la bande de Ghaza depuis le 30 mars.
Des dizaines de milliers de personnes se rassemblent depuis cette date à Ghaza pour revendiquer le droit des Palestiniens de retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu’ils ont fuies en 1948.
Le mouvement, prévu pour durer jusqu’à mi-mai, dénonce aussi le blocus israélien imposé à Ghaza.
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Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab a souligné mardi à Alger la nécessité d’accompagner les jeunes et de rationaliser leur utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), en les incitant à s’éloigner des sites qui véhiculent des messages violents.
« La révolution des TIC et le numérique est à l’origine des changements profondes opérés dans les sociétés rabes », a affirmé le ministre lors d’une rencontre arabe sur « l’utilisation des contenus numériques et la prévention contre des attitudes véhiculant la violence en milieu de jeunes », appelant à la nécessité de « rationaliser l’utilisation des TIC ».
Le ministre a appelé, par ailleurs, à investir dans la jeunesse qu’il convient d’orienter au service du développement durable dans le monde arabe et en vue d’être au diapason des développements en cours.
« L’Algérie n’est pas à l’abri de ce qui ce passe dans le monde », a indiqué le ministre qui a ajouté que « les enjeux à venir, mettent le pays devant le défi d’une mondialisation dangereuse.
Dans un contexte pareil, le ministre de la Jeunesse et des Sports à une meilleure adaptation à cette évolution technologique énorme et à préserver l’immunité de notre société en contrôlant ces technologies.
Par la même occasion, le ministre a rappelé le nombre d’utilisateurs d’Internet en Algérie, qui a dépassé 33 millions d’utilisateurs sur un total de 42 millions d’habitants, dont 19 millions utilisant les réseaux sociaux, « ce qui explique que cet espace virtuel soit devenu un défi sécuritaire, de par la mauvaise utilisation des technologies modernes nécessitant l’élaboration d’un projet de loi sur le traitement des retombées négatives émanant de ces développements technologiques énormes.
Hattab a indiqué, en outre, que l’étude menée en 2017 par l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef) sur la relation entre les enfants et jeunes avec le monde numérique, sur un échantillon de 24 pays y compris l’Algérie, a dévoilé que les jeunes âgés de 15 à 24 ans, sont ceux qui utilisent le plus Internet, dont le taux a atteint 70%, soit 48% du total de la population.
Pour leur part, les jeunes de moins de 18 ans représentent les deux tiers des utilisateurs d’Internet à travers le monde.
A cette occasion, le ministre a appelé les participants à la conjugaison des efforts, l’échange d’expériences ainsi qu’à la coordination permanente à travers la rationalisation de l’implication fougueuse de la jeunesse arabe dans le monde numérique.
Il a également appelé à la mise en place de plans, d’outils et de moyens nécessaires en vue d’arriver à une société d’informations en adéquation avec les cultures et les spécificités des sociétés arabes dans le cadre du processus de développement durable des pays.
Dans ce cadre, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a été honoré pour ses efforts à l(égard de la jeunesse.
Hattab a annoncé la création prochaine du Haut conseil de la jeunesse, soulignant que l’Algérie accueillera en juillet la troisième édition des Jeux africains de la Jeunesse (JAJ-2018).
En réponse à une question sur les travaux de l’AG de la Fédération algérienne de football (FAF) qui a été marquée par la présence de plusieurs personnalités à l’instar de l’ex président de la FAF, Mohamed Raouraoua, le ministre a mis en avant que la rencontre à laquelle ont pris part tous les acteurs du football, s’est déroulée en toute démocratie, appelant à « davantage de communication et d’entente ».
Organisée en collaboration avec la Ligue arabe, la rencontre s’étalera jusqu’au 27 avril et sera sanctionnée par des recommandations.
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Cette opération, qui a nécessité la mobilisation d’une enveloppe d’un montant de 32 milliards de centimes, a été confiée à l’ONA.
Le coup d’envoi d’une importante opération de traitement des vides sanitaires des ensembles d’habitat a été donné, lundi, par le secrétaire général de la wilaya, Mohamed Merzougui, à partir d’un bloc situé au quartier Merdjechekir du chef-lieu de wilaya. Une enveloppe d’un montant de 32 milliards de centimes a été mobilisée pour les besoins de l’opération dont l’exécution a été confiée à l’ONA (Office national de l’assainissement) dans le cadre de la procédure du gré à gré, conformément aux instructions du wali, Mohamed Bouchema. Pas moins de 35 sites, situés dans 15 communes relevant des daïras de Médéa, Ksar El-Boukhari, Berrouaghia, Aïn Boucif, Ouzera, El-Azizia, Boughezoul, vont recevoir au cours des semaines prochaines les équipes techniques de l’ONA chargées de réaliser les travaux de traitement prévus dans le cadre du marché. Pour garantir le succès de l’opération, une réunion a eu lieu la veille dans le bureau du directeur de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction, Ameur Riadh, en présence du directeur de l’ONA, M. Zitouni, assisté par son staff. “Le traitement des vides sanitaires permettra de mettre fin à la prolifération des moustiques et des petits carnassiers et, en même temps, de supprimer les émanations incommodantes et les odeurs nauséabondes se dégageant des caves souvent dégradées et remplies d’eaux usées.” L’opération concernera aussi bien la restauration des grilles d’aération arrachées par les occupants des cités, la réhabilitation des systèmes d’évacuation des eaux usées, que la réfection des parties communes, l’entretien des façades, le remplacement des colonnes montantes et les travaux de peinture et d’étanchéité des blocs. Première expérience du genre qui va être mise en œuvre dans la wilaya : l’installation de panneaux photovoltaïques pour l’éclairage des cages d’escalier dans un bâtiment-témoin, expérience qui sera élargie à d’autres cités, si les équipements mis en place ne sont pas vandalisés. L’on fait également savoir qu’une 2e tranche de l’opération de traitement des vides sanitaires est retenue par l’administration dans l’objectif de toucher le reste des communes de la wilaya, dès l’achèvement de la première tranche dont le délai ne saurait dépasser la saison estivale. Il est insisté sur la qualité des travaux de traitement entamés qui vont toucher 162 cités situées dans 7 sites du chef-lieu de wilaya, dont l’achèvement devra intervenir avant Ramadhan et se poursuivre dans une deuxième phase dans de nouvelles agglomérations.
M. EL BEY
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À Oran, passer par les agences de l’emploi pour le recrutement n’est pas un réflexe naturel pour les entreprises et l’administration publique.
C’est un vrai scandale qui vient d’éclater au cœur du pôle industriel d’Arzew. Cette fois, c’est le port d’Arzew et la société turque Tosyali qui ont été épinglés par l’Organisation nationale de la jeunesse et de l’emploi, pour avoir procédé au recrutement de 86 retraités sans être passés par l’Anem. Kettouche Hamid, secrétaire de wilaya de cette organisation chargée du placement des jeunes dans le cadre du contrat pré-emploi (CPE), a expliqué que des retraités ont été reconduits avec des contrats à durée déterminée, alors qu’ils devraient être en retraite. Depuis la consignation de ce fait saillant, l’organisation attend d’avoir des explications de l’entreprise portuaire d’Arzew. Et dans cette même foulée, le même responsable annonce avoir exigé une intervention de la direction de l’emploi par l’envoi d’une commission d’enquête de la wilaya d’Oran. En effet, ce phénomène du recrutement des retraités est une réalité amère, constatée depuis plusieurs années, menaçant le marché du travail en réduisant l’offre d’emploi au détriment des jeunes chômeurs. L’opacité et le clientélisme dans le recrutement au sein de diverses entreprises publiques et privées ouvre forcément la voie au trafic d’influence, puisque personne ne sait comment ni sur quelle logique repose cette politique de recrutement. À Oran, passer par les agences de l’emploi pour le recrutement n’est pas un réflexe naturel pour les entreprises et l’administration publique.
Une vérité crue à propos de ces entreprises qui recrutent des retraités alors que d’autres préfèrent maintenir en poste leur personnel, même ceux qui ont atteint l’âge de la retraite requis (60 ans). Les jeunes chômeurs, tous niveaux confondus, expliquent que les entreprises qui annoncent leurs besoins auprès de l’Anem ne le font que pour recruter ce qui est qualifié de “bouche-trous”, avec un salaire de misère, lié par un contrat et exposé à tous les risques. En somme un sale boulot pour ne pas être affecté au personnel permanent. Dans le cadre du recrutement, les procédures choisies par certaines entreprises, qui annoncent leurs besoins auprès de l’agence ou par la presse écrite, ne sont qu’un subterfuge et une formalité qui cache les vrais desseins par des réalités amères, car le poste, qui figure dans l’annonce, a déjà été réservé, soit pour un sénior appelé à reprendre du service, soit pour le fils d’un ancien employé décédé, ajoutent-ils. Au vu de la loi, cette pratique est formellement interdite mais certaines entreprises ne s’embarrassent pas de la réglementation. Dans ce cadre, la loi n°04/19 du 25 décembre 2005 oblige les employeurs à notifier à l’agence habilitée tout emploi vacant dans leurs entreprises et qu’ils souhaitent pourvoir, puis de transmettre les informations relatives aux besoins en main-d’œuvre et au recrutement effectué.
Hamdouche Hadj
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La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, mardi à Alger, a coïncidé avec la pré-certification de l’Algérie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme pays devant éliminer le paludisme d’ici la fin 2018.
« Cette année est placée sous le signe de la pré-certification de l’Algérie par l’OMS comme pays devant éliminer le paludisme d’ici la fin 2018 », a indiqué le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Djamel Fourar, lors de cette Journée, précisant que l’Algérie figure parmi les quelques pays dans le monde ayant eu la chance de pouvoir présenter le rapport de certification de l’élimination du paludisme.
Il a fait savoir que l’Algérie recevra prochainement la commission de pré-certification de l’élimination du paludisme. A cet effet, les services du ministre de la Santé s’activent à préparer les documents et les rapports concernant les efforts déployés pour éradiquer cette pathologie.
« Cette journée va nous permettre aussi de partager tout ce qui est entrepris avec les différents professionnels de la santé et mettre en valeur tous les efforts déployés par l’Algérie depuis les années 1960 quand notre pays avait entamé son programme d’éradication du paludisme », a ajouté M. Fourar.
Pour rappel, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été honoré en janvier dernier à Addis-Abeba (Ethiopie), par l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) pour son action et ses efforts en matière de lutte contre cette maladie, l’ALMA étant une alliance de 49 pays africains qui œuvrent dans le but de mettre fin au paludisme sur tout le continent d’ici 2030.
Selon les informations recueillies à l’occasion de cette Journée organisée à l’Institut national de Santé publique avec l’appui de l’OMS sous le thème « Prêt à vaincre le paludisme », la situation épidémiologique en Algérie est marquée par la notification de cas de paludisme essentiellement importés, allant de 400 à 800 cas par an en moyenne, avec zéro cas de transmission locale depuis 2014.
Selon la déléguée du bureau OMS Algérie, Lilya Oubraham, son Organisation a identifié 21 pays potentiels à éliminer le paludisme d’ici 2020 et travaille en collaboration avec les gouvernements de ces pays en les appuyant à accélérer l’atteinte de cet objectif.
Le paludisme fait plus de 400.000 morts chaque année à travers le monde, selon l’OMS, relevant qu’en 2016, il a été enregistré 216 millions cas de paludisme dans 91 pays, dont 90% en région africaine, soit 5 millions de cas en plus qu’en 2015.
En 2016 aussi, cette pathologie avait entrainé 445.000 décès dont 91% en Afrique, selon les statistiques de l’OMS.
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Les hémoglobinopathies seront, ce jeudi, au centre d’une rencontre médicale qui se tiendra à El-Milia, à l’initiative de l’association locale des anémies héréditaires.
C’est ce que dévoile le programme établi par cette association, qui a fait appel à des spécialistes dans le domaine pour présenter des communications autour de ce thème, qui a une grande priorité pour améliorer les conditions de prise en charge et de suivi des malades. Les hémoglobinopathies ou encore hémoglobinoses sont des pathologies liées à une anomalie génétique de l’hémoglobine, selon leur définition médicale. Elles touchent une proportion importante de la population algérienne, notamment au nord-est du pays, où de nombreux malades, souffrant souvent dans le silence et le désarroi de leurs familles, sont recensés. Selon le président de l’association, l’objectif de cette rencontre est beaucoup plus un signal d’alarme lancé en direction de la communauté médicale et des autorités pour sensibiliser à ces maladies qui regroupent la drépanocytose et la thalassémie. Lors de cette rencontre, il sera également question de revenir sur les moyens de leur prévention et de prise en charge dans un contexte où on leur accorde encore peu d’intérêt, selon le même interlocuteur. Pour ce qui est du programme de cette journée, il est prévu la présentation de cinq communications portant sur divers thèmes touchant à ces pathologies. Outre le suivi et le traitement de la drépanocytose, un thème qui sera développée par Dr Ben Fetima de l’établissement hospitalier spécialisé de Constantine (EHS), il est également question d’aborder la situation de cette maladie en milieu scolaire sous l’angle d’une expérience menée à El-Tarf.
Une approche épidémiologique des hémoglobinopathies sera au menu d’une intervention de Dr Sebti de Skikda, qui donnera une vision de prévention de la pathologie. Le programme sera complété par des approches de traitement et de suivi, qui seront présentées par Dr Yahia de Skikda, Dr Bouterfa, Dr Fenghour et Dr Dieb d’El-Tarf dans des thèmes liés à la maladie, a-t-on fait savoir.
RAYAN MOUSSAOUI
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Les habitants de la ville de Bouinan, située à l’est du chef-lieu de wilaya, lancent un appel aux autorités locales et surtout au directeur de la santé de la wilaya de Blida, pour ouvrir une maternité afin de mettre fin au calvaire que vivent les familles de cette région. Avec une population de plus de 40 000 personnes, l’ouverture d’une maternité dans la ville de Bouinan est devenue plus que nécessaire. Les habitants de cette localité sont obligés d’évacuer, jour et nuit, et souvent en urgence les parturientes vers l’hôpital de Boufarik ou la polyclinique de la ville de Chebli. Souvent aussi, des femmes accouchent en route à cause de la densité de la circulation routière que connaît cette région surtout le tronçon Bouinan-Blida pour rejoindre l’hôpital Ben-Boulaïd. “Souvent les responsables de l’hôpital de Boufarik ou de Blida refusent de nous accueillir sous l’argument qu’il n’y a pas de place. Chacun nous oriente vers un autre établissement. Nous passons notre temps, parfois, en pleine nuit à se déplacer d’un hôpital à l’autre pour pouvoir trouver une place en service de maternité”, explique un des habitants de la ville de Bouinan. Ce dernier évoque avec amertume le mauvais comportement des infirmières et sages-femmes envers les parturientes. Selon lui, certaines sages-femmes imposent leur diktat au service de maternité en traitant les femmes de tous les noms. “Au service de maternité de Boufarik, on trouve des femmes partageant un seul lit alors que d’autres, qui attendent leur tour pour accoucher, sont assises à même le sol ! C’est un abattoir est non une maternité”, raconte B. Samia qui a vécue, selon elle, “l’enfer au service de maternité de Boufarik, avant d’accoucher”. Les habitants de la ville de Bouinan exigent la création donc d’une maternité pour éviter tous ces désagréments qu’ils vivent depuis de années.
K. FAWZI
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Soixante-treize (73) amendements au projet de loi sur la Santé ont été soumis à la commission de la Santé, des Affaires sociales, du Travail et de la Formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN) qui a consacré mercredi une réunion à leur examen en présence du ministre de la Santé, Mokhtar Hasballaoui et du ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda ainsi que les délégués des auteurs de ces amendements, a indiqué un communiqué de l’APN.
Le bureau de l’APN a enregistré mardi 77 amendements proposés à ce projet de loi, qui sera soumis au vote lundi prochain, et décidé de soumettre 73 répondant aux conditions de forme à la commission ad hoc après le retrait de 4 amendements par les délégués.
Parmi les dispositions phares du projet de loi sur la Santé, présenté dimanche dernier par M. Mokhtar Hasbellaoui devant les députés de la chambre basse du Parlement, le renforcement du service public de santé en le rendant « plus accessible et plus performant » et à « mieux exploiter les capacités du secteur privé et de l’offre de soins qu’il représente pour que les citoyens puissent être pris en charge dans les meilleures conditions ».
Composé de 470 articles, le texte de loi a introduit d’importantes réformes, notamment la prise en considération des résultats et les recommandations de la Conférence nationale sur le système de santé, des Assises nationales et des différentes rencontres sur la santé durant les deux dernières décennies, outre le « renforcement des droits des citoyens dans le cadre de la gratuité des soins, la mise en place de la commission de médiation et de conciliation et le développement de l’organisation sanitaire à travers la mise en place de la carte, du schéma d’organisation et la planification sanitaire » .
Le texte consacre également la qualité de fonctionnaire pour les professionnels de santé dans les structures et établissements publics de santé, outre la promotion de bonnes pratiques des activités médicales et la suppression de l’activité complémentaire et/ou lucrative et l’organisation rationnelle et équitable dans l’accomplissement de l’obligation du service civil prévue par les articles 205 et 206 qui soumet les praticiens spécialistes aux dispositions de la 84-10 du 11 février 1984.
Le projet de loi sur la Santé prévoit, en outre, l’introduction d’une disposition relative à la bioéthique définissant les règles de greffe d’organes, de tissus et de cellules humaines, de l’assistance médicale à la procréation, le don de sang et les études cliniques.
L’article 356 du texte prévoit la création d’un « Conseil national de déontologie et des sciences de la Santé placé auprès du ministre chargé de la santé qui sera chargé de présenter des avis et des recommandations sur les questions de déontologie ».
Pour rappel, les deux séances consacrées à l’examen du projet de loi durant deux jours a comporté 194 questions posées par les députés et portant sur les dysfonctionnements du secteur et les préoccupations locales outre de nombreuses lacunes contenues dans le projet de loi dont certaines relatives à la rédaction et d’autres à l’ambiguïté de certains articles et concepts.
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